Archives 2002 - 2005

Le dernier MadaVôvô

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Sommaire Madavôvô: 17 sept 2006

BigNews. Le Sport est Roi ... 

Edito : "Fini les vacances..."

1. Benoît XVI "absolument désolé" s'il a offensé les musulmans (Le Monde)

2.L'OMS triple le budget consacré à Madagascar (Xinhua)

3.Ra8 aux présidentielles: 2 américains pour diriger sa campagne (Tribune)

5. Lahiniriko Jean, deuxième candidat officiel (Midi)

6. Corruption : Deux greffiers condamnés (Express)

7. Diaspora. Faible chance de participation aux élections (Wanadoo.mg)

8. No Comment.... No Comment...

9. Pierrot Rajaonarivelo. 1 mois pour rentrer d’exil ! (Midi)
10. Presidentielle 2006.  Ratsirahonana 3ème candidat officiel (Midi)

11. Didier Ratsiraka & Pierrot Rajaonarivelo:Les grands perdants (La Gazette)

12. Des malgaches parmi les naufragés du bateau Al Moubarak(Les Nouvelles)

13. Madagascar: Présidentielle, des candidats à bout de souffle (allAfrika)

... Les Revues de presse plus bas !!!

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

  Les vacances sont indispensables pour l'homme... pour se ressourcer , pour se reconstruire ...pour être bien dans sa peau physiquement, moralement et spirituellement,... D'où le terme en anglais "Holidays" (Holy days). Pour être performant, ponctuel... Car la rentrée a déjà repris ses droits : Adieu les fotoangasy spécial - vacances...
     Il n'en reste plus que de beaux souvenirs à l'instar de l'article de notre jeune Hanitra... Retour vers le Futur...oscope....  Lire l'article  >>
                      Serge Le TetezamitaKely.

... Et encore et encore "nody ventin'ny ny rano natsakaina", TetezamitaKely a répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance !

                                                     Archive des Editos    (  ...  )          ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>

Xinhua.net 15/09/2006

L'OMS triple le budget consacré à Madagascar - XINHUA

Dans la période 2004- 2007, l'OMS (Organisation mondiale de la santé) a triplé le budget consacré à Madagascar, a-t-on appris mardi de source officielle.
L'OMS intervient à Madagascar dans plusieurs domaines touchant la lutte contre le Sida et les infections sexuellement transmissibles, le paludisme, la santé mentale et la toxicomanie, mais aussi le renforcement du programme élargi de vaccination. Une réactualisation de la politique nationale de santé OMS/ Madagascar concernant la lèpre, la tuberculose, la grippe aviaire et le chikungunya est également prévue.
Actuellement, une délégation de l'OMS, menée par Kazem Behbehani, directeur général adjoint de l'Organisation est en visite à Madagascar. 
M. Behbehani a précisé à la partie malgache: "Nous sommes en train de chercher des relations fortes avec votre pays, surtout en matière de santé, avoir de bonnes relations pour s'entraider dans le cadre de la lutte contre le sida qui se répand vite. Heureusement que Madagascar a encore un taux de prévalence très faible". 
L'élection du directeur général de l'OMS se tiendra au mois de novembre. Madagascar fait partie des pays qui sont appelés à choisir ce nouveau dirigeant de l'Organisation.

LEMONDE.FR | 17.09.06 | 

Benoît XVI "absolument désolé" s'il a offensé les musulmans, selon le Vatican

Les propos du pape Benoît XVI faisant un lien implicite entre islam et violence continuent de susciter de vives protestations dans le monde musulman, malgré une déclaration samedi du Vatican selon laquelle le pape est désolé que ses déclarations aient pu entraîner une polémique. Le pape Benoît XVI est "absolument désolé que certains passages de son discours aient pu paraître offensants pour la sensibilité des croyants musulmans", a déclaré samedi 16 septembre le nouveau Secrétaire d'Etat du Vatican, Tarcisio Bertone.  Quelques heures après ces déclarations, dans de nombreux pays musulmans les regrets du pape étaient jugés insuffisants et ces propos offensants.   Le pape est "absolument désolé que certains passages de son discours aient pu paraître offensants pour la sensibilité des croyants musulmans", a déclaré, samedi 16 septembre, le secrétaire d'Etat du Vatican, Tarcisio Bertone

Le Saint Père est absolument désolé que certains passages de son discours aient pu paraître offensants pour la sensibilité des croyants musulmans et aient été interprétés d'une façon qui ne correspond d'aucune façon à ses intentions", a déclaré, samedi 16 septembre, le nouveau secrétaire d'Etat du Vatican, Tarcisio Bertone, dans sa première déclaration officielle depuis sa nomination, vendredi, à la tête du gouvernement de l'église. "L'opinion du pape en faveur du dialogue interreligieux et interculturel est absolument sans équivoque.", a-t-il souligné.
Les propos de Benoît XVI sur l'islam et la violence, mardi lors de son voyage en Allemagne, avaient provoqué une vague d'indignation dans le monde musulman qui réclame depuis des excuses du souverain pontife.
Le secrétaire d'Etat indique que Benoît XVI "réaffirme son respect et son estime pour ceux qui professent l'islam. Il espère qu'ils pourront comprendre ses paroles dans leur juste sens afin qu'une fois passé ce moment difficile, le témoignage dans 'le dieu unique, vivant et présent (...)' soit renforcé." 
Le document a été publié "face aux réactions de la part des musulmans concernant plusieurs passages du discours du Saint-Père à l'Université de Ratisbonne", indique le communiqué du Vatican qui rappelle que "la position du pape sur l'islam reste sans équivoque celle exprimée par le document conciliaire (du concile Vatican II sur l'Eglise et les religions non chrétiennes, ndlr) 'Nostra Aetate'". Selon ce document, "l'Eglise considère avec estime les musulmans qui adorent le Dieu unique vivant et présent, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé aux hommes", rappelle Le Cardinal Bertone.
Le premier collaborateur de Benoît XVI rappelle également que, dans le passage de son discours qui a fait scandale dans le monde musulman et qui citait l'Empereur Byzantin Manuel II Paléologue, "le Saint Père n'avait absolument pas l'intention de faire sien [ce jugement] mais qu'il l'avait seulement utilisé comme une occasion de développer, dans un contexte académique (...) quelques réflexions sur les rapports entre religion et violence en général (...)".
Benoît XVI a voulu "conclure par une réfutation claire et radicale de la motivation religieuse de la violence d'où qu'elle vienne", poursuit la déclaration qui rappelle l'engagement de l'actuel pape à poursuivre le discours interreligieux dont avait pris l'initiative son prédécesseur, Jean Paul II, lors les rencontres d'Assise (centre de l'Italie) dont le Vatican vient de fêter le 20e anniversaire.

Tribune 15/09/06
Ravalomanana aux présidentielles du 3 décembre: Deux américains pour diriger sa campagne 
Agir à l’américaine ! Sans attendre l’expiration des délais prévus par les décrets gouvernementaux, Marc Ravalomanana a pu en quelques heures à la fois annoncer officiellement sa candidature et déposer les dossiers y afférents à la HCC. 
24 heures après la publication des décrets gouvernementaux relatifs aux élections présidentielles du 3 décembre prochain, Marc Ravalomanana a déposé hier à la HCC ses dossiers de candidature. Le couple présidentiel a débarqué à Ambohidahy à 9h45mn précises. Une démarche pas comme celle adoptée par les autres candidats déclarés, car l’actuel président de la République n’a officiellement annoncé au “Vahoaka” malagasy sa candidature que l’après-midi au MAGRO à Ankorondrano. Des opérateurs économiques nationaux et étrangers installés à Madagascar, des militants du TIM dirigés par les membres du bureau politique et des étudiants des Universités ont été invités à cette déclaration solennelle de candidature. L’absence du premier ministre Jacques Sylla lors de cette grande cérémonie politique a été très remarquée alors que la plupart des grosses pointures du parti au pouvoir y étaient, pour ne citer que les Mahafaritsy Samuël Razakanirina, Rajemison Rakotomaharo, Razoarimihaja Solofonantenaina, Yves Aimé Rakotoarisoa et Joseph Yoland. « J’ai décidé de continuer. Il est vrai que des réalisations ont été faites en cinq ans, mais je ne suis pas satisfait. Je veux aller jusqu’au bout de la réalisation de la “Vision Madagascar Naturellement” et atteindre les objectifs du millénaire », a-t-il déclaré. Lui qui a promis que pendant les cinq ans à venir, il fera en sorte que tous les enfants malgaches puissent aller à l’école et se soigner convenablement.
« Je vais acheter mes propres avions »
Une conférence de presse qu’il a organisée à l’issue de la cérémonie solennelle d’hier a permis de savoir un peu plus sur les atouts que le candidat Marc Ravalomanana mettra en oeuvre pendant sa campagne. « Le TIM ne sera pas le seul à me soutenir. J’ai des équipes qui vont m’épauler. Il y a les opérateurs économiques tant à Madagascar qu’à l’extérieur, les églises, l’équipe de la Mairie d’Antananarivo et les étudiants des universités. Deux Américains ,dont un maire de Baltimore pendant 12 ans, dirigeront sa campagne. Ils seront secondés par d’autres experts japonais et chinois. », a-t-il révélé. Il a laissé entendre que si toutes ces équipes sauront travailler en synergie, il gagnera dès le quart de tour. Côté moyens, le candidat Marc Ravalomanana a promis qu’il n’utilisera pas les moyens de l’Etat. « Si cet avion Force One pose problème pour les autres, je ne l’utiliserai pas. Je vais acheter mes propres avions. Et j’en profite pour annoncer que j’engagerai les gros moyens pendant ma campagne électorale. », a-t-il ajouté. Le candidat président a souligné que les autres candidats pourront aussi utiliser des gros moyens, en particulier des hélicoptères à condition de respecter la réglementation de l’ACM.
En tout cas, ces déclarations de Marc Ravalomanana, qui n’a pas minimisé les déclarations de soutien d’autres partis politiques que le TIM, déclenchent une vraie course contre la montre vers les présidentielles du 3 décembre.

Midi Mada 15/09/06
PRESIDENTIELLE. Dépôt hier du dossier de l’ex-numéro Un de Tsimbazaza par son directeur de campagne qui est un Malgache car il se fie aux compétences nationales.

Lahiniriko Jean, deuxième candidat officiel
Le dossier de candidature de Lahiniriko Jean a été déposé hier après-midi, au greffe de la HCC par son directeur de campagne, le député Saina Michel. « Le candidat n’est pas obligé de se déplacer personnellement. Il peut déléguer son mandataire ou son directeur de campagne pour le dépôt de dossier de candidature », a-t-il expliqué au cours de la conférence de presse tenue en sa résidence à Itaosy, hier après-midi.
R.O.
Il, c’est évidemment l’ancien numéro Un de la Chambre basse qui est le deuxième candidat enregistré officiellement à Ambohidahy. 
Trois raisons
« Les autres candidats ont été pris de court par l’ouverture du dépôt de dossier », d’après Lahiniriko Jean. Il y décèle un traitement de faveur « puisque le premier candidat à déposer son dossier verra son bulletin placé avant ceux des autres, dans les bureaux de vote ». Mais qu’importe, devait ajouter le second candidat officiel pour qui, le fait même d’avoir déposé un dossier à la HCC, prouve si besoin est, qu’il n’y a plus l’ombre d’une hésitation ou d’une crainte. « Je suis prêt à sauver la Nation », déclare-t-il. Il se porte candidat pour trois raisons : « Primo, les valeurs malgaches comme le « fihavanana », le respect notamment à l’égard des aînés, la crainte de Dieu sont détruites. Secundo, la démocratie est bafouée alors qu’il n’y a pas de développement sans démocratie, sans liberté d’expression. Et tertio, à cause de l’immense pauvreté dans laquelle on a plongé les Malgaches ». Des Malgaches qu’il entend réconcilier entre eux, en laissant les exilés rentrer au pays et en faisant recouvrer la liberté aux détenus politiques.
Premier tour
C’est pour tout cela qu’il se lance dans la course à la magistrature suprême. Faisant sien un verset de l’Ancien Testament, Lahiniriko Jean de dire : « Inty aho, iraho aho » ou « Me voici, envoie-moi » (Esaïe 6 -8). Et ce, à l’adresse du peuple malgache. Sur lequel repose l’issue de l’élection. « Si le peuple souverain décide de disperser les voix, il y aura un second tour », selon le député élu à Betioky-Sud. « Ceux qui se targuent d’un quart de tour ou d’un premier tour dia vita ont peut-être l’intention de se livrer à des fraudes », estime-t-il. Se défendant pour sa part, de pouvoir l’emporter dès le premier tour. En tout cas, il ne veut pas laisser le champ libre à celui qui a déposé en premier son dossier et qui reste apparemment son principal rival. A preuve, il promet d’en faire 100 là où l’autre ferait 10. Plus qu’un face-à-face télévisé, il est prêt pour un « front à front ».

Express 14/09/2006

Corruption : Deux greffiers condamnés 
La chaîne pénale anti-corruption a très vite agi. Deux greffiers en service à la Cour d'appel d'Antananarivo ont été condamnés à une peine d'un an de prison ferme, hier. Ils sont accusés d'avoir reçu une gratification de 300 000 ariary. Mis en détention préventive le 7 septembre, ils ont été fixés sur leur sort. Les deux greffiers ont intégré la maison centrale à Antanimora aussitôt après l'audience. 
La salle 3 du palais de justice était comble. La plupart des greffiers ont assisté à l'audience pour marquer leur soutien à l'endroit de leurs collègues. L'annonce de la sentence a surpris nombre d'entre eux. “La Cour a dû indiquer le véritable auteur de la corruption”, a avancé un greffier. La décision de la justice a provoqué la grogne de certains.
Stéphane Solofonandrasana

wanadoo.mg 14/09/2006
DIASPORA. Faible chance de participation aux élections
Le débat sur la participation de la disapora aux élections a été lancé dans les résolutions adoptées par le Grad Iloafo à l'issue de leur dernier congrès. 
"Le Grad Iloafo pense aux Malgaches implantés à l'extérieur, et est persuadé que le régime peut organiser des élections à leur intention, afin qu'ils puissent appliquer leur droit de citoyens malgaches. Les dirigeants peuvent également désigner des sénateurs s'occupant des Malgaches de l'extérieur. Tout ceci parce que la solidarité des Malgaches est nécessaire dans la lutte contre la pauvreté". C'est de cette manière que le Grad Iloafo voit les choses, mais dans la réalité, l'application de cette proposition est assez délicate. 
En effet, pour que la diaspora puisse participer aux élections, il faudrait un cadre législatif clair, alors que le code électoral n'est même pas encore adopté. En France actuellement, selon des membres de la diaspora qui y résident, l'association "Hetsika diaspora" et l'association des étudiants malgaches véhiculent plus ou moins ce projet, dont l'aboutissement est assez flou. Si on analyse la situation de la communauté malgache qui y vit, elle est assez calme car elle ne peut pas verser dans des manifestations à caractère politique. 
Du côté français, la période préélectorale n'attise pas l'intérêt des dirigeants français pour les problèmes des pays tels que Madagascar. 
Bodo Andrianarisoa    ©Midi Madagasikara 

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Midi Mada 17/09/2006
PIERROT RAJAONARIVELO. L’ouverture impromptue du dépôt de dossier de candidatures contraint l’ancien vice-Premier ministre à bouger de son exil parisien.1 mois pour rentrer d’exil !
Le compte à rebours a commencé pour Pierrot Rajaonarivelo, le premier candidat déclaré à l’élection présidentielle. Même s’il ne reconnaît pas la date du 03 décembre 2006, il dispose d’un délai d’un mois pour rentrer au pays, s’il compte réellement s’aligner à la course à la magistrature suprême. 
R.O.
En effet, l’article 6, alinéa 1er de l’ordonnance n°2001-002 portant loi organique relative à l’élection du président de la République qui reste et demeure en vigueur, dispose que tout candidat doit « être domicilié sur le territoire de la République de Madagascar au jour du dépôt du dossier de candidature ».
Date limite
L’ancien vice-Premier ministre doit impérativement être rentré de son exil, au plus tard le 14 octobre 2006, date limite pour le dépôt de candidature. Sous peine d’irrecevabilité de son dossier. Qui plus est, la HCC pourrait se baser sur l’article 7 de la même ordonnance pour souligner que « les individus dont la condamnation empêche temporairement l’inscription sur une liste électorale sont inéligibles pendant une période double de celle durant laquelle ils ne peuvent être inscrits sur la liste électorale ». Si sa dernière condamnation à 15 ans de travaux forcés venait à être définitive, Pierrot Rajaonarivelo sera inéligible pendant 30 ans. Le temps pour l’actuel locataire d’Ambohitsorohitra de renouveler 6 fois son bail, quand bien même l’article 45 de la Constitution stipulerait que « le président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans ; il est rééligible deux fois ».
Histoire
En somme, Marc Ravalomanana peut encore rester dix ans à la tête de l’Etat s’il arrive à obtenir un second mandat au soir du 03 décembre 2006 (ou au plus tard en 2007) puis un troisième en 2012. Seulement, l’histoire de la République a montré que le calendrier constitutionnel n’a pas toujours été respecté. Philibert Tsiranana l’avait appris à ses dépens en mai 1972 malgré sa réélection à plus de 90%. Idem pour l’Amiral Didier Ratsiraka dont le bateau avait commencé à tanguer dangereusement peu après sa réélection à 62% , le 12 novembre 1989. Sans parler de Zafy Albert qui n’était pas arrivé au terme de son quinquennat. Pour le Prof, ce n’était même pas un « premier mandat dia vita ». Un empêchement qui précipita le retour d’exil – volontaire à l’époque – de Didier Ratsiraka. L’histoire se répétera-t-elle pour Pierrot Rajaonarivelo ? Comme par hasard, la date butoir du 14 octobre coïncide avec la naissance de la Première République.

Midi Mada 17/09/2006
PRESIDENTIELLE 2006. Les joutes peuvent commencer. Le candidat N°3 s’est fait enrôler hier à la Hcc. Compte-rendu de son interview réalisée sur un «terrain connu.» Ratsirahonana 3ème candidat officiel
«L’Avi espère rafler la mise au 1er ou au 2nd tour». Ainsi s’est exprimé le candidat N° 3, en l’occurrence Norbert Ratsirahonana, après avoir déposé les 12 pièces de son dossier de candidature au greffe de la Hcc. 
RCR
«Nous nous mettons en position de remplacer le pouvoir actuel et nous dirigerons ce pays selon la volonté de Dieu et du peuple», a ajouté le président de l’Avi qui avait à ses côtés hier le ministre Jean-Jacques Rabenirina. Sa confiance tire sa source «dans les expériences du parti aux élections depuis 1997 et sa connaissance des arcanes du code électoral.» A ce sujet, Ratsirahonana a annoncé que "l'Avi se prépare à débusquer toutes les fraudes électorales d’où qu’elles viennent." Dans sa stratégie, Norbert Ratsirahonana exclut de s’en prendre au candidat Ravalomanana «même si visiblement celui-ci bénéficie du coup de main de l’administration.» Pareillement, il affirme exclure toute attaque personnelle contre les autres candidats. A l’instar de Ravalomanana, le candidat de l’Avi se targue aussi de la bénédiction de «nombreux pasteurs, d’imams et d’autres chefs religieux», qu’il a omis de citer nommément. Dans le même esprit, il a réitéré le fait que «l’Avi tient toujours ouverte la porte du dialogue entre les politiciens, notamment pour défendre le vote populaire.»
Egal accès
C’est pourquoi il réclame «un égal accès des candidats aux médias publics.» S’agissant des moyens qu’il mettra en jeu, l’ancien Premier ministre a reconnu qu’il ne pourrait rivaliser avec l’armada «d’un candidat au pouvoir.» Il a saisi cette opportunité pour appeler ses partisans à «mettre la main à la poche même si le vote n’est pas une marchandise.» Interrogé sur ses éventuels liens de parenté avec le candidat N°1, il a nié toute connexion de près ou de loin entre les deux familles. «Ma famille, ce sont tous les électeurs malgaches», devait- il lancer. A propos de la supposée «partialité de la Hcc», l’ancien président de la Haute Cour a indiqué qu’il demanderait des confrontations des PV dans tous les bureaux de vote «puisque cette pratique est entrée dans la jurisprudence locale.» Il a néanmoins formé le vœu de ne pas voir de fraudes électorales lors de ce scrutin. L’avenir du pays en dépendrait, d’après toujours le candidat N°3 qui a eu la confidence d’ambassadeurs d’après lesquels, a-t-il rapporté, «si l’élection respecte les règles démocratiques, quel que soit le président élu, il aura toujours l’appui des bailleurs de fonds traditionnels.» A ce propos, Ratsirahonana a reconnu «les efforts fournis par l’administration pour une élection modèle.» 

La Gazette 15/09/06
Didier Ratsiraka et Pierrot Rajaonarivelo : Les grands perdants - Tiana Rajaona 
Maintenant, il est clair que ni Didier Ratsiraka ni Pierrot Rajaonarivelo ne peuvent plus se présenter à l’élection présidentielle. Il est désormais inutile d’entretenir l’espoir d’une éventuelle candidature de leur part, vu que la campagne a véritablement commencé hier. Au sein de l’Arema, pas celui de Pierre Raharijaona, la déception est donc grande. Beaucoup regrettent l’inefficacité de la stratégie entreprise par Pierrot Rajaonarivelo pour pouvoir revenir au pays. En effet, la déclaration à la presse de son avocat français, à l’issue de son séjour à Antananarivo, a été une bourde monumentale. En somme, sa communication, confiée à des amateurs, a été un fiasco total (c’est quoi ce TDM ?). 
Quant à Didier Ratsiraka, il a brillé par son silence, par son « devoir de réserve ». En bref, il n’a fait que du service minimum. L’amiral déçoit ses nombreux partisans. 
Rendez-vous dans cinq ans ? Bon courage !
Élection présidentielle : Naturellement candidat ...
Le président Ravalomanana est venu, hier à la HCC, pour déposer sa candidature. Emmanchant sa chemise, l’homme affiche une certaine détermination, et démontre que « contrairement aux autres, il supporte la pression ». Mieux, il avait réponse à tout, avec une étonnante facilité. Abordant le maintien du code électoral et du bulletin multiple, il renvoie la balle au gouvernement qui, d’après lui, « a la prérogative sur l’organisation de l’élection ». « Il y aura toujours des mécontents, d’ailleurs, il ne faudrait pas aussi oublier que ce n’est pas moi qui décide », affirme-t-il. Et lui d’annoncer que « son directeur de campagne est un Américain ». Est-ce à dire que Média Consulting, Synergy Communication, Artcom, Grand Angle et les autres sont des nuls ? 
Revenant sur la date du 3 décembre, Marc Ravalomanana a réaffirmé que « la date lui importe peu ». 
En ce qui concerne ses anciens amis Pety Rakotoniaina et le général Randrianafidisoa, le chef de l’Etat s’étonne qu’il ne supporte pas la pression. Il précise d’ailleurs qu’ « il n’est pas responsable de ce qui va arriver à ces deux hommes ». « Que chacun soit responsable de ses actes », a-t-il dit. 

Les Nouvelles 14/09/2006

Sept ressortissants malgaches parmi les naufragés du bateau Al Moubarak 
Sept des douze ressortissants malgaches qui se trouvaient à bord du bateau Al Moubarak qui a chaviré samedi à une soixantaine de milles de Mayotte, sont actuellement hors de danger. Hier, en milieu de journée, trois autres naufragés, dont les identités restent à confirmer, ont pu être secourus, ce qui porte à 46 le nombre des rescapés de cette catastrophe. Selon l’AFP, ces trois rescapés ont été retrouvés sur l’îlot de Sable Blanc, situé au sud-est de Mayotte, grâce à un ULM, qui a fait le survol de Mayotte et de ses environs. 30 personnes sont donc toujours portées disparues. 
Le bateau, battant pavillon comorien, transportant du fret et 76 passagers, dont 24 membres d’équipage, a quitté le port de Mahajanga samedi pour rallier Anjouan. La nouvelle de l’accident a été connue très tard lundi et la première hypothèse parle d’une mauvaise condition météorologique et de déferlement de vagues. 
En outre, le sous-préfet de Mayotte Patrice Faure a déclaré que le commandant de bord, ainsi que les trois membres de l’équipage, ayant survécu à l’accident, ont été placés en garde à vue pour mise en danger de la vie d’autrui. Une garde à vue qui devait prendre fin dans la journée d’hier.
Un responsable de la capitainerie de Mahajanga a expliqué quant à lui qu’il ne dispose pas encore de nouvelles des rescapés malgaches, étant donné que l’accident a eu lieu au large des côtes comoriennes et que les fréquences radio ne sont plus les mêmes. Cependant, d’après l’agence Associated Press, le rapatriement des ressortissants malgaches est prévu pour ce jour.
R. B.

allAfrica  14/09/2006

Madagascar: Présidentielle, des candidats à bout de souffle
Le gouvernement semble garder jalousement pour lui le calendrier électoral. A part la date du scrutin, prévu le 3 décembre, rien n'est connu du public. Encore moins des «candidats déclarés». C'est à peine si le ministre de l'Intérieur a indiqué la semaine dernière que le dépôt de candidature débuterait le 17 octobre prochain
. Sans préciser la source de cette annonce, le général Charles Rabemananjara a plongé les prétendants à la succession de Marc Ravalomanana dans le doute. Au nombre de seize, plusieurs d'entre eux sont pourtant de «parfaits inconnus». Même pour les médias qui tentent néanmoins de les débusquer dans leurs coins. Qui sait, à part leurs cercles de familles et d'amis, les Maharante Jean de Dieu, Ninie Dounia, Rahelihanta, Ali Boina Rapozo, Jules Randrianjohary ? Ils se présentent à titre individuel, sans structures crédibles derrière leur candidature. Ils se lancent dans cette course de fond(s) en véritables «challengers» et dans la peau de figurants. Certains d'entre eux risquent même d'être absents à la ligne de départ.
Etage supérieur
Il existe également une autre catégorie de candidats. Plus ou moins connus du public des grandes villes, ils ont un patronyme respectable. Cependant, il leur reste à se faire un prénom d'abord et un renom après. Font partie des candidats moyennement connus les Monja Roindefo, Roland Ratsiraka, Elia Ravelomanantsoa, Daniel Rajakoba, Ny Hasina Andriamanjato. Aux intentions louables, il leur manque cependant un petit quelque chose pour espérer monter à l'étage supérieur.
Herizo Razafimahaleo se situe dans une catégorie intérmédiaire. Sa cure de silence de quatre ans ne lui a finalement pas servi puisqu'à la fin, il est apparu toujours aussi éloigné des préoccupations de l'électorat paysan et populaire qui fait précisément la différence au moment du vote.
Par contre, il semble séduire une partie de l'intelligentsia qui est déçue des quatre dernières années. Enfin, les trois «candidats» les plus en vue sont Lahiniriko, Ratsirahonana et Ravalomanana, bien que ce dernier ne se soit pas encore prononcé. Ils sont tous les trois en mouvement. Ils ratissent le pays de long en large et en profondeur. Ils sont prêts à en découdre. C'est pour cela peut-être que le gouvernement joue la montre.
Midi Madagasikara (Antananarivo) - Rcr

Les Reportages de l'été 2006 de LaComm' 

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