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Le dernier MadaVôvô

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Sommaire Madavôvô: 25 novembre  2006

BigNews: Le Sport est Roi ... 

Edito : "Izaho ve na adala? ..."

1. La Hcc a rejeté les requêtes des opposants (Le Quotidien)

2. NOEL. La féerie de Noël est déjà là ! (wanadoo.mg)

3. Election présidentielle :« Laissez chacun faire son choix » (Tribune)

4. No Comment.... No Comment...

5. Le« angaredona » prévu pour samedi ne fait pas l'unanimité (allAfrica)

6. Décision de justice : La Haute cour constitutionnelle se justifie (Express)

7.A neuf jours du scrutin présidentiel, quatre candidats émergent (Express)

8. N. Ratsirahonana«Je n’accepterai jamais les résultats ...» (Wanadoo.mg)

... Les Revues de presse plus bas !!!

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

                                                                                            Fredy Jaofera  

... Et encore et encore "nody ventin'ny ny rano natsakaina", Fredy Jaofera a répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance !          Archive des Editos    (  ...  )          ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>

Le Quotidien 25/11/2006

Vacance de la Présidence, disqualification du Président non fondés
La Hcc a rejeté les requêtes des opposants
Dans sa décision n°25- Hcc/D3 du 23 nove-mbre 2006, la Haute Cour Constitutionnelle a rejeté car non fondées, les requêtes aux fins de la constatation de la vacance de la Présidence de la République et de la disqualification du Président de la République à l’élection présidentielle du 3 décembre. Ces requêtes ont été formulées le 8 novembre dernier par une quinzaine de parlementaires de l’opposition (Ramasy Adolphe et con-sorts).
Pour la Haute Cour Constitutionnelle, l’article 52 de la Constitution évoque les possibilités de cas de vacance de la Présidence de la République par suite de démission, de décès ou d’empêchement du Président de la République. Mais en aucun cas, ce dernier ne se trouve dans l’obligation de démissionner (contrairement à ce que certains politiciens essaient de faire croire à l’opinion publique). 
Par ailleurs, la Hcc a jugé non fondée la requête relative à la disqualification du Président de la République à l’élection 3 décembre. Ce dernier n’utilise pas de prérogatives administratives à des fins électorales et ne se lance pas dans des actes de violence de nature à troubler la paix sociale.
Ndrasana

Wanadoo.mg 24/11/2006
NOEL. La féerie de Noël est déjà là !
Dès la mi-novembre, les rayons des grands magasins ont déjà commencé à se remplir de jouets et de décorations de Noël tandis que les sapins ressortent de leurs emballages. 

Tribune 24/11/2006
Election présidentielle :« Laissez chacun faire son choix » 
A jour J-11 de l’élection présidentielle, nombreux sont les tactiques d’ici et là qui prouvent combien les candidats plus ou moins honnêtes essaient de tromper l’opinion publique. D’abord, il y a deux catégories de candidats : ceux qui sont sérieux et préparent l’élection depuis longtemps mais il y a également ceux qui ne font qu’illusionner l’opinion publique.
Certains candidats osent faire appel à la population de boycotter le 3 décembre pour cacher leurs faiblesses, alors que la date de l’élection présidentielle a été déjà connue, sept mois à l’avance. On dirait qu’ils ne sont pas du tout apprêtés pour l’élection et par conséquent créent des prétextes invraisemblables pour que le scrutin n’ait pas lieu le 3 décembre prochain. Autrement dit, il s’agit d’un « faux bond » parce qu’ils savent déjà qu’ils ne pourraient pas aller loin. Pire, certains candidats se laissent tremper dans cette catégorie de concurrents. 
Pour les « candidats de poids » comme Marc Ravalomanana, Lahiniriko Jean, Herizo Razafimahaleo, Norbert Lala Ratsirahonana et Roland Ratsiraka, ils sont prêts à affronter la bataille et espèrent qu’ils vont gagner. Lequel d’entre eux remportera la victoire pour la Magistrature Suprême ? 
La date du 3 décembre approche. Dans un Etat de droit, il faut respecter les décisions de la HCC. 
Laissez donc les électeurs faire leur choix le 3 décembre prochain et passer les fêtes de fin d’année dans la joie et dans le calme. 
- Nivo T. A 

NO COMMENT        NO COMMENT       NO COMMENT      NO COMMENT

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allAfrica 25/11/2006

Madagascar: Les 13 candidats divisés - Midi Madagasikara - NR
Le « angaredona » prévu pour samedi, au stade de Mahamasina, ne fait pas l'unanimité parmi les adversaires du président candidat.
Six ou huit ou onze candidats pour le « coup de force » du Général Randrianafidisoa et l'organisation d'un meeting commun qui a tout l'air d'un « angaredona » au stade de Mahamasina ? L'électeur ne sait plus quel candidat est pour ou contre le soutien public à cette action du général « putschiste ».
En effet, s'ils étaient avant-hier six candidats présents au Motel d'Anosy ( à savoir Elia Ravelomanantsoa, Manandafy Rakotonirina, Ny Hasina Andriamanjato, Daniel Rajakoba, Pety Rakotoniaina et Ferdinand Razakarimanana), huit avec les représentants de deux candidats (Monja Roindefo et Philippe Tsiranana), à assurer que d'autres candidats approuvaient leur démarche, aucune confirmation n'a été reçue de la part de ces derniers. Norbert Lala Ratsirahonana et Herizo Razafimahaleo ont démenti le fait qu'ils soient impliqués dans cette initiative, n'ayant pas signé eux-mêmes le communiqué relatif à cette déclaration. Lahiniriko Jean, quant à lui, y a été réticent depuis le début. Quant à Roland Ratsiraka, il entend poursuivre seul sa campagne.
Délétère
Face à cela, le citoyen ne sait plus à quoi s'en tenir. S'il a, depuis l'annonce des candidatures, commencé à peser le pour et le contre pour chaque concurrent, force est de constater que seuls quelques uns d'entre eux participent pleinement à la propagande électorale. Une opportunité pour les uns et les autres de présenter leur programme afin de convaincre l'électorat à voter pour eux.
Or, à 10 jours du scrutin, l'ambiance reste délétère alors que bon nombre d'informations contradictoires sont fournies à l'opinion publique. Des candidats qui renoncent à faire une campagne de propagande, d'autres qui n'ont pas déposé leurs bulletins de vote, certains qui n'ont présenté ni programme ni même des affiches, les autres qui disparaissent de la scène médiatique. Ou bien, des candidats qui font des alliances pour demander la démission du Président candidat ou requérir le report de la date du 3 décembre. Et avant-hier, annonce a été faite d'un appui aux actions du Général Fidy.
Récupération
Un officier supérieur qui est actuellement « recherché », voire traqué pour « atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat » par les forces de l'ordre et à qui l'on a attribué la qualification de « putschiste ». Une logique qui laisse perplexe bon nombre d'observateurs car incompréhensible de la part de prétendants à la magistrature suprême de l'Etat, à la Présidence de la République. Et ce, en récupérant les actions d'un homme pour un objectif final de reporter la date du 3 décembre. Témoignant ainsi d'une volonté éthérée d'y participer. Aussi, avec la prorogation de la date de dépôt de bulletins de vote au niveau des communes au 27 novembre, une occasion est-elle donnée aux candidats retardataires de se rattraper conformément à leur requête. Reste à savoir combien d'entre eux vont ou pourront déposer les leurs afin de justifier de leur détermination.

Express Ma da 24/11/2006
Décision de justice : La Haute cour constitutionnelle se justifie 

anticipation de l'élection présidentielle”, réplique pourtant Ny Hasina Andriamanjato, ancien ministre des Postes, des télécommunications et de la Communication, et candidat membre de l'Union pour la défense de la légalité et de la démocratie. 

“La loi fondamentale prévoit par contre la possibilité de report, en cas de force majeure”, poursuit-il, justifiant du coup les dix mois de prolongation de mandat des députés en 1998, du temps de Didier Ratsiraka.
Lova Rabary-Rakotondravony

Express Mada 25/11/2006
Course à la présidence : Quatre candidats s'échappent 
A neuf jours du scrutin présidentiel, quatre candidats émergent dans la campagne électorale. Les autres pataugent dans les déclarations, les réunions et les contestations.
De gauche à droite et de haut en bas, Marc Ravalomanana, Norbert Lala Ratsirahonana, Herizo Razafimahaleo et Roland Ratsiraka. 
Bilan des deux premières semaines de campagne. Deux sortes de candidats se profilent. Ceux qui, vu l’affluence des électeurs lors des rencontres, veulent être au deuxième tour, et les autres qui contestent les élections et font campagne commune.
La première tendance de la campagne électorale pour la présidentielle se confirme, après quatorze jours d’intenses explications entre les candiats. Quatre parmi eux acceptent de passer par le verdict des urnes le 3 décembre. 
Il s’agit de Marc Ravalomanana, Norbert Lala Ratsirahonana, Herizo Raza- fimahaleo et Roland Ratsiraka. Les dix autres, c'est-à-dire Ny Hasina Andriamanjato, Jean Lahiniriko, Manandafy Rakotonirina, Philippe Tsiranana, le général Ferdinand Razakarimanana, Monja Roindefo, Elia Ravelomanantsoa, les pasteurs Daniel Rajakoba et Jules Randrianjohary ainsi que Pety Rakotoniaina, continuent de soutenir la thèse de l’inconstitutionnalité de l’élection présidentielle du 3 décembre.
Dans la première catégorie, Marc Ravalomanana est en passe de réaliser ce qu’il a promis. Faire le tour de Madagascar en vingt et un jours en visitant en personne des districts et même certaines communes. Pour lui, les choses sont claires. 
"Continuer la route du développement, c’est aussi construire des écoles, bâtir des hôpitaux, offrir aux jeunes des aires de loisirs et divertissements". Le tout résumé dans le Madagascar action plan (MAP) déjà approuvé par les bailleurs de fonds. Un programme conçu par et pour les Malgaches et non une propriété de Marc Ravalomanana.
Son comité de soutien, IMMR (Isika Manohana an'i Marc Ravalomanana), est aussi très actif à travers le pays. Le docteur Emile Ratefinanahary annonce plusieurs manifestations du IMMR dès ce week-end jusqu’à la fin de la propagande. Cette présence permanente des partisans de Marc Ravalomanana auprès des électeurs peut être décisive pour gagner leurs voix .
Norbert Lala Ratsirahonana, d 
Pety Rakotoniaina, Ferdinand Razakarimanana et Ny Hasina Andriamanjato (de g. à dr.) figurent parmi les candidats adeptes des réunions. 
u parti Asa vita ifampitsarana (AVI), fait de son mieux pour suivre le rythme infernal imposé par Marc Ravalomanana. Il se forge l’image d’un "raiamandreny" de la Nation, avec une expérience réelle du pouvoir. "Je n’aurais pas agi de la sorte. Un "raiamandreny" sait écouter ses enfants, même les plus indisciplinés. Il n’a pas à hausser le ton en public", commente-t-il à propos de l’intervention musclée de Marc Ravalomanana dimanche à Antsonjobe.
Les partisans de Norbert Lala Ratsirahonana sont confiants de la présence de leur favori au second tour. Dans ses discours, le candidat de l’Avi promet monts et merveilles, pour ne citer que la hausse des salaires, la gratuité des soins médicaux ou encore le respect de la démocratie tous les jours. Tout cela enrobé dans des discours très critiques à l’encontre de Marc Ravalomanana.
Confiance
De son côté, Herizo Razafimahaleo retrouve peu à peu la confiance en lui-même. Il a reçu un acceuil enthousiaste à Maintirano et Antsohihy, deux fiefs du RPSD-Vaovao. Ce parti de Jean Eugène Voninahitsy apporte de l’eau au moulin du fondateur du Leader Fanilo. "Les citoyens en ont assez des manœuvres mensogères de l’actuel pouvoir. Même durant cette campagne, les dirigeants continuent de bluffer l’opinion par diverses pressions pour que les meetings du président-candidat attirent du monde. Les citoyens sont décidés à en finir avec les spécialistes de la poudre aux yeux", prévient-il après son passage à Brickaville.
Le fait qui aura sans doute marqué ces deux semaines de campagne, a été la montée en puissance de Roland Ratsiraka. Après une entrée réussie à Andavamamba, au cœur des petites gens de la capitale, Roland Ratsiraka a piétiné les plates-bandes de Jean Lahiniriko à Toliara, avant de faire le plein chez lui à Toamasina. 
Dans la seconde catégorie de candidats, certains continuent de faire campagne pour une élection qu’ils contestent. En matière de contradiction, il est difficile de faire mieux. C’est le cas de Pety Rakotoniaina qui donne l’impression de concentrer ses cartouches à Fianarantsoa et ses 
environs.
Elia Ravelomanantsoa qui veut marcher sur les traces de Segolène Royal, continue à expliquer sa thèse sur la solidarité féminine. Elle limite sa campagne dans la capitale.
Eric Ranjalahy

wanadoo.mg 24/11/2006
NORBERT RATSIRAHONANA. « Je n’accepterai jamais les résultats sans avoir les P.V. »
Avant d’entamer la dernière ligne droite de la campagne, il a fait part aux journalistes – étrangers et nationaux – de ses AVIs.

Et si vous y répondiez ? 
« Au cours du périple que je viens d’effectuer à travers le territoire, force est pour moi de constater que cette élection présente des faiblesses : listes électorales défectueuses, cartes électorales non encore distribuées, liste des bureaux de vote toujours pas publiée, information insuffisante des citoyens en cette période de campagne électorale à cause de la défaillance de la TVM dans plusieurs régions du pays. Tellement elles sont nombreuses que je me demande si ces défaillances ne sont pas intentionnelles et volontaires. En tout cas, c’est une faute grave dans le fonctionnement du service public donc imputable à l’Etat ». 
Quelles sont les conséquences de ces défaillances ? 
« Il en résulte que le candidat qui ne se rend pas dans ces régions, est inconnu de la population et partant, des électeurs. Les conditions de la campagne sont complètement faussées à cause de certaines pratiques non démocratiques, pour ne citer que les pressions exercées sur les fonctionnaires qui se font de plus en plus insistantes. Une autre pratique consiste à fermer les écoles lorsque le président candidat est de passage. Dans certaines régions, on parle même de vacances électorales puisque les élèves ne vont pas à l’école et les instituteurs n’assurent plus le service de l’enseignement ». 
Par rapport aux nombreuses élections que vous aviez eu l’occasion d’observer en Afrique, comment entrevoyez-vous celle du 3 décembre ? 
« Les Malgaches sont divisés en deux camps avec d’un côté, les pro et de l’autre, les anti-Ravalomanana. Le 3 décembre et l’après-3 décembre sont fonction des relations entre ces deux blocs antagonistes ». 
Une nouvelle crise n’est-elle pas à exclure ? 
« Je n’exclus en aucune manière des risques d’affrontement sinon de choc entre les deux camps. Il suffirait d’une provocation quelconque pour que tout le pays s’embrase. Dans mon expérience dans la direction du pays, je n’ai jamais vécu une période aussi dangereuse. C’est pourquoi j’appelle à la modération dans les propos et les actions de tout un chacun. Je fais également appel aux autorités religieuses pour prêcher l’apaisement dans ce climat de tension extrême ». 
On laisse entendre qu’il n’y aurait pas de résultats partiels 
« Est-ce l’Etat qui veut prendre cette décision ? Seule une loi peut m’interdire de publier les résultats partiels. Chose que je compte faire à travers la télé et la radio de l’AVI ainsi que dans les autres stations privées du pays. Dans le cas contraire, ce serait une violation de la liberté d’information ». 
Mais aurez-vous des délégués dans tous les bureaux de vote ? 
« On s’efforcera d’être présent dans chaque bureau de vote. D’ores et déjà, j’ai appelé la population à veiller jusqu’à l’obtention des P.V. par nos délégués. En tout cas, comme je l’ai dit lors de la réunion avec les représentants de la communauté internationale, je n’accepterai jamais les résultats du scrutin si nos délégués n’obtiennent pas copie des P.V. ». 
Propos recueillis par R. O  - ©Midi Madagasikara 

Les Reportages de l'été 2006 de LaComm' 

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