Madavôvô 2006 

L'Année 2006 c'est l'année des Ouvertures..  ;   Joyeuses Fêtes de Noel à tous...

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Présentation au Roi du Maroc Sa Majesté le Roi Mohammed VI  des Lettres de Créance par l'Ambassadeur Lila Ratsifandrihamanana
Notons que la Présentation à Sa Majesté le Roi Mohammed VI des Lettres de Créance par l'Ambassadeur Lila Ratsifandrihamanana a précédé la visite présidentielle. Le programme de séjour présidentiel a été marqué, entre autres, par un entretien en tête-à-tête entre les deux chefs d’Etat, suivi d’une visite au Mausolée Mohammed V où le couple présidentiel a déposé des gerbes de fleurs sur les tombes de feu S.M. le Roi Mohammed V et feu S.M. le Roi Hassan II avant de signer le livre d’or....
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Sommaire Madavôvô: 05 octobre  2006

BigNews. Le Sport est Roi ... 

Edito : "Escale sur l'Ile du Mariage ..."

1. Madagascar dans le calendrier de Fifa Beach Soccer (allAfrica)

2. Toulouse: Ravalomanana s’achète un avion (La Gazette)

3. Histoire : Antananarivo tombe aux mains des Français (Tribune)

4. Alcatel: signe un accord Internet avec une ONG à Madagascar (Le Figaro)

5. Arema : Mandat d’arrêt confirmé contre Pierrot Rajaonarivelo (Express)

6. No Comment.... No Comment...

7.Le président malgache déçu de la Francophonie (Jeune Afrique)

8.Pierrot Rajaonarivelo : De retour au pays très bientôt (Tribune)

9. Amiral D. Ratsiraka:«Pas question de revenir à Madagascar... »(Tribune)

10. Elimination par l’argent.  Candidats declares. (Midi)

11. Un euro prélevé par billet d'avion pour lutter contre le sida (Jeune afrique)

12. Presidentielle. Des «candidats déclarés» font machine arrière. (Midi )

13. Opposition : Condamnée à s’entendre (La Gazette)

... Les Revues de presse plus bas !!!

05/10/2006

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.700.51 Ar 
USD 2.126.09 Ar 
GBP 3.995.78 Ar 
CHF 1.696.40 Ar 
JPY - Ar 
ZAR 267.08 Ar 
HKD 272.85 Ar 
Date Eur/Ar Date Eur/Ar
27/07 2731 30/09 2.697
28/05 2771 27/08 2722

(Revues de presse... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

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... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


Les Dossiers.

Théatre, La Peinture

Pourquoi insurection?

Big News... Le Sport est Roi,...

MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com


*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>


L' Edito : « Escale sur l'Ile du Mariage ...  » 

  Comme un nuage blanc glissant dans le ciel de l'amour

 Elle chemina délicatement sur le tapis de velours 
Délicate et fragile dans sa robe de mariée … 
Vêtu d'un costume sombre, son prince l'attendait 
Avec dans le regard, tout le bonheur du monde 

La belle avançait ses grands yeux qui s'inondent 
Les battements de son cœur, les gens les entendaient 
Près de lui lentement elle vint se placer 
Et l'instant fût magique lorsqu'ils se dirent ouiiiiiiiiiiiiii

Scellant dans un baiser leurs lèvres à l'infini … 

U n proverbe malgache décrit ainsi l’union sacrée : 

« Le mariage est comme le tonnerre ; les premiers coups font soupirer d'aise, puis ce sont les éclairs et les éclats. »
Comme l’écrivain français Alfred Bougeard, je dirai plutôt : "Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour »  Le mariage, un engagement fou, mais aussi une liberté nouvelle...  
                                         Shoan

... Et encore et encore "nody ventin'ny ny rano natsakaina", Shoan a répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance !      

                                                     Archive des Editos    (  ...  )          ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>


allAfrica  05/10/2006

Madagascar dans le calendrier de Fifa Beach Soccer -Midi Madagasikara - Anny A.
Pérenniser le Beach Soccer à Madagascar pour toucher des milliers de joueurs est l'ambition d'Eric Cantona, champion du monde de Beach Soccer.
En octobre 2007 avec les dates à préciser encore, la première compétition internationale de Pro Beach Soccer, sous l'égide de la FIFA, se tiendra à Mahamasina. Madagascar, la France, l'Italie et l'Afrique du Sud seront présents à ce premier rendez-vous.
Eric Cantona en personne avec un staff technique composé de Joël Cantona, son frère et manager, Philippe Lariche du Quick Océan Indien, Claude Barrabe, ancien gardien de but international et surtout les premiers responsables de la Commune urbaine d'Antananarivo avec le maire Patrick Ramiaramanana en tête ont présenté le projet hier à la presse sportive. 400 tonnes de sable et non 40, comme nous l'avons signalé hier, seront déversées en plein Mahamasina pour que ce stade de vienne un terrain de beach soccer. Ce tournoi fera partie du calendrier du FIFA beach Soccer. En attendant ce tournoi, une compétition aura lieu ce week-end à la Réunion et les organisateurs ont invité une équipe malgache à honorer le rendez-vous tous frais payés. D'où l'appel du maire Patrick Ramiaramanana : « Nous cherchons jusqu'à demain (ce jour) 8 joueurs de football qui sauront jouer ensemble », avis aux amateurs.
Les tournois « pro » de ce genre sont souvent dotés de prize money et d'après les dires de Jöel Cantona, le prize money de l'équipe de France sera reversé complètement à l'Akamasoa et à une autre association. « L'entrée sera symbolique aussi et sera versée intégralement pour les enfants du pays ». L'absence du ministère de la Jeunesse et des Sports ainsi que de la fédération malgache de football à la conférence d'hier a étonné plus d'un. Apparemment, ils n'ont pas été invités ou avertis. Notons qu'Eric Cantona part ce jour pour revenir en 2007.


La Gazette 1er octobre 2006

Toulouse: Ravalomanana s’achète un avion

Premier constat : l’homme tient à l’avion Force One, et n’est pas près de la lâcher. Selon toute vraisemblance, il utilisera le Boeing Force One lors de ses déplacements à l’extérieur et usera de sa nouvelle acquisition lors des tournées au pays. Si Marc Ravalomanana s’est rendu à La Havane (Cuba) et New York (Etats-Unis) en empruntant des vols commerciaux, lundi dernier, Force One s’est posé à Paris pour l’attendre. Mardi, l’homme pensait se rendre à Quimper (Finistère) à bord de Force One, mais a finalement mis le cap sur Saint-Malo (non loin de là, toujours en Bretagne mais dans le département de l’Ille-et-Vilaine). Peut-être car la villégiature sur les plages froides est maintenant en vogue… De là, il a rallié Bucarest le 27 pour participer au sommet de la Francophonie. Hier matin, il a quitté précipitamment la capitale roumaine (voir article) pour rejoindre Toulouse, ville du sud de la France, dominée par l’industrie aéronautique et spatiale. Lors d’un transit de trois heures et avant de regagner Paris, il y a rencontré des avionneurs, a conclu le marché et signé le contrat. 

On apprend que Marc Ravalomanana assiste ce matin à un culte oecuménique « pour la patrie » en la basilique Sainte-Clotilde, dans le 7ème arrondissement de Paris, puis prendra le chemin du retour. Demain, il est attendu à Antsiranana pour la cérémonie relative à la « Journée nationale des personnes du troisième âge ».
Pour ce qui est de l’avion acquis par Marc Ravalomanana, on estime généralement qu’il s’agit d’un ATR, firme dont le siège et l’usine d’assemblage se trouve à Toulouse et qui est le leader mondial des avions turbopropulseurs de transport régional. S’agit-il d’un ATR 42 ou d’un ATR 72 dont le modèle a été récemment rénové ? On le saura bientôt. En tout cas, comme l’appareil quittera Toulouse et rallie Ivato, après des escales à Louxor (Egypte) et Nairobi (Kenya), cela semble confirmer l’hypothèse de l’ATR, avion dont l’autonomie de vol est limitée. S’agit-il d’un avion personnel de Marc Ravalomanana ou d’un appareil 
qui sera versé dans la flotte d’Air Madagascar ? En tout cas, le fuel ainsi que l’assistance à l’atterrissage et au décollage sont pris en charge par Air Madagascar. Qui d’ailleurs a prélevé des liquidités à l’agence tananarivienne de la compagnie samedi, puis à la succursale de Paris, mardi, pour remplir les réservoirs de Force One ? 
En tout cas, chez les employés et cadres d’Air Madagascar, on s’inquiète de ces ponctions répétées qui pourraient assécher la trésorerie de la compagnie. Du côté du palais d’Ambohitsorohitra, on ne s’en fait pas. Car pour Marc Ravalomanana, çà plane… 


Tribune 1er octobre 2006

Histoire : Antananarivo tombe aux mains des Français 
Il y a 111 ans, la forteresse d’Antananarivo est tombée. L’année 1895, le général Duchesne et sa troupe débarquent à Majunga. Ce corps expéditionnaire français composé de près de 15.000 hommes font un avancé jusqu'à Antananarivo, la capitale du Royaume de Madagascar. Par ailleurs, la 2ème brigade commandée par le général Voyron se lance le 21 août 1895 à l'assaut de la fameuse forteresse d’Andriba si bien défendue par les troupes malgaches. Après plus de trois heures d'échanges de canonnades, l'artillerie française a démantelé le rideau de résistance malgache à Andriba. Le lendemain, sans le moindre coup de feu, la vallée d' Andriba tombe sous le contrôle du corps expéditionnaire. Le 30 septembre 1895, le général Duchesne a pris Antananarivo, la capitale du Royaume Merina. Le 1er octobre 1895, le drapeau français flotte sur la résidence générale. La Reine Ranavalona III ratifie le soir même le traité du protectorat. 
Ironie de la date
Ce 1er octobre 1895, la souveraine Ranavalona III se voit imposer un protectorat en bonne et due forme. Mais aussitôt après éclate la révolte dite des « Menalamba » (ou toges rouges). Le livre d’histoire indique que le général Duchesne, impuissant à mater la rébellion, est remplacé par le jeune colonel Joseph Gallieni (45 ans), promu général pour l'occasion et pourvu des pleins pouvoirs civils et militaires. Le royaume de Madagascar est alors formellement annexé par la France le 6 août 1896. A rappeler que face aux agressions françaises (1883 et 1894 - 1895), le Premier Ministre Rainilaiarivony n'obtint pas des Britanniques le soutien qu'il sollicita. En effet, par un traité signé en 1890 avec le Royaume-Uni, la France avait abandonné ses prétentions sur Zanzibar en échange de la reconnaissance de ses « droits » sur Madagascar. Ironie de date, le Groupe des 5 (G.5) tente s’emparer la Place du 13 mai ce samedi 30 septembre 2006. Pour tous les opposants de régime en place, l’accès sur la Place du 13 mai symbolise la prise de la capitale.
 - Adrien R. 


Le Figaro  30/09/2006

Alcatel: signe un accord Internet avec une ONG à Madagascar - Cercle Finance [28/09/2006 16:22]
Alcatel annonce avoir signé un accord avec l'ONG ATD Quart Monde et le groupe de télécommunications malgache Data Telecom Service en vue de fournir un accès Internet à haut débit aux populations démunies d'Antananarivo, à Madagascar.
L'accord comprend la mise en place de programmes de découverte à l'informatique à destination des jeunes de milieu très défavorisé, la création d'une coopérative artisanale utilisant Internet pour la vente à l'export, avec l'objectif, à un horizon de deux ans, d'offrir un emploi dans le cadre du commerce équitable à une cinquantaine d'artisans 'qui feront vivre près de 300 personnes'.
Alcatel indique s'être engagé à fournir gracieusement les équipements de télécommunication (une station WiMAX ainsi que les terminaux associés), et prévoir de participer au montage ainsi qu'à la réalisation du projet.


Express Mada 30/09/2006

Arema : Mandat d’arrêt confirmé contre Pierrot Rajaonarivelo 
Pierrot Rajaonarivelo est attendu de pied ferme par les autorités policières. 
Le chemin n'est pas sans embûches pour Pierrot Rajaonarivelo, secrétaire national du parti Avant-garde pour la rénovation de Mada-gascar (Arema). Après quatre années d'exil à Paris, son retour annoncé au pays n'est pas gagné d'avance. 
"Un mandat d'arrêt est lancé contre Pierrot Rajaonarivelo, compte tenu des condamnations dont il fait l'objet. Nous tenons à exécuter l'ordre que nous recevons", a confirmé Lucien Victor Razakanirina, secrétaire d'Etat chargé de la sécurité publique, en marge de l'inauguration d'un poste de police à Andoharanofotsy. 
Avec la déclaration de ce haut responsable, Pierrot Rajaonarivelo sait à quoi s'en tenir. Ce dernier, après avoir rencontré ses camarades de lutte à Maurice la semaine dernière, a fait part de son intention de revenir au pays. 
Une partie des membres de son parti donne également l'impression de ne pas adhérer totalement à ce projet. "Nous ne savons que dire à ce sujet", fait part le sénateur Daniel Raniriharinosy, un des proches de l'ancien président, l'amiral Ratsiraka. 
Coïncidence
"De nombreuses spéculations sont livrées ces derniers temps. Pour l'instant, nous ne sommes pas au courant des tenants et aboutissants du programme", continue le parlementaire. Ce dernier semble vouloir se montrer étranger à la démarche. 
Pour autant, les proches du secrétaire national de l'Arema gardent espoir. "Je confirme l'intention de Pierrot Rajaonarivelo de rentrer au pays", certifie le sénateur Vaovao Benjamin, secrétaire national administratif de l'Arema. "Seule la date prévue pour son débarquement reste à déterminer. En tout cas, ce sera avant le 14 octobre, date limite du dépôt des dossiers de candidature à l'élection présidentielle", ajoute-t-il. 
Même son de cloche chez Samuel Ralaidovy, coordonnateur national de l'Arema. "Laissons l'avenir dire les choses", brave ce dernier. "Le responsable va vous faire part de la rencontre à Maurice avec notre secrétaire national. On verra après la réaction du pouvoir", continue-t-il. 
La balle se trouve maintenant dans le camp du secrétaire national de l'Arema. "La décision finale d'un retour ou non de Pierrot Rajaonarivelo n'appartient qu'à lui", affirme Maître Willy Razafin-jatovo, alias Olala, avocat et ami de l'ancien vice-premier ministre. 
"Il connaît maintenant les éventuels risques qu'il encourt en cas de retour. Ma ferme conviction est que les autorités n'ont pas le droit de l'arrêter car mon client n'est pas encore condamné d'une manière définitive", fait valoir Olala. 
Tous les yeux sont donc tournés vers Pierrot Rajaonarivelo. Comme par hasard, la série de dépôts de candidature à l'élection présidentielle connaît une suspension de fait. Mais de là à établir un lien avec l'attente de l'évolution de la situation politique liée au retour de l'ancien vice-premier ministre, il y a encore un pas.
Iloniaina Alain 


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Jeune Afrique  05/10/2006

Le président malgache déçu de la Francophonie - par XINHUA 
Le président Malgache Marc Ravalomanana semble complètement déçu du récent sommet de la Francophonie tenu à Bucarest, en Roumanie, parce que la proposition malgache pour accueillir cette rencontre au sommet en 2007, n'a point été discutée ni évoquée jusqu'à la fin de la réunion. 
De retour dimanche au pays, après un périple d'une vingtaine de jours qui l'a mené successivement à La Havane (Cuba) pour le sommet des Non Alignés, puis à New-York pour l'Assemblée générale des Nations Unies et enfin à Bucarest pour le sommet de la Francophonie, M. Ravalomanana a déclaré en effet, à l'aéroport d'Antananarivo qu'il n'a pas du tout été satisfait de cette dernière réunion. 
M. Ravalomanana explique qu'avant son intervention sur ce sujet devant la séance plénière, il en a déjà fait part à certains de ses homologues, lesquels auraient manifesté ou exprimé leur intention respective de soutenir cette proposition de Madagascar. Malheureusement, il n' en fut rien. 
Madagascar s'est acquitté de toutes ses cotisations contrairement à certains autres pays."Nous avons expliqué et exposé que nous avons les moyens et sommes capables d'accueillir ce sommet, mais on n'en a pas tenu compte.. Ce qui m' a profondément écoeuré est qu'on a encore tendance à nous considérer comme un petit pays et partant à nous minimiser. Je ne peux pas accepter cela, car Madagascar a déjà sa place dans le concert des nations", a-t-il dit. 


Tribune 05/10/2006

Pierrot Rajaonarivelo : De retour au pays très bientôt - Alphonse M. (Paris) 
Plus déterminé que jamais, Pierrot Rajaonarivelo atterrira très bientôt à Madagascar. Cette information a été confirmée par ses proches collaborateurs lors de notre entretien hier. «Toutes les mesures ont été prises pour que le retour de l’ancien vice-Premier ministre va se dérouler sans encombre », nous a affirmé l’un des conseillers du secrétaire national de l’Arema. Et ce dernier d’ajouter que la date exacte de son retour dans son pays natal n’a pas encore été dévoilée au grand public pour des raisons de sécurité. Toutefois, on chuchote que l’arrivée de Pierrot Rajaonarivelo sera imminente. On a essayé de contacter l’intéressé, mais en vain. Depuis son retour de l’Ile Maurice, M. Rajaonarivelo, très sollicité par les médias et les hommes politiques locaux, est presque injoignable.
Exilé en France depuis l’arrivée de Ravalomanana Marc au pouvoir, le patron de l’ancien parti majoritaire n’a pas caché son intention de se présenter à la prochaine élection présidentielle. Mais son ambition présidentielle, lui a coûté cher. Un concurrent jugé « dangereux », cet ancien vice Premier ministre a été pris pour cible. Depuis, il a connu des ennuis judiciaires. La dernière en date, il a écopé d’une peine d’emprisonnement ferme d’une quinzaine d’années. Depuis, le secrétaire national de l’Arema est contraint de s’exiler dans l’Hexagone.
Malgré cette condamnation, Pierrot Rajaonarivelo débarquera dans quelques jours dans la Grande île. Probablement, lors du Congrès de son parti qui se tiendra la semaine prochaine à Toamasina. En face, le président de la République, lors de sa conférence de presse a brandi l’arme juridique. Un mandat d’arrêt a été déjà lancé contre cet ancien numéro deux du gouvernement Tantely Andrianarivo. Une manière de dire qu’il sera jeté en prison dès sa descente d’avion. Sans aucun doute, les yeux des observateurs sont désormais braqués sur ce retour du patron de l’Arema.


Tribune 1er octobre 2006

Amiral Didier Ratsiraka : « Pas question de revenir à Madagascar en ce moment » 
Des rumeurs circulaient selon lesquelles l’Amiral Didier Ratsiraka serait de retour à Madagascar, bientôt, plus précisément avant le 7 octobre prochain, où il devrait rejoindre Toamasina pour une importante réunion publique organisée par l’AREMA, les 7, 8 et 9 octobre prochains. Ces rumeurs auraient été également plus ou moins confirmées par RFI, qu’il faut le reconnaître, ont donné plus d’ampleur qu’il ne faut à ces informations « informelles ». 
Le comité directeur de l’AREMA a confirmé, hier, avec insistance qu’il n’est pas question de retour de l’Amiral à Madagascar en ce moment, selon les dires de l’intéressé. « A propos de ces bruits qui ont fait l’objet du tapage médiatique, ces deniers jours, rien n’est plus invraisemblable », selon toujours les responsables AREMA qui n’ont pas manqué de démentir ces bruits non fondés. Par ailleurs, l’amiral devait également démentir les bruits selon lesquels il aurait été à Maurice avec d’autres « exilés » politiques et reçu par des autorités mauriciennes. « C’est faux. Je n’ai jamais quitté Paris », annonce l’Amiral Ratsiraka. 
Une manière de dire que l’ancien Président de la République ne retournerait pas au pays à trois mois de l’élection présidentielle. Des pareilles rumeurs ne sont pas du tout étonnantes dans la mesure où tous les coups sont plus ou moins permis en politique. Voilà pourquoi, en sa qualité d’ancien homme d’Etat et non moins fondateur du parti ex-majoritaire, il a tenu a apporté ses démentis les plus formels à ces bruits dont les conséquences pourraient troubler inutilement l’opinion publique, selon les responsables AREMA. D’autant plus, ils ne sont pas du tout fondés. Autrement dit, des versions montées de toute pièce pour atteindre des objectifs plus ou moins flous à des fins de politique politicienne. 
 - Nivo T. A. 


Midi Mada  1er octobre 2006

Elimination par l’argent.  CANDIDATS DECLARES. 

Ils ne se bousculent plus au portillon de la Hcc. Ils demeurent aussi invisibles à la caisse des dépôts et consignations pour payer la caution !
Les «candidats déclarés» se montrent discrets. Et pour cause. L’élection à laquelle ils se portent candidats représente un gouffre financier assuré. En dehors de la caution financière de 25 millions Ar, il faudra prévoir au moins trois rubriques : les impressions du bulletin et des affiches, les déplacements en voiture, en avion et les cachets des artistes. 
RCR

Pour les impressions des bulletins de vote, le ou les candidats, s’ils veulent rester crédibles, devraient faire imprimer au bas mot 15 millions de bulletins. Soit le double et demi du nombre des inscrits. A raison de 15 Ar le coût d’impression d’un bulletin, le trésorier de campagne devrait trouver au moins 225 000 000 Ar. A propos des affiches électorales à poser sur les murs et les tableaux d’affichages, le ou les candidats se trouve (nt) dans l’obligation de prévoir au minimum 17 500 affiches de dimension 1.2x1.2m. Comme l’unité d’une affiche couleur ou en quadrichromie de ce format coûte 5 000 Ar (un prix sacrifié), le ou les apprentis présidents devraient débourser 87 500 000 Ar pour couvrir tous les tableaux d’affichages prévus à cet effet par l’administration. Les dépenses pour ces deux rubriques totalisent 312 500 000 Ar.
Galerie 
Il est clair que mener une campagne électorale coûte cher. C’est une affaire de gros sous qui se joue à dix chiffres. 2 millions Ar, c’est d’ailleurs le cachet que les artistes exigent avant de monter sur une scène politique en prime d’un candidat. Pour un show de 60 mn. Comme un meeting politique s’étire sur plusieurs heures, il faudra prévoir au moins quatre têtes d’affiches. Ce qui équivaut à 8 millions Ar par jour de campagne. Pour les 21 jours de propagande officielle, le ou les candidats distribuera au moins 168 000 000 Ar aux «vedettes pour amuser la galerie.» Enfin, la rubrique des déplacements clôt cette énumération non exhaustive. La location journalière d’un véhicule tout terrain est de 120 000 Ar en moyenne. Comme il faudra au minimum 4 tout-terrain par Région pour être crédible, le calcul est vite fait : 4 voitures x22 Régions x120000 Ar x21 jours= 221 760 000 Ar. Sans compter les chauffeurs et le carburant. La candidature de Ravalomanana, Lahiniriko, Ratsirahonana et Roland Ratsiraka traduit qu’ils disposent de ces moyens financiers dans lesquels le budget de la communication n’est pas comptabilisé. Qu’en est- il des Maharante J.d.D, Monja R., J. Randrianjoary, D. Rajakoba, J. Rahelihanta, A. Boubacar, P. Rakotoniaina, Andrianafidisoa, F. Razakarimanana… Bref, si l’argent ne fait pas forcément élire, il élimine de facto les petits budgets. 


Jeune Afrique 30/09/2006

Un euro prélevé par billet d'avion pour lutter contre le sida - par XINHUA 
Madagascar adhère au programme onusien Unitaid (antisida) en prélevant désormais un euro par billet d'avion pour un voyage à l'intérieur de l 'Europe et quatre euros pour les vols internationaux, a-t-on appris jeudi de source officielle. 
Ce dispositif a été initié au mois de février de cette année. Depuis, un groupe pilote composé de 44 pays désireux de mettre au point ce projet de financement innovant a été créé. Madagascar en fait partie. 
Unitaid vise à générer des fonds destinés à lutter contre le sida et d'autres maladies comme le paludisme et la tuberculose qui engendrent le décès de plusieurs millions de personnes à l'échelle planétaire. 
L'objectif consiste à financer une centrale d 'achat internationale de médicaments accessibles aux plus pauvres. Le financement de la centrale Unitaid reposera ainsi sur des contributions pré visibles, stables et pluriannuelles, basées sur une taxe sur les billets d'avion. Le programme permettra aux plus démunis d'avoir accès aux médicaments de qualité reconnus, y compris les génériques, ainsi qu'aux moyens de diagnostic du sida, de la tuberculose et du paludisme, à un prix abordable. 
Mardi dernier, le président malgache Marc Ravalomanana, a participé à la cérémonie de lancement du programme Unitaid au siège de l' Organisation des Nations unies (Onu), en présence du Secrétaire général, Kofi Annan. 


Midi Mada  30/09/2006

PRESIDENTIELLE. Le compteur reste bloqué «provisoirement» à quatre candidats officiellement enregistrés à la Hcc. Des «candidats déclarés» font machine arrière. 
Daniel Rajakoba a fait faux bond
Attendu hier à Ambohidahy pour déposer son dossier de candidature à la Haute cour constitutionnelle, le pasteur Daniel Rajakoba a fait faux bond. Son responsable de la communication a assuré le service minimum en disant que «cette formalité sera accomplie avant le 14 octobre.» 
RCR

C’est la date de clôture des dépôts de candidature à la présidentielle du 3 décembre. Pour en revenir à la défection de Daniel Rajakoba, Andry Rasolofo d’expliquer que «la détermination du pasteur reste intacte.» Il ajoute également qu’ils attendent des renforts de l’extérieur. En attendant, cet ajournement jette néanmoins le doute sur la candidature du pasteur Daniel Rajakoba d’autant qu’aucune raison valable n’a été avancée pour le justifier. Pareillement pour les autres «candidats déclarés» à la succession de Marc Ravalomanana. Ils ont subitement disparu depuis l’ouverture du dépôt de campagne. Comme si c’était la fin de la récréation. Au départ pourtant, ils étaient 16 prétendants virtuels. Aujourd’hui, ils sont devenus simplement «invisibles.» Pourtant, c’est le moment où jamais pour les candidats hors du sérail de mener une campagne sans risquer d’être gênés par l’administration. 
Petit capital
Pour l’instant, seuls Lahiniriko Jean, Ratsirahonana Norbert et Roland Ratsiraka ont concrétisé de manière officielle et irrévocable leur volonté d’en découdre avec le président en exercice. Sur le papier, ils feront plus que de la figuration, même si leur campagne reste par moment inaudible. C’est le cas par exemple de Norbert Ratsirahonana et de Roland Ratsiraka. Après leur dépôt de candidature fortement médiatisé à Ambohidahy, ils sont aujourd’hui presque introuvables. Et se font désirer inutilement alors que la demande d’un autre discours existe bel et bien. Pour ce qui le concerne, Lahiniriko Jean demeure l’unique challenger visible. Bénéficiant d’un semblant de sympathie après sa destitution peu amène par le pouvoir, il essaie d’occuper le terrain. Mais il est temps pour lui de sortir le grand jeu puisque ce «petit capital» commence sérieusement à s’amenuiser. Qui plus est, l’enjeu exige des candidats non seulement de vraies propositions et des solutions concrètes mais surtout les moyens de leurs ambitions. 
HCC. Les prétendants à la magistrature suprême qui ont déjà déposé leurs dossiers à Ambohidahy, ne sont pour l’instant que des candidats à la candidature.
La liste définitive des candidats arrêtée le 19 octobre au plus tard !
Les membres de la HCC sont rentrés de Dakar vendredi dernier, après une mission d’une dizaine de jours qui leur « a permis de rencontrer toutes les entités qui s’occupent des élections au Sénégal ». La délégation malgache a pu notamment s’enquérir des voies et moyens d’accélérer la publication des résultats des élections.
B.A.

« Echange »
« C’était un échange positif de pratique », rapporte le président de la HCC, Jean-Michel Rajaonarivony qui va bientôt se pencher – avec les membres de la haute juridiction évidemment - sur les premiers dossiers de candidature déposés officiellement à Ambohidahy. En effet, « les dossiers sont transmis au fur et à mesure de leur réception par le greffier au président de la HCC ». Ainsi, si une pièce venait par exemple à manquer, la HCC peut toujours demander au candidat concerné de remplir son dossier. Et ce, même si un inventaire des pièces composant le dossier a déjà été déposé au greffe.
Casier
Par ailleurs, « à la requête du président de la HCC, le Parquet compétent est tenu de délivrer sous vingt quatre heures, un bulletin numéro Deux du casier judiciaire des candidats ». Histoire de vérifier leur éligibilité ou inéligibilité (c’est selon le cas) tout autant qu’elle a contrôlé les conditions de recevabilité des candidatures. « Si deux ou plusieurs candidats adoptent pour leurs bulletins de vote, la même couleur, le même emblème ou le même signe, la HCC détermine souverainement la couleur, l’emblème ou le signe du bulletin de chaque candidat ».
5 jours
Autrement dit, les prétendants à la magistrature suprême n’ont pas intérêt à faire imprimer la totalité de leurs bulletins avant l’arrêt de la HCC fixant la liste officielle des candidats. « La liste des candidats avec la couleur, l’emblème ou le signe de leurs bulletins de vote respectifs est définitivement arrêtée au plus tard cinq jours après la date limite du dépôt de candidature (fixée au 14 octobre à minuit) et doit être affichée au siège de la HCC et publiée au Journal Officiel de la République ». D’ici là, c’est-à-dire jusqu’au 19 octobre 2006 au plus tard, les Marc Ravalomanana, Lahiniriko Jean, Norbert Ratsirahonana et Roland Ratsiraka, pour ne citer que ceux dont les dossiers sont déjà déposés à la HCC, ne sont que des candidats à la candidature.


La Gazette 29/09/2006

Opposition : Condamnée à s’entendre  - J. R. 
En moins d’une semaine, différentes réunions se succèdent ici et là pour trouver un consensus au sein de l’opposition, face à ce que certains qualifient « d’entêtement » des tenants du pouvoir. 
Des notables et observateurs indépendants de la vie publique ainsi que des chefs religieux ont sollicité l’implication des anciens présidents d’institution de la troisième République dans le processus de parvenir à « un accord politique ensemble ». 
Ainsi, le Pr. Zafy Albert et le pasteur Richard Andriamanjato sont sollicités. Depuis quelques jours, un programme de concertation entre tous les candidats est en gestation. Une rencontre est dans ce sens programmée dans les prochains jours. Soit samedi ou lundi prochain. 
Ce rendez-vous aura comme objectif de trouver un consensus pour assainir la vie politique, en vue d’une élection libre et transparente. Parmi les candidats qui sont favorables à cette réunion, citons Lahiniriko Jean, Rolland Ratsiraka, Pety Rakotoniaina, Herizo Razafimahaleo, Daniel Rajakoba et Ny Hasina Andriamanjato. Un contact est en cours pour Norbert Ratsirahonana, mais aucune réponse jusqu’à hier.
Entre temps, le président de « Tambatra » Pety Rakotoniaina, à l’issue du congrès de ce mouvement, a lancé un appel à tous les candidats en vue d’une table ronde. 


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