Archives 2002 - 2007

Le dernier MadaVôvô

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Sommaire Madavôvô: 31 mars  2007

BigNews: Le Sport est Roi , ...

L'Edito: "Histoire ...Taloha fahagola ilay tanindrazako"

1. Des Français à l'anniversaire des massacres de 1947 à Mada (AngolaPress)

2. Les événements de 1947, un passé qui passe mal  (Courrier International)

3. La classe politique divisée sur la révision constitutionnelle(Jeune Afrique)

4. Identité nationale (Quotidien)

5. Exportation en croissance : une brise de fraîcheur pour Mada (Mada-Actuel)

6. No Comment.... No Comment...

7 Hira Faneva MDRM : Madagasikara Tanindrazanay (Madagate)

8. 29 Mars. Le pays a fêté hier les héros des événements de 47. (Midi)

9. Vitrines de Mada à Strasbourg...La peinture malgache à l’honneur (Quotidien)

10. Académie Ny Antsika,usine à fabriquer des magiciens du ballon rond!(allAfrica)

11. Scams : L'escroquerie par Internet fait beaucoup de victimes (wanadoo)

12.Sommet de Johannesburg: les enfants dans la lutte contre le sida (Express)

13. Référendum . Le risque d’un taux élevé d’abstention est élevé (Wanadoo)

... Le précédent MadaVôvô  29 mar  2007  >>

... Les Revues de presse plus bas !!!

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

"Histoire ...Taloha fahagola ilay tanindrazako"  Hafatra kely :" Mba tsapan'ny Malagasy amin'izao fotoana izao ve ny mety ho fiainany raha tsy nisy ny 29 mars 1947? dia mba misy na dia sombiny aza « sitraka » noho ilay rà latsaka ho ahy ? ho anao? ho antsika? Ve ao anatin’ny tsirairay amin’izao fotoana izao ? aiza ilay « hambo » sy ilay « rehareha » fa tena   mendrika ilay tolona nahafaty ireo tia tanindrazana ho an’ny taranaka malagasy tsy ankanavaka ? aiza ka roa taona misesy amin'ity izao dia tsena be omen’ny fanjakana alalana ara-dalàna no hihazakazahan’ny maro amin’ny andron’ny 29 mars! izay tokoa ilay "Iarivo mandroso!" sa ilay « Iarivo miha-very fanahy maha-tia tanindrazana » ?"                            Taloha fahagola ilay tanindrazako                        Feno haravona, kalo sy ny dihy                        Taloha fahagola ilay tanindrazako                        Feno voninahitra, hasambarana, hatsaram-panahy                        Taloha fahagola ilay tanindrazako                        Feno olon-kendry mahay sy Ray aman-dReny                        Taloha fahagola ilay tanindrazako                         Feno voankazo, vary sy hazan-drano koa                         Taloha fahagola ilay tanindrazako                          Feno loko maron’ny fahatsoran’ny fiainana.          Taloha fahagola ilay tanindrazako            Feno fahankalana, ratram-po sy fahavalo            Taloha fahagola ilay tanindrazako            Feno mpamadika, mpialona sy olon-dratsy            Taloha fahagola ilay tanindrazako            Feno loko mena, mainty ho fisaonana            Taloha fahagola ilay tanindrazako            Feno gogogogo, kiaka sy ranomaso  ... la suite  Cliquez-ici      Emma RAZAFITSEHENO (Antananarivo Madagascar)  Les Traductions par l'Auteur  Traductions :

Cultures du Coeur partenaire culturel de l'ARF les  Spectacles Gratuits  Cliquez ici >>   "La Culture est un Luxe , Partageons là! "   Cinéma - Théatre - Musée - Cirque - Sport - Patrimoine - Concert Musique Concert Jazz::  Jacky Terrasson Piano Solo, Theâtre de l’Athénée Louis Jouvet 26 mars , 20h Mobile in Motion + Infinite Livez VS Stade au New Morning , 30 mars, 20h Orchestre de la Boule Noire, La Boule Noire, 20h, 30 et 31 mars Mamani Keita et Nicolas Repac, New Morning, 1er avril, 19h Sly+Dirty Dozen Brass Band, La Cigale, 3  127 places: A La Cigale , au News Morning et à la Boule noire avril, 19h Ursula Rucker + Omar, La Cigale , 19h Jamie Woon +Tony Allen Orchestra, 5 avril, La Cigale,19h Kenny Werner Trio, New Morning, 6 avril, 20h TSF explore Blue Note 2/ Volunteered Slaves + Chin Chin, ...  Les place gratuites Cliquez ici 75 places gratuites - Paris 15è  Autres genres Emission télévisée :  TOUTE UNE HISTOIRE  "JEAN LUC DELARUE"  PLATEAU DE TÉLÉVISION  Adultes et adolescents A partir de 12 ans - Durée 90mn   ...Les place gratuites Cliquez ici   - Enregistrement d'une émission de Télévision.    Ensemble, faisons reculer l'exclusion culturelle *

   ... Et encore et encore "nody ventin'ny ny rano natsakaina", Emma a répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.              Merci d'avance!                     ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>          ... Le site de Jean-Luc Cliquez-ici  

AngolaPress 31/03/2007

Des Français à l`anniversaire des massacres de 1947 à Madagascar
Paris, 30/03 - Une délégation du Secours populaire, une Organisation non gouvernementale (ONG) française a participé jeudi à Madagascar à la commémoration du 60ème anniversaire du soulèvement malgache de mars 1947 réprimé par les troupes coloniales françaises, indique un communiqué parvenu à la PANA à Paris. 
Le président du secours populaire Julien Lauprêtre déposera une gerbe de fleurs au Mausolée national d`Ambohitsaina dédié aux massacres de 1947 qui avaient fait entre 90.000 et 100.000 morts. 
Il participera ensuite à l`inauguration d`une exposition qui "retrace en images les événements de mars 1947 ainsi que les actions mises en place par le Comité de solidarité de Madagascar et le Secours populaire français", souligne le communiqué. 
L`ONG française rappelle que "les événements douloureux de cette nature ont vu naître la solidarité du Secours populaire avec le peuple malgache" à travers notamment "la réalisation de nombreux projets d`accès à l`eau, à l`alimentation, à l`éducation et à la santé". 
Le président français, Jacques Chirac avait lors de sa visite de 2004 à Madagascar regretté au nom de la France les massacres coloniaux de 1947, appelant les Malgaches et les Français à regarder ensemble vers l`avenir. 

Jeune Afrique 30/03/2007

La classe politique divisée sur la révision constitutionnelle - AFP (Madagascar)
Nécessité impérative pour le développement de Madagascar, un des pays les plus pauvres du monde, ou volonté de renforcer les pouvoirs présidentiels: la révision de la Constitution, soumise à référendum le 4 avril, divise la classe politique à Antananarivo. 
Ce projet de révision de la Constitution propose notamment pêle-mêle d'introduire l'anglais comme langue officielle du pays, de renforcer les pouvoirs du président, de faire disparaître de la Constitution le terme d'Etat laïc, mais aussi de réorganiser la structure administrative du pays en supprimant les six provinces autonomes de l'île, jugées "trop vastes" par le gouvernement. 
La Constitution date de l'indépendance en 1960, et sa dernière révision de 1998. Pour les promoteurs de la révision actuelle, la principale mesure est la création officielle de 22 régions, considérées plus homogènes économiquement. 
Pour le président Marc Ravalomanana, réélu en décembre 2006, ce nouveau découpage permettra de "favoriser un développement de proximité". 
Selon les autorités, cette révision constitutionnelle facilitera la mise en oeuvre d'un ambitieux plan de développement, baptisé Plan d'action Madagascar (Map) 2007-2012, qui entend notamment faire baisser le taux de pauvreté d'environ 70 à 50% et table sur un taux de croissance annuel de l'ordre de 8 à 10% en 2012, contre environ 5% actuellement. 
"Les amendements de la Constitution rapprochent le gouvernement de la population, c'est le meilleur moyen d'accélérer le développement", affirme Razoarimihaja Solofonantenaina, président du parti présidentiel TIM (J'aime Madagascar). 
Dans les milieux de l'opposition, cette approche est contestée. Ainsi, l'historien Manasse Esoavelompandroso, militant actif de l'opposition, juge que ce n'est pas à la Constitution de s'adapter au Map: "cela veut-il dire que, dans cinq ans, quand on changera de programme, il faudra encore changer de Constitution?". 
Mais ce n'est pas la décentralisation qui mobilise les opposants au projet. Ils estiment que l'objectif du texte est avant tout de renforcer les pouvoirs du président, avec la clause autorisant le chef de l'Etat à légiférer par ordonnances en cas d'urgence. 
Le projet donne également davantage de liberté au président dans les nominations aux plus hautes fonctions judiciaires. 
"Il ne faut pas se leurrer, le principal objectif est la confiscation de tous les pouvoirs par le président de la République", assure l'historien: "le président disposait déjà du pouvoir exécutif et militaire, voilà qu'il contrôle désormais le législatif puisqu'il peut légiférer par ordonnance en cas d'urgence". 
Les défenseurs du projet de révision récusent cette interprétation du texte. "Le pouvoir de légiférer en cas d'urgence ne veut rien dire tant que la paix règne, et c'est ce que nous souhaitons tous pour Madagascar", assure M. Solofonantenaina, qui trouve "normal de donner tous les pouvoirs au président en cas d'urgence". 
"Les crises, ça se crée!", tonne en réponse Me Willy Razafinjatovo, avocat proche de l'opposition, pour contester l'introduction dans la Loi fondamentale de telles dispositions sur l'état d'urgence. 

Courrier International 31/03/2007

MADAGASCAR • Les événements de 1947, un passé qui passe mal 
La Grande Ile a commémoré l'insurrection du 29 mars 1947, réprimée de façon sanglante par la France. Soixante ans plus tard, ce devoir de mémoire reste pour les Malgaches un exercice délicat. 

pays les plus pauvres du monde. Sans parler des mentalités défaitistes", déplore le journal. Et de se consoler avec les paroles du président Ravalomanana, qui, "en impulsant sa philosophie du 'développement rapide et durable', casse celle du mora-mora", c'est-à-dire, expliquent Les Nouvelles, "cette habitude de remettre à demain ce qui peut être fait aujourd'hui". 
Reste que les événements de 1947 font l'objet d'analyses divergentes, voire de controverses, alors que la société est encore traumatisée par cette période douloureuse, qualifiée par certains de fondatrice de la nation malgache. Le bilan des victimes malgaches oscille entre 30 000 et plus de 100 000 morts, dont une grande partie lors de leur fuite dans la forêt. Les recherches historiques se poursuivent. Ainsi, pour marquer le soixantième anniversaire de 1947, l'Académie malgache a consacré deux journées de débats à l'événement avec la participation d'historiens malgaches. Elle a "appelé à l'ouverture de champs de recherche restés encore vierges (rôle de l'Eglise catholique...)", a "exhorté les chercheurs à fouiller dans les archives nouvellement ouvertes, notamment en France (Aix-en-Provence, archives militaires de Vincennes...)", et a incité au "développement de l'histoire régionale" de ces événements. 
En outre, un deuxième colloque était organisé parallèlement par le département d'histoire de l'université d'Antananarivo, avec pour objectif de "rechercher les motivations des acteurs des événements et tenter de comprendre les réalités de l'époque", d'après l'historienne Lucile Rabearimanana, citée par L'Express. 
D'après Midi Madagascar, "la célébration du 60e anniversaire du 29 mars donnait hier au pays un air de fête, principalement à Antananarivo, à Moramanga et à Manakara, qui furent en 1947 les trois principaux centres des événements". Une ambiance festive qui n'a guère été appréciée par d'autres, à l'instar de l'éditorial de Madagascar Tribune, qui dit "Non à la liesse du 29 mars". 
Les commémorations officielles ne cachent pas un certain malaise, exprimé par Madagascar Tribune. Le journal s'interroge dans un éditorial sur le sens de la célébration d'événements dont "jusqu'à maintenant l'histoire n'a pas encore tout révélé". Et de poursuivre que, "quoi qu'il en soit, le sang versé par des Malgaches de toutes les parties du pays, les représailles subies par des Malgaches, qu'ils soient d'un camp ou d'un autre – car il faut reconnaître que des miliciens étaient eux aussi enrôlés de force et que ceux qui ont fui dans les montagnes n'étaient pas tous des rebelles ou des nationalistes convaincus. Mais ils étaient des Malgaches. Qu'est-ce qu'on a alors 'célébré' hier ? L''indépendance', la nouvelle dépendance ou bien le sang versé ?" 
Philippe Randrianarimanana

Le Quotidien 30/03/2007

Identité nationale
D’aucuns penseront qu’il est à rajouter sur une disposition de la Constitution, en passe de révision actuellement. Non, cela se fera en temps voulu et tout le long du mandat, mais il est plutôt à s’ancrer une fois encore sur la date d’hier. 
Coïncidence heureuse ou calcul judicieux du régime en place, peut-être le commencement d’une nouvelle décade de durée aussi, à moins d’une libération des esprits et des tabous, et / ou d’autres circonstances non encore dites, mais un regain d’identité nationale vient se greffer sur la période de commémoration du “Tabataba”. 
Ainsi, c’est la première fois depuis l’indépendance, qu’un défilé militaire est organisé en la matière sur la plus belle avenue du... pays. Sans oublier les divers dépôts de gerbe au pied des monuments appropriés. De plus, selon les échos, à part la traditionnelle cérémonie de Moramanga, les autres places fortes de l’époque auront marqué aussi d’un éclat particulier ce jour.
Il existe donc un sentiment national, voire nationaliste, au pays, dans tout le pays, mais qui a semblé “sommeillé”, enfoui trop longtemps au fond de chacun. Il reste alors à le transformer en action politique pacifique au service du développement économique.
Et c’est peut-être pour le rapprocher de cet avivement de la flamme que dans la foulée, la date du référendum a été décidée. Seulement, maintenant il s’agit de faire vite, de rattraper le temps trop inutilement perdu, que certains qualifient déjà de récupération, voire de précipitation. Les avis divergent normalement / logiquement mais il est à noter par ailleurs que ce n’est finalement pas ceux pointés d’un doigt accusateur qui accomplissent les amalgames. Les actions à engager sont multiples et n’attendent plus d’être successives mais demandent plutôt et surtout la simultanéité sous une harmonie savamment coordonnée. 
Dès lors, autant les questions d’origine que d’avenir se doivent d’être posées dès à présent pour que le citoyen et les autres ne naviguent plus à vue avec ces idées / idéologies empruntées, ni conformes à l’esprit culturel national véritable. Les éléments de réponse trouvés aideraient grandement et rapidement ainsi à faciliter / débloquer certains “tabous” et / ou à éviter certaines supputations et autres délires plus personnels que scientifiques, en cours actuellement, permettant plus de paraître que d’un véritable souci de vérité. 
En somme, il importe aujourd’hui d’assumer pleinement la “malgachitude”, à partir des raisonnements / logiques propres au pays, selon la vraie histoire. Et en cela ce 60e anniversaire et le référendum s’ensuivant dans moins d’une semaine auront permis un retour au source, avec la trilogie fameuse : qui sommes-nous, d’où venons-nous et où allons-nous ? Un vrai début de réponse dans les dix années à venir se fera sûrement.
Eddy M.

Madagascar-actuel.info  31/03/2007

Exportation en croissance : une brise de fraîcheur pour Madagascar
Voici des résultats économiques plutôt encourageants pour la grande île :
Selon les données recueillies auprès du CNCC (Conseil National de Commercialisation du Café de Madagascar), le volume des exportations au cours de l'année au 2006 a dépassé les 10.000 tonnes, plus précisément 10.723 tonnes contre 8782,5 tonnes en 2005 et 7.608 tonnes en 2006. Un niveau le plus important depuis 2001 qui était de 5.229 tonnes. Une situation qui prouve le regain d'intérêt au niveau des exportateurs de produits de rente, dû à l'amélioration du cours sur le marché international.
Profitable pour l'Etat
L'augmentation du volume d'exportation est profitable à l'Etat malgache. La valeur des exportations de janvier à octobre 2006 se chiffre à 23.102.637.265,72 MGA soit 8.631.381,28 euros contre 15.601.005.117,61 MGA soit 6.744.681,54 euros pour toute l'année 2005.
Au niveau des producteurs
Devenu un produit rare, le prix du café continue aussi son ascension chez les producteurs. La campagne terminée, les paysans ne disposent plus de café que pour leur propre consommation. La plupart même sont obligées d'acheter chez son voisin ou chez l'épicier. C'est pourquoi, le prix est assez élevé et certains collecteurs commencent à écouler leur stock au niveau des marchés locaux au prix de 2900 ariary le kilo. En effet, la consommation du marché local oscille les 26.000 tonnes de café vert par an.
Le commerce international du café
D'une manière générale, une hausse des prix est constatée. Pour l'année caféière 2005-2006, le prix moyen est de 91,44 cents EU la livre, niveau le plus élevé depuis l'année 1998/1999 qui était de 88,53 cents. La demande de l'ensemble des cafés reste soutenue alors que les exportations ont subi une baisse de 2,63%. Les exportations totales pendant l'année caféière 2005/2006 s'élèvent à 87,21 millions de sacs alors que celles de l'année caféière 2004/2005 étaient de 89,56 millions. Les quatre groupes de café ont tous enregistré une hausse de prix. Pour les robustas, le prix indicatif a dépassé la barre de 70 cents EU la livre depuis le mois d'août 2006, il a atteint 81 cents EU la livre sur le marché de New York en septembre, le plus élevé depuis sept ans.
www.madagascar-tribune.com 

NO COMMENT        NO COMMENT       NO COMMENT      NO COMMENT

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Madagate.com 30/03/2007 HIRA FANEVA MDRM : Madagasikara Tanindrazanay 1.     Madagasikara, Tanindrazanay     Tany sarobidy masina sy soa     Lova soa nomen’ny Razanay taloha     Maty ho anao ny tena lazanay; 2.          Isika rehetra izao, akanga miara-dia          Tsy azo kotabaina na ravana koa          Ka hitomboan-dahy hiasa re satria          Io no loharano fototry ny soa. 3.     Malagasy Ô Handeha hifankatia     Ho mpiralahy tena iray tampo     Ny mifankahala ataovy sanatria     Tena iray tokoa, ny saina sy ny fo.       Isan’andininy :          Mitsangana ry tanora          Mitsangana aza manana ahihahy          ‘Zao no andro sady ora          Mijoroa sahia tokoa ho lehilahy. Tonony : Jacques Emma RAHAMEFY Feony : RAHAMEFISON

Midi Mada 30/03/2007 29 MARS. Le pays a fêté hier les héros des événements de 47.  A Moramanga, sur la RN 2 et autres axes routiers, après la célébration, les gens ont pique-niqué joyeusement. Des fêtes et des cérémonies ont été organisées pour les vétérans. Soins gratuits et 25 000 Ar pour les «rescapés» La célébration du 60ème anniversaire du 29 Mars a donné des airs de fête un peu partout dans le pays hier. Principalement à Antananarivo, Moramanga et Manakara, les trois principaux centres des événements en 1947. A  RC Moramanga où s’était passé le massacre de milliers de combattants, le président du Sénat dirigea les   cérémonies : dépôt de gerbes au cimetière des «insurgés», remise de décorations aux rescapés et visite du Musée des anciens combattants.Pour sa part, Robinson Jean Louis, ministre de la Santé, a annoncé l’étude de faisabilité du projet de soins gratuits aux vétérans. A cela s’ajouteraient, affirme le ministre, les transports gracieux pour eux. Plus concrètement, le pouvoir a donné hier 25 000 ariary et 30 kilos de riz par ancien combattant recensé. Un repas de fête leur a également été offert à divers endroits ainsi que diverses animations qui seraient conformes à la tradition du pays où les habitants célèbrent leurs morts. Surtout les héros ! Ennemis  A Antananarivo, la célébration a débuté par un culte oeucuménique à la cathédrale protestante d’Analakely suivie dans la foulée par un dépôt de gerbe à la Place du 9 Mars à Ambohijatovo.

 Le président de la République se trouvant à la tête des célébrants, a ensuite rallié le Mausolée d’Ambohitsaina pour y honorer la mémoire de tous ceux qui sont morts pour la patrie. Parmi les invités présents, faut- il remarquer la présence de Paul Bérenger, ancien Premier ministre de Maurice et de l’ambassadeur de France Alain Le Roy, à toutes les étapes des cérémonies.

 Sur la Place du 13 Mai où s’est passé le clou du spectacle, Marc Ravalomanana a parlé de «réveil patriotique», a procédé à la décoration de 39 anciens combattants, a promis un avenir radieux grâce au Map. Il y a aussi voulu donner de la place aux femmes. Ce qui passerait par la lutte contre l’illettrisme, la pauvreté et le Sida. «Ce sont actuellement nos ennemis», a précisé le président de la République.

Le Quotidien 31/03/2007

VITRINES DE MADAGASCAR à STRASBOURG...La peinture malgache à l’honneur
La deuxième édition de Vitrines de Madagascar à Strasbourg se déroulera du 24 au 16 juin prochains. L’événe-ment a pour objectif de faire connaître l’art, la culture 
et l’artisanat de qualité de Madagascar. Cette édition verra l’entrée en scène de l’Apame (Association des Arts Naïfs Populaires et sacrés du Monde), une association qui oeuvre dans la promotion des arts et culture des pays émergents.
“Vitrines de Madagascar” est un événement initié par l’association “Fanala Ezaka” qui oeuvre dans la lutte contre la pauvreté à Mada-gascar. Soutenue par la ville de Strasbourg, la manifestation ambitionne de promouvoir les échanges entre les opérateurs économiques et investisseurs professionnels dans le domaine culturel, artisanal et touristique.
Les activités se dérouleront en deux tranches, la pre-mière partie sera une vente-exposition d’artisanat et de produits malgaches sur la place Broglie du 24 au 31 mai. La deuxième partie sera une exposition-vente d’art plastique malgache.
Les artistes-peintres invités à présenter leurs oeuvres . 

Le Palais du Rhin accueillera cette année une palette de la production artistique malgache essentiellement de la peinture mais aussi de la photo, de la BD et de la sculpture. Les artistes-pein-tres, photographes, bédéistes sont donc invités à contacter le comité de sélection des oeuvres sur place (les artistes seront priés de contacter le 032 44 310 60).
La peinture semble la discipline la plus concernée car la peinture malgache est encore méconnue par le public étranger. Avec l’appui médiatique renforcé dont bénéficiera l’événement, la peinture malgache va enfin jouir de l’attention qu’ elle a toujours cherchée. Un catalogue d’art reproduira les oeuvres des artistes retenus à cette exposition. Il va assurer la promotion à long terme de la peinture malgache.
Rappelons que les 15 et 16 juin, une soirée culturelle aura lieu au Centre Socio-culturel du Fossé des Treize où la musique et la danse malgaches ainsi que les spécialités culinaires du pays seront à découvrir...
Domoina M.

allAfrica.com 31/03/2007

Madagascar: Académie Ny Antsika, une usine à fabriquer des magiciens du ballon rond !
Fini le temps où le football s'apprend dans la cour de récréation et place à une méthode plus académique, voire française puisque à la sauce Guillou, dont l'efficacité permet au ballon rond malgache de retrouver des couleurs. de très belles couleurs.
L'Académie Ny Antsika, la version malgache de l'Académie d'Abidjan ou plutôt pour rendre à César ce qui est à César, la fameuse Académie Jean Marc Guillou, est en train d'écrire une nouvelle page de l'histoire pour l'instant du football malgache mais bien plus tard, dans deux ou trois ans, celui de l'Europe donc de la planète football.
Depuis ces derniers mois en effet, on ne parle que de cette école de football installée à Antsirabe depuis le 16 février 2001 sous la houlette du groupe Promodim.
Stading ovation
Et quand près de 35.000 spectateurs font un « stading ovation » lorsque le staff technique des Barea décident enfin de lancer dans le bain le capitaine de l'Académie Ny Antsika, Claudio Ramiadamanana, à la place de Faneva Ima Andriatsima face aux Eléphants ivoiriens, c'est qu'au fond de chaque mordu de football, on se dit que la passation du flambeau venait de se faire.
Dans la douce euphorie de cette confirmation est née notre « Dossier du mois » pour, selon l'expression consacrée, une enquête au fond. Une incursion à Ambavato où ces jeunes magiciens du ballon rond ont élu domicile quoique le mot soit un peu moins fort pour parler de ce superbe centre très perfectionné où il y a pratiquement tout.
A commencer par le stade doté d'une pelouse impeccable et entretenue quotidiennement avec la plus grande intention.
« Nous sommes bien obligés de la faire ainsi car nos enfants y jouent pieds nus et nous ne pouvons pas prendre un risque en laissant traîner un caillou ou un objet tranchant », confie l'intendant, Michel Razafimahatratra.
Inévitable baby foot
Pour rester dans ce complexe, on notera en premier les différentes salles de cours où les joueurs sont répartis suivant leur niveau à partir de la 6ème normale jusqu'en 3ème année de gestion en passant par une formation modulaire en anglais, la langue quasi officielle du football de haut niveau, et l'informatique. Il y a aussi le réfectoire, la salle de musculation, l'infirmerie et une salle de jeux dotés évidemment de l'inévitable baby foot sans oublier l'indispensable antenne Canalsat pour s'imprégner des matches internationaux.
Bref, tout est fait pour arriver non seulement à former des grands magiciens du ballon rond mais aussi des élèves assidus qui pourront toujours se rabattre sur autre chose pour leur après -football.
L'explication vient encore de l'intendant de l'Académie Ny Antsika qui affirme être intransigeant sur ce que font les joueurs pour la formation de ce qu'il qualifie de citoyen modèle. Cela explique sans doute la libération des pensionnaires pour aller au culte dominical. Et ils y croient. Tout simplement
Midi Madagasikara (Antananarivo) - Clément Rabary

Wanadoo.mg  31/03/2007

Scams : L'escroquerie par Internet fait beaucoup de victimes
Des malgaches sont victimes de la cyberescroquerie en se faisant dépouiller des millions 
Lors de notre passage à Johannesburg, un employé de l'Ambassade malgache en Afrique du Sud a rapporté un certain nombre de cas de Malgaches victimes de l'escroquerie par Internet. Les personnes arnaquées ont lu des messages envoyés dans leur adresse e-mail et indiquant généralement que suite à un certain nombre d’événement comme le résultat d’une loterie, la mort d’un parent proche habitant en Afrique du Sud, ils ont droit à des sommes faramineuses se chiffrant parfois même par millions de dollars. 
Participation et commission 
La personne qui gobe de telles irrationalités est invitée à venir sur place pour récupérer l’argent. Mais avant de se voir remettre le pactole, ils sont invités à payer une participation en guise de frais de dossiers et de commission. L’arnaque est très bien organisée puisque dès sa descente d’avion, le pauvre naïf est placé dans un hôtel de luxe dont les frais seront payés sur l’argent qu’il obtiendra. Le ou les arnaqueurs l’invitent par la suite à venir dans leur bureau pour régler un certain nombre de détails techniques. En fait, le bureau en question, luxueux et se trouvant dans un quartier chic est un trompe-l’œil destinés à mettre en confiance la victime. 
Après cette entrée en matière, il est invité à verser les frais en commissions se chiffrant par exemple à 10 000 dollars pour en obtenir par la suite un million. Ainsi mis en confiance et espérant gagner facilement des milliards, la victime s’exécute et vient payer la somme à la date convenue, à l’endroit indiqué. Mais c’est là que la situation se tourne mal puisque les arnaqueurs de véritables bandes organisées le détroussent et le dépouillent même de son passeport et de son billet. 
« Les victimes que nous connaissons sont celles qui sont obligées de venir au Consulat pour régulariser leur situation et pouvoir rentre au pays » nous a expliqué le responsable de l’Ambassade de Madagascar à Johannesburg. Mais il y a des cas qui ne sont pas connus dans la mesure où les victimes veulent cacher leur mésaventure et leur naïveté et rentrent sans aviser la représentation malgache. 
Scam 
Eh oui, comme partout en Afrique et dans d’autres pays du monde, l’escroquerie par Internet gagne du terrain à Madagascar. Pas mal d’internautes reçoivent des messages leur promettant des espèces sonnantes et trébuchantes. Mais qui, en fait, relèvent d’une pure escroquerie. Communément appelé « Scam », l’arnaque sur Internet, qu’il soit en anglais ou en français présente toujours des points communs. D’abord, les cyberescrocs opèrent sous forme de mails quasiment élaborés de la même façon. L’ex-femme de, le fils ou la fille de, le colonel de, le frère de, la famille de, le gestionnaire de telle grosse banque, etc. sont présentés aux internautes comme étant par exemple un proche parent de « gibier potentiel » et comme étant en possession d’une forte somme d’argent ou d’autres formes de richesse comme l’or et les pierres précieuses. Le point commun de ces arnaqueurs de l’Internet c’est qu’inévitablement, ils vous demandent votre aide d’une manière urgente afin, par la suite de vous rétribuer grassement. 
Les scams se présentent aussi sous la forme de loto par Internet ou vous avez été tiré au sort sur des millions d’internautes comme le gagnant d’un très gros loto. On vous prie de garder le silence et d’envoyer vos références. 
Assez récente à Madagascar, l’escroquerie par Internet est devenue un sujet préoccupant en Afrique depuis 2000. Actuellement, le phénomène est devenu un outil pour détrousser les gens naïfs. 
Dans certains cas, le Scam propose de vous procurer un diplôme américain ou même des postes et des emplois aux Etats-Unis ou dans d’autres pays développées. Les jeunes étudiants en quête de bonnes vies outre-mer sont les principales cibles de cette catégorie. Mais avant d’accéder à l’eldorado, ils sont invités à payer auprès d’agences sélectionnées complices des cyberescrocs une assurance voyage qui peut aller jusqu’à 500 dollars ou d’autres frais d’obtention et de facilitation de visa. Mais au bout, ils n’ont rien sauf peut-être un passeport. Sans visa. 
R. Edmond   ©Midi Madagasikara 

Express Mada 30/03/2007

Sommet mondial de Johannesburg : Conscientiser les enfants dans la lutte contre le sida 
Le 5ème Sommet mondial des médias sur les enfants a dédié une journée entière à la lutte contre le sida. Il y a surtout été question de conscientiser les enfants.
Sonia Antonia, une jeune femme de 24 ans, présentatrice dans une chaîne de télévision angolaise, a signifié que les enfants ont la volonté d'aller de l'avant dans la lutte 
contre le sida. "Que devons-nous faire pour mener la lutte?" a-t-elle demandé à l'audience, lors de la session consacrée à la santé des enfants et le VIH/sida. Comme ce virus affecte des millions d'enfants dans le monde, chaque pays a été invité à présenter des cas traduisant l'ampleur des dégâts qu'il leur cause.
Selon Naima Tahar, la Lybie a fait face à une situation tragique. Récemment, des enfants admis dans des hopitaux publics ont été infectés par le virus du sida."C'est le personnel de l'hopital de Bengazi même qui est responsale de leur contamination", déclare-t-elle. Une déclaration qui a choqué l'audience réunie hier au Sandton Convention Centre, à Johannesburg. "Il faut savoir que les organisations mondiales ont pris leurs précautions en formant les gens, notamment le personnel médical, sur la maladie. C'est injuste que ces formations n'aient pas été assurées", explique Jeff McIntyre, qui a presidé la session. Une session qui a intéressé beaucoup d'enfants issus de divers pays. Ils ont uni leurs voix pour exprimer leur appréhension, face à la maladie. 
Initiatives
En Haiti, "trois enfants contractent chaque minute le sida par le biais d'un rapport sexuel", signale Louis Molynenson, âgé de 14 ans. Il a soulevé que la discussion sur le sexe, en famille, ne doit plus être taboue et que les enfants doivent être éduqués sur la question.
C'est d'ailleurs sur cette prise de position des enfants que les débats ont été axés.Yvonne Chaka Chaka, une artiste sud-africaine, ambassadrice de l'Unicef pour la lutte contre le paludisme et princesse de la fondation africaine, a été présente à la session. Elle a tenu à rappeler le rôle des médias sur la conscientisation de tout un chacun. 
Un projet de la chaîne internationale MTV a été présenté pour illuster les efforts de la campagne mondiale contre le sida. De nombreux artistes mondiaux y prennent part. Selon une étude menée au niveau mondial, 50% des nouveaux cas de sida concernent les jeunes de moins de 25 ans. Ainsi, MTV cible surtout les jeunes dans son programme. Mais les initiatives des enfants doivent être prises au sérieux et encouragées.
Fanja Saholiarisoa

Wanadoo.mg 30/03/2007

Référendum constitutionnel. Le risque d’un taux élevé d’abstention est élevé 
Antananarivo – Le référendum sur la révision de la Constitution se tiendra dans une semaine, mais même dans la capitale où l’information afflue, une bonne frange de l’opinion publique semble ne pas y accorder une grande importance. 
Les analystes avancent, en effet, que la date est mal choisie : elle se situe en plein vacances des Pâques et bon nombre de familles vont rejoindre leur village pour cette fête chrétienne. Sinon, beaucoup de gens ne savent rien des tenants et aboutissants de ce référendum malgré les explications audiovisuelles. En fait, la campagne pour le « oui » ou pour le « non » est moins tapageuse que pour une campagne d’élection. 
Les partisans du « non » se contentent jusqu’ici d’occuper les tranches horaires gratuites à la radio nationale pour faire leur propagande. Puis, la pauvreté aidant, les électeurs ne pensent pas trop à aller encore aux urnes. Il faut noter que d’après les statistiques officielles, le kilo du riz a connu une hausse vertigineuse de 68% en un an. Ce produit est pourtant la base de l’alimentation de la grande majorité des Malgaches. 
Il y a aussi les gros dégâts laissés par les cyclones successifs de ces dernières semaines. Les zones touchées ne pensent qu’à panser leurs plaies, d’autant que l’Etat n’a réussi qu’à collecter une maigre enveloppe par rapport aux besoins. Sur les 242 millions de dollars nécessaires, il n’a pas encore réussi à en avoir 20. 
©MATERA 

Les Reportages de LaComm' 

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