Archives 2002 - 2007

Le dernier MadaVôvô

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Sommaire Madavôvô: 21 février  2007

BigNews: Le Sport est Roi , ...

Edito: "je ne suis plus tout jeune, mais bon vivant .. ... "

1. Energie de substitution:Ar 70 … seulement pour cuire le riz de 4 kg (Tribune)

2. Du blanchiment d’argent dans le commerce de l’or (wanadoo)

3. Sommet France-Afrique - « conforme aux attentes du pays » (allAfrica)

4. Infrastructures - 1490 km de routes prévus réhabilités cette année (allAfrica)

5. BODO & POOPY : Les deux font une belle paire ! (Quotidien)

6. No Comment.... No Comment ...

7. Ravalomanana - en deux mois, trois tentatives d'assassinat (allAfrica)

8. Séquestration et menace de mort : Nouvelle condamnation pour le Général Fidy (Express)

9. Un carnaval haut en couleur de Tana à Nosy-Be pour Donia 2007 (Les Nouvelles)

10. Favio menace le sud du pays, risque aggravé d'inondation (allAfrica)

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... Les Revues de presse plus bas !!!

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

... Et encore et encore "nody ventin'ny ny rano natsakaina", Guy Le Vazaha  a répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.              Merci d'avance!                     ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>

Tribune 21/02/2007
Energie de substitution:Ar 70 … seulement pour cuire le riz de 4 kg 
Une autre source d’énergie très économique. Il s’agit d’une boulette fabriquée de façon artisanale et utilisée pour la cuisson. Ar 70 seulement sont à dépenser pour cuire le riz de 4 kg soit environ 17 kapoaka au lieu de Ar 600 si on utilise le charbon de bois.
Cette somme représente juste le coût de la poudre de charbon. Elle ne tient pas compte du coût des mains d’œuvre et les marges commerciales. D’ailleurs, cette boulette, pour le moment, n’est pas commercialisée sur le marché. Une Entreprise à Ankorondrano l’utilise, en remplacement du charbon de bois, pour le repas de midi de ses employés. 
Elson, employé chargé de la fabrication de cette énergie renouvelable fournit plus d’explications. « Un sac de poudre de charbon acheté à Ar 30 000 est entièrement consommé au bout de 3 mois et demi soit 300 Ar par jour. Or, en un jour, je peux fabriquer 300 boulettes ». De ce fait, leur coût unitaire est de Ar 1. Séraphin, chef cuisinier au sein de cette Entreprise a affirmé qu’il faut 70 boulettes pour cuire le riz de 4 kg. D’un simple calcul, la dépense en matière d’énergie est de Ar 70 soit dix fois moins que celle qui est prévue si on utilise le charbon de bois.
Une boulette à base de papier et de charbon
Ces boulettes sont à base de papier et despoudres de charbon. Il suffit de mélanger ces matières premières dans un récipient contenant de l’eau. C’est tout. Aucun produit chimique ni autres produits n’y est ajouté. Au bout d’un certain temps, le liquide devient de plus en plus dense. On le pétrit, à l’aide des mains, pour qu’il prenne une forme de boulette. Ensuite, il faut les exposer au soleil jusqu’à ce qu’elles soient dures. 
Bien que les boulettes soient fabriquées de manière artisanale, Elson fait face à des problèmes. « D’abord, le gant que j’utilise ne dure pas longtemps. 3 mois au maximum. Or, je n’en aurai qu’au bout de 6 mois. Je prends le risque en utilisant mes mains sans protection. Ensuite, l’endroit où j’étale ce produit n’est pas bien protégé contre la pluie. De plus, il faut prendre toujours de l’escalier pour y arriver ». 
- Herimanda R.

 Wanadoo.mg 21/02/2007
Du blanchiment d’argent dans le commerce de l’or
L’or est un placement sûr. C’est pourquoi les épargnants et les hommes d’affaires y investissent, d’autant plus que son cours augmente atteignant 45.000 Ariary pour un gramme de 24 carats (traité et purifié). 
C’est la période propice pour trouver ce métal précieux dans les sites car les terres sont plus faciles à exploiter grâce à l’abondance des pluies, selon les orpailleurs. Les paysans sont aussi plus disponibles à travailler sur l’or, la campagne agricole étant presque achevée. 
Pourtant, le blanchiment d’argent, l’existence de nombreux intervenants ainsi que la difficulté d’accès aux sites de production font remonter le prix de l’or, a-t-on appris de source auprès du secteur aurifère. Avant l’arrivée des pluies, le gramme de l’or traité ou épuré d’alliage s’achetait aux environs de Ar 38.000. Même si la production aurifère augmente, elle ne fait pas baisser le prix suivant la loi du marché. En effet, des opérateurs étrangers osent l’acquérir à prix élevé afin de purifier leur argent sale, qu’ils entendent récupérer en devises lors de l’exportation de ce métal précieux. 
Cette filière est de plus minée par les trafics illicites à titre d’illustration, il n’y a eu que quelques milliers de grammes d’or exportés déclarés l’an dernier. 
Importateur d’or 
Notons que le commerce de l’or est libre. Madagascar est aussi importateur de ce métal précieux. Certains bijoutiers préfèrent en acquérir sur le marché international car le cours y est moins cher que sur le marché local. Le gramme de l’or traité vaut Ar 36.180 si l’on se réfère à 555 USD le cours de l’once d’or (équivalent à 31g), d’après des informations recueillies sur internet. Les transactions aurifères n’échappent pas au marché noir même si certaines sont déclarées officiellement. C’est là que joue le blanchiment d’argent, placé dans la valeur refuge qu’est l’or. 
Auprès des petits orpailleurs, la poudre d’or se vend entre Ar 14.000 à Ar 38.000 le gramme, suivant la distance des zones d’exploitation de la ville et leur condition d’accès. Il existe au moins 3 à 5 intermédiaires collecteurs de la filière jusqu’aux bijoutiers opérant en ville, faisant grimper le prix aux consommateurs finaux. En effet, chaque intervenant prend une marge bénéficiaire entre Ar 2.000 et 5.000 le gramme, a-t-on expliqué, et ce, au détriment des petits exploitants. Ces derniers sont souvent exposés aux dangers surtout durant cette saison de pluies, entre autres, l’éboulement de terre, la montée des eaux et la proie des crocodiles. 
Navalona R. ©Midi Madagasikara 

allAfrica 20/02/2007
Madagascar: Sommet France-Afrique - « conforme aux attentes du pays », selon Ravalomanana
Retour au pays du Président Ravalomanana samedi dernier au matin. A sa descente de l'avion Air Madagascar, en provenance de Paris, qui a fait un détour par Nice pour embarquer la délégation malgache, le Chef de l'Etat a donné un point de presse. Une occasion pour lui d'exprimer sa satisfaction par rapport au 24ème sommet France-Afrique qui s'est déroulé les 15 et 16 février à Cannes.
Pour le Président de la République, « les trois thèmes abordés lors de cette rencontre au sommet ont coïncidé avec les attentes de Madagascar ». Des thèmes qui ont tourné autour de la place et du poids de l'Afrique dans le monde, des matières premières et de la société de l'information sur le continent.
En évoquant ses rencontres avec la chancelière allemande, Angela Merkel, également présidente en exercice de l'Union Européenne, avec le commissaire européen Louis Michel ainsi qu'avec son homologue français, Jacques Chirac, le Président a fait remarquer que Madagascar avait désormais sa place sur l'échiquier mondial et parmi ses pairs africains. Et ce, notamment après le « succès » du scrutin présidentiel du 3 décembre, malgré les critiques d'imperfection et d'illégalité. Cette élection a fait, selon lui, du pays un modèle, voire une référence, pour les 14 autres Etats africains qui vont procéder cette année à une élection.
Démocratie
Par ailleurs, le Président a reconnu l'importance de la collaboration avec les journalistes dans la société actuelle. Une société qui dépend beaucoup de l'information et de la communication. C'est ainsi qu'il a assuré qu'il n'y a « pas de démocratie sans liberté d'expression ». Des propos rassurant du Chef de l'Etat après l'avertissement qu'il a lancé à la presse et aux médias pendant sa campagne électorale.
De même, à lui de signaler l'adhésion du pays à l'Unitaid et les avantages qu'il peut en escompter en ce qui concerne la lutte contre le Vih/Sida. Tout en soulignant que Madagascar est bien placé avec l'île Maurice concernant le taux de prévalence. Après le point de presse à l'aéroport d'Ivato, le Président a ensuite rendu visite aux sinistrés d'Anosibe Izaivola, sur la route digue, pour s'enquérir de leur condition de vie. Promesse a été faite par lui que l'Etat va suivre de près l'évolution de la montée des eaux et de la fourniture d'aide afin de sauver les vies humaines.
De même qu'il a assuré que s'il s'avère nécessaire, il sera procédé d'avance à une importation de riz pour pallier à la période de soudure et aux pertes de récolte. Un satisfecit global pour le pays donc, mais encore une incertitude pour l'Afrique, dont l'émergence dépend de chaque pays et de ses efforts de développement.
Midi Madagasikara (Antananarivo) - Nr

allAfrica 20/02/2007
Madagascar: Infrastructures - 1490 km de routes prévus réhabilités cette année
L'Autorité Routière, déjà opérationnelle, remplace la direction de la Cellule de Gestion des Grands Travaux. La réhabilitation de 15 tronçons de routes d'une longueur totale de 1490km constitue les travaux en cours qui sont prévus achevés à la fin de l'année.
Il s'agit entre autres du bitumage des tronçons reliant Bekoratsaka et Port Bergé (95km) sur la RN6s, de Port-Bergé à Ambanja, d'une longueur de 309km sur la RN6 et de la partie entre Marozevo et Ambodiboanara, longue de 162km sur la RN2. Ces travaux sont financés respectivement par la BADEA, l'Union Européenne et la Banque Mondiale. La fourniture et la livraison de 29 bacs à répartir dans tout le pays, grâce au partenariat avec cette dernière ne sont pas en reste.
60 millions USD/an
Par contre, les travaux à démarrer et à lancer pour cette année concernent la réhabilitation de sept tronçons de routes d'une longueur totale de 696km. On peut citer entre autres, la partie de route desservant Antananarivo-Antalaviana (200km) sur la RN7, celle qui relie Marovoay et Vohidiala (113km) sur la RN 44 sud et celle qui joint Miandrivazo à Mahabo (112km) sur la RN 34 sud. La réfection de 14 ponts métalliques d'une longueur linéaire de 1720 mètres et la construction de cinq autres entre Toamasina et Fénérive Est, constituent les travaux d'ouvrages d'art à lancer pour cette année. Les dégâts sur les infrastructures routières, causés par les intempéries ces derniers temps, n'affectent en rien la réalisation des travaux engagés ni ceux à démarrer, a-t-on appris de source auprès du ministère de tutelle. L'Autorité Routière est déjà à pied d'oeuvre pour le traitement rapide des dossiers d'appels d'offres, la gestion efficace des contrats et le paiement des entrepreneurs en temps réel. Des antennes régionales chargées de l'entretien des routes nationales et du suivi des travaux routiers, seront bientôt créées en vue d'une gestion de proximité. Avec un effectif de 120 personnes, cette entité gère un budget de 60 millions USD/an.
Midi Madagasikara (Antananarivo) - Navalona R.

Le Quotidien 20/02/2007

BODO & POOPY : Les deux font une belle paire !
Bodo et Poopy ont encore une fois prouvé que leurs oeuvres n’ont pas connu l’usure du temps, à les entendre chanter vendredi dernier...
Un show digne de ce nom... les deux stars de la chanson malgache se sont retrouvées sur la même scène après s’être perdu de vue pendant dix ans. Les retrouvailles ont été des plus chaleureuses entre elles-mêmes qu’avec leurs fans. Le concert a été un moment d’émotions très intenses pour le public mais aussi pour les deux artistes.
Elles ont retracé en chansons leur parcours, chaque titre a évoqué un passage et a une histoire derrière lui... Le public a pleinement partagé ces moments avec Bodo et Poopy qui ont fait preuve de beaucoup de professionnalisme dans leur art.
Un concert à rééditer !
Domoina M.

NO COMMENT        NO COMMENT       NO COMMENT      NO COMMENT

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allAfrica 21/02/2007
Ravalomanana - en deux mois, trois tentatives d'assassinat-Midi Madagasikara (Antananarivo) - Didi R.
De novembre 2006 à janvier 2007, Marc Ravalomanana, le Numéro Un de l'Etat, a déjà été l'objet de trois attentats avortés. Des intentions qui furent toutes déjouées par les forces de l'ordre et particulièrement la garde présidentielle (GP). La plus proche et la dernière enregistrée a été l'arrestation d'un réserviste, par la brigade criminelle de la police, le 18 janvier dernier, soit la veille de l'installation de Ravalomanana à la Magistrature Suprême au stade de Mahamasina.
Pour le Président de la République, « les trois thèmes abordés lors de cette rencontre au sommet ont coïncidé avec les attentes de Madagascar ». Des thèmes qui ont tourné autour de la place et du poids de l'Afrique dans le monde, des matières premières et de la société de l'information sur le continent.
En évoquant ses rencontres avec la chancelière allemande, Angela Merkel, également présidente en exercice de l'Union Européenne, avec le commissaire européen Louis Michel ainsi qu'avec son homologue français, Jacques Chirac, le Président a fait remarquer que Madagascar avait désormais sa place sur l'échiquier mondial et parmi ses pairs africains. Et ce, notamment après le « succès » du scrutin présidentiel du 3 décembre, malgré les critiques d'imperfection et d'illégalité. Cette élection a fait, selon lui, du pays un modèle, voire une référence, pour les 14 autres Etats africains qui vont procéder cette année à une élection.
Démocratie
Par ailleurs, le Président a reconnu l'importance de la collaboration avec les journalistes dans la société actuelle. Une société qui dépend beaucoup de l'information et de la communication. C'est ainsi qu'il a assuré qu'il n'y a « pas de démocratie sans liberté d'expression ».
Des propos rassurant du Chef de l'Etat après l'avertissement qu'il a lancé à la presse et aux médias pendant sa campagne électorale. De même, à lui de signaler l'adhésion du pays à l'Unitaid et les avantages qu'il peut en escompter en ce qui concerne la lutte contre le Vih/Sida. Tout en soulignant que Madagascar est bien placé avec l'île Maurice concernant le taux de prévalence.
Après le point de presse à l'aéroport d'Ivato, le Président a ensuite rendu visite aux sinistrés d'Anosibe Izaivola, sur la route digue, pour s'enquérir de leur condition de vie. Promesse a été faite par lui que l'Etat va suivre de près l'évolution de la montée des eaux et de la fourniture d'aide afin de sauver les vies humaines.
De même qu'il a assuré que s'il s'avère nécessaire, il sera procédé d'avance à une importation de riz pour pallier à la période de soudure et aux pertes de récolte. Un satisfecit global pour le pays donc, mais encore une incertitude pour l'Afrique, dont l'émergence dépend de chaque pays et de ses efforts de développement.

Express Mada 21/02/2007
Séquestration et menace de mort : Nouvelle condamnation pour le Général Fidy 
Le général Randrianafidisoa a été de nouveau condamné à trois ans de prison pour séquestration et menace de mort, hier à Anosy. Un colonel de l’armée a aussi écopé de la même peine. Un capitaine a été en outre condamné à deux ans de prison.
Le général Randrianafidisoa a été traduit devant la barre, hier, pour séquestration et menace de mort. Le tribunal l'a condamné de nouveau. 
"La juridiction a déclaré le général Randrianafidisoa et le colonel Alfred Rakotomaronirina coupables de séquestration et de menace de mort". Le tribunal de première instance d'Antananarivo a ainsi prononcé hier, la même peine, 3 ans d'emprisonnement ferme à leur encontre. C'est au bout d'environ cinq heures de temps d'audience que la juridiction est parvenue à cette décision.
Quant aux deux autres prévenus, le capitaine Lalaina Andrianjatovo et le sergent Bernard Masesy, ils ont chacun été condamnés à 2 ans d'emprisonnement ferme pour séquestration.
Le président du tribunal a évoqué hier, le principe de non cumul de peine. "En cas de deux ou plusieurs peines prononcées contre une même personne, c'est la peine maximale qui sera éxécutoire", a t-il précisé en faisant particulièrement allusion à la condamnation de 4 ans d'emprisonnement du général Randrianafidisoa, le 2 février. 
Notons par ailleurs que la restitution d'une voiture et deux motos, propriétés du général Randrianafidisoa à sa famille, a été ordonnée par le même tribunal. 
Le débat a tourné autour du coup d'éclat du général Fidy à la Base aéronavale d'Ivato (BANI), les 17 et 18 novembre. Le chef de corps de la BANI, le colonel Rafiliposon Ramarosandratana s'est présenté comme partie civile, en tant que "victime des actes commis par le général Fidy et ses compagnons". Mais le panel de six avocats qui a assuré la défense du général a prétendu la non culpabilité de son client. 
Débat contradictoire 
Au sujet de la séquestration, le débat s'est avéré contradictoire hier, dans la salle 2 du palais de la justice. Le colonel Rafiliposon Ramarosandratana ainsi que sa défense ont souligné l'effectivité de la prise d'otage. Alors que les inculpés l'ont réfutée en arguant que la séquestration n'est pas fondée. "Le colonel Rafiliposon Ramarosandratana pouvait communiquer avec l'extérieur du camp militaire. Il s'était entretenu avec le commandant des forces aériennes, le général Raoelina, au téléphone", a soutenu le général Randrianafidisoa. 
A propos de la menace de mort, "menacer un colonel remet en cause mon grade de général", a indiqué l'ancien directeur général de l'Office militaire nationale pour l'industrie stratégique (OMNIS). Mais le commandant de la BANI insistait toujours sur les attaques verbales contre lui. 
"Le général Randrianafidisoa m'a menacé de mort, me disant qu’il me donnait cinq minutes, à choisir entre sa vie et la mienne. Le colonel Alfred Rakotomaronirina, quant à lui, m'a prévenu qu'il allait vider son chargeur sur moi, en cas d'éventuelle intervention en force venant de l'extérieur", a revélé le colonel Rafiliposon Ramarosandratana. 
L'ancien chef de l'Etat-major général de l'armée malgache (CEMGAM), le général Raonenantsoamampianina, a longuement attendu dans le couloir. Mais son passage devant le tribunal en tant que témoin, n'a duré que trois minutes. Il est arrivé à Anosy à 8 heures et demi du matin et le président du tribunal l'a fait entrer dans la salle d'audience à 13 heures 50 minutes. 
Interrogé sur le sens de sa déclaration, juste après de l'incident à Ivato les 17 et 18 novembre, il n'a pas voulu faire de commentaire. "J'ai déclaré que l'affaire relève de la cuisine interne des militaires. Je voulais simplement dire à cette occasion que la scène s'est passée dans l'enceinte du camp militaire. Mais cela n'empêche pas d'autres voies de recours", a t-il répondu lors d'un entretien durant l'attente dans le couloir.
Fano Rakotondrazaka

Les Nouvelles 20/02/2007
Un carnaval haut en couleur de Tana à Nosy-Be pour Donia 2007 
De 3.000 à 50.000 visiteurs en 14 ans, et plus de 300 artistes cette année pour animer cinq jours de festival à Hell-Ville, le festival Donia est un des plus grands rendez-vous culturels et musicaux de la région océan Indien. Cette année, il prend de l’ampleur en orientant ses activités vers la promotion touristique et en intégrant dans son programme un week-end « baptême plongée ». 
Avec un carnaval haut en couleur qui diffèrera des autres par son aspect plus musical, ce seront 60.000 acteurs et spectateurs qui sillonneront le pays, allant d’Antananarivo, passant par Antsiranana, jusqu’à Ambanja où ils relieront l’île de Nosy Be en bateau. Des étapes musicales sont prévues à Maevatanàna, Antsohihy et Ambanja. 
Renforcer le mariage de la culture et du tourisme, et donner une dimension nationale, voire internationale au festival, tels sont les principaux objectifs de la manifestation. A quelques mois du premier carnaval d’inauguration prévu en mai, les idées fourmillent du côté du comité d’organisation, mais les détails n’ont pas encore été communiqués. Néanmoins, cette nouvelle édition de Donia promet d’être plus intéressante que celles des années précédentes.
Du côté des autorités, Donia est une manifestation qui s’inscrit dans le patrimoine culturel du pays et devient désormais une affaire de prestige national. Le nouveau secrétaire d’Etat chargé de la Culture et des loisirs, Herman Razafindravelo, a même souligné l’importance de ce festival, en appuyant sur toutes les potentialités qu’il offre dans le cadre du développement de la région. Car le festival est un véritable voyage artistique et musical au rythme des îles de l’océan Indien, qui attire aujourd’hui plus de 50.000 visiteurs venus de tous les horizons.
Au bout de quatorze années d’effort et de persévérance, Donia est devenu le carrefour culturel de l’océan Indien. Chaque année, plusieurs artistes des îles sœurs se font un plaisir de participer à un événement qui a déjà obtenu la reconnaissance mondiale à travers le Wonex, un salon international du festival. Donia a aussi la confiance de la Commission de l’océan Indien (COI) qui lui a déjà octroyé un financement de 100.000 euros lors d’une édition précédente. Anjara N

allAfrica 20/02/2007
Madagascar: Favio menace le sud du pays, risque aggravé d'inondation -Midi Madagasikara - Hanitra R.
En se baladant dans l'Océan Indien pendant près d'une semaine, la tempête tropicale Favio n'a pas trop inquiété La Réunion ni l'île Maurice. En revanche, sa trajectoire semble menacer le Sud de Madagascar. En effet, hier, 18 février, en début de journée, Favio a été localisée à environ 851km du Sud-Sud-Est d'Antananarivo et suffisamment proche de l'extrême Sud de Madagascar.
Elle s'accompagne de vents encore qualifiés de moyens (83km/h) et de vents rafales de 101km/h, près de son centre. Favio prend une direction Ouest à une vitesse moyenne de 25km/h.
La tempête a donc gagné en intensité, car vendredi encore, elle ne se déplaçait qu'à une vitesse de 20km/h avec des vents moyens de 64km/h et des rafales de 83km/h. Sa direction actuelle indique une éventualité de toucher la Grande île hier soir, au plus tard.
Généralisée
Cette menace ne plane pas uniquement sur le Sud de Madagascar. Elle concerne une grande partie de l'île et l'on serait même tenté de dire que la menace pourrait se généraliser, du point de vue dégâts dus aux fortes pluies. En effet, après les plusieurs semaines de pluies incessantes à travers tout le territoire, ou presque, suite à l'existence de la zone de convergence intertropicale, une forte tempête ou pire, un cyclone, c'est une chose dont nous n'avons besoin.
Actuellement, la montée des eaux cause de plus en plus de dégâts : inondations, dégradation des infrastructures routières (ponts écroulés, circulations coupées, rues en piteux états), sans oublier les récoltes irrécupérables et les pertes en vies humaines : noyades causés par la montée des eaux ou décès faute de pouvoir évacuer les malades vers les hôpitaux pour cause d'enclavement.
Pénurie
Les conséquences à moyen terme de ces plusieurs semaines de mauvais temps sont encore, évidemment, à venir. La plus grande menace sera surtout d'ordre logistique et agricole. Outre l'augmentation en nombre des sinistrés et le prolongement de leur séjour sur les sites d'hébergement, c'est la pénurie de vivres et surtout de riz qui est le plus à craindre. Des mesures s'imposent, faute de quoi, Favio et autres ZCIT laisseront encore des traces pendant longtemps.

Les Reportages de LaComm' 

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