Archives 2002 - 2005

Le dernier MadaVôvô

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Sommaire Madavôvô: 04 janvier  2007

BigNews: Les Fêtes de fin d'année, les Réveillons ...

Edito: "Y a Fêtards et Tronches de Fêtards !  ...  "

1. Mada/Namibie: Tennis - six joueurs feront le déplacement pour Windhoek (allAfrica)

2. Mada: Children Go Hungry After Floods, Drought And Cyclone Bondo (AngolaPress)

3. Le plus important n’est pas de remanier, mais de travailler vite et bien(Quotidien)

4.Le Pdt Ra8 annonce une hausse de 10% du salaire des fonctionnaires (Les Nouvelles)

5. Gouvernement :Marc Ravalomanana écarte un remaniement(Express)

6. Politique : Silence dans les rangs de l’opposition (Wanadoo.mg)

7. No Comment.... No Comment ...

8. Une baisse des taxes professionnelles pour bien commencer l’année 2007 (Les Nouvelles)

9.RRI ET Impots locaux :Plus de Ar 1,350 milliard recouvré en 100 jours (Midi)

10. Monnaie:L’ariary scriptural sur tout le territoire en 2007(Le Quotidien)

11. Voeux du Pdt. Le moment est venu de construire les murs et de finir la maison. (Midi)

12. Le Dr K. R. Ravahatra reconduit à la tête de l’Ordre des médecins  (Les Nouvelles)

13.Energie renouvelable:Mada, premier utilisateur de la pico turbine dans le monde (Tribune)

... Le précédent MadaVôvô  30 dec 2006 >>

... Les Revues de presse plus bas !!!

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

Capitaine de soirée, autrement dit La Prévention Routière et la Fédération Française des Sociétés d'Assurances (FFSA).
Si l'initiative Capitaine de soirée a l'avantage d'inciter les jeunes à organiser un retour sûr jusqu'à leur domicile, elle a l'inconvénient majeur de ne pas mettre en garde contre les autres méfaits de la consommation excessive d'alcool, laissant les jeunes penser que boire d'importantes quantités d'alcool est anodin.
On sait pourtant qu'en dehors du risque routier il existe de nombreux risques liés à l'ivresse ou à la consommation excessive d'alcool tels que les accès de violence, les rapports sexuels non protégés, mais aussi le développement de maladies à long terme. Tout ceci nous guette et souvent, nous entraîne à avoir des comportements loin d’être fair-play pouvant gâcher une soirée bien commencée.
    Sachons faire la fête sans boire à nous saôuler, sans nous bagarrer , sachons garder la tête haute, sachons garder notre dignité, notre honneur, sachons dire au monde entier que nous pouvons nous amuser ... sans vulgarité, avec retenue, avec fair-play et ... zen...

                            Sylviane V. De Toulouse

... Et encore et encore "nody ventin'ny ny rano natsakaina", Claude Ratsifasoamanana a répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance !         Archive des Editos    (  ...  )  ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>

allAfrica 04/01/2007
Mada/Namibie: Tennis - six joueurs feront le déplacement pour Windhoek -Midi Madagasikara -Anny Andrianaivonirina
Comme les Jeux des Iles sont la priorité du ministère de la Jeunesse et des Sports pour cette année 2007, le ministre Tombo Ramandimbisoa a décidé d'octroyer le financement pour le déplacement de 6 joueurs de tennis pour la Namibie afin de participer aux championnats d'Afrique australe.
L'objectif est triple : viser une présence malgache aux championnats d'Afrique junior, préparer les joueurs pour les jeux des îles et essayer de les intégrer aux centres de haut niveau africains. Niriantsa et Miahy partiront donc du centre d'Afrique du Sud. Selon le président de la fédération, la délégation qui partira de Madagascar sera composée de Thierry, Jean Michel, Zarah et Bakoly.
Le départ d'un coach désigné à l'unanimité par les parents et la fédération est encore dépendant du financement à trouver pour son billet d'avion. Logiquement, la sélection pour les jeux des îles dépend de la performance des joueurs lors des compétitions officielles organisées par la fédération malgache de tennis ou sous sa tutelle. Ce qui implique que la participation à un maximum de tournois y contribue comme elle aide à améliorer le niveau technique.
Mieux, ces championnats d'Afrique austral sont un pont pour les championnats d'Afrique junior en avril à Gaborone. Si tout se passe bien, les sélectionneurs de la fédération internationale tout comme ceux du centre de haut niveau d'Afrique du Sud pourront remarquer nos joueurs et les inclure en tant que boursiers de la SATA. Pour le moment, l'essentiel pour les parents des joueurs est de faire participer leurs enfants à cette compétition de Namibie. Ils partiront donc.
Seulement, le coach qui les encadrera sera pris en charge par la fédération malgache de tennis et les parents concernés. A défaut, des coaches du centre d'Afrique du Sud et de l'ITF pourront encadrer nos joueurs. Ces parents déplorent aussi la rétention d'information concernant le tennis, comme par exemple le financement de 400 USD offerts par l'ITF ou encore les critères d'intégration du centre d'Afrique du Sud. Il paraît qu'aucune proposition de sélection n'a été faite. Apparemment, ce qui urge pour le tennis est de se trouver un coordonnateur des activités que ce soit administratives ou techniques, bref un vrai DTN.

angolaPress 02/01/2007

Madagascar: Children Go Hungry After Floods, Drought And Cyclone Bondo
Madagascar has called for international aid to help stem a nutritional emergency that has left thousands of children malnourished in the vulnerable south.
"Madagascar has sent a message, through the president [recently re-elected Marc Ravalomanana], and called on the international community to help us," Anbinintsoa Raveloharison, Director of the National Nutrition Office (ONN) of the Ministry of Health and Family Planning, told IRIN.
The latest Situation Report by the UN's Resident Coordinator, Bouri Sanhouidi, said, "the Province of Tulear [Toliara] is suffering from 'kere', loosely translated from Malagasy as a situation similar to a famine."
Last week an assessment team from the United States Agency for International Development (USAID) determined that inadequate seasonal rain at the beginning of 2006 had resulted in significant crop failure and food insecurity in the area, affecting approximately 300,000 people.
According to Misbah Sheikh, Chief of Media and External Relations at the UN's children fund in Madagascar, "28 communes of three regions - Anosy, Androy and Sud-Ouest - are affected", and only 3 in every 100 rural households in the country have access to safe water, with the situation worse in the south.
"Whenever there is a nutritional emergency, it's the most vulnerable that are affected and particularly children," she said. "An estimated 5,178 children under five are malnourished and an additional estimated 534 are severely malnourished."
Sanhouidi said southern Madagascar was plagued by chronic food insecurity, which was "an annual phenomenon and, despite this recurring natural event, few long-term solutions have been implemented - the agricultural economy of this region is predominantly weak, limited to subsistence-based agriculture and raising livestock, and highly vulnerable to natural or economical distortions."
Meanwhile, as Madagascar's cyclone season gets underway, Cyclone 'Bondo' hit northern Madagascar, leaving one person dead and affecting 304. "This is the irony of Madagascar - there are floods with the cyclone in the north, and in the south people suffer as a result of drought," Sheikh commented.
Bondo has lost strength as it moves towards the southwest of the island, but a new cyclone is expected to hit eastern Madagascar later this week

UN Integrated Regional Information Networks - Johannesburg

Le Quotidien 03/01/2007

Le plus important n’est pas de remanier, mais de travailler vite et bien

Les Nouvelles 02/01/2007

Le président Ravalomanana annonce une hausse de 10% du salaire des fonctionnaires 
A l’occasion du nouvel an, le président Ravalomanana a adressé ses meilleurs vœux à la population. Comme cadeau, le chef de l’Etat a annoncé une hausse de salaire de 10% aux fonctionnaires qu’il a d’ailleurs incité à « travailler, travailler dur et travailler bien ». Cela en faisant le bilan de l’année qui vient de s’écouler et en annonçant le lancement du Map qui, selon lui, est avant tout le programme de développement du pays pour les années à venir. 
Comme à chaque nouvel an, le président de la République, Marc Ravalomanana a fait un discours pour la population et lui a offert un «cadeau» pour le nouvel an. Pour cette année, le chef de l’Etat a promis une hausse de 10% du salaire des fonctionnaires, ajoutant dans la foulée qu’il appartient au patronat privé ce qui lui semble bon pour ses employés. 
Cela fait deux années successives que Marc Ravalomanana a décidé une hausse des salaires des fonctionnaires. 12% l’année dernière, 10 % cette fois-ci. Avec, en contrepartie, le «souhait» que ces agents de l’Etat travaillent dur et bien.
Le président de la République a également annoncé dans son discours sa détermination à appliquer le Madagascar action plan (Map) pour les années à venir. Le Map est un programme d’action gouvernemental prévu pour cinq ans. Pour sa concrétisation, Marc Ravalomanana fait appel à tous : «La réalisation de ce programme, également tremplin vers le développement, n’est pas l’affaire d’une seule personne. Je fais appel à la solidarité de tous pour construire les murs et mettre le toit». 
Au cours de son discours0, le président de la République a fait le bilan de l’année dernière. «Beaucoup de projets ont été réalisés durant cette année», a déclaré Marc Ravalomanana. Il a rappelé par l’occasion la visite de hautes personnalités étrangères en 2006, notamment celle du président de la République fédérale d’Allemagne Horst Khöler, ainsi que du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Kofi Annan. 
Quant au scrutin présidentiel, Marc Ravalomanana a exprimé sa reconnaissance vis-à-vis de la population qui lui a confirmé sa confiance et lui a accordé un second mandat. «L’élection du 3 décembre revêt une importance particulière dans l’histoire de Madagascar. En ce sens qu’elle démontre que les Malgaches sont à mesure d’assumer pleinement la démocratie. Sur le plan international, ce scrutin qu’on vient d’effectuer a été reconnu par les pays étrangers», a déclaré le chef de l’Etat.
Manohisoa

Express 03/01/2007

Gouvernement :Marc Ravalomanana écarte un remaniement 
Marc Ravalomanana tue le suspense. Alors qu’on spécule à gauche comme à droite sur la prochaine composition du gouvernement, le président de la République est clair et net à ce sujet. Il n’y aura pas de remaniement.
Le chef de l'Etat repousse l'examen du dossier relatif au changement ou non du gouvernement. Il faut attendre la période de l'après-investiture pour spéculer de nouveau. 
Le président Ravalomanana ne se presse pas pour apporter des retouches à son gouvernement et il l'a fait savoir. Simple tactique ou contraintes politiques, le chef de l'Etat se donne du temps avant d'attaquer l'un des gros dossiers de son début de mandat. 
Le président Ravalomanana ne pense pas à un changement de gouvernement, si l'on réfère aux propos rapportés par les médias officiels. Selon ces derniers, le chef de l'Etat a fait savoir son intention au cours de la présentation des voeux des membres du gouvernement, à Ambohitsirohitra, hier. 
La déclaration du président de la République vient couper court aux bruits qui enflent autour de l'imminence d'un changement de gouvernement, depuis sa reélection. Le chef de l'Etat évoque les principes de la contuité et de l'efficacité pour justifier sa décision. "Nous nous attelons à une politique de développement et non à une politikan'ny seza", avance-t-il lors de la présentation des voeux de l'équipe de la Présidence, un peu plus tôt avant celle celle du gouvernement. 
Le président Ravalomanana demande aux membres du gouvernement de se remettre au travail afin d'atteindre l'un des objectifs qu'il s'est fixé. Depuis sa reélection, le chef de l'Etat insiste sur la recherche d'impacts des actions du pouvoir auprès de la population. 
Fidèle à son habitude, le chef de l'Etat prend à contre-pied la classe politique en annonçant sa décision de maintenir le gouvernement, du moins pour l'instant. Comme en janvier 2006, des mouvements ont pourtant été perçus pour annoncer l'imminence d'un remaniement. Mais au dernier moment, le président Ravalomanana apporte un démenti en bonne et due forme pour confirmer le maintient des membres de l'Exécutif. 
Initiative gouvernementale 
Des signes peuvent pourtant être interprétées, à tort ou à raison, comme une volonté du chef de l'Etat d'accélérer le cours des choses. L'évocation, dans les coulisses, d'un scénario de l'investiture juste après le nouvel an en est l'illustration. La réalisation d'une telle cérémonie devrait ensuite permettre au président Ravalomanana de justifier l'injection de sang neuf voire le renouvellement de l'équipe gouvernementale. Mais le pouvoir a finalement renoncé à une telle idée et préfère prendre son temps. 
Le chef de l'Etat donne ainsi l'impression de changer de fusil d'épaule afin de pouvoir mettre tous les atouts de son côté à l'entame de son nouveau mandat. Il semble laisser à l'équipe actuelle le soin de régler les dossiers brûlants du moment afin de permettre au futur gouvernement de se concentrer sur sa principale mission: l'exécution du Plan d'actions pour Madagascar (Map). C'est, entre autres, le cas du règlement du "coup d'éclat du général Randrianafidisoa" selon le premier ministre Jacques Sylla, ou celui de l'arrestation de Pety Rakotoniaina. 
L'avis de la classe politique diverge à propos de la décision du chef de l'Etat. Pierre Raharijaona, membre de l'Isika miara-miasa amin-dRavalomanana (IMMR), la plate-forme de soutien du candidat-président lors de l'élection du 3 décembre "comprend", le choix du chef de l'Etat. "L'iniatiative du président Ravalomanana est normale", indique l'ancien député d'Atsimondrano. "Ce n'est pas encore le moment de changer de gouvernement tant qu'il n'est pas investi officiellement pour son nouveau mandat", poursuit-il. 
Pierre Raharijaona laisse pourtant au gouvernement le soin de tirer la conclusion de la prochaine investiture de Marc Ravalomanana. "Si nous voulons respecter les normes constitutionnelles, le gouvernement devrait remettre sa démission après l'investiture du président de la République", souligne-t-il. "Après, il appartient au chef de l'Etat de décider s'il veut injecter du sang neuf à l'Exécutif, ce qui me paraît logique, ou de renconduire l'équipe actuelle", ajoute-t-il. 
Le député Jean Lahiniriko, deuxième à l'élection présidentielle, préfère ne pas commenter la décision du chef de l'Etat. "Il y a un moment pour parler et un moment pour se taire", a fait savoir l'ancien président de l'Assemblée nationale. 
Du côté d'une partie de l'opposition, le changement ou non du gouvernement semble encore loin du préoccupation du moment. "Pour nous, le plus important c'est la réconciliation nationale", martèle Emmanuel Rakotovahiny, vice-président du Comité pour la réconciliation nationale (CRN), un mouvement dirigé par Zafy Albert.
Iloniaina Alain

Wanadoo.mg 03/01/2007

Politique : Silence dans les rangs de l’opposition
Après la proclamation officielle des résultats du scrutin présidentiel qui s’est tenue au ministère des Affaires Etrangères, le samedi 23 décembre, le silence semble gagner les rangs de l’opposition. 
Une proclamation qui intervient juste à la fête de la Nativité. Est-ce trêve politique, pour respecter les fêtes de fin d’année qui a poussé le camp des opposants à se « taire » ? Est-ce qu’ils attendent le contenu des autres discours du Président de la République pour rectifier leur tir ou pour accentuer leur pression ? 
Amnistie, retour des exilés, réconciliation nationale tant réclamés par l’opposition sont restés lettre morte. Même s’ils partagent cette même vision, certains des candidats commencent à changer leur comportement vis-à-vis du pouvoir. Ils ont tenu par exemple, à honorer de leur présence la déclaration officielle du scrutin présidentiel du 3 décembre. Tout en acceptant le verdict des urnes. Evitant autant que possible de faire des déclarations. Vont-ils tourner le dos aux autres candidats et aux autres membres de l’opposition qui restent des farouches adversaires du régime ? Ou vont-ils adopter une autre voie ? 
Dominique R.  ©Midi Madagasikara 

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Les Nouvelles 03/01/2007

Une baisse des taxes professionnelles pour bien commencer l’année 2007 
Au bonheur des commerçants, la taxation appliquée à la valeur matérielle du bien imposable baissera de 2,2%, de source auprès du service des contributions directes à Faravohitra. Les taxes prélevées sur la matière imposable se subdivisent en droit fixe et en droit proportionnel. Le droit proportionnel, sur lequel se porte actuellement la baisse du taux d’imposition varie en fonction de la valeur matérielle locative et du taux directeur appliqué par la banque centrale. 
Le droit proportionnel s’obtient par le produit du taux directeur imposé par la Banque centrale, de la valeur matérielle locative du bien imposable, et du nombre de points affecté au bien imposable ,le tout majoré de 60%. D’où une baisse des patentes, occasionnée par la variation du taux directeur de la Banque centrale. 
En considération de ces paramètres, la base d’imposition de la taxe professionnelle, dite droit proportionnel qui était de 10,80% auparavant, est actuellement à 8,4%. Légère baisse, certes, mais elle se fera ressentir positivement par les commerçants. A noter que ces derniers se plaignent de l’importance des impôts ressources de l’Etat, qui amenuisent leurs bénéfices. Avec l’ancien taux directeur de 16%, la base de calcul de la patente était de 10,80%. 
Depuis août 2006, le taux directeur appliqué par la Banque centrale a baissé à 12%. Une baisse du taux directeur engendre non seulement une hausse des emprunts auprès des banques primaires, mais aussi, une baisse de la base de calcul de la taxe professionnelle. Cette année 2007, bien que commençante, semble bien avantager les commerçants et les opérateurs du secteur privé. 
Mialy Tiana

Midi Mada 04/01/2007
RRI ET IMPOTS LOCAUX :Plus de Ar 1,350 milliard recouvré en 100 jours
La fiscalité intérieure s’est vue nettement améliorée l’an dernier, grâce à une politique de recouvrement de proximité via l’approche RRI (Initiative à Résultats Rapides) dans treize régions, dont, entre autres, DIANA, Betsiboka, Androy et Itasy. 
Navalona R.
En effet, on a pu recouvrer plus de Ar 1,350 milliard d’impôts locaux, composés notamment des impôts fonciers sur les propriétés bâties en l’espace de 100 jours, a annoncé Davy Robson, Coach national du RRI. Cependant, les services déconcentrés chargés de recouvrement fiscal au niveau de ces zones d’intervention n’ont pu collecter qu’une somme de plus de Ar 825 millions pour toute l’année 2005, soit une hausse considérable enregistrée de l’ordre de 64,57%. L’insuffisance de moyens et de personnel dans les collectivités décentralisées pourrait expliquer la raison de cette faiblesse de recouvrement des impôts locaux. 
Les objectifs dépassés
Toutes les parties prenantes ont été mobilisées et subdivisées en équipes qui sont par la suite, dirigées par un coach régional, pour entamer une forte sensibilisation et conscientisation auprès des contribuables sur le terrain. Du coup, des réalisations très élevées au regard des performances nationales actuelles et voire projetées ont été constatées, pour ne citer que la perception des impôts fonciers pour bon nombre de communes, qui a déjà dépassé largement les objectifs assignés par le MAP (Madagascar Action Plan). En outre, 27 IRR ont obtenu des recouvrements fiscaux allant jusqu’à un montant de plus de Ar 40 millions alors que lors des exercices précédents, rien n’a encore été perçu. Par classement, la région de DIANA figure en tête de peloton. Elle a pu recouvrer non seulement des impôts locaux mais également des impôts d’Etat qui n’ont jamais fait l’objet de collecte auparavant, dans la plupart des cas. Viennent ensuite les régions d’Atsimo Andrefana et d’Atsimo Atsinanana. Bref, les descentes sur le terrain permettent d’améliorer le système de recouvrement fiscal. 

Le Quotidien 02/01/2007
MONNAIE : L’ariary scriptural sur tout le territoire en 2007
En mai 2003, l'Ariary a remplacé le Fmg comme monnaie à Madagascar. A partir de cette date, un double étiquetage fut appliqué dans les commerces et sur les marchés jusqu'au basculement officiel, le 1er janvier 2005. Depuis cette date, seul l'ariary a cours dans le pays.
1 Ariary = 5 Ia = 5 Fmg.
La circulaire publiée par le ministère des Finances vient de rappeler à tous les usagers cette réglementation.
Ariary
Depuis le 31 juillet 2003, l'unité monétaire malgache est devenue l'Ariary. Cette unité vaut 5 Francs de l’ancienne unité monétaire malgache Elle a pour code Iso le sigle Mga, à l'occasion du lancement de l'Ariary fiduciaire. A partir de cette date, furent émis de nouveaux billets de banque libellés en ariary, mais comportant la contre-valeur en franc malgache écrite en petits caractères sur chacune des deux faces. Notons que les billets de banque des gammes précédentes étaient libellés en Franc Malgache avec mention de la contre-valeur "Ariary" écrite en chiffres et/ou en lettres en petits caractères.
Ariary scriptural
Après une période transitoire durant laquelle tous les prix devaient être libellés dans les deux unités monétaires (ARIARY et Fmg), le basculement définitif vers l'Ariary fut opéré le 1er Janvier 2005 à l'occasion du passage à l'ariary scriptural, suivant les dispositions du Décret n°2003-781 du 08 juillet 2003.
Ainsi, non seulement les couches rurales qui sont restées fidèles à l’ancienne appellation de la monnaie nationale sont tenues d’utiliser le système mais également tous les opérateurs économiques en résidence sur le territoire national.
L’ancienne unité monétaire était en fait déjà couramment utilisée depuis fort longtemps par une grande partie de la population, surtout dans les zones rurales.
Didier Ramanoelina

Midi Mada 02/01/2007

VŒUX DU PRESIDENT. Le moment est venu de construire les murs et de finir la maison. 
Hausse de salaire de 10% dans la fonction publique
Dans son discours de fin d’année, le Président de la République a annoncé l’augmentation du salaire des fonctionnaires, de l’ordre de 10%. Un cadeau de nouvel an pour les agents de l’Etat. Tout en reconnaissant que nombreuses sont les tâches qui incombent à ces derniers. Et pour le secteur privé, le locataire d’Iavoloha compte sur la compréhension du patronat. Pour l’année écoulée, le Chef de l’Etat a loué le Dieu Tout-puissant. « Et ce, malgré les mauvaises intentions de ceux qui ont voulu attenter à ma vie. Il y a également les fauteurs de troubles », a-t-il indiqué.
Dominique Ramiandrisoa
Toutefois, il se félicite tout en remerciant le peuple malgache de la tenue et de la concrétisation du scrutin présidentiel du 3 décembre. Et de spécifier que ceci a été réalisé dans « le respect de la démocratie qui ne reste pas un vain mot pour les Malgaches ». Les observateurs internationaux et nationaux ont été tous unanimes sur le bon déroulement de l’élection. Tout en signalant au passage, les visites effectuées dans notre pays par le Président allemand et le Secrétaire Général de l’ONU, Kofi Annan.
Et pour cette nouvelle année qui se pointe à l’horizon, le Président Marc Ravalomanana lance un appel à toutes les forces vives de se donner la main. Une année qui verra également la concrétisation du MAP (Madagascar Action Plan). Et sur ce, le Président d’exaucer son vœu, « le moment est venu de construire les murs et de finir la maison », autrement dit bâtir une « nation forte ». Dans son discours de fin d’année 2005, Marc Ravalomanana a déclaré la fin des travaux de fondation et le début de la construction des murs. L’objectif étant l’amélioration des conditions de vie de chaque ménage. 
Dans son précédent message de vœux de fin d’année, le Président de la République a cité les réalisations du pouvoir, en citant notamment les infrastructures routières, pour les routes nationales 805 km, les pistes rurales 977 km ainsi que 19 ponts. Dans le domaine de l’enseignement, 1800 nouvelles salles de classe et 24.000 kits scolaires distribués. Pour en revenir à son discours de fin d’année 2006, il n’a pas pris de mesures exceptionnelles, à propos notamment de l’amnistie et de la réconciliation nationale maintes fois réclamées par l’opposition. Ces desiderata feront-ils partie de ses prochains discours?

Les Nouvelles 03/01/2007

Le Dr Kalory Rakotovao Ravahatra reconduit à la tête de l’Ordre des médecins 
Le Dr Kalory Rakotovao Ravahatra a été réélu président du Conseil national de l’ordre des médecins de Madagascar, à l’issue de la réunion ordinaire du conseil du 9 novembre. Et ce, dans le cadre du renouvellement des membres suivant la lettre du ministère de la Santé et du planning familial du 9 août. Le Conseil est composé de 17 membres dont deux vice-présidents, deux secrétaires généraux, deux trésoriers, cinq conseillers titulaires et six conseillers suppléants. 

Tribune 02/01/2007

Energie renouvelable : Madagascar, premier utilisateur de la pico turbine dans le monde 
La crise de l'énergie étant ce qu'elle est, la pico turbine, un générateur d'électricité à aimant permanent entraîné par l'énergie de l'eau est expérimenté à Madagascar...
« FIAT LUX ! »
Un superbe cadeau de Noël pour la famille d’Andriamahenina Etienne, habitant un village du côté d’Andriambilany, dans le district d’Ambatolampy. Le jour de célébration de la fête de la Nativité, elle a pu accéder gratuitement à l’énergie électrique, et ce de la plus économique et de la plus écologique des façons qui puissent exister, à savoir, une électricité produite par une pico turbine.
En effet, s’inscrivant dans le cadre d’un projet financé par l’ADDR, l’agence suisse de développement, en partenariat avec le centre écologique Albert Schweitzer (CEAS) de Neuchâtel, le créateur de la pico turbine en personne, Jean Christophe Maillard de la Morandais, est arrivé à Madagascar le 6 décembre dernier avec une vingtaine de ses appareils en vue d’une expérimentation en condition réelle, après les avoir fait tourner pendant 6 mois sur banc d’essai en Suisse. Une grande première donc pour AZ ingénierie SA, le producteur des matériels, mais également pour la Grande Ile qui est le premier pays au monde à bénéficier des services de ce nouvel appareil.
« Les pico turbines seront installées dans différentes localités de Madagascar afin que nous puissions avoir un retour d’expérience des utilisateurs, retour d’expériences qui nous permettra d’y apporter les améliorations techniques nécessaires avant la finalisation du produit » a déclaré Jean Christophe M. Il est bien entendu que ces appareils finalisé afin de répondre aux besoins spécifiques des utilisateurs seront mis sur le marché ensuite.
Durant son séjour qui duré 23 jours, le brillant créateur accompagné de 2 de ses collaborateurs, s’est attelé au montage des appareils car ces derniers ont été livrés à Madagascar en pièces détachées. « L’assemblage sur place s’est déroulé avec les partenaires malgaches pour qu’ils puissent comprendre la technologie afin qu’ils soient ainsi les plus autonomes possibles dans la maintenance » a tenu à souligner Jean Christophe. Ce n’est qu’après cette phase que les premières pico turbines ont pu être installées, notamment dans la commune d’Andriambilany où la maison de la famille Andriamahenina est sortie de son obscurité par la magie de l’énergie électrique.
A noter que la totalité des appareils seront installée d’ici la fin de ce mois avec la collaboration de CICAFE, représentant du CEAS à Madagascar, et des associations villageoises partenaires.
Un taux de rendement exceptionnel
La pico turbine est un générateur d’électricité à aimant permanent entraîné par l’énergie de l’eau. Les 20 appareils à installer ont une puissance de 300 W, et le rendement global de chaque appareil est de 70%, c’est-à-dire que 70% de l’énergie de l’eau est transformée en électricité, « ce qui est assez exceptionnel si on le compare au rendement des plaques photovoltaïques dont le rendement n’est que de 14% » a précisé Jean Christophe Maillard de la Morandais, le créateur de ces appareils. D’autre part, ces appareils n’ont besoin que d’une chute d’eau de 1,45 m pour fonctionner 24 heures sur 24 et 365 jours par an, « ce qui équivaut à 2.400 KW/heure, une quantité d’énergie non négligeable surtout en zone rurale » déclare fièrement le jeune ingénieur. 
Par ailleurs, c’est un appareil respectueux de l’environnement car il est en grande partie fait en plastique entièrement recyclable. Le fer et le cuivre constituent les quelques pièces métalliques de la pico turbine mais les métaux lourds sources de diverses pollutions sont totalement inexistant au sein de cet appareil, selon son créateur qui n’a pas manqué de faire le parallèle avec les appareils solaires qui ne peuvent pas encore s’en passer, tant au niveau des plaques qu’au niveau des batteries. « La pico turbine a été faite aux normes ROHS, une norme européenne très sévère réglementant l’utilisation des métaux lourds », a souligné Jean Christophe.
En outre, la pico turbine a été conçue pour être facilement entretenu et réparé avec un nombre réduit (8) de pièces constitutives. « Nos partenaires avec le génie qu’on connaît des Malgaches, se sont facilement appropriés le mode de fonctionnement des appareils durant la période d’assemblage », a déclaré Jean Christophe.
Interrogé sur ses perspectives dans ce domaine le créateur de la pico turbine s’est montré quelque peu discret. Toutefois, il nous a laissé entendre que des réalisations allant dans ce sens mais d’une toute autre envergure sont en gestation au sein de la société AZ Ingénierie S.A. dont il fait partie. En attendant, des picos de 600 W et de 900 W arriveront bientôt à Madagascar. 
La technologie idoine
« Il existe dans le monde 1milliard et demi de gens qui n’ont pas accès à l’électricité. Toutefois, au moins 100 millions d’entre eux peuvent en bénéficier grâce à la pico turbine, tout simplement parce qu’ils habitent dans des lieux ou des régions où il y a de l’eau avec le débit adéquat (30 à 40 litres par seconde) pour faire tourner l’appareil » déclare Jean Christophe Maillard, expliquant l’une des raisons qui l’a poussé à créer la pico turbine.
Pour la petite histoire, il faut dire que le domaine de l’électricité ne lui est pas étranger car il a travaillé et durant 17 ans au sein d’EDF Bretagne, et dans les années 90, il a décidé de voler de ses propres ailes en fondant une ONG oeuvrant dans le domaine de l’électrification rurale. Après plusieurs missions en Haïti, il s’est rendu compte qu’il n’existait pas sur le marché de produit qui corresponde aux véritables besoins de la population dans ce domaine, que ce soit en terme de fiabilité, de prix ou de technologie qui soit adaptable, modifiable et réparable sur place. « Après inventaire de ce qui existait en ce temps, je me suis dit qu’il fallait créer quelque chose et après plusieurs années de réflexion, je me suis aperçu qu’il y avait des possibilités dans le domaine de la petite hydraulique » raconte l’ingénieur.
La pico turbine est ainsi née avec des critères très précis, notamment, une grande fiabilité avec ses nombres de pièces réduits et de fabrication industrielle qui lui évite les aléas de la fabrication artisanale, une modicité du prix de revient avec l’utilisation de technologie adaptée à l’instar de l’injection de plastique, et enfin en dernier et non des moindres, une technologie facilement appropriable par les utilisateurs. « La première pico que nous avons fait tourner à l’Ecole d’ingénieur de Genève était en bronze. Elle avait un rendement de 80% » continue Jean Christophe, « et les appareils qui sont installés à Madagascar ont passé avec succès le banc d’essai. Je tiens a préciser qu’une pico turbine, outre le fait qu’elle soit entièrement réparable, coûte 10 fois moins cher que les appareils solaires », conclue-t-il, non sans fierté.
« Nous avons du faire intervenir une de nos connaissances auprès des instances supérieures de l’Etat pour rassurer les autorités douanières que ces appareils n’étaient pas des armes », a déclaré Andrianaivo Charles Bert, le premier responsable de CICAFE. En effet, la pico turbine ressemble étrangement à une bombe à ailettes, et en plus, elles étaient arrivées à Madagascar la veille de l’élection. « Le temps que l’inventeur débarque pour leur expliquer la véritable utilisation de l’engin, j’aurai été bon pour une garde à vue, au minimum » a continué Charle en plaisantant.
« Toutefois, l’introduction de ces appareils n’a bénéficié d’aucun passe-droit car les taxes et droits y afférents ont été payés régulièrement », a-t-il tenu à préciser.
En ce qui concerne une éventuelle collaboration avec les instances gouvernementales en charge de l’électrification rurale, la CICAFE qui est le responsable du projet à Madagascar a déjà effectué les démarches nécessaires et le contact avec l’ADER, l’agence en charge de l’électrification rurale, est en vue, a déclaré Andrianaivo Charle s Bert.

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