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a les yeux braqués sur Madagascar ...
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L'Edito:
«
L'Art n'est pas uniquement un jeu
... »
La peinture en général : Je parlerai plutôt de l’artiste. L’artiste peut exercer, en gardant un regard d'enfant ; c’est ainsi que je comprends
certains artistes. Mais comme les historiens et écrivains, l’artiste a une responsabilité politique et morale, car son œuvre est susceptible de transformer l’homme. L’artiste peut accéder à un engagement politique, puisqu’il contribue à changer l’homme, la société. L’art n’est pas uniquement un jeu !
Son apport pour nous les malgaches et la diaspora? ...
Beaucoup !
L’art permet l’expression et le lien social, la remise en cause de toutes les conventions, et contraintes idéologiques.Il témoigne des préoccupations de chaque époque, et les femmes sont acceptées comme artistes , ce n’est pas négligeable ! C’est malheureux de constater
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que le tribalisme est encore un élément d’actualité chez les Africains et Malagasy !Comme si «Diviser pour mieux régner » n’est toujours pas
accepté comme étant une stratégie qui date de la période coloniale. Il est temps de le dépasser.Ma production, s’intéresse à la protection de la nature, la paix entre les peuples de l’Union Africaine, tout ceux qui sont concernés par la Négritude et la Malgachitude.....
...
Suite
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Brigitte Rabarijaona
...
Et encore et encore "nody ventin'ny ny rano natsakaina",
Brigitte Rabarijaona a répondu à notre appel
de publier des Editos, maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance !
Archive des Editos
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allAfrica.com
08/12/2006
Befelatanana - vers une amélioration des conditions de travail
-Midi Madagasikara-Vola A.
Tous les agents de santé de la Maternité de Befelatanana sont encore aux abois après la condamnation de deux sages-femmes dans une affaire de corruption et de non assistance à personne en danger.
« Depuis cette affaire, le personnel a le moral au plus bas. Et les attitudes arrogantes, accompagnées de mots blessants de certains usagers ne font que rendre l'atmosphère davantage tendue. Pourtant, le personnel ne baisse pas les bras et fait de son mieux pour les servir», se plaint le Pr. Noëline Ravelomanana, directeur général des CHU (Centres Hospitaliers Universitaires).
Motivations
Justement pour leur remonter le moral, tout en les encourageant à toujours bien s'acquitter de leur devoir, le Dr Jean Louis Robinson, ministre de la Santé et du Planning Familial, s'est entretenu avec les agents de santé de la maternité, hier matin. Une occasion pour le patron d'Ambohidahy de promettre une amélioration des conditions de travail à Befelatanana, en particulier, et dans tous les autres centres de santé à travers le pays, en général.
Il s'agit notamment de l'augmentation des rémunérations de tous les agents de santé, - cette éventualité serait en cours de négociation avec la BM (Banque Mondiale) -, du renforcement numérique du personnel de santé, de la mise en place d'autres motivations (formation à l'extérieur ), de dotation en divers matériels et équipements médicaux.
Ainsi, par exemple, la maternité sera incessamment dotée d'incubateurs, de nouveaux tensiomètres et de tables d'accouchement. En outre, les travaux de réhabilitation de la toiture, qui présente des fuites par endroits entraînant un risque d'effondrement du plafond en cette période pluvieuse, seront également entrepris en urgence.
Discipline
Le personnel de la maternité de Befelatanana est composé de 85 sages-femmes, de 46 médecins et de 30 membres du PAT (Personnel Administratif et Technique). Il assure près de 9000 accouchements et environ 10.000 consultations en une année.
En marge de leur volume de travail, le ministre n'a pas manqué de leur rappeler trois mots d'ordre : « Les malades sont rois et doivent être traités comme tels ; halte à la corruption et gare à ceux qui s'y risquent encore ; la discipline est de rigueur dans l'accomplissement des tâches qui vous sont assignées ». S'ils sont encore aux abois, les agents de santé de la maternité de Befelatanana, peuvent désormais se réjouir, car ils connaîtront bientôt un meilleur sort.
MIDI MADA 09/12/2006
ATTEINTE A LA SURETE DE L’ETAT. Descente de l’EMMO/Nat. hier à la « villa Elisabeth » et à la « villa La Franchise » à Ivandry. Mais aussi à la villa « Mon Plaisir » à Andoharanofotsy.
Perquisitions chez Zafy Albert et Alain Ramaroson
Une quinzaine d’éléments de l’EMMO/Nat. composée de militaires, de gendarmes et de policiers a débarqué hier, à 12h 15, à la villa Elisabeth à Ivandry. A la résidence attribuée à Zafy Albert en sa qualité d’ancien chef d’Etat. « J’étais en ville lorsque j’ai reçu un coup de téléphone m’informant qu’ils étaient venus perquisitionner la résidence », rapporte le Prof.
R.O.
Vite arrivé sur les lieux pour assister à la perquisition qui ne prit fin qu’ à 14h 40. « Ils ont emporté une banderole de l’OFPACPA, un cachet du GAJMA (Groupement des Associations des Jeunes de Madagascar), des bulletins de vote de l’UNDD ainsi que des P.V. datant de 2002 », raconte Tabera Randriamanantsoa, le premier à sortir de la villa. Juste avant le maître des lieux. Suivi par les éléments de l’EMMO/Nat. qui fuyaient les objectifs des photographes présents sur place. Une perquisition « indigne contre un ancien président de la République », déploraient les sénateurs Betina Bruno, Vaovao Benjamin et Monique Beky ainsi que l’ancien député Abdillah qui attendaient en face, de l’autre côté de la rue longeant la villa Elisabeth. Les députés Saina Michel et Mara Niarisy qui passaient à bord d’une 4 x 4, se sont enquis de la situation.
Kalachs et Uzzi
Tout ce beau monde – accompagné par une cohorte de journalistes - prit la direction de la villa La Franchise, la résidence principale du Prof. où devait se poursuivre la perquisition. Laquelle n’a pu commencer sur le champ puisque Zafy Albert a d’abord demandé à déjeuner. Faisant ainsi attendre les éléments de l’EMMO/Nat. conduits par un colonel de gendarmerie – le commandant de groupement de Tana - et assisté, entre autres, par un commissaire de police. Les portables de l’un et l’autre ne cessaient de sonner. Avec visiblement au bout du fil, leurs supérieurs hiérarchiques pour ne citer que celui à qui le premier donnait du « Mon général ». Ce dernier piaffait apparemment d’impatience à en juger par la fébrilité de ses hommes. Qui plus est, les membres de la sécurité de Zafy Albert ont sorti leurs Kalachnikovs et introduit les cartouches. L’un d’eux a pris position sur le toit et un autre dans le mirador. Un troisième – armé d’un PM Uzzi – surveillait le portail. Fermé à double tour de l’intérieur.
Chargeurs
« En tant qu’ancien chef d’Etat, il a droit à une sécurité forte de 6 hommes issus de l’Armée, de la police et de la gendarmerie », explique le colonel de l’EMMO/Nat. En faisant savoir au passage que ces hommes sont sous les ordres de la personnalité dont ils assurent la protection. Tout en restant néanmoins soumis à la hiérarchie militaire. A preuve, ils se mettaient au « garde-à-vous » devant le colonel sus cité. Et que Zafy Albert a demandé à voir seul à 15h 35. Le commissaire en question et d’autres éléments l’ont ensuite rejoint à l’intérieur, en exigeant au préalable que les membres de la sécurité de l’ancien président de la République enlèvent leurs chargeurs et mettent leurs armes en position de sûreté. « Pour éviter tout incident ».
Renfort
La perquisition pouvait alors débuter dans la sérénité. Les éléments venus en renfort devaient même reculer pour se poster un peu plus loin. A l’entrée de la ruelle menant à la villa La Franchise où les Pierre et Philippe Tsiranana… sont aussi venus en renfort côté Zafy Albert. « Ils ont tâté une à une les vestes de l’ancien ambassadeur Imbe Jacob qui occupe une pièce à la villa Elisabeth », raconte celle qui s’occupe de la résidence. « Comme si le général Andrianifidisoa pouvait s’y cacher », ironise-t-elle. « Ils l’ont même cherché dans les marmites », renchérit le Prof. En faisant savoir au passage que « tout a été fouillé de fond en comble ». Y compris son bureau où des dossiers sont entassés pêle-mêle. Entre un ordinateur et un poste TV. Sous le portrait de l’ancien président de la République et le fameux « satroka penjy » accrochés au mur. Concernant le motif du mandat de perquisition délivré par le procureur de la République auprès du Tribunal de première instance de Tana, le Prof. de révéler que c’est « susceptible d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat ». En tout cas, il ne s’alarme pas outre mesure. « Je ne suis pas du genre à me laisser intimider. Ce n’est pas à celui qui fait fi des lois, de faire plier ceux qui respectent la légalité », déclare-t-il.
« Traumatisant »
Même son de cloche de la part d’Alain Ramaroson où une autre équipe de l’EMMO/Nat. dépêchée pour le même motif à Andoharanofotsy et presque à la même heure qu’à Ivandry, a saisi, au cours d’« une perquisition courtoise », des documents de la plate-forme pour la défense de la légalité. « C’est le pouvoir, auteur de nombreuses illégalités , qui vient m’intimider chez moi. Traumatisant ma famille en général et mes enfants en particulier ». Et de rappeler que c’est pour mettre fin à la dictature qu’il avait lutté en 2002. Pour sa part, Zafy Albert de dire : « Je n’ai pas reconnu la victoire illégale de Marc Ravalomanana en 2002 et je ne reconnaîtrai pas non plus l’élection du 03 décembre qui est entachée d’irrégularités et illégalités ». Il, c’est évidemment Zafy Albert qui réaffirme son soutien à Andrianafidisoa qu’on n’a pas trouvé chez lui. Et si le général mutin cherchait refuge chez lui ? « Je suis un Raiamandreny », répond-il. « Je suis même disposé à accueillir Marc Ravalomanana s’il venait un jour à être persécuté à son tour ».
Le
Quotidien 07/12/2006
Une élection moderne et transparente
L’élection du 03 décembre est à marquer d’une pierre blanche dans les annales électorales de la République à Madagascar car deux mots la résument : moderne et transparente.
Utilisation des Tic
Pour la première fois, nos listes électorales sont informatisées. Certes, il y a eu quelques imperfections dans la saisie des données mais, à part cela, il
est quasiment impossible de contester le travail abattu. Le Ministère organisant ces élections a également, pour la première fois, créé un site Web afin que tout le monde soit au courant des dernières évolution du score électoral. Sans oublier l’utilisation du cryptage élec-tronique durant la transmission des résultats, rendant ainsi improbable les falsifications en cours de transfert.
Urnes transparentes
Pour confirmer le tout, on a utilisé les urnes transparentes afin que le vote le soit entièrement.
Le régime de Marc Ravalo-manana n’est pas celui des discours aux grandes envolées idéologiques comme du temps de la IIe République, mais celui des réalisations pragmatiques car, au nom de la bonne
gouvernance, le gouverne-ment s’est fait aider de la Sadc (Communauté pour le Développement de l’Afrique Australe) et de l’Afrique du Sud qui ont fourni 3 hélicoptères et un avion pour récolter au plus vite les résultats. Tout cela est fait afin d’éviter les longs jours d’attente générant angoisse et autres rumeurs qui risquent de détériorer le climat social avec toutes les suspicions possibles et imaginables. Sans les caprices de la météo, il est fort probable que d’ici la fin de la semaine, 90 % des résultats soient connus.
Confrontation des PV : de l’histoire ancienne
A entendre certains candidats réclamer à cor et à cris la “confrontation des PV”, l’on se demande s’ils sont en 2006 ou en retard de 5 ans, c’est-à-dire en 2001. Certes, il y a eu la jurisprudence de la Haute Cour Constitutionnelle (Hcc). Mais un autre détail technique est, depuis, entré en jeu : les procès verbaux auto-copiants. Cela signifie qu’un seul procès-verbal est distribué aux repré-
sentants de chaque candidat dans les bureaux de vote, donc personne ne peut contester sa véracité, à moins que quelques-uns ne veuillent en fabriquer
de faux par derrière ? Juris-prudence de la Hcc ou pas, une “confrontation des PV” reste désuète.
Les conclusions des observations de la communauté internationale sont là pour confirmer le caractère moderne et transparent de l’élection du 03 décembre.
Gérard C.
A J+4, aucune plainte déposée à la Hcc
Quatre jours après le scrutin présidentiel, aucune plainte de la part des candidats n'a été enregistrée jusqu'à ce maintenant à la Haute Cour Constitutionnelle (Hcc). Cela signifie que malgré les protestations entendues ici et là, les quatorze participants à cette élection présidentielle ont été globalement satisfaits de l'organisation de ce vote populaire. Notons que la Hcc est la seule juridiction habilitée à trancher sur tout litige se reportant aux élections.
Gérard C. |
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Midi
Mada 08/12/2006
Pety
Rakotoniaina. Quatre chefs d’accusations comme charge judiciaire contre le maire de Fianarantsoa. Le plus grave étant la menace de mort…
Menaces de mort parmi les chefs d’inculpations
Comme beaucoup l’avaient prévue, l’affaire Ralala ou Ralala Be, a pris une dimension politique remarquable. La situation actuelle le révèle, Ralala est un alibi pour mettre le maire de Fianarantsoa dans le collimateur des « wanted. »
Didi R.
L’affaire de vol de voiture de la commune de Fianar en 2004 dont cette personne serait l’auteur principal n’a pu que mettre en cause son ancien « patron » Pety Rakotoniaina, Ralala étant le body guard de Pety à l’époque où ce dernier était le Chef de province. Traqué par la police à Farafangana, il y a huit mois, Ralala - après des mois de détention préventive à Antanimora et Tsiafahy avec de multiples enquêtes au fond – a fini par dénoncer ses complices. Un aveu révélant l’implication de Pety Rakotoniaina comme commanditaire de l’acte. Hier, la conférence de presse de Razakanirina Victor, l’actuel Secrétaire d’Etat Chargé de la Sécurité Publique, a mis la lumière sur les motifs d’arrestation de Pety. « Menace de mort contre le chef de région et le chef de district de Fianarantsoa ; vol de voiture d’Etat en 2004 ; violation des lois électorales ; insulte contre des forces de l’ordre », a souligné le numéro Un de la police.
« Animal »
Sur le dernier point de l’accusation, Pety a comparé les forces de l’ordre à des « cochons de Ravalomanana », selon toujours les dires de Razakanirina Victor. Ce dernier d’insister durant la rencontre qu’il n’y a aucun lien entre l’affaire Pety et son fidèle compère de Général Andrianafidisoa, lui aussi, introuvable. Pourquoi un tel acharnement ? Cette interrogation a été entendue durant la rencontre du staff de la police (ministre, D.G et DSP) avec la presse. Une question à laquelle le ministre a riposté « il n’y a aucun caractère d’acharnement…les forces de l’ordre ne font que leur devoir…Pety ayant commis un acte délictueux, il sera traqué ». Et le déploiement des forces de l’ordre armées jusqu’aux dents pour traquer une seule personne ? Sur ce point, le ministre de remarquer que « la personne cible était dans son fief, une éventuelle intervention de ses partisans pouvant être armés n’est jamais à écarter». Et pour finir, Razakanirina Victor a assuré que les fêtes de fin d’année se dérouleront dans la sérénité quel que soit le climat politique…
allAfrica.com
09/12/2006
Madagascar: Marc Ravalomanana, trois projets pour Tana !-Midi Madagasikara-
N.r.
On a sorti les flûtes de champagne au QG de Marc Ravalomanana au Magro Ankorondrano où on a trinqué hier matin à la « victoire » dans la province de Tana. Le PDS François Emile Rakotomalala a présenté les résultats complets provisoires non officiels des 3800 bureaux de vote que compte la province. Avec un score de 75,37% pour le président candidat.
Ce dernier qui venait d'effectuer une descente du côté d'Andravoahangy, était en tenue décontractée : chemise à carreaux et blue jean. A ses côtés, Lalao Ravalomanana, Rajemison Rakotomaharo et Haja Nirina Razafinjatovo. « La HCC est seule habilitée à valider les résultats », a-t-il souligné. Ce qui ne l'a pas empêché de remercier la population tananarivienne, représentée à cette occasion par ceux qui ont contribué à l'assainissement de la Ville par le curage des canaux. Pour prouver « sa joie » envers les habitants de la capitale, il a annoncé le démarrage de trois projets.
Le premier consiste en la construction d'un auditorium, un centre de conférence pouvant recevoir 1400 personnes, qui est déjà en chantier, dans l'enceinte du Magro. Laquelle construction sera terminée d'ici deux mois. Le second concerne la construction d'un complexe hôtelier de 5 étoiles, 300 chambres, dans la capitale. Et le dernier est un projet d'électrification et de cimenterie.
Tribune
09/12/2006
Election présidentielle du 3 décembre
; Critiques timides du KMF/CNOE
Les observateurs internationaux à l'instar de la SADC, de l'EISA ont déjà émis leurs avis quant au déroulement de l'élection présidentielle, les observateurs nationaux ne seront pas en reste. C'est ainsi que le KMF-CNOE, hier, a sorti sa « déclaration post-électorale »...
Après la SADC dont la publication des remarques sur le déroulement du scrutin du 3 décembre dernier était jugée prématurée par bon nombre d’observateurs, le KMF/CNOE a sorti hier sa « déclaration post-électorale ».
Le KMF/CNOE a présenté hier aux représentants diplomatiques et des organsations internationales à Madagascar leurs remarques sur le déroulement du scrutin du 3 décembre dernier. La seule raison en est qu’il faut rendre compte à ceux qui l’ont financé, dont aux bailleurs de fonds qui ont cautionné et financé l’organisation de cette élection, et qui, actuellement, se taisent malgré les plaintes et les interpellations des candidats qui se disent victimes des fraudes. Dans sa « déclaration post-électorale », le KMF/CNOE a emprunté le style « Oui, mais » pour décrire ce qu’il a vu et rencontré avant, pendant et après cette élection. Le style « Oui, mais » que les observateurs internationaux comme ceux de la SADC, ont employé pour conclure que l’élection s’est déroulée dans le calme et a respecté les normes de la transparence. Voici ce que le KMF/CNOE expose dans sa conclusion générale : le processus électoral a été tenu dans le calme, toutefois, des défaillances qui ont été observées à propos des listes et des cartes électorales n’ont pas permis à de nombreux citoyens d’exercer leurs devoirs civiques. Cependant, le KMF/CNOE n’a pas affirmé que ces défaillances ont eu des impacts sur les résultats de l’élection et qu’il y a eu des fraudes comme lors des précédentes élections. Plus d’un s’interrogent: à quel jeu joue actuellement le KMF/CNOE ? A-t-il peur de la mauvaise note de ses bailleurs en bien dosant sa « déclaration » ?
Louables quand même
Quoiqu’il en soit, on ne peut pas ne pas louer les efforts déployés par le KMF/CNOE qui est arrivé à faire constater les anomalies qui ont marqué le déroulement du scrutin du 3 décembre dernier. Le KMF/CNOE souligne par exemple que la liste des bureaux de vote n’a été publiée que tardivement et que l’administration a exigé des observateurs qu’ils indiquent les bureaux de vote qu’ils observeront. Par ailleurs, le KMF/CNOE déplore les défaillances constatées au niveau de la liste électorale ainsi que l’exercice trop restrictif du droit de recours en cas d’erreur sur la liste finale. Et enfin, le KMF/CNOE qui a dénoncé la limitation de choix pour les électeurs par le non acheminement uniforme des bulletins de tous les candidats jusqu’au bureaux de vote, a observé au niveau des bureaux de vote des irrégularités comme le changement d’emplacement des bureaux de vote (0,8% des bureaux observés), le retard d’ouverture des bureaux de vote (5,3%), la négligeance des ports de badge et non respects des couleurs de ces badges pour les personnes autres que les électeurs (2,3%) et le fait que des observateurs aient été privés des copies des procès-verbaux. La question est donc désormais de savoir quelles mesures le KMF/CNOE prendra-t-il en tant qu’observateur face à ces irrégularités qui, quoi qu’on dise, ont eu des impacts sur la libre expression du choix du peuple ?
Le
Quotidien 09/12/2006
RECHERCHé,
Pety s’est retranché à Tolagnaro
Nouveau rebondissement dans l’affaire Pety Rakotoniaina. Il aurait trouvé refuge à Tolagnaro. C’est l’information qu’une tierce personne digne de foi nous a fournie par téléphone hier en fin d’après-midi. Avertis, nous avons essayé de recouper cette information au niveau des autorités locales, mais il nous semble qu’ils ne sont au courant de rien. L’information les aurait même surpris.
A en croire certaines sources, de nouvelles investigations ont permis de savoir que Pety et ses acolytes ont fui Fianarantsoa à bord de deux véhicules tout terrain. Ils auraient emprunté la nationale 7, puis bifurqué sur l’axe Vohibe, Farafangana, Vangaindrano et Manantenina avant de s’incruster à Tolagnaro, la nuit de jeudi à vendredi 08 décembre.
Une fois arrivée à Tolagnaro, la bande à Pety aurait, cette nuit-là, été accueillie par un militant du Mpitolona ho amin’ny fandrosoan’i Madagasikara (Mfm), parti fondé par Manandafy Rakotonirina le 27 décembre 1972 avec ses compagnons de route, et dont Pety était membre. L’enfant terrible du Tambatra aurait dit sur leur parcours à leur hôte que “tout s’est bien passé. Nous arrivons à Tolagnaro sans avoir été inquiétés”. Indiscret, ce militant Mfm, un enseignant fonctionnaire de la ville a parlé de cette nouvelle à un de ses collègues de travail. Et, ce dernier a fait passer l’information de bouche à oreille.
Pety Rakotoniaina aurait-il profité de cet endroit paisible pour se cacher ou aurait-il l’intention d’exploiter les résultats officieux du scrutin présidentiel du 03 décembre 2006 à Tolagnaro, en défaveur de Marc Ravaloma-nana, pour éveiller les mauvais esprits de cette région de l’Anosy ? L’avenir nous le dira.
Tout ce que l’on sait, c’est que la traque des ennemis de la Nation continue. Ainsi, après le mandat d’arrêt à son encontre, et la mise à disposition d’une prime de 100 millions Ariary à toute personne ou groupe de personnes qui fourniront des renseignements permettant l’arrestation du général Randrianafidisoa, son compagnon de route, les autorités ont lancé une véritable chasse à l’homme.
Rappelons que Pety est aussi mis en cause par un de ses anciens gardes du corps, interpellé dans une affaire de détournement de voitures d’Etat qui l’a désigné comme le commanditaire. Mer-credi et jeudi, les forces de l’ordre ont encerclé son domicile à Fianarantsoa et l’hôtel de ville.
Pourtant, la capitale du betsileo, dont Pety Rakotoniaina est maire, était calme depuis jeudi après-midi, selon le chef de région Hanta Rabetaliana, jointe au téléphone hier dans la soirée.
r.a
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Tribune
09/12/2006
Lutte contre la Corruption
: Madagascar améliore son score
Ce jour est célébré dans le monde comme Journée de la lutte contre la corruption. Madagascar, à travers le Bianco, partage cet événement en diffusant sur les chaînes télévisées publiques et privées, le film « Sedra » aujourd’hui. Sensibilisant sur la corruption vécue au quotidien, ce film, dont les acteurs sont les élèves de l’Ecole Nationale de la Magistrature et des Greffes (Enmg) dure cinquante minutes, est réalisé par le Ministère de la Justice.
14.000 doléances au Bianco
En ce qui concerne le Bianco, Bureau Indépendant Anti-Corruption, il a été créé en septembre 2004. Jusqu’ici, 14.000 doléances y ont été reçues. Et les enquêtes qui ont été menées sur 1.352 plaintes de corruption ont permis d’arrêter 458 personnes dont 143 mises en détention préventive en attendant le jugement. Et les 315 restantes ont obtenu une liberté provisoire. Ces données ont permis au Bianco de conclure qu’en dépit des efforts déjà consentis, une consolidation des acquis s’avère utile. D’où leur appel à tout citoyen pour contribuer à cette lutte. Rappelons que les résultats de l’indice de perception de la corruption cette année ont placé Madagascar à 3,1 ; supérieur à celui de l’année dernière ; soit 2,8.
Madagascar, comme d’autres pays
La corruption est devenue un phénomène mondial, d’où la nécessité absolue d’avoir une convention qui lie tous les pays. C’est dans ce but que le 9 décembre 2003 a été signée au Mexique, la Convention des Nations Unies Contre la Corruption (CNUCC). Ainsi le 9 décembre a été retenue comme journée mondiale de lutte contre la corruption et comme pour donner de la vigueur aux initiatives dans ce sens. Madagascar n’est pas en reste dans ce mouvement anti-corruption, vu qu’il fait parti des signataires car il a ratifié à la Cnucc en septembre 2005. Ce qui lui permet d’assister à la conférence des Etats membres, qui se déroulera en Jordanie du 10 au 14 décembre afin de décider du sort de l’unique instrument juridique, qui vise à lutter contre la corruption. En effet, ces Etats décideront du montant du budget pour surveiller la mise en œuvre de ce projet, sans oublier le respect qu’ils doivent y accorder.
Felana
Les
Nouvelles 08/12/2006
Le score du président candidat en chute libre
63% mardi, 59% mercredi et 56% hier. Le score du président candidat chute régulièrement à mesure que les résultats des bureaux des provinces arrivent à la coupole. Reste 3000 bureaux de vote les plus éloignés environ sur les 17 591 éparpillés sur tout le territoire. Une tendance qui pourrait se stabiliser, sachant que le nombre des électeurs restants tourne autour de 80 000, avec un taux de participation de 60,94%. Les autres candidats sont loin derrière, les challengers ayant décroché 10% et des poussières.
Les résultats récapitulatifs sur le territoire national suscités ont été obtenus auprès de la radio nationale, qui reçoit directement ces données de la coupole. Ce qui n’est pas le cas de toutes les rédactions. Même sur présentation de carte, les journalistes doivent depuis avant-hier requérir la bienveillance du président des opérations de compilation pour obtenir le tableau récapitulatif. Le protocole qui vaut une mesure de sécurité en plus est certes compréhensible. N’empêche que l’on se sent un peu déçu après avoir fait le déplacement.
Midi
Mada 09/12/2006
INVESTITURE. Il ne reste plus que les résultats des 10% de BV. Marc Ravalomanana s’achemine tranquillement vers un deuxième mandat qui ne sera pas de tout repos !
Début janvier 2007
L’agenda des trois prochaines semaines s’annonce chargé pour Marc Ravalomanana. En attendant l’arrivée du dernier pli des PV, prévue en cette fin de semaine ou en début de la semaine prochaine, tout semble indiquer qu’il attend les résultats provisoires complets avant le 12 décembre. Date de son 57ème anniversaire.
RCR
A l’évidence, ces résultats le donnent pour le moment gagnant dès le 1er tour. La deuxième échéance qui l’attend reste la publication des résultats officiels par la Haute Cour constitutionnelle. Elle dispose de 20 jours après la réception du dernier pli pour le faire. Ainsi, elle pourrait sortir le nom du vainqueur du scrutin présidentiel avant la fin de l’année 2006. De nombreux observateurs avancent que la proclamation des résultats pourrait intervenir avant Noël. Comme en 2001, Marc Ravalomanana voudrait ainsi célébrer ou faire célébrer un «Noël de la Victoire» avec ses électeurs. Particulièrement à Antananarivo où il a réalisé un bon score quoique diminué de 8 points par rapport à 2001.
Ressources
Le troisième rendez-vous dans l’agenda de Marc Ravalomanana n’est autre que l’investiture. Certaines sources prévoient qu’elle se fera le lendemain des fêtes du Nouvel An. Probablement la première semaine de janvier. «On» parle du 3 janvier 2007. De toutes manières, de nombreux invités de marque seront présents aux côtés de Ravalomanana notamment le président en exercice de la Sadc et celui de la Coi. D’autres personnalités internationales feront également le déplacement. En vérité, Marc Ravalomanana voudrait aller très vite car dans la foulée de son investiture, un nouveau gouvernement sera mis sur pied. Des proches du chef de l’Etat évoquent qu’il a déjà en tête plus de la moitié des membres de la future équipe. Le reste serait issu de l’Immr si tant est que cette plate-forme ait les ressources nécessaires pour imposer quoi que ce soit à Marc
Ravalomanana.
Le
Quotidien 07/12/2006
CAS
DES EXILéS ET DU GAL FIDY : Pourquoi fuir ou se cacher ?
La plupart des Malagasy se posent des questions sur l'attitude de certains responsables de ce pays, en particulier ceux du régime précédent qui ont fui le pays après les évènements 2002. L'exil, pour les Malagasy, est une situation douloureuse, à l'image des nationalistes détenus au bagne de Nosy Lava et de Mayotte à leur époque (les années 20). Il leur est donc incompréhensible que certains préfèrent s'exiler volontairement à partir de mars 2002 après avoir créé un gouvernement plus ou moins fantoche à Toamasina.
Ils répondront sûrement qu'ils ont fui les poursuites entamées par le régime actuel. Si l'on regarde de près la situation de ceux qui n'ont pas eu cette "chance" de partir à "an-dafy" (l'extérieur) leurs cas ont été réglés sans
le moindre excès et ils
sont redevenus des citoyens comme les autres : Azaly ben Marofo, Bruno Betsimifira, Etienne Hilaire Razafindehibe, Lahady Samuel,... à l'exception de ceux qui ont
commis des homicides, tout est rentré dans l'ordre.
Finalement, on se demande si cette fuite à l'extérieur ne serait pas une question d'amour-propre qui, malheureusement, finira par une auto-flagellation dans l'oubli général des concitoyens.
Et, pour le cas de ceux qui se "cachent" , qu'espèrent-ils ? Jouer au Che Guevara de l'Alaotra ou à Al Qaïda de Betongolo ? Nos aînés ne sont point des idiots s'ils n' ont jamais essayé de contes-ter par la force les pouvoirs en place, car cela conduit à une impasse dans la menta-lité malagasy. Pourquoi pousser le bouchon trop loin ?
Se rendre à ses compatriotes n'est ni une lâcheté ni une faiblesse, mais contribuera à grandir la ou les personnes et effacera toute trace de félonie et de trahison.
Gérard C.
madagascar-actuel.info
08/12/2006
L'évolution des relations entre Madagascar et la Banque Mondiale
Robert Blake devant la presse ce matin
La représentation de la Banque Mondiale à Madagascar organise ce matin une conférence de presse à son siège à Anosy. Cette rencontre sera marquée par la première apparition en public de Robert Blake, le nouveau représentant résident de la Banque Mondiale pour Madagascar après sa nomination en tant que « Country manager » du pays le 22 novembre dernier. Ce matin à Anosy, Robert Blake sera accompagné par James Bond, l’ancien Directeur des Opérations de la Banque Mondiale pour l’Océan Indien, qui va présenter son successeur à Madagascar. Cette conférence de presse conjointe sera une grande occasion pour ces deux hauts fonctionnaires de la Banque Mondiale d’apporter plus de lumière sur ce que l’on entend réellement par «Country manager ».
À rappeler que depuis le 1er octobre dernier, Madagascar n’a plus abrité le siège d’une Direction des Opérations de la Banque Mondiale comme ce fut le cas du temps où les Hafez Ghanem et James Bond ont successivement dirigé à Antananarivo la représentation régionale de la Banque Mondiale pour la zone de l’Océan Indien. À partir de cette date, Madagascar a rejoint la Direction des Opérations pour l’Afrique du Sud au sein de laquelle la Grande île partage un groupe avec Botswana, Lesotho, Namibie, Swaziland et Afrique du Sud où se trouve le siège de la direction. Après cette nouvelle orientation de la Banque au niveau du continent africain, James Bond sera affecté dans l’Afrique de l’Ouest où il dirigera une autre Direction des Opérations de la Banque Mondiale regroupant cinq pays d’Afrique francophone dont Côte d’Ivoire, Mali, Mauritanie, Bénin et Togo.
Ressortissant américain et détenteur de doctorat d’économie de l’Université de Michigan aux Etats-Unis, Robert Blake ne prendra effectivement ses fonctions qu’à partir du 1er janvier 2007. Il sera déjà en fonction et en résidence à Antananarivo lorsque le Conseil d’Administration de la Banque Mondiale examinera à Washington le dossier Madagascar portant approbation du CAS (Country Assistance Strategy) vers le début de l’année 2007.
Source: http://www.madagascar-tribune.com
Le
Quotidien 08/12/2006
INFRASTRUCTURES
: Le By-pass inauguré ce jour
Ouvert à la circulation depuis le 16 novembre dernier, la bretelle orientale dite “By-pass” est inaugurée aujourd’hui. Voici quelques détails techniques sur cette réalisation infrastructurelle qui augure d’autres plus grandioses dans l’avenir proche.
Les travaux
Dans le cadre de la construction du By-pass, 5 600 m2
de déboisement et défrichement ont été effectués en
ce qui concerne le terrassement. 128 000m3 pour la couche drainante, 46 000m3 pour la couche de forme et 102 000 m2 pour la pose de toile métallique et géotextile. Pour les ouvrages d’art, le bardage et la pose des pieux forés pour fondation sont installés sur les deux ponts reliant Ikopa et Ankady. Les poutres et buses sont préfabriquées dans la réalisation de ces travaux d’ouvrage d’art. Ces ouvrages ont été réalisés entre 2003 et 2004 dans ce grand projet.
Pour l’année 2005, 155 000 m3 de couche de base au niveau du terrassement et
9 dalots pour les ouvrages d’art et un drainage transversal ont été achevés. Le reste des travaux a été accompli en 2006.
Qu’est-ce que le By-pass ?
C’est une nouvelle route qui permettra la liaison de deux routes nationales : la RN 2 et la RN 7 sans passer par le centre de la ville d’Antana-narivo et d’adoucir la conges-tion de la région de Tanjom-bato qui est un goulot d’
étranglement de la RN 7.
Par ailleurs et à moyen terme, elle permettra d’améliorer la capacité du trans-port routier pour stabiliser les prix, diminuer le temps de distribution des produits dans les environs d’Antana-narivo et dans le reste du Pays, de diminuer la différence économique entre les zones urbaine et rurale et enfin de contribuer à l’expansion économique de l’ensemble du pays.
Coopération
La construction du By-Pass est le fruit d’une coopé-ration de deux Gouverne-ments : malgache et japonais. La société Daiho Corporation est l’entreprise titulaire, et l’entreprise Cpc assure le contrôle et la surveillance des travaux. Le Ministère des Transports et des Travaux publics et le Bppar sont les maîtres d’œuvre de cette construction.
Les travaux, coûtant 2 865 500 000 Yens soit 186 257 500 000 Fmg ont duré 40 mois et ont été répartis en :
*Phase 1
15/10/2003 au 31/03/2004
*Phase 2
01/04/2004 au 31/03/2005
*Phase 3
01/04/2005 au 31/03/2006
*Revêtement
01/04/2006 au 31/03/2007
Obligations
La partie malgache a un certain nombre d’obligations dans ce grand projet, notam-ment :
1- Expropriation :
- le paiement des droits et taxes
- l’Aménagement du camp de base
- le Déplacement des réseaux de Telma et Jirama
- la Viabilisation du camp de base
- la Fourniture et pose des signalisations
- l’autorisation pour la prise des matériaux
- ainsi que l’entretien de la route après la réalisation
Expropriations
Selon les études, 420 terrains ont été inclus dans la liste des propriétés à exproprier, auxquels s’ajoutent
30 bâtiments à démolir (construction en dur) et 25 familles à déplacer.
Le Procès verbal d’évaluation, la consignation du montant de l’expropriation, l’ordonnance d’expropriation, le paiement des indemnités, le début de démolition, la libération totale
des emprises étaient achevés durant les deux premières années de travaux : 2003 et 2004.
Caractéristiques
Pour ce qui est des caractéristiques de cette nouvelle route longue de 15,500 km, on a :
- Nombre de voies : 2 x 1 voie
- Largeur chaussée bitumée : 2 x 3,50 m
- Largeur accotements :
2,00 m
Enfin, pour ce qui est des divers sites du projet, on a la zone sud et la zone est de la capitale. D’une part, pour la connexion par l’Est, le by-pass emprunte les zones suivantes : Ambohimangakely - Ampanasana et Ampana-sana - Ikopa (Amorona-kona). D’autre part, par la circulaire sud, le by-pass traverse les points suivants : Ikopa - Mandroseza - Man-droseza - Ankadievo. Et par la connexion sud la voie rapide passe par Ankadievo - Imerimanjaka puis débouche sur Imerimanjaka avant de bifurquer vers Iavoloha. Là, la voie ultra-moderne rejoint la RN7 au bout d’une dizaine de kilomètres à travers champs, rizières et villages dans ce beau paysage
de carte postale cher aux romantiques et aux artistes.
Mais l’objectif du programme gouvernemental est de désengorger et faciliter la
circulation du centre-ville surchargé des passages des poids-lourds.
Didier Ramanoelina
Midi
Mada 07/12/2006
PERQUISITIONS. Des documents saisis aux lieux de résidence du Général Fidy le 21 novembre dernier, apportent un nouveau éclairage sur cette
affaire.
Un « devis » de 1,2 milliard pour un coup
d’Etat
L’affaire du Gal Andrianafidisoa continue d’alimenter la polémique quoi qu’il demeure introuvable depuis le 18 novembre dernier, soit le lendemain de la « rébellion » comme le ministère de la Justice avait qualifié l’acte dans le mandat d’arrêt qu’il a pris contre le Général
Fidy.
Didi R.
Les forces de l’ordre continuent de creuser toutes les pistes pouvant les mener au fugitif, et le gouvernement, réuni en conseil, a même lancé une prime de 100 millions d’ariary pour tous ceux qui livrent des renseignements pouvant aider à l’arrestation de cet officier général.
« Accablant »
Suite aux perquisitions faites à ses lieux de domicile le mardi 21 novembre dernier, l’on a appris - après divers recoupements - que le document « accablant » dont les forces de l’ordre ont refusé de révéler à la presse le contenu, qu’il s’agit d’un « devis » pour un coup d’Etat. Un devis qui s’élève à 1,2 milliard de Fmg, selon diverses sources. Et la somme en question serait principalement dispatchée dans des bases militaires, selon toujours les estimations du Général Fidy et que les forces de l’ordre essayent d’interpréter à travers le lot de dossiers manuscrits saisis lors de ces perquisitions.
Pety en fuite
Toujours à propos du Général Fidy et de son entourage, les forces de l’ordre ont procédé à l’arrestation, hier, à Anosy, de trois réservistes, tous des fidèles au Général Fidy, surpris en train de distribuer des tracts « incitant la population à la révolte », selon les éléments qui ont procédé à l’arrestation. Et toujours dans la même journée d’hier, mais dans la capitale du Betsileo, des échauffourées auraient eu lieu entre les forces de l’ordre et les partisans de Pety, l’actuel maire de Fianarantsoa et non moins candidat à la présidentielle. Pas d’écoles ni de magasins ouverts dans l’après-midi. La ville de Pety était, soudainement, comme une ville morte. La mairie fut encerclée par des éléments armés jusqu’aux dents. Mais Pety n’y était pas, il aurait réussi à prendre la fuite. La question se pose actuellement sur la raison de son arrestation. S’agit-t-il d’une affaire qui le touche personnellement ou bien de la mise en place de plusieurs barrages par ses militants, samedi dernier.
Le
Quotidien 07/12/2006
Présidentielle
du 03 decembre : “Un scrutin libre, fiable et transparent” estime la mission d’observation de l’Oif
Suite à l’invitation des autorités de la République de Madagascar, Le Secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie a décidé l’envoi d’une mission d’observation du premier tour de l’élection présidentielle du 3 décembre 2006.
Conduite par Mme Conceptia Ouinsou, Présidente de la Cour Constitutionnelle du Bénin et composée de personnalités et d’experts provenant du Bénin, du Canada, du Cameroun, des Comores, de la Côte d’Ivoire, de la France, de la République Centrafricaine, du Sénégal, des Seychelles, de la Suisse et du Togo, la mission francophone a œuvré en étroite collaboration avec les autres missions d’observation présentes sur le terrain notamment celles de l’Union Africaine, de l’Union Européenne, de la Sadc (Southern Africa Development Community), de l’Electoral Institute of Southern Africa (Eisa) et de la Commission de l’Océan Indien.
La mission francophone s’est déployée dans diverses localités notamment Antananarivo, Antsiranana, Fianarantsoa, Mahajanga, Toamasina et Toliara. Menée conformément aux engagements des Etats pris dans le cadre de la Déclaration de Bamako et en fonction des paramètres s’y rapportant, notamment en ce qui concerne la tenue d’élections libres, fiables et transparentes et la vie politique apaisée, l’observation a permis d’établir les constats qui suivent concernant le déroulement de la campagne électorale et du scrutin.
S’agissant de la campagne électorale, des entretiens avec les diverses personnalités rencontrées, il résulte que : - la campagne électorale s’est déroulée de façon satisfaisante dans une atmosphère de liberté en dépit de quelques limitations de la liberté de réunion et d’incidents isolés ;
- l’inégalité de moyens entre candidats.
b) S’agissant du déroulement du scrutin dans les bureaux de vote observés, les constats de la Mission sont les suivants :
- la loi électorale a été appliquée de façon générale en ce qui concerne aussi bien l’ouverture , la fermeture que le fonctionnement des bureaux de vote ;
- la liberté et le secret du vote ont été globalement respectés ;
- les électeurs ont fait montre, dans l’ensemble, de civisme et de patience ;
- le dépouillement des suffrages a été effectué suivant les standards de transparence en présence des représentants des candidats et du public;
- le nombre parfois pléthorique d’électeurs par bureau de vote, allant souvent au-delà de 3000, a relativisé la fluidité de la circulation dans de nombreux bureaux de vote et allongé le temps des opérations électorales ;
- la présence d’erreurs matérielles et des omissions, soit dans les listes électorales, soit sur les cartes d’électeur, soit sur les deux à la fois en dépit des efforts réels et notables d’informatisation ;
- l’insuffisance d’éclairage de certains bureaux de vote a été un facteur de prolongation des opérations électorales ;
- le manque de formation
de certains responsables de bureaux de vote ;
- le nombre significatif des cartes d’électeur non distribuées ;
- le calme qui a prévalu pendant le scrutin malgré des incidents isolés.
En dépit des dysfonctionnements relevés, la mission conclut que le scrutin du 3 décembre a été, dans l’ensemble, libre, fiable et transparent.
La Mission remettra un rapport circonstancié, étayé de recommandations, au Secrétaire général de la Francophonie.
10/12/2006
DECLARATION POST-ELECTORALE
: ELECTIONS PRESIDENTIELLES DU 03 DECEMBRE 2006 A MADAGASCAR
Conclusion Générale
Depuis le 09 mai 2006, date de convocation des électeurs pour le vote du 03
décembre 2006, à ce jour, le KMF/CNOE dégage comme points préliminaires que le
processus électoral a été tenu dans le calme. Toutefois, des défaillances qui
ont été observées à propos des listes et cartes électorales n’ont pas permis à
de nombreux citoyens d’exercer leurs devoirs civiques.
Observation pré-électorale
Pour le KMF/CNOE, la période pré-électorale a été marquée par des actions de
sensibilisation et de mobilisation pour l’implication des différents acteurs
électoraux dans le processus. Des échanges de vue entre les différents acteurs
ont été organisées, par les membres des sections, au niveau des Districts, pour
la mise en place des cultures de la paix, du respect et de la tolérance en
matière électorale.
Le droit de parole des 14 candidats dans les médias publics, suivant
l’organisation du Conseil National Electoral, a été respecté.
Le corps électoral malagasy a vécu une campagne de propagande électorale non
violente mais déséquilibrée. Aussi, le KMF/CNOE recommande-t-il le plafonnement
du financement de la campagne électorale et la déclaration des sources de
financement y afférentes.
Observation du scrutin : Méthodologie
Pour le jour du scrutin, la méthodologie utilisée par le CNOE consiste à
déployer nos observateurs dans les bureaux de vote représentatifs de tout le
pays. Cette méthode est basée sur une technique professionnelle et objective de
collecte systématique et compréhensive de données qualitative sur le déroulement
de l'ensemble des opérations de vote et de dépouillement sur les lieux
d'observation. Ces informations, une fois recueillies, nous ont permis
d'analyser le processus dans son ensemble et de parvenir à des conclusions
représentatives de l'ensemble du territoire.
2124 observateurs ont été mobilisés dans 116 districts, dont 124 superviseurs et
observateurs mobiles, 1000 observateurs de vigilance et 1000 observateurs dans
des bureaux de vote représentatifs. Cette déclaration est basée sur 388522 voix de toute l’île.
Conclusion
- D’une façon générale, les observateurs du KMF/CNOE n’ont pas rencontré
d’obstacle majeur dans l’exercice de leurs activités. Néanmoins il est
regrettable que la liste des bureaux de vote n’ait été publié que tardivement
et que l’administration exige des observateurs qu’ils indiquent les bureaux de
vote qu’ils observeront.
- La liberté de vote a été respectée le jour du scrutin.
- Nous réitérons cependant les défaillances constatées au niveau de la liste
électorale ainsi que l’exercice trop restrictif du droit de recours en cas
d’erreur constatée sur la liste finale. Les électeurs ne pouvant se déplacer
jusque au chef lieu du District pour obtenir une ordonnance se trouvent ainsi
dans l’impossibilité d’exercer leur droit de vote.
- Les Bureaux de vote, en général, ont été opérationnels et les membres des
bureaux de vote ont maîtrisés leurs responsabilités respectives. Cependant il
apparaît que dans 10% des cas observés le nombre d’électeurs inscrits est
supérieur à 1000 ce qui ne crée pas des conditions favorables aux opérations de
vote.
- Les irrégularités suivantes ont cependant été observées au niveau des bureaux
de vote :
- Changement d’emplacement des bureaux de vote (0.8% des bureaux observés)
- Retard d’ouverture des bureaux de vote (5.3%)
- Négligence des ports de badge et non respect des couleurs de ces badges pour
les personnes autres que les électeurs (2.3%)
- Observateurs privés des copies des procès-verbaux (5.9%)
 Enfin le KMF/CNOE souhaite attirer l’attention sur les conséquences du
non acheminement uniforme des bulletins de tous les candidats jusqu’au bureau
de vote, ce qui entraîne une limitation de choix pour les électeurs selon leur
lieu de vote.
Recommandations
Ainsi, le KMF/CNOE recommande
- Le recensement général annuel de la population avant de confectionner les
listes électorales pour avoir des bases de données fiables en la matière
- La déconcentration des centres d’informatisation des listes électorales au
niveau des districts
- Le rallongement du délai de publication des listes officielles des bureaux de
vote
- La prise en charge par l’Administration électorale de l’impression et du
transport des bulletins des candidats, et ce, en utilisant le bulletin unique.
- La multiplication du nombre des bureaux de vote selon le standard
international de maximum 800 électeurs pour un bureau de vote.
Suite du processus et recommandations
En ce moment, les membres du KMF/CNOE sont en train d’observer le recensement
des votes auprès des 108 CRMV de Madagascar.
Le KMF/CNOE recommande
- La proclamation des résultats officiels avec transmission au niveau de chaque
commune des résultats du scrutin, bureau de vote par bureau de vote, avec les
motifs d’annulation des voix, le cas échéant.
- L’obligation pour le Président des bureaux de vote de mettre à la disposition
des observateurs et des délégués des candidats présents au dépouillement les
copies des procès verbaux officiels des résultats du bureau de vote concerné.
- La tenue des élections en-dehors des saisons de pluie.
Rapport final
Après la proclamation des résultats officiels par la Haute Cour Constitutionnelle, nous aurons un rapport final d’observation de l’ensemble du
processus électoral.
Antananarivo, le 08 decembre 2006
Pour le Bureau National - Le Président National
- PATRICE
Les
Reportages de l'été 2006 de
LaComm'
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