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L'Edito:«
Le
Mystère des 50.000 visiteurs...
»
Le 05 janvier 2000, le
modeste webmaster Serge Ratsimba-Rajohn et tous les autres membres
constituant l'équipe de LaComm' lancèrent officiellement le
site Internet de
Rainizafimanga.com,
en hommage à leurs Aïeux. Plus exactement, leur but
consistait surtout à recenser les descendants de Rainizafimanga -
Rasoavelo à Madagascar, en France et à l'étranger,et
partant d'ériger, un arbre généalogique .Un an après, le compteur du site a montré une
ascension très significative.
En effet, de juin
2000 à 2001, il a déjà marqué 1000 visiteurs
(+1000 en 1 an). En 2002 le nombre de visiteurs n’a pas cessé de
progresser ; à titre d'exemple, en avril 2002 le
compteur relève 4555 visiteurs. En 2003, plus précisément, le 26 juin 2003, 3è
|
anniversaire de la création de l'Association des
Rainizafimanga en France et à l'étranger (ARF), le
site des Rainizafimanga a accueilli 13.000 visiteurs. Le compteur du site familial Rainizafimanga.com afficha
le 20 000ème visiteur le dimanche 01 février 2004. Depuis sa création, il a fait l'objet de
nombreuses modifications jusqu'à sa présentation
d'aujourd'hui. Et ce n'est pas terminé !
Maintenant, à l’heure où nous parlons, le compteur du
tranonkala familial affiche les 50 000 ème visiteurs. Je ne peux que souligner le travail de Serge, pour son
travail formidable sur rainizafimanga.com. Des heures et
des heures de galères en tout genre, et dès fois rien
que pour faire apparaître des infos "futiles"
pour les membres de la famille, mais très utiles pour
le webmaster !!!! Bon taff Serge, et continue comme ça! ... Résoudre le Mystère?
...Klileo
eto>>
Nono de Madamaki
...
Et encore et encore "nody ventin'ny ny rano natsakaina", Nono de
Madamaki a répondu à notre appel
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27/11/2006
« Les politiques veulent embraser le pays ! », accusent des citoyennes
« Il y a des choses à dire pour ne pas passer pour des dupes ! ».
Issues de la société civile, c’est en tant que simples citoyennes que Faraniaina Pierre Bernard et Lily Razafimbelo lancent ce raz-le-bol envers les
politiques et leur manque de maturité. Un appel à une prise de responsabilité
des candidats aux présidentielles, du gouvernement, de la société civile, des
intellectuels, mais aussi et surtout des citoyens.
• Les Nouvelles : Comment décririez-vous le paysage politique actuel?
- Faraniaina Pierre Bernard : En un mot, c’est aberrant. Les politiques, et
surtout certains candidats aux présidentielles prônent la démocratie tout en
cautionnant un «putsh» militaire ou un coup d’Etat, peu importe comment on
l’appelle, et en réclamant à grands renforts d’interventions médiatisées le
report des élections du 3 décembre. Elections dans lesquelles ils s’engagent,
comme dans une aventure, tout en prédisant des fraudes et des troubles
politiques à venir.
- Lily Razafimbelo : Les malgaches n’ont pas les politiques qu’ils méritent. Si
la crise de 2002 a mûri la conscience politique des citoyens, elle a comme
rabaissé la conscience des politiques de leurs responsabilités. En les entendant prédire des troubles après les élections du 3 décembre, on croirait
que c’est eux mêmes qui veulent embraser le pays. Ils sont irrespectueux envers
les citoyens.
• Selon vous, qu’attendent les citoyens de la politique et des politiciens ?
- Les citoyens aspirent surtout à l’harmonie et à améliorer leur quotidien. Ils
ne veulent pas revivre la crise de 2002. Ils attendent des élections
transparentes, dont les résultats ne seraient pas contestés. Bref, ils veulent
qu’on respecte leurs choix.
- Et vu les foules qui se déplacent pour assister aux meetings de propagande,
les citoyens s’attendent à émettre un choix le 3 décembre, à voter pour un
candidat ou un autre, ou à s’abstenir de voter -un danger à courir !-. A se
demander si les candidats qui réclament à cor et à cri un report des élections
parlent par soif du pouvoir et griefs personnels ou au nom du peuple !
• A qui reviendrait-il de réaliser ces vœux d’harmonie ?
- Tous ont un rôle à jouer, mais le gouvernement doit être le premier à
garantir le respect des libertés publiques et des droits fondamentaux des citoyens. En
passant, le candidat président Marc Ravalomanana ne doit pas oublier qu’en tant
que chef de l’exécutif, il se doit de ne pas entrer dans le jeu de l’escalade
verbale initiée par d’autres. Il faut un Etat fort, capable de prévenir les
fraudes et les troubles que pourraient engendrer les élections. Les observateurs des élections (associations nationales et experts internationaux)
doivent aussi impérativement jouer un rôle non partisan.
- Et ce, même si le rôle des observateurs est délicat : un seul faux pas de
leur part remettrait en cause les résultats. Or, l’enjeu de ces présidentielles
n’est pas de savoir qui gagne, mais qu’elles se passent dans la transparence et sans
contestation des résultats. Il y va de l’image de notre pays, car on saura si
on a appris de l’histoire ou non.
• Et les médias dans tout ça ?
- Les médias, surtout les médias privés, se doivent de délivrer des informations
transparentes et exactes aux citoyens, car les médias publics ne peuvent pas
toujours le faire. Dans le respect de la déontologie et la conscience professionnelle.
- Et en exerçant tout de même une certaine autocensure. Pour parler de la
récente prise de position de l’Etat face à la diffusion des propos du général
Randrianafidisoa, elle est justifiée. S’il n’en avait été ainsi, ce serait
comme s’il ne jouait pas son rôle de garant de la sécurité publique. L’exemple
du rôle joué par la radio des Milles collines dans le génocide rwandais est
peut-être extrême, mais il ne faut pas dire que cela n’arrivera jamais chez
nous. Mieux vaut prévenir que guérir.
Les-nouvelles.com et taratramada.com
(Article dans Taratra en malagasy: "Mihamihataka amin'ny vahoaka ny mpanao
politika" ou : " les politiciens s'éloignent encore davantage de la population)
Le
Quotidien 27/11/2006
Jets
de grenades, maisons incendiées... L’opposition verse dans les actes antinationaux criminels
L’opposition malgache laisse tomber son masque, et derrière le masque, on trouve une opposition pugnace qui cherche par tous les moyens et à tout prix à déstabiliser la tenue de l’élection du 03 décembre 2006. Jet de grenades par ci, des maisons pro-Ravalomanana ince-ndiées par là, menaces verbales et actes d’intimidation par voie de tracts ailleurs… voilà ce qui préfigure le scrutin présidentiel à Madagascar.
Elle, parce qu’il s’agit de l’opposition malgache, s’est engagée vers des actes antinationaux criminels et intolérables.
En effet, dans la nuit du jeudi au vendredi 24 novembre, la maison d’un pro-Ravalomanana, un épicier habitant à Anorohoro commune rurale d’Ankadinandriana, district d’Antananarivo Avara-drano, région Analamanga a été incendiée. Un autre s’est produit à Toamasina, à l’aube du meeting de Ravalomanana dans la ville du Grand Port. Aucune perte en vie humaine n’a été déplorée pourtant le constat est triste, le feu a tout réduit en cendres. L’installation de Tiko à Antsiranana a été aussi la cible d’un jet de grenades pendant la nuit de vendredi à samedi. Heureusement que celles-ci n’ont pas explosé et ont pu être désamorcées un peu plus tard. Ceci est très dangereux car ces actes pourraient mettre en cause gravement l’économie malgache et porter préjudice à l’ensemble de la société.
Malgré le jusqu’auboutisme de l’opposition, ces actes antinationaux ne font qu’inciter les Malgaches à voter massivement pour Marc Ravalomanana. Ce qui s’est produit ce samedi prouve quelque chose. Les Malgaches ont carrément boudé le meeting politique organisé par les candidats de l’opposition à Alarobia (Antana-narivo). Le même scénario s’est produit à Barikadimy (Toamasina) où les partisans de ces candidats ont essayé de rameuter la population. Le régime, de son côté, ne baisse pas les bras. Au contraire, il ne lésine pas sur les moyens pour dissuader les fauteurs de troubles afin que l’élection du 03 décembre puisse se dérouler en toute sérénité.
r.a.
Wanadoo.mg
27/11/2006
La Réunion. Malagasy mamboly sy mivarotra rongony
Maro dia maro tokoa ny teratany Malagasy monina any amin’io nosy io. Misy no manana asa tsara, ao koa ireo mpanao trafika.
Tamin’ny fihandoan’ny herinandro lasa iny no nahatsikaritra zavatra hafahafa tao amina tranon’olona iray ny zandary nanao fisafoana. Teny amin’ny faritra antsoina hoe l’Entre-deux any amin’ny nosy La Réunion no nisy izany.
Araka ny nitateran’ny gazety JIR, mpiseho isan’andro any an-toerana, dia nahatsikaritra ny zandary iray fa toa misy fototra rongony mivoaka avy any amin’ny zaridainan’ilay trano. Najanona ny fiara nentin’izy ireo. nandeha nandona tao amin’ilay trano ry zareo. Lehilahy iray 34 taona avy aty Madagasikara no namoha ny varavarana. Niditra avy hatrany ireo mpitandro filaminana. Tamin’izany no nahitany fototra rongony miisa 117 tao amin’ny jaridaina ao ambadiky ny trano.
Nentina avy hatrany tany amin’ny biraon’ny zandary ity olona ity. Rehefa nandeha ny famotorana dia nanaiky izy, araka ny voasoratra ao amin’ny gazety ihany, fa tena mpifoka rongony. Tena mifoka be mihitsy. Nanaiky ihany koa ny anao lahy fa mamatsy sy mivarotra amin’ireo namany. Toa natorony avokoa ireo olona mpaka rongony any aminy. Tsy voalaza ao anaty gazety kosa hoe ohatrinona ny vidin’ity zavatra ity any an-toerana. Tsy ity teratany malagasy ity ihany aloha no tratra mamboly io zavatra io fa na ny tompon-tany aza dia maro tokoa ny manao izany. Voararan’ny lalàna anefa ny fambolena azy io any La Réunion.
Nentina teo anatrehan’ny tompon’andraikitra ny raharaha. Nidina ny baiko fa tsy maintsy potehina ireo voly rongony ireo. Efa vita tamin’iny herinandro iny izany.
Rehefa vita ireo famotorana isan-karazany dia nalefa nody ity olona ity niaraka amin’ny taratasy fiantsoana azy hiatrika ny fitsarana any an-toerana amin’ny volana avrily amin’ny taon-dasa.
Tsy vao izao no nandrenesana Malagasy voarohirohy amin’ny zavatra tsy dia ara-dalàna loatra any amin’ny nosy La Réunion. Vao herinandro vitsy lasa izay no nahalalana fa misy Malagasy tafiditra amin’ny halatra fiara any an-toerana. Misy tambazotra efa tsara hofana tokoa manao izany. Ireo fiara halatra ireo, araka ny vaovao, alefa aty Madagasikara. Mandeha amin’izao fotoana izao ny famotorana hahafantarana lalindalina kokoa ny amin’ity zavatra ity.
R.S. ©Midi Madagasikara
Le
Quotidien 26/11/2006
PRONUNCIAMIENTO
: Où est le sens des responsabilités ?
Beaucoup de nos concitoyens n'en revenaient pas sur ce qui s'est passé la fin de la semaine dernière avec la tentative de coup d'état du Gal Fidy. Mais le comble a été atteint quand ils ont entendu et vu dans les médias audiovisuels la déclaration de certains candidats "soutenant ce coup de force".
En effet, Monja Roindefo, Ny Hasina Andriamanjato, Elia Ravelomanantsoa, Pety Rakotoniaina, Daniel Rajakoba, Jules Randrianjoary, Philippe Tsiranana, Gal Razakarimanana Ferdinand, tous candidats à la présidence de la République soutiennent le pronunciamiento mené par le Général Randrianafidisoa dit Gal Fidy.
C'est à Madagascar qu'on a pu assister à une telle aberration. Dans un pays qui se veut démocrate et soucieux de respecter à la lettre la constitution, aucun responsable acquis aux principes républicains ne commettrait une telle faute, en somme, politiquement suicidaire.
Hypocrisie
En approuvant les agissements, d'un général factieux, ils prouvent leur hypocrisie en faisant peu de cas de la République civile et citoyenne. Et ils démontrent ainsi leur mépris des décisions de la Haute Cour Constitutionnelle (Hcc) habilitée, dans un Etat de droit, à interpréter la constitutionnalité d'une décision.
Cette hypocrisie reflète le manque total de sens politique car, en agissant de la sorte, ils reconnaissent explicitement la légalité et la légitimité d'un coup d'Etat militaire qui sera un jour dirigé contre eux au cas où ils accèderaient au pouvoir suprême.
Vrai visage
En adoptant cette conduite, les huit candidats viennent de jeter définitivement leurs masques sur leur vrai objectif. N'oublions pas qu'ils ont tous déposé leurs dossiers à la Hcc à peu près au même moment, c'est-à-dire très en retard. L'un d'entre eux a déposé le sien sans le reçu du dépôt de caution de 25 millions d'Ariary et on connaît la suite de l' histoire, car il est devenu ce général félon recherché par les forces de l'ordre en ce moment. Les huit n'ont jamais fait de vraie propagande, laissant le terrain à trois candidats car ils n'ont pas les fonds nécessaires, ceux-ci ayant été affectés, pour certains, à d'autres buts, à l'image de ces matériels découverts chez le Gal Fidy, dont la valeur pourrait bien alimenter un fonds de campagne.
On est en droit de dénommer ces huit candidats de "satellites". Leur dernier va-tout : descendre dans la rue et tenter de s'attaquer aux biens et personnes.
Face à de telles attitudes, on ne peut rien attendre d'une opposition constituée seulement d' une poignée de nostalgiques qui foisonnent encore dans notre République.
La nation Malagasy mérite mieux, surtout depuis février 2002 où tout a vraiment changé. Les Malagasy demandent que ses chefs aient plus de sens de responsabilités.
Recueillis par Gérard C.
Les Nouvelles 26/11/2006
Des fournitures scolaires gratuites pour 42.000 élèves des EPP
Après l’Afghanistan, Haïti et l’Afrique de l’Ouest, c’est au tour de Madagascar de jouir de la «rentrée solidaire». Il s’agit d’un projet qui touche 42.088 enfants des écoles primaires publiques
(EPP) à travers l’intervention de la Solidarité Laïque Madagascar. Pour cette année scolaire 2006-2007, ces fournitures scolaires seront accordées aux écoliers d’Antananarivo, de Fianarantsoa, d’Arivonimamo, de Miarinarivo et des régions du Menabe et du Vakinankaratra. Les EPP des régions voisines ainsi que celles qui participent au programme conjoint Madagascar / Nations unies pour la promotion de l’éducation de base recevront également quelque mille cahiers et crayons.
Deux containers comprenant 30 tonnes de matériel scolaire ont aussi été offerts par les écoliers français. L’acheminement et la répartition de ces fournitures scolaires sont sous la responsabilité des Programmes Saha, programme de développement rural suisse à Madagascar et Vatsy, programme de sécurisation alimentaire des communautés scolaires dans la région de l’Itasy ainsi que celui de la commune de Muensingen. Par ailleurs, 2000 enseignants auront droit à une formation dans le cadre des stages «Mpanabe» organisés dans les 22 régions.
Ce projet pilote devrait aussi générer des retombées sur l’économie locale. En effet, un appui financier des parents d’élèves, des enseignants et des associations laïques françaises permettra une production régulière dans l’île de certaines fournitures telles que les cahiers. Des mécènes, des entreprises malgaches, ont d’ailleurs apporté leur contribution à ce projet en octroyant quelques 235.000 cahiers.
Mialy R.
Midi 26/11/2006
MEETING COMMUN. Annoncé avec un effectif de 10 sur la feuille de match, le « angaredona » contre le 3 décembre ne réunira finalement que 7 candidats.
Ratsirahonana, Lahiniriko et Elia R. absents !
Test grandeur nature ce jour pour le front du refus du 03 décembre 2006. Seront mesurés à l’aune du meeting commun d’Alarobia, l’audience et le poids des candidats « unis pour la défense de la légalité, de la Constitution et de la démocratie ».
R.O.
En l’occurrence, Ny Hasina Andriamanjato, Monja Roindefo, Pety Rakotoniaina, Philippe Tsiranana, Jules Randrianjoary, Daniel Rajakoba et Ferdinand Razakarimanana. Ceux-là mêmes qui formaient le groupe des 7. Devenu par la suite au nombre de 10, pour se retrouver aujourd’hui à son effectif initial avec les absences de Norbert Ratsirahonana, Elia Ravelomanantsoa et Jean
Lahiniriko.
Précurseur
Légaliste, Norbert Ratsirahonana ne remet pas en cause la date du 3 décembre. L’ancien président de la HCC respecte les décisions et avis de la haute juridiction. Qui plus est, à l’instar des autres candidats, il a fait une déclaration manuscrite sur l’honneur de respecter toutes les dispositions de la Constitution. Il était d’ailleurs le précurseur de l’Etat de droit et de la bonne gouvernance à Madagascar, du temps où il était aux commandes.
« Clientélisme »
Ancien commissaire de loi auprès de la Cour suprême, il s’est toujours rangé du côté de la loi qui est « la même pour tous, qu’elle protège, qu’elle oblige ou qu’elle punisse ». Raison pour laquelle, il condamne « certain clientélisme électoral qui consiste par exemple à laisser les marchands à la sauvette de l’AVI, la loi est opposable à tous. En tous temps et en tous lieux. Voilà pourquoi il s’insurge contre l’impunité dont bénéficient jusqu’ici, les auteurs d’exactions contre les élus AVI. Respectueux des Droits de l’homme, il condamne toutes formes de violence. De par ses qualités de Raiamandreny, il préfère se mettre au-dessus de la mêlée. Et préfère poursuivre sa propre campagne. Hier, il était à Tsiroanomandidy et à Arivonimamo où il a réuni respectivement 7.000 et 5.000 personnes. Aujourd’hui, il sera à
Antsirabe, Vatomandry et Toamasina, c’est-à-dire à quelques centaines de kilomètres du stade
d’Alarobia.
Campagne
Elia Ravelomanantsoa ne sera pas non plus aux côtés du groupe des 6 à
Alarobia. Elle va tenir ce jour, un meeting dans le quartier populaire et populeux d’Andavamamba car son programme concerne toues les couches de la société malgache. L’unique candidate à la magistrature suprême poursuivra ensuite sa campagne dans le Sud. Sur les terres de Jean Lahiniriko qui est attendu ce jour à
Amboasary-Sud, Ambovombe, Ampanihy et Betioky. Avant de continuer demain sur Morombe, Miandrivazo, Beloha, Morondava et Tsiroanomandidy. En somme, l’ancien président de
l’Assemblée nationale sera loin, très loin, du terrain d’Alarobia où les Ny Hasina Andriamanjato et son équipe seront contraints de jouer à 7 contre le 3 décembre. Encore qu’un joueur expatrié, en l’occurrence, Philippe Tsiranana, est incertain.
La Gazette 26/11/2006
Retour au pays de Philippe Tsiranana
Mieux vaut tard que jamais. C’est seulement, hier, que le fils de l’ancien président de la République et candidat à cette présidentielle a débarqué au pays.
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'Grands' parlent d'idée
les 'médiocres'
parlent d'évènements
les 'misérables'
parlent contre les personnes..."
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27/11/2006
Odon Razanakolona exhorte la population au vote et les candidats à la sagesse
«Les candidats doivent dès maintenant se comporter comme des Ray
aman-dreny», déclare Monseigneur Odon Razanakolona
Monseigneur Odon Razanakolona est archevêque du diocèse d’Antananarivo. En tant
qu’autorité au sein de la communauté des catholiques, il nous livre ses
impressions concernant la situation politique, le rôle de l’Eglise pour le
scrutin du 3 décembre, ainsi que le rôle des journalistes dans la vie
politique. Interview
• Les Nouvelles : Votre impression concernant la situation politique ?
Odon Razanakolona : pour l’élection présidentielle, l’Eglise catholique
confirme qu’elle ne soutient aucun candidat. Cependant, elle sensibilise les citoyens à
exercer leur droit de vote puisque c’est une grande responsabilité. J’affirme
cela pour éclairer les citoyens sur certaines idées véhiculées par certaines
personnes, disant que si on ne soutient pas de candidat, on ne votera pas. Il
appartient à chacun de peser le pour et le contre du choix du candidat qui
pourrait améliorer la situation du pays.
• Quel est le rôle de l’Eglise pour cette élection ?
- L’Eglise contribue à l’observation des élections par l’intermédiaire de
“Justice et paix”. Cet organe fait le tour des provinces à partir de cette
semaine pour sensibiliser la population à l’observation de l’élection dans sa
localité. Le rôle de l’Eglise se limite à rappeler aux citoyens qu’il est de
leur droit et devoir d’aller aux urnes, et de choisir le candidat avec une
grande réflexion pour éviter les remords après le scrutin.
• Qu’en est-il du partenariat de “justice et paix” avec les autres observateurs
?
- Chaque observateur a sa propre structure et ses bailleurs de fonds. Les
comptes rendus ne sont pas les mêmes. En d’autres termes, il n’y a pas vraiment
de partenariat entre “Justice et paix” et les autres observateurs à part la
mission commune qui n’est autre que de prendre part au suivi de l’élection du 3
décembre. Nous protégeons les mêmes intérêts : la transparence, et la légalité.
• Votre point de vue concernant la place des journalistes dans la vie politique
?
- Les journalistes ont pour mission d’informer les lecteurs sur les faits
existants. Il faut cependant assurer que la source soit fiable sinon cette
information sera objet de discorde entre les personnes concernées.
• Le message que vous voudriez passer aux dirigeants ?
- Les dirigeants doivent se comporter réellement comme des “Ray
aman-dreny”. Ils doivent dès maintenant montrer leur capacité de gérer le “grand foyer
national”. Au sein d’un foyer, il y a toujours une brebis égarée, les enfants n’ont pas
les mêmes caractères. Les dirigeants doivent avoir la sagesse, le calme, la
tolérance pour gérer la situation politique.
(www.les-nouvelles.com)
wanadoo.mg 26/11/2006
Rtoa Lila Ratsifandrihamanana. Lasa solontena maharitry ny Firaisambe Afrikanina
Nanomboka afak’omaly nivoahan’ny didy tamin’ny Filankevitry ny minisitra, dia banga ny toeran’ny Ambasadaoro malagasy miasa sy monina any amin’ny Repoblikan’i Sénégal.
Nanomboka afak’omaly nivoahan’ny didy tamin’ny Filankevitry ny minisitra, dia banga ny toeran’ny Ambasadaoro malagasy miasa sy monina any amin’ny Repoblikan’i Sénégal.
Natolotry ny Firaisambe Afrikanina ho solontenany maharitra ao amin’ny Firenena Mikambana ao New York mantsy Rtoa Lila Ratsifandrihamanana. Nankatoavin’ny Fitondrana malagasy
izany.
Araka ny nambaran’ny Minisitry ny Raharaham-bahiny, Marcel Ranjeva, taminay omaly tany Anjozorobe, dia voninahitra sy tombontsoa ho an’i Madagasikara izany. Ny Filankevitry ny Minisitra ihany no hanendry izay hisolo ny toerany any Dakar.
Jocelyne Randrianary ©Gazetiko
Le Quotidien 26/11/2006
CONCURRENCE DANS LA
CONCURRENC... Herizo Razafimahaleo défie les candidats “satellites”
A la fin de cette deuxième semaine de campagne électorale, les choses prennent une tournure assez mouvementée, en particulier pour les candidats de l’opposition. La concurrence dans la concurrence.
En effet, ce jour, Herizo Razafimahaleo rencontrera la population d’Antananarivo à Antsojombe, alors que huit candidats dits “satellites” ont décidé d’investir le Stade d’Alarobia.
Alors, qui drainera le plus de monde ? H. Razafimahaleo a mal choisi son calendrier car, déjà, la veille, à Ambatondrazaka, il a tenu un meeting en même temps (quoiqu’avec un léger retard) que Marc Ravalomanana. Ce dernier a attiré la foule d’Ambatondrazaka pendant que H. Razafimahaleo s’est contenté d’une poignée d’auditeurs. Notons que la section Leader Fanilo d’Ambatondrazaka soutient Marc Ravalomanana.
Razafimahaleo voudra certainement redorer son blason entièrement terni, avec ce meeting d’Antsonjombe.
De leur côté, les huit (Monja Roindefo, Ny Hasina Andriamanjato, Elia Ravelomanantsoa, Pety Rakotoniaina, Daniel Rajakoba, Jules Randrianjoary, Philippe Tsiranana, le Gal Ferdinand Razakarimanana) tenteront de rameuter du monde afin de se justifier vis-à-vis de leurs éventuels sponsors, d’où leur surnom de candidats satellites.
Il y aura donc bras de fer entre Herizo Razafimahaleo qui tentera de s’affirmer en “leader” de l’opposition et les huit autres qui cherchent la suspension de l’élection du 03 décembre par tous les moyens à leur portée. Ceux-ci auraient d’ailleurs pu être neuf mais le dernier reste en cavale, à moins qu’il ne se décide à se montrer publiquement et défier le pouvoir une fois de plus.
Dans la soirée, Herizo Razafimahaleo a été l’invité de la chaîne nationale, toujours dans le cadre de la campagne. A travers son intervention transparaissait un manque de confiance et de conviction en son propre projet, le gros de ses propos ayant en effet la plupart du temps dérivé vers des critiques stériles à l’encontre du régime en place.
Gérard C.
Les Nouvelles 26/11/2006
Où est donc notre sens des responsabilités ?
Huit candidats à la présidence de la République soutiennent le pronunciamiento mené par un général. Il faut être à Madagascar pour assister à une telle aberration. Dans n’importe quel pays du monde un responsable, démocrate, républicain et conscient de ses responsabilités, ne commettrait pas une telle faute politiquement suicidaire. En approuvant les agissements, d’un général factieux ils prouvent :
- le peu de cas qu’ils accordent à une République civile et citoyenne,
- le mépris qu’ils ont pour les décisions de la Haute Cour Constitutionnelle habilitée, dans un Etat de droit, à interpréter la constitutionnalité d’une décision
- leur manque total de sens politique car, ce faisant, ils reconnaissent explicitement la légalité et la légitimité d’un coup d’Etat militaire dirigé contre eux le jour où, sait - on jamais, il accèderont au pouvoir suprême.
Dans les circonstances troublées que nous vivons, il n’est pas inutile de se référer aux expériences étrangères. En France, par exemple, tous les hommes politiques de l’opposition se sont rangés derrière le général de Gaulle lorsqu’il a combattu le «quarteron de généraux en retraite» qui a pris le pouvoir à Alger. Et pourtant François Mitterrand avait qualifié l’accession au pouvoir du général de Gaulle de «Coup d’Etat permanent» .
Il est vrai que la France est une vielle démocratie et que ses hommes politiques savent taire leurs mesquineries personnelles quand sont en jeu les intérêts fondamentaux de la Nation. Au surplus, ils ne vont pas faire appel aux puissances étrangères pour régler leurs différends intérieurs comme le font certains politiciens à l’esprit non décolonisé qui foisonnent dans notre pauvre République.
Face aux aberrations quotidiennes commises par certains candidats à la magistrature suprême, on se pose inévitablement la question : sommes-nous dignes de notre Indépendance ?
Pierre Ranjeva
Express Mada 26/11/2006
Meeting commun
:La solidarité des candidats se fragilise
De huit candidats au début, ils ne sont plus que la moitié à faire le meeting commun ce jour au stade d’Alarobia.
La candidate à l'élection présidentielle Elia Ravelomanantsoa s'est écartée de l'alliance. Elle ne sera pas ce jour parmi les prétendants à la présidence de la République qui vont manifester leur solidarité devant les habitants de la capitale. Le staff électoral de la seule candidate a programmé un meeting à Andavamamba qui se tiendra en parallèle avec le meeting commun au stade d'Alarobia.
Le fait qui a amené Elia Ravelomanantsoa à tourner le dos à ses compagnons de lutte trouve une origine organisationnelle. Son directeur de campagne, Rivo Rabearivelo, joue la transparence en expliquant la raison de la divergence.
"Les dinosaures politiques ont l'intention de s'immiscer dans l'organisation du meeting commun. Ils étaient présents à la réunion de préparation prévue pour les dix candidats seulement. Aussi avons-nous décidé de ne pas faire partie de la manifestation au stade d'Alarobia", a t-il déclaré.
Jointe au téléphone, hier, la candidate a affirmé: "Je suis pour les faibles, mais quand ils rugissent comme des lions, ils ne sont plus faibles. De plus, les escalades verbales ne cadrent pas avec ma conduite. Je n'ai jamais contesté la date du 3 décembre".
Le candidat à la présidentielle Manandafy Rakotonirina a justifié, jeudi, l'absence d'Elia Ravelomanantsoa à la |

Elia Ravelomanantsoa (au centre) quitte le mouvement. Ny Hasina Andriamanjato (à g.) et Manandafy Rakotonirina (à dr.) restent. |
conférence de presse donnée par le collectif des candidats au Motel de Tana à
Anosy. Il a insisté beaucoup plus sur le fond de l'entente entre les candidats que sur sa forme.
En ce qui concerne le candidat Jules Randrianjoary, sa présence au stade d'Alarobia ce jour reste aléatoire.
Herizo Razafimahaleo rencontrera ses partisans à Antsonjombe ce jour même tandis que Norbert Lala Ratsirahonana continue sa tournée dans la partie nord de l'Ile.
Fano Rakotondrazaka
Nosintsika
27/11/2006
Lahatsoratra amin'ny pejy voalohany ny gazety TARATRA
(www.taratramada.com)
Fiarahamonina sivily:
« Mihamihataka amin’ny vahoaka ny mpanao pôlitika »
Toa nangingina ny fiarahamonina sivily tato ho ato, raha mampiaka-peo sy somary
mahery fihetsika ny mpanao pôlitika amin’izao ankatoky ny fifidianana
izao. Ampy izay ! Maneho ny fijeriny ny toe-draharaham-pirenena ankehitriny Rtoa
Faraniaina Pierre Bernard sy Rtoa Lily Razafimbelo, avy amin’ny fiarahamonina
sivily.
«Mihamitombo ny elanelana eo amin’ny vahoaka sy ny mpanao pôlitika : ny vahoaka
mihamatotra amin’ny fanarahana ny raharaham-pirenena, ny mpanao pôlitika
miharatsy toerana sy tsy mendrika amin’ny fihetsiny sy ny fiteniny», hoy Rtoa
Faraniaina Pierre Bernard sy Rtoa Lily Razafimbelo, avy amin’ny fiarahamonina
sivily, manoloana ny toe-draharaha pôlitika tato ho ato. «Ampy izay ny
fampitahoran-dava ataon’ny mpanao pôlitika hoe hikorontana ny fifidianana
amin’ny 3 desambra, hisy ny hala-bato sy ny hosoka. Zavatra tadiavin’ireo
mpanao pôlitika ve izany ? Tena mieritreritra izany ve ny vahoaka ?» hoy izy
ireo. Ny fanamby amin’ny fifidianana dia tsy ny vokatra amin’izay ho
voafidy, fa ny fifidianana milamina, mangarahara, malalaka. «Te hiaina ao anaty
fitonian-tsaina ny vahoaka, manaiky ny 3 desambra matoa mamonjy ny
fampielezan-kevitra», hoy izy ireo. Araka izany, tokony hajanona ny
fampitahoran- dava hoe hisy korontana, hisy hala-bato.
«Hanao izay hahapotika sy hahalevona ity firenena ity ve ireo kandidà ?», hoy
ihany izy ireo. Nahoana, ohatra, no tsy nisy nanameloka ny «fanonganam-
panjakana» nataon’ny jeneraly Randrianafidisoa, nefa hoe mitambatra
miaro ny ara-dalàna sy ny demokrasia ny sasany amin’izy ireo ? Nahoana no ny
kandidà Ravalomanana Marc ihany no milaza hoe : «Aza mamaly ny fihantsiana
ataon’ny sasany ?» Toa tsy misy ny foto-kevitra, fahamatorana,
fitiavan- tanindrazana amin’ireo mpanao pôlitika sasany. Ohatra amin’izany ireo
kandidà mitranga mihemotra amin’ny fanaovana
fampielezan-kevitra. Nambaran’izy ireo koa fa tokony ho tony ny kandidà Ravalomanana Marc, fa tsy miala ny maha
Filoham-pirenena azy. Tsy mety ny fihantsiana hoe : «Tsy matahotra na iza na
iza», araka ny fanamarihan’izy ireo.
Samy tompon’andraikitra
Manana andraikitra lehibe amin’ny fandavorariana ny fifidianana àry ny
mpanara-maso fifidianana avy eto an-toerana na avy any ivelany, araka ny
fanazavan’izy ireo. Ireo mpanara-maso no hiteny na misy na tsia tokoa ny
hosoka. Manana ny anjara toerana mba ho to teny amin’ny toerana sy ny asany koa
ny Fitsarana Avo momba ny Lalàmpanorenana (Hcc). Mba tsy hisy hanohitra ny
fanapahan-keviny fa hoeken’ny rehetra, indrindra izay ho voka-
pifidianana.
Eo
koa ny mpanao gazety ho matotra sy ho tompon’andraikitra amin’ny vaovao
avoakany fa tsy hanakorontana amin’izany, na handainga, na manaiky hataon’ny
hafa fitaovana, araka ny fanamarihan’izy ireo. «Misy fetrany hatrany ny
fahafahana, ary ny demokrasia mitaky andraikitra», hoy izy ireo. Araka ny
fijerin’izy ireo : «Nahoana no tsy miteny ny manampahaizana
malagasy, fa mangina, tsy mandà ny toe-java-mitranga, tsy manolo-kevitra ?» Samy
tompon’andraikitra ! Tokony hojerena ihany ny endriky ny firenena eo
imason’izao tontolo izao, na eo aza ny fahantran’ny vahoaka, araka ny
fanazavan’izy ireo. Tsy maharaka vidim-piainana ny vahoaka
ankehitriny, tsy nanova ny fari-piainany ny fitondrana noho ny tsy fisian’ny fiahiana sosialy.
Manahirana toy izany koa ny fampiasam-bola eo amin’ny sehatra tsy
miankina, araka ny fijerin’izy ireo. Samy misy manana andraikitra amin’izany…
Nangonin’i R. Nd
Les
Nouvelles 27/11/2006
Petite audience pour les candidats d’Alarobia qui s’en remettent aux provinces
Un début timide pour les candidats au stade
d’Alarobia
Faible audience et désistement de certains candidats. La flamme qui animait les partisans du report des élections du 3 décembre n’aura pas fait long feu. La manifestation d’Alarobia (samedi) aura brillé par le désintéressement de la population Tananarivienne quant à la cause de ces candidats qui ne restent pas sur leur faim en promettant de sillonner les provinces. Mais feront-ils mouche ?
Monja Roindefo, Philippe Tsiranana, Ny Hasina Andriamanjato, Daniel Rajakoba, Ferdinand Razakarimanana, et Pety Rakotoniaina étaient présents sur les lieux. La rencontre avec «la population» du samedi était une occasion pour les candidats d’expliquer à l’assistance la mission et les activités de cette plate-forme. Chacun des candidats a pris parole juste pour transmettre le même message : défendre la légalité et mettre en place la démocratie.
Pour remonter un peu le moral à la petite foule, le candidat Ny Hasina Andriamanjato a déclaré : «Le fait que nous soyons peu nombreux lors de cette manifestation n’est pas du tout honteux. Demain (c’est-à-dire hier), notre message va se propager dans les provinces». De même, le général Ferdinand Razakarimanana a confirmé d’une autre manière le message de Ny Hasina en affirmant : «Transmettez le message aux autres, à votre entourage».
Cette absence peut être expliquée par le fait que les idées véhiculées par la plate-forme pour la défense de la légalité n’enchantent guère la population tananarivienne. A cela s’ajoute le fait que ces candidats ont ouvertement déclaré leur soutien au général Andrianafidisoa, un autre point auquel ni le gros de l’armée ni le peuple n’accordent aucun crédit.
Rappelons que les candidats ont annoncé, juste quelques jours après la tentative de coup d’état de ce général, qu’ils ont organisé une conférence de presse pour annoncer que ce qu’Andrianafidisoa a fait était une expression du patriotisme.
Pour rappel, la veille du début officiel de la campagne électorale, ces candidats se sont rassemblés pour revendiquer le report de la date du scrutin «afin qu’elle soit conforme à la constitution» et ont conclu de faire la campagne ensemble. Une idée que ne partagent pas tous les candidats, à l’instar de Norbert Lala Ratsirahonana qui a déclaré : «Je suis d’accord avec las autres candidats sur le fait que la date du 3 décembre n’est pas conforme à la constitution. Cependant, je suis contre le report de la date du scrutin». Apparemment, il n’est pas le seul à prendre cette position puisque Elia Ravelomanantsoa, Roland Ratsiraka et Jean Lahiniriko ont choisi la voie des urnes pour battre celui qu’il nomme comme «l’adversaire commun», Marc Ravalomanana.
Alarobia est un fiasco malgré la participation de quelques artistes dont Tselatra, Ramafadrahona, et Samoela. Reste à savoir l’accueil de Mahajanga, Toamasina, et Fianarantsoa, villes dans lesquelles la plate-forme poursuivra ses actions…
Manohisoa
Wanadoo.mg
27/11/2006
L’Armée « se réconcilie »
Antananarivo – Après le coup de force du général Randrianafidisoa l’autre semaine, les différents régiments des forces armées ont organisé une cérémonie de réconciliation jeudi dernier.
Il faut rappeler que l’annonce d’un directoire militaire par ce général s’est soldée par une attaque de la base où il s’est réfugié et par la mort d’un militaire. Voilà pourquoi les différents régiments ont organisé cette cérémonie de réconciliation. Toujours en cavale, le général putschiste semble ne plus faire l’objet d’un mandat d’arrestation. En effet, des officiers militaires ont annoncé qu’ils n’allaient pas tomber dans le piège de l’arrestation de l’un des leurs car cette mesure ne manquerait pas d’entraîner des affrontements au sein de l’Armée et avec les autres forces de l’ordre, c'est-à-dire les gendarmes et les policiers.
Devant ce refus, il a été question de faire arrêter le général par des mercenaires d’Afrique du Sud. Mais une fois de plus, des officiers de l’Armée nationale ont avancé qu’un tel scénario est impossible puisque l’Afrique du sud ne voudrait pas s’immiscer dans les affaires internes de Madagascar. De leur côté, ces officiers nationaux affirment que la présence de mercenaires étrangers sur le sol malgache ne pourrait qu’entraîner le chaos parce que les forces de l’ordre malgache n’accepteraient pas cette intrusion.
©MATERA
Wanadoo.mg
27/11/2006
Général Marcel
Ranjeva. “Il y a toujours des politiciens en panne d’idées manipulant les hommes en treillis”
Depuis quelques temps, Marcel Ranjeva prend activement part à la campagne électorale aux côtés de Marc
Ravalomanana.
Connu pour son caractère plutôt discret pour ce qui est des questions politiques, ce général retraité et non moins figure emblématique de l’Armée et de la diplomatie malgaches commence à parler politique. Interview exclusive.
Les gens se sont étonnés en vous voyant en pleine campagne électorale aux côtés de Marc Ravalomanana ?
C’est vrai. J’ai été au service de l’Armée durant une quarantaine d’années. Je suis maintenant à la retraite. Je trouve qu’il est normal, en tant que citoyen, de partager les expériences acquises jusqu’ici pour apporter ma part de briques dans le développement de la patrie.
Ces derniers temps, des officiers supérieurs de l’Armée ont défrayé la chronique ?
C’est monnaie courante à chaque fois que le microcosme politique est en ébullition. Il y a toujours des politiciens en panne d’idées et n’ayant aucune chance de gagner les élections qui manipulent les hommes en treillis pour les faire commettre d’actes illégaux et prendre le pouvoir par la force.
A votre avis, ont-ils la chance d’aboutir dans cette manoeuvre ?
Ce qui s’est passé chez nous récemment rappelle le “boulangisme” durant la troisième République française. Ce mouvement a été mené par le Général Georges Boulanger qui a essayé de rassembler les frustrés du régime de l’époque dans un coup d’Etat manqué. Les autorités ont décidé de procéder à l’arrestation du général mutin qui s’est enfui avant de se suicider.
Je loue la sagesse des militaires malgaches qui ne se sont pas laissés manipuler par une dizaine de leurs compères qui se sont écarté du droit chemin. Faut-il rappeler que les militaires sont les derniers remparts de la légalité ?
Vous avez parlé de part de briques dans le développement du pays ?
J’estime que mobiliser les gens à aller voter en est une. Mais il faut également que tout un chacun veille au bon déroulement du scrutin. Le 3 décembre, les citoyens auront l’occasion de décider de l’avenir du pays et d’écrire (et non de subir) son histoire.
Je déplore l’attitude certains candidats qui se contentent de clamer à cor et à cris que l’organisation du scrutin laisse à désirer, alors qu’ils ne prennent même pas leurs responsabilités.
Par ailleurs, comment sauraient-ils diriger le pays alors qu’ils ne sont même pas capables de préparer et de mener à bien une bataille électorale ?
Pire, certains de ces candidats adoptent un profil bas en liguant pour l’annulation du scrutin du 3 décembre alors qu’ils se sont présenter. L’opinion publique a déjà apprécié leur manque de sérieux. Pas plus tard que samedi dernier, le meeting organisé par “ces candidats anti-3 décembre” a été boudé par le public. Ils n’ont pas pu rassembler le 20e ou le 10e de la foule venue assister à chaque meeting de Marc Ravalomanana. Cela devrait leur faire réfléchir.
Recueillis par Ndrasana ©Le Quotidien
Les
Reportages de l'été 2006 de
LaComm'
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