Madavôvô 2006 

L'Année 2006 c'est l'année des Ouvertures..  ;   Joyeuses Fêtes de Noel à tous...

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Présentation au Roi du Maroc Sa Majesté le Roi Mohammed VI  des Lettres de Créance par l'Ambassadeur Lila Ratsifandrihamanana
Notons que la Présentation à Sa Majesté le Roi Mohammed VI des Lettres de Créance par l'Ambassadeur Lila Ratsifandrihamanana a précédé la visite présidentielle. Le programme de séjour présidentiel a été marqué, entre autres, par un entretien en tête-à-tête entre les deux chefs d’Etat, suivi d’une visite au Mausolée Mohammed V où le couple présidentiel a déposé des gerbes de fleurs sur les tombes de feu S.M. le Roi Mohammed V et feu S.M. le Roi Hassan II avant de signer le livre d’or....
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Sommaire Madavôvô: 04 décembre  2006

BigNews: Présidentielle 2006é, Marc Ra8 en tête !..Tsunami électoral

Edito : "Mot de sympathie ..."

1.Dépouillement en cours pour la présidentielle à Madagascar (nouvelOBS)

2.La Grande Ile sur la voie de la démocratie tranquille (courrier international)

3. « Très calme et calme dans l’ensemble... » (Tribune)

4.Presidentielle :Madagascar élit son président (nouvelObs) 

5. No Comment.... No Comment...

6. Présidentielle: fermeture des bureaux, dépouillement dans le calme (Romandie.com)

7. Mada:Banque mondiale,plus d'un milliard de dollars d'engagements en activité (allAfrica)

8. Présidentielle malgache: fermeture des bureaux, dépouillement dans le calme (Romandie)

9. Ministre C. Rabemananjara : La fraude électorale est quasiment impossible (Le Quotidien)

10-Elections sous un calme apparent malgré tout … (Les Nouvelles)

11. Présidentielles à Madagascar : Ravalomanana en pôle position (Afrik.com)

12. Présidentielle : Ravalomanana largement en tête dans la capitale (Jeune Afrique)

                                         ... Le précédent MadaVôvô  03 dec 2006 >>

... Les Revues de presse plus bas !!!

04/12/2006

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.692.29 Ar 
USD 2.034.93 Ar 
GBP 4.004.33 Ar 
CHF 1.696.83 Ar 
JPY - Ar 
ZAR 285.5 Ar 
HKD 261.67 Ar 
Date Eur/Ar Date Eur/Ar
30/10 2.696 30/09 2.697
28/05 2771 27/08 2722

(Revues de presse... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

Derniers Messages de nos Petites Annonces         + Savoir plus >>          Les Contacts  >>

1)-Si vous êtes interressé à cette maison à louer au nom de Andrianasolo Renée, ou vous avez des propositions.Vous pouvez me contacter à cet adresse email ou téléphoner 0320456983. Je vous remercie    Contact:  Andrianasolo Renée

2)-desire faire connaissance avec jeune fille malgache de la region parisienne pour sorties amicale culturelle et plus si affinitees .    Contact:  bouzonie alain

3)- Je suis une fille de 24 ans. J'ai un bacc+2 en commerce. J'ai déjà travailler chez Référence Consulting(une société de prestataire de service et de formation en marketing) pendant 6 mois. J'ai une bonne connaissance en informatique bureautique (word, excell, power point) Maintenant je cherche un emploi comme commerciale ou équivalent.   Contact:  Ramamonjisoa

4)-slt a ts.je cherche aventure avec un mec je suis majeur. appeler moi au 0331219337    Contact:  tys (domoina)

5)-Bonjour ! Je cherche des personnes motivées sans emplois désirant se faire des sous de poche, pour la collecte de graines de palmiers dans la nature tropicale. Je propose soit un salaire mensuel du pays soit 16.5224 MGF la tonne Salutations    Contact:  tatzianarose

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


Les Dossiers.

Théatre, La Peinture

Pourquoi insurection?

Big News... Aujourd'hui, Élection Présidentielle à Madagascar ...

allAfrica.com 04/12/2006 

«tsunami électoral»

Madagascar: Présidentielle 2006é, Marc Ravalomanana en tête !

Le scrutin d'hier a respecté les normes démocratiques. La pluie et le beau temps se sont alternés sans perturber le déroulement des opérations électorales. même si aucun résultat officiel n'était attendu dimanche, les premières projections dénotent une avancée certaine du président- sortant.

Une belle échappée du candidat Ravalomanana dans l'ensemble du pays. Notamment dans la capitale où il devance largement ses concurrents. Dans le 3ème arrondissement, le président mène avec un score officieux de 70%. Un observateur de la Francophonie parle de «tsunami électoral».
Ce qui est proche de la réalité. Dans les Régions, il réalise aussi une performance à la hauteur de ses attentes. Entre autres à Toamasina où il talonne sinon distance le candidat du terroir Roland Ratsiraka. Ce dernier aura été, pour sa part, la surprise de cette élection. Presque partout, il fait jeu égal avec les autres candidats. Par endroits, il se trouve en 2ème position. Mais c'est sur le littoral Est qu'il effectue une fulgurante percée. Ce scrutin présidentiel rehausse en tout cas la stature de Roland Ratsiraka qui s'est donné par la même occasion une envergure nationale. Deux autres candidats suivent la marche. En l'occurrence Herizo Razafimahaleo et Norbert Ratsirahonana. Visiblement, ils se marquent à la culotte avec souvent des scores voisins. La déception vient de Lahiniriko Jean. En dehors du Sud- Est et du Sud où il bat péniblement les autres concurrents notamment son concurrent direct Marc Ravalomanana. S'agissant des candidats restants, ils viennent de subir une véritable déculottée ! Enfin, les résultats obtenus par Elia Ravelomanantsoa honorent l'unique femme de la compétition. A Ambositra par exemple, elle surclasse Manandafy Rakotonirina et Pety Rakotoniaina qui sont pourtant sociologiquement plus proches des électeurs de cette localité.
Ancrage démocratique
Au plan national, le taux de participation dépasse dans chaque Faritany les 65% (voir tableau). Les votes blancs et nuls paraissent aussi très faibles. Traduisant par là la détermination des électeurs à maintenir le cap. Par ailleurs, des scores infâmants proches du zéro obtenus par certains candidats laissent plus d'un dubitatifs ! Du jamais vu dans les annales électorales. En somme, les combats d'arrière- garde menés par une demi- douzaine de concurrents avant le scrutin n'ont pas pesé sur le cours des événements. Au contraire, ils ont agi comme un facteur supplémentaire de mobilisation pour un électorat plus que jamais acquis au changement incarné principalement par Marc Ravalomanana et dans une moindre mesure par Roland Ratsiraka. Le premier a joué à fond la carte de la légalité et de la continuité tandis que le second celle de la nouveauté. Bref, le scrutin d'hier marque l'ancrage démocratique de la Grande Ile.          Midi madagascar -RCR


*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>


L'Edito:« Mot de sympathie ... »

L'"Île rouge" va-t-elle reverdoyer ? ... car ne dit-on pas que le vert est la couleur de l'espérance....

    Bonjour, ce que je voudrais dire c'est que je suis vraiment triste de voir ce qui se passe en ce moment a Madagascar. Depuis 1995, je passe trois mois en fin d'année dans l'Ile rouge "sauf cette année problème de santé". J'espère du fond du cœur que tout va bien ce passer. Vu de l'extérieur on voit parfois mieux ce qui se passe a l'intérieur, mais loin de moi l'idée de juger.

       Bon courage.      Amicalement .

                                                Guy le vazaha, Bruxelles Belgique. 

... Et encore et encore "nody ventin'ny ny rano natsakaina", Guy le vazaha a répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance !       Archive des Editos    (  ...  )          ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>

nouvelOBS.com 04/12/2006
Dépouillement en cours pour la présidentielle à Madagascar - REUTERS par Barry Moody
ANTANANARIVO (Reuters) - Les opérations de dépouillement ont commencé dimanche soir à Madagascar, parfois à la lumière des bougies, au terme d'une élection présidentielle que le chef de l'Etat sortant, l'homme d'affaires Marc Ravalomanana, devrait remporter sans surprise.
Le vainqueur doit remporter plus de 50% des voix pour échapper à un second tour en janvier.
Les observateurs internationaux - 150 sont sur place - ont déclaré que les opérations de vote s'étaient déroulées normalement, sauf un incident dans la ville côtière de Toliara (ex-Tuléar), dans le sud de l'île, où des manifestants ont brûlé une urne, ce qui a conduit à la fermeture du bureau de vote.
La police a arrêté samedi plusieurs personnes qui avaient dressé des barrages sur les routes conduisant à Fianarantsoa, dans le centre du pays, pour empêcher les électeurs d'aller voter, a-t-on appris de source autorisée.
A Antananarivo, la capitale, des trombes d'eau sont tombées en fin d'après-midi, inondant de nombreuses rues et provoquant des coupures de courant, ce qui a contraint les responsables à compter les bulletins de vote à la bougie après fermeture des bureaux de vote.
Emile Rakotomala, qui dirige la province d'Antananarivo, a déclaré que les électeurs avaient, dans certains bureaux, été autorisés à voter plus de trois heures après l'heure normale de clôture (17h00 GMT), en raison des retards provoqués par la pluie.
Ravalomanana a voté dans la capitale après avoir assisté à la messe. Portant sa traditionnelle cravate rouge, la veste jetée sur l'épaule, il a lancé aux journalistes: "Je suis très, très fier. C'est un grand défi pour nous, à Madagascar, d'organiser des élections libres, démocratiques et transparentes".
Ravalomanana, arrivé au pouvoir en 2002 à l'issue d'une crise politique qui avait paralysé l'île tout entière pendant huit mois, brigue un second mandat qu'il souhaite mettre à profit pour poursuivre ses réformes économiques dans l'un des pays les plus pauvres au monde.
QUATORZE CANDIDATS
Son étiquette de sortant, son prestige, sa richesse, son empire médiatique et la qualité de sa campagne font de lui le grand favori. Pour la majorité des diplomates et des politologues malgaches, la seule inconnue réside dans la capacité du président à s'imposer dès le premier tour.
Le dirigeant malgache, qui a commencé sa carrière en vendant des yaourts qu'il transportait sur le porte-bagage de son vélo, a confirmé vendredi son statut de favori en réunissant près de 30.000 sympathisants lors de son dernier meeting de campagne.
Ses adversaires ont attiré moins d'un millier de personnes.
Pour de nombreux Malgaches, le résultat du vote ne fait aucun doute en dépit d'un mécontentement profond en raison des difficultés économiques, notamment dans les agglomérations où l'augmentation du prix du pétrole a été durement ressentie.
Ravalomanana est opposé à treize candidats de l'opposition, parmi lesquels une femme, Elia Ravelomanantsoa. Mais plusieurs candidats boycottent le scrutin et les autres ont lancé tard leur campagne en raison de problèmes de procédure.
Sur les candidats qui restent, les plus dangereux pour le président sortant sont l'ancien Premier ministre Norbert Lala Ratsirahonana, chef de file du deuxième parti du pays, l'AVI, et Herizo Razafimahaleo, le leader du parti Fanilo, qui s'est fait remarquer pour ses critiques virulentes de la politique économique du gouvernement.
Beaucoup de Malgaches et de bailleurs internationaux craignent qu'une contestation des résultats ne débouche sur une nouvelle crise politique, comme celle de 2001-2002 qui avait plongé le pays dans l'impasse et n'avait pas été loin de provoquer un bain de sang généralisé.
Madagascar est la quatrième plus grande île au monde, le premier producteur de vanille et un grand producteur de diamants.
Mais le pays, dont la superficie est plus grande que celle de la France, demeure particulièrement pauvre. Les trois quarts de sa population, qui se chiffre à 18 millions d'habitants vivent avec moins d'un dollar par jour.


Courrier International  04/12/2006

MADAGASCAR • La Grande Ile sur la voie de la démocratie tranquille
Les Malgaches ont voté dans le calme pour choisir leur futur président parmi 14 candidats. Le sortant Marc Ravalomanana est donné en tête d'après les premières estimations, mais les résultats définitifs sont attendus pour Noël. Le scrutin s'est déroulé sans incidents majeurs contrairement à celui de 2001. 
"Très calme", souligne en une Madagascar Tribune, journal d'opposition, après que les 7 millions d'électeurs malgaches se furent rendus aux urnes dimanche 3 décembre pour le premier tour de l'élection présidentielle sur la Grande Ile. Un scrutin qui s'est donc déroulé dans le calme contrairement à l'élection sulfureuse et controversée de décembre 2001 qui s'était ensuivie d'une crise politique et institutionnelle de plus de six mois causant des dizaines de morts. 
D'après les premiers résultats partiels et les décomptes officieux publiés dans la presse malgache, Marc Ravalomanana mène largement la course. A Antananarivo, la capitale dont il fut maire, le chef de l'Etat sortant "fait le plein", titre en une L'Express. Ravalomanana y récupère en effet environ 65 % des suffrages. Mais Roland Ratsiraka le devance dans les chefs-lieux des provinces d'Antsiranana et de Toamasina, le grand port de l'Est dont il est maire. Jean Lahiniriko, ancien président de l'Assemblée nationale, est, lui, en tête à Toliara. 
Avec Ratsiraka à Toamasina et Lahiniriko à Toliara, La Gazette de la Grande Ile "constate le caractère régional sinon ethnique du vote". D'ailleurs, "l'exemple le plus évident du vote régional est celui dont bénéficie Marc Ravalomanana dans la capitale et dans la province d'Antananarivo en général". Ce journal d'opposition note "certaines déceptions" de candidats malheureux, avec les scores faibles de l'homme d'affaires et déjà double candidat à la magistrature suprême Herizo Razafimahaleo dans sa région de Fianarantsoa et de Norbert Ratsirahonana, ancien chef de l'Etat par intérim, "incapable de contenir la poussée de Ravalomanana" avec seulement 10 % des voix dans la capitale dont il est originaire. 
"Malgré les désistements de certains candidats, l'appel au boycott d'autres postulants à la magistrature suprême, la présidentielle s'est déroulée sans incidents majeurs, à quelques détails près", jugent Les Nouvelles dans leur éditorial. Parmi ces détails, il faut noter que plusieurs candidats n'avaient pas envoyé leurs bulletins dans des bureaux de vote, que trois bureaux de vote ont été fermés à Toliara après l'incendie des urnes, et qu'à Mahajanga une "manifestation anti-3 décembre" a été dispersée par les forces de l'ordre. 
Le "calme olympien", selon Les Nouvelles, qui a prévalu le jour du scrutin est d'autant plus remarquable que la campagne s'est caractérisée par sa violence verbale, voire physique. "Jets de grenades, tentatives de déstabilisation, manifestations qui appellent au boycott ou au report de l'élection", égrène l'éditorialiste des Nouvelles. 
L'avance significative de Ravalomanana lui permettra-t-elle de réaliser son pari d'une victoire au premier tour ? A l'instar de l'élection de décembre 2001, il dispose de bons atouts avec des moyens inégalables par ses adversaires d'un point de vue financier, médiatique, logistique. En outre, le président sortant est fort du soutien de diverses formations politiques, dont le parti présidentiel, le Tim (Tiako Madagasikara). "Vers un second tour ?" interroge en une La Gazette de la Grande Ile. 
"S'il survient, c'est peut-être Roland Ratsiraka qui y figurera, car l'homme est celui qui a le plus souvent défait l'actuel chef de l'Etat." Roland Ratsiraka est le neveu de l'ancien président autocrate Didier Ratsiraka, qui a dirigé le pays d'une main de fer durant près de deux décennies avant de se réfugier en France en 2002 à la suite des luttes post-électorales de 2001. Et pour La Gazette, "rien n'est joué". Ce quotidien qui s'était montré particulièrement virulent dans les critiques du processus électoral reconnaît que "les quelques contestations relevées sont trop localisées pour être prises au sérieux ou encore remettre en cause le scrutin". 
Toutefois, si tout s'est bien passé le jour J, les semaines d'avant-scrutin n'ont pas été de tout repos. "C'est la première fois qu'une élection de haut niveau et d'une telle importance fait l'objet d'aussi nombreuses réclamations, surtout sur le plan organisationnel", avouait quelques jours avant le 3 décembre le président du Comité national pour l'observation des élections (CNOE), une organisation indépendante, cité par Madagascar Tribune. Dans un éditorial, ce journal d'opposition soulignait que "la dépolitisation de l'administration n'est pas respectée". 
Du coup, pour faire face aux trop nombreuses erreurs de confection des listes électorales, les autorités ont déployé des procédures extraordinaires permettant aux électeurs de jouir de leur droit de vote. Avec "près de 14 000 observateurs nationaux et internationaux invités à suivre le bon déroulement du scrutin, le pays est sur la bonne voie de gagner le pari d'une élection modèle", assure un éditorialiste de Midi Madagasikara. 
Philippe Randrianarimanana 


Tribune 04/12/2006

« Très calme et calme dans l’ensemble... » -  Bruno Minas et Stéphanie P. 
Pour les envoyés spéciaux de la RFI (Radio France Internationale) couvrant l'élection présidentielle, Bruno Minas et Stéphanie P., le calme a régné dans l'ensemble, hier; surtout à Toamasina et Brickaville, malgré quelques incidents à Toliara... Pour le Faritany d'Antananarivo, quelques résultats officieux ont été recueillis vers 0 heure dans 103 bureaux de vote sur les 3 800 avec 63,75% de taux de participation. C'est ainsi que Ravalomanana mène avec 70,71% ; 11,29% pour Ratsirahonana ; 7,16% pour Razafimahaleo ; et 4,10% pour Roland Ratsiraka....
Bruno Minas, envoyé spécial de la « Radio France Internationale » (RFI) et Stéphanie P. ont été sur le terrain hier. En direct, ils sont intervenus sur la Radio mondiale pour leur reportage sur l’élection présidentielle malgache. De Toamasina, Bruno Minas a constaté par deux fois le calme qui a régné bien qu’il soit à l’épicentre du bras de fer de 2001. Son collègue, Stéphanie, elle aussi a formulé le même constat d’ensemble.
Les correspondants de « Radio France Internationale » (RFI) ont relaté brièvement hier le déroulement de l’élection présidentielle malgache. Depuis Toamasina, Bruno Minas, envoyé spécial de RFI était à Toamasina. Il a noté le calme plat, aussi bien à Brickaville qu’à Toamasina. Ayant été en son temps au centre du bras de fer entre Marc Ravalomanana et Didier Ratsiraka, l’atmosphère dans les deux localités a quelque peu surpris Bruno Minas. « Très calme », disait-il à Tamatave ville, de même à Brickaville.
Près de 60% de taux de participation...
Appréciant la situation sur l’ensemble de l’île hier, jour du scrutin, Bruno Minas a tout de même relevé les incidents de Toliary où trois urnes ont été subtilisées par des groupes d’individus; occasionnant par la suite la fermeture de ces bureaux de vote. Des incidents qui, si l’on en croit aux propos de ce confrère, ne portent pas ombrage à l’atmosphère d’ensemble de calme sur tout le territoire où l’on comte plus 17 451 bureaux de vote. En tout cas, il évalue le taux de participation électorale à Toamasina vers 15h (heure locale) à près de 60%.
Y aura-t-il un second tour ?
La seule question qui intéresse aujourd’hui les Malgaches, indique l’envoyé spécial de RFI, est de savoir s’il y aura un second tour ou non. Une question qui n’a pas été résolue lors de la dernière présidentielle et qui a entraîné la plus grave crise que le pays ait connue avec près de 6 mois de blocage, rappelle-t-il. Bruno Minas remarque toutefois que la situation est aujourd’hui très différente car à l’époque, Marc Ravalomanana avait en face de lui un homme fort; ce qui n’est pas le cas actuellement. Marc Ravalomanana a maintenant en face de lui, a-t-il fait comprendre, « 13 candidats dont aucun ne pouvait raisonnablement prétendre à la succession ».
Étant donné les moyens déployés, on devrait disposer des résultats des grandes villes dès ce jour mais ils ne seront pas représentatifs, précise Bruno Minas, car 67% de l’électorat malgache réside dans la brousse en quelque sorte, dans de tous petits villages. Probablement que l’ensemble des résultats officieux de toute l’île sera connu avant Noël. Les résultats officiels relèvent de la seule Haute Cour constitutionnelle.
Quand on sait que la « Radio France Internationale » avait en son temps été prise à partie par une partie de l’opinion, on comprendra l’intérêt que ces correspondants de RFI portent à cette élection présidentielle. On compredra également la réciprocité de cet intérêt.
 Recueillis par RAW 


nouvelObs.com  04/12/2006

PRESIDENTIELLE :Madagascar élit son président 
Les bureaux de vote ont commencé à accueillir les Malgaches. Le président sortant Marc Ravalomanana est donné favori. 

L 'homme d'affaires Marc Ravalomanana devrait sans surprise remporter dimanche 3 décembre un second mandat lors de l'élection présidentielle qui a débuté dimanche à Madagascar.
Les bureaux de vote ont ouvert à 7h (04H00 GMT) et le scrutin devrait s'achever à 18h (15H00 GMT). Le vainqueur devra remporter plus de 50% des voix pour ne pas avoir à disputer un second tour, en janvier.Marc Ravalomanana, arrivé au pouvoir en 2002 à l'issue d'une grave crise politique qui avait paralysé l'île toute entière pendant huit mois, brigue un second mandat qu'il souhaite mettre à profit pour poursuivre ses réformes économiques dans l'un des pays les plus pauvres au monde.
Un vote prévisible
Son étiquette de sortant, son prestige, sa richesse, son empire médiatique et la qualité de sa campagne font de lui le grand favori.
Pour la majorité des diplomates et des politologues malgaches, la seule inconnue réside dans la capacité du président à s'imposer dès le premier tour. 
Le dirigeant malgache, qui a commencé sa carrière en vendant des yaourts qu'il transportait sur le porte-bagage de son vélo, a confirmé vendredi son statut de favori en réunissant près de 30.000 sympathisants lors de son dernier meeting de campagne.
Ses adversaires ont attiré moins d'un millier de personnes.

Marc Ravalomanana (AP)

Pour de nombreux Malgaches, le résultat du vote ne fait aucun doute en dépit d'un mécontentement profond en raison des difficultés économiques, notamment dans les agglomérations où l'augmentation du prix du pétrole a été durement ressentie.
 
14 candidats en lice
Marc Ravalomanana est opposé à treize candidats de l'opposition, parmi lesquels une femme, Elia Ravelomanantsoa. Mais plusieurs candidats boycottent le scrutin et les autres ont lancé tard leur campagne en raison de problèmes de procédure.
Sur les candidats qui restent, les plus dangereux pour la candidature du président sont l'ancien Premier ministre Norbert Lala Ratsirahonana, chef de file du deuxième parti du pays, l'AVI, et Herizo Razafimahaleo, le leader du parti Fanilo, qui s'est fait remarquer pour ses critiques virulentes de la politique économique du gouvernement.Beaucoup de Malgaches et de bailleurs internationaux craignent qu'une contestation des résultats ne débouche sur une nouvelle crise politique, comme celle de 2001-2002 qui avait plongé dans l'impasse le pays tout entier, et qui n'avait pas été loin d'un bain de sang généralisé.
Le souvenir de 2002
En fin de compte, Marc Ravalomanana était parvenu à s'imposer au terme d'une "révolution populaire" soutenue par l'Eglise catholique et qui avait contraint l'ancien président Didier Ratsiraka à fuir en France après 23 années au pouvoir. 
Cette fois, certains commentateurs craignent qu'une victoire trop large de Marc Ravalomanana, ou à l'inverse des résultats trop serrés, ne déclenchent une crise.
Il est cependant évident que les Malgaches ne souhaitent pas une répétition des événements traumatisants de 2002. Les spécialistes de la situation malgache pensent que ce sentiment est partagé par l'influente armée, en dépit du coup d'Etat manqué il y a deux semaines du général dissident Andrianafidisoa, aujourd'hui en fuite.
Madagascar est la quatrième plus grande île au monde, le premier producteur de vanille et un grand producteur de diamants.
Mais le pays, dont la superficie est plus grande que celle de la France demeure particulièrement pauvre. Les trois quarts de sa population, qui se chiffre à 18 millions d'habitants vivent avec moins d'un dollar par jour. 


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Romandie.com  04/12/2006

Présidentielle malgache: fermeture des bureaux, dépouillement dans le calme

ANTANANARIVO - Les bureaux de vote pour le premier tour de la présidentielle à Madagascar ont fermé dimanche à partir de 18h00 (15h00 GMT) et le dépouillement a été entamé dans le calme, ont rapporté des journalistes de l'AFP.

Dans la capitale malgache Antananarivo, le dépouillement, parfois fait à la lueur de bougies, se déroulait dans des atmosphères studieuses ou survoltées selon les quartiers, les électeurs détrempés par une pluie battante s'entassant dans des salles de classe vétustes pour ne pas perdre une miette du processus.

"La participation sur l'ensemble du territoire nous a prouvé que les Malgaches avaient envie de réussir", s'est réjouit dimanche soir le ministre de l'Intérieur malgache Charles Rabemananjara à la radio nationale.

"Nous allons entamer la phase de collecte et de transmission des résultats. Nous avons donné toutes les directives pour acheminer les résultats" jusqu'à la Haute cour constitutionnelle (HCC), qui espère pouvoir proclamer les résultats officiels d'ici à Noël.

"La sécurisation de ces résultats est réellement assurée", a-t-il affirmé.

Aucun résultat partiel officiel n'était attendu dimanche soir. Dans une vingtaine de bureaux de vote de la capitale visités par l'AFP, la participation s'élevait à environ 60%.

Les Malgaches devaient élire leur nouveau président parmi 14 prétendants, dont le chef de l'Etat sortant Marc Ravalomanana, donné grand favori.

Face à M. Ravalomanana, "self-made man" à la tête de l'une des plus grandes fortunes du pays, 13 autres candidats briguent la magistrature suprême, dont Herizo Razafimahaleo, un entrepreneur déjà deux fois candidat, Jean Lahiniriko, ancien président de l'Assemblée nationale, Roland Ratsiraka, neveu de l'ex-président Ratsiraka, et Norbert Ratsirahonana, fondateur du parti Avi (Action, Volonté, Initiative).

Tous les Malgaches se demandent si un second tour va devoir être organisé.

M. Ravalomanana et son clan ont dit à plusieurs reprises être "convaincus" de leur victoire dès le premier tour.

Madagascar, l'un des pays les plus pauvres du monde, reste hanté par les violences post-électorales de 2002, provoquées en partie par la contestation des résultats du premier tour de la présidentielle de 2001.

Dès le lendemain de la présidentielle du 16 décembre 2001, M. Ravalomanana s'était proclamé élu.

Une crise politico-militaire de 7 mois s'en était suivie, marquée par des affrontements sanglants entre partisans de M. Ravalomanana et ceux de son prédécesseur, Didier Ratsiraka.

"J'ai peur que les résultats soient contestés, à cause des circonstances d'avant", a dit à l'AFP Una Mong, étudiante de 19 ans qui a voté pour la première fois dimanche, regrettant que ce scrutin soit "un peu triste et monotone, peut-être parce que la vie est difficile en ce moment".

Au contraire, Jean Razafimanantsoa, 41 ans, employé aux chemins de fers, juge que "les gens ne veulent plus avoir de problèmes: ils accepteront le résultat".

(©AFP / 03 décembre 2006 19h02)


allAfrica.com 04/12/2006
Madagascar:Banque mondiale,plus d'un milliard de dollars d'engagements en activité-Midi Madagasikara-R.E.
L'un des plus grands bailleurs de fonds continuera avec Madagascar la route vers le développement.
La partenariat Madagascar - Banque Mondiale se porte bien. Du moins si l'on se réfère aux milliards de dollars engagés actuellement dans des projets de développement en cours. Le dernier petit déjeuner de presse donné par James Bond à la veille de son départ a permis de dégager un bilan nettement positif. Le total des engagements actuels de la Banque Mondiale est de 1 milliards 32 millions de dollars américains dont 535 millions de dollars disponibles à débourser.
Des financements qui doivent en principe concourir au redressement socio-économique du pays puisqu'ils sont essentiellement destinés à des secteurs importants de l'économie nationale ». A savoir, 35% pour le développement humain, 25% pour les infrastructures, 18% pour le développement du secteur privé et les finances, 15% pour l'environnement et l'agriculture, 4% pour l'énergie et les mines et 3% pour l'administration publique. Parmi les projets financés, on peut citer, entre autres, le Pôle Intégré de Croissance (PIC) pour un montant de 129 millions de dollars, le Projet d'investissement pour le transport et l'infrastructure d'un montant de 150 millions de dollars, , le Projet de soutien au développement rural d'un montant de 89 millions de dollars ainsi que d'autres projets relatifs à la santé, l'éducation, la sécurité, l'électricité Les plus récents engagements adoptés au cours du mois de novembre concernent la gestion des bassins versants et périmètres irrigués (30 millions de dollars) et le crédit additionnel pour le projet nutrition II (10 millions de dollars)
Bref, des projets qui figurent parmi les priorités de la politique de développement économique du pays. Sur ce point, James Bond n'a pas manqué de féliciter les efforts entrepris par le régime. Lors de ces 4 dernières années, Madagascar a de nouveau renoué avec une croissance soutenue, rappelle-t-il, en notant au passage les pires moments de crise socio-économique traversée par le pays entre 1975 et 2001 ainsi que la période de l'après crise de 2002. « Entre 2003 et 2006, Madagascar se transforme petit-à-petit et la réduction de la pauvreté est une réalité », explique James Bond. Non sans faire remarquer que cette croissance soutenue concerne en premier lieu les ruraux. Les routes qui sont ouvertes, les écoles, les hôpitaux et autres infrastructures pour le développement rural constituent autant de facteurs qui ont quelque peu amélioré les conditions de vie des ruraux. Par contre la population urbaine n'a pas encore connu ce développement en raison notamment de la dévaluation et de la crise du pétrole.
Une performance qui a incité en tout cas la Banque Mondiale à continuer à appuyer Madagascar. Sur ce point, il a été rappelé hier que la Banque Mondiale appuiera le MAP. Robert Blake le nouveau Country Manager de la Banque Mondiale a d'ailleurs annoncé hier qu'il jouera la carte de la continuité. « Nous allons poursuivre les efforts entrepris durant le mandat de James Bond » a-t-il indiqué, et de confirmer que la notion de déclassement n'existe pas au sein de la Banque Mondiale. « Le fait que ce soit un Country manager qui dirige les opérations de la Banque Mondiale à Madagascar et non plus un Directeur des Opérations est juste une question d'organisation », a-t-il confirmé. D'ailleurs, au lieu de deux personnes actuellement, l'équipe de gestion locale de la Banque Mondiale à Madagascar sera porté à trois. Alors que les responsables internes et externes et le personnel local seront également renforcés.
Bref, 2007 l'année de démarrage du MAP débutera sous de bonnes perspectives avec cet engagement de la Banque Mondiale pour son appui au développement. Continuons notre route.


Le Quotidien  04/12/2006

Ministre Charles Rabemananjara : La fraude électorale est quasiment impossible

“La fraude électorale est quasiment impossible”. C’est ce qu’a déclaré hier en substance le Ministre de l’Intérieur et de la Réforme Administrative, le Général Charles Rabemananjara, interviewé sur la chaîne nationale de télévision. L’utili-sation des procès-verbaux auto-copiants, inédit à Madagascar, diminue considérablement, sinon empêche, toute tentative de fraude. En effet à l’issue du scrutin, des procès verbaux identiques seront disponibles au Crmv (Comité de Recensement Matériel de Vote), au Mira (Ministère de l’Intérieur et de la Réforme Administrative), au Cne (Conseil National Electoral), par voie d’affichage, chez les Dgg (Délégués Généraux du Gouvernement), au niveau des districts et des arrondissements et surtout chez chaque délégué de candidat représenté dans les bureaux de vote.
Par ailleurs, l’informatisation des listes électorales modernise et facilite l’organisation du scrutin. A tout cela s’ajoute l’utilisation des urnes transparentes pour cette élection présidentielle du 3 décembre.

Trois hélicoptères et un DC3 de l’Afrique du Sud
Dans le cadre de l’élection présidentielle du 3 décembre, le gouvernement sud-africain a mis à la disposition des organisateurs deux hélicoptères et avion type DC3. Ils serviront à transporter le personnel et la logistique électoraux ainsi que les résultats du scrutin des bureaux de vote situés dans les zones enclavées. Ces informations ont été révélées hier par l’Ambassadeur de l’Afrique du Sud, Walter Themba Thabethe. Ce dernier a annoncé que le transport du personnel chargé de l’organisation de l’élection dans les provinces a commencé hier même.
Les deux hélicoptères d’Afrique du Sud viennent donc de joindre le rang de celui mis à la disposition de la Sadc pour collecter les résultats de l’élection dans les endroits inaccessibles par des moyens de transports terrestres.
Notons que les résultats partiels et officieux de l’élection du 3 décembre seront publiés, d’après les explications du Secrétaire général du Ministère de l’Intérieur et de la Réforme Administrative, Gervais Rakotonirina. D’aucun n’est sans savoir que seule la Haute Cour Constitutionnelle est habilitée à sortir les résultats officiels de ce scrutin.
Recueillis par Ndrasana


Les Nouvelles 04/12/2006

Elections sous un calme apparent malgré tout …
L’élection dans la région de l’Itasy dans le calme
Aucun incident majeur n’a été enregistré dans la région de l’Itasy concernant le déroulement de l’élection présidentielle sauf quelques cas d’anomalie dans la confection finale des listes et cartes électorales. 
Environ 150 ordonnances ont été délivrées au sein des districts d’Arivonimamo, de Soavinandriana et du tribunal de Miarinarivo hier jusqu’à midi, selon les explications fournies par le Secrétaire général de la région, Fidèle Andrianasolo. À ce problème s’ajoute une défaillance dans la distribution des cartes électorales car la plupart des électeurs les ont récupérées dans les bureaux de vote. Et enfin, l’absence des bulletins de Manandafy Rakotonirina, Monja Roindefo, Ferdinand Razakarimanana et Philippe Tsiranana a bel et bien été remarquée dans cette région. Ce qui amène à dire que ces candidats n’ont pas pu faire parvenir leurs bulletins dans les communes même de la province d’Antananarivo.
Au total, environ 282.121 électeurs ont été inscrits dans 566 bureaux de vote. L’affluence a été considérable notamment durant l’après-midi dans certains bureaux de vote car les électeurs préfèrent aller à l’église au cours de la matinée. «Pour le moment, l’ambiance est plutôt calme et sereine avec un taux de participation de 30%», s’est exprimé le président du bureau de vote de la Tranompokonolona d’Analavory. En fait, dès le début de l’après-midi, une longue queue a été observée dans certains bureaux de vote jusqu’à l’heure de la clôture de l’élection. Une situation qui n’a pas facilité les tâches des membres du bureau de vote. D’où la nécessité de l’intervention du chef de district de Miarinarivo, Zo Randrianarisoa à Analavory pour accélérer la procédure.
Sur ces axes de la RN1 et de la RN 43, on a également remarqué la présence d’observateurs nationaux dans les bureaux de vote, en l’occurrence deux ou trois représentants de la Justice et Paix et du KMF/Cnoe par bureau de vote. Ils auront pour mission d’observer le déroulement de l’élection à l’issue de laquelle ils établiront un rapport destiné aux responsables de leurs associations ou ONG.
Bref, rien de spécial n’a été signalé quant au déroulement de l’élection dans la région de l’Itasy. La clôture a plus ou moins été dérangée par une pluie orageuse. En effet, le dépouillement des scrutins a été retardé jusqu’à 22 heures dans certains bureaux de vote.
Noro Niaina 


Afrik.com 04/12/2006
Présidentielles à Madagascar : Ravalomanana en pôle position - par Falila Gbadamassi
Les résultats partiels donnent le président sortant victorieux
Les premiers résultats provisoires du scrutin présidentiel de dimanche dernier, à Madagscar, créditent Marc Ravalomanana, le président malgache, de plus de 70% des voix dans la capitale malgache. Cependant, les tendances dans les grandes villes de province ne sont pas encore connues.
Les résultats provisoires du scrutin présidentiel de ce dimanche, à Madagascar, donnent une large victoire au président Marc Ravalomanana. Annoncés très tard dans la soirée par la Commission de recensement matériel des votes (CRMV), le président malgache totalise 70,26% des voix, loin devant Norbert Lala Ratsirahonana, avec 11,10% des voix et Herizo Razafimahaleo, 6,81% des voix. Même si ces résultats ne portent que sur 47 des 412 bureaux de ville d’Antananarivo, rapporte L’Express de Madagascar, la capitale malgache, ils sont représentatifs de la tendance générale dans la capitale. Reste encore à connaître les résultats des grandes villes de province.
Tana, la ville de Ravalomanana
« C’est (…) la continuité que je veux assurer, et c’est ce que vous attendez de moi, avait-il promis aux peuple malgache en annonçant sa candidature à une deuxième magistrature. Je veux assurer la stabilité qui nous a manquée au cours d’une longue période de notre histoire et que nous avons accomplie ces dernières années. […]. C’est la stabilité que le peuple malgache attend pour son bien-être et l’avenir de ses enfants ». Marc Ravalomanana va, par conséquent, poursuivre des réformes économiques dans un pays que ses opposants accusent de gérer comme l’une de ses propres entreprises et d’utiliser pour faire prospérer celles qu’ils possèdent déjà.
Pourtant en dépit de ce bilan très mitigé, les Malgaches, dont le pays compte parmi les plus pauvres au monde, ont trouvé le président sortant plus convaincant que ses nombreux adversaires. Le discours de celui qui s’est donné les moyens de parcourir le pays de long en large semble avoir rassuré, surtout à Tananarive, sa ville qui lui a réitéré sa confiance. Président de la république malgache depuis le 6 mai 2002, à la suite d’une crise politique qui a immobilisé le pays pendant huit mois, Marc Ravalomanana, né le 12 décembre 1949, est marié et père de quatre enfants.
Les résultats définitifs du premier tour de la présidentielle devraient être disponibles le 25 décembre prochain après validation des résultats par la Haute Cour constitutionnelle.


Jeune Afrique 04/12/2006

Présidentielle : Ravalomanana largement en tête dans la capitale - par AFP
Le président malgache sortant Marc Ravalomanana, candidat à sa réélection dimanche, est arrivé largement en tête à Antananarivo, selon les résultats provisoires, alors qu'aucun chiffre significatif n'était disponible lundi pour les grandes villes de province, traditionnellement plus frondeuses.

Je crois que ces résultats reflètent le choix de la population malgache à Tana", a sobrement commenté le ministre de la Communication malgache, Bruno Ramaroson.

Ces résultats du premier tour de l'élection présidentielle, publiés par le ministère de l'Intérieur, doivent encore être validés par la Haute Cour constitutionnelle (HCC), qui après réception des procès-verbaux de tout le pays, espère pouvoir proclamer les résultats officiels définitifs d'ici le 25 décembre.

Dans les 412 bureaux de la commune urbaine d'Antananarivo, M. Ravalomanana - qui avait été élu maire d'Antananarivo en 1999 avant d'être investi président en 2002 - obtient 70,10% des suffrages.

Le président du parti AVI (Action, Volonté, Initiative) Norbert Ratsirahonana, qui s'était présenté comme le "vieux sage" du scrutin, obtient 10,69% des voix, contre 7,40% au chef d'entreprise Herizo Razafimahaleo, qui s'était déjà lancé deux fois dans la course à la présidentielle.

Roland Ratsiraka, neveu de l'ex-président Didier Ratsiraka, arrive en 4e position avec 5% des suffrages, et l'ancien président de l'Assemblée nationale, Jean Lahiniriko, recueille 2,34%.

Selon le ministère de l'Intérieur, le taux de participation s'élève à 58,48% dans la capitale.

Dans l'immédiat, aucun résultat significatif n'était disponible pour les grandes villes de province, dont certaines sont traditionnellement plus frondeuses à l'égard du pouvoir.

On s'attend en effet à un fort soutien de leurs provinces d'origine pour les candidats les plus crédibles face à M. Ravalomanana.

La question au centre des conversations lundi dans la capitale était de savoir si un second tour sera ou non nécessaire. Car M. Ravalomanana et son clan ont martelé dans les derniers jours de campagne être "convaincus" d'une victoire dès le 1er tour.

"Il (Ravalomanana) peut raconter ce qu'il veut, mais il est impossible qu'il gagne (au 1er tour)", a déclaré lundi à l'AFP M. Ratsiraka, qui s'est dit en position d'être au second tour.

"Ils ont sorti les résultats où Ravalomanana est le meilleur (...) pour anticiper psychologiquement une déclaration frauduleuse", a-t-il accusé, ajoutant cependant que pour le moment, il n'avait relevé aucune fraude.

Madagascar, l'un des pays les plus pauvres du monde, reste hanté par les violences post-électorales de 2002, provoquées en partie par la contestation des résultats du premier tour de la présidentielle de 2001.

Dès le lendemain de cette présidentielle du 16 décembre 2001, M. Ravalomanana s'était proclamé élu. Une crise politico-militaire sanglante de 7 mois s'en était suivie.

Interrogé par l'AFP, M. Patrice (NDLR: pas de prénom), président du Comité national d'observation des élections (CNOE), qui avait déployé des observateurs dans le pays dimanche, a estimé lundi que le scrutin "s'était bien passé dans l'ensemble".

Parmi les irrégularités relevées par le CNOE, M. Patrice a cité "des gens qui ont voté sans être titulaires de cartes d'identité" et le nombre important d'électeurs qui "n'étaient pas inscrits sur les listes électorales".

Dimanche, les électeurs malgaches étaient appelés à élire leur nouveau président parmi 14 prétendants. M. Ravalomanana faisait figure de favori.

 

... Interrogé par l'AFP, M. Patrice, président du Comité national d'observation des élections (CNOE), qui avait déployé des observateurs dans le pays dimanche, a estimé lundi que le scrutin "s'était bien passé dans l'ensemble". Parmi les irrégularités relevées par le CNOE, M. Patrice a cité "des gens qui ont voté sans être titulaires de cartes d'identité" et le nombre important d'électeurs qui "n'étaient pas inscrits sur les listes électorales". 


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