Archives 2002 - 2007

Le dernier MadaVôvô

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Sommaire Madavôvô: 9 mai  2007

BigNews: Le Sport est Roi , ...

L'Edito: « Réflexion sur le temps qui nous tue ... »

1.Sarkozy élu à la présidence de la République à une large majorité (Le Monde)

2.Ségolène Royal gagne le second tour à Madagascar (Nouvelles)

3. Relation France-Madagascar. "Des changements peuvent avoir lieu"(wanadoo)

4. Coopération : Le Roi Mohammed VI attendu à Madagascar (Express)

5. 100 millions d'Ariary pour la capture de Pety Rakotoniaina (Nouvelles)

6. Etudiants en Médecine : La grève se durcit de plus en plus (Tribune)

7. No Comment.... No Comment...

8. Un voleur de câble de la Jirama surpris en haut d'un poteau (Nouvelles)

9. Pety Wanted 100 millions Ar pour sa capture (Midi)

10. Poopy, toujours égale à elle-même (Nouvelles)

11. Didier Ratsiraka. « Je m’attendais à l’arrestation de Roland » (Wanadoo)

12. L'argent «suisse» de Tantely Andrianarivo dérange le régime (Nouvelles)

13. 22 milliards de Tantely Andrianarivo : La panique au sommet (Tribune)

 .. Le précédent MadaVôvô  06 mai 2007 >>

... Les Revues de presse plus bas !!!

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

... Et encore et encore "nody ventin'ny ny rano natsakaina", Armand a répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.Merci d'avance!          ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>   

 Les Nouvelles 07/05/2007

Ségolène Royal gagne le second tour à Madagascar
Contrairement à ce qui passe en France, Ségolène Royal a gagné la première place à Madagascar lors du second tour du scrutin présidentiel hier. Ses partisans, dirigés par Pascal Farines, se réjouissent du résultat et ont organisé une petite fête à l'hôtel Sakamanga à Ampasamadinika.
Avec 58,46% des voix, les électeurs français à Madagascar lui ont confirmé leur confiance, comme au premier tour. Ségolène Royal a reçu le plus grand nombre de voix à Antananarivo. Dans les provinces, les voix ont été départagées avec son adversaire issu de l'UMP, Nicolas Sarkozy. A Maurice, c'était Nicolas Sarkozy qui a mené la course. Le taux de participation des électeurs français à Madagascar s'élève à 46%, un taux qui est similaire à celui affiché lors du premier tour du scrutin. 
Quant à Nicolas Sarkozy, il gagne au niveau national, mais s'est toujours placé à la seconde place lors des deux tours du scrutin. Il a obtenu hier 41,54% sur le total général des voix à Madagascar. Il sera le nouveau résident à l'Elysée en remplaçant le président Jacques Chirac. 
Avec le taux qu'il a obtenu le nouveau président de la République française a moins de succès par rapport à Georges Pompidou en 1969, (58.21%), Charles de Gaulle en 1995 (55,20%), et François Mitterrand en 1998 (54,01%). Cependant, il a gagné plus que Valéry Guscard d'Estaing en 1974 (50,81%), François Mittérand en 1981(51.76%) et Jacques Chirac en 1995 (52,64%). 
Quoi qu'il en soit, Nicolas Sarkozy est devenu président de la République française. 
Manohisoa

Wanadoo.mg 09/05/2007

Relation France-Madagascar. "Des changements peuvent avoir lieu", selon le ministre Marcel Ranjeva
48 heures après l'élection de Nicolas Sarkozy à la tête de la magistrature française, le ministre malgache des affaires étrangères, le Général en retraite Marcel Ranjeva, livre dans une iterview à la télévision nationale malgache son opinion et parle des perspectives des relations entre les deux pays, France et Madagascar. 
Nous venons de suivre l’élection présidentielle française. Votre opinion, Monsieur le Ministre ? 
Les Français viennent de se prononcer sur la personne qu’ils jugent capable d’amener une rénovation. Cette victoire méritée est la preuve des Français à son égard. Elle ne fera que renforcer le rayonnement de la France. 
C’est l’exemple type d’une élection démocratique. Chacun a su prendre sa responsabilité : une forte participation qui démontre un civisme exemplaire. Devant le résultat affiché, les deux camps ont fait preuve d’un respect mutuel malgré la divergence des opinions. 
Dans sa première déclaration, M. Nicolas Sarkozy a parlé de l’Afrique. Pour Madagascar, y aura-t-il de changement dans les relations franco-malgaches ? 
Des changements, peuvent avoir lieu, étant donné tous les projets de société avancés lors de la campagne électorale. En plus, il ne faut pas oublier qu’il y a un renouvellement de dirigeants politiques au premier niveau. Le président français et le Président malgache sont pratiquement de la même génération. Mais faut-il rappeler que les relations entre Madagascar et France sont très fortes et anciennes. Et la coopération ne cesse de s’intensifier et de se diversifier. 
En ce qui concerne l’Afrique, l’appel du nouveau Président français à l’endroit des Africains démontre sa volonté à aller de l’avant. En plus, il a parlé d’une union méditerranéenne qui sera un trait d’union entre l’Europe et l’Afrique 
En parlant d’une union méditerranéenne, pourriez vous nous parler de la situation au Sahara Occidental ? 
La situation a positivement évolué. Tout d’abord le Roi Mohamed VI du Maroc et son Gouvernement ont élaboré, comme annoncé le 06 novembre 2006, une proposition d’autonomie pour le Sahara Occidental. Le Maroc a réaffirmé sa ferme volonté de continuer à coopérer avec l’ONU peut trouver une solution politique consensuelle. Ces efforts recueillent l’adhésion de toutes les parties concernées par le conflit. 
Quelle est la position de la communauté internationale et de Madagascar devant une telle initiative ? 
Le Conseil de Sécurité a pris note de la proposition du Maroc et l’a félicité pour les efforts qu’il a qualifiés de, je cite « sérieux et crédibles ». 
En ce qui nous concerne, Madagascar partage la position des Nations Unies. En conséquence, nous félicitons et encourageons le Roi Mohamed VI du Maroc et son Gouvernement à continuer dans ce sens. 
Monsieur le Ministre, qu’avez-vous à répondre des manifestations socio-politiques actuelles à Madagascar ? 
Vous voulez parler sans doute des revendications estudiantines. Des actions ont été déjà entamées par le gouvernement pour trouver des solutions appropriées. Je pense sincèrement que dans des pareils cas, le dialogue doit toujours primer. Vous savez que les revendications sociales font souvent l’objet de récupération politique. Ce qui pourrait les détourner de leurs fins. En ce qui concerne les affaires en Justice, nous sommes dans un Etat démocratique. Nous respectons la séparation des pouvoirs. Laissons donc la Justice faire son travail en toute quiétude, en évitant toute pression quelconque. 
Recueillis par Solofo Andrianjakarivelo ©DTS 

Express Mada 07/05/2007
Coopération : Le Roi Mohammed VI attendu à Madagascar 
Le Roi du Maroc Mohammed VI est attendu à Madagascar en octobre. C'est ce qu'a annoncé Olga Ramalason, maire d'Antsirabe, lors de la distribution des aides marocaines aux sinistrés de cette ville.

Les Nouvelles 08/05/2007

100 millions d'Ariary pour la capture de Pety Rakotoniaina
Cent millions d'ariary de prime pour toute personne ou groupe de personnes pouvant fournir des renseignements sur l'arrestation de Pety Rakotoniaina ! C'est la nouvelle qui aura marqué le conseil des ministres hier au palais d'Iavoloha, dirigé par le président Marc Ravalomanana. Une nouvelle attendue depuis longtemps par les «chasseurs de prime» qui ont, d'ailleurs, déjà fait leur preuve lors de la recherche du Général Fidy (sur la photo, en compagnie de Pety Rakotoniaina). Le gouvernement espère ainsi mettre un terme au plus vite à la cavale du maire déchu de Fianarantsoa qui, faut-il le rappeler, est accusé de détournement de deniers publics, de violation de la loi électorale lors des présidentielles de l'année dernière, de menace de mort à certaines personnalités, et la dernière et non des moindres, le fait d'avoir traité les forces de l'ordre de «cochons de Ravalomanana».
Le gouvernement se résout à en finir avec Pety Rakotoniaina. Après des recherches infructueuses qui remontent à plusieurs mois, sa capture est mise à prix à 100 millions d'ariary, à ceux qui pourront éventuellement fournir des renseignements allant dans ce sens.
La décision d'octroyer une prime de 100 millions d'ariary pour la capture de Pety Rakotoniaina a été adoptée en conseil des ministres d'hier. Une nouvelle qu'apparemment attendaient les «chasseurs de prime», à l'instar de ce qui a été fait avec le cas du général Andrianafidisoa qui, on le sait, filait «le grand amour» avec le maire de Fianarantsoa. 
Contrairement à Andrianafidisoa, Pety Rakotoniaina a donné du fil à retordre aux gouvernements successifs, amenant les responsables du dossier à «harceler» sa femme, Mialy, pour mettre la main sur lui. Aux dernières nouvelles, Mialy Rakotoniaina a été une fois de plus auditionnée, vendredi au camp de la gendarmerie de Tsaramandroso. Diverses perquisitions ont eu lieu auparavant dans des établissements catholiques soupçonnés d'héberger le fugitif, sans résultat. Parmi les endroits «visités», les dépôts de vin de Maromby et Vohitsoa, deux localités situées non loin d'Ikalamavony, et le local du collège Saint-François Xavier à Ambatomena. 
Pety Rakotoniaina, rappelons-le est accusé de détournement de deniers publics (notamment des véhicules appartenant à l'Etat) durant son mandat de maire de la ville de Fianarantsoa. D'autre part, la veille de l'élection présidentielle du 3 décembre, il a réuni ses partisans et ensemble, ils ont érigé un barrage. Ce qui était une violation de la loi électorale. Sans parler des menaces de mort à l'encontre du PDS de la province, du chef de région et de la famille des policiers venus démanteler le barrage. Enfin, le fait d'avoir traité les forces de l'ordre de «cochons de Ravalomanana». Autant d'accusations qui lui ont valu d'être poursuivi. Un mandat d'arrêt à son encontre a été par ailleurs émis, mais il n'a pas voulu se laisser faire et a préféré s'éclipser. Depuis, il a disparu de la circulation. Curieusement, les autorités ne semblaient pas pressées de procéder à son arrestation. Du moins jusqu'au conseil des ministres d'hier où la «mise à prix» de la tête de Pety Rakotoniaina a été adoptée. Sur ce point, le ministre de la Défense nationale et le secrétaire d'Etat chargé de la sécurité publique préciseront incessamment les modalités d'application de cette décision. 
Bien que Pety Rakotoniaina ait été perdu de vue depuis, les nouvelles le concernant ne manquaient pas, surtout à Fianarantsoa où il séjournerait régulièrement mais en prenant la précaution de se déplacer incognito. La population fianaroise, se rappelant que le leader de Tambatra a été pour beaucoup dans l'accession au pouvoir du président de la République , fait montre d'une collaboration… passive.
Andrainjato ne dort pas
Sur un autre plan, Fianarantsoa, a été le théâtre d'événements qui ont bouleversé ses habitants. Suite à une rumeur de descente en ville des étudiants qui entendent suivre le mouvement de leurs collègues des autres provinces, les forces de l'ordre ont envahi les rues de la ville, soi-disant pour parer à toute éventualité. C'est surtout aux environs de l'université d'Andrainjato que leurs éléments se sont regroupés, bien que la franchise universitaire n'y soit pas encore appliquée. 
Intimidés sûrement par leur présence, les étudiants n'ont pas daigné «sortir» du campus, sinon qu'ils en étaient sortis avec l'intention de se rassembler à un endroit donné en ville, mais la manœuvre a avorté du fait que tous les coins chauds étaient déjà cernés par des policiers aux aguets des éventuels débordements… 
Gérer un éventuel mouvement estudiantin est déjà un exercice difficile pour les autorités locales, eu égard à ce que le pays a vécu à Toliara et Antsiranana, mettre la main sur Pety Rakotoniaina n'est pas moins une mince affaire. A moins que 100 millions d'ariary délient des langues. 
Ra-Elia 

Tribune 09/05/2007

Etudiants en Médecine : La grève se durcit de plus en plus 
L’offre rejetée. Des étudiants des 3ème, 4ème, 5ème et 6ème années de la Faculté de Médecine d’Ambohitsaina se sont mis d’accord de ne pas percevoir les indemnités de stage qui leur sont allouées. 
« Nous réclamons toujours le taux Ar 1 200 comme convenu et non pas Ar 600 », ont-ils affirmé lors du meeting qu’ils ont organisé hier devant le portail d’entrée du campus d’Ambohitsaina.
Rappelons que le décret ministériel portant la fixation du taux d’indemnité de stage à Ar 1.200 est déjà sorti au mois de novembre 2006. Il n’est pas encore appliqué pour des raisons que l’on ignore.
Face à cette situation, ces étudiants décident de durcir leur grève. « Nous ne ferons pas marche arrière. Nous irons jusqu’au bout. Nous ne reprendrons pas nos cours et nos stages hospitaliers tant que nous n’avons pas ce dont nous demandons ». 
Depuis l’année dernière, ils n’ont pas reçu leur indemnité de stage. Des négociations ont été déjà engagées avec les ministères. Les deux parties ont trouvé un terrain d’entente. Le temps passe. Rien n’est concrétisé. Les étudiants ont réagi et décident de faire une grève générale pour se faire entendre. Les hôpitaux où ils font leur stage vont souffrir de leur absence pendant une période indéterminée. 
Campus d’Ambohitsaina • Route barrée
Des étudiants de la Faculté de Médecine ont barré la route à Ambohitsaina. Ils ont fermé le portail d’entrée. Cela s’est passé hier matin vers 9h et a duré pendant des heures. Les voitures quelles qu’elles soient n’ont pas pu entrer ni sortir. 
Bloquer la circulation est devenu une « tradition » à Ambohitsaina et même dans d’autres milieux universitaires chaque fois que les étudiants se mettent en grève. Alors, une telle pratique n’est pas conforme à la loi. Elle pousse les autorités universitaires à prendre des mesures extrêmement sévères allant jusqu’à la levée des franchises universitaires. La situation d’hier à Ambohitsaina n’est pas encore arrivée à ce stade. 
 - Herimanda R. 

NO COMMENT        NO COMMENT       NO COMMENT      NO COMMENT

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Les Nouvelles 07/05/2007

Un voleur de câble de la Jirama surpris en haut d'un poteau 
«On lui a laissé le temps d'escalader le poteau et de procéder à l'enlèvement des câbles avant de l'appréhender». C'est la déclaration à l'unanimité du comité de vigilance des fokontany de Manakambahiny et d'Ambohipotsy lors d'une interview au lendemain de l'arrestation d'un voleur de câble dans une ruelle reliant les deux fokontany. L'arrestation s'est effectuée le 2 mai dernier aux environs de minuit. 
Il faut dire que les vols de câble de la Jirama dans les deux fokontany ont connu une fréquence inquiétante ces derniers temps, si bien que leurs comités de vigilance respectifs ont décidé de collaborer pour veiller au grain. Ils n'ont pas attendu bien longtemps, puisque quelques jours ont suffi pour que le premier voleur se fasse prendre. Equipé seulement d'un tournevis, d'une pince et d'une ceinture, il escaladait le poteau avec l'adresse d'un singe grimpant sur un arbre. Il ne soupçonnait pas la présence d'innombrables yeux qui l'observaient depuis le temps où il faisait furtivement un va-et-vient suspect à une heure tardive. Il n'avait pas eu le temps d'utiliser ses outils car une fois perché, le fokonolona est sortie de sa cachette, le sommant de descendre. 
Une fois en bas, il a été emmené au bureau du commissariat du 2e arrondissement qui a par la suite appelé la Jirama. La Jirama qui, suite à cette arrestation, exhorte la population à faire comme ce que les deux fokontany ont fait. Car faut-il le souligner, les vols de câbles occasionnent des coupures inopinées de l'électricité. Et de noter au passage le risque d'électrocution que le voleur a encouru cette nuit-là. 
Le déférement de l'affaire s'est effectué samedi matin, comme quoi l'on voit mal l'individu s'en tirer à si bon compte.
Ra-Elia

Midi Mada 08/05/2007

CONSEIL DES MINISTRES. Pluies de nominations hier à Ambohitsorohitra où les chefs de Régions étaient aussi de la partie. 3 femmes deviennent chefs de Région.
Pety Wanted 100 millions Ar pour sa capture
Finalement, le conseil des ministres a décidé la mise à prix de la tête de Pety Rakotoniaina. Il met sur la table 100 millions ariary à « toute personne ou groupe de personnes pouvant fournir des renseignements permettant son arrestation ». Et de préciser que « le ministre de la Défense et le secrétaire d’Etat à la sécurité publique préciseront les modalités d’application de cette décision ». 
RC
Par ailleurs, Manantsara Anjara, Raheliarisoa Samoëlina, Rakoto Andriamihaja Simone sont nommées respectivement chefs des Régions de Diana, d’Atsimo Andrefana et de l’Androy. Toutes trois sont des femmes. Rajobson Johary est désigné secrétaire général du ministère des Postes et Télécommunications. Abdou Salame est désigné directeur général de la Décentralisation. Au ministère de la Justice, Rakotonindrainy Edmond est nommé directeur général de l’administraiton judiciaire. 
23 NOUVELLES NOMINATIONS 
Au titre du ministère de la Santé, 23 nouvelles nominations ont été décrétées. Les plus importantes concernent le directeur général de la Protection sociale (Rasoaranto Dorothée) et le directeur général du ministère de la Santé (Rasolomahefa Dieudonné). En outre, un nouveau directeur général vient d’être désigné à la tête de l’Omh (office malgache des hydrocarbures) sans que son identité ait été révélée ! Enfin, le petit secrétariat d’Etat à la Culture et aux Loisirs s’étoffe par l’arrivée du directeur général de la Culture, en l’occurrence Razafimandimby Lucien. D’autres nominations ont eu lieu au cours de ce conseil matinal pour le compte du ministère de l’Economie, celui de la Fonction Publique et enfin celui des Travaux Publics et de l’Education Nationale.

Les Nouvelles 07/05/2007

Poopy, toujours égale à elle-même
Elle l'a annoncé, l'affluence du public n'a aucune importance pour son concert unique. Poopy s'est donc produite hier à Antsahamanitra devant un public respectable de fans acquis à sa cause. Comme à son habitude, elle a donné un spectacle très professionnel, où rien n'a été laissé au hasard.

Wanadoo.mg 08/05/2007

Didier Ratsiraka. « Je m’attendais à l’arrestation de Roland »
Même s’il ne peut ni ne veut s’exprimer publiquement sur l’affaire de son neveu, l’Amiral n’en parle pas moins en privé dans sa résidence à Paris. 
Roland Ratsiraka vient de passer sa dix-septième nuit à la prison d’Ambalatavoahangy où son moral fait le yo-yo. Avec des hauts et des bas. C’est à l’image de l’enquête au fond du maire en titre de Toamasina qui joue à L’Arlésienne : on en parle tout le temps sans qu’elle ait eu lieu jusqu’à présent. 
Elle reste suspendue à la décision du doyen des juges d’instruction qui donne également l’impression de se livrer à une valse hésitation avec un pas en arrière, un pas en avant, pour rester finalement à la case départ. 
Enquête approfondie 
Après avoir placé Roland Ratsiraka sous mandat de dépôt le jeudi 19 avril 2007, le doyen des juges d’instruction avait aussitôt quitté la Ville. De retour avant « les 15 jours » annoncés, il devait procéder à l’enquête au fond du maire suspendu le vendredi 27 avril dernier, avant de tomber malade. Du coup, l’audition était reportée pour la semaine d’après. Celle du 30 avril au 6 mai. Selon la défense, aucune date précise ne lui a encore été communiquée concernant l’enquête au fond de son client. Même son de cloche du côté d’Ambalatavoahangy où l’on n’a encore reçu aucun ordre d’extraction. L’audition pouvant se tenir à l’intérieur même de la prison, pour éviter sans doute une nouvelle manif. des partisans de l’illustre prévenu dont la détermination resterait intacte malgré les manœuvres dilatoires et la guerre d’usure. 
« Politique »
Soutien constant également des membres de la famille qui sont d’ailleurs les seuls à être autorisés à rendre visite à Roland Ratsiraka dont le sort préoccupe évidemment son Amiral d’oncle. « Je m’attendais à l’arrestation de Roland depuis qu’il a commencé à bouger sur la scène politique », a confié Didier Ratsiraka. Une déclaration faite en privé par l’Amiral à l’un de ses anciens proches collaborateurs venu lui rendre visite. C’était vendredi à Neuilly, dans la banlieue chic de Paris où le visiteur en question a trouvé l’ancien président « en forme ». Au cours de cette déclaration entre les quatre murs de la villa Madrid, il a déploré le non respect de l’Etat de Droit et souligné que l’arrestation de son neveu est d’ordre politique. C’est sans doute pour cette raison que l’ancien président s’est abstenu jusqu’ici de toute déclaration publique afin de ne pas faillir à son obligation de réserve, sans que cela l’empêche de suivre de près la situation dans le pays. Tout autant qu’il avait les yeux rivés sur l’issue de la course à l’Elysée. Mais aussi sur l’hippodrome de Vincennes car « Deba » se surprend des fois à jouer au PMU et a même gagné une fois le gros lot. Heureux au jeu, malheureux en …politique. 
RO © Midi Madagasikara

Les Nouvelles  08/05/2007

L'argent «suisse» de Tantely Andrianarivo dérange le régime
Après les explications du ministre des Finances Benjamin Andriamparany Radavidson sur les «avoirs» de l'ancien Premier ministre Tantely Andrianarivo dans une banque suisse, d'autres réactions en haut lieu sont venues les conforter. Mais cette fois, on donne surtout l'impression d'en avoir après les responsables suisses.
A un certain moment, certaines banques suisses ont eu la mauvaise réputation d'être des centres de blanchiment d'argent. Pour redorer son image, le gouvernement de ce pays s'est alors engagé dans la mise en œuvre d'un vaste programme visant à lutter efficacement contre ces opérations de blanchiment d'argent, en acceptant de déroger aux secrets bancaires lorsqu'on le lui demandait pour des cas précis. 
Ces cas concernent surtout certains placements effectués par des personnes morales et/ou physiques dont les opérations dépassent souvent le cadre d'un simple transfert d'argent dans la mesure où leurs visées semblent tout les autres. 
Généralement, ces banques suisses ne cherchent pas à comprendre, pourquoi ces gens ou sociétés qui placent leur argent s'intéressent à leur pays, l'essentiel étant pour elles que ces opérations leur soient bénéfiques. 
4,4 milliards d'ariary
Le cas qui nous intéresse, en est l'occurrence celui de l'ancien Premier ministre Tantely Andrianarivo qui en 2002, avait effectué un transfert d'argent de 2,8 millions de francs suisses ou 4,4 milliards d'ariary. Un transfert plus ou moins douteux, selon le ministre des Finances et du budget. Lors d'une récente conférence de presse, il a clairement laissé entendre que dans cette affaire, le comportement du gouvernement suisse semble prêter à une certaine confusion. «Car, au départ c'est la Suisse elle-même qui a informé le gouvernement de l'existence de ce transfert d'argent, on ne comprend pas pourquoi actuellement, elle a décidé de restituer cet argent à Tantely Andrianarivo, alors que nous avons demandé son rapatriement en attendant d'y voir plus clair…» 
Deux poids deux mesures
Le fait est que les pro-régimes se posent la question de savoir, pourquoi la Suisse aurait mis à la disposition de Tantely Andrianarivo cet argent, alors qu'elle est parmi les pays qui soutiennent les programmes de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption. 
Au niveau du gouvernement, à travers les insinuations du ministre des Finances, la Suisse ferait plutôt «deux poids deux mesures». Elle s'est engagée à soutenir les actions du Madagascar action plan (MAP), entre autres les actions de lutte contre le blanchiment d'argent, contre les détournements des biens publics… tout en soutenant les initiatives pour le renforcement de l'Etat de droit dans le pays. «Mais elle donne l'impression de ne pas s'inquiéter des actions suspectes perpétrées par les tenants du précédent régime», chuchote-t-on. 
Ces mêmes chuchotements ajoutent que les projets et autres programmes relatifs à la bonne gestion des deniers publics, le renforcement des capacités des agents de l'administration en matière de lutte contre la mauvaise gestion, «risquent de n'être qu'un simple slogan surtout pour un partenaire qui s'est prononcé pour un engagement à lutter contre toute forme de blanchiment d'argent…»
Miadana Andriamaro 

Tribune 09/05/2007

22 milliards de Tantely Andrianarivo : La panique au sommet 
Pourquoi l’ancien Premier ministre Tantely Andrianarivo a-t-il retiré d’une banque suisse ses 22 milliards fmg en cette période où des mouvements de contestation surgissent un peu partout dans l’île ? La question préoccupe sérieusement les dirigeants du pays qui accusent la République hélvétique d’avoir « unilatéralement » brisé l’accord entre les deux gouvernements sur le gel de ses avoirs. A vrai dire, les hautes autorités malgaches s’inquiètent que l’ancien Premier ministre de l’amiral Didier Ratsiraka utiliserait ces fonds pour financer de l’extérieur ces mouvements de contestations. Des mouvements qui font paniquer les gens au pouvoir alors que les meneurs ne peuvent pas aller plus loin faute des moyens financiers suffisants. 
D’après nos sources, le régime en place, après avoir été mis au courant de la restitution de ces fonds à son proprietaire (Tantely Andrianarivo), n’a pu que contraindre le ministre des Finances Radavidson Andriamparany à improviser une conférence de presse au cours de laquelle il a martelé que ces 22 milliards fmg sont de l’argent sale. Une affirmation à propos de laquelle l’Etat malagasy n’arrive pas jusqu’à présent à appuyer par des preuves convaincantes.
Bouc-émissaire
Vraiment, c’est la panique au sommet. Qui va payer le pot cassé ? Voilà la question qui se pose en ce moment car il n’est plus à rappeler que le président Marc Ravalomanana cherche toujours des bouc-émissaires en cas d’échec. Plus d’un parlent d’échec avec cette incapacité du régime de faire pression sur le gouvernement suisse pour le maintien du gel sur ces avoirs de l’ancien Premier ministre Tantely Andrianarivo. Le ministre des Finances et du Budget Radavidson Andriamparany serait-il limogé du gouvernement ? On chuchote dans les coulisses que le patron d’Antaninarenina ne ferait plus partie de la prochaine équipe gouvernementale. Mais, il ne serait pas le seul à être « remercié » dans quelques semaines. Le remplacement du Gal Charles Rabemananjara serait probable car des baîleurs de fonds verraient mal un officier général à la tête du gouvernement. En tout cas, le remaniement de l’actuel gouvernement s’avère incontournable pour que le président Marc Ravalomanana puisse réaliser ce qu’il a promis lors de sa visite en Allemagne sur le fameux « un ministre par région ».
 - Eugène R. 

Les Reportages de LaComm' 

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