Archives 2002 - 2005

Le dernier MadaVôvô

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Sommaire Madavôvô: 10 octobre  2006

BigNews. Le Sport est Roi ... 

Edito : "Réfléchir sur un retour des élites ... "

1.Rajaonarivelo vivement critiqué par le “Collectif pour Madagascar”(Clicanoo)

2.fermeture pour trois mois de l'aéroport de Tamatave(Cyberpresse)

3.Production de spiruline:Le « Spirofia » en quête de reconnaissance (Tribune)

4.Des experts européens pour l'élection du 3 déc à Mada  (Jeune Afrique)

5. Retour imminent de P. Rajaonarivelo-La panique au sommet de l’Etat (Tribune)

6. Madagascar dans le calendrier de Fifa Beach Soccer (allAfrica)

7. No Comment.... No Comment...

8.L'opposant malgache file à Maurice (Clicanoo)

9. Mada: Moins d'un dixième des médecins sont des spécialistes (allAfrica)

10. Ministère de la Justice: Sur le cas de Pierrot Rajaonarivelo (La Gazette)

11.Le président malgache déçu de la Francophonie (Jeune Afrique)

12.Pierrot Rajaonarivelo : De retour au pays très bientôt (Tribune)

13. Pierrot Rajaonarivelo attendu à Toamasina (Express)

14. Didier Ratsiraka : « Pas question de revenir à Mada en ce moment »(Tribune)

15. Message Tankafatra

... Les Revues de presse plus bas !!!

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

L' Edito : « Réfléchir sur un retour des élites ...  »     Cette phrase n'est pas de moi mais du président du Burkina Bé , Blaise Compaoré sur la question de la Diaspora africaine. C'est vrai, les élites malgaches sont en dehors de Madagascar. Samedi, j'étais à une petite soirée gasy, entre amis, très sympa, et je discutais pêle mêle avec un consultant en logiciels de trading à New York, un autre était le manager informatique du réseau SFR, un autre était encore consultant en informatique financière pour la BNP Paribas etc ...    Tous ces malgaches, qui viennent de Madagascar sont des "élites" car ils ont des compétences qui n'existent pas à Madagascar mais aussi parce qu'ils excercent dans un environnement concurrentiel international, ce que ne connaissent pas les malgaches en général ( Ce n'est pas une critique !). Pourtant, aucun n'est prêt à faire son come back. Pourquoi ? Déjà parce qu'il n'y a pas de places pour les métiers à forte valeur ajoutée à Madagascar. A quoi servirait un expert en trading à Madagascar ? A rien. Ensuite, parce que les salaires sont sans commune mesure avec ceux pratiqués la bas. Mais surtout, je dirais qu'il n'y aucune volonté de l'Etat de s'interesser à ces personnes et de leur proposer des projets qu'ils pourraient mener à Madagascar même ou pour Madagascar.

Ces personnes ont des carnets d'adresses qu'il ne faut pas négliger et qui peuvent apporter des solutions. Je pense que si on sentait une volonté de compter sur ces personnes,de leur demander ce qu'ils pourraient faire avec leurs compétences, d'apporter des directions de développement il y aurait plus de retour et plus de participation. A Mada, on pense à tort, qu'on se suffit à soi même et qu'on peut y arriver soi même sans "les autres malgaches. On pense qu'il faut rentrer d'abord pour aider ! Non ! Il ne faut pas opposer les gasy d'andafy et les gasy du pays. Il y a complémentarité et non opposition. 

         Aujourd'hui, il y a une vraie fuite des cerveaux de Madagascar ( saviez vous que des informaticiens à Madagascar sont directements recrutés par internet par des sociétés étrangères !) , et l'immigration choisie va amplifier ce phénomène car les meilleurs partiront. Or la connaissance et la compétence sont les bases d'un développement. A défaut de faire revenir les élites malgaches, faisons les participer. 

                                                                                                  Niry Sobika 

... Et encore et encore "nody ventin'ny ny rano natsakaina", Niry Sobika a répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance !      

                                                     Archive des Editos    (  ...  )          ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>

Clicanoo.com  10/10/2006

Rajaonarivelo vivement critiqué par le “Collectif pour Madagascar” - Renaud Guiliani
L’ex vice-premier ministre de Roland Ratsiraka en exil en France ne semble pas avoir que des amis dans le département. En tout cas par chez les membres du “Collectif pour Madagascar”, composé de Malgaches vivant à La Réunion et de Réunionnais originaires de la Grande Ile.

Des critiques sévères se sont élevées du côté de cette association au sujet des récents agissements et déclarations de Pierrot Rajaonarivelo en exil en France qui, après avoir été empêché samedi de s’envoler de Gillot pour Tamatave, a discrètement décollé, dimanche soir, à destination de l’île Maurice. Selon de bonnes sources, il projetterait de repartir jeudi pour Antananarivo, afin de déposer sa candidature à l’élection présidentielle dont le premier tour est prévu le 3 décembre, et ce, avant la limite des inscriptions, fixée à samedi. L’opposant au régime de Marc Ravalomanana joue gros puisqu’il risque d’y être attendu par des policiers chargés de l’arrêter. C’est d’ailleurs pour contourner cette difficulté qu’il avait initialement prévu de ne pas atterrir dans la capitale de la Grande Ile, mais dans son fief de la côte Est. Toujours est-il qu’au lendemain de ce passage par La Réunion, le “Collectif pour Madagascar” dénonce “une mascarade”.“Nous estimons que Pierrot Rajaonarivelo n’a jamais eu l’intention de se rendre à Madagascar”, affirme un porte-parole de l’association. “Il y a des vols directs pour Antananarivo chaque jour qu’il aurait pu emprunter depuis son départ du pays il y a quatre ans”, poursuit-il. “Il serait bon qu’il s’y rende pour rendre compte de ses actes, car il ne faut pas oublier qu’il

 a été condamné par la justice. En fait, nous croyons que son seul but est seulement de provoquer le chaos dans le pays et de semer le trouble en période électorale en appelant au soulèvement général. Après presque trente ans de dictature, la démocratie a déjà quelques difficultés à se mettre en place.
 La corruption est encore présente dans le pays et il n’y a pas besoin d’en rajouter. Ce tenant de l’ancien régime qui a participé à des opérations de sabotage au moment de l’alternance en 2002 n’a aucune légitimité à nos yeux pour critiquer la politique de Marc Ravalomanana que nous ne soutenons pas aveuglément. Nous estimons toutefois que son exil en France devrait s’accompagner d’un devoir de réserve et que le président de la République devrait lui rappeler.”

Cyberpresse.ca 07/10/2006

Madagascar: fermeture pour trois mois de l'aéroport de Tamatave - Agence France-Presse - TAMATAVE 
Les autorités malgaches ont fermé pour trois mois l'aéroport de Tamatave, dans l'est du pays, empêchant de fait le retour de l'oppposant Pierrot Rajaonarivelo, qui était attendu samedi après-midi dans la grande île, a-t-on appris de source officielle.
"L'aéroroport de Tamatave sera fermé du 7 octobre à 10H00 (07H00 GMT) jusqu'au 7 janvier à 23H59 (20H59 GMT)", a déclaré Abel Rakotongrafoa, un responsable de l'Aviation civile de Madagascar (ACM).
Cette décision a été prise peu après que la police eut utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser des centaines de manifestants venus soutenir leur leader de retour d'exil et menacé d'arrestation.
M. Rajaonarivelo, ancien vice-Premier ministre, secrétaire national de l'Arema (parti de l'ancien président Didier Ratsiraka) et candidat virtuel à l'élection présidentielle du 3 décembre, a été condamné par contumace par une cour d'Antananarivo pour "immixtion dans le maniement des deniers publics", en août, à 15 ans de travaux forcés.
Il risquait l'arrestation à son arrivée sur le sol malgache.
M. Rakotongrafoa a refusé de commenter à l'AFP la fermeture de l'aéroport.
M. Rajaonarivelo avait prévu de rentrer à Madagascar depuis l'île française proche La Réunion, dans l'océan Indien, pour participer à une réunion de l'Arema en vue des élections de décembre durant lequelles il souhaite se présenter contre le président sortant, Marc Ravalomanana.
Les autorités avaient menacé de l'arrêter à son arrivée en vertu de sa condamnation.
Les forces de sécurité de l'aéroport de Tamatave ont tiré plusieurs grenades lacrymogènes pour repousser environ un millier de personnes rassemblées à l'aéroport pour accueillir M. Rajaonarivelo, mais il n'y a pas eu de blessé, selon un responsable de l'Arema.
Dauphin Koto, un autre responsable de ce parti, a estimé que la fermeture de l'aéroport serait très préjudiciable à l'économie locale. "C'est une tentative d'étrangler l'économie", a-t-il afirmé à l'AFP.
M. Rajaonarivelo fut vice-Premier ministre de l'ex-président Didier Ratsiraka, qui est parti en exil après les violences ayant éclaté à Madagascar après les élections de 2001.
gp/mvl/pyj/ab

Tribune 07/10/2006

Economie : Production de spiruline:Le « Spirofia » en quête de reconnaissance 
La production de spiruline constitue une solution pour combattre la faim dans le monde compte tenu de l'apport nutritionnel de grande qualité qu'elle représente. De nombreux organismes se lancent actuellement dans la culture et la vente de cette algue . Parmi eux, figurent ceux qui sont subventionnés et ceux qui ne le sont pas tel le "Spirofia" dirigé par le Docteur Alexis Rabemananjara . Ce qui rend le produit peu compétitif et la concurrence rude . 
Madagascar Tribune : Depuis quand vous êtes-vous lancé dans la production de spiruline et qu'est-ce qui vous a poussé à le faire ?
• Dr Rabemananjara : Spirofia est une entreprise individuelle créée à Tuléar en 2005 , mais on n'a commencé la production de spiruline qu'en 2006. La raison pour laquelle on s'est lancé dans ce domaine est due à une prise de conscience que la lutte contre la famine est primordiale, une lutte au sein de laquelle on a voulu apporter notre contribution. J'ai suivi des formations accélérées en France en 2004 puis un stage pratique au Burkina Faso. De retour au pays, je me suis mis dans le bain.
La culture de cette algue requiert-elle un investissement important ?
• Oui, surtout si on la pratique dans des bassins construits en dur. Vous savez sûrement que le prix du ciment a augmenté, de même pour celui de l'énergie. Or en plus des bassins, il faut construire des bâtiments annexes. Par ailleurs, nous importons les emballages et certains produits chimiques utilisés pour la culture. Pour ces derniers, nous devons stocker une quantité assez grande. Ce qui suppose donc d'énormes investissements. 
Si de grands investissements sont ainsi nécessaires, à quel prix vendez-vous votre produit afin que votre entreprise atteigne un certain équilibre financier ?
• Vous savez, on distribue gratuitement de la spiruline, mais puisque l'activité doit se développer on vend aussi notre production. Ce qui est malheureux car de nombreuses personnes ne peuvent s'en procurer à cause de son prix qui est assez élevé. En ce qui nous concerne, nous vendons le kilo à 140 000 ariary contre 60 000 à 100 000 ariary pour les deux ou trois autres organisations qui obtiennent des subventions. Et là, je souligne qu'avec ce prix, nous sommes pas du tout bénéficiaires et compétitifs.
Selon vous, il vous faudrait vendre quelle quantité en un mois pour que la vente soit rentable ? 
• On n'en est qu'au début de la commercialisation, nos principaux clients sont les pharmacies et les hôpitaux à l'instar de celui de Tuléar. Actuellement , on ne vend que 2000 à 3000 rations par mois. Mais je pense que si on veut que l'entreprise atteigne un équilibre il faudrait reporter cette vente à raison de 10 000 rations soit 50 kilos de spiruline. 
Que comptez-vous faire pour pouvoir vendre ces 10 000 rations ?
• Je pense que la meilleure solution pour le moment est de se faire connaître largement d'où notre participation à cette manifestation Harena 2006. Nous espérons nous étendre vers d'autres marchés ainsi que vers d'autres régions. Par ailleurs, nous espérons accéder à des subventions car vous savez que la spiruline fournit du bien à bon nombre de gens. Elle représente un apport nutritionnel de grande qualité compte tenu de sa teneur en protéines soit 70%, acides aminés, vitamines B1, B12, B6 et acide gamma-linoléique et en oligo-élements directement assimilables.
 Recueillis par Lanto 

Jeune Afrique 06/10/2006

Des experts européens pour l'élection du 3 décembre à Madagascar  - par XINHUA 
L'Union européenne a décidé l'envoi d'experts pour l'élection du 3 décembre au lieu d'observateurs, a-t-on appris mercredi de source officielle. 
Des experts venant de l'Union européenne viendront à Madagascar afin de surveiller les élections du 3 décembre. Selon Alain Le Roy,ambassadeur de France à Madagascar, ils fouleront le sol malgache quatre semaines avant les élections et resteront deux semaines après celles-ci. Le diplomate avance que ces experts seront épaulés par des observateurs venant des différents pays de l'Union qui ont leurs représentations à Madagascar. 
A entendre les propos de l'ambassadeur, la venue d'observateurs de l'Union européenne proprement dit n'est pas dans le programme de cette institution. S'il souligne que les observateurs avec de larges compétences sont surtout envoyés dans les pays instables comme le Congo, les raisons de cette absence semblent dépasser celles que le diplomate a mentionnées. On peut citer notamment le retard de la demande de ces derniers alors que la majorité d'entre eux sont déjà engagés dans d'autres pays. Le cas de Madagascar n'a été discuté qu'il y a un mois au siège de l'Union à Bruxelles. 

Tribune  06/10/2006

Retour imminent de Pierrot Rajaonarivelo -  La panique au sommet de l’Etat 
Visiblement, la participation de Pierrot Rajaonarivelo à la course à la Magistrature suprême n’arrange pas le candidat du pouvoir qui a brandi l’arrestation de ce secrétaire national de l’AREMA une fois rentré au pays. 
Le tam-tam médiatique sur le retour imminent de Pierrot Rajaonarivelo fait paniquer plus d’un au sommet de l’Etat. Hier au cours du journal parlé du 12h30 de la Radio Nationale Malagasy (RNM), le ministre de la Justice, Mme Lala Henriette Ratsiharovala est directement intervenue pour apporter des précisions juridiques sur le cas de cet ancien premier ministre chargé du Budget et des provinces autonomes. Selon ce numéro un de la Justice malgache, le mandat d’arrêt délivré contre Pierrot Rajaonarivelo est lié à la condamnation de celui-ci à trois ans d’emprisonnement ferme pour complicité d’usurpation de fonction. « Ce mandat d’arrêt s’applique car il a été délivré par une juridiction de jugement et non par une juridiction d’instruction ! », a-t-elle soutenu. Mais, ce n’est qu’une interpretation parmi tant d’autres, rétorque Me Willy Razafinjatovo alias Olala. Cet avocat de Pierrot Rajaonarivelo persiste que tant que les peines pricinpales ne sont pas définitives, on ne peut pas appliquer les peines accessoires. Par peines principales, Me Olala entend d’une part l’arrêt de la Cour d’Appel condamnant son client à trois ans d’emprisonnement fermes, qui fait actuellement l’objet d’un pourvoi en cassation, et d’autres part le jugement par défaut condamnant Pierrot Rajaonarivelo à 15 ans d’emprisonnement. Quant à ce dernier, Me Olala précise qu’il n’est pas encore notifié à son client, ce qui ne permet pas à ce dernier de formuler son oppposition.
Qui a peur de Pierrot Rajaonarivelo ?
Mais, l’affaire Pierrot Rajaonarivelo est devenue politique. Ses proches ne cessent d’ailleurs de crier à des procès politiques, tendant à éliminer politiquement le secrétaire national de l’AREMA qui a déjà déclaré sa candidature aux prochaines présidentielles. Qui a donc peur de Pierrot Rajaonarivelo ? Au nom du respect des droits de citoyens, des candidats déclarés, pour ne citer que Ny Hasina Andriamanjato et Herizo Razafimahaleo ont déploré les manœuvres du régime tendant à empêcher coûte que coûte le retour de l’ancien vice premier ministre à Madagascar. Pour bon nombre d’observateurs, le président candidat Marc Ravalomanana et le gouvernement de Jacques Sylla font tout pour dissuader Pierrot Rajaonarivelo qui n’a de cesse de promettre au « Vahoaka malagasy » son retour car la candidature de ce sécrétaire national de l’ancien parti majoritaire constitue un danger pour le candidat du pouvoir lors de cette élection présidentielle du 3 décembre. En tout cas, force est de constater que la division au sein de l’AREMA constitue un obstacle majeur au succès de l’entreprise de Pierrot Rajaonarivelo et facilite l’action du pouvoir. 
 Recueillis par Eugène R. 

allAfrica  05/10/2006

Madagascar dans le calendrier de Fifa Beach Soccer -Midi Madagasikara - Anny A.
Pérenniser le Beach Soccer à Madagascar pour toucher des milliers de joueurs est l'ambition d'Eric Cantona, champion du monde de Beach Soccer.
En octobre 2007 avec les dates à préciser encore, la première compétition internationale de Pro Beach Soccer, sous l'égide de la FIFA, se tiendra à Mahamasina. Madagascar, la France, l'Italie et l'Afrique du Sud seront présents à ce premier rendez-vous.
Eric Cantona en personne avec un staff technique composé de Joël Cantona, son frère et manager, Philippe Lariche du Quick Océan Indien, Claude Barrabe, ancien gardien de but international et surtout les premiers responsables de la Commune urbaine d'Antananarivo avec le maire Patrick Ramiaramanana en tête ont présenté le projet hier à la presse sportive. 400 tonnes de sable et non 40, comme nous l'avons signalé hier, seront déversées en plein Mahamasina pour que ce stade de vienne un terrain de beach soccer. Ce tournoi fera partie du calendrier du FIFA beach Soccer. En attendant ce tournoi, une compétition aura lieu ce week-end à la Réunion et les organisateurs ont invité une équipe malgache à honorer le rendez-vous tous frais payés. D'où l'appel du maire Patrick Ramiaramanana : « Nous cherchons jusqu'à demain (ce jour) 8 joueurs de football qui sauront jouer ensemble », avis aux amateurs.
Les tournois « pro » de ce genre sont souvent dotés de prize money et d'après les dires de Jöel Cantona, le prize money de l'équipe de France sera reversé complètement à l'Akamasoa et à une autre association. « L'entrée sera symbolique aussi et sera versée intégralement pour les enfants du pays ». L'absence du ministère de la Jeunesse et des Sports ainsi que de la fédération malgache de football à la conférence d'hier a étonné plus d'un. Apparemment, ils n'ont pas été invités ou avertis. Notons qu'Eric Cantona part ce jour pour revenir en 2007.

NO COMMENT        NO COMMENT       NO COMMENT      NO COMMENT

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Clicanoo.com 10/10/2006

L'opposant malgache file à Maurice 
Après avoir été empêché samedi de s'envoler pour Tamatave, l'ex vice-Premier ministre de Didier Ratsiraka en exil en France a discrètement décollé, hier soir, de Gillot pour Plaisance. Il projetterait d'embarquer jeudi pour Antananarivo, afin de déposer sa candidature à l'élection présidentielle avant la limite des inscriptions, samedi. 
Après quatre ans d'exil à Paris, l'ancien numéro deux du régime malgache continue sa balade dans l'océan Indien entamée la semaine dernière. Son court séjour à La Réunion, d'où il croyait pouvoir se rendre à Tamatave (lire notre édition d'hier), s'est achevé hier soir, à 19 h 10. Désormais, Pierrot Rajaonarivelo est à Maurice. Il projetterait d'en repartir jeudi pour se rendre à Antananarivo. Celui qui fut vice-Premier ministre de Roland Ratsiraka, avant d'être condamné à une peine de trois ans de prison et quinze ans de travaux forcés pour une affaire d'usurpation de fonction et de détournement de fonds publics, semble décidé à vouloir retourner dans son pays. Il voudrait s'y rendre avant samedi prochain, date limite pour déposer sa candidature à la prochaine élection présidentielle, dont le premier tour est prévu le 3 décembre. L'opposant au régime de Marc Ravalomanana joue gros puisqu'il risque d'y être attendu par des policiers chargés de l'arrêter. C'est d'ailleurs pour contourner cette difficulté qu'il avait initialement prévu de ne pas atterrir dans la capitale de la Grande Ile, mais dans son fief de la côte Est, Tamatave, où jusqu'à ce soir se tient le congrès du parti Arema, dont il est secrétaire national. Mais c'était sans compter sur une décision de l'aviation civile malgache qui a décidé samedi après-midi de fermer aux liaisons internationales les aéroports secondaires, et donc celui de Tamatave. Et ce jusqu'au 7 janvier. Samedi, après avoir été informé qu'il ne pourrait pas s'envoler vers la Grande Ile, Pierrot Rajaonarivelo, arrivé de Paris à Saint-Denis jeudi dernier a “lancé un appel à la grève générale” et affirmé qu'il “ne renonce pas à retourner dans son pays durant les prochains jours”. Il a également réclamé la démission du président. Hier, après avoir pris contact avec plusieurs responsables de l'opposition, il aurait décidé de repasser à l'action. Selon son entourage, une manifestation de grande ampleur pourrait être organisée en fin de semaine dans la capitale de Madagascar et il projetterait d'y participer. Dans ce cas, on ne sait pas encore quelle sera la réaction des autorités malgaches. Les avions en provenance de Maurice vont-ils être interdits d'atterrissage sur la piste d'Antananarivo ? Alors, il ne resterait plus à l'ancien ministre que deux possibilités : la voie maritime ou le retour à Paris. Et avec repli, sans doute la frustration de ne pas avoir foulé le sol du pays natal, frustration qui devrait être compensée par le plaisir d'un petit coup de publicité. 

allAfrica 06/10/2006

Madagascar: Moins d'un dixième des médecins sont des spécialistes - Midi Madagasikara - Hanitra R.
Sur les 5937 médecins inscrits au tableau de l'Ordre national des médecins de Madagascar, moins d'un dixième, soit 525 sont des médecins spécialistes. C'est évaluer le manque évident en matière de médecins spécialistes à Madagascar et ce, dans bien des disciplines de la médecine.
Il faut dire que les études sont longues et loin d'être de tout repos. Après les huit années d'études en fac de médecine, il faut encore compter quatre années d'études pour devenir spécialiste, chef de clinique et quatre autres pour prétendre à une agrégation. Ce, en franchissant plusieurs étapes dont des stages extériorisés. En effet, il est possible d'effectuer des études de spécialisation à Madagascar dans une quinzaine de disciplines et ce, depuis la création de l'Internat qualifiant en 1996 (voir article par ailleurs). L'admission se fait, bien évidemment, par voie de concours et l'on compte actuellement 234 médecins spécialistes, dont 97 en cours de formation.
Insuffisant
Au regard des besoins, ces statistiques révèlent un nombre encore très insuffisant de candidats à la spécialisation. Si les disciplines de la chirurgie, la biologie et la pédiatrie séduisent plutôt bien, avec respectivement un effectif de 52, 32 et 33 en dix ans, les disciplines comme la neurochirurgie, l'ORL, l'ophtalmologie, la cancérologie chirurgicale ou encore la chirurgie maxillo-faciale trouvent peu de candidats : un, deux ou à peine trois en cinq ans. Ces effectifs peu nombreux se reflètent sur les besoins dans le milieu de la médecine.
Les spécialistes se comptent sur les doigts d'une seule main, dans certaines disciplines et prendre rendez-vous auprès de nombre d'entre eux dans les structures hospitalières publiques, relève d'un véritable combat, alors que l'autre voie possible à savoir les consultations dans les cabinets privés des spécialistes sont évidemment onéreuses.
« Des honoraires qui se justifient », plaide l'un d'entre eux, « si l'on se réfère aux dizaines d'années d'études effectuées, sans tenir compte des autres difficultés rencontrées avant de devenir un spécialiste dans une discipline ». Quoi qu'il en soit, les nouvelles vocations dans diverses disciplines de la médecine sont toujours les bienvenues, car la « pénurie » a encore des chances de perdurer !

La Gazette 06/10/2006

Ministère de la Justice: Sur le cas de Pierrot Rajaonarivelo 
Il est exact que les décisions judiciaires rendues à l’encontre de Monsieur Pierrot Rajaonarivelo ne sont pas encore définitives car elles ont été frappées de voies de recours.
Cependent, dans son arrêt n° 336 du 27 mai 2005, la Cour d’appel d’Antananarivo l’a condamné à trois années d’emprisonnement pour complicité d’usurpation de fonctions, et a décerné un mandat d’arrêt à son encontre.
Puisque ce mandat d’arrêt a été délivré à l’audience par une juridiction de jugement, il est exécutoire en vertu des articles 454, 477 et 482 du Code de procédure pénale malgache.
En conséquence, il est tout à fait légal que le mandat d’arrêt délivré à l’encontre de Pierrot Rajaonarivelo soit immédiatement exécutoire et peut donc être exécuté à son retour sur le territoire.
Antananarivo, le 5 octobre 2006 -  Le garde des sceaux - Ministre de la Justice
Lala Ratsiharovala 

Jeune Afrique  05/10/2006

Le président malgache déçu de la Francophonie - par XINHUA 
Le président Malgache Marc Ravalomanana semble complètement déçu du récent sommet de la Francophonie tenu à Bucarest, en Roumanie, parce que la proposition malgache pour accueillir cette rencontre au sommet en 2007, n'a point été discutée ni évoquée jusqu'à la fin de la réunion. 
De retour dimanche au pays, après un périple d'une vingtaine de jours qui l'a mené successivement à La Havane (Cuba) pour le sommet des Non Alignés, puis à New-York pour l'Assemblée générale des Nations Unies et enfin à Bucarest pour le sommet de la Francophonie, M. Ravalomanana a déclaré en effet, à l'aéroport d'Antananarivo qu'il n'a pas du tout été satisfait de cette dernière réunion. 
M. Ravalomanana explique qu'avant son intervention sur ce sujet devant la séance plénière, il en a déjà fait part à certains de ses homologues, lesquels auraient manifesté ou exprimé leur intention respective de soutenir cette proposition de Madagascar. Malheureusement, il n' en fut rien. 
Madagascar s'est acquitté de toutes ses cotisations contrairement à certains autres pays."Nous avons expliqué et exposé que nous avons les moyens et sommes capables d'accueillir ce sommet, mais on n'en a pas tenu compte.. Ce qui m' a profondément écoeuré est qu'on a encore tendance à nous considérer comme un petit pays et partant à nous minimiser. Je ne peux pas accepter cela, car Madagascar a déjà sa place dans le concert des nations", a-t-il dit. 

Tribune 05/10/2006

Pierrot Rajaonarivelo : De retour au pays très bientôt - Alphonse M. (Paris) 
Plus déterminé que jamais, Pierrot Rajaonarivelo atterrira très bientôt à Madagascar. Cette information a été confirmée par ses proches collaborateurs lors de notre entretien hier. «Toutes les mesures ont été prises pour que le retour de l’ancien vice-Premier ministre va se dérouler sans encombre », nous a affirmé l’un des conseillers du secrétaire national de l’Arema. Et ce dernier d’ajouter que la date exacte de son retour dans son pays natal n’a pas encore été dévoilée au grand public pour des raisons de sécurité. Toutefois, on chuchote que l’arrivée de Pierrot Rajaonarivelo sera imminente. On a essayé de contacter l’intéressé, mais en vain. Depuis son retour de l’Ile Maurice, M. Rajaonarivelo, très sollicité par les médias et les hommes politiques locaux, est presque injoignable.
Exilé en France depuis l’arrivée de Ravalomanana Marc au pouvoir, le patron de l’ancien parti majoritaire n’a pas caché son intention de se présenter à la prochaine élection présidentielle. Mais son ambition présidentielle, lui a coûté cher. Un concurrent jugé « dangereux », cet ancien vice Premier ministre a été pris pour cible. Depuis, il a connu des ennuis judiciaires. La dernière en date, il a écopé d’une peine d’emprisonnement ferme d’une quinzaine d’années. Depuis, le secrétaire national de l’Arema est contraint de s’exiler dans l’Hexagone.
Malgré cette condamnation, Pierrot Rajaonarivelo débarquera dans quelques jours dans la Grande île. Probablement, lors du Congrès de son parti qui se tiendra la semaine prochaine à Toamasina. En face, le président de la République, lors de sa conférence de presse a brandi l’arme juridique. Un mandat d’arrêt a été déjà lancé contre cet ancien numéro deux du gouvernement Tantely Andrianarivo. Une manière de dire qu’il sera jeté en prison dès sa descente d’avion. Sans aucun doute, les yeux des observateurs sont désormais braqués sur ce retour du patron de l’Arema.

Express Mada 06/10/2006

Pierrot Rajaonarivelo attendu à Toamasina - Fano Rakotondrazaka
L’ancien vice-premier ministre serait de retour à Madagascar très bientôt, selon ses proches. 
Il aurait quitté Paris, hier, à destination de La Réunion. Son parti, l’Arema, organise une grande réunion dimanche à Toamasina. Pierrot Rajaonarivelo y sera-t-il ?

Pierrot Rajaonarivelo est parfaitement au courant de ce qui l'attend à Madagascar, à propos de la poursuite judiciaire engagée contre lui. Ainsi, jeudi matin, il a tenu à faire une déclaration destinée à l'armée. "Vous avez le droit et le devoir de ne plus obéir aveuglement aux ordres d'un pouvoir inique. J'ai confiance en vous, officiers et soldats, pour que l'armée malgache soit dans les prochains jours un des principaux garants de ce retour à la démocratie", lance t-il. 
Risque d'affrontements
Ces derniers jours, les responsables étatiques, à savoir le président de la République Marc Ravalomanana et le ministre de la Justice Lala Ratsiharovala, se sont exprimés sur les actions en justice menées contre l'ancien vice-premier ministre. Le chef d'Etat a profité du conseil des ministres mercredi pour annoncer devant la presse que les exilés qui ont enfreint les lois en vigueur feront l'objet d'arrestation dès leur retour. Il fait allusion au cas de Pierrot Rajaonarivelo. 

manifestations dans le cadre des journées nationales reste confidentiel et entre les membres de la structure", ajoute t-il.
Forte mobilisation
Une délégation de dix membres par district sera au rendez-vous dans le Grand port lors des journées nationales de l'Arema, outre les partisans. "Nous avons recensé ceux qui viennent de passer par la capitale et nous avons trouvé cinq mille personnes jusqu'à hier ", soulève Hary Naivo Rasamoelina, secrétaire national adjoint de l'Arema. 
Pour l'Association estudiantine Jeunes étudiants regroupés de Madagascar (Jerm), une manifestation en parallèle à celle de l'Arema sera organisée à Toamasina pendant trois jours. "Nous comptons quatre cent cinquante étudiants venant des six provinces qui participeront à ces journées nationales des étudiants. Mais au moment où Pierrot Rajaonarivelo atterrira, les deux organisations de journées nationales se fusionnent", explique son président Mamy Jo.

Tribune 1er octobre 2006

Amiral Didier Ratsiraka : « Pas question de revenir à Madagascar en ce moment » 
Des rumeurs circulaient selon lesquelles l’Amiral Didier Ratsiraka serait de retour à Madagascar, bientôt, plus précisément avant le 7 octobre prochain, où il devrait rejoindre Toamasina pour une importante réunion publique organisée par l’AREMA, les 7, 8 et 9 octobre prochains. Ces rumeurs auraient été également plus ou moins confirmées par RFI, qu’il faut le reconnaître, ont donné plus d’ampleur qu’il ne faut à ces informations « informelles ». 
Le comité directeur de l’AREMA a confirmé, hier, avec insistance qu’il n’est pas question de retour de l’Amiral à Madagascar en ce moment, selon les dires de l’intéressé. « A propos de ces bruits qui ont fait l’objet du tapage médiatique, ces deniers jours, rien n’est plus invraisemblable », selon toujours les responsables AREMA qui n’ont pas manqué de démentir ces bruits non fondés. Par ailleurs, l’amiral devait également démentir les bruits selon lesquels il aurait été à Maurice avec d’autres « exilés » politiques et reçu par des autorités mauriciennes. « C’est faux. Je n’ai jamais quitté Paris », annonce l’Amiral Ratsiraka. 
Une manière de dire que l’ancien Président de la République ne retournerait pas au pays à trois mois de l’élection présidentielle. Des pareilles rumeurs ne sont pas du tout étonnantes dans la mesure où tous les coups sont plus ou moins permis en politique. Voilà pourquoi, en sa qualité d’ancien homme d’Etat et non moins fondateur du parti ex-majoritaire, il a tenu a apporté ses démentis les plus formels à ces bruits dont les conséquences pourraient troubler inutilement l’opinion publique, selon les responsables AREMA. D’autant plus, ils ne sont pas du tout fondés. Autrement dit, des versions montées de toute pièce pour atteindre des objectifs plus ou moins flous à des fins de politique politicienne. 
 - Nivo T. A. 

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Ho anareo mpankafia kolotsaina malagasy dia

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