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Le dernier MadaVôvô

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Sommaire Madavôvô: 23 octobre  2006

BigNews. Le Sport est Roi ... 

Edito : "De l'argot au texto ! ... "

1.Journée Mondiale du Tourisme à Antananarivo - Manerinerina Karibotel (Tribune)

2. Madagascar: 14 candidats autorisés à se présenter à la présidentielle  (Cyberpresse)

3.La HCC a tranché : 14 candidats sans Pierrot Rajaonarivelo à ... (Les Nouvelles)

4.Présidentielle : 18 candidats ont déposé leur dossier (Jeune Afrique)

5. Mada:UE-Les financements se poursuivront en 2007 462 M d'euros-10ème FED (allAfrica)

6. Questions à Pierrot Rajaonarivelo (Lexpress.mu)

7. No Comment.... No Comment...

8. Art culinaire : La cuisine malgache inscrite au patrimoine mondial (Express Mada)

9. Que viendrait faire Pierrot Rajaonarivelo sinon semer le trouble? (Les Nouvelles)

10. Cas Pierrot Rajaonarivelo : Vigilance diplomatique (Tribune)

11. HCC : Ceux qui ont reculé (La Gazette)

12.Sécurité des aéroports. Le DG de l’Aviation Civile de Madagascar explique (Wanadoo.mg)

13.A propos du décès de Rakotondralambo Antonio : Un flagrant délit de manip (Tribune)

14.Fety Gasy avec La Soirée élection TopGasy et le 5ème anniversaire de Sobika.com

... Les Revues de presse plus bas !!!

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

L' Edito : « De l'argot au texto ! ...  »           Kdo ! C'est ainsi que je vous présente l'outil indispensable le plus actuel : le portable sous toutes les formes … avec leur propre "argot" : le langage texto … Et si vous n'y comprenez rien, vous êtes HS ! Les groupes sociaux à l'origine de la création d'un argot sont très mixtes et on peut citer, parmi eux, à la fois l'armée, les ados, les cibistes, les supporters, les toxicos, les criminels, les minorités raciales et les habitants de certaines banlieues de France et de Navarre.     Les expressions argotiques reflètent les valeurs des membres d'un groupe pour qui elles ont pour effet de conforter le sentiment d'appartenance. Avant de s'intégrer à l'argot, un terme doit être unanimement adopté par tout le groupe. Sur ce point, l'argot et le jargon ne se distinguent pas clairement. Les mots argotiques sont souvent des expressions métaphoriques et si à l'origine, elles constituaient un recueil de mots mystérieux pour le non-initié, elles ne le sont plus depuis longtemps et sont amplement connues. Certains termes (clope, flingue, flic) toujours considérés comme argotiques font désormais partie de la langue populaire, tout comme le langage texto, incontournable ...                                                                       Shoan   ... Et encore et encore "nody ventin'ny ny rano natsakaina", Shoan a répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance !                                                            Archive des Editos    (  ...  )          ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>

Tribune  20/10/2006

Journée Mondiale du Tourisme à Antananarivo 

 Cette initiative démontre que toute l’équipe du Ministère se porte encore à merveille après la grande cyclone qui vient d’y passer.

Cyberpresse.ca  19/10/2006

Madagascar: 14 candidats autorisés à se présenter à la présidentielle - Agence France-Presse
Quatorze candidats ont été autorisés à participer à l'élection présidentielle malgache du 3 décembre par la Haute Cour constitutionnelle (HCC), qui a rejeté quatre candidatures dont celle de l'opposant en exil Pierrot Rajaonarivelo, a-t-on appris mercredi auprès de la HCC.
Selon un document de la HCC transmis à l'AFP, 14 candidats sur les 18 qui avaient soumis leur dossier ont été autorisés à se lancer dans la course à la présidentielle.
La HCC a invalidé les candidatures de Dema Randriamandrosoa (indépendant), de Jaonah Andrianjaka et du général Andrianafidisoa car ces derniers n'ont pas présenté dans leur dossier la quittance de versement de la caution de 25 millions d'ariary (environ 9.335 euros, 11.707 dollars) exigée pour se présenter.
La candidature de M. Rajaonarivelo, ancien vice-Premier ministre en exil depuis cinq ans et qui a été empêché à plusieurs reprises ces derniers jours de rentrer à Madagascar, a été invalidée, car un responsable administratif chargé de valider son dossier a abusivement authentifié la signature de l'opposant, selon la HCC.
Outre le chef de l'Etat sortant Marc Ravalomanana, ont notamment été autorisés à participer à la présidentielle Jean Lahiniriko, maire de Tuléar (sud-ouest) et destitué en mai de la présidence de l'Assemblée nationale, Norbert Ratsirahonana, président du parti AVI (Action, Volonté, Initiative) et ancien allié de M. Ravalomanana, ainsi que Pety Rakotoniaina, maire de la ville de Fianarantsoa (centre-sud).
La campagne électorale officielle pour le premier tour de la présidentielle sera lancée le 12 novembre à 07h00 locale (04h00 GMT) et s'achèvera le 2 décembre à la même heure, à la veille du scrutin, selon un décret adopté à la mi-septembre.
A l'issue de la dernière présidentielle le 16 décembre 2001, Madagascar, l'un des pays les plus pauvres du monde, a vécu une crise politique de plusieurs mois: des affrontements entre partisans de MM. Ravalomanana et Ratsiraka avaient fait des dizaines de morts.

Les Nouvelles   19/10/2006

La HCC a tranché : 14 candidats sans Pierrot Rajaonarivelo à l’élection du 3 décembre
14 candidats sans Pierrot Rajaonarivelo s’aligneront à l’élection présidentielle du 3 décembre
Sans attendre l’expiration du délai de cinq jours normalement imparti à la Haute cour constitutionnelle (HCC) pour qu’elle statue sur les dossiers de candidature qu’elle a reçus en vue de l’élection présidentielle du 3 décembre prochain, la liste des candidats autorisés a été publiée officiellement hier. Quatorze sur les dix-huit qui ont déposé leur dossier respectif ont été finalement retenus par la Cour. 
De la liste définitive des candidats publiée par la HCC, on retient surtout disqualification au dernier moment de Pierrot Rajaonarivelo. Mais c’était finalement une disqualification prévisible, dans la mesure où l’intéressé se trouve dans le collimateur du pouvoir depuis les différentes poursuites judiciaires à son encontre.
La HCC précise toutefois qu’elle n’a fait l’objet d’aucune pression de qui que ce soit, mais elle s’en est tenue strictement à l’application de la loi et des réglementations en vigueur en la matière.
Aux motifs de sa décision concernant Pierrot Rajaonarivelo, la HCC explique : 
« Considérant qu’aux termes de l’article 8 alinéa 1er de la loi n°2001-002 du 31 août 2001, tout candidat aux fonctions de président de la République doit faire acte de candidature dans une déclaration revêtue de sa signature légalisée par le Préfet ou le Sous-préfet, selon le cas ; 
Considérant que le décret n°2006-673 du 12 septembre 2001, en son annexe 1, précise que la légalisation de signature relève de la compétence du chef de district ;
Considérant que de l’examen du dossier déposé par le candidat Pierrot Rajaonarivelo, la HCC a d’emblée constaté qu’à la différence de celles de tous les autres candidats à l’élection du président de la République, sa déclaration de candidature signée à Paris le 2 octobre 2006 est revêtue d’une signature légalisée par une personnalité autre que l’autorité désignée par les textes en vigueur ;
Considérant que par la déclaration de candidature aux fonctions de président de la République, le candidat s’engage personnellement et solennellement à se soumettre à l’ordonnancement juridique interne ; que la légalisation par l’autorité compétente confère à l’acte de candidature un caractère officiel et lui attribue une authenticité ;
Que dès lors, la légalisation par l’autorité compétente constitue une formalité substantielle ;
Qu’à défaut de légalisation, la déclaration signée à Paris le 2 octobre 2006 par sieur Pierrot Rajaonarivelo revêt seulement un caractère purement privé 
Considérant qu’après vérification matérielle effectuée auprès de l’autorité compétente, en l’occurrence le chef du district d’Ambohidratrimo, la HCC a constaté qu’aucun acte de légalisation de signature de sieur Pierrot Rajaonarivelo n’a été consigné dans le registre ad hoc ;
Considérant, d’une part, qu’en matière de contrôle de régularité des dossiers de candidature, la compétence de la Haute cour constitutionnelle est liée par des dispositions légales et réglementaires précises en ce sens qu’elle n’est pas habilitée à se substituer ni au législateur ni à l’autorité compétente ;
Que la mention « vu » apposée par le chef de district sur l’acte ne suffit pas à authentifier la signature du candidat ;
Considérant, d’autre part, que sous peine d’appliquer d’une manière discriminatoire la loi à l’égard de tous les candidats, la Cour ne saurait régulièrement valider une telle candidature ;
Que par conséquent, indépendamment du fait que le candidat conserve la plénitude de ses droits civils et politiques, la HCC ne peut que déclarer irrecevable la candidature du sieur Pierrot Rajaonarivelo ».
Le quatrième « nominé » 
Ainsi, Pierrot Rajaonarivelo a été le quatrième candidat éliminé de la course à la magistrature suprême du pays. Mais sa candidature n’aura pas quand même été farfelue comme celle des trois autres qui n’ont pas du tout honoré la grande exigence du dossier, à savoir le paiement de la caution exigible. Ce sont respectivement Randriamandroso (Bema), Jaonah Andrianjaka et le général Randrianafidisoa. On peut quand même se poser la question de savoir si ces candidats étaient vraiment sérieux dans leur intention.
En principe, Pierrot Rajaonarivelo pourra prétendre au remboursement de sa caution. Quant à la constitution de son dossier, il est aussi tentant d’avancer qu’il y aurait eu une certaine maladresse de sa part sinon de son mandataire qui est venu le déposer à la HCC, samedi.
Me Willy « Olala » Razafinjatovo a déclaré ce jour-là que le dossier de son client ne devrait souffrir d’aucun problème, notamment en ce qui concerne le certificat de résidence de l’intéressé et de son inscription dans la liste des électeurs du district d’Ambohidratrimo.
Mais la HCC a vu les choses autrement en soulignant que le candidat n’a pas respecté une formalité substantielle.
Miadana Andriamaro 

Les candidats « admissibles » suivant l’ordre d’enregistrement de leur dossier 
Marc Ravalomanana ; Jean Lahiniriko ; Norbert Lala Ratsirahonana ; Roland Iarovana Ratsiraka ; Herizo Jossicher Razafimahaleo ; Pety Rakotoniaina ; Jules Randrianjoary ; Daniel Rajakoba ; Ny Hasina Andriamanjato ; Philippe Madiomanana Tsiranana ; Ferdinand Razakarimanana ; Monja Roindefo Zafitsimivalo ; Manandafy Rakotonirina ; et Elia Ravelomanantsoa Razafindrabe.

Jeune Afrique 17/10/2006

Présidentielle : 18 candidats ont déposé leur dossier - par AFP 
Dix-huit candidats, dont le chef d'Etat sortant Marc Ravalomanana, ont déposé leur candidature à l'élection présidentielle malgache du 3 décembre devant la Haute Cour constitutionnelle (HCC) du pays qui a cinq jours pour valider ou non leur candidature. 
Les neuf hauts conseillers de la HCC ont jusqu'à jeudi minuit (21h00 GMT) pour étudier les dossiers et autoriser les candidats à participer au scrutin, a précisé à l'AFP Samuel Ralison, greffier en chef de la HCC. 
La date limite de dépôt des candidatures a expiré samedi à minuit (21h00 GMT). 
"Pour qu'une candidature soit invalidée, il faudrait que des pièces (du dossier) soient manquantes ou non conformes", a expliqué à l'AFP M. Ralison. 
Outre le président Ravalomanana, figurent parmi les candidats Jean Lahiniriko, destitué en mai de la présidence de l'Assemblée nationale, Norbert Ratsirahonana, président du parti l'AVI (Action, Volonté, Initiative) et ancien allié de M. Ravalomanana, ainsi que Ny Hasina Andriamanjato, fils du pasteur Richard Andriamanjato, opposant malgache historique. 
Herizo Razafimahaleo, plusieurs fois ministre et dirigeant de huit entreprises, Roland Ratsiraka, maire de Toamasina (est) et neveu de l'ex-président malgache Didier Ratsiraka, et l'opposant Pierrot Rajaonarivelo, ancien vice-Premier ministre de Didier Ratsiraka et exilé en France depuis cinq ans, se sont également lancés dans la course à la présidentielle. 
M. Rajaonarivelo, qui avait annoncé initialement qu'il tenterait dimanche pour la quatrième fois en quelques jours de rentrer dans son pays au départ de l'île Maurice, ne s'est finalement pas présenté au départ du vol d'Air Mauritius, a constaté un journaliste de l'AFP. 
La compagnie aérienne avait fait savoir qu'elle maintenait sa position de ne pas embarquer l'opposant à destination de Madagascar pour "des raisons de sûreté". 
M. Rajaonarivelo pourrait être un candidat d'opposition sérieux face à M. Ravalomanana, estiment les spécialistes de la politique malgache, qui donnent cependant M. Ravalomanana grand favori. 
L'opposant est d'autre part sous le coup notamment d'une condamnation à trois ans de prison pour usurpation de fonctions et les autorités malgaches ont prévenu à plusieurs reprises qu'elles l'arrêteraient quand il mettrait les pieds sur la Grande Ile. 
Une seule candidate femme a déposé son dossier devant la HCC. Il s'agit d'Elia Ravelomanantsoa, une quadragénaire travaillant dans les milieux économiques. 
La campagne électorale officielle pour le premier tour de la présidentielle sera lancée le 12 novembre et s'achèvera le 2 décembre, à la veille du scrutin, selon un décret adopté à la mi-septembre. 
Selon la Constitution malgache, le scrutin a lieu au premier tour à la majorité absolue des suffrages exprimés. Si celle-ci n'est pas obtenue, un second tour est organisé entre les deux candidats ayant recueilli le plus grand nombre de suffrages, 30 jours au plus tard après la proclamation officielle des résultats du premier tour. 
A l'issue de la dernière présidentielle le 16 décembre 2001, Madagascar, l'un des pays les plus pauvres du monde, a vécu une crise politique sanglante de plusieurs mois: des affrontements entre partisans de MM. Ravalomanana et Ratsiraka ont fait des dizaines de morts. 

allAfrica 17/10/06
Madagascar: Union européenne - Les financements se poursuivront en 2007 462 millions d'euros pour le 10ème FED
Les bonnes performances économiques de Madagascar sont reconnues par les bailleurs de fonds.
L'année 2007 sera une année faste dans le domaine de nos relations avec les bailleurs de fonds. Comme le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale, l'Union Européenne affiche également sa volonté d'appuyer le développement économique de Madagascar.
Jean Claude Boidin, l'Ambassadeur, Chef de la délégation de l'Union Européenne à Madagascar nous a déclaré, lors d'une interview à Antalaha, que le financement qu'accordera l'Union Euopéenne au bénéfice du développement économique de Madagascar dans le cadre du 10ème FED se s'élèvera à 462 millions d'euros.
Domaines prioritaires
Selon Jean Claude Boidin, la préparation de ce 10éme FED est actuellement dans une phase très avancée. Sans donner une date précise concernant le premier déblocage des fonds, il a annoncé que le montant global étant déjà fixé, il reste maintenant à déterminer les priorités et à fixer les projets à financer. Mais déjà l'on sait que l'Union Européenne axera son appui dans les domaines prioritaires comme les infrastructures de transports, le développement rural, la décentralisation, le renforcement de la bonne gouvernance et de la démocratie, sans oublier l'appui budgétaire. En tout cas, la liste des projets à financer sera connue au fur et à mesure.
Bonnes performances
Pour rappel, il est utile de savoir que le 9éme FED avait débuté sur un montant de 260 millions d'euros pour aboutir à un total de plus de 400 millions d'euros. Sur ce point, Jean Claude Boidin a précisé que Madagascar ayant fait preuve de bonnes performances dans l'exécution des projets financés, l'Union Européenne avait décidé d'octroyer des financements supplémentaires. « L'Union Européenne considère que Madagascar est l'un des pays les plus performants des dernières années » a-t-il, déclaré en ajoutant que le montant de 400 millions d'euros peut être augmenté en cours de route.
Une manière, en somme pour le délégué de l'Union Européenne d'afficher sa volonté de continuer à appuyer Madagascar dans ses actions de développement. Des actions menées visiblement de la manière la plus efficace. Sur ce point d'ailleurs, lors de la visite qu'il a effectuée dans la SAVA pour voir les résultats des projets financés dans cette région, Jean Claude Boidin s'est déclaré particulièrement satisfait.
MAP
En effet, avec la délégation technique qu'il a conduite, le Délégué de l'Union Européenne a constaté sur le terrain la qualité de la RN3a reliant Sambava et Antalaha, ainsi que les projets d'accompagnement social comme les pistes rurales d'évacuation des produits, les points d'adduction d'eau ou encore les infrastructures routières urbaines dans les villes d'Antalaha et de Sambava. « Ce sont des projets bien exécutés et qui concourent efficacement au développement de Madagascar », a-t-il dit, en ajoutant que ces actions de développement seront renforcés dans le cadre de l'appui de l'Union Européenne à l'exécution du MAP. En effet, comme tous les autres bailleurs de fonds, l'Union Européenne se servira du MAP comme base de son aide au développement. « Le MAP est un très bon outil de développement pour Madagascar », déclare celui qui considère les prochaines élections présidentielles comme une nécessité. D'ailleurs, l'Union Européenne appuie au déroulement des élections.
Midi Madagasikara (Antananarivo) - Edmond Rakotomalala

LEXPRESS.mu du 15 octobre 2006
QUESTIONS À PIERROT RAJAONARIVELO
« Je risque ma vie pour mon peuple »
Pensez-vous que vous pourrez vous présenter à la présidentielle du 3 décembre ?
La loi dit qu’on peut être candidat si on se trouve sur le territoire malgache, d’où ma décision de rentrer. Mais comme je n’ai pu monter à bord d’un avion, j’ai fait déposer mon dossier à la Haute Cour constitutionnelle par l’un de mes émissaires, en espérant qu’il sera accepté. Sinon Air Mauritius sera responsable. Et elle aura à répondre devant la justice.
L’Arema, votre parti, s’est scindé en trois. Quel sera votre force de frappe ?
C’est un linge sale qu’on va laver en famille. Je pense qu’il faut qu’on soit tous unis contre l’actuel régime.
Comment pouvez-vous devenir président alors que vous évoquez un conflit entre côtiers et Merina ?
Je dis seulement qu’on veut accentuer ce conflit en fermant l’aéroport de Tama-tave. Je ne partage pas du tout cette politique d’exacerber les différences. Il y a eu beaucoup de métissage, de brassage à Madagascar. Et on ne peut plus raisonner ainsi.
Comment financerez-vous votre campagne ?
Je n’ai que ma foi. Quand on aime, dit-on, on peut vivre d’amour et d’eau fraîche (sourires). On dit que j’ai des millions, mais si c’était vrai, je serais loin, aux Bahamas, en train de me payer du bon temps, au lieu de risquer ma vie en rentrant au pays. Je le fais pour mon peuple.

NO COMMENT        NO COMMENT       NO COMMENT      NO COMMENT

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Express Mada  21/10/2006

Art culinaire : La cuisine malgache inscrite au patrimoine mondial 

“Une cuisine que bien des étrangers de passage au pays apprécient”, se félicite Mariette Andrianjaka. Et de préciser : “En élaborant cet ouvrage, je me suis beaucoup basée sur les connaissances que j'ai acquises en science culinaire”.
Forte de plusieurs dizaines d'années d'expérience, Mariette Andrianjaka veut s'impliquer davantage dans son secteur d'activité. “Actuellement, je prépare un autre ouvrage dont le sujet se rapporte toujours à la cuisine malgache”, annonce-t-elle. En partie, ce projet est dû au fait que celui reconnu par l'Unesco n'est pas destiné à la vente. 
“Nous possédons divers types de produits, qui sont à la fois frais et naturels. Ce qui fait défaut sont, peut-être, les bonnes formules pour mieux réussir sa cuisine”, mentionne-t-elle.
Andry Drouot

Les Nouvelles 18/10/06
Opinion-Débat :“Que viendrait faire Pierrot Rajaonarivelo sinon semer le trouble?”, lancent des habitants d’Antsiranana 

«Soulagés». C’est ainsi que se sentent les quelques habitants des environs d’Antsiranana, rencontrés au détour de la RN6, à l’annonce du retour avorté de Pierro Rajaonarivelo. La joue gonflée par une boule de khat, le regard perdu dans le vague, ils ont été interpellés par l’appareil photo et le calepin des quelques reporters présents sur place pour couvrir un accident de la route, et en ont profité pour demander des nouvelles de l’ancien vice-premier ministre de Ratsiraka. «Non pas que nous l’attendons avec impatience, nous voulons au contraire qu’il reste où il est, parce que sa venue ne ferait que du désordre dans ce pays déjà miraculeusement calme», lance ce vieil homme assis à l’ombre d’un tamarinier.  Les autres hommes présents se disent aussi très intéressés par les candidatures aux présidentielles du 3 décembre. Celle de Philippe Tsiaranana, fils de l’illustre ancien président, en particulier. Rien d’étonnant quand on sait que ce dernier a séjourné dans cette région longée par la RN6, plus précisément à Anahidrano. «Pierre Tsiranana a fait beaucoup pour ce pays», lance l’un de ces hommes laconiquement. Un autre d’ajouter : «Adala ny toa an-drainy». Autrement dit Philippe Tsiranana doit relever le défi de surpasser les prouesses de feu son président de père.  Reste que ces quelques paysans assis au détour de la route attendent beaucoup du candidat qui sera

élu président, qui qu’il soit. «Nous voulons sortir de notre pauvreté, nous voulons de nouvelles opportunités d’enrichissement, pas quelqu’un qui s’enrichira à notre place, ni un beau parleur qui ne fera que nous nourrir de rêves.»
Mirana Rasamimanana

Tribune 17/10/06

Cas Pierrot Rajaonarivelo : Vigilance diplomatique - Adrien R. 
Dans sa livraison de samedi dernier, le quotidien L’Express mauricien n’a pas manqué de toucher mot sur la dimension diplomatique de l’affaire Pierrot Rajaonarivelo. Sur ce, l’auteur de l’article « Voyage à bord d’Air Mauritius : L’opposant malgache, un passager à "risque" a touché mot dans son analyse, sur la position de l’autorité mauricienne et de la France par rapport au cas Pierrot Rajaonarivelo ». En effet, l’article a repris la déclaration faite par M. Pierrot Rajaonarivelo vendredi dernier faisant état de la vigilance et de la préoccupation des autorités politiques mauriciennes sur son cas. « Je n’ai pas eu de contact avec le Premier Ministre Ramgoolam, mais son porte-parole m’a assuré qu’il est vigilant par rapport à la situation à Madagascar. Je comprends parfaitement qu’il ne veuille pas s’immiscer dans les affaires internes de mon pays », a-t-il souligné, selon L’Express Mauricien.
En porte-à-faux
Concernant la France, ce quotidien mauricien a repris l’analyse d’une presse réunionnaise pour signifier ce que Paris manifeste pour gérer ses relations diplomatiques avec Antananarivo. « Il (Pierrot Rajaonarivelo) est apparu comme organisant la déstabilisation du régime Ravalomanana en appelant à la mobilisation et à la grève. Paris ne voulait pas se mettre en porte-à-faux avec le gouvernement malgache après avoir renoué avec celui-ci en 2004 », cite le journal. Certainement, la presse réunionnaise aurait fait allusion à la première visite du Président français Jacques Chirac à Antananarivo en 2004 pour signifier le rétablissement des bonnes relations entre la France et Madagascar ; et ce après la brouille née de la bataille de reconnaissance internationale issue de la crise électorale de 2002. À s’en tenir à cette date évoquée par la presse réunionnaise, la reconnaissance du régime Ravalomanana par l’Elysée en juillet 2002 n’aurait pas dissipé le froid entre Paris et Antananarivo.

La Gazette 17/10/2006

HCC : Ceux qui ont reculé 
Des candidats, qui ont annoncé à grand bruit leur entrée en lice à l'élection présidentielle, ont finalement reculé et ne se sont pas présentés à la HCC. Citons Alain Boubacar, présenté comme le poulain des Musulmans, Ferdinand Maharante, Ninie Donia, Jocelyne Rahelihanta, Jean-Claude Tsakaison, Jonah Andrianarivo et Jacky Thaina. Beaucoup se sont rendus compte qu'ils ne pouvaient faire, jeu égal avec les plus grands au niveau des moyens et se sont prudemment abstenus. Signalons cependant que le dossier pouvait être déposé avec ou sans le reçu de 125 millions de francs de la caution. La HCC, si elle agit comme par le passé, indique par téléphone aux candidats défaillants les pièces manquantes et les incite à se mettre en règle dans les délais. L'institution d'Ambohidahy a en effet cinq jours après la clôture des dépôts de candidature pour examiner les dossiers, avant de proclamer les noms des candidats acceptés.
On notera au niveau des candidatures féminines une véritable hécatombe. En effet, seulement une candidate sur trois a finalement fait le déplacement de la HCC. Il s'agit d'Elia Ravelomanantsoa, la fondatrice de Synergy Communication. La chanteuse Ninie Donia (de son vrai nom Bezara Virginie) a été dès le départ rangée parmi les farfelus, et l'esclandre qu'elle a fait à l'aéroport d'Ivato, il y a un mois, n'a fait que confirmer cette opinion. La dame qui habite Clermont-Ferrand (France) s'est rendue dans l'île pour tâter le terrain, puis ayant constaté le caractère limité de ses chances, elle a fait à l'aéroport d'Ivato un scandale au moment d'embarquer vers la France, incident rapporté par toute la presse. L'autre abstentionniste est Jocelyne Rahelihanta, opératrice économique d'Antsiranana. Aux élections législatives de 2002, elle s'est alignée dans la capitale du Nord (circonscription Est) sous l'étiquette Mamami et fut défaite par Amad, le candidat du TIM. 

Wanadoo.mg  19/10/2006

Sécurité des aéroports. Le DG de l’Aviation Civile de Madagascar explique 
Devant le refus d’Air Mauritius de transporter Pierrot Rajaonarivelo de Plaisance à Antananarivo Ivato, suite à une demande des autorités malagasy, le Directeur Général de l’Aviation Civile de Madagascar (ACM) François Xavier Randriamahandry a bien voulu nous recevoir pour nous expliquer les conditions de sécurité régissant nos aéroports.

Ces explications du premier responsable de la sécurité aérienne de Madagascar sont claires, les événements d’Ambalamanasa, aéroport de Toamasina, ont entraîné à la fois la fermeture de celui-ci aux vols internationaux, et une requête faite aux compagnies aériennes de ne pas transporter l’ancien vice-premier ministre sur un vol à destination de Madagascar. 
“Ce n’est pas la personne que l’on évite mais ce sont les troubles” a dit le premier ministre Jacques Sylla. Envahir la piste d’aviation et jeter des pierres ne sont pas des attitudes démocratiques. 
recueillis par Gérard C.   ©Le Quotidien 

Tribune 19/10/2006

A propos du décès de Rakotondralambo Antonio : Un flagrant délit de manip 
On se prête quelque part à une grossière manipulation politique d’une certaine opposition au régime en place Mais parce que des confrères, qu’ils soient pour ou contre, n’ont manifestement pas les moyens de vérifier ce que leurs informateurs leur servent, ni même si ces informateurs sont de bonne foi, ils donnent dans le panneau, à tête baissée.
C’est ainsi que selon la presse, Rakotondralambo Nirilala Antonio serait « mort des suites de son arrestation » lors de la manifestation Arema à Ankirihiry le 10 Octobre 2006 dernier. Ou encore que le défunt « aurait été immédiatement hospitalisé à l’hopitalibe à l’initiative de sa famille à sa sortie de garde à vue à la gendarmerie ». Et aussi que « le défunt aurait fait l’objet d’une autopsie à l’Hopitalibe » et que « la famille et le parti Arema allaient intenter un procès contre les forces de l’ordre ».
Là-dessus, Pierrot Rajaonarivelo, abusé par les siens lui aussi, déclare le défunt comme un martyr de la lutte contre la dictature et aurait demandé aux Tamataviens d’observer une minute de silence à sa mémoire à midi du mercredi 18 Octobre. 
Mais il y a aussi des journalistes pro à Toamasina. Ebahis par les récits de certains journaux tananariviens, et sidérés par la tournure factice des événements, ils ont réagi par des investigations serrées destinées à recouper les dires des journaux.
Présent au tour de garde
D’abord, personne ne sait si le défunt était ou non un militant Arema. Mais il est tout à fait plausible que, passant par là à l’heure de la manifestation interdite, il se soit retrouvé embarqué avec de vrais manifestants. C’était le mardi 10 Octobre.
Sorti de la garde-à-vue à 3 h du matin, le mercredi 11 Octobre, il est rentré tout-à-fait indemne des soi-disant coups et blessures évoqués par la presse. Il est bel et bien rentré chez lui et assuré son tour de quart car il était douanier, les jeudi 12 Octobre et samedi 14 Octobre sans le moindre problème. Il n’a donc jamais mis les pieds à l’Hopitalibe, premier mensonge flagrant. Nous avons été quelques collègues à contrôler le régistre d’admissions de l’Hopitalibe en question ; avec les préposés et le directeur technique. Bien entendu, le registre des décès non plus ne mentionne pas la mort à l’Hopitalibe du quidam concerné, pas plus que son cadavre y ait été autopsié.
A ce propos, le Dr Ramanandraibe Kiki, le directeur technique, explique qu’une autopsie n’est faite que sur réquisitoire des autorités judiciaires, en l’occurrence le parquet ou les officiers de police judiciaire. Il n’y a pas de trace d’un tel réquisitoire à l’Hopitalibe. D’autre part poursuit le médecin Kiki, seuls les morts à l’Hopitalibe y sont autopsiés. Les cadavres de personnes mortes en dehors de l’Hopitalibe sont autopsiés par le seul BMH. Là-dessus, nos investigations nous ont menés chez le Dr. Lahady, le médecin préposé de BMH. Lequel a confirmé avoir été requis et s’être rendu au lot 36 K, parcelle 31/11, à Tanambao II, le domicile du défunt Rakotondralambo Nirilalala Antonio, pour procéder au « constat » de sa mort. 
Plutôt à la Clinique CMC
Or, un constat n’est pas une autopsie. Cette dernière nécessite la dissection du cadavre pour contrôler les causes de la mort. Le constat se cantonne à palper et à retourner le cadavre dans tous les sens sans aucune dissection. Cette opération de constat a été effectuée par le docteur Lahady au domicile du défunt, en présence des membres de la famille du défunt et des représentants de la PJ. Cette histoire d’autopsie est donc bel et bien une autre désinformation
Nous venons là de pointer du doigt une autre fable. C’est que le défunt a donc été « hospitalisé » à la clinique privée CMC (Clinique Médico Chirurgicale) dirigée par le Dr. Rajaona Charles. Il y a été admis non pas tout de suite à la sortie de la garde-à-vue chez les gendarmes comme l’affirme l’intox, mais seulement le dimanche 15 Octobre 2006 à 6 h. du matin. Il était en état d’ébriété, témoigne le Dr. Rajaona Charles et c’étaient des membres de sa famille qui l’amenèrent à la clinique. Il a été consulté pour des maux d’estomac. Le Dr. Charles a tenu à préciser qu’il n’y avait cependant pas de comas éthylique. Mais l’affection a connu une évolution brutale qui emporta le malade dans la mort vers 10h 45 ce dimanche matin. Il n’a pas relevé de traces de coups ni blessures.
Sauf le respect que nous lui devons, il nous faut donc reconnaître que Rajaonarivelo Pierrot, abusé par ses sbires à cause de son éloignement, semble croire sincèrement au martyr d’un « citoyen de la liberté » comme il dit (in Madagascar Tribune du 17/10/06). En réalité et selon nos investigations il n’y eut qu’un patient mort en état d’ébriété d’une crise aigue et paroxystique de mal d’estomac selon l’avis de son médecin traitant. Et avec ça, espérer réussir à soulever d’indignation l’opinion publique ainsi intoxiquée relève d’une pure imagination.
 - Gilbert R 

Les Reportages de l'été 2006 de LaComm' 

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