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Le décret n° 2004-293XBS paru en début de mois au journal officiel Relatif à la sécurité routière et modifiant le code de procédure pénale et le code de la route crée désormais une Infraction spécifique à tout conducteur n'ayant pas signé le verso de la vignette d'assurance automobile sur le pare-brise, Ainsi que la carte verte.
Pour éviter de payer l'amende de 180 euros en cas de contrôle, nous vous recommandons de vérifier la vignette d'assurance sur le pare-brise de votre véhicule.
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Actuellement, la police du Nord de la France verbalise systématiquement les automobilistes 'tête en l'air' et parfois même 'tête à claques'.
Chantal ... Lire la suite
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Express
Mada 13/02/2007
Spectacles
: La Saint-Valentin fêtée comme il se doit
La célébration de la Saint-Valentin est bel et bien entrée dans les habitudes de certains Malgaches, surtout jeunes. Cette année, diverses manifestations culturelles ont été et seront organisées à l'occasion.
Selon la Sainte écriture, tout puise son origine dans l'amour, de préférence avec un grand A. Dans la vie pratique, il tient également un rôle capital. Nul ne peut, en effet, déroger à la règle qui veut que chaque individu veuille une âme soeur. Et ce, quel que soit son penchant !
C'est en partie pour cette raison que le commun des mortels a choisi une date pour honorer l'amour et ses bienfaits. Cette année, celle-ci tombe un jour ouvrable, mais cela n'empêche pas les promoteurs d'évènements d'organiser des manifestations s'y rapportant. Il faut dire qu'il y en aura pour tous les goûts.
Par ailleurs, certains artistes ont préféré « anticiper » l'évènement. Pour Gothlieb et Francis Turbo, la célébration par avance a dépassé toutes les espérances, le succès des deux séances programmées s'entend.
L'offre et la demande
A partir de demain, les amoureux auront sûrement l'embarras du choix. Des cabarets par-ci, des spectacles par-là. Mais ne vous en faites pas, l'essentiel est que vous passiez des moments agréables avec votre tendre amour.
Cette année aussi, bien des artistes locaux ont choisi de se mettre ensemble pour leur prestation. Une formule pouvant s'expliquer par la loi de l'offre et de la demande. En effet, bon nombre des amoureux veulent voir quelque chose de nouveau, voire du jamais vu. Ce qui se réalisera si l'on se réfère aux affiches et aux programmes prévus pour l'occasion.
Jusque-là, on ne parle que des amoureux. Qu'en est-il alors pour ceux n'ont pas encore trouvé leur partenaire ? La question reste sans réponse. N'empêche qu'il est encore temps d'aller à la chasse.
Bodo et Poopy au Palais des Sports
Bodo et Poopy. Il s'agit là de deux grandes figures féminines de la musique malgache. Pour célébrer la fête des amoureux, elles sont prêtes à mettre le feu au Palais des Sports et de la culture de Mahamasina. Ce sera le vendredi 16 février.
Visiblement, les deux chanteuses se sont bien préparées pour l'occasion. Afin de montrer leur bonne entente, elles ont monté ensemble un medley, comprenez un pot-pourri, assorti d'un clip qui, déjà, pourrait refléter l'ambiance lors du spectacle.
Possédant leur propre timbre vocal, Bodo et Poopy
ne manqueront pas, sans doute, de faire parler d'elles après ce concert. En fait, la dernière fois qu'elles sont montées sur la même scène ensemble remonte à une dizaine d'années.
Des rockers seront aussi de la partie
“Saint-Valentin roc”. Tel est le titre du cabaret que donneront, vendredi 16 février au Cemes Antanimora,
les groupes de rock Tselatra et Mage 4, dans le cadre de la célébration de la fête des amoureux. Ce sera à partir de 21 heures.
Au programme, chaque formation aura sa partie de spectacle qui durera environ une heure et demi. La compagnie Royal spirits offrira des surprises aux spectateurs. Cet entracte servira aux musiciens de se mettre en place, puisque les deux formations se produiront avec leurs musiciens respectifs. Cela dit, les chanteurs des deux groupes offriront également des duos.
Comme il s'agit d'un cabaret, les interprétations n'y seront pas absentes. A ce sujet, Eric du groupe Tselatra promet qu'il chantera des morceaux rock peu connus du public local, dont ceux de Nirvana.
Rossana renoue avec la scène
Elle a choisi la fête des amoureux pour son come-back. Après des années d'éclipse, Rossana est désormais prête à renouer avec la scène. Ce sera chose faite, ce mercredi 14 février où la chanteuse prévoit de célébrer la Saint-Valentin avec une ambiance cabaret, à la galerie Kamoula à Analakely.
Pour cela, elle se montre gracieuse aux yeux des amoureux. L'entrée sera gratuite, mais la consommation est obligatoire. Pour couronner le tout, elle interprétera des chansons d'amour en malgache et en langues étrangères. “Le répertoire sera composé en grande partie de slows”, promet-elle.
D'autres animations seront, par ailleurs, organisées en vue d'amuser davantage les amoureux. Cerise sur le gâteau, des photos dédicacées seront offertes au couple méritant.
Deux couples à l'Espace Dera
Rolf, Faniah, Kiady, et Melky. Ce sont les têtes d'affiche, ce vendredi à l'Espace Dera. Jeunes aussi en âge que sur le plan artistique, ces quatre chanteurs interpréteront des chansons d'amour à leur façon. La manifestation s'intitule, d'ailleurs, « All 4 luv ». On s'attend alors à des duos inédits, vu qu'ils se produiront en couple.
Nanie et Rija à l'Eldorado
Pour les amateurs de jazz, le meilleur endroit pour fêter la Saint-Valentin se trouve à Soavinimerina, plus précisément à l'Espace Eldorado. Rija Ramanantoanina et Nanie y donneront un cabaret qui, vous bercera, sans aucun doute, sur des airs de jazz.
Andry Drouot
Le
Quotidien 12/02/2007
Loin des yeux, loin du coeur ?
Obligations professionnelles, voyages ou simplement nationalités différentes...autant d'obstacles pouvant, un jour ou l'autre, obliger un couple à vivre séparé, à des kilomètres l'un de l'autre.
La situation, qui peut n'être que temporaire, dure parfois des années. Comment, dès lors, s'aimer sans partager le quotidien, gérer cette distance, à la fois alliée et ennemie de l'amour ?
Question de confiance...
Evidement; la distance sous-entend une confiance parfaite au sein du couple. Hors de question de douter de l'autre quand il est à des kilomètres et qu'aucun moyen de "contrôle" n'est possible. La méfiance rendrait le quotidien insupportable...Paranos s'abstenir. Dans un cas comme celui-ci, la confiance est essentielle.
Cependant, un minimum de présence physique est nécessaire. Chaque couple est un ensemble unique avec des besoins différents et spécifiques. La distance est cependant un catalyseur de la santé du couple. S'il est solide, les liens n'en seront que renforcés. Fragile, la distance risque d'être son pire ennemi.
Les retrouvailles: des moments exceptionnels...
La séparation a aussi ses aspects positifs. Evidemment, on ne partage pas avec l'autre tout ce qu'on souhaiterait, toutefois on évite de tomber dans la monotonie d'un quotidien trop confortable, qui peut vite devenir lassant. Beaucoup de couples, en se séparant pour un temps, ravivent des sentiments oubliés. Ils réactualisent une passion enfouie derrière l'usure du temps. L'excitation des retrouvailles, l'envie perpétuée de séduire, les échanges à rattraper sont autant d'éléments moteurs, propices à une renaissance de l'ardeur amoureuse.
Un retour au quotidien plus difficile
Lorsque l'on vit une relation à distance, un espace considérable s'installe au sein du couple. Il est difficile de réapprendre, ensuite, la vie à deux. Après un éloignement forcé, la réadaptation du couple se fait dans l'appréhension. Le plus dur est en effet de parvenir à réintégrer sa place en respectant la liberté de l'autre, chacun doit réussir à conserver une certaine individualité sous peine de se sentir étouffé. Ici, pas de solution universelle, mais une autre aventure qui commence !
Recueillis par Malala J. ©Le Quotidien
Midi
Mada 13/02/2007
VOYAGE PRESIDENTIEL:
Ravalomanana dans la « ville des stars »
Après la capitale française, le Président Ravalomanana s’est rendu en Côte d’azur. Il était dimanche à Nice et est depuis hier à Cannes, où se tient aujourd’hui et demain une rencontre des ministres des Affaires Etrangères, en marge du 24ème Sommet France-Afrique qui va débuter le 15.
NR
A Nice, il a rencontré la communauté malgache après avoir été à l’église, et lui a principalement exposé, à cette occasion, les grandes lignes du Map. De nombreux chefs d'Etat et de gouvernement africains sont donc attendus dans la « ville des stars » à l'invitation du Président de la République Française, Jacques Chirac. Des dirigeants qui viendront, dans la tradition des Sommets franco-africains, s'assurer du soutien de la diplomatie française. Il est vrai que les pays d’Afrique et l’Hexagone comptent environ 45 ans de coopération. Toutefois, les 23 Sommets qui se sont tenus jusque là n'ont apporté aucun remède aux maux de l'Afrique (dictatures, dettes, corruptions, échanges uniques, violations des droits de l'Homme, impunité, pillages…).
Prospection
Rappelons que le Chef de l’Etat a quitté la Grande Ile, le jeudi 8 février dans la soirée, et a rendu visite vendredi aux étudiants malgaches des foyers universitaires d’Arago et de Cachan à Paris. Et à son programme figurent d’autres voyages à l’étranger. Notamment, une visite officielle à Maurice du 11 au 13 mars, où il est attendu pour assister à la 38ème fête de l'indépendance de l'île. Et dont il sera l'invité d'honneur, selon un communiqué officiel publié à Port-Louis. De même, une autre visite est prévue au mois d’avril en République Allemande. Des voyages qui seraient essentiellement mis à profit pour prospecter des financements internationaux au
Map.
Xinhuanet.com
11/02/2007
Le fossé d'Internet en Afrique est en train de
s'aggrandir
NAIROBI, 6 février (XINHUA) -- Les connections Internet à large bande en Afrique devraient plus que doubler d'ici l'année 2011, mais le continent africain est bien en-dessous du reste du monde car les gouvernements n'arrivent pas à ouvrir les marchés et faire baisser les prix, a rapporté mardi le quotidien local kenyan, Nation Daily.
En Afrique, les connections Internet haut-débit, y compris la DSL, le WiMax et les technologies sans-fil comme le 3G, devraient atteindre les 7 millions d'ici 2011 par rapport à 3 millions à l'heure actuelle, selon un rapport établi par le groupe sud- africain de recherche, BMI-TechKnowledge.
Dans les pays de l'Union européenne (UE), les connections atteignent déjà environ 70 millions. Ce fossé signifie que les services à large bande ne seront accessibles qu'à un certains nombres d'africains riches et privilégiés, ce qui découragera certainement les investisseurs étrangers indispensables.
"L'Afrique est loin derrière le reste du monde, et il semble que le fossé ne fera que s'aggrandir à moins que quelque chose ne soit fait," a déclaré l'analyste de BMI telecoms, co-auteur du rapport.
Moins d'un pour cent des africains ont accès aux services à bande large en raison d'un manque de connectivité internationale et de monopoles compliqués, alors que 22% des américains et 30% des européens de l'ouest y ont accès, a déclaré
Hurst.
Les africains du nord sont les plus calés en matière d'Internet, car les gouvernements ont libéralisé les secteurs des telecoms et les fournisseurs de services Internet peuvent avoir accès aux câbles passant sous la mer et venant d'Europe.
Mais en Afrique de l'Est, la transmission à large bande est virtuellement inexistente car il n'y a aucun câble qui relie les pays est-africains au reste du monde, ce qui oblige les fournisseurs de services Internet à compter sur des connections satellites chères et peu fiables.
Les pays de l'Afrique de l'Est sont supposés construire un câble sous-marin, mais le projet est actuellement au point mort. Le faible accès à Internet et les coûts élevés empêchent des pays tels que le Kenya d'accueillir des industries de sous-traitance comme les centres d'appels qui pourraient fournir des milliers d'emplois.
allAfrica.com
12/02/2007
Madagascar: Les travaux avancent à grand pas à Mahazoarivo
- Midi Madagasikara
- Rc
La révision constitutionnelle en préparation promet des
surprises. En dehors de la quasi-certitude des uns et des autres sur la probable suppression des provinces autonomes et du sénat, des informations laissent entendre que les députés de Madagascar risquent de descendre aussi de leur piédestal. Certaines propositions tendent à restreindre leur marge de manoeuvre.
Ainsi, d'aucuns prédisent que les députés pourraient s'appeler dans la nouvelle constitution «député régional». Par ailleurs, leur mode de scrutin risquerait de changer puisque les circonscriptions électorales pourraient être ramenées au niveau du district à raison d'un député par district. Autre changement prévu, l'immunité parlementaire ne serait plus effective que pendant les sessions parlementaires. En outre, seuls les partis ayant des élus à l'assemblée pourrait aligner un candidat à l'élection présidentielle.
Période transitoire
D'autres propositions pourraient également toucher les fonctionnaires car elles prévoient la suppression pure et simple des statuts particuliers au profit d'un statut général pour tous les corps d'Etat. Les militaires, les fonctionnaires et les magistrats seraient les premiers concernés. S'agissant des magistrats, en sus de la disparition programmée de la Haute cour de justice, l'inspection générale de la Justice et le conseil supérieur de la magistrature pourraient être rayés des textes en vigueur. Enfin, concernant les fokontany, ils pourraient être érigés en collectivités territoriales décentralisées tandis que pour les Régions, le pouvoir envisage de proroger la période transitoire actuelle jusqu'à la mise en place définitive de toutes les structures prévues par la nouvelle constitution. Dans tous les cas de figure, il faut s'attendre à un toilettage complet de l'actuelle constitution. Ce qui fait dire à certains observateurs qu'au pire des cas, il faudra se préparer pour l'avènement d'une «République chrétienne».
Tribune
12/02/2007
Recrutement aux hauts emplois de
l’Etat : Clin d’œil aux partisans de Ratsiraka
L’annonce du président de la République de lancer un appel à la candidature pour le recrutement des secrétaires généraux et directeurs généraux des ministères, n’a pas fait l’unanimité au sein de la majorité présidentielle.
En clair, bien qu’ils n’aient pas réagi publiquement, les partisans de Ravalomanana Marc n’ont pas digéré cette procédure permettant d’accéder aux hauts emplois de l’Etat, qui avaient été réservés uniquement aux compagnons de lutte. D’habitude, les postes-clés dans les différents ministères et organismes rattachés sont toujours confiés à des partisans du chef de l’Etat ou des membres du gouvernement.
Cette décision du conseil des ministres se présente comme une véritable révolution dans l’administration malgache. Avec ce nouveau système, les cadres de l’ancien régime auront également la chance d’être nommés aux hauts emplois de l’Etat.
Intégrer les technocrates de l’ancien régime
Tout laisse à penser que ce mode de recrutement est un moyen pour le régime Ravalomanana d’intégrer les technocrates de l’amiral Didier Ratsiraka dans ses rouages. A vrai dire, ce recrutement par voie d’appel à la candidature facilite la tâche du président de la République de nommer les hommes de l’autre camp sans avoir à subir des critiques acerbes de la part de ses partisans.
Ces hommes de l’ancien régime seront recrutés en fonction de leurs compétences, mais non pas pour leur appartenance politique. Une manière de dire que la politisation de l’administration fait partie du bon vieux temps. Est-ce le début de la politique d’ouverture de Ravalomanana ?
- Alphonse M.
Midi
Mada 13/02/2007
PETANQUE. Un talent, un vrai, finit toujours par se savoir notamment quand on a déjà goûté au plaisir d’un sommet mondial.
Tatie Ramananandro au Bol d’Or de Suisse !
Le vent continue de tourner en faveur de Tatie Annick Ramananandro qui sa s’envoler cette semaine pour la Suisse où elle s’alignera en triplette au fameux Bol d’Or du 17 et 18 février prochain..
Clément Rabary
Sa dernière prestation au Mondial de Grenoble a manifestement tapé dans l’œil des boulistes malgaches en Europe à tel point qu’on l’a sollicitée pour faire partie d’une triplette avec Vero et Fanja qui vivent en France.
« L’avantage d’avoir Tatie dans l’équipe est qu’elle est capable d’évoluer à n’importe quel poste et elle s’en tire très bien tant aux tirs qu’en pointe », dit d’ailleurs d’elle un technicien de la Fédération Malgache des Boules qui précise que ce sont autant de qualités qui font qu’on l’a appelée pour faire partie des 65 présélectionnés d’hier à l’Académie Nationale des Sports dans le cadre de la préparation des Jeux des Iles.
Un premier regroupement que Tatie ne peut évidemment pas honorer puisque outre le Bol d’Or, elle est également attendue pour un autre tournoi prévu se tenir à Cannes.
« C’est finalement gênant car j’aimerais bien participer aux côtés de mes amies pour ce premier rendez-vous des sélectionnées en équipe nationale mais je ne pouvais pas non plus déclarer forfait pour le Bol d’Or, car j’ai déjà donné une suite favorable à l’invitation et ce, bien avant la décision de la direction technique nationale de tenir un stage», confie-t-elle.
Ce ne sera donc que partie remise pour cette jeune femme bourrée de talent et qui devait logiquement figurer parmi les dix membres de l’équipe féminine aux Jeux des Iles.
A y voir de près, en effet, cette tournée en Europe ne peut qu’être profitable à Tatie Ramananandro, car elle ne pouvait pas trouver mieux pour se préparer.
A noter que faute d’adversaire, elle a intégré ces derniers mois des équipes masculines où elle peaufine son adresse en pointe et ce n’est qu’avec son club de l’Hula qu’elle assure la fonction de tireur. Mais il lui arrive aussi de permuter en cours de partie. C’est d’ailleurs la force de Tatie Ramananandro qui fut l’une des rares boulistes de province. Elle vient de Moramanga, à avoir su imposer son style d’entrée. La grande classe en quelque sorte…

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allAfrica.com
13/02/2007
Seth Ranohisoa - « L'ouverture ne se fait pas exclusivement en direction de la classe politique »
Président de Fokontany, membre du comité exécutif du Firaisana puis du Faritany, avant d'être élu sénateur. Seth Ranohisoa, car il s'agit de lui, est passé par tous les niveaux des collectivités qui lui ont permis d'en connaître tous les rouages.
Et ce, en plus de son expérience dans le milieu des affaires puisque l'homme était le président fondateur du FIVMPAMA. Comme son nom l'indique, le « Fivondronan'ny Mpandraharaha Malagasy » regroupe les opérateurs économiques nationaux. A l'image de son premier dirigeant qui ne sacrifie pas pour autant le social sur l'autel du profit, pour ne rappeler que la mise sur le marché de riz à prix abordable pendant la crise de 2004. C'était à
Ambohimanga, son fief de toujours, mais qui ne l'empêche pas néanmoins d'avoir une vision nationale. Y compris sur le plan politique en sa qualité d'élu. Interview.
D'après vous, le gouvernement Rabemananjara reflète-t-il l'ouverture annoncée ?
« En tout cas, personne ne peut dire qu'il y a eu verrouillage au profit du parti majoritaire. De toute façon, l'ouverture ne se fait pas forcément ni exclusivement en direction de la classe politique dont toutes les composantes ne peuvent du reste faire partie du gouvernement, mais aussi vers la société civile au sein de laquelle les compétences priment justement sur le ou la politique. L'appel à candidatures pour les postes de secrétaires généraux de ministères peut s'interpréter dans ce sens ».
Comment entrevoyez-vous les rapports entre le nouveaugouvernement et la majoritéau sénat à laquelle vous appartenez ?
« Je tiens tout d'abord à rappeler qu'outre ses fonctions législatives, la Chambre haute travaille avec le gouvernement qui la consulte pour donner son avis sur les questions économiques, sociales et d'organisation territoriale ».
Et si le Sénat venait à disparaître ?
« Ne préjugeons de rien. Le comité préparatoire pour la révision de la Constitution n'a pas encore terminé ses travaux. D'ailleurs, il y aura d'abord une première mouture avant les amendements définitifs qui seront soumis à référendum. Si c'est par mesure d'austérité qu'on veut supprimer le Sénat, je vous renvoie aux propos de notre président qui a tenu à faire remarquer que le Sénat n'est pas la plus budgétivore des Institutions. Pour ma part, j'ajouterai qu'il faut surtout analyser les choses en terme de rapport budget/mission, c'est-à-dire voir si le travail fourni est en rapport avec les dépenses engagées.
La révision aurait pu tout aussi bien se faire par voie parlementaire
« Une consultation populaire directe a le double mérite d'octroyer une légitimité à l'opération et de respecter le parallélisme des formes par rapport aux précédents amendements qui ont été apportés par voie référendaire.»
Votre position par rapport au MAP ?
« Je suis prêt à apporter ma part de briques dans la mise en oeuvre de ce programme qui a été approuvé par la majorité des Malgaches à travers l'élection présidentielle du 3 décembre dernier ».
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Midi Madagasikara - R.O.
Wanadoo.mg
13/02/2007
AL QAÏDA. « Des membres déjà fichés à Madagascar ! »
Même s’ils ne sont pas partout dans la Grande Ile, les membres d’Al Qaïda sont bel et bien présents chez nous !
L’information émane d’une source bien informée, proche, qui plus est, d’un service d’intelligence étranger. Par prudence, l’on a décidé d’entamer notre entretien sous couvert de l’anonymat. A en croire les renseignements de cet interlocuteur étranger, qui, depuis l’assassinat de Jamal Mohammed Khalifa, a débarqué dans la Grande Ile pour mieux identifier la présence d’Al Qaïda, nombre de sociétés figurent parmi les bénéficiaires des financements provenant de ce réseau de terrorisme.
A ce sujet, la même source n’a pas hésité à révéler qu’ils sont à Madagascar pour blanchir leur argent. Et pour soutenir ses idées, il va jusqu’à citer quelques sociétés dont la plupart opèrent dans la distribution de PPN, le commerce de voitures d’occasion, le secteur minier, la pêche et l’agriculture.
Leurs lieux d’implantation sont répertoriés en plusieurs endroits, dont à Manakara, Mahajanga, Farafangana, Sainte-Marie, Fort-Dauphin et bien entendu, dans la capitale. La surveillance du territoire, les services des renseignements ont respectivement leur rôle à jouer face à une telle situation qui tend à se confirmer. Quant au meurtre de Jamal Khalifa, une affaire qui devient de plus en plus brûlante, l’on a appris de sources proches des forces de l’ordre, qu’il y aurait d’autres arrestations en vue dans les prochains jours. Les enquêteurs enclenchent actuellement la vitesse grand V après la suspension de l’audition des premiers prévenus, à cause d’un problème de communication, ou plutôt de langue.
Didi R. ©Midi Madagasikara
Les Nouvelles 12/02/2007
Le ministère de la Décentralisation met en place un fonds pour les fokontany
Au cours de sa rencontre avec le chargé d’affaires suisse, Benoît Girardin, à
Anosy, le ministre de la Décentralisation et de l’aménagement du territoire, Yvan Randriasandratriniony a présenté à l’invité le programme du ministère sur les fokontany. Il a mentionné entre autre le projet de « mettre en place un fonds pour les fokontany, et l’amélioration des capacités en octroyant des formations, et des appuis en matériel ».
«Le fokontany n’est pas un organisme politique», a déclaré le ministre pour expliquer à son hôte le rôle de cette petite entité. «Il constitue le point de repère pour le développement de Madagascar», a –t-il continué. C’est dans ce sens que le ministre a sollicité l’appui du gouvernement suisse.
Pour sa part, Benoît Girardin a avoué son manque d’expérience en terme de décentralisation. Les deux parties ont discuté sur la poursuite du processus de décentralisation en donnant beaucoup plus d’importance aux fokontany, aux communes et à leurs relations. A entendre les propos de Benoît Girardin, le fonds pour les fokontany sera compris dans le fonds de développement local (FDL). Alors que ce fonds était, au début, réservé pour le financement des communes.
Inter coopération
En marge de la rencontre des deux parties, Benoît Girardin a donné des explications concernant le programme de coopération Saha. Un crédit de 15 millions de francs suisses est disponible pour les trois années à venir. Cette somme sera consacrée à la gouvernance locale, à l’économie locale, et aux questions foncières et fiscales.
L’inter coopération Saha a évolué en terme de soutien aux associations. Selon Benoît Girardin, «Nous avons effectué un petit changement concernant les associations. Nous soutenons des associations à un niveau intermédiaire et qui se trouve à la base».
Manohisoa
Midi
Mada 11/02/2007
Frédéric Rasamoely
: Le 6ème Gouverneur de la BCM a prêté serment
Frédéric Rasamoely, le sixième gouverneur de la Banque Centrale de Madagascar a prêté serment hier au Palais de Justice à Anosy. Après que la Présidente de la Cour suprême, Nelly Rakotobe, ait rappelé les attributions de la Banque Centrale et les tâches, qui reviennent au Gouverneur de cette institution, Frédéric Rasamoely, a prêté serment devant de nombreuses personnalités dont entre autres, le Président du Sénat, Rajemison Rakotomaharo, le vice-Président de l’Assemblée Nationale, Mamy Rakotoarivelo, le Premier ministre, Charles
Rabemananjara.
Didier Rambelo
Frédéric Rasamoely, a alors assuré qu’il assumera dans la règle de l’art, sa fonction de gouverneur de la BCM. Il veillerait entre autres, à la souveraineté de la monnaie nationale, la stabilité monétaire… Il faut également noter que le Gouverneur de la Banque Centrale a une obligation de loyauté et de probité.
Rappelons que Frédéric Rasamoely succède à Gaston Ravelojaona qui a dirigée la BCM entre 1996 et 2007. A noter que le premier «Ragova» de Madagascar était Rajaobelina Léon, qui avait occupé ce poste de 1973 à 1983.
Tribune
13/02/2007
Exportation illicite de tortues
: Dix « Angonoka » saisies à Mayotte
Rapatriement de dix tortues, hier, à la Direction générale des Eaux et forêts à Nanisana. Ces tortues dénommées « Angonoka », ou « Geochelone ynuphora » comme nom scientifique, issues de la Baie de Baly, à Soalala, ont été saisies à l’Ile Tamandzi - Mayotte, en Octobre 2006, après avoir traversé l’Océan par boutre.
Le chef de brigade de la nature de Mayotte, M.Franck Charlier a ramené ces animaux, au ministère concerné, représenté par son Secrétaire Général Joelisoa Ratsiriarisoa. Selon le S.G du Ministère de l’Environnement, des eaux et forêts, ce type de tortues constitue une des plus rares espèces de reptiles dans le monde. Il ne reste que 300 à 500 individus dans la nature, uniquement dans le Parc de Baie de Baly à Soalala. Il faut une vingtaine d’années au moins pour une femelle adulte avant de pouvoir se reproduire. Raison pour laquelle, ce type de tortue est protégé. Toute exportation commerciale de cette espèce est interdite.
Ces dix tortues seront donc remises dans le Parc de Baie de Baly. Mais avant tout, ces animaux feront l’objet d’un contrôle sanitaire et seront mis en quarantaine pour une durée de 60 jours à Antananarivo, par « Durell Wildlife » Conservation Trust.
Selon M. Franck Charlier, ces tortues auraient été exportées illicitement en France, pour être placées dans une zoo privée à Corse-France. Les auteurs de ce trafic sont encore en fuite mais la recherche se poursuit toujours. Cet acte est considéré comme criminel par le « Code des Aires Protégées et la Loi forestière malgache ». Une peine de 6 mois d’emprisonnement ferme et une amende de 9.000 Euros attend le ou les auteurs de ce trafic d’espèces endémiques.
Nivo T. A
allAfrica
13/02/2007
Madagascar: Trafic illicite 10 caméléons saisis à Prague
-Midi Madagasikara - Navalona R.
Apparemment, toutes les espèces endémiques de Madagascar ne sont pas épargnées par les trafics illicites. Après les tortues qui sont non seulement victimes des abattages pour la consommation locale mais aussi de l'exportation illicite à un prix exorbitant, voilà maintenant que les caméléons de la Grande île ont pu sortir illégalement de notre territoire.
Une espèce menacée de disparition n'existe que dans la Grande Ile connue sous le nom scientifique de « uroplatus phantasticus » : au nombre de dix, ils ont été saisis la semaine dernière à Prague, selon Radiharisoa Monique, DG des Eaux et Forêts. Un opérateur tchèque y a été arrêté pour port sans papier de ces petites bêtes et un autre complice malgache fait actuellement l'objet d'une enquête ici, rajoute-t-elle. Le trafiquant comptait l'exporter au Frankfort pour gagner d'énormes profits, a-t-on appris.
Le ministère de tutelle procède actuellement à la régularisation des papiers de ces animaux faisant l'objet de trafic illicite en vue de leur rapatriement au pays. Ils seront placés ensuite dans les parcs nationaux. Madagascar est une île et cela rend difficile le contrôle des exportations illicites aussi bien de nos produits faunistiques que floristiques. L'exportation illégale des bois précieux se poursuit et s'effectue en ce moment par transbordement en mer, a-t-on conclu.
Les
Nouvelles 12/02/2007
Le football se refait une santé !
: Ajesaia assomme Curepipe Starlight
Ajesaia s'est qualifiée au deuxième tour de la coupe de la Confédération africaine hier, à Mahamasina aux dépens de Curepipe Starlight de Maurice. Plus qu'une leçon de football, ce fut l’humiliation pour les Mauriciens car ils ont encaissé 4 buts, aussi beaux les uns que les autres.
Spectacle. Ce mot est encore faible pour qualifier l'envolée de l'Ajesaia, lors du match retour contre Curpipe Starligth de Maurice. Condamnée à vaincre, Ajesaia battue un à zéro à l'issue du match aller a carrément écrasé d'une manière magistrale son adversaire. Tout au long du match, les Mauriciens n'ont fait que subir les hostilités des Malgaches tout en essayant de garder l'infime avantage acquis à Maurice dans l'espoir de disputer la prolongation et encore les tirs au but, si l'égalisation d'un but partout était inévitable. Mais…
La réussite au fond du filet
A 11 minutes du match, Bolida, bien servi par Dorat dans la surface de réparation n'a pas manqué la première occasion de l'Ajesaia. Et la domination des Malgaches n'en restait pas là, d'autant plus Curepipe Starligth a commencé à avoir du plomb dans les ailes. Après ce premier but, les Mauriciens n'ont pas encore changé de tactique, ils se sont contentés des échappées rapides qui ont quand même failli trouver le but malgache à la 37e minute de la rencontre à travers un jeu de tête très élaboré. Force est de constater la petite taille des joueurs de l'Ajesaia devant ceux du Curpipe. Un handicap mal exploité par les Mauriciens. Car, Bolida et consorts ne sont pas laissé faire et ont continué de mater leurs adversaires. La preuve, durant le temps additionnel, Tsiry après une feinte collective s'est trouvé seul devant le but mauricien et la manière dont il a marqué le but a créé le suspense car il a d'abord amorti la balle, puis laissé sur sa course le gardien de but avant de botter en toute facilité la balle au fond du filet. 2 à 0, l'Ajesaia n'est pas encore sortie de l'auberge car il aurait suffi aux Mauriciens de marquer un seul but pour espérer la qualification.
Encore des buts
Avec un moral gonflé à bloc, Ajesaia a entamé la deuxième mi-temps tambour battant. La circulation de la balle tout en évitant les contacts aériens a été le point fort de l'Ajesaia. Et cette tactique a déjoué la physionomie du jeu des Mauriciens qui ont vraiment eu du mal à suivre le rythme. Pratiquement assommé par ces jeux de jambes, à 25m, François Ammonoothoo, le gardien de but de Curepipe Starlight, à peine la reprise de jeu, n'a pas vu venir le tir brossé de Dola. 3 à 0, l'euphorie a été à son comble à Mahamasina. Après ce troisième but, Ajesaia a temporisé la rencontre et s'est livrée à une passe à dix vertigineuse pour faire durer le plaisir. K.O débout, les Mauriciens ont été dépourvus d'un second souffle dans le dessein de renverser la vapeur. Et la boucle a été bien bouclée lorsque Tsiry a reçu une passe en échappée de Bolida sur le côté gauche et qu'il a suffi un petit crochet pour signer le 4e but (51e minute). Devant cette suprématie, les rares occasions du camp adverse ont fait partie du spectacle. Todisoa Joseph, un joueur expatrié et pilier de Curepipe Starlight a trouvé la transversale, mais les efforts entrepris ont été vains. Le 4 mars, Ajesaia recevra l'Ismaili de l'Egypte pour le compte du deuxième tour préliminaire.
Andry Rabeson
Commentaires
Jérémie Randriambololona (entraîneur de l'Ajesaia) : “C'est un bon résultat, même si beaucoup reste à faire. Après le match aller, on a rectifié plusieurs points de notre jeu. On a privilégié la circulation de balle et voilà les fruits du travail. Je pense que cette tactique sera encore de mise lors de la prochaine rencontre, d'autant plus que notre adversaire est une équipe phare de l'Afrique. Mais pour le moment, on savoure cette victoire méritée”.
Bolida (capitaine) : “A l'issue du match-aller, on a détecté la faille des Mauriciens et c'est à partir de là que les entraîneurs ont élaboré un système offensif basé sur la circulation de balle et un débordement des deux côtés du terrain et c'était payant. On est maintenant aux anges, même si la suite ne sera pas du tout facile”.
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