Madavôvô 2006 

L'Année 2006 c'est l'année des Ouvertures..  ;   Joyeuses Fêtes de Noel à tous...

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Présentation au Roi du Maroc Sa Majesté le Roi Mohammed VI  des Lettres de Créance par l'Ambassadeur Lila Ratsifandrihamanana
Notons que la Présentation à Sa Majesté le Roi Mohammed VI des Lettres de Créance par l'Ambassadeur Lila Ratsifandrihamanana a précédé la visite présidentielle. Le programme de séjour présidentiel a été marqué, entre autres, par un entretien en tête-à-tête entre les deux chefs d’Etat, suivi d’une visite au Mausolée Mohammed V où le couple présidentiel a déposé des gerbes de fleurs sur les tombes de feu S.M. le Roi Mohammed V et feu S.M. le Roi Hassan II avant de signer le livre d’or....
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Sommaire Madavôvô: 03 décembre  2006

BigNews: Aujourd'hui, Election Présidentielle à Madagascar, début du vote ... 

Edito : "Mot de sympathie ..."

1. Les Malgaches ont commencé à voter pour le premier tour de la présidentielle (Romandie.com)

2. Madagascar: Ravalomanana vers un nouveau mandat (allAfrica)

3. Madagascar reussit a reduire la mortalite des nouveau-nes (angolaPress)

4. Crise post-électorale : Marcel Ranjeva explique sa démission de 2002 (Express)

5. 3 Mauriciens seront des observateurs pour la présidentielle malgache (Jeune Afrique)

6. Deux Malgaches sur 1 000 atteignent l'enseignement supérieur (Xinhuanet)

7. No Comment.... No Comment...

8. 13 autres observateurs de l'union Africaine (Wanadoo.mg)

9. Un scrutin à quitte ou double La continuité ou le changement ? (Clicanoo.com)

10. De mal en pis...  (Sobika.com)

11. De bonne guerre mais insuffisant (MadaTsara)

12. Une stèle de l'amitié franco-malgache dévoilée début décembre à Paris (Jeune Afrique)

131. La liste électorale finalisée (Wanadoo.mg)

14. 14 000 observateurs pour la présidentielle (Jeune Afrique)

15. 3 décembre. 17584 bureaux de vote listés dans le journal officiel ! (Wanadoo.mg)

16.Primeurs :Les premiers litchis hors de prix (Express)

17. Analyse : Continuité en vue à Madagascar (Le Monde)

... Les Revues de presse plus bas !!!

03/12/2006

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.692.29 Ar 
USD 2.034.93 Ar 
GBP 4.004.33 Ar 
CHF 1.696.83 Ar 
JPY - Ar 
ZAR 285.50 Ar 
HKD 261.67 Ar 
Date Eur/Ar Date Eur/Ar
30/10 2.696 30/09 2.697
28/05 2771 27/08 2722

(Revues de presse... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

Derniers Messages de nos Petites Annonces         + Savoir plus >>          Les Contacts  >>

1)-desire faire connaissance avec jeune fille malgache de la region parisienne pour sorties amicale culturelle et plus si affinitees .    Contact:  bouzonie alain

2)- Je suis une fille de 24 ans. J'ai un bacc+2 en commerce. J'ai déjà travailler chez Référence Consulting(une société de prestataire de service et de formation en marketing) pendant 6 mois. J'ai une bonne connaissance en informatique bureautique (word, excell, power point) Maintenant je cherche un emploi comme commerciale ou équivalent.   Contact:  Ramamonjisoa

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4)-Bonjour ! Je cherche des personnes motivées sans emplois désirant se faire des sous de poche, pour la collecte de graines de palmiers dans la nature tropicale. Je propose soit un salaire mensuel du pays soit 16.5224 MGF la tonne Salutations    Contact:  tatzianarose

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


Les Dossiers.

Théatre, La Peinture

Pourquoi insurection?

Big News... Aujourd'hui, Election Présidentielle à Madagascar ...

Romandie.com 03 déc 2006

Présidentielle à Madagascar: début du vote

TANANARIVE - Les opérations de vote pour l'élection présidentielle ont débuté dimanche matin à Madagascar. Les électeurs doivent choisir entre 14 prétendants, dont le chef de l'Etat sortant Marc Ravalomanana, donné grand favori.

Quelque 7 millions d'électeurs, sur une population d'environ 18 millions 

d'habitants, sont appelés à voter dans les quelque 17.500 bureaux de vote répartis sur un territoire grand comme la France et le Benelux réunis. Une centaine d'observateurs étrangers - dont 52 de l'Union européenne -, 11.000 observateurs locaux indépendants et 3200 observateurs du Comité national électoral (CNE) doivent surveiller le scrutin.

Face à M. Ravalomanana, "self-made man" à la tête de l'une des plus grandes fortunes du pays, 13 autres candidats briguent la magistrature suprême, dont Herizo Razafimahaleo, un entrepreneur déjà deux fois candidat, Jean Lahiniriko, ancien président de l'Assemblée nationale, Roland Ratsiraka, neveu de l'ex-président Ratsiraka, et Norbert Ratsirahonana, fondateur du parti Avi (Action, Volonté, Initiative).

Le clan Ravalomanana a dit à plusieurs reprises être "convaincu" de sa victoire au 1er tour.

(ats / 03 décembre 2006 05:27)


*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>


L'Edito:« Mot de sympathie ... »

L'"Île rouge" va-t-elle reverdoyer ? ... car ne dit-on pas que le vert est la couleur de l'espérance....

    Bonjour, ce que je voudrais dire c'est que je suis vraiment triste de voir ce qui se passe en ce moment a Madagascar. Depuis 1995, je passe trois mois en fin d'année dans l'Ile rouge "sauf cette année problème de santé". J'espère du fond du cœur que tout va bien ce passer. Vu de l'extérieur on voit parfois mieux ce qui se passe a l'intérieur, mais loin de moi l'idée de juger.

       Bon courage.      Amicalement .

                                                Guy le vazaha, Bruxelles Belgique. 

... Et encore et encore "nody ventin'ny ny rano natsakaina", Guy le vazaha a répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance !       Archive des Editos    (  ...  )          ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>

Romandie.com  03/12/2006

Les Malgaches ont commencé à voter pour le premier tour de la présidentielle

ANTANANARIVO - Les Malgaches ont commencé à voter à l'heure et dans le calme dimanche matin pour élire leur nouveau président parmi 14 prétendants, dont le chef de l'Etat sortant Marc Ravalomanana, donné grand favori, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Quelque 7 millions d'électeurs, sur une population d'environ 18 millions d'habitants, ont jusqu'à 18h00 locales (15h00 GMT) pour se rendre dans les quelque 17.500 bureaux de vote répartis sur un territoire grand comme la France et le Benelux réunis.

Dans la dizaine de bureaux de vote visités par l'AFP dans la capitale Antananarivo, où l'affluence restait modeste, les électeurs ont commencé à voter à l'heure à 07h00 et dans une ambiance disciplinée.

A Mahajanga (nord-ouest), Toliara (Tuléar, sud-ouest) et Fianarantsoa (centre), villes potentiellement plus frondeuses à l'égard du pouvoir que la capitale, le vote a également débuté vers 07h00 locales et dans le calme.

L'affluence dans les bureaux pourrait augmenter à la mi-journée, après la messe dominicale. Les Malgaches ont une pratique religieuse très assidue.

Dans plusieurs bureaux de vote de la capitale, les bulletins de 4 candidats de l'opposition (Monja Roindefo, le général Ferdinand Razakarimanana, Philippe Tsiranana et Manandafy Rakotonirina), qui par manque de moyens notamment n'avaient pas pu acheminer leurs bulletins, manquaient à l'appel.

"Grâce à Ravalomanana, il y a eu une grande évolution matérielle à Madagascar", s'est félicitée Lili Serge Rahaingo, pharmacienne à la retraite de 58 ans. "Il mérite une récompense et un second mandat; il est reconnu dans le monde pour les travaux qu'il a fait et il a donné une bonne réputation à Madagascar", affirme-t-elle à l'AFP avant d'aller voter pour le président sortant dans un bureau de vote du quartier Analakely.

"J'espère qu'il n'y aura pas de troubles", commente Kolisoa Andrianahefalison, 44 ans, gérante d'un restaurant.

"Je vais voter pour Ravalomanana", dit-elle, ajoutant qu'il faudra, s'il est réélu, qu'il améliore "la situation sociale et celle des Malgaches moyens".

Face à M. Ravalomanana, "self-made man" à la tête de l'une des plus grandes fortunes du pays, 13 autres candidats briguent la magistrature suprême, dont Herizo Razafimahaleo, un entrepreneur déjà deux fois candidat, Jean Lahiniriko, ancien président de l'Assemblée nationale, Roland Ratsiraka, neveu de l'ex-président Ratsiraka, et Norbert Ratsirahonana, fondateur du parti Avi (Action, Volonté, Initiative).

Une centaine d'observateurs étrangers - dont 52 de l'Union européenne -, 11.000 observateurs locaux indépendants et 3.200 observateurs du Comité national électoral (CNE) doivent surveiller le scrutin.

A l'issue de la dernière présidentielle en décembre 2001, la Grande Ile avait connu une crise politique sanglante: des affrontements entre partisans de M. Ravalomanana et ceux de son prédécesseur, Didier Ratsiraka, qui a régné sur l'île pendant près de 30 ans, avaient fait des dizaines de morts et laissé le pays exsangue sur le plan économique.

Le clan Ravalomanana a dit à plusieurs reprises être "convaincu" de sa victoire au 1er tour.

(©AFP / 03 décembre 2006 06h39)


allAfrica 02/12/2006

Madagascar: Ravalomanana vers un nouveau mandat - Cameroon Tribune (Yaoundé) - Ndzinga Amougou
Parmi les 14 candidats en lice, aucun n'est capable d'inquiéter le président Marc Ravalomanana
Pour la présidentielle malgache qui se déroule dimanche prochain, de nombreux observateurs pensent qu'aucune surprise n'est à envisager. Le président sortant, Marc Ravalomanana, est sûr d'être réélu. Le seul adversaire sur les treize qui vont se présenter contre lui après demain, a été écarté de la course à la présidence dans des conditions rocambolesques.
En effet ces derniers années, M.Pierrot Rajaonarivelo, secrétaire national de l'AREMA, le parti de l'ancien président Ratsiraka dont il fut d'ailleurs le vice-premier ministre, est apparu comme le principal opposant au président malgache. Vivant en exil à Paris depuis quatre ans, il n'a pas pu rallier la Grande île pour déposer son dossier de candidature. Tous les vols qui devaient l'embarquer à Madagascar étaient inexplicablement annulés. C'est alors qu'il s'est résolu à s'envoler pour l'île de la Réunion où il fut bloqué jusqu'à la clôture du dépôt des dossiers de candidature. La candidature fut cependant déposée par son avocat, mais elle fut invalidée.
Condamné
Quoi qu'il en soit Pierrot Rajaonarivelo n'aurait pas pu briguer la magistrature suprême de son pays, même s'il avait pu entrer à Madagascar. En août dernier, les autorités malgaches, pour l'écarter dit-on, de la course à la présidence, l'avaient condamné à 15 ans de travaux forcés par une Cour d'Antananarivo.Il était poursuivi pour " immixtion dans le maniement des derniers publics ", c'est l'expression malgache pour parler de détournement de deniers publics.
En dehors de Pierrot Rajaonarivelo, douze autres candidats d'inégale importance sont aussi en lice. Deux d'entre eux tiennent une place spéciale. Il y a Philippe Tsiranana, le fils du premier président de Madagascar, Philibert Tsiranana, mais surtout Mme Elia Ravelomanantsoa.. A 46 ans, elle est la première femme malgache à s'engager véritablement dans la course à la magistrature suprême dans son pays. Tous les deux, semble t-il , n'ont aucune chance d'être élus. En dehors de ces deux candidats, on peut aussi citer quelques anciens partisans de Ravalomanana. C'est notamment les cas de Norbert Ratsirahaono président du parti AVI et ancien président de la République pendant le régime de la trahison en 1996. Autre personnalité déçue par la chef d'Etat actuel, Jean Lahiniriko. Il avait été placé à la tête de l'Assemblée Nationale, mais avait été destitué en mai dernier. Même scénario pour le maire de Fianarantsao Pety Rakotomiaino, pour le président du parti MFM, Mamandafy ou pour l'homme d'affaires Herizo Razafimahaleo.
Pas de changement
En vérité, nombreux sont ceux qui ont soutenu le chef de l'Etat lors de la crise qui l'a porté au pouvoir en 2002, et qui sont aujourd'hui très déçus. A l'heure qu'il est, aucun véritable changement, affirment certains analystes, n'a été opéré. Selon la Banque Mondiale 70% des malgaches vivent aujourd'hui avec moins d'un dollar par jour. D'ou la résignation et la déception qui sont aujourd'hui perceptibles dans tous les milieux. En gros des Malgaches reprochent à leur chef d'Etat d'avoir usé et souvent abusé de ses prérogatives de président de la République pour développer ses propres entreprises. Malgré toutes ces accusations du reste difficiles à vérifier, le président de la République semble jouir d'une certaine popularité. On croit généralement qu'il sera élu dès le premier tour. Surtout qu'il n'a en face de lui aucun adversaire d'envergure capable de contrebalancer son poids politique.


angolaPRESS  29/11/2006

Madagascar reussit a reduire la mortalite des nouveau-nes 
Antananarivo, 25/11 - Madagascar figure parmi les six pays africains à faible revenu qui ont réussi à réduire la mortalité des nouveau-nés, d`après un nouveau rapport de l`Organisation mondiale de la santé (OMS).
Il s`agit du Burkina Faso, l`Erythrée, Madagascar, le Malawi, l`Ouganda et la Republique unie de Tanzanie, selon le rapport rendu public, jeudi dernier, intitulé "Une chance pour les nouveau-nés d`Afrique". 
Le rapport comporte de nouvelles données et des analyses rassemblées par une équipe d`une soixantaine d`auteurs et neuf organisations internationales sous l`égide du Partenariat pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l`enfant.
Mais l`Afrique subsaharienne reste la région du monde la plus dangereuse pour un enfant à naitre, avec 1,16 million de bébés qui meurent chaque année au cours de leurs 28 premiers jours de vie. 
Cependant, près d`un demi million de bébés africains meurent le jour même de leur naissance dont la plupart à domicile et hors statistiques. 


Express Mada 29/11/2006

Crise post-électorale : Marcel Ranjeva explique sa démission de 2002 

Le ministre des Affaires étrangères, Marcel Ranjeva, sort de ses gonds. Accusé par le député de l'opposition, Faharo Ratsimbalson, de trahison pour avoir démissionné de son poste de ministre des Forces armées en 2002, il n'a pas attendu pour donner sa réplique. Malgré le très faible nombre des députés venus assister à la séance de questions-réponses mensuelle de l'Assemblée nationale, les règlements de compte politiques ont chauffé l'ambiance de la salle de séances. 
“Les militaires n'ont pas la culture de la trahison”, s'est emporté l'ex-ministre des Forces armées du gouvernement de Tantely Andrianarivo. “Ma démission était purement politique”, a-t-il ensuite précisé. “J'ai pris cette décision pour ne pas avoir à désobéir aux ordres de mes supérieurs, c'est en désobéissant que j'aurais trahi”, a-t-il encore fulminé. 
A l'entendre, “quitter le gouvernement a été la meilleure solution à l'époque”. A la fin de son intervention, il a assuré avoir “la conscience tranquille”. Après l'investiture légale de Marc Ravalomanana du 6 mai, Marcel Ranjeva a rejoint le gouvernement Sylla en tant que ministre des Affaires étrangères.

Ce n'est pas la première fois que le chef de la diplomatie, interpellé sur sa position durant la crise post- électorale de 2002, s'explique. La dernière session parlementaire l'a vu se mettre en colère contre le député d'Amboasary Atsimo, Julien Reboza pour les mêmes insinuations.
Lova Rabary-Rakotondravony


Jeune Afrique  29/11/2006

3 Mauriciens seront des observateurs pour la présidentielle malgache - par PANAPRESS 
Trois députés mauriciens se rendront mercredi au Madagascar où ils vont servir d'observateurs de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) pour l'élection présidentielle prévue le 3 décembre, a appris la PANA mardi auprès des concernés. 
Il s'agit des députés Jean-François Chaumière, Kalyanee Juggoo et Mahen Jhugroo. 
L'ancien Premier ministre mauricien, Paul Bérenger, est à Madagascar depuis le week-end dernier pour diriger une délégation d'observateurs de l'Electoral Institute d'Afrique du Sud. 


Xinhuanet.com 29/11/2006

Deux Malgaches sur 1 000 atteignent l'enseignement supérieur - (XINHUA) 

Deux Malgaches sur 1 000 atteignent l'enseignement sup érieur et un étudiant sur deux quitte l' université au cours de sa première année, selon le ministère de l'Education nationale et de la Recherche scientifique. 
Pour la majorité, le jeu n'en vaut pas la chandelle d'autant plus que les licenciés universitaires forment le tiers des chômeurs agés de moins de trente ans.
L'enseignement supérieur sort 4 750 diplômés par an. La formation doctorale étant très chère et la recherche scientifique ne recevant que 0,05% du budget annuel, elle n'est à la portée que d' une minorité. Il n'est donc pas étonnant que les résultats soient aussi décevants: l'éducation ne contribue qu'à 3,8% du produit intérieur brut. 
Par ailleurs, 97% des enfants de cinq ans et plus sont scolarisés. Le nombre des élèves en primaire a avoisiné 4 millions pour l'année scolaire en cours, alors qu'il était de 1,7 million en 1997. 
Cependant, seule la moitié achève l'é ducation de base. Le quart des élèves abandonne dès la première année. Le taux de redoublement,20%, figure parmi les records mondiaux. Et pour cause, 5% seulement des enfants de 3 à 5 ans fréquentent le centre préscolaire, ce qui constitue une grande lacune. S'y ajoutent le manque d' enseignants et la précarité des infrastructures. 
L'accès à l'éducation se complique à mesure que le niveau d'études monte. Ainsi, le tiers de la population a eu le privilège de fréquenter le collège. 19% d'entre eux achèvent le premier cycle du secondaire, dont la moitié s'y arrête. Quant au lycée, 9% des jeunes agés entre 15 et 18 ans y sont inscrits. 20% suivent une formation professionnelle. 5% d'entre eux parviennent à décrocher le baccalauréat. 


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Wanadoo.mg  03/12/2006

13 autres observateurs de l'union Africaine
A l'invitation du gouvernement malgache et du Conseil National Electoral, le Professeur Alpha Oumar Konaré, Président de la Commission de l'Union Africaine, a dépêché à Madagascar une mission multidisciplinaire de 13 membres, conduit par Moussa Michel Tapsoba, Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante du Burkina Faso. 
La mission d'observation de l'Union Africaine aura pour objectif de s'assurer de la bonne conduite et du bon déroulement de l'élection présidentielle du 3 décembre eu égard à l'esprit de la Déclaration de Durban de juillet 2002 sur les Principes régissant les élections démocratiques en Afrique, et elle se déploiera sur une grande partie du territoire malgache afin de couvrir des bureaux de votes répartis sur l'ensemble de Madagascar, et fera enfin une déclaration d'évaluation objective et impartiale du déroulement du scrutin. 
Tout en sauvegardant son indépendance, la mission travaillera en étroite collaboration avec le Conseil National Electoral ainsi qu'avec d'autres groupes d'observateurs notamment l'Institut Electoral d'Afrique Australe (EISA), le Groupe parlementaire de la Sadc, la Commission Electorale de la Sc, l'Organisation de la Francophonie (Oif), l'Union Européenne, la Commission de l'Océan Indien (COI) et les organisations de la Société Civile Malgache. 
L'équipe assistera non seulement à la campagne électorale des différents candidats en lice afin d'évaluer l'atmosphère ainsi que le comportement et la sérénité du peuple malgache dans l'exercice de ses droits civiques. Les observateurs quitteront Madagascar le 8 décembre. Le rapport final de la mission sera envoyé au gouvernement malgache par le truchement du Bureau du Président de la Commission de l'Union Africaine. 
©Le Quotidien 


Clicanoo.com  03/12/2006

Océan Indien Madagascar : Un scrutin à quitte ou double La continuité ou le changement ? 

Tel est le choix proposé aujourd’hui aux sept millions de Malgaches qui sont appelés à voter pour le premier tour de l’élection présidentielle. Outre le président sortant, treize autres candidats vont se disputer les voix des électeurs. Un seul tour sera-t-il suffisant à Marc Ravalomanana pour l’emporter ?

Ce soir, après 18 heures et la clôture des bureaux de vote, tous les observateurs de la vie politique malgache vont braquer leur regard sur les résultats qui sortiront des urnes à Tananarive. Ils seront normalement les premiers à arriver au ministère de l’Intérieur et donneront une bonne tendance du résultat définitif de ce premier tour de l’élection présidentielle. Le poids électoral des six arrondissements de la capitale malgache et de l’ensemble de la région Analamanga est considérable. Avec 1, 4 million d’électeurs, cette région pèse un peu plus du cinquième du corps électoral malgache qui est évalué à près de sept millions d’inscrits au total. C’est dire tout l’enjeu que cette région représente pour les quatorze candidats en lice. Les résultats seront-ils communiqués au fur et à mesure qu’ils arriveront ? Rien n’est encore moins sûr. Au cours de la campagne, les autorités malgaches s’étaient assez clairement opposées à la communication de résultats partiels avant la proclamation officielle qui est du seul ressort de la Haute cour constitutionnelle. 

Moins de la moitié de la population malgache est en âge de voter, cela n’empêche pas la curiosité. 

Mais en guise de gage supplémentaire pour la transparence du scrutin, il n’est pas exclu que le pouvoir malgache revienne sur sa position. Au final, ce serait certainement le choix le plus judicieux. Les treize candidats de l’opposition ne vont pas manquer de déployer leurs hommes sur le terrain aujourd’hui pour collecter les résultats des 17 480 bureaux de vote que compte Madagascar. Si seuls leurs résultats étaient amenés à circuler, on ne peut exclure des interprétations partisanes, d’un côté comme de l’autre.
 
Un favori et quatre Challengers

En fait, tout l’enjeu de ce scrutin présidentiel, placé pour la première fois sous la surveillance d’observateurs étrangers, est de savoir si le président sortant l’emportera dès le premier tour en décrochant la majorité absolue ou s’il sera contraint de repasser devant les électeurs pour un deuxième tour. Une dernière hypothèse que le camp de Marc Ravalomanana ne semble même pas envisager, certain de sa force et fort d’une campagne marathon qui a vu le président-candidat sillonner le pays dans une débauche de moyens que seul le richissime homme d’affaires pouvait se permettre. Bien sûr, l’opposition table sur une autre issue, espérant à la fois un vote sanction contre Marc Ravalomanana et qui sait une forte abstention qui pourrait brouiller les cartes. Les seuls à pouvoir directement contester la suprématie électorale du président sortant sont au nombre de quatre. L’ancien président de l’Assemblée nationale destitué en cours d’année Jean Lahiniriko, Herizo Razafimahaleo un homme d’affaires qui fut ministre du Tourisme sous la présidence d’Albert Zafy, Norbert Ratsirahoana qui a présidé la HCC et assuré pendant quelques mois l’intérim à la présidence de la République et enfin le maire de Tamatave Roland Ratsiraka. À charge pour eux maintenant de transformer l’audience qu’ils ont pu recueillir au cours de ces trois semaines de campagne en voix pour réussir à décrocher leur Graal, un éventuel deuxième tour qui n’aurait rien d’évident pour le président sortant comme pour l’opposition malgache plus atomisée que jamais.
Textes et photos de notre envoyé spécial à Madagascar Pierre Leyral
“Forcément un deuxième tour”
Le maire de Tamatave, Roland Ratsiraka, en est persuadé : “Il y aura forcément un deuxième tour, c’est mathématique et après tout est possible”. Joint hier au téléphone par le Journal de l’Ile, le candidat à l’élection présidentielle affiche un bel optimisme : “Je suis persuadé qu’on peut l’emporter au deuxième tour”. Au début de la campagne, rares sont ceux qui auraient pourtant misé sur ses chances de figurer dans le peloton de tête à la sortie des urnes. Trois semaines plus tard, la donne a quelque peu changé. “Nous avons réalisé une très bonne campagne et fait bien mieux qu’espéré”, n’hésite pas à dire le neveu de l’ancien président Didier Ratsiraka. Le candidat a, il est vrai, eu un bon écho, non seulement sur la côte Est de la Grande Ile mais aussi dans la capitale Tananarive où il avait ouvert sa campagne. Son objectif est désormais de se placer deuxième de ce premier tour de l’élection présidentielle et de mettre le président sortant en ballottage. “Il ne faut pas oublier qu’en 2001 le président sortant (ndlr Didier Ratsiraka) avait rassemblé 40 % des suffrages”, rappelle le maire de Tamatave. “On devrait toucher une bonne partie de son électorat”, poursuit-il sans pour autant revendiquer l’héritage politique de son oncle. D’autant qu’il ne se présente pas sous les couleurs de l’Arema (Avant-garde de la révolution malgache) le parti fondé par Didier Ratsiraka aujourd’hui divisé en factions rivales dont une partie soutient... Marc Ravalomanana.


Sobika.com  30/11/2006

De mal en pis... 
C'est ce qu'il arrive aux 7 "petits" candidats regroupés au sein d'une "plateforme", terme à la mode et qui ont pour point commun de contester la date électorale du 3 décembre. Dès le départ, ces candidats du refus de l'éléction, ( on se demande pourquoi ils se présentent ) ont joué une vraie stratégie de la défaite. Déjà peu populaires et parfois même inconnus, disposant de peu de moyens financiers, ils ont en plus choisi la voix de la contestation là ou les électeurs attendent la voix des propositions. La sentence ne s'est pas faite attendre : un fiasco populaire pour leur premier meeting en commun à Antananarivo le week end dernier. Pour tout le monde, journalistes, observateurs, citoyens, cela était plus que prévisible. Il est dommage que les premiers concernés ne se rendent pas compte de l'image qu'ils renvoient sur les masses.Ils sont en efftet en complet décalage avec l'opinion publique. Ce clan des 7 fait déjà office, avant même l'election de ce dimanche, des grands perdants politiques et certains ne s'en relèveront pas c'est quasi sur. 


Madatsara 30/11/2006
De bonne guerre mais insuffisant 
Qu’il y ait eu ou non concertation, les concurrents du Président sortant sont originaires de différentes provinces : Mahajanga, Toamasina, Fianarantsoa, Toliary, Antananarivo qui présente même le plus grand nombre de candidats. 
Curieusement, aucun originaire du Nord ne s’est présenté. Toujours est-il que dans chaque province Ravalomanana se trouve en face d’un « enfant du pays » Si c’est pour jouer sur la sempiternelle et ridicule opposition « merina/côtiers » c’est raté. 
Pour les populations du Nord comme du Sud, de l’Est comme de l’Ouest l’impressionnant programme routier qui a commencé dès les premiers mois du mandat de Ravalomanana a marqué les esprits. Quand on fait en une journée un trajet qui demandait jusqu’à trois jours il y a 4 ans, il faut honnêtement admettre que le celui qui dirige le pouvoir a pensé plus que quiconque auparavant aux malgaches de tout le pays. 
De bonne guerre mais insuffisant 
Qu’il y ait eu ou non concertation, les concurrents du Président sortant sont originaires de différentes provinces : Mahajanga, Toamasina, Fianarantsoa, Toliary, Antananarivo qui présente même le plus grand nombre de candidats. 
Curieusement, aucun originaire du Nord ne s’est présenté. Toujours est-il que dans chaque province Ravalomanana se trouve en face d’un « enfant du pays » Si c’est pour jouer sur la sempiternelle et ridicule opposition « merina/côtiers » c’est raté. 
Pour les populations du Nord comme du Sud, de l’Est comme de l’Ouest l’impressionnant programme routier qui a commencé dès les premiers mois du mandat de Ravalomanana a marqué les esprits. Quand on fait en une journée un trajet qui demandait jusqu’à trois jours il y a 4 ans, il faut honnêtement admettre que le celui qui dirige le pouvoir a pensé plus que quiconque auparavant aux malgaches de tout le pays.


Jeune Afrique 29/11/2006
Une stèle de l'amitié franco-malgache dévoilée début décembre à Paris 
MADAGASCAR - 27 novembre 2006 - par PANAPRESS 
Une stèle célébrant l'amitié franco-malgache sera dévoilée début décembre à Paris par le ministre français délégué aux Anciens combattants Hamlaoui Mekachera, a appris lundi la PANA de sources concordantes. 
L'inauguration de ce monument, érigé près de l'ambassade de Madagascar, dans le 16ème arrondissement de Paris, avait été programmée pour le 29 novembre avant d'être différée à début décembre, a-t-on indiqué de mêmes sources, évoquant des "raisons de calendrier". 
Selon le programme retenu, la cérémonie d'inauguration sera marquée par les discours des gouvernements français et malgache suivis d'une animation artistique et musicale proposée par des groupes malgaches. 


Wanadoo.mg  29/11/2006

La liste électorale finalisée
 La liste électorale en vue de la présidentielle a été finalisée le 28 novembre à travers tout Madagascar mais les rectifications se poursuivent au niveau des services déconcentrés de l’Etat. 
Les erreurs au niveau des cartes d’électeurs ont été très nombreuses, nécessitant des rectifications au cours des derniers jours. Les autorités compétentes ne veulent toutefois pas dramatiser la situation, car des solutions ont été déjà envisagées. 
Depuis des semaines, les électeurs ont la possibilité de se rendre dans les bureaux de quartier et au niveau du bureau des Régions pour d’éventuelles réclamations. Leur nombre augmentent à mesure que la date de la finalisation de la liste électorale approchait. Les corrections au niveau des cartes d’électeurs étaient partagées entre les Régions et les bureaux de quartiers. 
Et une nouvelle initiative a été mise en œuvre afin de donner la possibilité aux électeurs dont la carte électorale comporte des erreurs de participer au vote sans problème. La carte d’individualité a été en effet créée. Cette carte, à retirer au niveau des districts, devra comporter les inscriptions sur la carte d’électeurs, y compris les erreurs, ainsi que les informations exactes qui auraient dû y être inscrites. Cette carte sera déposée au bureau du vote lors du scrutin. 
Par ailleurs, les électeurs qui ne figurent pas dans la liste électorale devront recourir à l’utilisation d’ordonnance du tribunal pour pouvoir voter le 3 décembre, comme cela a été toujours le cas au cours des récentes élections à Madagascar. 
©MATERA 


Jeune Afrique 29/11/2006

14 000 observateurs pour la présidentielle -MADAGASCAR par XINHUA 
Plus de 14 000 observateurs suivront le déroulement de l' élection présidentielle du 3 décembre à Madagascar, a-t-on appris mardi auprès du Conseil national électoral (CNE). 
Parmi eux, 128 viennent de l'étranger, aussi bien d'Afrique que d'Europe et d'Asie. Les membres de l'Election Institute of Southern Africa (EISA-Institut électoral de l'Afrique australe), conduit par l'ancien Premier ministre mauricien Paul Bérenger, font partie des observateurs de l' élection. 
Ces observateurs représentant 38 organisations locales et huit organismes étrangers suivront le déroulement du scrutin jusqu 'à la proclamation des résultats. 
A défaut d'être présentes dans tous les bureaux de vote, les organisations d'observation des élections essayeront de couvrir le maximum de localités. C'est ainsi que les observateurs seront à pied d'oeuvre tant dans les grandes villes que dans les communes rurales. 
De leur côté, les organisations régionales et internationales dépêcheront 128 observateurs sur le sol malgache. Certains sont déjà sur place.Il s'agit entre autres de l'EISA, une ONG basée en Afrique du Sud, de l'Electoral Commission Forum,organe de la Communauté de développement de l' Afrique australe (SADC), de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), et encore l'Union européenne. La Suisse et le Japon auront également des observateurs. 


Wanadoo.mg  30/11/2006

3 décembre. 17584 bureaux de vote listés dans le journal officiel !

Des électeurs dans un bureau de vote de la capitale lors des législatives de 2002  © DTS 

Le journal officiel n° 3069 du 23 novembre 2006 a sorti la liste eds 17584 bureaux de vote.... 

Le journal officiel n° 3069 du 23 novembre 2006 a sorti la liste eds 17584 bureaux de vote pour la prochaine présidentielle du 3 décembre. Le Ministre de l'Intérieur et de la Réforme Administrative l'a rappelé aux parlementaires qui l'ont interpellé à ce sujet. Ces derniers, ont pour avoir posé la question, certainement dû lire à la Une d'un journal de la Capitale: "le nombre de bureaux de vote est inconnu". 
Mais que fait donc le service de comunication des candidats pour ne pas savoir que la liste des bureaux de vote est déjà officiellement publiée ? Cela siognifie que beaucoup de nos candidats ne le sont qu'en façade, la plupart ne se sont pas préparés du tout car ils n'ont ni affiches ni...bulletins. 
Gérard C. 
©Le Quotidien 


Express Mada 30/11/2006
Primeurs :Les premiers litchis hors de prix 

Les litchis, pour l'instant, deviennent des fruits de luxe. En ce début du mois de décembre, le kilo de litchis frôle encore les Ar 2000. Les consommateurs plus chanceux peuvent en acheter à Ar 1500, un prix élevé par rapport à ceux de l'année dernière.
“Ces litchis vendus dans la capitale proviennent de la côte-Est de l'île, notamment Mananjary et Manakara. Ce qui sous-entend une longue distance que les camions doivent parcourir. Mais nous ne pouvons que les vendre à des prix qui ne nous laissent pas déficitaires “, informe Remy Tsimandresy, un marchand de litchis qui arpente les quartiers.
Selon lui, à cette époque de l'année, le prix des litchis est d'ordinaire à Ar 500 le kilo. La cherté est sans doute liée au prix proposé auprès des collecteurs et grossistes. De ce fait, les licthis sont encore rares sur les étals.
Retard à Toamasina 
“Nous nous approvisionnons auprès des marchands d'Anosibe où le "garaba" (grand panier en paille) est tarifé à Ar 

Rush des vendeurs de litchis vers la capitale. 

10 000”, affirme avec désespoir un jeune marchand d'une vingtaine d'années qui a décidé de se lancer dans le commerce de ces fruits cette année.
Pourtant, cela ne lui promet pas un brillant avenir. “Je dois me sentir heureux si je peux écouler un “garaba” tous les jours”, ajoute-t-il. L'enthousiasme des consommateurs n'est pas encore au rendez-vous.
“J'hésite encore à en acheter vu leur cherté. Mais en plus, la première cueillette n'est pas toujours rassurante”, précise une mère de famille venue faire ses emplettes au marché d'Analakely. Pour le moment, les litchis de Toamasina ne sont pas vendus dans la capitale.
“Les collecteurs commencent à rejoindre les premiers sites où les fruits sont mûrs. Les litchis de la province sont prévus arriver en début de semaine dans la capitale”, entend-on auprès des marchands de litchis locaux. 
Pour l'exportation, “certains s'y préparent petit à petit. Mais je doute fort que le calibrage réponde à la norme”, signale un professionnel du secteur. 
A Toamasina et ses environs, le prix du kilo varie de Ar 700 à Ar 1000. “C'est un prix exorbitant”, soulève Vola Herintsoa, originaire de la ville mais de passage à Antananarivo.
Fanja Saholiarisoa


LE MONDE.fr  03/12/2006

Analyse : Continuité en vue à Madagascar, par Fabienne Pompey
Il y a cinq ans, devant quelques journalistes étrangers un peu éberlués, Marc Ravalomanana sautillait sur son tout nouveau siège de chef d'Etat en répétant, tout sourire : "Je suis content ! je suis content !" Content d'avoir conquis le pouvoir, après une lutte de plus de six mois avec son prédécesseur, Didier Ratsiraka, usé par trente ans de pouvoir. Content de pouvoir enfin faire de Madagascar "un pays qui gagne". Content aussi certainement de son parcours d'autodidacte, de fils de laitier devenu businessman puis président de la République.
Ce quadragénaire, novice en politique, n'avait comme expérience de la gestion des affaires publiques que quelques années passées à la tête de la mairie d'Antananarivo. En revanche, il avait déjà un don incontestable pour la gestion d'entreprise. Grâce à un des premiers prêts de la Banque mondiale au secteur privé, dans les années 1990, Marc Ravalomanana a créé la société Tiko, devenue rapidement un véritable empire, en tout cas à l'échelle malgache, de l'agroalimentaire.
Après le yaourt, il s'est lancé dans la vente en gros de produits de base. Il possède aussi une petite entreprise de travaux publics, une radio, une chaîne de télévision. Le logo de Tiko, vert et bleu, était déjà diffusé dans tout le pays, ornant les murs des supermarchés comme des épiceries de village. Lorsqu'il a créé sa formation politique, le TIM, Tiako'i Madagasikara (J'aime Madagascar), la similarité entre "Tiko" et "Tiako" a permis au parti de se faire connaître très rapidement dans les coins les plus reculés du pays.
Pétri d'ambition, pour lui-même mais aussi pour son pays, M. Ravalomanana est persuadé qu'il peut mettre à profit son savoir-faire d'entrepreneur au service du développement de Madagascar. Déjà, alors qu'il était maire de la capitale, les habitants reconnaissaient sa redoutable efficacité, sa prise rapide de décision et de mise en oeuvre. Les opposants lui reprochaient de tout décider seul, sans consultation, mais tout le monde s'accordait sur les changements majeurs opérés en très peu de temps dans la gestion de la municipalité. Antanananarivo, quasi insalubre, était redevenue vivable, au moins dans la partie haute.
Elu à la tête du pays, son style n'a pas vraiment changé. En cinq ans, on a fait plus pour les infrastructures routières que depuis l'indépendance, en 1961. Plus de 4 500 km de route ont été construits ou réhabilités, un progrès énorme dans un pays où au moins la moitié de la population vivait dans des régions isolées ou difficiles d'accès. Des centaines de postes de santé primaire et plus de 1 000 salles de classe ont été construits. Le taux de scolarisation des enfants de 6 ans est passé de 68 % à 98 %, selon les chiffres officiels. Le climat des affaires a été amélioré avec l'adoption d'une loi foncière qui sécurise l'accès à la terre, notamment pour les groupes étrangers, et d'un nouveau code des investissements. Deux grands projets miniers devraient se concrétiser dans les deux prochaines années. L'un d'eux concerne l'extraction de nickel et de cobalt et représente 2,2 milliards de dollars.
"Nous avions pour priorité les infrastructures, la réduction de la dette, le développement rural, l'éducation et la santé de base, l'assainissement du climat général. Tout ça, nous l'avons fait", affirme le premier ministre, Jacques Sylla. Il reconnaît que tous ces changements n'ont pas eu "l'impact immédiat" que les Malgaches attendaient. "Nous nous sommes attaqués au fondement, à la base ; maintenant, nous pouvons bâtir un développement solide", argumente-t-il. Dans l'administration, dit-il, le gouvernement a instauré une toute nouvelle "culture de résultat".
"C'EST UN DICTATEUR ÉCLAIRÉ"
M. Sylla reconnaît que la vie quotidienne des Malgaches reste difficile. L'inflation n'a pas été maîtrisée (18,4 % en 2005 et 10,5 % prévus en 2006), les salaires ont peu ou pas augmenté. "On ne mange pas la route", ont coutume de lancer les opposants du président, qui soulignent qu'une grande partie de la population ne mange toujours pas à sa faim. Le salaire moyen des Malgaches n'excède pas 33 euros par mois, et à peine 15 % de la population est salariée. Mais c'est sur sa façon de diriger que M. Ravalomanana est le plus critiqué. "Il se comporte en chef d'entreprise, mais il n'est pas propriétaire de Madagascar. Il gère le pays comme sa boîte, ne consulte pas, dirige de plus en plus seul. C'est un dictateur éclairé." Ce portrait au vitriol n'est pas celui d'un opposant, mais d'un député du TIM qui connaît le président depuis des années et qui, évidemment, souhaite garder l'anonymat.
Le principal reproche fait au chef de l'Etat est de rester un homme d'affaires et de continuer à faire prospérer ses entreprises. Depuis son accession au pouvoir, Tiko s'est agrandie. La société a bénéficié, comme d'autres, de larges exonérations fiscales décidées par le chef de l'Etat sans aucune consultation. Cette mesure, qui a coûté très cher à l'Etat, lui a valu quelques remontrances des institutions internationales.

Sa petite société de construction a remporté plusieurs marchés publics. Il a pu acheter pour sa nouvelle société de riz quelque 5 000 hectares de rizières. Il est en train de construire une grande minoterie dans le port de Tamatave. "Il ne vole pas, ne détourne pas, mais il a tendance à mélanger les genres et à mettre les moyens de l'Etat au service du développement de ses intérêts", commente un diplomate occidental. "Que ceux qui ont des preuves les apportent !", s'agace M. Sylla. Interrogé sur les conflits d'intérêts entre la fonction de chef d'Etat et celle de chef d'entreprise, le premier ministre souhaite "très vivement qu'il n'y en ait pas".
L'autoritarisme de M. Ravalomanana et peut-être son manque d'expérience politique lui ont valu de perdre, en cinq ans, plusieurs de ses soutiens. Deux partis politiques d'opposition, dirigés par de "vieux renards" de la politique, qui l'avaient soutenu en 2001, se présentent contre lui. "Nous avions espéré une collaboration franche et loyale. Elle n'a pas eu lieu", explique Norbert Ratsiraounana, ancien premier ministre, ancien chef de l'Etat par intérim. Il devra également, cette fois, se passer de l'appui des Eglises, qui avaient joué un rôle fondamental en 2001. Le FFKM, le conseil des Eglises chrétiennes, ainsi que les plus hautes instances de l'Eglise catholique locale avaient mobilisé leurs ouailles en sa faveur durant les six mois de lutte contre le président sortant Didier Ratsiraka.
Cette fois, M. Ravalomanana sera opposé à treize autres candidats lors du premier tour, le 3 décembre. La versatilité des politiciens malgaches, dont on ne sait jamais s'ils feront prévaloir leurs amitiés politiques, leurs liens familiaux, la préséance nobiliaire, les liens d'affaires ou les origines ethniques, ne permet pas de prévoir comment, en cas de second tour, les reports de voix pourront se faire. M. Ravalomanana est persuadé qu'il sera réélu dès le premier tour. 
Fabienne Pompey 


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