Madavôvô 2006 

L'Année 2006 c'est l'année des Ouvertures..  ;   Joyeuses Fêtes de Noel à tous...

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Présentation au Roi du Maroc Sa Majesté le Roi Mohammed VI  des Lettres de Créance par l'Ambassadeur Lila Ratsifandrihamanana
Notons que la Présentation à Sa Majesté le Roi Mohammed VI des Lettres de Créance par l'Ambassadeur Lila Ratsifandrihamanana a précédé la visite présidentielle. Le programme de séjour présidentiel a été marqué, entre autres, par un entretien en tête-à-tête entre les deux chefs d’Etat, suivi d’une visite au Mausolée Mohammed V où le couple présidentiel a déposé des gerbes de fleurs sur les tombes de feu S.M. le Roi Mohammed V et feu S.M. le Roi Hassan II avant de signer le livre d’or....
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Sommaire Madavôvô: 06 décembre  2006

BigNews: Election Présidentielle, ...Tsunami électoral

Edito : "De Manapany à Patate à Durand ..."

1. Mada:M. Ravalomanana table sur une réélection dès le premier tour (Le Monde)

2. Madagascar: Litchi , la campagne démarre à 700 ariary (allAfrica)

3.Taux de participation. « Satisfaisant », pour le MIRA (Wanadoo.mg) 

4.Ravalomanana caracole en tête de la présidentielle à Madagascar (nouvelObs)

5. Wait and see ... Impressions sur l’élection de la presse étrangère(Nosintsika)

6. L'enfance bafouée des prostituées mineures des rues sordides de Tana (Jeune Afrique)

7. No Comment.... No Comment...

8. Affaire Gal Fidy :100 millions ariary pour tout renseignement (Le Quotidien)

9. Océan Indien : La presse malgache en revue (Clicanoo)

10. Les observateurs bel et bien présents (Le Quotidien)

11. Mada: «Il y a eu trop de mauvaise gestion et de soif de pouvoir »(allAfrica)

12. Pour ce qui est de la seconde place, trois candidats émergent (Midi)

13. Candidats à la présidentielle - Le moramora (Le quotidien)

14.Ambiance électorale. Dépouillement sous la pluie et l'humour !(Wanadoo.mg)

                                         ... Le précédent MadaVôvô  04 dec 2006 >>

... Les Revues de presse plus bas !!!

06/11/2006

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.692.01 Ar 
USD 2.021.3 Ar 
GBP 3.992.47 Ar 
CHF 1.694.23 Ar 
JPY - Ar 
ZAR 282.44 Ar 
HKD 260.16 Ar 
Date Eur/Ar Date Eur/Ar
27/08 2.722 30/09 2.697
28/05 2771 30/11 2.696

(Revues de presse... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

Derniers Messages de nos Petites Annonces         + Savoir plus >>          Les Contacts  >>

1)-Si vous êtes interressé à cette maison à louer au nom de Andrianasolo Renée, ou vous avez des propositions.Vous pouvez me contacter à cet adresse email ou téléphoner 0320456983. Je vous remercie    Contact:  Andrianasolo Renée

2)-desire faire connaissance avec jeune fille malgache de la region parisienne pour sorties amicale culturelle et plus si affinitees .    Contact:  bouzonie alain

3)- Je suis une fille de 24 ans. J'ai un bacc+2 en commerce. J'ai déjà travailler chez Référence Consulting(une société de prestataire de service et de formation en marketing) pendant 6 mois. J'ai une bonne connaissance en informatique bureautique (word, excell, power point) Maintenant je cherche un emploi comme commerciale ou équivalent.   Contact:  Ramamonjisoa

4)-slt a ts.je cherche aventure avec un mec je suis majeur. appeler moi au 0331219337    Contact:  tys (domoina)

5)-Bonjour ! Je cherche des personnes motivées sans emplois désirant se faire des sous de poche, pour la collecte de graines de palmiers dans la nature tropicale. Je propose soit un salaire mensuel du pays soit 16.5224 MGF la tonne Salutations    Contact:  tatzianarose

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


Les Dossiers.

Théatre, La Peinture

Pourquoi insurection?

Big News... Présidentiel à Mada... Tsunami électoral ...   Les Résultats officiels par région ici

BBC Afrique.com 05/12/2006 

Madagascar : élection présidentielle dans le calme 
Quelque sept millions d'électeurs se sont rendus aux urnes pour choisir le prochain président.  14 candidats son en lice, dont le président sortant, Marc Ravalomanana.
Les bureaux de vote ont fermé sur l'ensemble de l'île. Les opérations de dépouillement sont en cours et les premiers résultats partiels sont attendus dans les prochaines heures. 

Les opérations de vote se sont globalement déroulées dans le calme, malgré des incidents à Fianarantsoa, Toliara et Mahajanga.
Dans la capitale, Antananarive, les électeurs ont voté en masse. Certains bureaux de vote, qui ont fermé à l'heure prévue, font état d'un taux de participation de plus de 70%. Dans les provinces, la participation a été moins importante, en raison, entre autres, de la pluie qui s'est abattue sur certaines localités. Les opérations de vote se sont globalement déroulées dans le calme, malgré des incidents à Fianarantsoa, Toliara et Mahajanga. Selon les autorités, ces incidents dont le fait des partisans des candidats contestataires qui souhaitaient le report du scrutin.  A Fianarantsoa, à 300 kilomètres au Sud d'Antananarivo, des barrages ont été érigés dans la nuit de samedi à dimanche pour empêcher les électeurs de se rendre aux urnes. Les choses seraient rentrées dans l'ordre après l'arrestation des meneurs du mouvement. Les résultats définitifs ne devraient pas être connus avant trois semaines.         


*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>


L'Edito:« De Manapany à Patate à Durand ... »

RÉFLEXIONS SUR QUELQUES TOPONYMES REUNIONNAIS DES PLAINES ET DU LITTORAL
S’il y a un domaine où l’héritage malgache est évident à la Réunion, c’est la toponymie cependant Je ne vais retenir que quelques uns que j’ai trouvé originaux.

   La ravine de Patate à Durand qui se trouve à Saint Denis est un nom assez curieux. Ce nom est tout ce qu’il y a de plus français. « patate » ne se discute pas ; « Durand » s’écrit avec un « d » à la fin ; Qu’y a –t-il de plus français ?

Détrompez vous ! Durand vient de madiorano qui signifie « eau propre » ; la patate était cultivé le long du bord de mer de Saint –Denis ; elle aidait à fixer la dune et arrête ainsi les déchets qui pourraient parvenir jusqu’à la mer  ... Suite Cliquez ici  >>

                                                Chantal Raharison 

... Et encore et encore "nody ventin'ny ny rano natsakaina", Chantal Raharison a répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance !       Archive des Editos    (  ...  )          ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>

LE MONDE 06/12/2006
Madagascar : M. Ravalomanana table sur une réélection dès le premier tour
JOHANNESBURG CORRESPONDANTE 
Largement en tête dans la capitale malgache, Antananarivo, avec plus de 70 % des voix après l'élection présidentielle du dimanche 3 décembre, Marc Ravalomanana, chef de l'Etat sortant, est convaincu de remporter une victoire au premier tour. En province, il remporte un succès plus mitigé.
Depuis des semaines, le camp présidentiel répète qu'il n'y aura pas de second tour. Les premiers chiffres émanant des provinces montrent que le vote a été régional, chaque candidat faisant le plein de voix dans son fief. Les résultats définitifs ne seront pas connus avant une dizaine de jours.
M. Ravalomanana, de l'ethnie merina, issue des hauts plateaux, a naturellement remporté un bon score dans les deux grandes villes de la région, Antananarivo et Antsirabe. Les candidats arrivés en seconde et troisième position, Norbert Ratsirahonana et Herizo Razafimahaleo, sont également des Merinas.
Roland Ratsiraka, neveu de l'ancien président Didier Ratsiraka, a obtenu 42 % à Tamatave, ville côtière dont il est le maire, et Jean Lahiniriko, l'ancien président de l'Assemblée nationale, 58 % à Tuléar, sa région d'origine. Aucun des deux ne dépasse la barre des 5 % dans la capitale.
Parti dans la course sans le soutien de son oncle, en exil en France, Roland Ratsiraka répète que, même si le président peut arriver en tête, il ne peut absolument pas remporter une victoire au premier tour. La même polémique sur les résultats du premier tour en 2001 avait plongé le pays dans une crise de six mois.
ABSENCE DE BULLETINS
Le scrutin s'est déroulé sans incident mais pas pour autant dans les meilleures conditions. Aucun des candidats, à l'exception du chef de l'Etat, n'avait de bulletin à son nom dans chaque bureau de vote. L'impression des bulletins était à la charge de chacun des candidats qui devaient les remettre à l'administration avant le début de la campagne pour qu'ils soient acheminés en province. La moitié des candidats n'avaient pas transmis leurs bulletins à temps et ont dû les transporter eux-mêmes.
Marc Ravalomanana est parti en campagne avec un réel avantage. La loi électorale malgache, qui n'a pas changé depuis le précédent régime, est en effet relativement favorable au président sortant.
Il n'y a, par exemple aucune limite fixée pour les dépenses de campagne et aucun des treize autres candidats n'a bénéficié des moyens du président, notamment dans les médias. La loi électorale ne prévoit pas d'obligation d'équilibre de temps de parole entre les candidats durant les journaux d'information ou les émissions politiques. M. Ravalomanana avait donc antenne ouverte sur la télévision nationale, en plus des émissions sur sa chaîne privée Madagascar Broadcasting System. Un seul autre candidat, Norbert Ratsirahonana, a également une télévision privée locale.
Le comité national d'observation des élections, collectif de la société civile, avait dénoncé des "lacunes" dans l'organisation, notamment dans l'élaboration des listes et la distribution des cartes d'électeurs. 
Fabienne Pompey


allAfrica 05/12/2006

Madagascar: Litchi , la campagne démarre à 700 ariary- Midi Madagasikara - R.e.
8 000 tonnes de fruits arriveront en Europe avant Noël. les professionnels de la filière se disent très confiants.
Après la dernière Assemblée Générale des exportateurs de litchi, ces derniers ont décidé de démarrer la campagne sur un prix indicatif de 700 Ariary. Un prix, qui est de 100 Ariary en dessous de celui pratiqué au début de la campagne de l'année dernière.
Le Président du Groupement des Exportateurs de Litchi de Madagascar (GEL), Simon Rakotondrahova, devait expliquer que ce prix reflète la réalité de la filière actuellement. Celui-ci devait indiquer que les opérateurs de la filière vont tout faire pour stabiliser ce prix. Faut-il se rappeler que la campagne avait démarré l'an dernier à 800 Ariary pour descendre à 700 puis à 600 Ariary, quelques jours après le début des collectes ? Ce prix, il faut aussi le reconnaître, risque de faire très mal aux planteurs.
Le président du GEL a argué que le litchi de Madagascar a accusé un retard non négligeable, ce qui fait que la Grande île a raté la période la plus favorable du marché et que les opérateurs doivent faire preuve de compréhension. Les opérateurs, note-t-il, s'étaient penchés sur la stratégie commerciale que Madagascar devrait adopter pour cette campagne compte tenu de ce retard. «Madagascar a perdu la première période du marché, c'est-à-dire, celle prise par les Sud-Africains, mais peut encore se positionner sur d'autres marchés, celui du juste avant Noël, celui d'après Noël et la période du nouvel an», Simon Rakotondrahova d'affirmer. Et d'ajouter : «Il faut que Madagascar arrive à se positionner sur les trois périodes», c'est-à-dire que tout espoir n'est pas encore perdu parce que la Grande Ile pourra toujours défendre sa cause sur le marché de l'Europe». Une vision qui, selon le président du GEL, est partagée avec les importateurs dont des représentants sont sur place.
Le litchi de Madagascar arrivera dans la corbeille à fruits des consommateurs européens juste avant Noël. Les professionnels de la filière y croient. Cependant, compte tenu du retard accusé par Madagascar, les exportateurs ont décidé de charger pour le premier envoi deux bateaux de 4800 palettes chacun soit 9 600 palettes, l'équivalent d'à peu près 8 000 tonnes de litchis. «Ces cargaisons sont destinées à approvisionner le marché de la période de juste avant Noël et pendant Noël», devait indiquer Simon Rakotondrahova. Il reconnaît que ce volume a été considérablement revu à la baisse cette année puisqu'en 2005, Madagascar avait expédié pour la même frange de marché près de 18000 tonnes. Selon certains opérateurs de la filière, cette baisse de l'offre, puisque c'en est une, peut jouer favorablement en faveur du litchi de Madagascar lors des négociations des prix.
Les professionnels de la filière ne perdent donc pas espoir mais il ne cachent pas leur inquiétude quant au temps qu'il fait dans la région Est de l'île. «Si la pluie s'en mêlait, nous serons contraints d'attendre que le temps s'améliore», Simon Rakotondrahova de noter. Mais dans cette hypothèse, la stratégie mise en place par les professionnels de la filière est à revoir. Croisons les doigts.


Wanadoo.mg  05/12/2006

TAUX DE PARTICIPATION. « Satisfaisant », pour le MIRA
Pour le ministre de l’Intérieur et de la Réforme Administrative (MIRA), le Gal Charles Rabemananjara, la participation des Malgaches au vote a été satisfaisante. 

Tout en saluant « la conduite exemplaire » des électeurs pour avoir assumé leur responsabilité en allant voter, il a fait un constat d’une forte implication des électeurs et d’une réelle volonté de prendre part aux affaires nationales. Et que les électeurs étaient mûrs et responsables. Ci-joints les chiffres qu’il a avancés en ce qui concerne le taux de participation dans les 6 provinces : 
- Antananarivo : entre 64 et 55% 
- Antsiranana : entre 60 et 32% 
- Fianarantsoa : entre 70 et 35% 
- Mahajanga : entre 80 et 25% 
- Toamasina : entre 65 et 50% 
- Toliara : entre 68 et 31% 
Recueillis par N.R. 
©Midi Madagasikara 

Des électeurs faisant la queue devant le bureau un bureau du fokontany du 4e arrondissement devenu pour l'occasion bureau de vote © DTS 


nouvelOBS.com 05/12/2006
Ravalomanana caracole en tête de la présidentielle à Madagascar - REUTERS-par Ed Harris et Alain Iloniaina
 Le chef de l'Etat sortant Marc Ravalomanana est largement en tête du premier tour de l'élection présidentielle qui s'est tenue dimanche à Madagascar, selon les premiers résultats.
D'après des résultats provisoires, il recueille plus de 70% des voix dans la capitale et son principal concurrent parmi les treize autres candidats, l'ancien Premier ministre Norbert Lala Ratsirahonana, chef de file du deuxième parti du pays, l'AVI, moins de 11%.
Les résultats dans le reste de l'île, qui n'étaient connus que pour 31 circonscriptions, soit le quart environ du total, créditaient Ravalomanana de 80% environ des suffrages.
Au vu des premiers résultats, les Malgaches et les 150 observateurs internationaux s'attendaient à ce que le président sortant, un homme d'affaires qui a fait fortune dans les produits laitiers, l'emporte sans difficulté dès le premier tour0.
Le vainqueur doit obtenir plus de 50% des voix pour échapper à un second tour en janvier.
L'économiste et homme d'affaires Herizo Razafimahaleo, le leader du parti Fanilo, qui s'est fait remarquer pour ses virulentes critiques de la politique économique du gouvernement, arrive en troisième position dans la capitale avec 7,4% des suffrages.
Les observateurs internationaux ont déclaré que les opérations de vote s'étaient déroulées normalement, sauf un incident dans la ville côtière de Toliara (ex-Tuléar), dans le sud de l'île, où des manifestants ont brûlé une urne, ce qui a conduit à la fermeture du bureau de vote.
REFORMES ECONOMIQUES
La police a arrêté samedi plusieurs personnes qui avaient dressé des barrages sur les routes conduisant à Fianarantsoa, dans le centre du pays, pour empêcher les électeurs d'aller voter.
Ravalomanana, arrivé au pouvoir en 2002, à l'issue d'une crise politique qui avait paralysé l'île tout entière pendant huit mois, brigue un second mandat qu'il souhaite mettre à profit pour poursuivre ses réformes économiques dans l'un des pays les plus pauvres au monde.
Le dirigeant malgache, qui a commencé sa carrière en vendant des yaourts qu'il transportait sur le porte-bagages de son vélo, avait confirmé vendredi son statut de favori en réunissant près de 30.000 sympathisants lors de son dernier meeting de campagne.
Ses adversaires ont attiré moins d'un millier de personnes lors de leurs réunions.
Ravalomanana était opposé à treize candidats de l'opposition, parmi lesquels une femme, Elia Ravelomanantsoa. Mais plusieurs candidats ont boycotté le scrutin et les autres ont lancé tard leur campagne en raison de problèmes de procédure.
Madagascar est la quatrième plus grande île au monde, le premier producteur de vanille et un grand producteur de diamants.
Mais le pays, dont la superficie est plus grande que celle de la France, demeure particulièrement pauvre. Les trois quarts de ses 18 millions d'habitants vivent avec moins d'un dollar par jour.


05/12/2006

Wait and see : Une étape de plus, sinon la plus importante de l’élection, a été franchie hier. ( Les Nouvelles) 
Au-delà du vote en lui-même qui va désigner l’homme à la barre de la nation pour les cinq ans à venir, l’enjeu principal – si ce n’est le seul enjeu d’ailleurs - reste bien sûr le déroulement de l’élection, placée sous haute tension eu égard aux diverses déclarations belliqueuses et autres tracts franchement
tribalistes.
Les premières impressions laissent croire que le «3 décembre» s’est déroulé sans incident majeur. Voire dans un calme olympien. Et pourtant, des intentions douteuses ont semé, avant même l’ouverture officielle de la campagne, l’éventualité de troubles avant, pendant et après l’élection, pire encore, de guerre civile à l’image de ce qui se passe au Congo de Kabila père et fils.
Jets de grenades, tentatives de déstabilisation, manifestations qui appellent au boycott ou au report de l’élection, et j’en passe… Toutes les «sondes» possibles ont été usées pour mesurer la température de l’opinion mais la colonne de mercure refuse «désespérément» de monter. Mauvais augure pour cette faction de prétendants.
Car faut-il le rappeler, les Malgaches sont connus, certes, pour leur «moramora» mais ils n’aspirent qu’à deux choses : paix et mieux-être. Le mieux-être se lit dans tous les programmes mais la paix, elle, n’est pas visible dans le camp des «durs».
Sous d’autres cieux, aux Etats-Unis pour être précis, John Kerry a perdu devant George Bush pour une simple raison : l’actuel locataire de la Maison blanche a su convaincre les électeurs qu’il avait le bon plan pour protéger les Américains contre le terrorisme. La suite de l’histoire est une affaire
américano-américaine.
Pour en revenir au «3 décembre», certains candidats vont peut-être enfin comprendre à quel point ils vont perdre des voix pour avoir fait miroiter la
violence. D’autres, avant même le scrutin, crient déjà «au voleur !» à croire qu’ils ont quelque chose à voler.
La paix et le calme feront pencher la balance de cette présidentielle. Les portes d’Ambohitsorohitra s’ouvriront donc à celui qui saura savamment doser
ces deux ingrédients. La carte de la violence n’a de partisans que les personnes désoeuvrées, en mal de bien-être. Et ne pas s’en rendre compte, c’est
prendre les Malgaches pour des c… . 
Comment croire une seule seconde, que sous la houlette d’un candidat quelconque – si habile du verbe soit-il – la population se risquerait à descendre dans les rues dans le dessein de provoquer un nouveau «2002» destructeur ? Mal loti celui qui y croit, car la population n’aspire qu’au calme. Hormis quelques petites fausses notes, la journée d’hier l’a bien prouvé.
Reste maintenant l’après - élection. La question qui pend sur toutes les lèvres n’est plus celle de savoir qui remportera l’élection, mais plutôt de savoir si
tout se passera bien. Les incitations au soulèvement ont jusqu’ici péri, mais jusqu’à quand ? Les résultats que l’on annonce «rapides» pour une fois,
feront-ils l’unanimité ? Wait and see … 
Renaud Rianasoa Raharijaona
Impressions sur l’élection de la presse étrangère (L'express de Madagascar )
Pour la presse à sensation, l'élection présidentielle à Antananarivo, aurait été une misère. Car venus pour couvrir l'évènement, les journalistes étrangers ont constaté que le scrutin aura été une opération calme et sereine. Certains ont accepté de nous donner leurs impressions, sur cette journée électorale.
Jérôme Delay : Agence Associated Press (Etats-Unis)
Habitué à couvrir des élections présidentielles un peu partout dans le monde, je trouve que celle-ci est normale. Et comme dans toutes les élections, on attend longtemps le cliché du vote présidentiel, par crainte de rater le scoop.
Eric Meyepa : Radio One (Maurice)
Les élections sont ici vraiment différentes de celles de Maurice. De voir les gens y aller calmement est rassurant, comparé à ce qu'on entendait en 2002.
J'espère que le dépouillement et les résultats se dérouleront dans la même sérénité.
Ed Harris : Agence Reuters (Allemagne)
C'est fabuleux. C'est un pays intéressant à visiter et Antananarivo est une belle capitale. C'est une opportunité de pouvoir être spectateur de ce
changement. On travaille dans de bonnes conditions (pas d'agressivité, ni de la population, ni des forces de l'ordre) pour suivre ce challenge.
Mike Cohen : Agence Bloomberg (Afrique du Sud)
Je suis ravi de constater que la presse internationale peut suivre librement cette élection Présidentielle.
Eric Meyepa
On ne note pas de problèmes majeurs. Le calme et la liberté qu'on respire sont agréables. Les officiels sont agréablement avenants.
Delphine Ramond : Agence France Presse 
Pour moi, ces élections sont normales. N'étant jamais venue à Madagascar et n'ayant pas suivi ce qui s'est passé en 2002, je n'ai aucun recul pour
apprécier la différence. Tout semble bien se passer... comme une élection normale.
Bai Jinghan : Agence Xinhua (Chine) 
Ces élections me paraissent bien organisées, c'est un vote actif. Je ne suis ici que depuis quatre jours et j'admire le calme des électeurs ainsi que le sérieux
des responsables de vote.
Johnny Hogg : BBC (Royaume-Uni)
C'est un reportage agréable à couvrir car les gens sont paisibles. Je sens une force émaner de cette foule tranquille. Les gens ont plaisir à raconter le
changement qu'ils vivent. Par contre, j'aurai souhaité plus de communication de la part de la présidence, mais ça va.
Laurent D'ersu : La Croix (France)
Par rapport à 2001, je qualifierais ce vote d'optionnel. Les enjeux sont différents, l'organisation aussi. L'implication de l'Eglise a été forte. Par
contre, je suis surpris de voir que le code électoral n'ait pas changé. Je ne sais s'il faut y voir ou non un bon présage.
Renée Raza


Jeune Afrique 06/12/2006

L'enfance bafouée des prostituées mineures des rues sordides d'Antananarivo - par AFP 
A la nuit tombée, les ombres frêles des prostituées mineures sont de plus en plus nombreuses à envahir les rues d'Antananarivo. Voix enfantines et corps à peine formés, Annie et les autres, déjà usées par la misère, racontent le gâchis révoltant de leur enfance. 
Quartier Tsaralalan, dans le centre, 21H00: une odeur d'urine baigne le coin de rue où se sont postées Annie et d'autres jeunes filles, toutes mineures démunies. 
Mêmes jolis minois, mêmes voix enfantines et même attitude dure. 
Trois soirs par semaine, Annie confie ses jumeaux à quelqu'un pour se prostituer, jusqu'à "six clients par nuit, des Malgaches en majorité". 
"J'ai arrêté le collège en 3e en 2003, parce que j'étais enceinte", explique Annie, pieds nus et vêtements sales, dont les yeux effarouchés ne cessent de guetter les véhicules de police qui font des rafles, ou les voitures des clients qui s'arrêtent fréquemment dans la rue. 
"Ma mère ne sait pas que je cherche de l'argent comme ça (...), j'ai trop honte", lance-t-elle. 
Plus tard, dans le quartier d'Androvoahangy, Nathalie, qui est sans doute beaucoup moins âgée que ses 15 ans affichés, discute avec ses jeunes compagnes. 
Visage marqué, corps menu dévoilé par sa tenue légère, voix et dents cassées, tout choque dans l'image d'immense gâchis que renvoie Nathalie en racontant son histoire, presque banale à Madagascar. 
"Mes parents, qui sont à Diego Suarez (nord), m'ont envoyée comme domestique dans une famille de Tana (Antananarivo) quand j'avais 12 ans (...). Puis j'ai été accusée de vol par mes patrons qui ne m'ont pas donné mon salaire", raconte-t-elle pour expliquer comment elle est arrivée dans la rue. 
Sur un ton dur, elle dit refuser le contact avec ses parents, qui "savaient très bien ce qui lui arriverait en l'envoyant" dans la capitale. 
La prostitution est autorisée pour les majeurs à Madagascar, mais elle touche désormais de plus en plus les mineurs, selon l'organisation non-gouvernementale Groupe Développement, qui est l'une des seules à Madagascar, l'un des pays les pauvres du monde, à lutter contre ce phénomène. 
La prostitution enfantine est une partie du phénomène d'exploitation sexuelle des enfants (abus sexuels, tourisme sexuel) à Madagascar, dont "l'ampleur est énorme", souligne Misbah M. Sheik, de l'Unicef à Madagascar. 
Aina Randriambelo, chef de service central à la police des moeurs et de la protection des mineurs, avoue qu'elle n'a pas assez de moyens pour lutter contre ce "fléau". En 2005, son service a traité 581 infractions pour détournement de mineurs, mais elle reconnaît que ces statistiques sont à multiplier par "10 ou 20". 
Dans l'île de Nosy Be (nord), à Morondava (ouest), à Tuléar (sud-ouest), à Mahajanga (nord-ouest), à Antananarivo, "on assiste à une progression" de la prostitution des mineurs ces dernières années, dit-elle. 
Selon une étude réalisée en 2001 par l'Unicef dans deux villes côtières, 30 à 50% des prostitués y étaient des enfants de 10 à 17 ans, dont de jeunes garçons, et la majorité des clients de la prostitution enfantine étaient des Malgaches. 
Tout concourt à cette situation: des pratiques culturelles ancrées -à la puberté, certaines filles sont isolées et obligées de subvenir à leurs besoins-, les mariages précoces, la pauvreté, la honte qui conduit les parents à préférer l'arrangement personnel plutôt que les poursuites en cas d'abus. 
Quartier d'Androvoahangy: une autre mineure fait irruption dans un groupe de jeunes femmes. Après le divorce de ses parents, Nirna a suivi son père venu s'installer à Tana. Travaillant comme domestique, elle est tombée enceinte à 14 ans -de son patron, dit-elle à demi-mots- et a été renvoyée. 
"Mon père ne me donne plus rien à manger, ni d'argent (...) et c'est pas juste", lâche-t-elle. 
A 16 ans, c'est la première fois que Nirna passe la nuit dans la rue pour se prostituer. 


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Le Quotidien 06/12/2006

AFFAIRE GAL FIDY : Une prime de 100 millions ariary pour tout renseignement pouvant permettre sa capture

Nouveau rebondissement dans l’affaire Général Fidy : les membres du Gouvernement ont décidé, après échanges de vue, d’octroyer une prime de cent millions d’Ariary à toute personne ou groupe de personnes qui fourniront des renseignements permettant l’arrestation du général Randrianafidisoa. 
Cette décision a été prise hier lors d’un Conseil de Gouve-rnement dirigé par le Premier Ministre Jacques Sylla, qui s’est tenu au Palais d’Etat de Maha-zoarivo. Le Ministre de la Défense Nationale et le Ministre de la Sécurité Publique préciseront les modalités d’application de cette décision.

Coup d’Etat manqué
Pour rappel, le Général Fidy a initié un “coup d’Etat” en essayant de prendre de force la Bani (Base Aéronavale d’Inter-vention d’Ivato) les 16 et 17 novembre derniers avec une dizaine d’officiers. Ayant échoué dans son entreprise, il s’est enfui et un mandat d’arrêt a été lancé contre lui. Les principaux chefs d’inculpation qui pèsent contre lui sont particulièrement graves : atteinte à la sûreté de l’Etat, appel à la rébellion, meurtre... 
On se rappelle que la capture du tristement célèbre lieutenant-colonel Coutiti après les événements de 2002 a été accélérée par le recours de ce genre de prime. 
Ndrasana


Clicanoo.com 05/12/2006

Océan Indien : La presse malgache en revue 
“Vers un second tour ?”, il n’y a bien que La Gazette de la Grande Ile pour se poser la question hier matin au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle malgache. Réputé proche de Pierrot Rajoanarivelo, le quotidien met en avant “les imperfections” du scrutin et estime dans son éditorial que “rien n’est joué”.
Pour autant, il reconnaît que “le chef de l’état sortant a dominé les premiers résultats et terminera sans faute en tête du scrutin”. Le Quotidien, qui à l’inverse fait bien souvent figure de relais direct de la parole du président sortant, se montre pour une fois très réservé. “Les premières tendances en faveur de Marc Ravalomanana”, se contente-t-il de titrer à la Une. En pages intérieures, il revient sur les propos tenus par le candidat-président qui a dit dimanche toute sa satisfaction sur le déroulement du scrutin après avoir lui-même voté. Dans les colonnes du Quotidien, le scrutin n’occupe qu’une double page, mais ce n’est certainement pas la seule raison qui explique que l’on n’y trouve pas un seul mot sur les treize autres candidats...
LA PALME REVIENT À L’EXPRESS
L’Express de Madagascar a lui consacré pas moins de sept pages à l’événement et donne une large place au succès annoncé du président sortant dans la capitale ainsi qu’aux dernières déclarations de ses principaux opposants. Sa Une souligne que “Marc Ravalomanana fait le plein à Tana”, mais qu’également “Ratsiraka mène à Toamasina et Antsiranana” sans oublier de noter “Lahiniriko en tête à Toliara”. Les tendances que le quotidien publiait hier à partir des résultats d’un peu plus de 10% des bureaux de l’agglomération de Tananarive s’avèrent au final très proche de la réalité. De son côté, le quotidien Les Nouvelles titre sur des “Elections sous un calme apparent, malgré tout... ”. Il a mis à contribution ses correspondants dans l’ensemble du pays, pour offrir à ses lecteurs des résultats officieux sur plusieurs grandes villes de province comme Fianarantsoa, Toliara ou encore Toamasina, sur un nombre tout de même très restreint de bureaux. La Tribune, quant à elle, titre assez étonnamment sur les informations diffusées à l’antenne par les deux correspondants de RFI présents à Tananarive et Tamatave et souligne le calme dans lequel s’est déroulé un scrutin pour lequel le journal ne semble guère avoir d’intérêt. Enfin, le quotidien Midi Madagasikara fait sa Une sur une photo de l’affluence dans les bureaux de vote et met en avant “les pourcentages éloquents” obtenus dans la capitale par Marc Ravalomanana.


Le Quotidien 05/12/2006

Les observateurs bel et bien présents
Le moment tant attendu dans la vie politique nationale, c’est-à-dire l’élection présidentielle du 03 décembre 2006, s’est déroulée dans sa globalité dans le calme à travers tout le territoire de la république de Madagascar. 
Certes, quelques imperfections ont été notées, notamment concernant les adresses mentionnées sur certaines cartes d'électeurs, mais, en général, le pari de faire de cette élection un “exemple pour l’Afrique” est réussi, d’autant plus que la population a répondu en masse aux différents appels à voter lancés par les responsables. 
Une centaine d’observateurs étrangers 
Une centaine d’observateurs étrangers est venue suivre de près le bon déroulement de cette élection présidentielle. 
Ils ont ainsi pu apprécier la maturité de la population malagasy en matière d’élections démocratiques. N’ou-blions pas que certains candidats comme : Philippe Tsira-nana, Ferdinand Razakarima-nana et parfois Manandafy Rakotonirina, n’ont pas présenté de bulletins dans certains bureaux de vote de la capitale. De ce fait, ils s’auto-éliminent à la course à la magistrature suprême. On peut aussi tirer la conclusion selon laquelle la population Malagasy a intégré dans son système de valeurs la démocratie et ce, grâce à sa tolé-rance et sa cohésion appelées fihavanana, une spécificité de notre pays.
Gérard C.


allAfrica.com  05/12/2006

Madagascar: «Il y a eu trop de mauvaise gestion et de soif de pouvoir »-L'Express (Port Louis) -Deepa BHOOKHUN
Àla veille des élections présidentielles à Madagascar, le représentant de la République malgache à Maurice accepte de répondre à nos questions. Il a tenu à préciser qu'en tant que diplomate, il n'avait pas de parti pris
Quels sont les enjeux de ces élections présidentielles?
(Monsieur l'ambassadeur nous montre le manifeste électoral du président Ravalomanana.) Le président Ravalomanana est le seul candidat à avoir un plan d'action. Pour la première fois, les intentions et les engagements du président sont mis sur papier. Et le président fera un suivi systématique chaque six mois car chaque ministre devra venir rendre des comptes. Il y a aussi les indicateurs. Par exemple, en ce qui concerne la criminalité, le nombre de crimes pour 1 000 citoyens est de 4,2 et nous prenons l'engagement qu'en 2012, il sera de 2,6. En bref, à travers ce document, les gens savent où Madagascar veut aller.
Ce plan d'action est-il une rupture avec la politique pratiquée jusqu'ici ?
Pas du tout. (Hésitations ) Vous savez, les gens ont la mémoire courte et occultent les années très difficiles que Madagascar a connues. Après 25 ans de règne de Didier Ratsiraka, le pays était endetté, l'économie, était au plus bas, la pauvreté était à son comble. Marc Ravalomanana hérite donc en 2002 d'une situation catastrophique et ces cinq dernières années ont servi à recoller un peu tous les pots cassés, redémarrer l'économie et l'administration, en bref, remettre Madagascar sur scène. Et il faut avoir une vision de ce que l'on veut faire de Madagascar.
Mais la situation que décrit le plan d'action est celle d'un pays dans un état critique que le président s'engage à améliorer. Il se critique aussi en quelque sorte, non ?
Écoutez, pour pouvoir réaliser un plan pareil, il faut avoir une base. Et c'est cette base qui a été mise en place ces dernières années. Ce n'est pas facile de construire un pays. (Hésitations ) Tout ce qu'il a fallu refaire ces dernières années est colossale ! En 2002, il n'y avait plus de voie ferrée à Madagascar et ce depuis 15 ans. Et nous les avons remises en place. Nous avons réhabilité 5 000 kilomètres de routes. C'est énorme. Mais vous savez si l'on veut faire de la démagogie, on peut venir dire qu'il aurait fallu prendre tout l'argent dédié à la réhabilitation des routes et le donner aux pauvres.
La pauvreté a-t-elle causé un sentiment de ras-le-bol envers l'actuel gouvernement ?
(Hésitations ) Tout est une question de choix. Ou vous faites des routes ou vous donnez cet argent au peuple et vous faites du social. Mais si l'on se contente de faire du social, à long terme, on n'aura plus de projets pour Madagascar. C'est vrai qu'économiquement on n'a pas eu la croissance escomptée mais c'est tout à fait normal quand on prend en considération le passé du pays. Ainsi toutes les ressources ont été utilisées pour remettre le pays à flot. Mais il faut souligner que l'alphabétisation est passée de 40 % à 80 % et il y a énormément de choses qui ont été faites aussi au niveau de la santé. Mais c'est vrai que l'argent n'entre pas nécessairement dans la poche des gens.
Les gens qui ont le ventre vide écouteront-ils ce langage de raison ?
Pas nécessairement. Mais je peux vous dire que la pauvreté est moins grave que dans les années 80 et 90. Mais cette pauvreté a toujours existé, et continuera d'exister si l'on ne met pas en place des projets qui ne sont peut-être pas populaires.
Mise à part la mauvaise gestion des politiciens, comment un pays aussi riche en ressources que Madagascar peut-il avoir autant de pauvreté ?
C'est tout simplement à cause de cette mauvaise gestion, cette soif de pouvoir affolante et peut-être aussi que les priorités nationales n'étaient pas les mêmes que les priorités personnelles. Mais je peux vous dire que cela fait 15 ans que je suis dans ce métier et jamais les choses n'ont été aussi claires et aussi limpides que maintenant. (Il pointe du doigt le plan d'action.)
Quelle est en moyenne le pourcentage de votants à Madagascar ?
Vous me posez une question très difficile. Officiellement, nous sommes 17 millions mais je pense que nous sommes plus près de 20 millions d'habitants. Mais je ne sais pas combien de gens vont voter.
Les gens se sentent-ils concernés par ce qui se passe dans leurs pays ?
Je pense que cette fois-ci, ils vont se sentir très concernés. Avant il y avait beaucoup d'abstention mais je ne pense pas que ce sera le cas cette fois-ci.
La communauté internationale s'est posé des questions lors des dernières élections. La transparence sera-t-elle de mise durant ces élections ?
Je vous rappelle qu'en 2002, Ratsiraka avait refusé d'avoir des observateurs. Il y a 3 000 observateurs étrangers pour ces élections et on ne pourra pas dire que ces élections ne sont pas transparentes ! La crise est finie, tout s'est bien passé pendant cinq ans et c'est maintenant l'heure des élections. Tout ce que l'on peut espérer, c'est que les élections se passent de façon normale.
Votre président est régulièrement accusé d'avoir une mainmise totale sur les affaires de l'état. Vos commentaires ?
J'entends ces accusations tous les jours mais pas une personne n'a réussi à me dire dans quel domaine, où et comment.
D'où vient la remarque ironique de «Madagascar incorporated» ?
Il faudrait demander à ceux qui le disent. Le président n'a pas attendu d'être président pour être chef d'entreprise, pour avoir des avions et des hélicoptères. Son entreprise est une des entreprises les plus florissantes de Madagascar. Pourquoi veut-on absolument que son entreprise soit l'entreprise la plus pauvre de Madagascar ?
Trouvez-vous normal que l'entreprise du président obtienne des contrats du gouvernement ?
Mais sortez-moi ces contrats parce que je ne sais pas de quoi vous parlez. Aujourd'hui, c'est Colas qui fait 80 % des routes à Madagascar et je ne pense pas que Colas appartienne au président. Et si le président à des intérêts dans les routes, ce sont de petits intérêts. En fait ce qui se passe, c'est que le président s'emporte souvent parce que les nationaux ne font pas l'effort de décrocher ces contrats. Il souhaiterait qu'ils prennent en main certaines choses. Mais quand cela ne se fait pas, peut-être que son groupe va de l'avant.
Mais n'y aurait-il pas un conflit d'intérêts ?
Mais il n'a plus rien à voir dans la gestion de la compagnie ! Sa société est gérée par sa famille.
Dites-vous que les Malgaches ne sont pas intéressés à devenir entrepreneurs ?
Ils sont peut-être intéressés mais ils n'ont pas toujours les moyens.
Le judiciaire est-il indépendant à Madagascar ?
Tout a été fait pour que le judiciaire soit plus indépendant. Nous avons un bureau anti-corruption mais on sait qu'il y a encore beaucoup à faire et ce ne sont pas des choses que l'on peut faire du jour au lendemain.
Les investisseurs étrangers se plaignent souvent des difficultés qu'ils rencontrent à Madagascar en termes de disponibilité de terres, de facilités, de bureaucratie, etc. L'investissement étranger n'intéresserait-il pas Madagascar ?
Mais si. Et nous en parlons d'ailleurs longuement dans le plan d'action. L'investissement à Madagascar n'est pas à la hauteur de ce qu'on souhaite. Nous sommes en train de monter l'Economic Development Board of Madagascar, qui est d'ailleurs présidé par un Mauricien. Nous sommes en train de créer dans toutes les ambassades, des antennes de ce bureau. Au niveau des terres, c'est vrai que le sujet a toujours été un peu tabou puisque les gens n'ont jamais voulu céder leurs terres. Mais nous sommes en train de régler le problème qui prendra un peu de temps puisqu'il faudrait d'abord un cadastre. Et un cadastre pour un pays qui est plus grand que la France, ce n'est pas évident. Cela étant, si on avait la chance d'avoir des gros projets comme les Integrated Resorts Schemes que vous avez ici, là on aurait pu trouver des solutions au cas par cas. Les solutions globales sont plus compliquées.
Pensez-vous que Madagascar envoie les bons signaux aux investisseurs étrangers ?
Je ne peux pas parler pour d'autres pays mais par rapport aux investissements mauriciens, cela marche très bien car la confiance a été retrouvée. Plus tôt cette année, nous avons organisé le Madagascar Investment Award 2006 pour remercier les sociétés mauriciennes qui sont présentes à Madagascar et pour encourager celles qui veulent venir. Et ces sociétés mauriciennes présentes à Madagascar sont beaucoup plus à l'aise maintenant qu'il y a cinq ou dix ans. Ce sont des sociétés florissantes comme Courts, La Sentinelle, deux banques, entre autres ; donc au niveau de Maurice, je suppose qu'il y a de bons signaux.
Quels sont les secteurs qui pourraient éventuellement intéresser les investisseurs mauriciens à Madagascar ?
Le secteur des services car la formation a été délaissée pendant longtemps. Dans l'hôtellerie et l'agriculture. Prenez l'exemple de l'importation par Maurice des pommes de terre de Madagascar. Un succès. Et je peux vous annoncer que l'année prochaine, nous exporterons des zébus sur pattes vers Maurice. C'est aussi à nous de développer un peu notre offre pour attirer d'autres Mauriciens.
Si Marc Ravalomanana perdait les élections, cela voudrait-il dire que vous partez aussi ?
Je ne pense pas que ce soit lié ! 


Midi Madagascar  05/12/2006

ÉLECTION. Pour ce qui est de la seconde place, trois candidats émergent. Un score serré entre le trio. Plus de 69% jusqu’à hier pour Marc Ravalomanana

Le candidat président caracole en tête en obtenant 440.035 voix, soit 69,62%. Et ce, jusqu’à hier. Résultats obtenus dans 1002 bureaux de vote sur les 17.581 existants. Un score confortable pour Marc Ravalomanana, face à ses concurrents. Et qui dépasse largement la majorité absolue, si l’on tient compte de ces résultats partiels. 
RD

Pour ce qui est de la seconde place, trois candidats émergent. Norbert Lala Ratsirahonana, Herizo Razafimahaleo et Roland Ratsiraka au coude à coude. En effet, le candidat Avi est plébiscité par 55.933 voix, soit 8,56 %, le poids lourd du Leader a obtenu 44.853 voix, soit 7,11% et le candidat de Madagasikara Tonga Saina a eu 37.761 voix, soit 5,98%. 

Un score serré entre le trio qui tente d’enlever la seconde place. Sans oublier Jean Lahiniriko qui continue à percer dans le Deep-South, le Faritany de Toliara, même s’il était hier, en cinquième position avec 21.101 voix obtenues, soit 3,34%. Et pour les autres prétendants à la 

Marc Ravalomanana

440.035

69,62% 

Jean Lahiniriko

21.101

3,34%

Norbert Ratsirahonana

55.933

8,86%

Roland Ratsiraka

37.761

5,98%

Herizo Razafimahaleo

44.853

7,11%

Pety Rakotoniaina

1930

0,31%

Pasteur Randrianjoary

6067

0,96%  

Daniel Rajakoba

1364

0,21%

Ny Hasina Andrimanjato

9720

1,54%

Philippe Tsiranana

70

0,01%

Razakarimanana Ferdinand

29

0,00%

Monja Roindefo

01

0,00%

Manandafy

398

0,06%

Elia Ravelomanantsoa

11.924

1,89%   

magistrature suprême, l’unique femme candidate, Elia Ravelomanantsoa, vient en sixième position ayant obtenu 11.924 voix, avec un pourcentage de 1,89%, talonné par Ny Hasina Andriamanjato avec 9720 voix, soit 1,54%. Le reste de la troupe est en dessous de 1%. RAVALOMANANA. Près de mille des 17.581 bureaux de vote de toute l’île ont envoyé leurs résultats provisoires hier au ministère de l’Intérieur qui les centralise.
La majorité absolue à portée de main

Sans vouloir trop s’avancer dans les analyses, les chiffres récoltés jusqu’à maintenant semblent parler d’eux-mêmes. D’autres résultats sont parvenus hier après-midi à la Coupole du ministère de l’Intérieur qui centralise les résultats informatisés provisoires, non encore officiels, provenant des quatre coins de l’île. 
NR
Si Marc Ravalomanana menait dans la matinée par 69,75%, dans la soirée, ce pourcentage n’a pas beaucoup bougé, car il totalisait 69,62%. Aussi, les observateurs estiment-ils que le président candidat à sa succession pourrait gagner facilement plus de 50% des voix au niveau national. Et les conditions sont réunies pour ce faire, c’est-à-dire de gagner l’élection dès le premier tour, et d’envisager la continuité du régime. A Antananarivo, Mahajanga et Fianarantsoa, villes qui comptabilisent le plus grand nombre d’électeurs, Ravalomanana se trouve en tête du peloton. Dans les autres provinces, à Antsiranana, Toliara et Toamasina, il est au coude à coude avec d’autres candidats. Cependant, ce ne sont pas les mêmes. Il l’est, par exemple, avec Roland Ratsiraka à Toamasina, et avec Lahiniriko Jean à Toliara. 
Mathématique
Ce qui constituerait pour lui un atout. Car si le maire de Toamasina est bien crédité dans une partie d’Antsiranana et dans une grande partie de Toamasina, il n’est pas présent ailleurs. Et si l’ancien Président de l’Assemblée nationale est bien coté à Toliara et dans une partie du Sud-Est, ailleurs il perd du terrain. Le seul candidat qui reste constant en terme de nombre de voix reste le président sortant. S’il n’est pas premier dans certains endroits, il est souvent le second et de pas très loin. C’est sans doute là que joue la dimension de la campagne électorale que Marc Ravalomanana a menée sur tout le territoire. Il va gagner des points là où les autres ne sont pas passés. Avec 160 localités visitées, et les grands moyens qui ont été mobilisés, mathématiquement, il a rencontré plus d’électeurs que les autres candidats. En tête de course à Antananarivo, à Mahajanga et à Fianarantsoa, Marc Ravalomanana a de fortes chances et de sérieuses chances de gagner dès le premier tour en gagnant plus de 50% des voix dans tout Madagascar. D’autant que la présence de 14.000 observateurs, nationaux et internationaux sur tout le territoire, permet d’écarter la thèse de fraudes massives.


Le Quotidien 06/12/2006

CANDIDATS à LA PRéSIDENTIELLE - Le moramora
Le moramora à l’origine du retardLe moramora à l’origine du retard de la distribution des bulletins de vote
Il est étonnant de constater que certains candidats n'ont jamais pu distribuer leurs bulletins de vote. N'oublions pas qu'ils ont eu 8 mois pour préparer les élections depuis mai 2006. Alors chacun a pu préparer "son élection" comme il faut que ce soit au point de vue financier que logistique. Alors pourquoi ce retard ? 
Le gouvernement a même pris la décision de reporter au 27 novembre le dépôt des bulletins au niveau des communes afin de pouvoir les distribuer dans les bureaux de vote. Voilà qu'il y a encore eu des candidats qui n'ont pas pu s'y plier et se sont présentés à cette élection sans bulletins de vote. 
Moramora 
Marc Ravalomanana a maintes fois dénoncé le moramora (in-souciance) comme un des obstacles à notre développement rapide et durable. Beaucoup de ces candidats ont espéré que 
le gouvernement céderait sur la question du "bulletin unique", une façon très détournée de ne pas payer la confection des bulletins qui sera confiée aux soins de l'Etat.C'est-à-dire que beaucoup de nos candidats ont espéré participer à une élection à moindres frais.Pure insouciance (moramora) ! 
Ce n'est qu'à l'approche du scrutin et face aux différents décrets publiés au mois de septembre 2006 que chacun s'est précipité pour confectionner son bulletin. D'autres, par imprévoyance, ont déjà dépensé leurs fonds à d'autres fins. Résultats des courses : cette imprévoyance et insouciance (moramora) onts abouti à la non-confection de leurs bulletins de vote. 
Gérard C.


Wanadoo.mg 06/12/2006

Ambiance électorale. Dépouillement sous la pluie et l'humour !
Dépouillement sous la pluie et une 1ère tendance assez franche en faveur du président sortant ! 
Un peu partout dans la capitale, elle se vérifie et chacun y va avec ses commentaires. Car mise à part l'élection proprement dite, le dépouillement reste un moment où l'humour et l'ironie sont souvent de la partie, et le ton, parfois décapant. "Marc Ravalomanana", crie le scrutateur dans un des BV du lycée Rabearivelo, tonnerre d'applaudissements, "Marc Ravalomanana foana", applaudissements, "Ravalomanana ihany", "Nga 'zany no anarany", répond un jeune homme. Et c'est l'éclat de rire général. Puis les couleurs changent. "AVI", scande cette fois le scrutateur, "Hanao inona ?", répond un autre; "Elia", applaudissements de quelques jeunes femmes, solidarité féminine oblige. "Herizo Razafimahaleo", "Mankaleo", est cette fois la réponse de ce jeune poète. Car ici, c'est à celui qui aura le juste mot pour faire rire ou ironiser sur certains candidats. "Roland Ratsiraka", "Zay tsy tia raha tsy Ra-Didy e". Une réprimande qui fera rire certains mais qui n'enchantera pas d'autres. Les jeunes, eux, ont toujours un mot pour tout. Puis le dépouillement se poursuit et les commentaires ne se font pas attendre. "Tanteraka ihany'ty ny 1er tour dia vita raha izao", soupire un sympathisant de Ratsirahonana. "Ravalo, Ravalo", s'amuse à taquiner cette bande de jeunes hommes, draguant au passage les quelques jeunes filles. Car après tout, seul l'alcool est interdit, la séduction, elle, n'est pas prohibée en ce jour d'élection. 
Pendant ce temps, dans les "Q.G" des candidats, le ton est solennel. A Ambaranjana, toute l'équipe de l'AVI est mobilisée en attendant les 1ers résultats. Laurent Ramaroson, SG du parti, donne les dernières directives. "Nous avons l'habitude. Nous avons mobilisé 17.000 personnes un peu partout dans la Grande Ile qui s'occuperont de transmettre les résultats par sms et attendant les PV", explique le SG avant de continuer, "nous sommes très vigilants. Franchement, il va y avoir quelques débordements. Dans un bureau de vote aux 67 ha, par exemple, il y a risque d'affrontement, car ils ne veulent pas que le public assiste au dépouillement. ce n'est pas logique". Un discours qui a conduit le parti à déposer vendredi, une requête pour la confrontation des résultats. "Nous sommes prêts à réagir vigoureusement en cas de besoin", conclut le SG. 
Quelques étages plus haut, le ton est moins agressif voire même très soft. "Je suis en train de terminer les tableaux dans lesquels on va recueillir les résultats. Mais tout est très calme. Au total, nous avons une centaine de délégués et ici nous sommes huit à être mobilisés pour la nuit", explique Nivo Randrianindriana, directrice de communication de Madagasikarantsika. Un QG à l'image de la femme, calme, assez réservée mais aussi un peu novice. 
Du côté de Magro, c'est la discrétion qui prime en attendant les 1ers résultats. Alors que la plupart des dépouillements sont entamés, la cellule de communication est en pleine réunion, et on ne peut encore y avoir accès. Mais l'anxiété est palpable chez certains membres de l'équipe. Bref, une élection sans grande surprise malgré quelques problèmes au niveau des cartes d'électeurs et de la liste électorale. "Il n'y a eu aucun recensement, si bien que la majorité des personnes déjà décédées, étaient encore présentes sur la liste électorale", ironise un observateur. 
A la fin de l'après-midi, alors que la pluie s'est invitée à cette élection, la queue continue sous les parapluies. Le bilan, lui, est plutôt positif. D'Andavamamba à Isotry en passant par 67 ha Nord-Ouest, le taux de participation frôle les 70%. Et pendant que les derniers votants accomplissent leur devoir, la foule commence à affluer à l'EPP d'Andavamamba. Certains se remémoreront de l'élection de 2001, d'autres piaffent d'impatience et ne mâchent pas leurs mots à l'égard de quelques candidats. Le débat s'anime mais la conclusion d'un homme fera taire le reste du groupe. "Io na iza na iza mandresy, fa lery aloha no sûr, dia aza manantena miracle. Ny karama tsy mitombo, ny vidim-piainana midangana. Tsy maintsy ny toaka ihany no iafarana". 
No comment ! 
RHD ©Midi Madagasikara 


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