|
1)-URGENT cherche location de petite voiture à prix raisonnable du 20/01/07 au 10/02/07, pour sejour à Tulear, et pour voyage Tana-Tulear. faire offre détaillée par mail
au nickyange2@aol.com
Contact: tintin 2)-Pour vos passage à Tamatave Madagascar, nous louons des appartements meublés type F3 tout coonfort, location à la journée, à la semaine et au mois, prix négociable selon durée de séjours. Prix: 25?/jours
Contact: particulier
3)-Urgent recherche achat ou location voiture pour le 20/01/2007, genre renault 4l, renaut 5, peugeot 205, 404, 504, petit 4x4, faire offre détaillée, et prix en fmg, repéonse assurée contact mail:
(nickyange2@aol.com) Contact: tintin
|
|
... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
|
Edito
: "Arahaba !...
Solombodiakoho "
Pour honorer nos parents et
nos ainés ...
Hoy
ny fitenenana : « Raha tonga ny andro fandroana, ny
vodihena ho an’ny andriana ; raha avy ny andro hampakarana,
ny vodiondry ho an’ny rafozana ; raha tonga kosa ny
asaramanitra, dia vodiakoho no omena ny raiamandreny ».
Hitantsika amin’izany fa samy nanana ny hanitra ho azy avy ny
fanajana teo amin’ny Ntaolo razantsika ary izany kolontsaina sy
fahendrena izany no mbola toavintsika taranaka ankehitriny.
)
|
Ho
an’ny tonon-taona toy ny taombaovao (na ny fandroana taloha izay
fetim-pirenenea lehibe), dia tena fomba tsara indrindra ny manome
voninahitra ny raiamandreny. Tsy ny nahitana masoandro ihany fa
ireo rehetra azo lazaina fa zokiny amin’ny taona (zokibe
toa ray) eo amin’ny fianakaviana sy ny firahamonina. Rariny sy
mety tokoa raha ny zandry, zanaka no mamamgy ny raiamandreny sy
manao izany amin’ny alalan’ny fanolorana ny solombodiakoho
izay matetika vola ankehitriny ,
arahana fiarahabana nahatratra ny taona sy ombana ny firariantsoa
saha izany. Eo amin’ny fifanajana
rehefa miara misakafo ny mpianakavy dia ny vodiakoho no
fanomezam-boninahitra ny zokiny satria ny rafi-piarahamonina
malagasy dia manome lanja manokana ny lehibe.
Nampiasaina
ny akoho satria io no ananan’ny rehetra afatsy ireo tena farahidiny. Ny
akoho no fandray matetika : raha tonga vahiny, raha tsy salama dia
alain-drony ny vatotr’akoho. Ny vodiakoho koa dia malemy sy tsara
tsiro. Ny solony no omena rehefa mamangy ka izany no ampiasana ny vola ho
|

|
solombodiakoho. Ny zandriolona kosa dia tolorana
solompenakoho, satria
mifanaja ny Malagasy. ...
Lire la suite
Cliquez-ici
>>
Razafimbelo
Honoré alias Mbelo (Antananarivo)
...
Et encore et encore "nody ventin'ny ny rano natsakaina", Mbelo a répondu à notre appel
de publier des Editos, maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance !
Archive des Editos
( ...
) ...
Pour
Envoyer un article ou Pour nous contacter
>>
allAfrica.com
12/01/2007
L'année de la concrétisation des grands projets miniers
- L'Express (Port Louis) - Doda Andrianantenaina
L'année 2007 sera incontestablement placée sous le signe de l'accélération du développement économique. La reconduction du régime devra être un signal fort pour le développement du pays. Plusieurs grands projets seront d'ailleurs mis en oeuvre à partir de 2007. Tous les secteurs sont concernés, mais en particulier les grandes mines.
L'appel aux investissements directs étrangers connaîtra également une amélioration substantielle.
Les bailleurs de fonds et les partenaires financiers et techniques de Madagascar devront renforcer leur présence et leur soutien par rapport aux initiatives du gouvernement.
Le cadre est déjà en place avec le Madagascar action plan (Map) qui veut atteindre au plus vite, un taux de croissance à deux chiffres. Le secteur privé sera le plus sollicité.
Parmi les grands rendez-vous de l'année 2007 figure l'entrée en activité de l'Economic development board of Madagascar (EDBM). Cette structure, placée sous la tutelle directe de la présidence de la République, va être le principal outil du gouvernement dans son appel aux investissements étrangers.
Le but avoué est la réduction de la pauvreté par la création d'emplois et de valeurs avec les nouvelles entreprises. La publication des législations sur le sujet est également un atout non négligeable dans cette optique. La nouvelle loi sur les investissements devra prendre corps au cours de l'année 2007. Les techniciens des différents ministères concernés sont aujourd'hui à pied d'oeuvre pour la finalisation du projet.
Plusieurs défis lancés
Le renouvellement des clauses d'approvisionnement en matières premières, dans le cadre de la loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (Agoa), apportera aussi des retombées positives.
Sur le terrain, le secteur minier sera le plus sujet aux grands bouleversements. Le début des travaux de construction du port multi-usage d'Ehoala par la société Qit Madagascar Mineral (QMM) marquera vraiment le début du projet d'extraction d'ilménite à
Tolagnaro.
Du côté du projet d'extraction du nickel et du cobalt à Ambatovy, l'année 2007 sera placée sous le signe de la poursuite des travaux préalables. La société Madagascar Oil se lancera aussi dans la phase d'exploitation d'huile lourde à Tsimiroro, qui sera un projet marquant du secteur minier. D'autres secteurs seront encore mis en évidence, dont le tourisme et l'agriculture. Ces deux domaines seront sujets à une attention particulière de la part du gouvernement et des opérateurs privés. Plusieurs défis sont déjà lancés.
L'atteinte de l'autosuffisance alimentaire sous-entend une augmentation considérable de la production agricole. Le gouvernement prendra d'ailleurs toute une série de mesures dans ce sens. Le tourisme verra également le renforcement et l'aboutissement des efforts du partenariat public-privé dans la promotion de Madagascar. Le pays devra être perçu comme une destination émergente en 2007.
Dans le cadre de ces grands projets, le gouvernement compte sur l'appui des partenaires financiers et techniques. Le dixième volet du Fonds européen pour le développement (Fed) sera conclu courant 2007. La Banque mondiale ne sera pas en reste avec son programme de stratégie pays, qui prévoit d'accompagner l'exécution du
Map.
Les Nouvelles 13/01/2007
Editorial : Une défaite doublée d’une faillite ?
Qui dit politique, dit argent et pouvoir. Cela va de soi. Soit un politicien prend le pouvoir et y fait fortune, beaucoup en ont montré l’exemple, soit il est un homme d’affaires qui a réussi et vise le pouvoir. Le pouvoir? Pour multiplier son chiffre d’affaires. Dans les deux cas, politique rime avec argent et pouvoir.
Pour mieux comprendre l’ambition des politiciens, il suffit de remonter à la dernière élection présidentielle du 3 décembre 2006. Plus d’une vingtaine de candidats auraient souhaité postuler à la magistrature suprême: un général déçu, une artiste délaissée, des pasteurs visités par des Saints, etc. Finalement, 14 candidats ont été retenus.
L’enjeu, c’est la caution fixée par le code électoral. Quelque 25 millions d’ariary au dépôt du dossier. Une somme qui ne signifie rien du tout par rapport aux dépenses durant les campagnes électorales : location d’hélicoptères, distributions de tee-shirts et de casquettes, mobilisation de la foule, prestation des artistes, impressions des bulletins de vote, le tout estimé à des milliards d’ariary par des observateurs.
Dans l’armée, il y a un dicton qui dit que tous les coups sont permis pour gagner la bataille. La bataille en politique, c’est le pouvoir, là où tout passe ou casse. Adroit ou pas en la matière, n’est pas la question. Il s’agit d’élaborer une stratégie pour gagner et d’y mettre le paquet. Celui qui a le plus de répondant remporte l’élection. Dès le début, on le sait.
Pour savoir qui a gagné et qui s’est fourré le doigt dans l’œil, il faudra attendre des jours ou des semaines après l’élection. On n’a pas besoin de recourir à une boule de cristal pour comprendre que dans le lot des candidats, l’argent brûlait entre leurs mains au point de vendre. Cession d’actions dans les entreprises, voire vente de biens familiaux, si c’est nécessaire, pour gagner.
Mauvais calcul, fausse interprétation des réalités politiques, ou les deux à la fois ? L’on ignore, cependant il se trouve que la déconfiture électorale de quelques-uns de ces candidats malheureux aux présidentielles du 3 décembre semble mettre un terme à leur carrière politique. Pire encore lorsqu’on sait qu’ils doivent encore vendre, et vendre, pour éponger leurs ardoises électorales. Comme quoi la défaite électorale doublée d’une faillite est dur, dur…
Mandimby Randrianarimalala
Express
Mada 09/01/2007
Gouvernement
:Prime de rendement en vue pour les ministres
Le président de la République Marc Ravalomanana a manifesté sa volonté d'encourager l'Exécutif dans la réalisation du plan d'action pour Madagascar (Map). Il a annoncé vendredi, lors de la présentation des voeux au Palais d'Etat à Iavoloha, la nécessité de motiver les membres du gouvernement ainsi que leurs équipes.
"Les ministres, les secrétaires généraux, les directeurs généraux ainsi que leurs collaborateurs seront évalués selon les résultats atteints. Ils doivent être motivés afin qu'ils fassent beaucoup d'efforts", a-t-il déclaré en faisant allusion aux primes de rendement.
Avant le discours présidentiel, le secrétaire général de la présidence, Noël Rakotondramboa, a dévoilé les rouages internes de la présidence de la République. En faisant des éloges au chef d'Etat, il a évoqué le caractère personnel de Marc Ravalomanana à travers ses relations avec le personnel du Palais d'Ambohitsorohitra. "Le président de la République est un homme exigeant. Il ne tolère pas le travail qui n'est pas fait à temps. Pour lui, le travail qui n'est pas accompli dans le délai prévu ne se distingue pas de celui qui n'est même pas commencé", a-t-il raconté. Des paroles de Noël Rakotondramboa, on peut deviner la sévérité de son patron. A part la prime de rendement, les ministres pourraient donc aussi s'exposer ainsi à d'éventuelles sanctions en cas d'échec.
Ce n'est pas la première fois qu'on annonce la mise en place d'un tel système de motivation destiné à "ceux qui travaillent pour le peuple" (Mpiasam-bahoaka). Le ministre de la Fonction publique, du travail et des lois sociales, Jean Théodore Ranjivason l'a également abordé lors de sa rencontre avec la presse.
Fano Rakotondrazaka
allAfrica.com
06/01/2007
Madagascar: MAP et développement, « il y a une stabilité politique », reconnaissent les opérateurs
- Midi Madagasikara
- Navalona R.
Les partenaires internationaux s'engagent à appuyer la mise en oeuvre de ce programme quinquennal.
Responsabiliser toutes les parties prenantes, dont le secteur public, les opérateurs économiques et les paysans, dans la mise en oeuvre du MAP (Madagascar Action Plan), est de mise à compter de cette année. Le Président de la République, Marc Ravalomanana, l'a annoncé lors de la présentation de voeux au palais d'Etat à Iavoloha hier.
Les opérateurs privés n'ont pas hésité un seul instant à affirmer leur ferme volonté d'y participer activement. De plus, ils reconnaissent qu'il existe actuellement une stabilité politique suite à la réélection du Président Marc Ravalomanana. Certains d'entre eux ont quand même exprimé leurs attentes de l'Etat pour lever les éventuelles contraintes faisant obstacles à la concrétisation de ce programme quinquennal, tandis que d'autres se sont contentés de dire que c'est en tranchant qu'on découvre la chair. Voici quelques réactions des opérateurs que nous avons recueillies après la cérémonie :
*Sylvain Willy Rabetsaroana, opérateur dans le secteur immobilier et exportateur de produits locaux : Il faut prioriser le développement agricole et le tourisme car Madagascar est une île et une destination par excellence. La volonté politique est ressentie mais il faut instaurer une concurrence saine et loyale ainsi qu'une sécurité pour les investissements nationaux et étrangers. L'insuffisance d'esprit d'entreprise et la difficulté d'accès au crédit bancaire constituent des obstacles au développement. L'audace d'aller de l'avant avec foi comme l'a fait le Président Marc Ravalomanana est un bel exemple de réussite.
*Mamy Ravatomanga, PDG du Groupe Sodiat : Le langage du Chef de l'Etat a changé. Son engagement à opter pour une ouverture est encourageant. Il ne faut plus hésiter. Toutefois, l'Etat doit encore faciliter toutes les formalités administratives, juridiques, en matière de création d'entreprise et d'acquisition foncière ainsi que l'accès au financement. Ces actions sont toutes importantes car elles sont interdépendantes. Les choses évolueront au fur et à mesure de la réalisation du MAP. Les problèmes trouveront toujours des solutions.
* Ntsoa Andriamifidimanana, DG de Point Pacom : Si chacun prend la responsabilité qui lui incombe, on peut facilement se conformer aux axes stratégiques qui sont définis dans le MAP. Mais pour assurer une meilleure perception de ce programme par toutes les franges de la population, il est important de réaliser un film de projection relatant l'évolution de la situation de développement du pays, sur la base d'un exemple concret, via sa mise en oeuvre. Une accélération de la révision du taux bancaire devrait être aussi appliquée pour booster l'investissement favorable à la création d'emplois, principal facteur de développement.
*Ramangalahy Rajaonarison Emilie, opérateur touristique : Outre la stabilité politique qui règne dans le pays, un grand atout pour se développer, je constate une ferme volonté du Président de la République, Marc Ravalomanana, de s'engager dans le professionnalisme. L'accès au crédit pour réinvestir dans notre secteur et l'allègement fiscal nous permettront de nous épanouir davantage, dans le cadre de la concrétisation du
MAP.
Express
mada 11/01/2007
Sans-papiers
: Expulsé de France, Lantosoa raconte
Les Malgaches expulsés de France arrivent au pays. Si la plupart laissent derrière eux un souvenir douloureux de leur séjour dans ce pays, Lantosoa affirme avoir été bien traité.
Lantosoa veut encore garder l'anonymat, même dans son pays natal. Débarqué à Madagascar le 6 novembre, son retour a été singulier, car il a eu droit à une escorte de la police française jusqu'à l'aéroport de Roissy.
A 37 ans, ce jeune homme célibataire est un Malgache expulsé de France. Il a été victime de la loi Sarkozy, votée en 2006, qui poursuit les étrangers sans papiers résidant en France.
“Mon séjour en terre française a débuté en 1991, quand j'y étais parti avec un visa étudiant. Mais la mort de mon père en 1995 m'a obligé à revenir au pays. En 2002, suite aux évènements que Madagascar a vécu, j'y étais reparti avec un visa touriste suite à des problèmes que j'avais eu durant cette crise”, raconte Lantosoa.
Suite au conseil qu'il a reçu auprès d'amis Malgaches, il a fait une demande d'asile politique auprès d'une préfecture française. “C'était le recours le plus sûr pour obtenir une prolongation de séjour pour nous, sans papiers. Mais encore, je n'avais que trois mois de prolongation, ce qui m'a obligé à me débrouiller”, se souvient-il.
Même si Lantosoa a des proches en France, il est resté un sans domicile fixe durant son deuxième séjour là-bas. “J'étais basé sur Paris et la Haute Seine. J'ai pu y trouver un emploi assez bien rémunéré, celui de distributeur de journaux à domicile”, continue notre homme, loin d'oublier les galères qu'il a eues pour échapper aux contrôles policiers.
Arrestation et détention
Toutefois, les demandeurs d'asile politique bénéficient d'une aide d'une valeur de 400 euros pour payer leur loyer, la nourriture et reçoivent aussi les conseils d'un assistant social.
“En gros, je n'ai pas trop souffert de mon statut. Mais chaque Malgache a son cas, tous ne se ressemblent pas”, ajoute Lantosoa.
Notre homme a subi une enquête auprès d'un tribunal français sur son cas. Après que sa demande ait été rejetée en avril 2005, il a laissé tomber la démarche nécessaire au tribunal de recours. “Même si les procédures administratives sont gratuites en France, je n'ai pas voulu poursuivre, faute de temps. Trop de documents ont été exigés des sans-papiers. Ainsi, je suis resté sans papiers jusqu'en octobre 2006, date de mon arrestation”, révèle ce ressortissant malgache.
Comme tout étranger sans papiers, il a été détenu pendant une semaine dans un centre où il affirme avoir été bien traité avant de recevoir le billet pour revenir à Madagascar. “Je me souviens bien que j'étais le seul Malgache là-bas, les Soudanais y étaient nombreux”, note-t-il.
Lantosoa va encore tenter de revenir en France. “J'espère pouvoir y arriver par l'intermédiaire de mon patron s'il veut bien m'aider avec le visa. D'ici là, je vis normalement à Madagascar”, conclut notre homme.
64 explusés depuis 2006
La loi Sarkozy frappe les Malgaches. Mais peu de sans-papiers ont été arrêtés par la police française car bon nombre vivent clandestinement. L'année dernière, la Direction des renseignements et du contrôle de l'immigration et de l'émigration a recensé 64 Malgaches refoulés de France en 2006. 49 d'entre eux étaient en séjour irrégulier tandis que 15 non admis d'entrée.
“Ce chiffre de reconduction à la frontière est peu nombreux pour Madagascar par rapport aux autres pays africains”, souligne Rolland Andréas, premier responsable de ce département au sein du ministère de l'Intérieur et de la réforme administrative.
“Bon nombre de Malgaches résidant en France sont en situation irrégulière. Nombreux, notamment des jeunes, partent d'ici avec un visa touriste, ce qui leur pose problème une fois le visa expiré”, rajoute-t-il.
Selon les informations émanant du service de l'immigration, de nombreux Malgaches veulent rester en France par tous les moyens dont la falsification de visas. “Cinq ont été arrêtés en 2006 suite à un contrôle”, souligne Andréas Rolland qui explique que l'envoi de passeport pour renouvellement devient une tendance chez les Malgaches résidant en France.
Fanja Saholiarisoa
Clicanoo.com
08/01/2007
Océan Indien
: Mananjary sort de l’eau, Nosy Varika toujours coupée du monde
Apportant sept tonnes et demie de matériel, une mission de la Plate-forme d’intervention régionale de l’océan Indien a pu survoler hier la région sinistrée. Les habitants s’entraident, mais 40 % des cultures ont été détruites. La Croix-Rouge et les autorités organisent les secours. Il leur reste à évaluer les besoins d’une zone encore complètement inaccessible par la route.
Mananjary l’a sentie passer, la tempête Clovis. Même si les eaux se sont retirées des cinq quartiers inondés entre les 3 et 5 janvier, elles étouffent encore les rizières et les bananeraies le long de la côte sud-est de Madagascar. Hier matin, à l’arrivée de la mission de la Piroi sur l’aéroport de Mananjary, les relations étaient encore totalement coupées avec la ville de Nosy Varika, située à une centaine de kilomètres au nord. Seul un survol de la région, dans le Transall des Fazsoi, a permis de se faire une idée des dégâts : si les villages, construits sur des buttes, ont la tête hors de l’eau, la plupart des rizières restent inondées d’eau boueuse. Aucune perte de vie humaine (à l’exception d’un décès signalé le premier jour) n’est heureusement à déplorer. Du bétail noyé ? On n’en sait encore rien. La seule certitude avancée par les autorités malgaches, c’est la destruction d’environ 40 % des cultures par la tempête et la montée des eaux. Rizières, plantations de girofliers, champs de manioc, bananeraies, arbres à pain, totalement inondés, voient leur production détruite ou immangeable. Heureusement, après deux jours de coupure, l’alimentation en eau et en électricité a repris, et les camions-citernes peuvent à nouveau livrer leur précieux carburant.
“CHAQUE FAMILLE FABRIQUE SES SACS DE SABLE”
“C’est une catastrophe de moyenne ampleur”, estime Grégoire Grou, coordinateur logistique de la Piroi. “On estime à 40 000 le nombre de sinistrés dans la région, sur un total de 160 000 habitants”. Sur place, Herman Ramiaramanana, maire adjoint de Mananjary, a compté environ 200 cases inondées et 800 habitants touchés dans cinq quartiers de la ville, qui compte 26 000 âmes. “Le niveau du canal des Pangalanes a monté de plus de deux mètres”, se souvient-il. Non loin de l’aéroport, le toit de la salle d’opération de l’hôpital s’est envolé : pas d’opération chirurgicale avant nouvel ordre. Dans le quartier voisin d’Andovosira, deux écoles ont perdu une partie de leur toit : les enfants, qui effectuent ce matin leur rentrée scolaire, pourront quand même étudier dans les classes voisines. Marcelline, 83 ans, sourit encore devant sa maison éventrée : elle est hébergée par sa petite-fille depuis la semaine dernière. Dans une maison voisine, une gramoune indique le niveau atteint récemment par l’eau : plus haut que le plancher de sa case, heureusement construite sur pilotis. Sur certains toits restent encore les sacs de sable, dont la pose a été rendue obligatoire par les autorités pour limiter les effets de la tornade. “Depuis 2003, des mesures de type plan Orsec ont été prises ici”, explique le capitaine Laza Andrianirina, de la cellule de prévention et de gestion des urgences (CPGU). “Chaque famille doit fabriquer ses sacs de sable pour éviter l’envol du toit. Nous avons aussi créé des zones de repli, comme la salle des fêtes” : 100 personnes y ont été hébergées. Et depuis 2005, les manuels scolaires expliquent aux marmailles ce que sont cyclones et tsunamis, et comment réagir.
|
Cliquez
sur TetezamitaKely

|
"Les
'Grands' parlent d'idée
les 'médiocres'
parlent d'évènements
les 'misérables'
parlent contre les personnes..."
|
Aujourd'hui
un cadeau..."
|
Clikeo ny
2CV
mena |
|
Express
Mada 11/01/2006
Mandat présidentiel
: L'investiture à Mahamasina
Maintenant, c'est officiel. La cérémonie d'investiture du président Ravalomanana est prévue le 19 janvier au stade municipal de
Mahamasina.
“L'information est exacte”, a assuré Noël Rakotondramboa hier. “La cérémonie devrait commencer à 10h”, poursuit celui qui cumule à la fois la fonction du secrétaire général à la Présidence (SGP) et celle de Grand Chancelier de l'Ordre national malgache.
Jusqu'ici, il n'existait pas de communication officielle de la date de l'investiture du président de la République. Avant l'annonce du SGP, aucune voix autorisée n'est venue confirmer ni infirmer les bruits sur une étape aussi importante de la vie de la République.
Il a donc fallu attendre près d'un mois après la proclamation officielle des résultats de l'élection présidentielle pour l'investiture du président Ravalomanana. La vie de la Nation est donc suspendue à l'intronisation du premier magistrat de l'Etat.
Certes, le chef de l'Etat assure que les ministres ont encore le temps de travailler jusqu'à l'investiture, mais il soutient également ne plus prendre de grande décision avant celle-ci. Il profite du flottement actuel pour préparer le début d'un deuxième mandat qui va démarrer sur les chapeaux de roue, du moins sur le plan politique.
L'attitude du pouvoir en ce moment tranche sur celle qu'il a affichée au lendemain du scrutin. A l'époque, le ministère de l'Intérieur et de la réforme administrative, organisateur du scrutin, et la Haute cour constitutionnelle (HCC) ont fait un effort pour publier d'une manière rapide les résultats.
Sur le plan politique, Solofonantenaina Razoarimihaja, président du Tiako i Madagasikara (Tim), rejette la tenue d'une confrontation des procès-verbaux car cela “fera traîner le développement”.
Iloniaina Alain
Wanadoo.mg
12/01/2007
TERRAINS. Le prix du m² jusqu’à 500 000 Ariary à Tana
Le prix d’annonce est loin d’être le prix définitif. Le marché est très sensible à l’évolution de la demande.
S’acheter un lopin de terre à Antananarivo relève du domaine du rêve pour les moins nantis. Le prix du terrain varie d’un quartier à un autre et aussi selon les possibilités d’utilisation de celui-ci. L’on apprend alors d’un professionnel de l’immobilier de la Capitale que le m² peut se négocier jusqu’à 500 000 Ariary ou 2,5 millions d’anciens francs.
Industrielle et commerciale
Les quartiers à vocation industrielle et commerciale détiennent le record des prix sur le marché du foncier à Antananarivo. Un professionnel du secteur de faire savoir que les terrains se trouvant au premier plan le long de la Route des Hydrocarbures sont les plus chers. «Le prix d’annonce peut s’élever jusqu’à 500 000 Ariary le m² dans ce quartier ; pour
Antaninarenina, un autre site commercial, le coût peut monter jusqu’à 300 000 Ariary», devait indiquer la même source. Concernant tout particulièrement les terrains aux abords de la Route des Hydrocarbures, celui-ci de préciser que les offres commencent à se faire rares sur cet axe. |

Ankorondrano, une des zones industrielles d'Antananarivo
© DTS |
Prix d’or
Mais il n’y a pas que les terrains à usage commercial et industriel. Les terrains destinés à l’habitation s’acquièrent également à prix d’or. Parmi les quartiers où les propriétaires ont dû payer cher pour avoir leur passerelle, l’on peut citer des quartiers résidentiels comme
Ivandry, Androhibe, Ambatobe, Ambolonkandrina où les enchères peuvent aller facilement jusqu’à
60 000 Ariary ou 300 000 Fmg
Le prix du terrain varie également en fonction de sa situation par rapport au centre ville, l’accessibilité. Ainsi, à
Itaosy, par exemple, certains propriétaires seraient prêts à céder leur terrain au prix de 20 000
Ariary, si la propriété est difficile d’accès, la transaction peut baisser davantage. Si l’on va encore plus loin, le prix descend encore plus bas. C’est le cas, par exemple,
d’Alakamisy Fenoarivo ou encore à Talatan’ny Volonondry.
Didier Rambelo ©Midi Madagasikara
Express mada 09/01/2007
Réélection
:Ravalomanana récompense ses électeurs
Geste de reconnaisance. Dans la conduite de son programme de développement, le président de la République Marc Ravalomanana donne la priorité aux circonscriptions dans lesquelles il a obtenu un score élevé.
Ainsi, lors de la présentation des voeux à Iavoloha, vendredi, il a annoncé un déplacement dans la région d'Itasy. "Je ferai une descente à Itasy dans quelques jours ou quelques semaines. Cette région tient la première place. Vous comprennez ce que je veux dire", a-t-il déclaré dans son discours. Par ces propos, Marc Ravalomanana fait allusion au nombre de voix qu'il a gagnées dans la région
d'Itasy, lors de l'élection présidentielle du 3 décembre. Rappelons qu'il y a obtenu 77,84% des voix, selon les résultats du ministère de l'Intérieur et de la réforme administrative.
Un forum bientôt
Selon des proches collaborateurs du président de la République présents à Iavoloha vendredi, un forum destiné à identifier les besoins de la région sera organisé à Itasy. Mais aucune date n'est avancée jusqu'à maintenant. Le chef d'Etat s'est contenté d'affirmer que la visite à Itasy interviendra avant son voyage à l'étranger. Il envisage d'y effectuer une mission avec pour objectif de négocier avec les partenaires financiers internationaux.
Le candidat proclamé vainqueur à la présidentielle s'est également adressé à la province d'Antananarivo, mercredi. Il a aussi promis de donner la priorité aux vingt-cinq districts de la province, concernant la mise en oeuvre de différents projets de développement.
C'était à l'occasion de la présentation des vœux du personnel du Palais d'Ambohidahy au président de la République.
Avant même la proclamation officielle des résultats de l'élection, Marc Ravalomanana a annoncé la construction d'un grand hôtel à cinq étoiles dans la capitale "pour récompenser les habitants".
Fano Rakotondrazaka
allAfrica
08/01/2007
Madagascar: Contraception, à la redécouverte de la méthode naturelle
-Midi Madagasikara-Hanitra R.
La proximité et la « précision » des méthodes dites modernes ont relégué les « anciennes » qui, pourtant, recommencent à séduire de plus en plus de femmes.
Les scientifiques déplorent que dans de nombreuses facultés de médecine dans le monde, les méthodes de contraception naturelles ne soient plus enseignées aux futurs médecins, rendant les connaissances de ces derniers sur ces méthodes, totalement approximatives. Et pourtant, ces méthodes naturelles recommencent à séduire de plus en plus de femmes et de couples «parfaitement modernes, préférant se passer de ces multitudes de substances chimiques, pour la plupart et avoir le moins possible recours à ces produits ».
Ces méthodes naturelles ont longtemps été l'objet de divers points de vues pas forcément concordants. Leur caractère « peu fiable » les a relégués au dernier rang des méthodes conseillées par les médecins lorsqu'il s'agit de patientes peu instruites. A la différence des méthodes telles la pilule ou les injections jugées plus simples et à moindre risque d'échec. La pilule (à taux d'échecs très faible de 0,3% lorsqu'elle est correctement utilisée) fait, sous d'autres cieux, l'objet de sérieuses remarques venant de scientifiques tout aussi sérieux, quant aux effets secondaires des hormones. Lesquels sont, bien entendu, discutables par d'autres figures éminentes de la médecine.
Instruites
Quoi qu'il en soit, contrairement à ce que l'on pourrait croire, les femmes instruites sont surtout celles qui redemandent à redécouvrir les méthodes naturelles et s'informent longuement sur celles-ci, et sur les autres méthodes. Elles déplorent en même temps que les méthodes naturelles ne soient pas souvent incluses dans les propositions de leur médecin, hormis les médecins des établissements de santé rattachés à l'église catholique qui, pour des raisons évidentes, conseillent, au contraire, aux femmes ou aux couples de considérer les avantages des modes de contraception naturels. Les médecins qui défendent les méthodes naturelles avancent que celles-ci sont très efficaces lorsqu'elles sont correctement utilisées, elles sont simples, ne coûtent rien et n'ont aucun effet secondaire. Elles sont basées sur l'identification, au cours du cycle, des jours où la femme est féconde, soit en observant les signes d'ovulation telles les sécrétions cervicales, soit en comptant les jours. Ces méthodes peuvent être employées en association avec des périodes d'abstinence ou une contraception mécanique pendant la période féconde. De leur côté, les partisans des autres méthodes se disent s'inquiéter du caractère « imprécis » des méthodes naturelles.
Deux méthodes
Les deux méthodes réputées pour être particulièrement simples sont : la méthode dite « des 2 jours », et la « méthode des jours fixes ». La première - selon des explications de professionnels de la santé - la femme constate des sécrétions cervicales au moins deux jours de suite, elle doit en conclure qu'elle peut être féconde. La seconde méthode demande que la femme ait un cycle menstruel régulier compris entre 26 et 32 jours, ce qui représente 4 femmes sur 5. Grâce à un collier de 32 perles de quatre couleurs différentes, elle identifie les jours sans risque ou avec risque (douze jours par mois, du 8e au 19e jour de son propre cycle). Les couples apprennent ainsi à bien gérer les jours féconds et, en général, leur communication s'améliore tandis que la femme en apprend beaucoup plus sur son corps. Ce qui va lui permettre, dans le cas contraire où elle voudrait concevoir, d'augmenter considérablement ses chances de réussite. Pour l'utilisation de ces méthodes de contraception, des conseils personnalisés sont toutefois nécessaires lorsque la femme allaite ou est nouvellement accouchée, ou encore est en cas de contraception hormonale préalable ou encore d'une ménopause proche. Signalons, enfin que les taux d'échecs de ces deux méthodes sont respectivement de 4 % et 5 % contre 18 % pour les spermicides, 6 % pour le diaphragme et 2 % pour le préservatif.
Wanadoo.mg 09/01/2007
Art Divinatoire. Quand "Dadarabe" se fait...grand psychologue !
Une personne sur trois, dit-on, interroge les orackes et consulte régulièrement les devins. Devant cet engouement, les voyants extralucides, apparemment, ont encore de beaux jours devant eux.
"Votre existence n'a pas été de tout repos. Le sort s'acharne sur vous. Et dans votre entourage, on ne vous veut pas du bien"...Pour mademoiselle Mb. A., il n'y a pas de doute, elle a frappé à la bonne porte. Ce "dadarabe" semble lire son destin, comme dans un livre ouvert. Pour Ph.D. l'affaire est claire. Devin reconnu et respecté, et parfois redouté, car on lui prête aussi d'autres pouvoirs, Mb A est la consultante type. Soucieuse de connaître et de mieux comprendre son destin, elle n'est pas à son premier contact avec une personne comme Ph. D. Grand psychologue, ce dernier se contentera d'énumérer les vicissitudes de la vie, comme tout le monde en a déjà rencontrées ! Mais Mb. A., elle, est convaincue que Ph. D. peut prédire son avenir, comme il connaît déjà son passé !
Mieux, son futur ne s'annonce pas brillant, elle n'hésitera pas à demander à
Ph. D. de lui arranger son destin ! Et voilà notre "Dadarabe" installé dans son plus beau rôle. Refaire sinon le monde, du moins un avenir heureux à cette gentille demoiselle qui n'entend pas renoncer à sa part de bonheur.
A l'instar des aruspices, des pythonisses et autres voyants prétendument extralucides, Ph. D; reçoit régulièrement des Mb. A. à longueur de journée. Il se vante même de compter parmi sa clientèle, des hommes politiques, des personnalités de haut rang, comme des cadres d'entreprises. Quelques étrangers viennent aussi le consulter, affirme-t-il, sans fierté. Il est vrai qu'il bénéficie d'une publicité de bouche à oreille, apparemment d'une grande portée !
Mais, modeste, Ph. D. reconnaît les limites de sa science. Ainsi, il avoue ne pas être en mesure de percer le destin d'un pays. Par contre, comme on a pu le voir, les tourments existentiels n'ont pas de secret pour lui. Il annonce avec aplomb, ce qu'on attend qu'il dise !
A chacun son art et son talent
Voici, tirées du glossaire des arts divinatoires, les sciences dont les tenants revendiquent à la fois l'art et le talent !
Astrologie. Pratiquée depuis des millénaires, elle postule une influence des astres sur la personnalité, le comportement et la destinée de chaque individu en fonctions des date, heure et lieu de naissance. De nos jours, il n'est plus nécessaire de prétendre "voyant" pour s'introniser astrologue : un bon logiciel informatique imprimant tous seul les thèmes astraux, ainsi qu'un peu de psychologie pour les commenter suffisent !
Cartomancie. Les voyants l'utilisent pour "lire dans le futur" après avoir demandé au consultant de tirer des cartes classiques dans un jeu de trente deux cartes. Tout se prête à interprétation: les couleurs et la valeur des cartes, mais aussi l'ordre d'apparition, et la façon dont elles s'ordonnent entre elles....
Géomancie. Méthode de divination par l'étude du sol, pratiquée depuis l'Antiquité en Haute-Egypte, mais aussi en Afrique noire. Le consultant trace des points et des lignes sur le sable ou dans la terre, et l'oracle les "lit" en leur juxtaposant mentalement une "grille" assez semblable à celle des maisons astrologiques.
Chiromancie. Lecteur des lignes de la main, supposées refléter le caractère d'une personne ainsi que son parcours et son devenir dans différents domaines.
Cléromancie ou aussi Kybomancie. Pratiquée à l'origine avec des osselets, des pierres ou encore des morceaux de bois appelés "astragales", marqués de lettres ou de symboles.
Numérologie. Le numérologue s'appuie sur la date de naissance, le nom et le prénom du consultant pour les réduire à un ou plusieurs chiffres, censés lui permettre de cerner sa personnalité, ses points forts et faibles, ainsi que ses perspectives d'avenir.
Radiesthésie. C'est la faculté d'interpréter les mouvements d'une baguette ou d'un pendule. Connue depuis la nuit des temps, elle est utilisée pour trouver de l'eau, repérer l'origine d'une douleur, ou rechercher des personnes disparues.
Boule de cristal. Utilisée à l'origine par les diseuses de bonne aventure venues de l'Inde, cette sphère de teinte uniforme est un support de clairvoyance.
Oniromancie. Plus ancienne que l'astrologie, la divination par les songes était pratiquée par Platon, Aristote, Hippocrate et Galien, qui avaient tous pressenti quelques-uns des enseignements que la psychanalyse en tira plus tard.
Voyance pure. Certains voyants n'utilisent aucun support. Ils fonctionnent par "flash" (visions d'images, de personnes, de formes, et de couleurs, sensations auditives, olfactives ou tactiles). On les appelle les "médiums purs".
Stéphane Jacob ©Midi Madagasikara
Le
Quotidien 08/01/2007
Madagascar:
Un pays émergent de l’Afrique et de l’Océan Indien
Classé comme nouveau pays émergent en Afrique et dans l’Océan Indien. Madagascar a l’ambition de faire partie des dragons de l’Afrique et de l’Océan Indien. Après de longues années de pauvreté, la Grande île se redresse maintenant en restaurant tout d’abord les bases d’une bonne économie qui est l’infrastructure.
Madagascar devance l’Omd
En effet, les réformes socio-économiques entreprises par Madagascar ces dernières années ont entraîné une croissance économique certaine et un changement réel pour le pays. Outre l’effondrement dû à la crise post électorale en 2002, l’économie n’a de cesse réalisé un accroissement réel positif.
Depuis 2003, le taux de croissance de la Grande île se situe toujours au-dessus de 4% par an. Pour l’année dernière, il était de 4,7%. Pour cette année, le taux de croissance devrait atteindre 5,6%.
Madagascar a un défi à relever : atteindre les objectifs du millénaire pour le développement, aboutissant à la réduction de moitié de la pauvreté d’ici 2015. Avec le Map (Madagascar Action Plan), un plan quinquennal couvrant la période 2007 à 2011, qui se base sur les acquis du Dsrp et en prend le relais, Madagascar vise à réduire de moitié la pauvreté en 2012, d’avoir un taux de croissance tournant autour de 6% et un taux d’inflation inférieur à 10%.
Il est à noter que le but du Map est de faire un saut qualitatif dans le processus de développement grâce à un plan innovant sur 5 ans qui mobilisera le peuple Malgache ainsi que les partenaires internationaux, qui démarrera une croissance rapide et mènera à une réduction de la pauvreté.
Grands efforts
Pour l’année 2006, Madagascar a fait des grands efforts qui devraient être poursuivis ou même améliorés pour cette année. En effet, Madagascar a eu un taux réel de croissance, c’est à - dire que le taux de croissance démographique est enfin inférieur à celui de la croissance économique.
Sur l’infrastructure, Madagascar a réhabilité 3 600km de routes nationales et 13 000 km d’autres routes. Madagascar a construit 600m de pont.
La route reliant Sambava à Antalaha figure parmi ces routes. Grâce à la réhabilitation, le prix de transport est réduit de moitié ainsi que la durée du trajet.
La mise en place de la fibre optique est déjà entamée l’année dernière, en installant tout d’abord le backbone national. Avec l’entrée de la fibre optique à Madagascar, le pays a les bonnes bases pour le développement du Ntic.
Pour le développement rural, Madagascar a fait un grand pas grâce à la reforme foncière. Des guichets fonciers communaux ont été instaurés. Pour l’année 2006, 10 000 titres fonciers et des certificats fonciers ont pu être distribués, la nouvelle loi sur le foncier a été promulguée.
Concernant la production, surtout rizicole ; la production a presque doublé en passant de 2 600 000 tonnes à 3 600 000 tonnes de 2002 à 2006.
Le recensement agricole qui n’a eu lieu pendant 20 ans a marqué l’année dernière.
Pour l’énergie et mine, l’année dernière est marquée par le début des grands projets miniers comme l’extraction d’ilménite de Qmm à Fort Dauphin, ou l’extraction de Nickel et Cobalt à Ambatovy et Analamay par la société Dynatec. Ces grands projets miniers ont déjà eu leur permis environnemental.
Il est noter aussi que c’est la première fois que Madagascar a pu boucler un programme avec le Fmi.
Encore plus de résultats
Mais Madagascar ne se contentera pas des résultats acquis ; le pays veut encore faire mieux et relever un défi pour être un dragon de l’Afrique et de l’Océan Indien. Des efforts devraient encore entrepris.
Pour cette année, Madagascar aura sa première production de pétrole, de biocarburant...Des réformes entreprises en 2006 seront poursuivies comme la réforme foncière, la professionnalisation des paysans, la production agricole à grande échelle ainsi que l’attraction des investisseurs étrangers, l’introduction de la fibre opti-que, l’exploitation et la reforme minière, l’exploitation de l’énergie renouvelable et surtout l’exploitation des nouveaux marchés comme la Sadc.
Mais pour que cet objectif soit atteint, il est du devoir de chaque citoyen malgache de bien travailler.
Felana
Les
Reportages de l'été 2006 de
LaComm'
... La Culture malgache
a toute sa place sur rainizafimanga.com...
Le Dossier
"Monet aux Pixels"
cliquez ici
>>>
|