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Le dernier MadaVôvô

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Sommaire Madavôvô: 25 décembre  2006

BigNews: Noël c'est aussi pour les enfants de Mada ...

Edito : "Les Fêtes de Fin d'Année... pour le plaisir et les satisfactions... "

1.Présidentielle à Madagascar: Marc Ravalomanana proclamé vainqueur (Romandie)

2. Chirac a adressé à son homologue malgache ses "chaleureuses félicitations"(Matinternet)

3. Election présidentielle - Les résultats le 23/12/2006 (RFI)

4. Madagascar: La tarification en devises interdite (allAfrica)

5. Météo. Bondo arrive droit sur nous, (Midi)

6. Fédéralisme : « Nous sommes fin prêts » (Tribune)

7. No Comment.... No Comment ...

8.«La réforme foncière sera un des grands enjeux du nouveau mandat de Ra8» (RFI)

9. Les Requètes: Ny Hasina A., Elia R. et Jules R. s’abstiennent (Midi)

10. Certains politiciens ne maîtrisent pas encore la démocratie” (Le Quotidien)

11. Examen des requêtes à la HCC:J.M. Rajaonarivony rassure les candidats  (Express)

12. Nations Unies : Lila Ratsifandrihamanana chez Kofi Annan (Tribune)

13. En 2007 : Un allègement fiscal pour le Secteur privé (Le Quotidien)

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LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

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... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

... Et encore et encore "nody ventin'ny ny rano natsakaina", Guy Le Vazaha  a répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance !     Archive des Editos    (  ...  )  ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>

Romandie.com 23/12/2006

Présidentielle à Madagascar: Marc Ravalomanana proclamé vainqueur 
ANTANANARIVO - Le chef d'Etat sortant de Madagascar, Marc Ravalomanana, a été officiellement proclamé samedi vainqueur de l'élection présidentielle du 3 décembre par la Haute Cour constitutionnelle (HCC), a constaté un journaliste de l'AFP.
"Le candidat Ravalomanana Marc est élu président de la République car il a obtenu plus de 50% des suffrages", a déclaré samedi le président de la HCC, Jean Michel Rajaonarivony, lors d'une cérémonie au ministère des Affaires étrangères à Antananarivo.
Pour être élu au premier tour, un candidat devait recueillir plus de 50% des suffrages exprimés.
M. Ravalomanana, un chef d'Etat sûr de lui et un entrepreneur à succès, a donc été réélu pour un second un mandat de cinq ans, l'emportant sur les 13 autres prétendants à la magistrature suprême.
Selon les résultats officiels annoncés par la HCC samedi, M. Ravalomanana a recueilli 54,79% des voix.
L'ancien président de l'Assemblée nationale malgache, Jean Lahiniriko, arrive en seconde position avec 11,65% des voix, suivi de Roland Ratsiraka, neveu de l'ex-président Didier Ratsiraka, à 10,14% et du chef d'entreprise Herizo Razafimahaleo, qui obtient 9,03% des voix.
Le juriste Norbert Ratsirahonana recueille quant à lui 4,22% des suffrages.
Ces résultats correspondent aux résultats provisoires complets annoncés le 10 décembre, qui n'ont été que très légèrement modifiés après l'examen par la HCC.
"C'est un bon résultat pour le président et la démocratie malgache (...) Comme on l'a dit pendant la campagne, on va continuer les efforts durant les prochaines années", a commenté auprès de l'AFP Solofo Razoarimihaja, président national du parti présidentiel TIM (J'aime Madagascar) et vice-président de l'Assemblée nationale.
Madagascar, l'un des pays les plus pauvres du monde, reste hanté par les violences post-électorales de 2002, provoquées en partie par la contestation des résultats du premier tour de la présidentielle de décembre 2001.
Ces violences avaient fait des dizaines de morts et laissé le pays exsangue sur le plan économique.
(©AFP / 23 décembre 2006 09h50) 

Le président français Jacques Chirac a adressé à son homologue malgache ses "chaleureuses félicitations" et "voeux de plein succès" pour son nouveau mandat. 
"Par un scrutin dont tous les observateurs ont relevé la bonne organisation et la régularité, les électeurs malgaches vous ont renouvelé leur confiance. C'est reconnaître et approuver l'impulsion nouvelle que vous avez donnée au développement économique et au progrès social à Madagascar. C'est aussi l'expression d'un choix qui s'est fait dans le respect des principes démocratiques", a poursuivi M. Chirac. 
Quelque sept millions de Malgaches étaient appelés aux urnes pour la première fois depuis le scrutin contesté de 2001. Le pays avait été coupé en deux et plongé dans des mois d'affrontements, le président sortant Didier Ratsiraka refusant de reconnaître sa défaite face à Ravalomanana avant de partir en exil pour la France en juin 2002.

RFI  22/12/2006

Election présidentielle - Les résultats le 23/12/2006
La Haute Cour constitutionnelle annonce les résultats officiels de l'élection présidentielle du 3 décembre dernier lors d'une cérémonie officielle au ministère des Affaires étrangères. Pour mémoire, le président sortant Marc Ravalomanana a été réélu dès le premier tour du scrutin avec 54,80% des voix.

allAfrica 22/12/2006

Madagascar: La tarification en devises interdite -Midi Madagasikara- Edmond R.
Une mesure positive selon les tours opérateurs 
Comme on le sait, la tarification en devises est dorénavant prohibée pour les établissements touristiques. Applicable à partir du 1er janvier, la mesure est plutôt favorablement accueillie chez les tours opérateurs.
Un membre du TOP nous a, en effet, déclaré que c'est depuis longtemps que cette association qui regroupe les tours opérateurs professionnels, attend cette mesure de prohibition de la tarification en devises à Madagascar. Cette réaction favorable des producteurs de voyages s'explique aisément. Tout d'abord, il est tout à fait normal que les services touristiques soient payés dans la monnaie du pays où ils sont vendus. Ensuite, la tarification en euro ou en dollar pratiquée par certains prestataires de services touristiques comme les hôteliers, les sociétés de location de voitures ou autres joue en défaveur des tours opérateurs. « Certains hôteliers facturent le repas à 15 euros et quand nous les payons, on est à chaque fois obligé de les payer en monnaie locale en fonction du cours du jour valable au moment du paiement de la facture »
Du côté des hôteliers, certains avancent que le paiement en devises est plus pratique dans la mesure où il est plus aisé pour leurs clients touristes étrangers. Mais ils sont tout de même prêts à se soumettre à cette obligation légale. « C'est une question d'habitude et de procédures d'application », soutient-on du côté des prestataires de services touristiques.
Rappelons que selon ces nouvelles dispositions contenues dans le décret n° 2006-844 du 14 novembre 2006 fixant l'affichage des prix, l'établissement des contrats et facturations et le règlement en ariary ; l'affichage de prix en devises et l'établissement de contrats en devises sont prohibés. Autrement dit, sur le territoire national, tous les prix affichés par les établissement travaillant dans le secteur touristique et les contrats passés sur le territoire national devront être en ariary.
Ces mesures s'appliqueront avant le 31 décembre. Autrement dit, tous les prestataires de services touristiques doivent s'y conformer impérativement dès le 1er janvier 2007. Une nouvelle donne en somme dans le secteur tourisme sur lequel se baseront en grande partie les efforts de relance économique prévus dans le Madagascar Action Plan. On sait par ailleurs que le projet Pôle Intégré de Croissance (PIC) mise énormément sur le tourisme

Midi Mada 22/12/2006

MÉTÉO. Après avoir gagné en intensité d’une façon impressionnante, Bondo arrive droit sur nous, avec des vents très violents et de fortes pluies.

 Devenu cyclone tropical intense, Bondo s’approche d’Antsiranana 
Gagnant en intensité à une vitesse qualifiée de « rarement vue » par le service réunionnais de Météo France, Bondo continue sa progression vers la Grande Ile. Ce météore est passé hier matin, au stade de cyclone tropical intense, l’avant-dernière étape du classement du système dépressionnaire, dont le CTTI (cyclone tropical très intense) est la phase ultime. 
Vola A..
Etat stationnaire
La rapide évolution de Bondo en l’espace de quelques heures, passant de simple dépression tropicale en cyclone tropical intense, est abondamment commentée dans les colonnes du JIR (Journal de l’Ile de La Réunion). « Il se pourrait que Bondo s’intensifie encore dans les prochaines heures. Mais pour l’instant (ndlr : hier vers 16 heures), il semblait adopter un état stationnaire », analysent les prévisionnistes du service de la météorologie à Ampasapito. 
Avis maintenus
Dans l’après-midi d’hier, Bondo était localisée à 585 km au large des côtes Nord-Est d’Antsiranana. Il fait cap Ouest-Nord-Ouest, et se déplace à 19Km/h. A cette allure, les masses nuageuses et les vents très forts (180 km/h en moyenne et 260 km/h en rafales) qui l’accompagnent auraient commencé à concerner les parties Nord et Ouest du pays, dans la nuit d’hier, selon toujours le service de la météorologie à Ampasapito. Ainsi, les avis d’avertissement lancés à l’endroit des autorités et des habitants de tous les districts de la province d’Antsiranana, depuis avant-hier, sont encore maintenus. 
Vers le sud
Si Bondo garde sa trajectoire actuelle, son centre ne touchera pas terre. Une fois qu’il aurait franchi la pointe Nord de l’île, il s’incurverait vers le sud et descendrait, par la suite, le long du Canal de Mozambique, estiment les météorologues malgaches. Pourtant, les pluies diluviennes et les vents très forts qu’il provoque sont à craindre, principalement dans les parties Nord et Ouest de la Grande Ile, c’est-à-dire à Antsiranana et à Mahajanga. Mais les autres provinces ne sont pas pour autant à l’abri, tant que Bondo évolue dans les parages, et gagne en intensité à une allure rarement vue.

Tribune 22/12/2006

Fédéralisme : « Nous sommes fin prêts » 
En attendant la proclamation officielle des élections, le Parti Fédéraliste de Madagascar (PFM) entend mettre les points sur les “i” pour ne pas qu’il y ait confusion. Dès le début de la propagande présidentielle, le Parti avait affiché la neutralité tout en prônant qu’avant même toute élection, la refonte de la Constitution actuelle devrait être primordiale pour ne pas que le président élu ne prête serment sur une Constitution - le Code électoral également, d’ailleurs - dénoncée par tous. 
Interview de M. Henri Lecacheur, président national du PFM... 
Madagascar-Tribune : Votre position post-électorale ?
• M. Henri Lecacheur : Nous approuverons les résultats, quel que soit le président élu. Cela ne nous empêche pas de continuer notre lutte dans la dignité et la paix. Que nous soyons ou pas dans le pouvoir, la force PFM est mobilisée vers la refonte de la Constitution. Nous apporterons notre sensibilisation pour que la population puisse et sache prendre ses responsabilités et ce, pour un véritable développement.
Comment vous y prendriez-vous ?
• Nous ne faisons que respecter la promesse de Ravalomanana lors de sa propagande de 2001qui est l’instauration pleine des provinces autonomes. Comment, par la sensibilisation de la population. Ce, dans la stabilité totale. Et nous soulignons encore que le PFM est prêt à soutenir le pouvoir à venir pour qu’il soit conscient de la nécessité de l’application d’une Constitution dite fédérale.
En quoi le fédéralisme pourrait apporter le développement pour Madagascar ?
• Le pouvoir central apporte les grandes lignes de la politique nationale, comme le MAP. Aux populations de rehausser la valeur de leurs provinces ou régions respectives. Ce à quoi est basé l’Etat fédéraliste, comme la Suisse, l’Allemagne,le Brésil ou encore les Etats-Unis. Et enfin,aux responsables provinciaux/régionaux de prendre en main l’essor de leur circonscription, en prenant les décisions qui s’imposent selon leurs priorités. Plus la peine d’attendre l’ordre venu « d’en haut » puisque le sort de leur circonscription est entre leurs mains. A eux de trouver les partenariats nécessaires (locaux ou internationaux) en ce sens.
Entrevoyez-vous une sorte de sortie de tunnel ?
• Les efforts réalisés jusqu’ici sont certes louables. Mais reste que la population ne se sent nullement responsable de son propre développement. Avec ce régime fédéraliste, et avec les spécificités et particularités de chaque province, naîtront d’autres usines, comme le TIKO, un peu partout, et la concurrence inter-provinciale viendra naturellement. Ainsi, le développement rapide et durable ne seront plus de vains mots.
Nous, le PFM, ainsi que la force qui nous soutient, sommes confiants en l’avenir de Madagascar. Que Madagascar adopte cette vision PFM et nous ne serions que plus fiers d’avoir apporté notre contribution. Et d’un, parce que la promesse présidentielle sera effective. D’ailleurs nous souhaitons que le TIM et les tenants du pouvoir soient les premiers à réaliser la portée du fédéralisme et qu’ils le réalisent en conséquence. Et de deux,pour que Madagascar ne soit plus une terre de revendications avant tout changement, puisque la Constitution en sera le ferment. « Tongotra mby an-dakana ny anay, tsy miverin-dàlana intsony ».
 Recueillis par Volana 

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RFI 25/12/2006
«La réforme foncière sera un des grands enjeux de ce nouveau mandat de Marc Ravalomanana.» - Lala Honoré Ranaivo -Journaliste malgache
A Madagascar, Marc Ravalomanana est réélu pour un second mandat, dès le premier tour, avec 54,8% des voix. La cérémonie d'investiture aura lieu en principe début janvier. A quelques jours du début de ce nouveau mandat, Lala Honoré Ranaivo, journaliste économique au quotidien Les Nouvelles, analyse les grands défis de ces cinq prochaines années. Il répond aux questions de Stéphanie Pailler.

Midi Mada 23/12/2006
Requetes:Ny Hasina Andriamanjato, Elia Ravelomanantsoa et Jules Randrianjoary s’abstiennent
Si la plupart des candidats ont déposé des requêtes auprès de la HCC, le lendemain même de l’annonce des résultats officieux, d’autres ont préféré s’abstenir, du moins jusqu’à hier après-midi. C’est le cas notamment des candidats Ny Hasina Andriamanjato, Elia Ravelomanantsoa et du pasteur Jules Randrianjoary.
DR/RC
A titre de rappel, les résultats officieux ont attribué à Ny Hasina Andriamanjato 185.033 voix, soit 4,17%, à Elia Ravelomanantsoa 13.863 voix, soit 2,57% et au Révérend Jules Randrianjoary 3.202 voix, soit 0,75%. Au classement général provisoire, ils pointent respectivement aux 6ème, 7ème et 9ème places. Elia Ravelomanantsoa et Jules Randrianjoary ont devancé des politiciens chevronnés. Pour beaucoup, Ny Hasina Andriamanjato, qui talonne de près Norbert L. Ratsirahonana, aurait dû faire mieux s’il ne s’était pas fourvoyé dans sa démarche suicidaire connue de tous. 
Election bâclée
29 requêtes ont été déposées à Ambohidahy jusqu’à hier à 17 heures. Les candidats plaignants ont évoqué divers motifs pour appuyer leur thèse. Qui est celle d’une élection bâclée. Ils dénoncent principalement l’établissement défectueux de la liste électorale. En égratignant au passage la prestation de la société Digit Mg «chargée de l’affaire». D’autres ont pointé du doigt «l’utilisation des prérogatives de puissance publique, le nombre inexact et variable des inscrits». Herizo Razafimahaleo réclame, pour sa part, un nouveau scrutin. Il est aussi à noter que la Hcc a rejeté en partie la demande de confrontation générale des procès- verbaux déposée par un certain nombre de candidats malheureux. Enfin, sauf changement de dernière minute, aucune des associations d’observation d’élection n’aurait déposé de requêtes.

Le Quotidien 22/12/2006

Ministre Marcel Ranjeva : Certains politiciens ne maîtrisent pas encore la démocratie”
Interviewé hier par les confrères de l’audiovisuel public, le Ministre des Affaires Etrangères, le Général de Corps d’Armée Marcel Ranje-va a donné ses impressions sur les sujets brûlants de l’actualité.
Concernant l’affaire Général Fidy, le chef de la diplomatie malgache et non moins figure emblématique de l’Armée s’est étonné que certains candidats à une élection démocratique aient cautionné la violence en se rangeant du côté du général mutin. De ce fait, il a tiré la conclusion selon laquelle certains politiciens ne maîtrisent pas encore la notion de démocratie. L’affaire est d’ailleurs entre les mains des autorités judiciaires. 
En ce qui concerne les résultats du scrutin du 3 décembre, le Mini-stre Marcel Ranjeva a souligné que la proclamation officielle est une prérogative de la Haute Cour Constitutionnelle. Madagascar étant un Etat de droit, il appartient à tout un chacun d’accepter les résultats proclamés par cette haute juridiction car ils reflètent le choix du peuple. 
Commentant les résultats officieux du 3 décembre, l’invité de la Rnm et de la Tvm a indiqué que ce n’était pas une surprise car ce n’était pas le fruit d’un simple hasard. Le candidat Marc Ravalo-manana s’est personnellement investi dans le processus électoral.
Durant la campagne, Marcel Ranjeva a été le coordonnateur de la campagne électorale de Marc Ravalomanana à la partie centrale de l’île où les électeurs ont voté massivement en faveur du Président sortant avec un score sans appel de 70%. “Etant donné qu’il s’agissait d’une bataille électorale, nous avons usé de nos expériences et de nos connaissances dans un véritable travail d’Etat-major” a-t-il déclaré expliquant les raisons de cette large victoire.
Recueillis par Ndrasana

Express mada 22/12/2006

Examen des requêtes à la HCC : Jean Michel Rajaonarivony rassure les candidats 
La Haute cour constitutionnelle (HCC) se défend face aux critiques des candidats. Son président, Jean Michel Rajaonarivony, a ainsi justifié le maintien de la date du 23 décembre pour la tenue de la proclamation officielle des résultats de l'élection présidentielle. Le numéro un d'Ambohidahy était accompagné par le haut conseiller Dieu Donné Andriantsihafa Rakotondrabao, lors de la rencontre occasionnelle avec la presse, hier. 
Jean Michel Rajaonarivony reste dans le cadre juridique avant d'évoquer l'opportunité pratique du choix de la date de proclamation. “Le délai de recours en ce qui concerne les conflits électoraux dure vingt jours après l'élection. Mais le recours en question ne revêt pas d'un caractère suspensif vis-à-vis de la proclamation de résultats du scrutin”, a t-il précisé dans une pièce, à coté de la salle de réunion des hauts conseillers. Il a indiqué que malgré la cérémonie qui se tiendra au ministère des Affaires étrangères, le dépôt de requête sera toujours possible demain jusqu'à la fermeture normale du bureau. 
Dieu Donné Andriantsihafa Rakotondrabao a ajouté que même reçues après la proclamation des résultats, toutes les plaintes doivent faire l'objet d'une délibération de la Cour. “Il faudra prendre en considération ces requêtes même si cela amène jusqu'au changement des résultats proclamés. La HCC n'est pas là pour défendre l'intérêt particulier d'un candidat qu'il soit président en exercice ou non”, a continué le patron du bâtiment. Par ses explications, ce dernier semble répondre à la question du candidat Herizo Razafimahaleo lors de la conférence de presse au Hilton Madagascar. “Que feront les hauts conseillers si les requêtes déposées après la proclamation sont valables et pourront influer sur les résultats qu'ils publient le même jour?” s'est demandé le fondateur du Libéralisme économique et action démocratique pour la reconstruction (Leader fanilo). 
Interrogé sur la date de proclamation, le directeur de campagne du candidat Jean Lahiniriko, le député Saina Michel s'est vu un peu désespéré.
Fano Rakotondrazaka

Tribune 22/12/2006

Nations Unies : Lila Ratsifandrihamanana chez Kofi Annan 
Mme Lila Ratsifandrihamanana a présenté sa lettre de nomination lors d’une cérémonie tenue au bureau du Secrétaire général des Nations Unies, M. Kofi Annan le mardi 19 Décembre. Le nouvel Ambassadeur, Observateur Permanent de l’Union Africaine auprès des Nations Unies a été mandaté par SEM Alpha Oumar Konaré, le Président de la Commission de l’Union Africaine, pour coordonner les activités du Groupe Africain à l’ONU. Elle sera également en charge de veiller au suivi des questions politiques, économiques et sociales qui intéressent l’Afrique, et de maintenir le contact avec les Organismes Spécialisés du Système des Nations Unies.
“Ma présence auprès des Nations Unies permettra de faciliter les échanges d’informations entre les deux Institutions“, a précisé Mme Lila Ratsifandrihamanana. Plus spécifiquement, elle a insisté sur la visibilité des actions de l’Union Africaine : “C’est ainsi que l’Union pourra mieux servir les ambitions de paix, de sécurité et de développement du continent africain”. Par ailleurs, elle a soulevé les questions relatives au développement et à la mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le développement. L’Union Africaine accorde une haute importance à la coopération avec l’ONU sur toutes ces questions” et “au vu de ces importants enjeux et soucieuse justement de renforcer les capacités de la Mission Permanente de l’Union Africaine à New York, je suis prête à servir l’Afrique, une Afrique digne et prospère, un continent fier de ses atouts et de ses potentialités” , a-t-elle affirmé. 
Groupe africain à l’ONU • Réunion solennelle de bienvenue 
Lors de la réunion solennelle de bienvenue du Groupe Africain à l’ONU, l’Ambassadeur Lila Ratsifandrihamanana a tenu à rassurer ses pairs qu’avec ses nouvelles fonctions, elle envisage d’oeuvrer activement à la visibilité des actions de l’Union Africaine. Ainsi, elle se propose de privilégier les concertations et la communication pour mieux contribuer à la consolidation de l’Union africaine et asseoir sa véritable place au sein de la communauté internationale. 
“Nos regards fixent une même horizon et nos aspirations de paix et de mieux- être sont partagées”, a-t-elle conclu. Les Ambassadeurs des pays africains accrédités auprès des Nations Unies l’ont assuré de leur entière coopération lors de cette réunion solennelle. A partir de Janvier 2007, l’Ambassadeur Lila Ratsifandrihamanana aura le privilège de travailler étroitement avec le nouveau Secrétaire général de l’ONU, Mr. Ban Ki-Moon.
Avant d’assumer ses nouvelles fonctions, Mme Lila Ratsifandrihamanana était Ambassadeur de Madagascar au Sénégal depuis août 2002. De Juillet 1998 à Février 2002, elle a été ministre des affaires étrangères de Madagascar, et de 1997 à juillet 1998, Ministre de la recherche scientifique. 
Recueillis par Felana

Le Quotidien  22/12/2006

EN 2007 : Un allègement fiscal pour le Secteur privé
Dans son rôle de promoteur de développement, l’Etat a choisi de donner un coup de pouce au secteur privé par l’allègement des charges et obligations pour l’année prochaine par : la suppression de la majoration de 50% de l’impôt sur les bénéfices des sociétés ou Ibs, dû sur les résultats des activités des succursales des entreprises étrangères implantées à Mada-gascar, le rabaissement du taux d’impôt sur les revenus des capitaux mobiliers ou Ircm de 20% à 15% pour les personnes morales bénéficiaires des revenus de capitaux mobiliers. Cet impôt sera désormais payable une fois dans l’année pour les produits de titres de participation, exonération de l’impôt sur la plus value immobilière ou Ipvi pour les entreprises formelles tenant une comptabilité régulière, et pour toute activité nouvelle, passible de la taxe professionnelle, le droit proportionnel ne sera pas à acquitter pour la première année d’exploitation.
Simplification des procédures
Outre l’allègement fiscal, l’Etat a aussi apporté une réforme à la simplification des procédures, notamment sur les mesures simplifiant la liquidation des impôts pour augmenter leur efficience, soit par l’élargissement de la base d’imposition, soit par la facilitation du calcul d’impôt. En matière d’impôts sur les revenus salariaux et assimilés ou Irsa donc, la suppression de la déductibilité de certaines charges indirectes non liées à l’emploi est prise en compte. En matière de droit d’enregistrement, il y aura la suppression des dispositions portant sur les taux multiples.
L’année prochaine sera marquée aussi par l’amélioration de la présentation du code général des impôts.
Pour les actes civils, la pause fiscale autorisant la non-perception des pénalités pour retard de dépôt de déclaration sera reconduite pour l’année fiscale 2007.
Le taux du droit de succession sera allégé et réduit de moitié pour les héritiers en ligne directe pour respecter les règles de la dévolution successorale et entre époux.
Pour le développement des communes
Les actions d’éducation et de sensibilisation menées de manière intensive durant les années 2004, 2005 et 2006 par le biais de la fiscalité 
de proximité commencent à être adoptées par les collectivités territoriales décentralisées.
Pour consolider ces acquis, l’Etat compte raffermir les ressources financières à leurs profits.
A ce titre, l’Impôt Synthé-tique, impôt libératoire de la taxe professionnelle, de la taxe sur les chiffres d’affaires et de l’impôt sur les revenus comportera des modifications d’une part, seul le seuil d’application, 6 millions Ariary relevé à 20 millions Ariary de chiffre d’affaires annuel, revenu brut ou gain hors taxe et d’autre part, sur la répartition du produit de l’impôt entre le budget général (25%), les communes (25%) et les Régions (50%).
Pour la douane
L’année 2007 aussi sera marquée par une reforme au sein des services douaniers. En effet, face à l’évolution du commerce international et de la haute technologie, ainsi que les caractéristiques de certains produits, l’Organi-sation Mondiale des Doua-nes (Omd) a émis un certain nombre de recommandations au niveau du Système Harmonisé de désignation et de codification des marchandises (SH) afin que celui-ci puisse mieux répondre aux impératifs imposés par ces changements. Ainsi, la version 2002 du SH a subi des refontes pour devenir désormais celle de 2007. Dans la même foulée, le Tarif national des Douanes se basera aussi sur cette version.
Felana

Les Reportages de l'été 2006 de LaComm' 

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