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Sommaire Madavôvô: 12 décembre  2006

BigNews: Election Présidentielle, ...Il n'y a pas de 2nd tour

Edito : "Noël ! Noël ! ... Magique pour nos enfants ..."

1. Fin d'année : Foie gras et charcuterie au menu des fêtes (Express)

2. Marc Ra8 reste président Il a été réélu dès le premier tour 'Afrik.com)

3. Bazar de Noël : Les rues de la capitale ouvertes aux marchands  (Express)

4. Il n’y aura pas de second tour. Le président sortant obtient 55% (Nosintsika)

5. Perquisitions : 14 grenades trouvées au domicile du Pr Zafy Albert (Le Quotidien)

6. No Comment.... No Comment...

7. Ra8 réélu dès le premier tour selon des résultats provisoires complets (Le Monde)

8. Marc Ravalomanana réélu dès le premier tour (La-Croix.com)

9. Que l’on ne se trompe pas sur les résultats !  (Les Nouvelles)

10. Marc Ravalomanana est crédité de 54,80% des suffrages. (Wanadoo.mg)

11. Marc Ravalomanana réélu dès le premier tour (Jeune Afrique)

12. Les bailleurs de fonds chez Marc Ra8 au lendemain de sa victoire (Les Nouvelles)

13. Grenades à Ivandry. "Des matériels d'exercice", d'après Zafy Albert (Wanadoo.mg)

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... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

Afrik.com 12/12/2006
Marc Ravalamomanana reste président Il a été réélu dès le premier tour -par Falila Gbadamassi 
Marc Ravalamomanana demeure le président des Malgaches. Il a été crédité, selon les résultats définitifs annoncés dimanche par le ministère de l’Intérieur, de 54,8% des voix. Le nouveau président devrait être investi en janvier 2007.
Marc Ravalamomanana a été réélu président de la République malgache dès le premier tour des élections présidentielles du 3 décembre dernier avec 54,8% des suffrages exprimés. Les résultats définitifs ont été communiqués dimanche par le ministère de l’Intérieur. En dépit d’un précédent mandat assez mitigé, les Malgaches, surtout à Antananarivo, la capitale dont il a été le maire, ont décidé de lui faire confiance à nouveau. Sur 7 millions d’électeurs inscrits, ils ont été 61% à voter.
Mais l’élan qui l’a porté au pouvoir en 2001, où il avait chassé le président Didier Ratsiraka après une longue crise politique, n’est désormais qu’un vieux souvenir. Il risque d’ailleurs de connaître la même déconvenue si son plus proche rival au score, l’ancien président de l’Assemblée nationale Jean Lahiniriko, qui a récolté 11,7% des voix, s’entête à contester les résultats officiels. « Ces résultats sont faux, a déclaré à Reuters Saina Michel, le directeur de campagne du candidat. D’après les chiffres dont nous disposons, le candidat Ravalomanana n’a que 49% et des poussières. De sorte que nous ne reconnaîtrons pas ces résultats ».
Une confiance renouvelée ?
Une seule question se pose néanmoins pour l’instant : que va offrir , cette fois-ci, l’ancien « roi du yaourt » aux Malgaches ? Marc Ravalomamana a fait sa campagne sur le thème de la poursuite des réformes économiques engagées lors de son précédent mandat. Cinq ans durant lesquels, selon ses opposants, le président-chef d’entreprise se serait servi de l’Etat pour faire prospérer ses propres firmes plutôt que d’adoucir le quotidien des ses concitoyens. Bien qu’ils lui reconnaissent l’amélioration du réseau routier, certains d’entre eux font valoir que les routes n’ont jamais nourri personne. Madagascar est en effet l’un des pays les plus pauvres de la planète, son économie repose sur le commerce de la vanille. Soixante-dix pour cent des Malgaches vivent ainsi avec moins d’un dollar par jour. L’issue du scrutin présidentiel confirme pourtant que le parcours de Marc Ravalomanana, celui d’un jeune livreur de lait qui a monté un empire économique à partir du yaourt, fait encore rêver. Le vice-président de l’Eglise réformée de Madagascar a aussi bénéficié du soutien inconditionnel de milliers de chrétiens dans son pays.
Ces résultats, en attendant d’être validés par la Haute Cour Constitutionnelle après examen des recours, viennent à point nommé pour celui qui fêtera ses 57 ans le 12 décembre. Marc Ravalomanana devrait être investi durant les premiers jours de l’année 2007 alors que les tractations sur la formation du nouveau gouvernement vont déjà bon train.

Express 12/12/2006
Bazar de Noël : Les rues de la capitale ouvertes aux marchands 
Fêtes de fin d’année étant, les marchands sont autorisés à exercer leur activité au bord des rues. 
L'exception devient une règle. Depuis hier jusqu'en début d'année, tout marchand, même ceux qui opèrent dans le secteur informel, peuvent exercer leurs activités au bord des rues de la ville d'Antananarivo. 
Cette décision a été prise par la Commune urbaine d'Antananarivo à l'occasion des fêtes de fin d'année. “L'objectif est de permettre aux commerçants de gagner leur vie en exerçant leur métier en toute quiétude. Ceci, sans penser à être pourchassés par des agents de la Commune à tout instant”, explique Arinosy Jacques Razafimbelo, délégué au maire du premier arrondissement. 
Cette nouvelle mesure s'inscrit dans le cadre du bazar de Noël organisé depuis le lundi 11 décembre. Le bazar de Noël se tient au marché Pochard à Soarano, à Mahamasina et au Coum aux 67 ha. 
Déplaisant 
Soarano, Behoririka, Analakely, Ambodifilao, Anosy, Mahamasina, Isotry, Ambodin'Isotry, Andravoahangy... sont, entre autres, les rues au niveau desquelles les marchands peuvent s'installer. 
“Néanmoins, les personnes concernées par cette nouvelle mesure se doivent de respecter certaines conditions, afin d'éviter l'anarchie”, fait savoir Vonjy Maminjanahary Andriasy, directeur des affaires économiques et sociales de la Commune. 
“Seules les marchandises non salissantes sont permises. De même, les marchands se doivent de respecter l'hygiène et exercer leurs activités de manière à ne pas gêner la circulation”, poursuit-il. 
La nouvelle organisation de la commune semble déplaire à certaines personnes, en particulier les automobilistes. “Rien que du côté des pavillons d'Analakely, le fait par les commerçants d'étaler leurs marchandises au bord de la rue perturbe la circulation et crée des embouteillages monstres”, se plaint Rija, un chauffeur de taxi. 
“Les rues assez étroites devraient être interdites à de telles activités. Cela, pour éviter d'éventuels accidents de la circulation”, ajoute-t-il. De leur côté, les piétons affirment être obligés de marcher dans la chaussée. “Nous n'avons pas le choix, dans la mesure où les trottoirs sont occupés par les marchands”, se lamente Noro, une mère de famille qui préfère faire dès maintenant ses emplettes pour Noël et la Saint-Sylvestre.
Henintsoa Andriamiarisoa

11/12/2006
Ravalomanana plébiscité : 

provisoires, qui portent sur 96% des bureaux de vote, le président sortant obtient 55,1% des voix, avec une avance de 45 points sur ses concurrents. Mais surtout, mathématiquement, la victoire, dès le premier tour, ne peut plus échapper au chef de l’Etat, quels que soient les résultats des derniers bureaux de vote encore attendus. En effet, avec un peu plus de 7 millions d’inscrits et une participation de 60%, il fallait 2 100 000 voix pour
passer dès le premier tour. Or Marc Ravalomanana a déjà engrangé 2 392 967 voix.
C’est certainement grâce aux Tananariviens que Marc Ravalomanana remportera la victoire au premier tour.
(Photo : Stéphanie Pailler/ RFI)
«Je remercie Antananarivo pour tout ce qu’elle a fait. Nous allons faire beaucoup de choses pour la capitale», a déclaré, cette semaine, l’ancien maire de Tana, rendant visite à son QG de campagne installé au premier étage de son supermarché. Marc Ravalomanana a en effet des raisons d’être reconnaissant envers les Tananariviens. C’est grâce à eux qu’il remporte la victoire dès le premier tour, puisque la capitale a très massivement voté pour son ancien maire. Marc Ravalomanana recueille ainsi 70% des voix dans l’ensemble des bureaux de vote d’Antananarivo, avec dans certains quartiers des pointes à plus de 80%.
Lahiniriko et Ratsiraka, les surprises La deuxième place est très disputée. On y attendait Norbert Ratsirahonana, l’ancien président de la République, ou Herizo Razafimahaleo, l’homme d’affaires. Mais pour l’instant, la deuxième place est occupée par Jean Lahiniriko, avec 11,44% des voix. L’ancien président de l’Assemblée nationale franchit la barre fatidique des 10% qui lui permettra d’être remboursé de sa caution de 10 000 euros. Il a surtout fait de gros scores dans sa région natale, Tuléar, où il a battu le président de la République dans plusieurs districts.
Jean Lahiniriko est talonné par Roland Ratsiraka. Le maire de Tamatave recueille 10,1% des suffrages selon les résultats provisoires. Lui aussi fait de bons résultats chez lui. Mais – plus surprenant – il devance Marc Ravalomanana ou fait jeu égal avec lui dans plusieurs régions loin de son fief de Tamatave.
Derrière, on trouve Herizo Razafimahaleo, avec 8,92% des voix, puis Norbert Ratsirahonana avec 4,27% qui enregistre donc un échec cuisant, bien qu’il ait fait campagne dans tout le pays en déployant de gros moyens. Elia Ravelomanantsoa, la première femme candidate à la présidence dans l’histoire malgache, recueille, elle, 2,56% des voix.
C’est sans doute à cause de l’absence de débat de fonds pendant cette campagne que les Malgaches se sont naturellement tournés vers le sortant. En effet, les candidats d’opposition se sont illustrés, pour la plupart, par une campagne confuse, sans projet ou programme pour le pays. Beaucoup n’ont organisé aucun meeting mais se sont bornés à faire des déclarations critiquant l’organisation du scrutin, voire même réclamant le report du premier tour.
Du coup, l’élection s’est transformée en référendum pour ou contre le président. Et Marc Ravalomamana l’avait bien senti, puisqu’il est très peu entré dans le débat avec ses challengers, il a ignoré pendant toute la campagne les récriminations des partis d’opposition et s’est contenté de marteler son «1er tour de vita !».
Les procès-verbaux des 17 500 bureaux de vote sont maintenant entre les mains des sages de la Haute Cour Constitutionnelle. La HCC doit valider les résultats annoncés par le ministère de l’Intérieur après examen des PV, mais aussi après examen des requêtes. «Si nous constatons des fraudes, nous porterons plainte», avait prévenu, bien avant l’élection, Herizo Razafimahaleo, comme la plupart des candidats d’opposition. Ce sont essentiellement les listes électorales, qui ont été informatisées en un temps record, qui focalisent le plus de critiques,
car les erreurs d’inscription ont privé de nombreux Malgaches de la possibilité de voter. Toutefois les observateurs nationaux et internationaux ont unanimement souligné que ces défaillances dans la constitution des listes électorales ne sont pas de nature à remettre en question le résultat final.
par Stéphanie Pailler  ( Article RFI)

Le Quotidien 11/12/2006

PERQUISITIONS : 14 grenades trouvées au domicile du Pr Zafy Albert
Quatorze grenades, 15 bouchons allumeurs, divers documents et des banderoles contestataires de l’élection présidentielle du 3 décembre ont été saisis à la villa La Franchise sise à Ivandry du Professeur Zafy Albert suite aux perquisitions faites vendredi dernier aux domiciles de quelques personnalités politiques. 
Par ailleurs, 9 autres perquisitions ont été menées samedi à Antananarivo et en provinces, dont notamment à Itaosy aux 67 Ha aux domiciles d’une petite amie du Général Andrianafidisoa recherché par les forces de l’ordre depuis le coup d’Etat manqué des 16 et 17 novembre derniers. Selon nos sources, d’autres documents, et des numéros d’appel du général mutin ont été saisis durant ces perquisitions.
Depuis les récents événements qui ont secoué la vie publique mais également dans un contexte électoral, la sécurisation du territoire national est devenue la priorité des autorités malgaches. Les forces de l’ordre sont mobilisées dans ce sens (présence dissuasive, fouilles, perquisitions...)
A court terme, il consiste à créer un climat favorable afin de permettre à la population de passer les festivités de Noël et du Nouvel An paisiblement. A long terme, il est question de ne pas laisser impunis les actes de nature à porter atteinte à la stabilité du pays et à troubler la vie publique. Les deux premières responsables de la sécurité publique ont donné le ton, il y a quelques jour, en annonçant dans un communiqué conjoint, le début des fouilles et perquisitions pour trouver ne serait-ce que des pistes pouvant aider à la capture des personnes recherchées. Samedi dernier, l’un des complices du Général Fidy, à savoir le Sergent Mosesy Bernard, s’est rendu aux autorités. Les enquêtes se poursuivent. 

NO COMMENT        NO COMMENT       NO COMMENT      NO COMMENT

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Le Monde 12/12/2006
Ra8 réélu dès le premier tour de la présidentielle malgache, selon des résultats provisoires complets

Le chef d’Etat malgache sortant, Marc Ravalomanana, a été réélu dès le premier tour de l’élection présidentielle du 3 décembre avec 54,80 % des voix, selon les résultats provisoires complets publiés dimanche 10 décembre par le ministère de l’intérieur. M. Ravalomanana, un chef d’Etat sûr de lui et un entrepreneur à succès, était donné grand favori de ce scrutin sans suspense. Il avait annoncé à plusieurs reprises être "convaincu" de l’emporter dès le premier tour, après une campagne atone qui n’avait pas suscité d’enthousiasme. Parmi les treize autres candidats, l’ancien président de l’Assemblée nationale, Jean Lahiniriko, arrive en seconde position avec 11,68 % des voix, suivi de Roland Ratsiraka, neveu de l’ex-président Didier Ratsiraka, à 10,09 % et du chef d’entreprise Herizo Razafimahaleo, qui obtient 9,05 % des voix. Le juriste Norbert Ratsirahonana recueille quant à lui 4,20 % des suffrages. Le taux de participation s’élève à 61,45 % avec un nombre d’inscrits d’un peu plus de 7,3 millions. Ces résultats provisoires doivent encore être validés par la Haute cour

constitutionnelle (HCC) malgache. Elle disposera de 20 jours à compter de la réception du dernier pli contenant le matériel électoral pour examiner les recours et proclamer les résultats définitifs.

RECOURS ANNONCÉS D’AUTRES CANDIDATS
Les organisations internationales d’observation des élections présentes dans la Grande Ile pour surveiller le scrutin avaient toutes donné un satisfecit global aux organisateurs de l’élection, malgré de nombreuses défaillances.
Le directeur de campagne de Jean Lahiniriko a dénoncé des résultats provisoires "faux", affirmant que son candidat obtient "aux alentours de 13% (...) et le président 49,23 %", soit moins que les 50 % nécessaires pour l’emporter au premier tour. Plusieurs candidats ont annoncé leur intention de déposer des recours devant la HCC, notamment sur "la non-conformité des procès-verbaux".
Madagascar, l’un des pays les plus pauvres du monde, reste hanté par les violences post-électorales de 2002, provoquées en partie par la contestation des résultats du premier tour de la présidentielle de décembre 2001. A l’issue de ce scrutin, des affrontements entre partisans de MM. Ravalomanana et Ratsiraka, qui a régné sur l’île pendant près de 30 ans, avaient fait des dizaines de morts et laissé le pays exsangue sur le plan économique.

La-Croix.com 12/12/2006
Marc Ravalomanana réélu dès le premier tour
Sans grande surprise, le président malgache sortant Marc Ravalomanana a remporté le scrutin présidentiel dès le premier tour avec 54,8% des suffrages
Les résultats provisoires complets communiqués dimanche 10 décembre par le ministère de l'intérieur malgache ont confirmé que Marc Ravalomanana a remporté dès le premier tour l'élection présidentielle du 3 décembre. 
L'ancien "roi du yaourt", qui était donné largement favori face à 13 autres candidats, avait besoin de plus de 50% des suffrages pour éviter un deuxième tour. Il l'emporte avec 54,8% des suffrages.
Le principal challenger, Lahiniriko Jean, ancien président de l'Assemblée nationale, est loin derrière avec 11,7% des suffrages. La semaine dernière, ses partisans avaient fait savoir qu'ils contesteraient une victoire du président sortant au premier tour, avançant des problèmes d'inscriptions sur les listes électorales.
Ces résultats doivent encore être validés par la Haute cour constitutionnelle (HCC) malgache. Elle disposera de 20 jours à compter de la réception du dernier pli contenant le matériel électoral pour examiner les recours et proclamer officiellement les résultats définitifs de ce scrutin.
Un scrutin dans les normes
La HCC espère pouvoir proclamer ces résultats d'ici le 25 décembre. Plusieurs candidats ont d'ores et déjà annoncé leur intention de déposer des recours devant la HCC, notamment sur "la non-conformité des procès-verbaux". Le juriste Norbert Ratsirahonana est pour le moment le seul à l'avoir fait fin novembre.
Les organisations internationales d'observation des élections présentes dans la Grande Ile pour surveiller le scrutin avaient toutes donné un satisfecit global aux organisateurs de l'élection, malgré de nombreuses défaillances.
Le taux de participation de cette élection s'élève à 61,45%. Sept millions de Malgaches étaient appelés aux urnes pour la première fois depuis le scrutin contesté de 2001. 
Le pays avait été coupé en deux et plongé dans des mois d'affrontements, le président sortant Didier Ratsiraka refusant de reconnaître sa défaite face à Ravalomanana avant de partir en exil pour la France en juin 2002. 
AP et AFP 

Les Nouvelles  11/12/2006

Que l’on ne se trompe pas sur les résultats ! 
Les tendances actuelles des résultats partiels de l’élection présidentielle affichent, quoi qu’on dise, un remarquable avantage du président sortant Marc Ravalomanana par rapport au score de ses autres concurrents.
Il se trouve malgré tout que même avec cet avantage, les mauvaises langues ont tendance à dramatiser la situation en insinuant, du moins au vu du pourcentage des voix obtenues par chaque candidat, que le score de Marc Ravalomanana serait en train de basculer…
Ce qui n’est point le cas, mais étant donné que chacun peut avoir sa vision sinon son interprétation de ces résultats et tendances, il est un fait qu’on a plutôt omis de considérer.
Deux jours plus tôt, Marc Ravalomanana a été crédité de plus d’un million de suffrages. Actuellement, il en est à plus, ou du moins, à deux millions .Mais au vu des résultats partiels qui ont été publiés au ministère de l’Intérieur, beaucoup se sont précipités à conclure qu’une victoire au premier tour du président sortant est impossible.
En tout cas, tout porte à croire que la réélection de Marc Ravalomanana au premier tour de l’élection ne semble souffrir d’aucun problème. La thèse de «fraudes massives» avancée par les contestataires de l’élection ne résulterait finalement que d’une mauvaise foi de ces derniers.
Car, si fraudes il y avait effectivement, ces derniers gagneront d’abord à apporter les preuves de leurs contestations, étant donné que les dépouillements des résultats et même toutes les autres opérations électorales ont été effectuées en toute transparence.
En attendant, il importe de souligner que Marc Ravalomanana a peut être regressé en pourcentage des résultats, mais en termes de voix obtenues sur les suffrages exprimés (même officieusement), il continue plutôt à creuser l’écart par rapport à ses concurrents. Aussi, que l’on ne se trompe pas sur les réelles tendances des résultats. Les apparences peuvent être effectivement trompeuses.
Miadana Andriamaro

Wanadoo.mg  11/12/2006

Marc Ravalomanana est crédité de 54,80% des suffrages. Il est poursuivi par Jena Lahiniriko qui a obtenu 11,86%, Roland Ratsiraka arrive troisième. 
Le ministre de l'Intérieur a affiché une mine ravie dimanche. Tous les résultats des 17581 bureaux de vote de l'élection présidentielle sont parvenus à la Coupole du ministère, une semaine seulement après le scrutin. Une prouesse à mettre à l'actif de l'Afrique du Sud qui a mis à la disposition de la partie malgache trois hélicoptères et un avion de transports. Cette flotte a fait le tour de l'île pour collecter tous les résultats. Un équipage de l'armée sud-africaine a fait tout le travail. Ces résultats complets donnent aussi une indication précise sur la non-participation. 2 836 157 électeurs ont boudé les urnes. Soit 38,55%. Pour les observateurs, les lacunes dans la confection de la liste informatisée en seraient la cause. Le gouvernement devra alors revoir sa copie à ce sujet. L'autre enseignement à tirer et qui mérite d'être souligné est l'écart de voix entre Ravalomanana, son poursuivant direct et le reste du peloton. Entre le président sortant et Jean Lahiniriko (11,86%), il existe un gap de 1 920 405 voix. 
Performance 
Par ailleurs, il est fort étonnant de constater que trois candidats ramassent 0% du suffrage : Philippe Tsiranana, Ferdinand Razakarimanana et Monja Roindefo. Les deux derniers ont eu 57 votants dont 9 pour Monja Roindefo. Ce dernier affirme qu'il n'a pas déposé de bulletins et que lui-même n'est pas allé voter. Pareillement, pour Manandafy Rakotonirina (0,3%) qui a préféré rester chez lui au lieu d'accomplir son devoir électoral. 

Recueillis par R.C.R   ©Midi Madagasikara 

Jeune Afrique 12/12/2006
Marc Ravalomanana réélu dès le premier tour - AFP 
Le chef d'Etat malgache sortant, Marc Ravalomanana, a été réélu dès le premier tour de l'élection présidentielle du 3 décembre avec 54,80% des voix, selon les résultats provisoires complets publiés dimanche par le ministère de l'Intérieur malgache. 
M. Ravalomanana, un chef d'Etat sûr de lui et un entrepreneur à succès, était donné grand favori de ce scrutin sans suspense. Il avait annoncé à plusieurs reprises être "convaincu" de l'emporter dès le premier tour, après une campagne électorale atone qui n'avait pas enthousiasmé les Malgaches. 
"On avait fixé beaucoup d'objectifs, dont la transparence et la rapidité de publication des résultats pour éviter les manigances (...) Je félicite notre président (...) C'est un honneur d'avoir un président qui ose faire des choses comme ça (des élections transparentes)", a commenté dimanche soir Razoarimihaja Solofonantenaina, président du parti présidentiel TIM (J'aime Madagascar). 
Les organisations internationales d'observation des élections présentes dans la Grande Ile pour surveiller le scrutin avaient toutes donné un satisfecit global aux organisateurs de l'élection, malgré de nombreuses défaillances. 
Selon ces résultats qui portent sur 100% des bureaux de vote, M. Ravalomanana recueille 2.430.489 voix, soit 54,80% des suffrages exprimés. 
Pour être élu au premier tour, un candidat doit recueillir plus de 50% des suffrages exprimés. 
Le chef de l'Etat sortant l'emporte sur les 13 autres prétendants qui s'étaient lancés dans la course à la présidentielle. 
L'ancien président de l'Assemblée nationale, Jean Lahiniriko, arrive en seconde position avec 11,68% des voix, suivi de Roland Ratsiraka, neveu de l'ex-président Didier Ratsiraka, à 10,09% et du chef d'entreprise Herizo Razafimahaleo, qui obtient 9,05% des voix. 
Le juriste Norbert Ratsirahonana recueille quant à lui 4,20% des suffrages. 
Le taux de participation de cette élection s'élève à 61,45% avec un nombre d'inscrits d'un peu plus de 7,3 millions. 
Ces résultats provisoires doivent encore être validés par la Haute cour constitutionnelle (HCC) malgache. Elle disposera de 20 jours à compter de la réception du dernier pli contenant le matériel électoral pour examiner les recours et proclamer officiellement les résultats définitifs de ce scrutin. 
Dimanche, la HCC n'avait toujours pas reçu ces derniers plis, certaines régions de Madagascar - un territoire grand comme la France et le Benelux réunis - étant très enclavées. 
La HCC espère pouvoir proclamer ces résultats d'ici le 25 décembre. 
Pour Michel Saina, directeur de campagne de Jean Lahiniriko, ces résultats provisoires sont "faux". Selon leurs comptages, M. Lahiniriko obtient "aux alentours de 13% (...) et le président 49,23%", a-t-il dit à l'AFP. 
"Il y a certainement eu fraude (...) S'il (Ravalomanana) avait gagné avec une égalité des chances entre les candidats, on aurait accepté notre défaite. Mais il n'a pas gagné, il a volé", a accusé M. Saina. 
Plusieurs candidats ont d'ores et déjà annoncé leur intention de déposer des recours devant la HCC, notamment sur "la non-conformité des procès-verbaux". 
M. Ratsirahonana est pour le moment le seul à l'avoir fait fin novembre. 
Madagascar, l'un des pays les plus pauvres du monde, reste hanté par les violences post-électorales de 2002, provoquées en partie par la contestation des résultats du premier tour de la présidentielle de décembre 2001. 
A l'issue de ce scrutin, des affrontements entre partisans de MM. Ravalomanana et Ratsiraka, qui a régné sur l'île pendant près de 30 ans, avaient fait des dizaines de morts et laissé le pays exsangue sur le plan économique. 

Les Nouvelles 12/12/2006

Les bailleurs de fonds chez Marc Ravalomanana au lendemain de sa victoire
Après sa réélection, Marc Ravalomanana reçoit les représentants des bailleurs de fonds
A l'annonce de la victoire (officieuse) de Marc Ravalomanana aux dernières élections présidentielles, les représentants des bailleurs de fonds (Banque mondiale, Fonds monétaire international, Union européenne…) se sont donnés rendez-vous, hier, pour rencontrer le locataire d'Ambohitsirohitra, à tour de rôle. 
Il n'a pas fallu beaucoup de temps aux principaux bailleurs de fonds de Madagascar, après les résultats complets (officieux) des élections présidentielles marquant la victoire du président sortant, pour rencontrer ce dernier, qui pour faire ses adieux, qui pour annoncer le soutien indéfectible que l'organisation internationale qu'ils représentent apporte au président réélu.
Pierre Van Den Boogaerde, représentant résident du Fonds monétaire international (FMI) a été parmi ces visiteurs. Après la rencontre, il a souligné que : “Le dossier du Fonds monétaire international a bien avancé, qu'il a été distribué auprès des administrateurs du Conseil d'administration du Fonds pour revue et que la date du conseil d'administration pour la première revue du Programme de Réduction de la pauvreté et la croissance aura bien lieu le 20 décembre à Washington”.
A ce titre, les relations (entre le Fonds et Madagascar) sont tout à fait excellentes. Le nouveau programme avait été entériné par le Conseil le 20 juillet de cette année, une équipe était venue au mois de septembre pour faire la revue à mi-parcours et qui s'est couronnée de succès vu qu'on demande l'approbation de cette revue par le Conseil le 20 décembre.
De ce fait, la prochaine étape consistera à regarder les résultats à fin décembre, qu'une mission viendra examiner probablement au mois de mars 2007. Par ailleurs, il a souligné que le Fonds est actuellement en train d'aider le gouvernement dans les réformes du Code douanier, du code des impôts ou des réformes fiscales. 
Pour Jean Claude Boidin, ambassadeur, Chef de délégation de l'Union européenne à Madagascar : “Le président de la République m'a invité à échanger quelques propos après les élections présidentielles pour remercier tout d'abord l'Union européenne pour l'appui qu'elle a apporté au processus électoral. Vous savez que nous avons été le tout premier partenaire en coordination avec d'autres et sous le pilotage du Pnud à apporter un appui très important pour la préparation de ces élections.
Je crois que cet appui a été très utile même si des progrès restent nécessaires dans la perspective des futures élections pour l'organisation technique, par exemple, au niveau des listes électorales”.
Et puis, selon ses explications, au-delà des élections, il y a le MAP (le Plan d'action pour Madagascar), présenté avant les élections et devant être mis en œuvre à partir de 2007, qui a reçu, d'une certaine façon, le soutien de l'électorat malgache et qui devient le programme de développement de tout Madagascar, succédant au DSRP.
L'Union européenne a toujours été très engagée en soutien au développement de Madagascar, et comme elle a soutenu le DSRP depuis quatre ans , elle voudra certainement intensifier son appui au Plan d'action pour Madagascar dans tous les domaines prioritaires où son soutien sera sollicité.
Quant à l'ancien Directeur des opérations de la Banque mondiale pour Madagascar, Maurice, les Seychelles et les Comores, James Bond, et dont la nouvelle affectation l'amènera en Afrique de l'Ouest, il était venu présenter ses adieux au Président de la République (il est parti hier soir au terme de 3 ans de mission en terres malgaches); au cours de cette rencontre, il a conseillé qu'il faudra, dorénavant, penser aux cinq années à venir et au progrès à réaliser.
Ranaivo Lala Honoré

Wanadoo.mg  12/12/2006

Grenades à Ivandry. "Des matériels d'exercice", d'après Zafy Albert
Après le communiqué du pouvoir sur la saisie de grenades et bouchons allumeurs à la Vila La Franchise, le Prof donne sa version. 

avec Andrianafidisoa". Même s'il reste solidaire du général mutin. Sans être expert en la matière, l'ancien Chef d'Etat ne pense pas qu'on puisse mener un coup d'Etat avec ces matériels. A la question de savoir pourquoi les journalistes présents sur les lieux, lors de la perquisition de vendredi, n'ont pas été tenus au courant de ces grenades et bouchons allumeurs, Zafy Albert de répondre que ce sont les hommes de l'Emmo/nat qui ont demandé qu la presse ne soit pas mise au courant, par respect du secret de l'enquête". 
Puisque c'est le pouvoir lui-même qui a passé outre ledit secret, le Prof ne se sent plus lié par son engagement. D'où cette conférence de presse où il a demandé "pourquoi n'a-t-on pas précisé l'origine (dotation initiale) et le genre de ces grenades ? 
Confiance 
Pour le Prof, "tout cela est révélateur du manque de confiance du pouvoir envers lui-même. Si les dirigeants en place sont vraiment convaincus que le peuple est derrière eux, ils n'ont pas à faire ce communiqué". A propos des dirigeants, Zafy Albert de confier que depuis l'arrivée de Jacques Sylla à Mahazoarivo, il n'a plus de contact, " ni verbal, ni physique, ni téléphonique" avec celui qui fut son ministre des Affaires Etrangères. Et qui est aujourd'hui, chargé d'assurer la sécurité publique et le maintien de l'ordre. Pour cela, même un ancien chef d'Etat est "susceptible d'atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat". 
Recueillis par R.O   ©Midi Madagasikara 

Les Reportages de l'été 2006 de LaComm' 

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