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a les yeux braqués sur Madagascar ...
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"L'art
d'aimer l'Afrique et Madagascar... "
La double culture
: Négritude et Francophonie ...
"Femme
nue, femme noire
Vêtue
de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté
J’ai
grandi dans ton ombre ;
La
douceur de tes mains bandait mes yeux
Et
voilà qu’au cœur de l’été et de Midi,
Je
te découvre, Terre promise, du haut du haut col calciné
Et
ta beauté me foudroie en plein cœur…."
L. S. SENGHOR ( extrait de : œuvres poétiques)
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Ainsi parlait-il de la
femme africaine et de cette Afrique qu’il rêvait unie et ouverte
à toutes les cultures.
Qui
mieux qu’une femme peut alors rendre hommage à L.S. SENGHOR , promoteur de la diversité
culturelle, et un des pères fondateurs de la francophonie, Brigitte
RABARIJAONA, Artiste peintre malgache salue ce grand homme à
travers sa peinture.
Dans le cadre de l'Année Senghor 2006, la Diaspora Africaine
a organisé à Paris, la Grande fête Panafricaine,
dont la clôture a eu lieu le 22
décembre 2006 à la Maison de la Fraternité Paris (5ème). l'Artiste Peintre Brigitte Rabarijaona
a exposé son Oeuvre "La double culture
: Négritude et Francophonie "
et qui rend hommage
au Président Senghor,
elle s'est inspirée:
1°)-
de l'hymne national du Sénégal dont Léopold Sédar Senghor en est
l'auteur
2°)-
et de deux éléments écologiques:
* l'un africain : un baobab du Sénégal, qui symbolise le
rassemblement dans l'honneur de nos ancêtres ainsi que la
Négritude ; sa fleur, comme une lampe, nous éclaire les paroles
laissées en héritage;
* l'autre français: "Les roses du président SENGHOR",
cette variété a été créée par la famille Meilland à Tassin la
Demi-lune, près de Lyon.
|

Mr
Etienne Rajoel (Le Représentant du REPERMAD auprès de l'UNESCO)
et
Brigitte Rabarijaona (l'Artiste Peintre ) présentant l'Oeuvre.
"La double culture: Négritude et
francophonie".
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Le
Président SENGHOR, nous a rassemblés dans l'honneur de nos
Ancêtres, par la Négritude et la Francophonie, ainsi que le
Festival Mondial des Arts Nègres ...Lire la suite
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Gaëlle
...
Et encore et encore "nody ventin'ny ny rano natsakaina", Gaëlle
a répondu à notre appel
de publier des Editos, maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance !
Archive des Editos
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allAfrica.com
06/01/2007
Madagascar: Jeux des Iles - les choses vont sans doute changer
- Midi Madagasikara-Clément Rabary
Les Jeux des Iles du 9 au 19 août prochain seront enfin une affaire d'Etat. C'est ce que laisse entendre le Président Marc Ravalomanana qui parlait de tout faire pour que Madagascar soit premier. C'était lors de la cérémonie de présentation des voeux du Nouvel An.
Un choix qui n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd car du coup, les fédérations attendent que le ministère de la Jeunesse et des Sports sorte enfin le grand jeu.
On l'a dit et redit que pour passer de la quatrième à la première place des Jeux des Iles, il va falloir se mobiliser davantage. Comme on ne fait pas d'omelettes sans casser des oeufs, cela suppose d'énormes moyens qui seront mis à la disposition de nos athlètes.
Les réactions émanant des fédérations concernées par ces jeux n'ont d'ailleurs pas tardé. Il en est ainsi du président de la natation, Tiana Raoelina, qui opte pour un langage réaliste en disant que c'est un peu trop tard pour espérer finir à la première place car les autres ont déjà pris une marge considérable. Néanmoins, il estime que les efforts de ces derniers années commencent à porter leurs fruits et que pour atténuer l'écart, il va falloir se mettre au travail et tout de suite. Son voeu le plus cher est d'activer la disponibilité du nouveau bassin d'Ampefiloha pour qu'au moins les nageurs puissent s'entraîner dès la fin mars comme prévu. Il rajoute cependant que le meilleur moyen de réaliser de bonnes performances serait de partir en stage en Afrique du Sud.
Une destination également envisagée par les cyclistes. Selon le président Jean Claude Relaha en effet, ce pays possède un centre international très performant qui pourrait servir les intérêts des coureurs malgaches qui souffrent de la comparaison avec les Réunionnais et les Mauriciens. « Ces derniers sont dernièrement partis en France pour leur préparation et si nous ne faisons pas attention, ils vont encore nous souffler la deuxième place puisque de toute évidence, la Réunion est théoriquement inaccessible », rapporte Relaha Jean Claude qui est partisan d'un stage intensif pour ses protégés.
« Se préparer, mieux se préparer et se préparer fort », c'est désormais le leitmotiv qui règne dans les rangs des sportifs qui s'attendent maintenant à du concret. Comme Marc Ravalomanana a dit
Les
Nouvelles 04/01/2007
Le cyclone Clovis entre par Nosy-Varika et meurtrit le Sud-Est
«Clovis» marque son passage dans la région Sud-Est de l’île
La région Sud-Est de l’île est la plus frappée par le passage du cyclone Clovis. D’après l’évaluation provisoire des techniciens du Conseil national de secours (CNS) à Mananjary, les dégâts constatés durant la journée d’hier ne sont pas encore considérables. L’œil du cyclone s’est trouvé, hier, à Nosy-Varika où Clovis se déplace lentement, apportant une forte pluie et des vents violents qui ont fait monter les eaux.
Hier vers 18h, les dégâts occasionnés par le passage du cyclone Clovis dans la région Sud-Est de l’île ont commencé à prendre de l’ampleur et la situation est devenue préoccupante. Trois districts, à savoir Manakara, Mananjary et Nosy-Varika sont les plus touchés par ce cyclone. À Mananjary, les toitures de la résidence du district, du bureau d’un avocat et d’un établissement scolaire ont été emportées par le vent. Un petit pont en bambou a été détruit par les eaux. À Manakara, une partie de la côte se trouvant du côté du bâtiment des Travaux publics a également été emportée par les eaux. A Nosy-Varika, le district risque d’être inondé à cause de la montée des eaux. Ce ne sont que des dégâts provisoires d’après les évaluations des techniciens du CNS sur le terrain. Quoi qu’il en soit, ils sont déjà à pied d’œuvre pour gérer les catastrophes avec le concours du comité régional de secours. «Un système d’alerte a été lancé au niveau de la région pour que la population puisse se préparer afin d’éviter les incidents», d’après le chef de région de Vatovavy-Fitovinany, Bernard Koto, joint hier par téléphone.
Dispositions
Plus précisément, «il s’agit de la mise en pratique des stratégies préconisées par la Cellule de prévention et de gestion des urgences (CPGU), ayant pour objectif d’améliorer les interventions d’une façon efficace et rapide en cas de sinistre au niveau régional et communal», a expliqué le secrétaire exécutif du CNS, Jacky Roland Ramandimbiarison. La population ainsi que toutes les entités régionales et communales ont été mobilisées dans la gestion des risques et catastrophes grâce au système d’alerte. Pour le cas de Nosy-Varika, le problème réside dans la communication. «Il s’avérait difficile de se communiquer avec les autorités locales afin de prendre des dispositifs sur la gestion des risques engendrés par le passage de Clovis», toujours selon ce responsable. Toutefois, les moyens de déplacement rapides sont déjà prêts à Mananjary et seront, par la suite, déployés à Nosy-Varika dès que le temps le permettra. Il s’agit, entre autres, d’une vedette à moteur hors-bord et 15 gilets de sauvetage servant de moyen de déplacement en cas d’urgence.
Bref, la gestion des catastrophes et des risques est prise en mains par la CPGU. La réunion du Comité de réflexion des intervenants en cas de catastrophes (Cric), qui se tiendra ce jour à Antanimora, déterminera les actions d’urgence à entreprendre dans les zones sinistrées.
Noro Niaina
Sobika.com 05/01/2007
Premiers vols de ATTR Madagascar
Une nouvelle compagnie aérienne privée ATTR (Air Transport et Transit Régional) a inauguré le 23 décembre dernier la desserte de onze villes de la Grande Île avec un Saab 340 B loué à une compagnie sud-africaine. L'arrivée d'un second appareil fin janvier marquera le début de liaisons avec La Réunion et Maurice.
[Jusqu'à présent, Air Madagascar régnait sans partage sur les liaisons à l'intérieur de la Grande Île. Il y avait bien eu l'expérience des Transports et travaux aériens de Madagascar (TTAM) mais elle était restée sans lendemain. L'unique ATR.42 composant la flotte ayant fini par être intégré dans celle de la compagnie nationale malgache.
ATTR EMPLOI 93 PERsonnes
La compagnie va assurer la liaison aérienne entre 11 villes dont Antananarivo, Antalaha, Antsiranana, Mahajanga, Maroantsetra, Nosy Be, Sainte-Marie, Sambava, Tolagnaro, Toamasina et Toliara.
Selon les explications de son Pdg, Frédéric Rabesahala, ce type d'appareil qui est le Saab 340B dispose de 33 sièges vendables. Le choix de cet appareil de construction suédoise est basé sur sa faible consommation en termes de carburants qui offre nécessairement une opportunité de proposer un tarif plus compétitif.
ATTR exploite pour l'instant un unique Saab 340B, biturbopropulseur, loué à la compagnie sud-africaine Norse Air avec lequel elle transporte non seulement des passagers mais aussi du fret et de la poste. Le groupe Norse Air développe depuis quatorze ans une triple activité dans les
domaines du charter, de la location et de la maintenance d'avions.
ATTR emploie 93 personnes dont huit pilotes, quatre Malgaches et deux Sud-Africains, et sept hôtesses et stewards malgaches encadrés par deux Sud-Africains. L'entretien du Saab 340 B sera assuré en Afrique du Sud. Deux ingénieurs de Norse Air vont être détachés pendant six mois afin d'installer une base technique. Avec l'arrivée d'un deuxième appareil fin janvier, ATTR ouvrira les escales de Mananjary, Farafangana, Manakara et Morondova mais aussi des destinations régionales, La Réunion et Maurice.
Tribune
04/01/2007
Catastrophe:
Cyclone « Clovis » Des rafales de vent à plus de 130 km/h
Nosy Varika, encore une fois, a subi les ravages d'une météore. "Clovis" y a atterri hier vers 9 heures avec ses rafales de vents de plus de 130 km/h accompagnées de fortes pluies. Cette fois-ci encore, les régions du Sud-est de l'Ile ont fait les frais d'un énième cyclone qui y est passé.
Le danger est là. « Clovis », une forte tempête tropicale, a touché les côtes malagasy hier matin à 6h, en temps universel, ou 9h, heure locale. Elle a atterri à Nosy Varika, dans la Région de Vatovavy Fitovinany, province de Fianarantsoa, au sud est du pays et y reste pendant un certain nombre d’heures.
Aucun bilan n’est encore disponible au moment où le journal est sous-presse.
Le système génère des vents moyens de plus de 100 km/h avec des rafales à 130 km/h. C’est donc un phénomène dangereux tant par les vents qu’il génère que par les fortes précipitations qui l’accompagnent. De ce fait, un avis de danger imminent est lancé. (Voir encadré).
« Clovis » continue sa route tout en frappant les côtes sud est malagasy. Selon les prévisions, elle reste dans la région jusqu’à demain. Elle passera dans les Régions de Vatovavy Fitovinany (Mananjary, Ifanadiana, Ikongo, Vohipeno) et d’Atsimo-Atsinanana (Vondrozo, Midongy Sud, …).
« Clovis » s’est formé dans le bassin de la région de l’Océan Indien, voici 3 ou 4 jours. Au début, elle n’était qu’une perturbation tropicale. Elle est devenue une forte tempête tropicale après avoir rempli toutes les conditions nécessaires.
Rappelons qu’un tel système est caractérisé par des vents dont la vitesse est comprise entre 89 et 117 km/h. Au dessus de cette vitesse, il est classé dans la catégorie « cyclone tropical ». « Clovis » n’est pas encore à ce stade.
Le
Quotidien 06/01/2007
Un Transal affrété par la Croix-Rouge Française acheminera des aides demain à Mananjary
Suite aux dégâts laissés par Clovis dans plusieurs localités du Sud-Est, la Croix-Rouge Française, par le biais de la Plate-forme d’Inter-vention de la Région de l’Océan Indien (regroupant La Réunion, Maurice, Comores, Seychelles et Madagascar), acheminera demain 100 tonnes d’aides vers Manan-jary à bord d’un Transal.
Ce convoi comprendra des médicaments, des produits de traitement d’eau, des
tentes, des kits de premiers secours, des bâches… Cette action s’inscrit dans le cadre de la rénovation des méthodes de travail de la Croix-Rouge. Ainsi la Croix Rouge Malagasy, projette actuellement d’implanter des postes de secours au niveau des Routes Nationales, des équipes assurant les interventions d’urgence avant de décider si le cas nécessitera une évacuation sanitaire.
Farah
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06/01/2007
Présentation de vœux au président.
Marc Ravalomanana attend un doublement de l’aide extérieure
Antananarivo – La cérémonie de présentation de vœux des corps constitués et des membres du corps diplomatiques au président malgache s’est déroulé, vendredi 5 janvier, au palais de
Iavoloha.
Marc Ravalomanana a fait savoir son intention «d’enclencher la vitesse supérieure » pour le développement socio-économique de la Grande Ile. Dans son discours, le président Marc Ravalomanana a brossé les grandes lignes des objectifs macroéconomiques pour la nouvelle année. A savoir un taux de croissance économique de 6%, un taux d’inflation en dessous des 10%, un taux d’investissement de 22% et, notamment, un taux de pression fiscale de 11%. Le président malgache a également affirmé qu’il escompte un doublement de l’aide extérieure pour atteindre un certain nombre d’objectif. Il a en outre souligné la nécessité pour la Grande Ile de trouver de nouveaux partenaires extérieurs pour être sûre d’obtenir un supplément d’aide financière.
Dans le domaine de la politique, Marc Ravalomanana a préconisé, une nouvelle fois, l’ouverture envers toutes les forces politiques. Cette année, le président n’a pas accordé de grâce spécifique à l’endroit des condamnés. Son discours a été essentiellement axé sur les objectifs économiques de Madagascar, la mise en œuvre du plan d’action pour Madagascar
(MAP) et la question du partenariat.
L’actuel Doyen du corps diplomatiques à Madagascar, l’ambassadeur de
l’Afrique du Sud, Walter |

Les chefs d'institutions de la République de Madagascar écoutant le discours et message du chef de
l'Etat Ravalomanana Marc à Iavoloha, vendredi 05 janvier 2007
© DTS |
Themba
Tabethe, a, quant à lui, prononcé un discours entièrement en langue malgache et saluant les efforts déployés par l’équipe de Marc Ravalomanana pendant son premier mandat.
Pour sa part, le Premier ministre Jacques Sylla qui a prononcé un long discours en malgache et en français, au nom de tous les chefs d’institution de la République de Madagascar, s’est attardé à rappeler les réalisations de l’équipe au pouvoir au cours des dernières années. Jacques Sylla a ainsi mis l’accent sur « l’installation de 1000 points d’accès à l’eau potable, qui a permis l’amélioration des conditions de vie de la population en général, la dotation des 111 services de santé de districts en vaccins et matériels de vaccination, le recrutement de 1412 médecins etc. »
Pour le nouveau mandat du président, il a été spécifié que la réussite dépendra de la participation de l’ensemble des acteurs économiques et politiques ainsi que de l’ensemble de la population active. L’objectif principal serait en effet de réduire de moitié la proportion de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté en 2012, soit à la fin du second mandat de Marc Ravalomanana.
©MATERA
Express Mada 05/01/2007
Coup de force à Ivato
:Le général Fidy soupçonné d'assassinat
Les enquêteurs confirment le lien entre la déclaration faite par le chef de l'Etat sur une tentative d'assassinat contre lui et le dossier Randrianafidisoa. Ce dernier risque la peine de mort.
L'affaire se corse pour le général Randrianafidisoa, placé sous mandat de dépôt à la maison de force à
Tsiafahy. Le dossier relatif au coup de force à la Base aéronavale d'Ivato (Bani), les 17 et 18 novembre, n'en finit pas de lui réserver de mauvaises surprises.
"Plusieurs infractions sont citées dans le dossier du général. La tentative d'assassinat du chef de l'Etat en fait partie", fait savoir un responsable de l'enquête auprès de la section de recherche criminelle de la Gendarmerie. "Et il existe un soupçon qui pèse sur le général Randrianafidisoa", confirme-t-il.
Le responsable de l'enquête fait référence à la déclaration du président Ravalomanana, lors de son message à la Nation, à la fin de l'année. Ce dernier a révélé qu'"il y avait une tentative d'assassinat" contre lui au cours de l'année 2006.
Le même responsable assure seulement que "l'enquête relative à l'assassinat n'est pas encore ouverte", du moins jusqu'à hier. "Comme vous le savez, il existe encore d'autres infractions auxquelles nous nous intéressons dans le dossier. Mais nous verrons cela au fur et à mesure de la progression de la recherche", poursuit l'enquêteur pour évoquer le traitement du présumé attentat contre le chef de l'Etat.
Du côté du ministère de la Justice, la prudence est de mise. "Laissons l'enquête suivre son cours", souligne Lala Henriette
Ratsiharovala, ministre de la Justice, en marge de la conférence-débat animée par Raymond
Ranjeva, à Anosy, hier. "Nous devons respecter le secret de l'instruction", rappelle le Garde des sceaux.
Le ministre Lala Ratsiharovala ne veut pas s'étaler sur la déclaration du chef de l'Etat relative à la tentative d'assassinat. "Peut-être qu'on lui a fait savoir ce qui s'est passé, comme tout le monde. Mais en tout cas, cela ne devait pas émaner des responsables de l'enquête", assure-t-elle, pour recadrer la discussion dans le domaine juridique.
Coïncidence
La défense du général Randrianafidisoa ne souhaite pas non plus s'attarder sur le sujet. "Nous ne sommes pas au courant de cela et ne souhaitons pas trop nous y étaler", avance un des avocats de l'officier général. "Il existe beaucoup de confusions dans le dossier. Nous sommes toujours mis devant le fait accompli et ne connaissons les faits reprochés à notre client qu'au moment de l'enquête", ajoute-t-il.
En tout cas, avec le soupçon de tentative d'assassinat du chef de l'Etat, le général Randrianafidisoa risque la peine de mort. A l'heure actuelle, trois chefs d'inculpation pèsent sur l'officier général, après qu'il ait été au parquet du tribunal d'Anosy. Il s'agit d'une atteinte à la surêté de l'Etat pour avoir déclaré la mise sur pied d'un directoire militaire, d'une séquestration et d'une menace de mort à main armée.
Pour l'instant, quelques indices pourraient être retenus par les enquêteurs pour soutenir la thèse de la tentative d'assassinat du chef de l'Etat. Il s'agit, entre autres, des matériels de transmissions radio, des munitions ou encore des explosifs annoncés comme saisis lors des perquisitions dans les domiciles du général Fidy. Il en est également du cas d'un document d'une centaine de pages dont le contenu est gardé secret par les enquêteurs.
Les 20 et 21 décembre, les médias publics ont fait écho de la prise de la Bani par le général Fidy qui coïncide avec le retour, prévu à
Ivato, du chef de l'Etat après un voyage à Bruxelles. Mais de là à établir un lien entre les deux événements, il y a un pas qu'on hésite à franchir.
Iloniaina Alain
Midi
Mada 05/01/2007
OR NOIR. Treize compagnies pétrolières investissent à Madagascar
Plus d’une centaine de millions de dollars ont déjà été alloués dans ce secteur.
L’exploitation de gisements pétroliers à Madagascar intéresse beaucoup les investisseurs internationaux. En effet, suite aux appels d’offres lancés par
l’Etat depuis ces trois dernières années, treize compagnies pétrolières se sont manifestées jusqu’ici pour investir réellement dans les blocs qui leur sont réservés.
Parmi lesquelles, huit compagnies sont déjà en pleine activité dans leurs zones d’exploration respectives et le reste vient de s’installer et conclure des contrats avec la partie
malagasy, selon les explications de Elisé Razaka, directeur général de
l’OMNIS (Office des Mines Nationales et des Industries Stratégiques).
Les plus nombreuses
Les firmes d’origine britannique sont les plus nombreuses à se lancer dans l’exploration de l’or noir dans le pays. On peut citer notamment le Sterling Group, la British
Gas, le leader mondial en matière de production de gaz naturel ainsi que les compagnies pétrolières Amicoh et
Tullow. Elles opèrent activement en partenariat avec d’autres compagnies étrangères, comme Exxon Mobil d’origine américaine et South Korean Corporation. |

Une plate-forme de recherche pétrolière on-shore au large de Mahajanga
© DTS |
En outre, les deux nouvelles compagnies qui viennent de s’installer, à savoir, EAX & Candax et Wilton Petroleum
Ltd, voulant faire respectivement une exploration « onshore » à Ambilobe et à
Mahajanga, sont également des firmes anglaises. Viennent ensuite les compagnies pétrolières chinoises, telles Madagascar Northern Petrolium Ltd qui va effectuer une exploration « onshore » à Mahajanga, Madagascar Energy Int. Ltd opérant déjà dans le bassin de Morondava et Madagascar Southern Petroleum
Ltd.
On compte deux firmes américaines, Exxon Mobil, travaillant dans le Cap Saint André avec une phase d’exploration plus avancée et Petromad Inc. La compagnie indienne Essar Energy vient aussi d’investir pour une exploration « onshore », sans oublier Madagascar Oil SARL basé aux Bermudes, qui est prêt à exploiter de l’huile lourde de l’ordre de 1000 barils/jour, dans le cadre d’un projet test pour cette année. Tous les équipements, dont la chaudière, les appareils de sondage et le réservoir d’une capacité de 200.000m3 de celle-ci sont déjà arrivés à Maintirano. Madagascar Oil SARL vise aussi l’exploitation de schiste bitumineux à
Belomanga.
Nouvel appel d’offres
En tout, ces compagnies pétrolières étrangères qui opèrent dans le pays aussi bien dans l’exploration « offshore » que « onshore », ont déjà investi jusqu’ici plus d’une centaine de millions de dollars, a évoqué Elisé Razaka. La société Madagascar Oil a déboursé 60 millions USD pour réaliser ce projet test de production de l’huile lourde, qui sera stockée en vue d’une étude à Tsimiroro. La production de pétrole proprement dit n’aura encore lieu que dans deux ans avec la mise en place du pipeline, a-t-on appris.
En outre, Exxon Mobil en partenariat avec d’autres compagnies, telles Sterling, British Gas et Southern Korean Corp ont aussi débloqué près de 50 millions USD pour la recherche de plate-forme de forage en mer à Mahajanga, permettant de confirmer les réserves pétrolières. La production de l’or noir n’aboutira ainsi que dans 4 à 5 ans après ces études.
Par ailleurs, l’Etat lancera incessamment un nouvel appel d’offre international sur l’exploitation des quatre blocs « offshores », dans les bassins de Morondava, d’Antsiranana et de Sainte Marie. L’attribution des marchés aura lieu en mars ou avril, a annoncé le directeur général de l’OMNIS. De nouvelles compagnies pétrolières seront sûrement attirées.
Navalona R.
Les
Nouvelles 04/01/2007
Les footballeurs expatriés sont prêts à renforcer les Barea
Les footballeurs professionnels d’origine malgache expatriés en Europe, sont prêts à aider les Barea pour les matches de la Can 2008 et ceux des éliminatoires de la coupe du monde qui seront jumelés avec ceux de la Can 2010. Cette promesse, ces footballeurs l’ont faite au président de la fédération Ahmad, lors d’une rencontre à Paris, vers la fin de décembre.
Ce sont Eric Rabesandratana, joueur de D1en Belgique après avoir évolué au sein de PSG en France, Philippe Grondin, de D1 en Belgique, Djambay, de D2 en Allemagne, Oumouri, de D2 en Belgique, Johan Paul, de D2 en France, Asoumani, de D2 en Allemagne, et les frères Marco et Claudio Randrianantoanina, tous deux de D2, respectivement à Brest et à Créteil, en France. Leur seule condition est qu’ils puissent s’entraîner avec les joueurs locaux, ne serait-ce qu’une fois, avant le jour des matches.
Par ailleurs, Arsène Malabary, ex- D1 de FC Lens, actuellement entraîneur diplômé international, se dit prêt à contribuer techniquement à la préparation de l’équipe nationale malgache.
Rivo Steph
Express
Mada 04/01/2007
Football - Barea
: Eric Rabesandratana jouera contre les Ivoiriens
Le challenge vaut le coup. L’ancien défenseur du Paris Saint-Germain, Eric Rabesandratana, relève le défi. A 35 ans a accepté de jouer sans conditions avec les Barea pour le match aller des éliminatoires de la CAN 2008 contre la Côte d’Ivoire à Mahamasina le 25 mars. L’accord a été conclu vers la fin de l’année à Paris avec le président de la Féderation malgache de football qui rendait visite aux joueurs malgaches évoluant en France.
La FMF réunit le maximum de joueurs professionnels pour affronter les Ivoiriens ou Drogba et Kolo touré. Histoire de remettre à flot les Barea après la lourde défaite essuyée face au Gabon (o à 4) en septembre à Liberville.
Le match contre la côte d’Ivoire est ainsi celui de la dernière chance pour les Barea dans ces éliminatoires de la CAN 2008.
Eric Rabesandratana sera ainsi à la tête d’une légion d’expatriés pour gagner le pari. Il est difficile mais pas impossible quand on sert qu’en 2001 la Côte d’Ivoire de Bakayoko n’était pas loin de recevoir une correction à Mahamasina quand la pluie gâcha la partie à la 65e minute alors que les Scorpions menaient 1 à 0.
La FMF veut ainsi tenter le tout pour le tout. Les expatriés devront être mélangés avec les joueurs locaux pour former une équipe compétitive. C’est ainsi qu’une tournée en France est prévue en février. “C’est plus pratique étant donné que les expatriés ne peuvent se libérer que pour trois jours pour les matchs amicaux de préparation validés par la FIFA. Il faut ainsi emmener quelques joueurs locaux en France. Ceux-ci peuvent ainsi affûter leurs armes” précise Ahmad. Reste à trouver un budget. Suivez mon regard.
Le second souci de la FMF reste l’entraîneur. L’option est trouver un étranger mais là aussi, la FMF seule est loin de pouvoir résoudre le problème. On attend le providence mais le temps presse.
Soafara Ralaimidona
Sobika.com
06/01/2007
Les
Voeux de l'Ambassadeur de Madagascar en France

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allAfrica 05/01/2007
Madagascar: La malnutrition des enfants dans le sud inquiète les autorités
-Johannesbourg
Madagascar a lancé un appel à l'aide internationale pour combattre l'insécurité alimentaire dont sont victimes des milliers d'enfants dans le sud de l'île, une région particulièrement vulnérable aux phénomènes naturels.
« Madagascar a envoyé un message, via son président [récemment élu, Marc
Ravalomanana], et a demandé à la communauté internationale de lui venir en aide », a déclaré Anbinintsoa
Raveloharison, directeur de l'Office national de nutrition (ONN) du ministère de la Santé et du Planning familial.
« Dans la province de Tuléar [Toliara] sévit le 'kere', que l'on traduit en français par une situation proche de la famine », a indiqué Bouri
Sanhouidi, le coordonnateur résident du système des Nations Unies, dans son dernier rapport de situation.
La semaine dernière, une équipe d'évaluation dépêchée par l'agence américaine pour le développement international,
USAID, a signalé qu'au début de l'année 2006, la région a été touchée par une pluviosité insuffisante, qui a entraîné de mauvaises récoltes et une insécurité alimentaire, dont sont victimes près de 300 000 personnes.
Vingt-huit communes de trois régions - Anosy, Androy et Sud-Ouest - sont touchées, a précisé Misbah
Sheikh, chargée des médias et des relations extérieures du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (Unicef).
Dans les régions rurales, seuls trois foyers sur 100 ont accès à l'eau potable. La situation est encore plus catastrophique dans le sud, a-t-elle ajouté.
« Dès qu'une crise alimentaire éclate, ce sont les populations les plus vulnérables, et en particulier les enfants, qui sont touchées », a dit Mme
Sheikh. « On estime que 5 178 enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition et 534 autres sont atteints de malnutrition sévère », a-t-elle poursuivi.
Bouri Sanhouidi a indiqué que le sud de l'île était frappé par une insécurité alimentaire chronique, « un phénomène qui se produit chaque année ».
« Malgré ce phénomène naturel récurrent, peu de solutions à long terme ont été proposées. L'économie agricole de la région est en grande partie faible et se limite à une agriculture de subsistance et à l'élevage. En outre, elle est fortement dépendante des distorsions naturelles et économiques », a-t-il dit.
Entre-temps, la saison des cyclones a débuté : le cyclone Bondo a touché le nord de Madagascar, faisant un mort, tandis que 304 personnes ont été affectées par le passage de ce cyclone.
« C'est toute l'ironie de Madagascar : il y a des inondations et un cyclone dans le nord de l'île alors que les habitants du sud sont victimes de la sécheresse », a regretté Misbah
Sheikh. |
Les
Reportages de l'été 2006 de
LaComm'
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