Archives 2002 - 2007

Le dernier MadaVôvô

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Sommaire Madavôvô: 18 janvier  2007

BigNews: Le Sport est Roi ...

Edito: "Un seul est juste ! ... Ny teny nifanekena !  "

1. Vacances. Un touriste consomme Ar 1,62 million pendant son séjour (Wanadoo)

2. Ouverture politique. Halte aux opportunistes ! (Wanadoo)

3.Artisanat: Le savoir-faire du travail du bois des Zafimaniry (Quotidien)

4. Départ de Pierrot Rajaonarivelo: Les dirigeants de l'Arema dans l'embarras (Express)

5.L’Unicef apprécie le leadership du gouvernement malgache (Wanadoo)

6. Mada Action Plan, l'Itasy revendique décentralisation et transparence (allAfrica)

7. No Comment.... No Comment ...

8. Tourisme sexuel:En pleine expansion dans le Sud-est (Tribune)

9. Inondation: Sérieuses dégradations des rues à Tana (Midi)

10. Diplomatie malgache : « Bilan positif pour les cinq dernières années » (Tribune)
11. Investiture: Des invités prestigieux (Quotidien)
12.Lutte anti paludisme:Une nouvelle molécule “Tazopsine” (Nosintsika)

13. Montée des eaux dans la capitale: Plus de 500 familles sinistrées  (Quotidien)

15.Douanes. Le projet GasyNet, bientôt deux autres scanners mobiles (Midi)

16. Une forte délégation pour les Etats-Unis et la France à l’investiture  (Les Nouvelles)

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... Les Revues de presse plus bas !!!

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

Edito : "Un seul est juste ! ... Ny teny nifanekena ! "     La parole donnée est une promesse qu'il faut tenir !     Donner est un élan de générosité. Par les temps qui courent, ce n'est pas une chose courante. Parce que l'égoïsme a fini par prendre le dessus dans la plupart de nos actes, qu'il a tôt fait de dicter toutes nos conduites, la plupart de nos actes.

                                             Archive des Editos    (  ...  )                    ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>

wanadoo.mg 18/01/2007
Infos Tourisme : VACANCES. Un touriste consomme Ar 1,62 million pendant son séjour
Ils sont venus se reposer. Ces visites ne profiteront cependant pas à l'économie locale si les vacanciers ne font pas de dépenses. 
Un touriste consomme, à part le prix qu'il doit payer pour le transport aérien, environ 1,62 million d'Ariary, pendant son séjour à Madagascar. Ceci ressort des statistiques provisoires du ministère du Tourisme et de la Culture pour l'année 2006. Un chiffre qui a augmenté de 8% par rapport à l'année 2005 où un visiteur dépensait 1,49 million d'Ariary. Les touristes ont donc déboursé 125.000 Ariary de plus en 2006. 
Il faut noter que le tourisme a généré l'an dernier 496,7 milliards d'Ariary de recettes à l'économie nationale. A noter également qu'un touriste passe en moyenne 20 jours à Madagascar pendant lesquels il effectue des circuits touristiques et que celui-ci reste 4 jours dans un même hôtel. 
Petits souvenirs 
A part les dépenses journalières, incluses dans la plupart des cas dans le package, les touristes dépensent surtout de l'argent dans l'achat des petits souvenirs : des articles artisanaux (boiseries, vannerie, les broderies, les objets en corne...). Selon le témoignage de Seta, un vendeur d'articles artisanaux au marché d'Andravoahangy, les "vazaha", selon ses termes, apprécient beaucoup les sculptures en bois. D'après Seta, un touriste peut dépendre jusqu'à 60.000 Ariary pour l'achat de ces petits objets. Celui-ci de noter que les petites sculptures sont très prisées puisque celles-ci sont faciles à transporter. "Les femmes touristes adorent les broderies et certaines d'entre elles ne regardent pas à la dépense pour acheter des nappes ou des draps", devait déclarer, Francine, une autre vendeuse dans le même marché. Pour cette dernière, l'on peut dire que l'affaire est plus juteuse parce qu'elle vend une nappe brodée à 25.000 Ariary alors que les visiteurs en achètent parfois deux ou trois unités. 
Pole position 
Mais cette manne qu'amène avec lui le tourisme ne profite pas toujours à tout le monde. Les touristes ont toujours leur préférence pour les circuits qu'ils désirent effectuer pendant leur visite en terre malgache; certains sites touristiques sont préférés à d'autres. 
Les dernières statistiques disponibles pour la saison 2006 semblent le confirmer. En effet, l'on apprend que le Sud de Madagascar reste en pole position des destinations touristiques de la Grande Ile avec un pourcentage de 38,40% des choix des visiteurs. Le Nord (21,10%) pointe en deuxième position créditée, suivi de la partie Est et Ouest du pays avec des pourcentages respectifs de 19,30% et de 13,90%. Les hautes terres n'ont attiré que 7,30% des touristes. Des efforts sont à fournir. 
Didier Rambelo  ©Midi Madagasikara 

Wanadoo.mg 16/01/2007

Ouverture politique. Halte aux opportunistes ! 
Les élus, comme les simples citoyens de l’Itasy ont bien compris le sens de l’ “ouverture “ prônée par le Président de la République, Marc Ravalomanana. 
Au lieu de 600 invités les personnes présentes ont largement dépassé les 700. Parmi elles, des personnalités de tendances diverses qui n’ont pas attendu l’horaire (10 heures) affiché sur les invitations mais commencé une heure en avance, comme pour dire que l’Itasy est pressé de mette en oeuvre le Map. En effet, toutes les tendances politiques n’ont pas été négligées et le tout Itasy a été invité. 
Mais cela ne signifie pas que tout le passé est effacé car il faut tout de même se “méfier de quelques opportunistes”. Un de ces élus de la plate-forme Isika Jiaby Miasa Miaraka amin’i Marc Ravalomanana (Immr) de déclarer que parmi ceux qui ont adhéré à la cause de Marc Ravalomanana étaient encore dans le camp adverse il y a quelques semaines de cela. 
“Les opportunités d’affaires avec la mise en oeuvre du Map les ont attirés dans notre camp” ont continués ces élus. 
Personne n’est dupe car ces personnalités mêmes ont avoué qu’ils “ne montent pas des chevaux boiteux ou aveugles”, allusion à Pierrot Rajaonarivelo et surtout à l’Amiral, leur allié de jadis. 
Mais s’ils sont vraiment prêts à participer à la transformation rapide de Madagascar, les portes sont “ouvertes”, surtout s’ils apportent leurs expertises en matière de savoir-faire et de capacités financières, non de demande de fauteuils politiques. 
Recueillis par Gérard C.  ©Le Quotidien 

Le Quotidien 15/01/2007

Artisanat: Le savoir-faire du travail du bois des Zafimaniry
L'authenticité culturelle zafimaniry est depuis longtemps consacré. Les communes rurales de la zone d'implantation de ce groupe de populations sont réputées pour leur environnement original et l'extrême habileté de ces habitants à l'exercice de la sculpture d'art sur bois. Que celle-ci soit des objets de décoration ou des objets utilitaires ou usuels. C'est le cas parmi d'autres de la Commune rurale d'Ambohimitombo-I, à 50 km d'Ambositra sur la route d'Imady. La commune offre à ses visiteurs, amateurs de la forêt et chercheurs, des villages zafimaniry avec ses valeurs culturelles et sociales.
Sauvegarde
Pour mieux valoriser cette richesse culturelle et artistique, un plan d'action de sauvegarde du savoir-faire du travail du bois des zafimaniry est à l'œuvre.
Ceci entre dans la consécration de la décision de l'Unesco de proclamer le savoir-faire du travail des zafimaniry comme chef-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité.
Le plan d'action de sauvegarde de ce savoir-faire est financé par le fonds en dépôt Unesco -Japon pour la préservation et la promotion du patrimoine culturel immatériel.
Le ministre de la Culture et du tourisme, par le biais de la direction du patrimoine culturel en collaboration avec la Commission nationale malgache pour l'Unesco est l'organisme d'exécution de ce projet.
La première de ces trois phases du plan d'action a débuté au mois d'août 2005 et prit fin au mois de juillet 2006. La durée d'exécution est de 39 mois car le programme ne prendra fin qu'en février 2008.
Fizampitaha
Dans ce cadre, diverses activités sont mises en branle. Dans un premier temps, ce fut la mise en place de structures de coordination centrale, régionale et locale. Ensuite s'effectua le dépôt de label zafimaniry à l'Office malgache de la propriété intellectuelle (Omapi). Le renforcement des capacités des zafimaniry, l'installation de panneaux de signalisation de chef-d'œuvre, le don de petits outillages, la sensibilisation de la communauté sur l'importance de la préservation de ce savoir-faire ainsi que la recherche et la validation des motifs sculpturaux aux zafimaniry entre dans cet ordre d'idées. Enfin la création du rassemblement des artisans zafimaniry doit couronner l'élan sous forme d'association Fikambanan'ny Zafimaniry Mpiangaly Tao-Hazo (Fizampitaha).
En définitive, sur le plan culturel, l'arbre a toujours occupé une place importante ; à Madagascar, comme l'illustrent les aloalo érigés sur les tombeaux de la région du Sud ou l'art Zafimaniry de la région d'Ambositra.
Didier Ramanoelina

Express Mada 16/01/2007

Départ de Pierrot Rajaonarivelo: Les dirigeants de l'Arema dans l'embarras 
Les ténors du parti Avant-garde pour la rénovation de Madagascar sont pris au dépourvu par le retrait de leur secrétaire national. La réorganisation de la formation politique prendra un peu de temps.
Les dirigeants du parti Avant-garde pour la rénovation de Madagascar (Arema) ne savent pas encore sur quel pied danser. Le retrait de leur secrétaire national, Pierrot Rajaonarivelo, en exil à Paris, plonge la formation politique dans l'incertitude. 
"Les dirigeants du parti vont se consulter d'ici peu pour analyser le message de Pierrot Rajaonarivelo", a fait savoir Georges Ruphin, membre du comité directeur de l'Arema, hier. "Il faut demander les opinions des uns et des autres sur la décision", poursuit ce proche de l'ancien secrétaire national du parti, pour expliquer son hésitation à se prononcer sur le départ de l'ancien vice-premier ministre de la tête du parti. 
Pris au dépourvu par le départ de leur secrétaire national, les ténors de l'Arema éprouvent des difficultés à se pencher sur l'avenir du parti, quatre jours après l'annonce. Et pour cause, même les dirigeants de l'Arema pro-Pierrot Rajaonarivelo n'ont été ni avertis ni consultés par l'ancien vice-premier ministre. "Jusqu'à maintenant, nous ne sommes pas encore entrés en contact avec lui. Et nous ne sommes pas encore en mesure d'apprécier la portée de la déclaration", avoue Georges Ruphin. 
Aucune réunion du Comité directeur national, l'instance dirigeante de la formation politique, n'est prévue, du moins jusqu'à hier. Les divergences 
d'opinion entre les pro-Pierrot Rajaonarivelo et pro-Ratsiraka ne sont pas encore dissipées. Elles ne facilitent pas non plus la réorganisation de la formation politique. 
Ballon-sonde
Sans attendre les avis des uns et des autres, quelques membres de l'Arema ont déjà tiré leur conclusion. "Je quitte le parti", décide Harinaivo Rasamoelina, un partisan de Pierrot Rajaonarivelo. 
"Je n'abandonne pas pour autant la politique. Mais je vais encore réfléchir à l'orientation que je voudrais donner à ma carrière", poursuit le responsable de la formation politique pour le compte de la province d'Antananarivo. La perspective de la passation du pouvoir entre les mains des partisans de l'ancien président Ratsiraka n'enthousiasme pas ce dernier. 
De leur côté, les dirigeants pro-Ratsiraka à qui Pierrot Rajaorivelo laisse les rênes du parti tentent de tourner la page. Ils font un premier pas en direction de l'autre camp. "Je formule le voeu d'une réconciliation interne au niveau de l'Arema", a lancé le sénateur Daniel Raniriarinosy hier. "D'ici peu, je compte organiser une rencontre entre les dirigeants de la formation politique", poursuit-il. Mais le ballon-sonde lancé par le parlementaire ne semble pas encore avoir reçu une réponse. 
De son côté, l'opposition dans son ensemble se trouve également dans l'embarras. Elle préfère rester en dehors de l'affaire pour ne pas envenimer la situation de l'un des partis structurés, capables de tenir tête au régime. " Je ne peux pas me prononcer sur la situation de l'Arema et de Pierrot Rajaonarivelo, car je ne connais pas le fond du problème", déclare le député Mara Niarisy.
Iloniaina Alain

Wanadoo.mg  16/01/2007

L’Unicef apprécie le leadership du gouvernement malgache 
“Unicef a pu apprécier le leadership du gouvernement, tant au niveau central que régional, d’avoir lancé si rapidement le processus de réajustement des priorités de développement au niveau des régions par rapport à celles du Madagascar Action Plan (Map). Il s’avère très important que ce leadership, ce dynamisme soit maintenu dans le premier trimestre de 2007 pour finaliser cette phase de réajustement dans la planification des plans de développement de chaque région”. Cet avis est du Représentant de l’Unicef pour la zone Madagascar, Maurice et Comores, Bruno Maes. Ce dernier a participé dès l’ouverture jusqu’à la clôture du premier atelier de mobilisation sur la mise en œuvre du Map qui s’est tenu à Miarinarivo, chef lieu de la région Itasy, toute la journée du samedi 13 janvier 2007. 
Selon Bruno Maes, cet exercice de réajustement des priorités réalisé au niveau de chaque région et dont celle de l’Itasy constitue une étape stratégique de la mise en œuvre du programme national de décentralisation et de déconcentration. “J’ai pu constater avec joie et satisfaction le haut degré de participation de toutes les couches sociales et tous les responsables de la région notamment des autorités régionales. Ce qui est en fait traduit d’une excellente appropriation du Map” a-t-il souligné. 
Défi majeur 
Lors des travaux de commission, Bruno Maes a rejoint la commission Santé, planning familial et lutte contre le Vih/Sida, cinquième défi défini dans le Map. Le représentant de l’Unicef a pu remarquer qu’un des défis observés dans le déroulement des séances de travail est la difficulté d’établir la liste des priorités, de faire des choix de priorité programmatique aux engagements du Map par rapport aux défis. Mais, après avoir bien posé les problématiques et suite aux échanges de point de vue entre participants dont des représentants des services centraux, des experts, des techniciens, des médecins, des paramédicaux, des élus, des simples citoyens, … on s’en est bien sorti . 
Lors de la séance plénière, la commission a dressé une liste des défis : assurer la fourniture des services de qualité à tous dès le premier semestre de 2007. L’élimination des principales maladies transmissibles dont le paludisme. La vulgarisation de la plantation de 100g d’Artemesia, qui a une vertu anti-moustique, par Commune pour les 51 Communes dans l’Itasy. Cette tâche devrait être concrétisée d’ici trois mois. Sur le volet, planning familial, la commission recommande de former trois agents de santé de base communautaire par Commune. Ainsi, les membres de la commission ont été unanimes que pour gagner la lutte contre le Vih/Sida, la mise en place d’une plateforme multisectorielle au niveau Région devrait se faire d’ici trois mois. Parallèlement, 20 associations seront formées en planning familial et lutte contre le Vih/Sida et vont à leur tour mener une campagne de proximité. 
Lors de son intervention, au cours des travaux de commission, Bruno Maes a souhaité tenir compte du type d’intervention à grand impact et à moindre coût tenant compte des réalités budgétaires du moins pour 2007. “L’Unicef pense que les défis sont importants mais je me dois de souligner que les défis relatifs à la réduction de la mortalité infanto-juvénile est un défi majeur auquel font face des centaines de milliers de familles malgaches chaque année. Or les interventions ou activités prioritaires déjà identifiées dans le Map pour relever ce défi sont déjà identifiées dans le Map, et, à priori, il ne sera pas difficile de mobiliser tous les acteurs de développement et les partenaires” a-t-il précisé. A Bruno Maes de continuer que l’Unicef réitère son engagement d’appuyer financièrement et matériellement ce vaste programme national pour atteindre les objectifs du millénaire. 
Avec le concours de l’Unicef et d’autres partenaires stratégiques, 50 jugements supplétifs et 11 enregistrements ou copies d’acte de naissance ont été délivrés au cours de cet atelier de mobilisation du Map dans l’Itasy du 13 janvier. Ceci s’inscrit dans le cadre de l’opération Eka ou opération acte de naissance mais aussi, marque le lancement officiel du recensement administratif, qui a débuté dans la région Itasy. 
r.a  ©Le Quotidien 

allAfrica.com  16/01/2007

Madagascar Action Plan, l'Itasy revendique décentralisation et transparence
Dans le volet « gouvernance responsable » du Map, la population de la région a exigé l'intégrité et l'efficacité.
Si géographiquement, l'Itasy se trouve au centre de Madagascar, politiquement et économiquement, elle a été placée, samedi dernier, au coeur de l'actualité nationale. La Présidence ayant voulu donner grande ampleur au premier atelier régional de mobilisation sur le Madagascar Action Plan (Map).
Environ 800 personnes se sont ainsi penchées sur les huit volets de ce programme et ont essayé de déterminer les priorités de la région pour une appropriation locale des objectifs de développement. Et ce, dans les locaux de l'ancien Sinpa à Miarinarivo, chef-lieu de la région dirigée par Rakotondrazaka Hubert. Aussi, dans ses priorités, la population de l'Itasy impose-t-elle quatre règles. Celle de la transparence, de l'intégrité, de l'effectivité ainsi que de l'efficacité. Transparence dans la gestion de l'Administration et dans l'organisation de la Justice. Effectivité du processus de décentralisation et de déconcentration. Intégrité et efficacité de la machine judiciaire. Des aspirations qui sont sans doute partagées par les 21 autres régions.
Intégrité
Cette insistance sur la transparence et l'intégrité, pour le volet « Gouvernance responsable » du Map, pourrait se justifier par l'existence d'un tribunal et d'une maison d'arrêt à Miarinarivo. D'autant qu'en matière de bonne gouvernance, ces exigences supposent que les dirigeants se tournent et s'intéressent beaucoup plus au peuple et à ses besoins. Ce qui nécessite tant pour les gouvernants que les gouvernés un changement de mentalité et un ajustement de comportement. D'autres priorités liées à l'économie et au social ont aussi été déterminées en ce qui concerne les sept autres volets par les élus, autorités locales, opérateurs économiques, société civile, institutions financières, associations paysannes et simples citoyens, sous la coordination de Yvon Randrianasandratriniony, Ambassadeur de Madagascar en Afrique du Sud. Il s'agit, par exemple, de la réhabilitation de la route d'intérêt provincial n° 103, de l'aménagement de l'aéroport d'Arivonimamo, de l'aménagement du Lac Itasy, de l'embellissement d'Ala Tapia, de la sécurisation foncière, surtout après l'affaire retentissante d'Ankorondrano Analavory
Potentiels
A noter que si au départ il était prévu que le Président Ravalomanana lui-même assiste à cette inauguration de la concrétisation du Map, celui-ci ne s'y est pas finalement rendu. La raison n'ayant pas clairement été exposée. La séance a ainsi été dirigée par Radavidson Andriamparany, le ministre des Finances, en présence des PDS du Faritany d'Antananarivo et d'Antsiranana, de l'émissaire malgache en Suisse, du consul général malgache au Cap Town, de directeurs et conseillers à la Présidence, José Ranaivo, Ivohasina Razafimahefa et Clermont Mahazaka. Une occasion pour l'Itasy de mettre en forme ses aspirations pour être à la hauteur d'Analamanga et de Vakinankaratra en considération de ses potentiels et d'espérer qu'enfin la pratique relaye la théorie dans un délai rapide. Il est vrai que les initiatives telles que le Map suscite toujours auprès des locaux hésitations et scepticisme. D'où la nécessité d'une sensibilisation ardue avant que le message puisse passer et être compris.
Midi Madagasikara (Antananarivo) - Nr

NO COMMENT        NO COMMENT       NO COMMENT      NO COMMENT

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Tribune 18/01/2007
Tourisme sexuel:En pleine expansion dans le Sud-est

      Une autre vague surgit après l’accalmie qui suit le dernier passage du cyclone dans les côtes du sud-est malgache. Une vague qui risque de frapper fort le monde du tourisme dans la ville de Manakara. Ces derniers jours, le chef-lieu de la région Vatovavy Fitovinany est sous l’onde de choc après avoir eu connaissance de la vague des touristes sexuels qui sévissent dans la région.
    Dans la plupart de scas, ce sont des vieux « vazaha » qui pêchent les fillettes afin de leur faire passer une vie mondaine à l’insu de leurs parents. Selon nos sources sur place, ces hommes retraités collaborent avec des intermédiaires locaux qui leur facilitent leur besogne. En effet, ils ont comme cible des filles dociles à l’âge de 14 ans qui poursuivent encore leurs études dans les collèges d’enseignement général (CEG) de la ville.
    Pas catholiques
    Avant ou après le contact avec leur proie, ces vieillards ou leurs intermédiaires s’adressent aux parents de leur cible afin d’obtenir une certaine couverture de leur part. Sur ce, ils sollicitent ces parents à établir une lettre de consentement attestant leur accord express dans le cadre de l’idylle. Bien entendu, le consentement se fait moyennant un paiement d’une somme d’argent conséquent au bénéfice des parents. D’habitude, l’octroi de l’argent en question se fait à l’occasion d’un simulacre de cérémonie traditionnelle en guise de l’offre de « Vodiondry » comme le souhaite la tradition. Le hic, c’est que le processus s’arrête là car aucun de ces types de touristes pas trop catholiques ne se soucient guère de poursuivre leur démarche pour formaliser le soi-disant « mariage traditionnel » auprès du bureau de la mairie.
    Griffes d’un vieillard
    Ces hommes ont été ainsi accusés de faire du tourisme sexuel car jamais une telle relation amoureuse ne dure plus de trois mois. Et après la séparation ou le « plaquage », ces vieux cherchent une autre fillette avec qui ils entament la même démarche qu’ils ont adoptées précédemment. Selon nos informations, il existe actuellement à Manakara un étranger qui a réussi à passer successivement avec pas moins de 7 familles pour un simulacre cérémonie traditionnelle en demande de « mariage » de leur fillette encore à l’âge 14 ans. La semaine dernière, un père de famille en séparation avec sa femme s’est opposé à l’idée de son ex de céder sa fille aux griffes d’un vieillard, un retraité militaire portant une séquelle de la guerre du Golfe en 1990. Malgré l’action du père près de la police locale, sa plainte se heurte à une fin de non recevoir. De ce fait, des ONG qui s’occupent des droits de la femme et des enfants lancent un appel de détresse pour alerter l’opinion et les autorités compétentes. A suivre !
 Adrien R.

Midi Mada 16/01/2007

Intempéries. En marge des dégâts sur les habitations, les inondations et les fortes pluies des derniers jours n’ont pas été sans conséquences sur l’état des rues de la capitale.
Sérieuses dégradations des rues
Des nids… d’autruche un peu partout, chaussées affaissées, pavés désordonnés… les fortes pluies d’une semaine ont eu de sérieux impacts sur les infrastructures routières de la capitale. En effet, d’anciennes petites imperfections sont devenues en une semaine, de véritables dégradations dues au ruissellement quasi-permanent des eaux de pluie sur les chaussées comme sur les trottoirs.
Hanitra Ramahatra

Bien entendu, ceci n’est pas sans conséquences sur la circulation dans la ville. A titre d’exemple, le trafic déjà éprouvant sur l’axe Analamahitsy Ambohitrarahaba se retrouve encore plus inextricable. En effet, les torrents ont rapidement décollé le bitume et creusé de grands trous à des endroits qui comportaient de petites fissures, obligeant les automobilistes à ralentir pour ménager leur véhicule. Même constat à Andravoahangy Mascar jusqu’à Mahavoky où la stagnation des eaux sur quelques dizaines de mètres en temps de fortes pluies a causé, là aussi, quelques dégâts.  Entreprises  L’arrivée de la saison pluvieuse a toujours été synonyme d’apparition de nouveaux signes de dégradation

 des rues à Antananarivo. Hormis les sites qui ont connu de grands travaux de réhabilitation récemment, les rues dévoilent les imperfections des anciens travaux de réfection. Les regards se tournent vers les entreprises en charge des réhabilitations de ces rues dont la durée de vie des réhabilitations effectuées n’est pas particulièrement longue. Les couches de bitume sont souvent trop minces et ne résistent pas longtemps aux effets des intempéries. Sans parler des dégradations dues au manque de civisme ou encore aux interventions des techniciens divers en matière de téléphonie ou de distribution d’eau. Rappelons au passage, que les travaux de réfection des infrastructures routières bénéficient encore d’un délai au cours duquel l’entretien et les éventuelles réparations sont assurés par l’entreprise qui a effectué les travaux. Généralement, ce délai tourne autour de six mois. 

Tribune 16/01/2006

Diplomatie malgache : « Bilan positif pour les cinq dernières années » 
Le bilan de la diplomatie malgache durant les cinq dernières années a été mis en relief, hier, au MAE-Anosy, au cours de la cérémonie traditionnelle de présentation de vœux aux membres du Corps Diplomatique, aux organisations internationales et institutions spécialisées organisée par le Ministère des Affaires Etrangères. « Un bilan positif, propre à la conjoncture politique qui nous a valu, sans complaisance, le soutien et l’aide de la communauté internationale », souligne le Ministre Marcel Ranjeva. Ce bilan s’ordonne en trois étapes essentielles, à savoir, la reconnaissance du président Ravalomanana et du gouvernement au lendemain des événements de 2002, la plus grande visibilité de Madagascar sur l’échiquier international, et le renforcement des la confiance et partant de l’aide internationale dans la lutte contre la pauvreté. 
Le chef de la diplomatie malgache a rappelé les grands rendez-vous diplomatiques qui ont marqué ces dernières années dont la visite à Madagascar des hautes personnalités (président de la République Fédérale d’Allemagne, Président de la République Française, Ancien S.G. de l’ONU, Vice-Premier Ministre Chinois, etc), sans parler de la tenue des rencontres internationales ou régionales de haut niveau. L’atteinte du point d’achèvement qui a entraîné l’annulation de nos dettes par les Clubs de Paris et de Londres ainsi que les membres du G8 a été également mis en exergue par notre chef de la diplomatie.
Le ministre Ranjeva a également fait état de la diplomatie économique, dont les résultats tangibles à travers les importants projets économiques sont éclatants. Ce qui fait évoluer l’image de Madagascar sur le plan international au-délà des clichés misérabilistes. 
Dans le cadre de la réorganisation du MAE pour la mise en œuvre du concept de la diplomatie au service de développement, M. Ranjeva a tenu à signaler que les missions de nos représentations à l’extérieur ont été réorientées vers des actions de promotion économique. Ainsi, les investisseurs sont de mieux en mieux informés des opportunités d’investissement à Madagascar. 
Le ministre Ranjeva n’a pas oublié de remercier tous les partenaires de Madagascar, plus particulièrement la Banque Mondiale et la Banque Africaine de développement pour les aides budgétaires qu’ils ont fournies. « L’appui financier de la Communauté internationale demeure une revendication pour les pays en voie de développement », a-t’il ajouté. 
Pour les années à venir, le MAE va continuer ses efforts pour l’amélioration des actions diplomatiques, conformes aux objectifs du MAP qui est une feuille de route des cinq prochaines années pour le développement de notre pays. 
Auparavant, l’ambassadeur de l’Afrique du Sud, SEM. Themba Tabethe, a présenté ses vœux, au nom du Corps Diplomatique. 
- Nivo T. A. 

Le Quotidien 14/01/2007

Investiture: Des invités prestigieux

Des personnalités étrangères seront attendues durant la cérémonie d’investiture du Président de la République du 19 janvier prochain. Parmi elles figurent des chefs d’Etat et de gouvernement, comme ceux des îles voisines : le Président des Comores, et probablement le Premier Ministre mauricien, ainsi que des entités régionales. Le Commissaire européen au Développement et à l’Aide humanitaire, Louis Michel est également attendu à Madagascar. On apprend aussi que le gouvernement américain serait représenté par son Secrétaire d’Etat à l’Agriculture ce jour-là. Le Ministre français de l’Agricul-ture serait aussi attendu à Madagascar, accompagné d’un Conseiller du Président Chirac. Ainsi, la communauté internationale montrera sa solidarité avec le peuple Malagasy après les cinq premières an-nées de mandat de Marc Ravalo-manana dont la première investiture a été “boudée” par cette même communauté pour cause de conflits post-électoraux. Mais les réalisations du régime Ravalomanana, en 5 ans, a effacé toute méfiance, à l’image de l’effacement de notre lourde dette extérieure en 2005 et les relations au beau fixe avec les bailleurs de fonds comme la Banque Mondiale et le Fonds Moné-taire

International (Fmi). Avec le Madagascar action Plan (Map), cette communauté internationale affiche son optimisme sur les chances de Madagascar de réussir dans les cinq ans à venir.
Recueillis par Gérard C.

Gazety Nosintsika 16/01/2007
Lutte contre le paludisme:Découverte d’une nouvelle molécule “Tazopsine” extraite à partir d’une plante malagasy
Nul n’ignore que la piqûre d’un moustique véhiculant les parasites affectant le foie, voire les globules rouges, affablit l’organisme humain et est à l’origine de la malaria. Cette maladie touche principalement les enfants de moins de cinq ans, ainsi que les femmes enceintes et allaitantes. De nos jours, les recherches se multiplient pour trouver les médicaments préventifs et curatifs ayant pour but de repousser la malaria.
D’après une étude publiée sur le site web de Science and Development Network ou www.scidev. net, une substance en provenance de l’écorce d’un arbre du Parc National d’Andasibe recèle une potentialité préventive pour le traitement antipaludique.
Cet élément, selon une étude menée par les scientifiques français, néerlandais et malagasy, cible les étapes préliminaires de l’infection au niveau du foie.
Un immunobiologiste de l’Université Pitié-Salpêtrière de l’Hôpital de Paris, Dominique Mazier, explique que cet élément empêche les parasites de développer une sorte de résistance aux médicaments qui entrave les programmes conventionnels du traitement du paludisme.
Isolement de la nouvelle molécule
Quelques membres d’un groupe scientifique, dont Phillipe Rasoanaivo de l’Institut Malagasy des Recherches Appliquées, ont isolé une molécule appellée “tazopsine” provenant des écorces des arbres forestiers collectés dans la partie est de l’île.
Ils ont découvert, au cours d’un test effectué sur un animal que N-cyclopentyl-tazopsine, une particule moins toxique de la molécule, est efficace si elle attaque les premières phases de l’infection au niveau du foie. Pourtant, elle ne l’est pas au cas où les parasites atteindront les globules rouges du sang.
“Tazopsine” tirée de l’écorce d’une tige d’une plante nommée “Strychnopsis thouarsii”. Elle est alors l’unique ingrédient d’une traditionnelle infusion permettant de traiter l’infection.
De plus, les auteurs de l’étude escomptent tester d’autres variantes de cette tazopsine plus appropriées aux essais cliniques.
Plus de 200 plantes pour traiter la malaria
La ressurgescence de la malaria dans les années 80 avec la pénurie des thérapeutiques conventionnelles à contraint certains Malagasy à se fier aux médicaments à base de plantes. Il en existe plus de 200 espèces pour lutter contre l’infection. Cela a ainsi suscité les intérêts des scientifiques à les exploiter compte tenu de la richesse de la biodiversité de Madagascar tant floristique que faunistique.
Des médicaments visant à neutraliser les parasites font défaut actuellement surtout quand ceux-ci atteignent le foie, se multiplient dans le sang et causant l’affection des globules rouges. Voilà pourquoi la découverte de cette particule s’avère importante.
Tant de recherches ont montré combien les parasites affectent le système immunitaire quand ils se déplacent du foie vers les globules rouges entraînant le refroidissement et une forte fièvre.
Cette découverte permettra aux scientifiques de développer et d’approfondir davantage leurs recherches pour stopper l’évolution et la chaîne de multipli-cation des parasites dans l’organisme humain.
Recueillis par Farah
Source : PLoS Medicine sur www.scidev.net / Le Quotidien

Le Quotidien 16/01/2007

Montée des eaux dans la capitale: Plus de 500 familles sinistrées dans les six arrondissements
La montée des eaux dans la plaine d’Antananarivo a causé des dégâts et surtout fait des sinistrés, une fois la cote d’alerte annoncée. 

Ces derniers temps, le niveau des eaux a quelque peu baissé et les familles commencent à fréquenter leur secteur. Il a précisé que le Tranompoko-nolona d’Ampamantanana dispose d’une grande salle pour contenir les familles, ainsi qu’une grande cour où des tentes pourraient être installées. Par ailleurs, au cas où les eaux monteraient, de nombreux sites sont prêts à accueillir les familles entre autres Ampamantanana, Ambohidraserika Mahazo-arivo, Ambohipo et Ambato-roka.
3è arrondissement
Il semble que le troisième arrondissement soit celui qui n’a recensé aucune victime. Jusqu’ici, ce bureau n’enregistre que les dégâts : des murs qui s’écroulent et des maisons qui s’affaissent. 
Le délégué de cet arrondissement craignait surtout pour le quartier d’Ankorondrano, mais il n’a reçu aucune 
alerte. Le site d’accueil de ce quartier est toutefois prêt à héberger les victimes.
4è arrondissement
Le quatrième arrondissement a quant à lui enregistré plus de 1 200 sinistrés. Ankadi-toho en a recensé 600 qui sont installés dans neuf 
tentes. Celles-ci sont insuffi-santes mais l’arrondissement fait du mieux qu’il peut pour aider ces familles.
Du côté d’ Anosimahavelona où 600 personnes sont sinistrés, elles sont hébergées à Tanjombato avec les familles victimes d’Atsimondrano. Anosibe Ouest II a été également touchée par la montée des eaux mais aucun état critique n’a été enregistré.
5è arrondissement
Partiellement, les résultats recueillis auprès du cin-
quième arrondissement ont fait état de 256 familles sinistrées dans le quartier de Soavimasoandro et celui de Morarano.
6è arrondissement
L’arrondissement d’Ambohimanarina a recensé 70 personnes sinistrées réparties dans 15 familles. Ces familles ont été localisées dans les fokontany d’Ambohivaha, Avarate-
tezana et Amorona.
L’on ne sait pas encore ce qui se produira dans les prochains jours mais la population riveraine des fleuves est tenue de rester vigilante et de rejoindre les zones hautes afin d’éviter tout incident engendré par la montée des eaux.
Farah

Midi Mada 16/01/2007

Douanes. Le projet GasyNet, actuellement en cours de mise en place, constitue une révolution
Bientôt deux autres scanners mobiles
En 2007, les efforts de modernisation de l’administration douanière vont se poursuivre. Et pas de n’importe quelle manière puisque dans le cadre du projet GasyNet, la douane va s’équiper de matériels ultramodernes dont deux scanners mobiles.
Didier Rambelo
Il s’agit, en fait, d’un projet développé sous l’impulsion du gouvernement sous la coordination de la Direction des Douanes et conçu pour mobiliser les ressources techniques, technologiques et financières devant contribuer au développement de la grande vitrine technologique souhaitée par le pays et à la modernisation de l'économie.
Initié dans le cadre du PPP, Gasynet sera un véhicule capable non seulement de finaliser le déploiement de Sydonia++, d’assurer la maintenance des investissements mais aussi de contribuer financièrement au déploiement de nouveaux investissements dans le futur.
Combinaison
Avec un investissement total estimé à 15 millions de dollars, ce projet couvre deux grands axes à savoir : la mise en œuvre du système informatique TradeNet déployé sur une période de 12 mois et le financement de l’acquisition par les douanes de 2 scanners supplémentaires pour Mahajanga et Toliara qui viendront compléter les scanners de Toamasina et d’Ivato. Il s’agit, indique-t-on, d’utiliser les scanners en combinaison avec l’outil de gestion de risque SGS Profiler, et les services d’assistance de la valeur en douane SGS ValuNet afin d’optimiser les performances douanières. Subsidiairement, ce projet permettra de répondre aux nouvelles exigences liées à la sécurité dans le transport et l’acheminement transfrontaliers de marchandises car il permet de mieux contrôler les marchandises, et de garder une trace des vérifications effectuées.
Sécurisation
Pour en revenir aux scanners, ils doivent permettre de détecter les explosifs, armes à feu, armes nucléaires, la drogue et les autres produits prohibés dissimulés dans les chargements maritimes.
Cet aspect de sécurisation des échanges contribuera à l'obtention de la certification ISPS des ports de Madagascar de plus en plus exigée par de nombreux pays membres de l'Organisation Maritime Internationale (OMI) comme les Etats-Unis et les pays membres de l'Union Européenne
Le réseau Tradenet qui est conforme à la technologie actuellement en vigueur à Singapour permettra d’établir une interconnectivité entre les consignataires et déclarants, d'une part, et le système Sydonia de la douane, d'autre part. Il est également destiné à établir une distribution automatique de documents clés tels que le manifeste et la déclaration en douane, une sécurisation du paiement des droits et taxes, par des avis de paiements électroniques une sécurisation du processus de sortie du port des marchandises par le transfert de Bons à Enlever et Bons à Délivrer électroniques - avec ou sans interface au système de gestion du port…
Guichet unique électronique
Au final, Gasynet permettra grâce à TradeNet de déployer tous les avantages d'un guichet unique électronique dans les meilleures conditions techniques, et financières et dans les meilleurs délais.
L'avantage qui satisfera sans doute la majorité des opérateurs est la facilitation des échanges commerciaux, qui seront rendus plus sûrs, plus rapides et plus protégés contre les vols et dommages sur les marchandises, occasionnés lors des inspections physiques.
Grâce à l'efficacité et la rapidité du passage au scanner, la compétitivité et l'attractivité des ports de Madagascar seront considérablement améliorées. Les scanners jumelés avec le réseau TradeNet simplifieront également considérablement les procédures de dédouanement.

Les Nouvelles 18/01/2007
Une forte délégation pour les Etats-Unis et la France à l’investiture 
Les Etats-Unis et la France démontrent une présence forte à l’investiture. L’assistance de plusieurs hautes personnalités issues de divers pays à cette cérémonie exprime leur reconnaissance de vouloir coopérer avec le pouvoir. La liste des représentants étrangers ayant répondu à l’invitation de l’Etat malgache est connue. 
La délégation américaine à la cérémonie d’investiture du président de la République vendredi 19 sera forte de quatre personnalités. La désignation des représentants est due à l’initiative personnelle du président des Etats-Unis George Bush. La délégation sera dirigée par Michael O. Johanns, ministre américain de l’Agriculture. James D. McGee, ambassadeur des Etats Unis auprès de la République de Madagascar, Ronald A. Tschetter, directeur du corps de la Paix et R. Timothy Ziemer, coordonnateur de l’initiative présidentielle sur le paludisme feront aussi partie de l’équipe représentant les Etats-Unis. Le ministre Johanns a déjà eu l’occasion de visiter Madagascar en juillet 2005. Les membres de cette délégation prévoient de rencontrer leurs homologues malgaches durant leur séjour.
La France, elle aussi est représentée par une forte équipe composée d’un député, de deux conseillers et d’un ministre. Quant à Louis Michel, celui qui représente l’Union européenne, ce commissaire européen au développement et à l’aide humanitaire fera demain une visite au palais de justice à Anosy, ainsi qu’à la maison de détention d’Antanimora. Louis Michel sera accompagné, au cours de ces visites, de Boidin, ambassadeur de l’Union européenne à Madagascar, Patrick Simonnet, premier secrétaire à l’Union européenne, Patrice de Charrette, coordonnateur général de projet de l’Union européenne.
Pour cette investiture, on remarquera aussi la venue de plusieurs délégations surtout pour les Etats-Unis et la France. La présence de plusieurs représentants internationaux au cours de l’investiture exprime la reconnaissance de l’international de la prise du pouvoir par le président Ravalomanana et la consolidation de la coopération bilatérale et multilatérale. 
Parfois, l’on est tenté d’affirmer que ce seront uniquement les membres du corps diplomatique qui seront les invités internationaux. Pour cette investiture, il y a des ministres et d’autres hauts responsables qui viendront représenter leur pays. De ce fait, l’on peut déduire que leur titre pourrait refléter l’accord de partenariat qui sera prochainement réalisé. Par exemple, les Etats-Unis établiront probablement un accord de partenariat concernant l’agriculture et renforceront la lutte contre le paludisme avec notre pays. 
Manohisoa
Liste des hautes personnalités internationales qui ont répondu favorablement à l’invitation de l’Etat malgache : 
• Ahmed Abdallah Mohamed, président de l’Union des Comores
• Dr Navinchandra Ramgoolam, Premier ministre de Maurice
• Louis Michel, Commissaire européen en charge du développement et de l’aide humanitaire (Union européenne)
• Mike Johanns, ministre de l’Agriculture des Etats-Unis 
• Dominique Busserrau, ministre de l’Agriculture et de la pêche de la France
• Zhai Jun, ministre assistant des Affaires étrangères de Chine
• Patrick Pillay, ministre des Affaires étrangères des Seychelles
• Mineichi Iwanaga, député, envoyé spécial du Premier ministre du Japon
• Michel de Bonnecorse, conseiller à la Présidence de la République de France
• Gal Bruno Clément- Bollée, Commandant supérieur des FAZOI
• Ronald A. Tschetter, Directeur du corps de la Paix aux Etats-Unis 
• Catherine Gaud, Vice présidente du Conseil général de la Réunion 
• Nassimah Dindar, présidente du conseil général de la Réunion
• René Paul Victoria, député-maire de Saint Denis, président du groupe d’amitié France-Madagascar
• Xavier Desplanques, conseiller élu à l’Assemblée des Français à l’étranger 

Les Reportages de l'été 2006 de LaComm' 

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