Miarahaba Nahatratra ny Taona Madavôvô 2007

L'Année 2006 c'était l'année des Ouvertures..  ;   Joyeuses Fêtes de Noel à tous et Bonne Année 2007 ...

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Présentation au Roi du Maroc Sa Majesté le Roi Mohammed VI  des Lettres de Créance par l'Ambassadeur Lila Ratsifandrihamanana
Notons que la Présentation à Sa Majesté le Roi Mohammed VI des Lettres de Créance par l'Ambassadeur Lila Ratsifandrihamanana a précédé la visite présidentielle. Le programme de séjour présidentiel a été marqué, entre autres, par un entretien en tête-à-tête entre les deux chefs d’Etat, suivi d’une visite au Mausolée Mohammed V où le couple présidentiel a déposé des gerbes de fleurs sur les tombes de feu S.M. le Roi Mohammed V et feu S.M. le Roi Hassan II avant de signer le livre d’or....
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Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent sur cette page ( ... Lire plus bas)

Sommaire Madavôvô: 10 février  2007

BigNews: Le Sport est Roi ...

Edito: "Bientôt La Saint-Valentin ... La fête des amoureux ! ... "

1.Banque centrale: Frédéric Rasamoely prête serment (Express)

2. Transport aérien : Air France prévoit un vol quotidien Tana-Paris (Express)

3.Toamasina•Pseudo agence de recrutement pour des emplois à l’étranger (Tribune)

4. Escroquerie: affaire Seychelles, c du bidon (Zaka)

5. Mada: Financement, pour un accès de tous à la microfinance (allAfrica)

6. Antananarivo:« Priorité à l’assainissement de la ville » (Tribune)

7. Marais Masay, Marchés, Tramway... à réaliser à la vitesse “V” (Le Quotidien)

8. Le beau-frère de Ben Laden fiché par la CIA et le FBI ! (Midi)

9. No Comment.... No Comment ...

10. Ordures à Tana-Renivohitra : Assainies à 100% à la fin de ce mois (Tribune)

11. Un passeport «électronique» contre la fraude et le terrorisme (Les Nouvelles)

12. Prix Média des diversités. Le premier prix attribué à un Malgache (wanadoo)

13. Un proche de Ben Laden meurt avec ses secrets(Clicanoo)

14. Les Barea tenus en échec par le Téfécé Amateur (Midi)

15. Conseil des ministres :Qui seront les prochains limogés ? (Tribune)

16. Supermarchés :Retrait des sacs en plastique (Express)

 

... Le précédent MadaVôvô  05 fev 2007 >>

             

... Les Revues de presse plus bas !!!

09/02/2007

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.636.47 Ar 
USD 2.028.59 Ar 
GBP 3.995.10. Ar 
CHF 1.624.49 Ar 
JPY - Ar 
ZAR 283.40. Ar 
HKD 259.59 Ar 
Date Eur/Ar Date Eur/Ar
30/12 2650 30/01 2.649
11/01 2612 28/05 2771

(Revues de presse... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

Les News du monde en permanence L'actu internationale en temps réel

Derniers Messages de nos Petites Annonces         + Savoir plus >>          Les Contacts  >>

1)- Bonjour à tous. Je suis Mr Gaman créateur de projet informatique, je finalise actuellement un projet de création d'entreprise pour la Madagascar, mais je manque de fond. Si qcn désire avec des précisions je suis à sa disposition.   contact: GAMAN

2)-j'ai une entreprise qui vends des produits malagasy comme nappe de table brodés, produits modes et décos, paniers et articles en raphia et en corne de boeuf et j'aimerai les exporter à l'étranger.  Merci de me contacter aux intéressés contact: UNIKAR

3)- Hotel Restaurant TULEAR - recherche: son Chef de Cuisine et son Second- bonne experience exigées - salaire motivant - les candidats doivent faire preuve du sens de l'initiative et du commandement- contact:  le paille en queue

4)-Loue une petite villa meublee et equipee dans un quartier residentiel auy bord du lac ambohibao voir le site http://membres.lycos.fr/jeanlouis888  Contact:Rakotoarison

5)-URGENT cherche location de petite voiture à prix raisonnable du 20/01/07 au 10/02/07, pour sejour à Tulear, et pour voyage Tana-Tulear. faire offre détaillée par mail    au nickyange2@aol.com  Contact: tintin

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


 

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Edito : "Bientôt La Saint-Valentin ... La fête des amoureux !  ... "

épatez les papilles de votre amoureux !!!

       Cette fête date du Moyen Age... et ce jour-là, on se choisissait un fiancé ou une fiancée ! 
Maintenant, c'est surtout l'occasion de faire un cadeau à la personne que l'on aime et de s’offrir un succulent repas. Dîner en amoureux ...

    Mais, le 14 février, plutôt que d'aller au restaurant, épatez donc les papilles de votre amoureux(se) en lui concoctant de délicieux petits plats : 
des cocktails sensuels aux savoureux desserts passionnés ... salade croquante, assiette épicée, chocolat fondant...   pour un superbe dîner aux chandelles...

C’est en tout cas, le jour des douceurs ... Pensez-y en offrant de douces confiseries pour la Saint Valentin ! 
De la bouche d'un amoureux transi ... aux lèvres d'une ravissante innocente, les confiseries accompagnent les déclarations les plus timides jusqu'aux propositions les plus sensuelles . 

    Le bonbon appelle toujours une véritable émotion venue tout droit de notre petite enfance avec un clin d'oeil gourmand ou un coeur sucré ... à savourer en tête à tête ...
Et la complicité gourmande et amoureuse des plus prometteuses se lit dans le regard et le plaisir partagé d'un bonbon dégusté en se dévorant des yeux ! 
Et en conjuguant Bonbons, Amour et harmonie ! .... Bonne fête les amoureux !

    
                  
Shoan         ... Lire la suite  Cliquez-ici          ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>

... Et encore et encore "nody ventin'ny ny rano natsakaina", Shoan  a répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance !  

 


Express Mada 10/02/2007
Banque centrale: Frédéric Rasamoely prête serment

 Le nouveau gouverneur de la Banque centrale de Madagascar a prêté serment. La cérémonie s'est déroulée hier, au Palais de justice d'Anosy, en présence du premier président de la Cour suprême et du procureur général. Cet ancien sénateur succède ainsi à Gaston Ravelojaona à la tête de la Banque centrale.


Express Mada 08/02/2007

Transport aérien : Air France prévoit un vol quotidien Tana-Paris 
Air France vise haut. Cette compagnie aérienne inclut parmi ses priorités la mise en place d'un vol direct Tanà-Paris tous les jours. 
“Nous étalons cet objectif dans les trois années à venir”, a souligné Bernard François, directeur général d'Air France Madagascar, lors de la remise des distinctions honorifiques à onze de ses employés au Hilton. 
Il est optimiste quant à l'avenir de la ligne Tana-Paris. “Nous avons traversé une bonne année en 2006, avec 12% de hausse du nombre des passagers et 90% de taux de remplissage durant la période de juin à novembre”, annonce-t-il. 
Madagascar figure parmi les pays émérgents en matière de destination touristique et avec un afflux d'hommes d'affaires.
Selon les statistiques avancées par le directeur général, 40% des passagers à bord d'Air France vont à Madagascar pour le tourisme et les loisirs, 35% pour voyage d'affaires et 25% pour des raisons familiales incluant les visites.
La compagnie aérienne compte apporter sa part au développement de Madagascar. Actuellement, cinq vols par semaine sont assurés par Air France pour la liaison Tana-Paris. 
Parmi les îles de la région océan Indien, dans un avion direct pour Paris, la Frande île compte quatre fois plus de passagers achètant leurs billets sur le territoire malgache. 
Pour les projets locaux, la direction générale d'Air France promet de réfléchir à une liaison aérienne qui pourra désservir les provinces de Madagascar.
Fanja Saholiarisoa


Tribune 09/02/2007

Toamasina • Pseudo agence de recrutement pour des emplois à l’étranger 
Plus de 500 personnes escroquées 
Suite à une plainte du couple Ramilisaona Jean Claude et Rasoazanaka, d’Ambolomadinika-Toamasina, la Police Economique de Tamatave a levé une filière importante d’escroquerie dont sont victimes près de 500 personnes. La proportion de jeunes filles et jeunes femmes semble être prépondérante dans ce lot.
Lors d’un point de presse effectué le jeudi 8 février dernier à leur bureau, au palais du Faritany, le commissaire Randriantsotra Calvin et son adjoint, Samy Harison Olivier, ont fait le premier bilan de l’enquête relative à cette escroquerie.
Ainsi a-t-il appris que le couple dénonciateur a été la première victime à Toamasina. Contre une promesse d’emploi à l’extérieur pour son fils, le couple a déboursé la somme rondelette de 80.000 Ar (400.000 Fmg) soi-disant pour financer la constitution des dossiers, y compris la demande de passeport. Le pays de destination indiqué était les Seychelles où une poissonnerie industrielle aurait besoin de recrus contre un salaire équivalant à 1.000.000 Ar 
(5.000 .000 Fmg) par mois. Les escrocs se présentaient comme les représentants d’une agence de recrutement dont le siège est à Antananarivo.
Mais le jour dit pour le départ, de Toamasina pour Tana d’où le départ par avion spécial était annoncé, rien ne se produisit. Ni les jours suivants. La puce à l’oreille, le couple a commencé à ruer dans le brancard, réclamait des explications, menaçant de porter plainte. Mais, beaux parleurs, les escrocs surent le calmer.
Le mari et la femme furent même promus agents recruteurs travaillant pour les escrocs en rabattant vers eux des candidats alléchés. Ils prêtèrent même leur maison pour servir de bureau de recrutement.
Au début, la poissonnerie seychelloise avait besoin de 6 recrus. Ensuite le chiffre fut gonflé à 12. Des 12 premiers rabattus, 8 furent transformés eux-mêmes en rabatteurs. Bientôt, 108 personnes furent accrochées. Les rabatteurs ne voulurent pas travailler gratis. Ils majorèrent là leur guise provision initiale de 80.000 Ar soi-disant indiquée par l’agence d’Antananarivo jusqu’à 1.000.000 Fmg.
De Toamasina à Tanà Ariary 80.000 par dossier
L’enquête a dénombré quelque 488 dossiers de candidatures, ce qui correspondrait à la levée d’environ Ariary 39 millions à Toamasina et Antananarivo à raison de Ariary 80.000 par dossier. Car les enquêteurs ont enquêté jusqu’à Antananarivo sur la foi des plaintes reçues. Ainsi ont-ils arrêté les cerveaux de la chaîne d’escroquerie à Antohomadinika-Antananarivo.
Il s’agit de Randriamanga Eugène, dit Jacques, cerveau, et d’Andrianarivelo Eddy, dit Eric, directeur de l’agence. Le cerveau (Eugène) était en train de se faire construire une maison en dur. Il s’était aussi payé une 505 familiale.
L’enquête a par ailleurs permis de savoir qu’une dame, du nom de Hanta, était le premier rabatteur mobilisé à Toamasina. C’était elle qui faisait la navette entre Tana et Toamasina. C’était elle qui avait cloué au poteau le premier couple escroqué, l’opération ayant débuté au mois de septembre 2006. Pour ferrer les victimes, elle assurait que les patrons de l’agence étaient des grands chétiens.
En janvier 2007, Eugène et ses proches collaborateurs s’obligèrent à faire le déplacement sur Toamasina pour noyer les poissons sur place. Ils étaient venus avec un médecin, soi-disant pour contrôler l’aptitude des recrues et, surtout, pour dépister les femmes éventuellement enceintes dont la candidature était écartée.
Les escrocs seront déférés au parquet ce vendredi 9 février. 
- Gilbert R. 

Subject: affaire Seychelles, c du bidon
<< des news en provenance de Mada reçu aujourd'hui, source, ma mère à Tamatave:
Bonsoir ma fille, nipoaka ny marina amin'ny Seychelle société bidon izy io, lainga foana angalana volan'olona . à Tanà izy io misy Directeur, Mr Eric, eugène Adjoint, 1 docteur + 4 autres hommes ireo tena efa nanambola be manana villa sy télé GM + Vidéo etc etc, raha tsara jiaby depuis mois de Septembre jusqu'au mois de février efa nahazo vola milliard maro zareo hono plus ilay olona mpandray dossier teto Tamatave au début zareo io olona voafitaka handeha hiasa avy eo naka vola atao en plus ny olona alainy amin'olona ireo, tarif de Directeur 350 000 F zareo mila 500 000 Fmg difference anjareo ireo misy 8 personnes zareo malaka dossiers n'olona ireo, voasambotra daholo depuis 2 jours izay, P., F., a., D., J. etc, ilay niaraka amin'ny F. ireo misy 450 personnes olona eto Tamatave foana. Tena voamafy ny olona handeha hiala jaly nefa nanjary very vola indraiky izao, depuis septembre zareo nilaza handeha 1er vague nefa tsy mety lasa, ny fevrier ity romotra ny olona ka nangalan'olona police judiciaire eky zareo teto Tamatave, avy eo zareo namôsa ilay any T anà, inspecteur sy ny namany nandeha niakatra Tanà nilaza hoe ity misy dossier n'olona folo aterinay ka tongava anareo malak'izy io au station ny taxi-brousse Vatsy, tonga ilay secrétaire naka izy io dia teo zareo nilaza fa police, dia nitondra tamin'ny lehibe, dia nifanenjika tao anatin'ny rano maloto tao Behoririka nanambotra ilay directeur io, nihentiny nidina aty Tamatave zareo fito lahy ilay tena cerveaux ny asa maloto io. >>>
voilà, je tenais à vous en informer....il se passe de drôles de choses à Mada...face à la misère, que faire?? merci à vous. 

zaka


allAfrica 07/02/2007
Madagascar: Financement, pour un accès de tous à la microfinance - Midi Madagasikara - Edmond Rakotomalala
D'énormes efforts sont à entreprendre pour que ceux qui sont vraiment dans le besoin puissent emprunter facilement de l'argent le blue book.
« Dans la plupart des économies en développement, seule une minorité, voire trop souvent, une faible minorité, de la population accède à des services financiers. Bien que les secteurs financiers se développent au même rythme que ces économies, les actifs financiers restent habituellement concentrés entre les mains d'un nombre réduit de personnes ».
Tirées du Livre Bleu (Blue Book) de la microfinance, ces phrases signifient en termes plus simples que les couches les plus pauvres de la société rencontrent énormément de problèmes pour emprunter de l'argent auprès d'une banque ou d'un autre organisme prêteur leur permettant de subvenir à leurs besoins de financer leurs activités
D'ailleurs, les statistiques parlent d'elles-mêmes puisque, pour ne prendre que le cas de la microfinance, actuellement seulement 8% des ménages malgaches ont pu emprunter de l'argent auprès des institutions de microfinance aussi bien en milieu rural qu'en milieu urbain. Une situation qui est encore loin d'être satisfaisante même si ces derniers temps, on a assisté à une nette augmentation du montant des crédits alloués lesquels sont passés de 9 milliards d'ariary en 2001 à 48 milliards d'ariary en 2006.
En somme des efforts restent à faire. Et la communauté internationale s'y met actuellement pour renverser la tendance et donner la possibilité à la majorité des ménages d'accéder au financement. Le PNUD, avec la collaboration des autorités nationales de ses pays membres lance actuellement ce fameux Livre Bleu de la microfinance, lequel fait depuis hier, l'objet d'un atelier.
Catalyseur de développement
Ayant pour thème « favoriser l'accès de tous à la microfinance », ce lancement du Livre Bleu à Madagascar, qui voit la participation de 30 délégués venant de 15 pays est un forum d'échanges et de concertation qui permet à l'ensemble des acteurs concernés d'analyser les obstacles à l'inclusion des pauvres dans le secteur financier, de faire le point sur les efforts entrepris pour les surmonter et d'identifier des voies et moyens en vue de donner un nouvel essor au développement du secteur de la microfinance pour lui permettre de jouer pleinement son rôle en tant que catalyseur du développement.
Cet atelier fait suite à la première conférence qui s'est tenue à Dakar en juin 2006 où 320 délégués venus de 53 pays se sont convenus dans le cadre de la Déclaration de Dakar d'organiser un Comité Directeur afin d'assurer la diffusion et l'application des recommandations adoptées au cours cette conférence.
Conforme au MAP
Lors de l'ouverture de l'atelier hier au Hilton, le Premier ministre Charles Rabemananjara s'est félicité du fait que Madagascar ait été choisi par le Comité Directeur pour l'organiser en premier. Il a également profité de l'occasion pour annoncer que le développement de la microfinance et l'accès de tous à ce mode de financement figure parmi les objectifs du Madagascar Action Plan. Selon le représentant résident du PNUD, Bouri Sanhouidi, « la microfinance a déjà démontré, à travers diverses expériences dans de nombreuses pays qu'elle pouvait transformer la vie des millions d'individus en leur permettant d'avoir accès à des revenus à travers des emplois, qui leur ont permis d'échapper à la misère et d'assurer leur dignité humaine ». Notons que Madagascar dispose d'une politique nationale sur la microfinance.
A l'issue des travaux de commission, la Déclaration d'Antananarivo a été adoptée hier. Nous en reparlerons.


Tribune 06/02/2007
Antananarivo - Renivohitra : « Priorité à l’assainissement de la ville » 
« Je continue ce qui a été fait par mon prédécesseur. J’agis vite, c’est ce que les habitants de la Cité des mille ont voulu ». Tels sont les premiers mots du nouveau président de délégation spéciale d’Antananarivo-Renivohitra lors de sa première rencontre avec la presse hier après-midi dans son bureau à Tsimbazaza. 

Le nouveau PDS d’Antananarivo-Renivohitra

Vendredi dernier, Hery Rafalimanana a reçu le décret portant sa nomination officielle à la tête de la Commune urbaine d’Antananarivo en remplacement du maire Patrick Ramiaramanana qui a été nommé ministre de l’Energie. Interrogé par un journaliste sur ses priorités, le nouveau PDS a été clair et net. « L’assainissement de la ville, l’enlèvement des ordures, le curage du système d’évacuation d’eaux, la remise en état de certains axes routiers qui commencent à être dégradés, ce sont nos préoccupations principales », a-t-il dit. Pour asseoir ses propos, il a affirmé qu’il y a déjà eu une réunion des techniciens et des responsables pour réaliser tous ces projets. 
Espérons que les travaux ne s’attardent pas. L’heure est venue de passer à la vitesse supérieure. 
En cette période de pluies, la population vit dans une situation malaisée. Des eaux stagnantes et là, des ordures entassées et non enlevées pour ne citer que ces exemples. 
Gare routière, tramway,…
Concernant les grands projets initiés par l ‘ancien maire, Hery Rafalimanana n’a aucune intention de les abandonner. « La construction de la gare routière à Ampasampito, la mise en marche du tramway ou le train de banlieue, l’extension du marché d’Ambohimanarina, l’assainissement du marais Masay se poursuivront et seront réalisés », a-t-il promis. 
En fait, le nouveau PDS et son équipe sont déterminés à mettre en œuvre tous ces grands projets. « Nous avons la volonté et la conviction de les exécuter ». 

Les habitants de la Cité des mille sont donc rassurés. Bien que la municipalité d’antananrivo-Renivohitra change de mains, les travaux engagés continueront. 
Hery Rafalimanana • « L’heure n’est pas encore à l’élection »
Récemment nommé président de délégation spéciale (PDS) de la Commune urbaine d’Antananarivo-Renivohitra, Hery Rafalimanana aura-t-il l’intention de se présenter à la prochaine élection municipale prévue à la fin de cette année ? 
Sa réponse a été précise. « L’heure n’est pas encore à l’élection. Ce qui me paraît important, c’est de travailler pour développer la ville. On verra la suite ».
De ces propos, cet ancien directeur de Magro ne nie ni confirme sa candidature pour devenir maire de la capitale. En tout cas ce scénario n’est pas à écarter. Ce fut le cas de son prédécesseur. En 2001, Patrick Ramiaramanana, ancien directeur de l’entreprise Tiko à Antsirabe, a été nommé PDS en remplacement du maire Marc Ravalomanana devenu président de la République. Il s’est présenté ensuite à l’élection et a été élu maire de la capitale. 
En tout cas, beaucoup pensent qu’être premier magistrat de la ville est la suite logique de la fonction d’un PDS. Contentons-nous de ce qu’a dit Hery Rafalimanana. 
« On verra la suite ». « Qui vivra verra » selon un adage.
 - Herimanda R 


Le Quotidien 07/02/2007
MARAIS MASAY, MARCHéS, TRAMWAY... Les travaux à réaliser à la vitesse “V”
Le Pds de la Cua, Hery Rafalimanana, a pris ses fonctions afin que les actions de la commune se poursuivent.
Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue hier dans les locaux de la commune à Tsimbazaza, il a en effet évoqué la continuité et la concrétisation de tous les travaux à une vitesse “V”. 
“Mener toute une population est une grande responsabilité par rapport à la direction d’une entreprise. Je sollicite de ce fait la synergie des actions de tous pour y parvenir ; il faut égale-ment faire preuve de bonne volonté”, a-t-il insisté.
Le Pds Rafalimanana a par la suite défini les urgences et les points importants en précisant que le premier concept comprend l’assainissement, le curage des systèmes d’évacuation d’eau et le bouchage des nids de poule. 
D’autre part, il a évoqué la poursuite des travaux concernant les gares routières d’ Ampasampito et de l’aire de stationnement du Fasan’ny Karana, le projet Tramway, l’extension du marché d’ Ambohimanarina et la rénovation du marché de la Petite Vitesse. L’assainissement du Marais Masay, en collaboration avec la Région Ile de France, figure aussi au programme.
Par ailleurs, il a fait part de son propre projet en faveur des jeunes en mentionnant l’éventuelle construction d’une maison de culture, l’
aménagement d’un espace de jeux et d’un espace vert.
Branle-bas de combat donc pour la Cua. 
Farah


Midi Mada  06/02/2007

JAMAL KHALIFA. Son frère Malek Khalifa accuse les autorités malgaches d’avoir vendu l’homme d’affaires saoudien aux services de renseignements étrangers
Le beau-frère de Ben Laden fiché par la CIA et le FBI !
Le meurtre de Mohammed Jamal Khalifa continue d’alimenter les colonnes des médias internationaux. Ce week-end encore, dans le quotidien Al Hayat et à la chaîne de télévision Al-Arabiya, sa famille, représentée par son frère Malek Khalifa, l’a qualifié « d’assassinat politique commandité », en accusant les autorités malgaches d’avoir vendu son frère aux services de renseignements étrangers. 
NR

Tout en niant d’éventuels liens avec le groupe terroriste Al-Qaïda et en soutenant que le défunt n’entretenait aucune relation avec Ben Laden. Cependant, selon d’autres journaux, comme le Journal de l’Ile de la Réunion (JIR), par exemple, il n’était pas un inconnu des « services secrets » tant français (DGSE) qu’américains (CIA). Le JIR souligne même que ce « financier repenti du terrorisme islamique, a été condamné à mort par contumace en Jordanie », mais qu’il paraissait bénéficier d’une « étonnante mansuétude de la part de la CIA et du FBI qui détenaient pourtant les preuves flagrantes de son implication dans des réseaux islamistes ». Bref, il était fiché par les deux agences américaines. 
Agents
Parallèlement, la communauté musulmane malgache de préciser que la présence de cet opérateur à Madagascar avait obtenu la certification du gouvernement saoudien, et que des agents de la CIA étaient venus à Madagascar pour l’interroger, ainsi qu’un de ses employés dénommé Amine, sur l’affaire du 11 septembre. Là encore, le JIR soutient qu’il apparaît dans deux ouvrages français diffusés publiquement. Il s’agit de « L’énigme Al-Qaïda », d’Alain Bauer et de Xavier Raufer et de « Al-Qaïda vaincra », de Guillaume Dasquié. Le premier, consacrant six pages au défunt, affirme que le Tribunal d’Amman a condamné Jamal Khalifa à mort par contumace, pour terrorisme. D’après les deux ouvrages, on le découvre en 1988 aux Philippines où il possède une société d’import-export, Khalifa Trading Industries, et une autre de meubles en rotin, mais consacre l’essentiel de son activité à l’International islamic relief agency (IIRO). Une ONG saoudienne qui s’ajoute à d’autres, telles que l’International islamic relief agency, ou Benevolence international fondation. 
Couverture
Des enquêtes de la police philippine auraient démontré que Mohammed Jamal Khalifa finance un Institut Iman Shafie installé sur le port de Pakitul, dans l’île de Sulu, fief du groupe islamiste Abu Sayyaf. L’âme de cet institut, un certain Abdallah al-Hashaiki, est un « arabe-afghan », instructeur en pratiques terroristes pour le compte d’Abu Sayyaf et dirigeant de Jaish-Muhammad (Armée de Mahomet). Depuis 1991, ces Jihadistes qui tentent de renverser le roi Hussein de Jordanie, ont commis plusieurs attentats à l’explosif dans le petit royaume, notamment entre 1993 et 1994. C’est d’ailleurs le 21 décembre 1994 qu’il est condamné à mort pour avoir animé et financé cette armée accusée d’avoir fomenté une révolte islamique. Et c’est par l’intermédiaire de l’IIRO, association caritative islamique, qu’il l’aurait soutenu. On le retrouve encore en 1993 à Nairobi, au Kenya, avec comme « couverture » un commerce de véhicules et une société charitable lui donnant son autorité financière et le moyen d’obtenir aisément visas et documents administratifs.
Ramzi Youssef
Le 14 décembre 1994, Jamal Khalifa est arrêté par le FBI à Montain View, en Californie. Son visa est révoqué et il est incarcéré quatre mois. En avril 1995, toujours en Californie, Jamal Khalifa se bat en justice pour ne pas être expulsé vers la Jordanie où il risque sa tête. Le FBI sait, preuves à l’appui, qu’il est directement lié à Ramzi Youssef, artificier de l’attentat du 11 septembre 2001, et qui a été capturé en février 1995 au Pakistan. Un mois plus tard, en mai, Khalifa annonce son désir d’être expulsé vers la Jordanie. Ce qu’accepte bizarrement le FBI. Et lorsqu’il arrive en Jordanie, il fait l’objet d’un nouveau procès à l’issue duquel il est acquitté. Il semblerait, à travers cette rapide synthèse, que Jamal Khalifa n’était pas qu’un simple commerçant de pierres précieuses. Présenté par certains journaux comme un ex-financier du terrorisme, aurait-il été un agent double ou un repenti sous haute surveillance ? En tout cas, l’Ambassade américaine à Madagascar ne veut faire aucun commentaire là-dessus, en affirmant qu’elle n’a aucune réaction, qualifiant le meurtre, d’acte criminel relevant du ressort de l’Etat malgache.


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Tribune 08/02/2007

Ordures à Antananarivo-Renivohitra : Assainies à 100% à la fin de ce mois 
Un défi. Le SAMVA (Service Autonome de la Maintenance de la Ville d’Antananarivo) se fixe comme objectif d’assainir à 100% les ordures, plus précisément les bacs à ordures dans la capitale. Ce sera fait avant la fin de ce mois de février. C’est son directeur, Nomenjanahary Razafimahatratra qui nous l’a dit dans une interview que ce dernier nous a accordée hier en son bureau à Ampasampito. 
D’ores et déjà, ce service chargé d’assainissement s’est félicité d’avoir réalisé un taux de 75%. « Plus de 300 bacs à ordures sur 463 installés à Antananarivo ont été assainis contre un peu plus de 200 auparavant », a dit le directeur du SAMVA. 
En se promenant dans la ville d’Antananarivo, beaucoup remarquent des ordures entassées dans certains endroits. 
En cette période de pluies, 700 tonnes d’ordures par jour sont à enlever contre 500 tonnes à 600 tonnes en période normale. Pour ce service chargé de l’assainissement, cette situation n’est pas surprenante. Son directeur a dit que c’est tout à fait normale. « Chaque année, du mois de novembre jusqu’au mois de février, les fruits tels que les letchis, les pommes, les pêches sont abondants sur le marché. De plus, c’est la période de pluie. Les bacs à ordures sont vite remplis ». 
19 camions bennes, 400 éboueurs
Malgré cet accroissement, les moyens déployés par le SAMVA sont et restent les mêmes. Il n’y a que 19 camions bennes et multibennes qui assurent le ramassage des ordures. 
En raison de leur nombre insuffisant, ils travaillent sans relâche, 24h/24 et 7 jours sur 7. Selon Nomenjanahary Razafimahatratra, il faut au moins 24 camions si l’on veut de ne pas les faire travailler en plein jour. En moyenne, chaque camion fait 4 voyages dans la journée soit 60 mètres cubes d’ordures. 
Jusqu’à présent, 400 manutentionnaires ou éboueurs sont mobilisés pour assurer les travaux.
- Herimanda R. 


Les Nouvelles 07/02/2007
Un passeport «électronique» pour enrayer la fraude et prévenir le terrorisme
Le passeport malgache devient biométrique pour lutter contre la fraude et le terrorisme 
Après des mois de gestation, le premier passeport électronique, appelé aussi biométrique, est enfin arrivé à Madagascar. Un nouveau document qui a pour but de lutter efficacement contre les fraudes et le terrorisme. 
Madagascar est le premier pays membre de l’Afrique, Caraïbes et Pacifiques (ACP) à se doter du passeport biométrique. Décidé au cours du conseil des ministres du 16 janvier, ce nouveau passeport est maintenant disponible et sa mise en fonction a été effective, depuis hier. 
Ressemblant à quelques exceptions près à son ancêtre, le nouveau document est doté d'une photo numérisée, d'un composant électronique détenant des données personnelles et les empreintes digitales de son titulaire. De manière plus pratique, les informations contenues dans la puce sont détectées par un lecteur lors du passage à la douane. Elles sont affichées sur l'écran de l'employé qui effectue le contrôle. D’après le responsable du bureau du passeport, le nouveau passeport biométrique a pour but de prévenir l'usage de faux papiers et aussi de lutter contre le terrorisme. 
Afin d’obtenir ce passeport, plusieurs pièces sont à fournir. Il faut se prémunir alors d'une copie intégrale de l'acte de naissance dont la délivrance doit dater de moins de six mois, de quatre photos d'identité récentes, d’une carte d’identité nationale dûment certifiée, d’un certificat de résidence, d’une attestation d’emploi et d’une autorisation de sortie de la part de l’employeur pour les travailleurs. Le certificat de position militaire pour les hommes et d’un acte de mariage pour les femmes, sont également à fournir avec le formulaire. Le tout accompagné d’une timbre fiscal de 200 ariary. Pour les enfants mineurs, une autorisation parentale, certifiée à la mairie, est à joindre impérativement à la demande car désormais, les mineurs ne peuvent plus être inscrits sur le passeport de leurs parents et doivent posséder leur propre document.
Eu égard aux démarches à suivre quant à l’acquisition de ce nouveau passeport, son obtention par personne interposée n’est donc plus possible. Ainsi, après avoir rempli le dossier afférent, le demandeur doit payer le droit, d’un montant de 60.000 ariary auprès des bureaux de la poste (Antaninarenina et Analakely pour Antananarivo), si auparavant il se faisait au bureau de l’enregistrement à Anosy. Là encore, afin d’éviter les fraudes, le bordereau nécessaire pour le paiement, ainsi que la quittance venant de la poste sont également numérisés. 
Uniquement réservé, pour l’heure, aux nationaux, le passeport biométrique a une validité de cinq ans. Cependant, ceux qui disposent encore de leur ancien passeport avec une validité de dix ans, auront encore jusqu’au 31 décembre 2008 pour l’utiliser. Pour le cas de renouvellement, le demandeur doit présenter son ancien passeport et, le cas échéant, la déclaration de perte. 
Le lancement de ce nouveau document a eu lieu, hier, au bureau du passeport à Anosy, en présence de l’inspecteur général de police Lucien Victor Razakanirina, ancien secrétaire d’Etat chargé de la sécurité publique et de son successeur, l’inspecteur général de police Désiré Rasolofomanana. Albert Karaziwan, président du groupe Semlex, une société belge, spécialiste aux projets d’identification, ainsi que le technicien du groupe, Alexandre Maloteau, ont également assisté à la cérémonie. 
R. B.


wanadoo.mg 07/02/2007
Prix Média des diversités. Le premier prix attribué à un Malgache 
Décidément, la diaspora malgache de France ne cesse de nous surprendre... Après la présélection d’une jeune malgache au Concours de l’Eurovision, voici un autre malgache qui se distingue dans le paysage médiatique français cette fois-ci. 
Il s’agit de Joël Rakotomalala, directeur d’antenne de la Radion Dijon Campus à qui on vient d’attribuer le premier prix “Média diversités”. 
Il a été récompensé pour la qualité de son travail, le prix a été remis par Frédéric Schlesinger, directeur de France Inter. La cérémonie de remise des prix s’est déroulée le 31 janvier 2007 dernier. 
Rappelons que le concours a été organisé par l’Institut Panos Paris en collaboration avec Radio France. L’objectif est de récompenser les professionnels des media pour le nouvel éclairage qu’ils apportent sur les questions de la diversité, du dialogue interculturel et des relations internationales, et leurs interactions. 
Biographie 
Membre sociétaire de la Scam, Joël Rakotomalala a assuré depuis janvier 2001 la direction d’antenne de Radio Dijon Campus. Arrivé à Dijon en 1991 pour effectuer des études économiques à l'Université de Bourgogne, il a adhéré à l'association Adexpra et a réalisé des magazines culturels et d'information sur Radio Dijon Campus. Après l'obtention de son diplôme de Dea en Analyse et Politique Economiques, il s'est orienté vers les métiers de la radio et de la communication. 
A partir de 1997, il est devenu auteur-réalisateur d’œuvres radiophoniques diffusées sur Radio Dijon Campus et reprises par les radios adhérentes à l’Epra. En 1997, il a participé au projet du réseau Iastar Europe (la Fédération des Radios Etudiantes Européennes) et a proposé des reportages pour l’ “Année européenne contre le racisme”. En 1998, il a réalisé des documentaires radiophoniques sur les “cent cinquantenaires de l’abolition de l'esclavage”. Jusqu’en 2001, il a été l’invité de Jérémie Penquer, animateur de l’émission “Do Dièse” sur Radio France Bourgogne, à faire des chroniques sur les musiques du monde. En 2002, il a participé au projet de Iastar France et du Cidem pour l’incitation à l’inscription sur les listes électorales. En 2005 et 2006, il a élaboré le projet “Euromatic” qui a bénéficié d’un financement européen. Il a plus d’une centaine d’heures d’œuvres radiophoniques sur les cultures du monde à son actif : portraits, reportages, documentaires, chroniques. 
A toutes les étapes de son parcours radiophonique, Joël Rakotomalala a valorisé les thèmes de la diversité. Pour lui, ce prix représente la reconnaissance de son engagement en faveur du dialogue interculturel. 
Prix Media des diversités 
Rappelons que 300 représentants des media des diversités ont déjà répondu présents 
à l'invitation de l'Institut Panos Paris pour la Cérémonie de remise des Prix Media des diversités qui aura le 31 janvier prochain. 
Une opportunité inédite de découvrir d’autres regards, d’autres paroles, d’autres récits sur la France plurielle d’aujourd’hui et de demain. 
En France, les media des diversités - créés par et pour des personnes des minorités ‘visibles’ et issues de l’immigration - représentent une centaine de titres de presse écrite (Cité Black, Gazelle, Respect Magazine...) et près du quart des radios émettant en région parisienne (Aligre FM, Radio Orient, Radio Mangembo...). Les sites Internet connaissent également un succès croissant (Bondy blog, Afrik.com, Saphir-news.com...). 
Recueillis par Domoina   ©Le Quotidien 


Clicanoo.com 06/02/2007
Un proche de Ben Laden meurt avec ses secrets 
Financier repenti du terrorisme islamique, condamné à mort par contumace en Jordanie, Mohammed Jamal Khalifa paraissait bénéficier d’une étonnante mansuétude de la part de la CIA et du FBI qui détenaient pourtant les preuves flagrantes de son implication dans des réseaux islamistes...

Le beau-frère d'Oussama ben Laden rapatrié en Arabie Saoudite
Dès l’annonce de la mort de Mohammed Jamal Khalifa, le frère de la victime, Malek Khalifa, cité par la chaîne de télévision satellitaire Al-Arabiya basée à Dubaï, soutenait que le défunt n’entretenait aucune relation avec Ben Laden, bien qu’il soit un beau-frère par alliance du chef d’Al-Qaïda déchu de sa nationalité saoudienne et déshérité par sa famille. De son vivant, Mohammed Jamal Khalifa qui opérait à Madagascar dans l’exploitation de pierres précieuses depuis 1997, réfutait entretenir quelque relation que ce soit avec son tristement célèbre beau-frère. Vivement émue par le retentissement de l’affaire du meurtre de M. Khalifa, la communauté musulmane de Madagascar - qui a eu souvent à souffrir de vagues de xénophobie et subi des actes de violences que l’on pourrait qualifier de pogroms - s’est déclarée scandalisée par le fait que le nom de la victime ait été associé avec celui de Ben Laden. Pour elle, le défunt n’a rien à voir avec le mouvement terroriste. Et de préciser que la présence de cet opérateur à Madagascar avait obtenu la certification du gouvernement saoudien ; et que des agents de la CIA étaient venus à Madagascar pour l’interroger, ainsi qu’un de ses employés dénommé Amine, sur l’affaire du 11 septembre.

LE TRIBUNAL D’AMMAN CONDAMNE MOHAMMED JAMAL KHALIFA À MORT
Le hic dans cette histoire c’est que Mohammed Jamal Khalifa, né en 1957, époux d’une des sœurs d’Oussama ben Laden, n’est pas un inconnu des “services”, tant français (DGSE) qu’américains (CIA). Il apparaît même dans deux ouvrages français publiquement diffusés. Le premier “L’énigme Al-Qaïda”, écrit par Alain Bauer et Xavier Raufer (Directeur des études du Centre universitaire de recherche sur les menaces criminelles contemporaines, Institut de Criminologie de Paris, Université Panthéon Assas-Paris II), consacre la bagatelle de six pages au défunt opérateur minier. On le découve en 1988 aux Philippines où il possède une société d’import-export, Khalifa Trading Industries, une autre de meubles en rotin, mais consacre l’essentiel de son activité à l’International islamic relief agency (IIRO)... Une ONG saoudienne qui s’ajoute à d’autres, telles que l’International islamic relief agency, ou Benevolence international fondation. Il y a six millions de musulmans aux Philippines et l’archipel voit toute une partie de son territoire contrôlée par la guérilla islamiste. Des enquêtes de la police philippine démontrent que Mohammed Jamal Khalifa finance un Institut Iman Shafie installé sur le port de Pakitul, dans l’île de Sulu, fief du groupe islamiste Abu Sayyaf. L’âme de cet institut, un certain Abdallah al-Hashaiki, est un “arabe-afghan”, de fait Jordanien de nationalité, instructeur en pratiques terroristes pour le compte d’Abu Sayyaf et dirigeant de Jaish-Muhammad (Armée de Mahomet). Depuis 1991, ces Jihadistes qui tentent de renverser le roi Hussein de Jordanie, ont commis plusieurs attentats à l’explosif dans le petit royaume, notamment entre 1993 et 1994. C’est d’ailleurs le 21 décembre 1994 que le tribunal d’Amman condamne Mohammed Jamal Khalifa à mort, par contumace, pour terrorisme. Il lui est reproché d’avoir animé et financé “l’armée de Mahomet” accusée d’avoir fomenté une révolte islamique destinée à renverser le roi Hussein. Et c’est par l’intermédiaire de l’International islamic relief agency (IIRO), association caritative islamique, qu’il aurait soutenu les menées de “l’armée de Mahomet”. On le retrouve encore en 1993 à Nairobi, au Kenya, avec comme “couverture” un commerce de véhicules et “une société charitable lui donnant son autorité financière et le moyen d’obtenir aisément visas et documents administratifs...” Cinq ans plus tard, un ressortissant comorien, Fazul Abdullah Mohammed, sera impliqué dans des attentats à la bombe contre les ambassades des États-Unis à Dar Es Salaam et à Nairobi (7 août 1998).
IL EST DIRECTEMENT LIÉ À RAMZI YOUSSEF
Le 14 décembre 1994, Mohammed Jamal Khalifa est arrêté par le FBI à Montain View, en Californie ; son visa est révoqué et il est incarcéré quatre mois. En avril 1995, toujours en Californie, Mohammed Jamal Khalifa se bat en justice pour ne pas être expulsé vers la Jordanie où il risque sa tête. Le FBI sait preuves à l’appui qu’il est directement lié à Ramzi Youssef, artificier du pire attentat commis aux USA avant le 11 septembre 2001, et qui a été capturé en février 1995 au Pakistan... Un mois plus tard, en mai, Khalifa annonce son désir d’être expulsé vers la Jordanie. Ce qu’accepte bizarrement le FBI. Plus étrange encore, Khalifa lorsqu’il arrive en Jordanie, fait l’objet d’un nouveau procès lors duquel il est acquitté... Au sujet de l’International islamic relief agency (IIRO), Guillaume Dasquié, auteur d’un second ouvrage intitulé “Al-Qa’ida vaincra”, publie une note de synthèse de la DGSE datée du 9 janvier 2001, qui confirme l’engagement de l’International islamic relief agency dans le complexe terroriste de Darounta, en Afghanistan, une sorte de vaste campus regroupant sur trois hectares “divers camps d’entraînement destinés à former des militants au maniement des explosifs (en privilégiant l’utilisation de produits disponibles dans le commerce) et à la planification d’attentats...” Guillaume Dasquié précise : “Dans les procès tenus en Jordanie, aux USA et en Egypte, des dizaines de terroristes, dont Fazul Abdullah Mohammed, l’artificier des attentats perpétrés à Nairobi et à Dar Es Salam (en 1998), ont reconnu avoir été formés à Darounta. Neuf ressortissants français figurent sur la liste des militants un jour admis à y suivre une formation aux explosifs...” Il semblerait à l’issue de cette rapide synthèse que Mohammed Jamal Khalifa était un bien drôle de commerçant et que la “paix” dont il jouissait à Madagascar découlait pour partie d’un “deal” occulte avec la CIA. Ex-financier du terrorisme, agent double ou repenti sous haute surveillance ? L’homme est parti avec ses secrets.
Philippe Le Claire & B.A (sources : L’Express de Madagascar - Midi Madagascar - “L’énigme Al-Qaïda”, Alain Bauer et Xavier Raufer - “Al-Qa’ida vaincra”, Guillaume Dasquié)


Midi Mada 08/02/2007

FOOTBALL - Le Onze malgache n’a pas pu s’exprimer pleinement, hier à Toulouse, pour son match de préparation qui a valeur de test pour les expatriés. Les Barea tenus en échec par le Téfécé Amateur !
Les Barea de Madagscar ont apparemment raté le coche en se faisant tenir en échec par la formation toulousaine évoluant en CFA sur le score de 1 à 1. Une très modeste performance en fait mais destinée à remettre sur les rails les Barea entraînés par Arsène Malabary et Jean Rossignol avec une forte proportion des expatriés dont les deux anciens toulousains Ahamada Jambay et Pascal Grondin
Clément Rabary

La rencontre s’est tenue sur le terrain annexe du Stadium devant un public essentiellement malgache. Une issue prévisible en fait car toute la population locale ne s’intéresse pas à cette rencontre plutôt inédite car elle file le parfait amour avec le Téfécé, le club de la 1ère division qui a dernièrement battu l’Olympique Lyonnais sur le score de 2 à 0 avant de contraindre les Marseillais à un partage de point (0 à 0).
Pour revenir au match d’hier, les Barea ont ouvert le score en premier par Pamphil Rabefitia (37è). L’égalisation toulousaine est venue à l’heure de jeu. Les deux parties se sont donc séparées sur ce score de parité qui constitue tout juste un premier pas pour les joueurs malgaches et les expatriés.
L’équipe malgache ne manquait pourtant pas de charme une défense assez solide composée de Jimmy Radafison, Pascal Razafimanantena mais aussi les pros et probablement Eric Rabesandratana et Oumouri. La ligne offensive a dû faire bonne impression avec le duo Voavy Paulin et Pamphil Rabefitia.
Malgré la faiblesse de l’opposition, on peut toutefois parler d’un très bon galop d’essai pour cette formation appelée à défendre les couleurs malgaches lors des éliminatoires de la CAN 2008 contre la Côte d’Ivoire et le Gabon. Une manière de soigner notre image en fait car après le naufrage au Gabon (0-4), on ne pense pas que les Eléphants de Didier Drogba vont se contenter de regarder les nôtres jouer. Il serait d’ailleurs difficile de croire à un possible revirement de la situation.


Tribune 10/02/2007
Conseil des ministres :Qui seront les prochains limogés ? 
Ces derniers temps, les conseils des ministres ont fait des victimes, plus précisément les conseils des ministres qui ont eu lieu après la proclamation par la Haute Cour Constitutionnelle du résultat officiel de l'élection présidentielle du 3 décembre dernier. 
Le Grand Chancelier, Ralitera Etienne, en est la première. Le président réélu l'a limogé et a désigné son homme de confiance, Noël Rakotondramboa, qui cumule cette fonction avec celle de secrétaire général de la Présidence. 
Quelques heures seulement après l'investiture de Mahamasina, le premier ministre, Jacques Sylla, a remis au président Marc Ravalomanana la démission de son gouvernement. Faute de reconduction, 7 membres de ce gouvernement n'ont pas été présents lors du premier conseil des ministres du nouveau mandat du président Marc Ravalomanana. Le troisième conseil des ministres de ce nouveau mandat a décidé du remplacement du général Raonenantsoamampianina, Chef de l'Etat Major Général de l'Armée Malagasy (CEMGAM).
Lors du dernier conseil des ministres (5ème), des têtes sont tombées: 2 chefs de région (Melaky et (Atsimo Atsinanana), le 1er et le 2ème adjoints du CEMGAM, le chef d'Etat Major de l'Etat Major Général de l'Armée Malagasy, 2 commandants des régions militaires (N°1 et n°5), le commandant des Forces de développement, le commandant de l'Académie militaire d'Antsirabe, le directeur des Inspections auprès de l'Etat Major Général de l'Armée Malagasy et d'autres directeurs au sein de cet Etat Major. 
Ce dernier conseil des ministres a par ailleurs décidé la suppression du CGDIS (Commissariat Général du Développement Intégré du Sud). Une décision qui a été accueillie avec mécontentement dans le Sud. Et certainement, les prochains conseils des ministres feront d'autres victimes car pour pouvoir terminer sans graves incidents son second mandat, le président Marc Ravalomanana doit changer aussi bien des structures que des hommes. Qui seront les prochains limogés ? « Ramose » seul le sait.
- Eugène R. 


Express Mada 10/02/2007
Supermarchés :Retrait des sacs en plastique 
Sauvegarde de l’environnement oblige. Jugés polluants et toxiques, les sachets en plastique devront bientôt être retirés des supermarchés. Une note a été envoyée aux sociétés de distribution. Jumbo Score ne l’a pas attendue pour prendre des mesures.
Les sachets en plastique présentent un danger. Le ministère de l'Environnement, des eaux et forêts, estime que des efforts doivent être entrepris pour éliminer ces produits des étals malgaches. 
Mondialisation oblige, Madagascar est soumise aux conventions internationales dans la protection de l'environnement. Les sachets en plastique, utilisés en grande quantité dans le commerce, s'avèrent néfastes à la santé et à l'environnement. 
Des chercheurs ont révélé, lors de conférences mondiales, que ces sachets en plastique dégagent de la dioxine, un gaz toxique qui provoque des lésions cutanées. Il en est sorti de ces conférences qui’il faut éliminer ces produits du marché. Déjà, plusieurs pays comme la Corse, Mayotte, Maurice, et bientôt la Réunion, interdisent désormais leur usage. Des pays africains suggèrent l'augmentation de leur prix pour en freiner l'achat.
Madagascar suit le mouvement. Le ministère de l'Environnement, des eaux et forêts demande la collaboration des supermarchés et grandes surfaces dans la sensibilisation de la population sur le danger que ces emballages présentent. Des notes ont été envoyées aux responsables de ces établissements commerciaux afin de les mettre au courant de la situation.
"Ces circulaires ont pour objet la mise en place d'une collaboration entre notre ministère et les supermarchés, principaux utilisateurs des sacs en plastique. Notre campagne de sensibilisation doit commencer chez les commerçants", soulève Koto Bernard, ministre de l'Environnement, des eaux et forêts. 
Officieux
Ces notes restent cependant officieuses. "Nous 
n'avons été avisés d'aucune décision officielle à ce sujet", souligne Henri Tsimisanda, secrétaire général du ministère du Commerce. "C'est peut-être une décision interne au ministère de l'Environnement", continue-t-il .
Les responsables des supermarchés comme Shoprite ou Leader Price affirment ne pas être au courant d’une telle démarche. Celui de Jumbo Score n'a par contre pas attendu les communiqués officiels pour commencer de retirer les sachets en plastique polluants de ses cinq magasins. Il projette de les remplacer par des sachets biodégradables.
"Nous comptons lancer ce projet avec nos partenaires Orange SFOI. L'appui des clients est souhaitable dans cette voie pour la protection de l'environnement", explique Jean Pierre Badano, directeur général de Jumbo Score Madagascar. "Pour l'instant, il nous reste encore de ces sachets polluants en stock. Mais à terme, nous utiliserons uniquement des sachets bio", poursuit-il. Le responsable de Jumbo Score compte mener au mieux son projet, tout en gérant l'impact de cette initiative sur les prix de ses marchandises. L'investissement risque de lui coûter cher. 
Diverses solutions sont proposées à la clientèle. "Les mini-sachets reviennent moins chers et sont moins polluants. Sinon le panier "écobag" est disponible pour ceux qui peuvent se l'offrir", avance Jean Pierre Badano. "Pour encourager nos clients, des soubiques Score seront distribuées gratuitement aux fidèles de nos magasins", ajoute ce responsable, tout en se disant optimiste sur l'effort de tout un chacun dans la protection de l'environnement.
Chez les clients, les avis divergent. "Je suis pour le retrait de tout emballage polluant, à condition qu'il y ait des solutions de rechange propres à satisfaire tout le monde", note une mère de famille. D'un autre côté, certains s'inquiètent déjà de leur shopping sans ces "poches" comme on les appelle en Europe.
Que d'inconvénients
Les sachets en plastique entrent dans nos habitudes quotidiennes sans qu'on sache vraiment qu'ils sont nuisibles. Ils sont d'ailleurs devenus un signe de modernité. 
A Madagascar, un sachet est utilisé plusieurs fois. Il est utile de savoir que les sachets plastiques constituent un vrai danger pour l'homme. Ils dégagent des produits toxiques comme le dioxine (un dérivé benzénique hautement cancérigène), une fois au contact des aliments, causant des maladies graves.
Fanja Saholiarisoa


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