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Le dernier MadaVôvô

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Sommaire Madavôvô: 30 décembre  2006

BigNews: Les Fêtes de fin d'année, les Réveillons ...

Vaingandahatsoratra : "Tsy Aritra ! ... "

1. Air France - Des bagages en plus pour les passagers dés 16 janvier 2007 (allAfrica)

2. Blatte siffleuse de Madagascar (Cyberpresse)

3. Douane:40 milliards d’ariary de recettes au mois de novembre (Midi)

4. La Commune urbaine d’Antananarivo gâte ses employés (Les Nouvelles)

5 Fortes pluies : Risque d’inondation à Toliara (Express)

6. Pétrole: 89 compagnies intéressées par les blocs de Mada(wanadoo.g)

7. No Comment.... No Comment ...

8. Bilan 2006. En 5 ans, le décorum et les hommes ont plus ou moins changé(Midi)

9. Country music: Tahiana "ne se plaint pas" (France3)

10. Mada: Communauté internationale - des voeux de stabilité politique (allAfrica)

11. Gouvernement :Manandafy Rakotonirina prône l'ouverture (Express)

12. Madagascar: Opposition - dans le chaos(allAfrica)

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... Les Revues de presse plus bas !!!

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

allAfrica.com  29/12/2006

Madagascar: Air France - le e-ticketing est déjà en marche chez la compagnie -Midi Madagasikara

Des bagages en plus pour les passagers à partir du 16 janvier 2007 Les passagers des vols d'Air France-Klm sur la ligne Paris-Tana-Paris auront droit à beaucoup plus de bagages. Air France lancera à partir du 16 janvier 2007 à Madagascar sur la ligne Tana-Paris le «Piece concept ». Cette nouvelle a été annoncée, hier, par le Directeur d'Air France-Klm pour Madagascar et les îles Comores, Bernard François, lors d'une conférence de presse tenue à son bureau dans la Tour Zital à Ankorondrano. Didier Rambelo Ce responsable indique que le droit de franchise des bagages accompagnés en soute pour les clients en classe économique, passera de 20 kg à 30 kg au départ de Paris et le passager au départ d'Antananarivo aura droit à deux bagages de 23 kg

chacun. Ce qui ramène la franchise des bagages à 46 kg. Pour les passagers de la cabine «L'espace Affaire», ou business class, poursuit le Directeur de la compagnie, ceux-ci pourront enregistrer en franchise deux bagages de 32 kg chacun, soit un total de 64 kg au lieu de 30 kg jusqu'à présent.
Double souci
Le Directeur d'Air France pour Madagascar et les îles Comores explique que ce programme a été lancé avec un double souci permanent de répondre à l'évolution des besoins du marché local : l'amélioration du service de l'entreprise au client de et vers Antananarivo et la participation de la compagnie au développement du tourisme et particulièrement de la destination Madagascar. A ce propos, M Bernard François devait indiquer que la Grande île a été choisie par Air France pour bénéficier de ce programme de «Piece concept», avec trois autres pays, à savoir Cuba, la République Dominicaine, élus pour leurs potentiels touristiques et le Brésil, qui, comme Madagascar, présente d'énormes potentialités touristiques mais aussi des opportunités d'affaires. «Air France veut accompagner les potentiels économiques de Madagascar», fait-il comprendre.
Insistant sur l'importance de cette mesure prise par Air France-Klm, les responsables de l'entreprise devaient déclarer que ce «Piece concept» offre plus de souplesse et de confort de transport au client par rapport au concept poids ; celui-ci permet au client d'augmenter le poids total de ses bagages» M Bernard François n'a pas manqué de mentionner que les passagers d'Air France à La Réunion n'ont droit qu'à 25 kg de franchise de bagages. «Ceci témoigne de l'intérêt que porte l'entreprise à la destination», conclut-il.
Bonne saison
Parlant de la saison qui se termine, M Bernard François devait confier qu'elle était très bonne pour Air France. En haute saison, confie-t-il, le taux de remplissage des avions de la compagnie sur la ligne Paris-Tana, pour ses cinq fréquences hebdomadaires, avait atteint 95%. Celui-ci d'annoncer que la compagnie aura transporté dans les deux sens, pendant l'année environ 100 000 passagers et que pour les années à venir, Air France serait prête à ajouter d'autres fréquences. Par ailleurs, l'on apprend que Madagascar vend mieux les produits de la compagnie que l'île Maurice. «40% des clients à bord d'un avion d'Air France ont acheté leur billet à Tana contre 8% à Maurice», devait-on apprendre du Directeur Commercial de la Compagnie, Sandra Nelly Andrianjafitrimo.
Confiant en l'avenir du tourisme malgache et croyant au développement économique de ce pays, M Bernard François avait annoncé que d'ici cinq ans, Madagascar se trouvera au même niveau que Cuba en ce qui concerne le secteur touristique, à condition bien sûr que les infrastructures suivent.

Cyberpresse 30/12/2006

Blatte siffleuse de Madagascar C’est une agile grimpeuse, grâce aux coussins adhérents de ses pattes. La blatte siffleuse de Madagascar est un insecte de couleur noire avec des variantes de couleur cuivrée et orangée. L’adulte peut mesurer entre 8 et 10 cm (3,2 et 3,9 po) et peser environ 24 g (0,85 oz). Son corps aplati lui permet de se faufiler à peu près partout! On retrouve des poils sensoriels sur les pattes des deux sexes et sur les antennes du mâle. Ces antennes sont donc presque continuellement en mouvement pour explorer le milieu environnant. On retrouve la blatte siffleuse de Madagascar dans les forêts tropicales de l’île de Madagascar. Elle se nourrit au sol de fruits ou de végétation que l’on retrouve dans la litière de la forêt tropicale. Elle vit en groupe ayant une hiérarchie simple où le mâle dominant, lors des combats, n’hésite pas à mutiler les autres mâles en coupant leurs antennes. Ils auront alors de la difficulté à s’orienter, à survivre et à s’accoupler. Un individu de cette espèce peut vivre entre deux et cinq ans. Une seule blatte siffleuse de Madagascar peut avoir de trente à soixante jeunes à la fois, 5 ou 6 fois par année!!!

Midi Mada 30/12/2006
Douanes. Les efforts d’amélioration du recouvrement continuent de porter des fruits 
40 milliards d’ariary de recettes au mois de novembre
Finalement, le bilan de fin d’année se présente plutôt bien pour la douane malgache. La feuille économique des importations publiée par la Société Générale de Surveillance (SGS) pour le mois de novembre fait état de 40 milliards d’ariary de recettes douanières au cours du mois de novembre dernier.
Edmond Rakotomalala
Meilleure performance
Une nette tendance à la hausse des recettes douanières a été en fait enregistrée puisqu’au mois de janvier 2006, la douane a collecté 20 milliards de recettes, ce qui représente une hausse de 100% en 11 mois. Cette meilleure performance s’explique tout d’abord par une augmentation des recettes d’importation. En effet, les recettes enregistrées au cours du troisième trimestre 2006 ont connu une hausse de 22% par rapport au troisième trimestre 2005. En somme, une petite embellie économique s’est manifestée ces derniers mois.
Cette augmentation des recettes douanières est également imputable aux efforts de recouvrement engagés par la douane, ainsi qu’aux travaux de facilitation de la circulation des marchandises au niveau du port de Toamasina, notamment. L’on indique notamment dans le milieu douanier que le contrat de sécurisation des recettes douanières avec la SGS s’effectue normalement et enregistre des résultats satisfaisants.
Carburants
Pour en revenir aux importations du mois de novembre, 3188 rapports d’inspection recevabilité ont été émis pour une valeur FOB de près de 319 milliards d’ariary, soit plus de 119 millions d’euros. Une fois de plus, les carburants et autres produits pétroliers arrivent en tête des principaux produits importés avec une valeur FOB de 21 millions d’ euros et représentant 18% de la valeur FOB totale des produits importés. Fête de fin d’année oblige, l’audio-visuel (machines électriques et appareils de reproduction de son et d’image) vient en seconde position (10,6% de l’ensemble) pour une valeur FOB de 13 millions d’euros. Alors que les biens d’équipements industriels et de production (chaudières, machines, appareils et engins mécaniques) occupent la troisième position avec une valeur FOB de 10 millions d’euros au mois de novembre.
Entreprises franches
En ce qui concerne la nature des opérateurs économiques, 832 importateurs ont été enregistrés au cours de ce mois de novembre, dont plus de 18% sont des entreprises franches. Par ailleurs, sur la base des demandes de vérification souscrites auprès de la SGS l’on constate que les 20 plus grands importateurs représentent plus de 55% de la valeur FOB des importations. Parmi eux, l’on a dénombré 6 entreprises franches qui représentent 15% de la valeur FOB des importations effectuées parmi les 20 plus grandes entreprises importatrices. Ce qui prouve le dynamisme des entreprises franches actuellement.
Pour ce qui est des devises utilisées dans les transactions, le dollar domine largement avec 72% du total, contre 26% pour l’euro. Cette prédominance de l’US dollar s’explique sans doute par le fait que l’ariary affiche actuellement une certaine stabilité par rapport à la monnaie américaine.

Les Nouvelles 29/12/2006

La Commune urbaine d’Antananarivo gâte ses employés 
Hier après-midi, le maire de la commune urbaine d’Antananarivo (CUA), Patrick Ramiaramanana, a distribué des vivres aux 3 275 employés de la CUA. La cérémonie s’est tenue dans l’enceinte de la police municipale à Anosipatrana. Un pack consistait en un litre d’huile de soja et cinq kilos de riz pour chacun des employés, soit au total 3 275 litres d’huile de soja et 16,5 tonnes de riz. Un geste qui a coûté 24 millions d’ariary. 
Le maire Patrick Ramiaramanana a déclaré que ce don est une tradition annuelle par laquelle la CUA témoigne sa reconnaissance et son souci du bien-être de ses employés. La CUA a déjà distribué des jouets aux enfants de ses employés à l’occasion de la fête de Noël. 

Express Mada 28/12/2006

Fortes pluies : Risque d’inondation à Toliara 
C’est la panique à Toliara. En dépit de la dissolution en mer du cyclone Bondo, de fortes précipitations et des rafales de vent secouent la ville du Tropique du Capricorne depuis hier. Le fleuve Fierenana risque de sortir de son lit et inonder la ville.
Les pluies torentielles et les vents violents qui ont affecté le Sud-ouest de l'île ont créé la panique chez les habitants de la ville de Toliara.
Les habitants de la cité du Soleil sont en effervescence. Les fortes précipitations accompagnées de rafales de vent qui se sont abattues sur la ville de Toliara toute la journée d'hier ont créé la panique générale. 
Plus d'un estiment que le cyclone tropical Bondo risque de faire un retour sur terre. "Le signal radar indique un retour imminent du cyclone. De ce fait, la plupart des bateaux accostés au port et sur le quai sont partis en rade de manière à protéger les engins", raconte un habitant de la ville de Toliara. 
Et ce dernier de poursuivre : "La pluie n'a cessé de tomber depuis mercredi matin. En outre, les vents sont si violents qu'ils ont arraché des toitures et provoqué la coupure de troncs d'arbres". 
La population locale craint le pire. "L'inondation n'est pas à écarter d'ici deux jours si le déluge continue", note le responsable d'un établissement hotelier. "D'autant plus qu'à certains endroits, la digue du fleuve Fierenana présente des fissures", ajoute-t-il. 
Cette crainte a incité les habitants des villages situés en bordure de mer à rassembler leurs affaires. "Si la pluie continue, nous devrons nous réfugier chez des familles", confie un pêcheur dont la maison est bâtie aux alentours du fleuve.
Rassurant 
Malgré cette panique, les responsables de la météorologie d'Ampandrianomby se montrent rassurants.
"Le cyclone tropical Bondo a été dissous en mer depuis mardi", rassure Rakotoarimanana, prévisionniste de la direction des exploitations météorologiques. "Les pluies torrentielles qui se sont abattues sur le Sud-ouest de l'île durant toute la journée du mercredi, résultent des masses nuageuses ayant accompagné Bondo", poursuit-il.
Toujours selon ce météorologue, le temps commence à s'améliorer malgré la formation d'une perturbation tropicale dans le Nord de l'île, au large de l'océan Indien. "Néanmoins, la pluie sera au rendez-vous dans le Sud de l'île, dans les jours à venir", annonce-t-il.
Ce troisième système dépressionnaire qui s'est formé depuis cette saison cyclonique 2006-2007 était localisé à 900 kilomètres au Nord Est d'Antsiranana, mercredi à 16 heures. Le dernier bulletin météorologique indique qu'il fait cap à l'ouest sud-ouest à une vitesse de 15 km à l'heure.
Henintsoa Andriamiarisoa

Wanadoo.mg  29/12/2006

Pétrole: 89 compagnies se sont montrées intéressées par les blocs de Madagascar 
Le pétrole existe bel et bien à Madagascar, les grosses pointures de la compagnie pétrolières se bousculent pour exploiter ou explorer l'or noir. 
Alors que la société Mada-gascar Oil a récemment annoncé la production du premier baril de pétrole malgache pour 2007, de nombreuses sociétés ont exploré le sous-sol de Madagascar à la recherche de pétrole depuis le début du XXe siècle. Des gisements ont été découverts, mais ceux-ci n'avaient jamais été exploités à cause des difficultés techniques et de leur faible rentabilité économique. La modification de la demande internationale en termes de production de pétrole et surtout l'avancement considérable des techniques de production aboutissent à reconsidérer les gisements. 
Plusieurs permis ont été déjà ainsi attribués à différentes sociétés. Parmi ces sociétés figurent, entre autres, Exxon Mobil, British Greys, South Korean Petrolium, Sterling Energy, en offshore ; et Ma-dagascar Oil en onshore. 
Dix blocs sont toujours libres, et 35 compagnies se sont montrées intéressées par les blocs onshore, après des "bid rounds" (appels d'offres internationaux) ; et 54 se sont montrées intéressées par les blocs offshore. 
Parmi les plus avancées dans leur travail de prospection figurent Exxon Mobil avec son premier forage offshore à 2300 m et Madagascar Oil en onshore, qui sont au stade de sondage pour évaluer les réserves. 
Tsimiroro et Bemolanga 
Madagascar Oil (société de droit malgache détenue à la fois par une société anglaise et l'état malgache) détient plusieurs blocs, notamment Tsimiroro et Bemolanga, et a décidé de débuter ses activités par une phase d'exploration et de test de production sur le bloc de Tsimiroro. Ce bloc recèle la présence de pétrole huile lourde. 
Le programme de développement pétrolier de Madagascar Oil sur le bloc de Tsimiroro, comprend trois phases de développement : 
o Début 2007 : La phase 1 qui consiste en une acquisition sismique (caractérisation du sous-sol et des ressources en hydrocarbures) et une phase pilote de production. Les hydrocarbures produits seront stockés sur site pendant cette première phase. 
o De 2010 à 2015 : La phase 2 qui consiste en une phase de production : elle constitue la première phase de production et s'accompagnera de l'optimisation des paramètres de production et de l'exportation de la production d'hydrocarbures jusqu'à la côte (Main-tirano). 
o A partir de 2016 : La phase 3 qui constitue la phase de production majeure du projet lors de laquelle la production du pétrole sera maximale, optimisée et exportée par les mêmes moyens que dans la phase 2. 
Potentialité 
Une première évaluation fait état de 3 milliards de barils de réserve. Il peut cependant y avoir des évolutions car les surfaces explorées sont encore assez limitées. 
Felana ©Le Quotidien 

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Midi Mada 30/12/2006
BILAN 2006. En 5 ans, le décorum et les hommes ont plus ou moins changé. Les moeurs et les pratiques politiques par contre sont restées les mêmes. 
Marc Ravalomanana : trait d’union entre le passé et le présent 
Le bilan d’un chef d’Etat ne se mesure pas obligatoirement à la longueur des routes construites ni au nombre d’écoles bâties ni à celui des dispensaires ouverts, etc. Il ne tient pas non plus forcément compte ni des «zavabita» ni des «entreprises franches» autorisées ni des taux de croissance. 
RCR
Car sur ce chapitre, il est en effet indéniable que Marc Ravalomanana a fait en cinq ans ce que d’autres n’ont fait en plusieurs décennies et en deux républiques. La route de la concorde promise par l’ancien régime, par exemple, c’est Marc Ravalomanana qui l’a concrétisée. Les Ceg et les Csb par districts, c’est encore lui. La décentralisation effective, c’est toujours lui à travers la mise en place des 22 Régions. On peut ajouter à cela le partenariat public et privé (PPP), une notion jamais connue auparavant, la Vitrine de Madagascar (qui soit dit en passant ressemble un tout petit peu à Laniera), les kits et les uniformes scolaires et d’autres encore. Bref, au plan de la quantité brute, Marc Ravaloamanana ne souffre pas la comparaison avec ses prédécesseurs. 
Qualité 
Le vrai bilan d’un chef d’Etat est par contre à déterminer sur la qualité. Notamment sur l’état de la démocratie, du bien être général de la population et de la volonté de vivre ensemble des citoyens. Et surtout, à la perspective d’avenir offerte au pays dans un monde de plus en plus mondialisé et de moins en moins solidaire. A l’aune de ces critères et en premier lieu sur la démocratie, on ne peut pas dire que le pays a avancé. Certes, l’expression est restée libre comme avant 2002 où une opposition était tolérée mais les vecteurs de message que sont les médias publics sont hermétiquement fermés aux opposants. De même, les meetings et autres rassemblements politiques sont extrêmement quadrillés par une série de lois liberticides. A cela s’ajoute la paranoïa des autorités qui voient en toute manifestation politique un embryon de déstabilisation pouvant déboucher sur un «coup d’Etat de rues». Bref, beaucoup reste à faire dans la promotion de la démocratie. 
Rancoeurs tenaces 
Au plan du bien être général de la population, la famine sévissant actuellement dans le sud du pays révèle en creux la situation des foyers malgaches. En cinq ans, peu de familles ont réellement vu un progrès dans leur confort matériel. Sans le développement de la téléphonie mobile et de l’Internet, l’amélioration du quotidien n’est pas tangible. Au contraire, l’accès au crédit demeure très cher. De même, les opportunités de posséder une maison décente, une voiture neuve, de faire des voyages, de partir en vacances, de se soigner convenablement, d’avoir une éducation de qualité et de manger à sa faim se sont évanouies à cause de l’inflation et de la corruption. C’est pourquoi, le président a émis le souhait de se consacrer «au social» durant son second mandat. En ce qui concerne l’unité nationale, il est clair que les séquelles non cicatrisées de la crise de 2002 empêchent l’existence d’une volonté de vivre ensemble. Les familles des victimes de part et d’autre nourrissent toujours des rancoeurs tenaces d’autant qu’aucun camp ne veut apparemment demander pardon à l’autre. Cependant, il appartient naturellement au plus fort de faire un geste à l’endroit du plus faible dans ce genre de situation. Enfin, que réserve l’avenir au Malgache à la vue du passé récent ? En réalité, les fondements de la société et les structures de son économie sont restés les mêmes. Ce qui permet de dire que tout restera comme avant !

France3  dec 2006
Country music: Tahiana "ne se plaint pas" 

Après s’être éloignée des scènes durant presque un an, Tahiana revient avec ce second album. Elle s'est entourée d’un chanteur et grand musicien: Michael Jones, "Special Guest". "One night Queen", quatrième chanson de "Don't complain" est né de cette rencontre top niveau.
« Don’t complain »
Un article de "Jacques » Rockin’Boy » Dufour"

"Il y a deux ans j’étais de ceux qui avaient salué avec emphase l’avènement de cette jeune chanteuse originaire de l’île de Madagascar. Découverte lors de la remise des French Awards à Lyon et vue en soirée/concert et en festival, mon enthousiasme n’a jamais diminué. Affable, souriante, certes, mais surtout décidée à poursuivre une route personnelle, plus souvent inspirée par ses origines que par les modes d’outre Atlantique en matière de new-country. On attendait donc avec impatience son deuxième album et c’est la maquette toute chaude et sans image, hormis le prototype de la jaquette, qu’il m’est donné de chroniquer. « Don’t complain » est une œuvre 100% Tahiana, sans reprises et sans une seule chanson qui puisse rappeler le style d’une autre artiste. L’ensemble de l’album est cohérent et rassurons-nous, toujours country. Mais country à la manière de Tahiana, sans pur honky-tonk ni rythmes propres à entraîner les danseurs sur les planches. Oh, ils trouveront matière à bouger sur plusieurs titres, mais Tahiana ne fait pas de concessions particulières sur ce terrain là. D’ailleurs la moitié des chansons sont des balades, certaines très belles comme « To Jacques » (aucun rapport, hélas !), « One night queen » ou la très romantique « Let the pen try ». Michael Jones est le seul apport extérieur. Il a co-écrit trois titres : « The girl you used to know » qui décrit Tahiana (« Je resterai toujours celle que vous connaissez »), « One night queen » dans laquelle il chante le premier couplet avec une tessiture qui rappelle Vince Gill, enfin « No » qui est un solide up-tempo. « Never gonna let you know », avec son couplet en swahili, est un hommage aux Africains vendus en tant qu’esclaves et comme ironise Tahiana (hors texte) qui ont contribué de ce fait plus tard à la création de la musique Américaine… « Don’t complain » est le (petit) coup de gueule de Tahiana : «

Certains n’ont pas de toit, pas de pain, pas d’école. Peux-tu dormir tranquillement et prétendre que tout va bien ? Je sais que tu n’es pas responsable, tout ce que je te demande, c’est de ne pas te plaindre ». « Tomorrow I’ll be gone » est un tempo rapide et peut-être la chanson la plus typiquement country de l’album. Pour finir, « Teny Malagasy », chanté a.capella en Malgache et en chœur, c’est le très court mais nécessaire clin d’œil à ses origines. Si Tahiana poursuit sa route originale et quelque peu rebelle, le stetson qui la coiffe sur la pochette de « Don’t complain » la rattache toujours à la communauté country dont elle est le sourire permanent et exotique".
(Photo Marc)   Gilles DOBBELAERE 

allAfrica.com 29/12/2006

Madagascar: Communauté internationale - des voeux de stabilité politique-Midi Madagasikara -Nirina R.
Le jour même et au lendemain de la proclamation des résultats officiels du scrutin de 3 décembre par la HCC, les lettres de félicitations et de témoignage de sympathie ont fusé de par le monde, que ce soit de la part des partenaires bilatéraux que de celle des multilatéraux: La France, la Chine, l'Union européenne, le Sénégal, le Maroc, les Seychelles, le Bénin se sont ainsi bousculés au portillon pour reconnaître officiellement la réélection de Marc Ravalomanana.
Une reconnaissance logique dans le sens où ces mêmes partenaires, qui ont aidé au financement du processus électoral, ont aussi délégué des observateurs pour le déroulement du scrutin. Aussi, les félicitations se sont-elles accompagnées d'un voeu, celui d'une stabilité politique au pays. Une des raisons qui les ont poussés à soutenir les initiatives malgaches, ne voulant pas voir s'interrompre les actions et projets qui ont démarré au cours des quatre dernières années.
Chronique
Le Commissaire de l'Union Européenne, Louis Michel, l'a d'ailleurs précisé dans sa missive au président réélu. « Votre réélection crée des conditions de stabilité et de continuité propices au décollage économique et social de Madagascar », devait-il écrire. Rappelons qu'en 2002, la consécration internationale du pouvoir légal et légitime du Ravalomanana a tardé à venir.
Et que lors des différentes tentatives de médiation durant la crise, la communauté internationale avait laissé entendre qu'il serait souhaitable d'organiser une nouvelle consultation populaire pour clarifier la situation, mettre en évidence les nouveaux rapports de forces politiques.
Une demande des pays partenaires qui a été réitérée à plusieurs reprises, d'autant que l'histoire de Madagascar a été marquée par une instabilité politique plus ou moins chronique. Laquelle constitue un frein supplémentaire à la recherche des solutions aux problèmes du pays.

Express Mada 29/12/2006

Gouvernement :Manandafy Rakotonirina prône l'ouverture 
Les politiciens s'expriment sur la nécessité ou non de mettre en place un gouvernement d'ouverture. Il reste à déterminer la dimension du slogan "Travailler ensemble" du chef d'Etat.
La victoire du candidat Marc Ravalomanana au premier tour de la présidentielle est significative. Cela constitue une raison de plus pour que la théorie des voix dans le choix du type de gouvernement à mettre en place, soit inapplicable. 
Le président de la République peut recourir à un gouvernement d'ouverture comme il peut exclure de la formation les autres clans. 
Le candidat à l'élection présidentielle Manandafy Rakotonirina, adresse implicitement un message à Marc Ravalomanana afin que ce dernier procède à l'ouverture à d'autres tendances. Pour lui, le chef de l'Etat devrait prendre en considération les résultats du scrutin du 3 décembre dans la détermination de la composition des membres du gouvernement. 
"La décision relève de la prérogative du président de la République. Mais je tiens quand même à affirmer que le nombre de voix obtenues par quelques candidats n'est pas négligeable. La victoire de Jean Lahiniriko dans le sud constitue déjà un message. La population a exprimé sa pauvreté. Même cas pour Toamasina qui était le fief de l'ancien président Didier Ratsiraka. On peut assimiler la bonne position du candidat Roland Ratsiraka dans cette province à une expression de la demande d'amnistie", explique l'ancien conseiller spécial du président de la République. 
Manandafy Rakotonirina a envoyé une lettre au président de la République Marc Ravalomanana le 26 décembre. A cette occasion, il a recommandé "la promotion du processus de normalisation démocratique", principalement, par une loi d'amnistie ainsi que par la gouvernance démocratique des vingt-deux régions. 
Interrogé au téléphone, le prétendant à la magistrature suprême Norbert Lala Ratsirahonana, préfère se taire. Ambassadeur itinérant du président de la République, il s'est présenté comme un concurrent de son patron lors de la présidentielle. 
Silence 
De leur côté, les parlementaires issus du parti Ny Asa vita no ifampitsarana (AVI) n'ont cessé de critiquer le pouvoir, alors que le parti figure dans la mouvance présidentielle depuis l'arrivée de Marc Ravalomanana au pouvoir. 
Malgré la seconde place tenue par Jean Lahiniriko, compte tenu du nombre de voix qu'il a obtenues, le candidat ou ses partisans ne comptent pas sièger au sein du gouvernement du régime Ravalomanana. Le directeur de campagne de Jean Lahiniriko, le député Saina Michel est clair sur cette question. 
"Comme nous allons créer un parti politique social démocrate. Forcément, cette formation va être un parti politique d'opposition. Les deux courants d'idées ne sont pas donc pas les mêmes, parce que nous allons nous soucier de la vie sociale et de la démocratie", a t-il évoqué.
Par contre, le candidat Ny Hasina Andriamanjato a exprimé son acceptation de collaborer avec le pouvoir. "Je suis prêt si l'intérêt de la nation le demande", a t-il affirmé.
Fano Rakotondrazaka

allAfrica.com 29/12/2006

Madagascar: Opposition - dans le chaos - Midi Madagasikara -Rcr
Silence du côté de l'opposition ces derniers temps. Est-ce la trêve pour ces fêtes de fin d'année ? En effet, à part les manifestations sporadiques menées par un groupe d'individus à Toliara revendiquant la libération de trois individus incarcérés à la maison centrale de ladite ville (suspectés d'avoir brûlé des urnes).
Aucune « manifestation » n'a été perçue dans les rangs des opposants. Si en pleine campagne électorale, certains candidats ont choisi de boycotter la tenue du scrutin présidentiel du 3 décembre, d'autres ont persisté dans la course à la magistrature suprême. Et lors de la proclamation officielle, certains candidats ont honoré de leur présence la cérémonie. D'autres ont préféré s'abstenir. L'opposition dans le chaos ? Ou va-t-elle en ordre dispersé? Des questions qui se posent en ces jours de fête.
Rétrospective
Car si l'on fait une rétrospective des mouvements menés par l'opposition, lors de la période pré-électorale. Bien avant l'ouverture de la campagne électorale, le Comité pour la Défense de la Légalité (CDL) a fait son apparition. Composé dans sa majeure partie de parlementaires issus de l'opposition. Une plainte a été déposée par ce comité au Parquet d'Antananarivo , le 28 novembre dernier pour immixtion de l'autorité juridictionnelle dans les fonctions du pouvoir législatif contre les membres de la HCC. Les membres sont dans l'attente de la suite de leur plainte.
Bataille
L'opposition a tenu à mener la bataille sur le plan juridique. Les recours et les différentes requêtes ont pour la plupart « échoué ». Sans parler de la réconciliation nationale et de l'amnistie, maintes fois réclamées par les membres de l'opposition.
Laissant sur leur faim, les exilés politiques qui vivaient un séjour forcé en pays étranger. Reste à savoir si lors de ces différentes interventions, notamment dans ces discours de fin d'année ou de la présentation des voeux des corps constitués, ou encore de l'investiture, le Président de la République prononcera un discours d'apaisement.

Les Reportages de l'été 2006 de LaComm' 

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