Archives 2002 - 2007

Le dernier MadaVôvô

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Sommaire Madavôvô: 25 janvier  2007

BigNews: L'Abbé Pierre et mort ...

Edito: "De bonnes résolutions ?...  "

1. Gouvernement vaovao présenté à Iavoloha (Ralay)

2. Exécutif: La formation du gouvernement prend du temps (Express)

3. Primature. Le 15è Premier Ministre prend sa place !(Wanadoo)

4. Passation de pouvoirs ce jour (Le Quotidien)

5. Rabemananjara déménage à Mahazoarivo (Les Nouvelles)

6. Bibliothèque électronique malgache-500volumes diffusés en 4 jours!(Tribune)

7. No Comment.... No Comment ...

8. Investiture. Attentat avorté contre le chef de l'Etat ! (Wanadoo)

9. Prestation de serment du président et nomination du 1er ministre (allAfrica)

10. Nominations des ministres:Kaleta prévient la réaction des côtiers (Express)

11. Marc Ravalomanana. « Seuls les buts marqués comptent ! » (Wanadoo)

12. Le second mandat du Chef de l’Etat débute en fanfare (Quotidien)

13. Gouvernement :Charles Rabemananjara entretient le suspense (Express)

... Le précédent MadaVôvô  20 jan  2007 >>

... Les Revues de presse plus bas !!!

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

Edito : "De bonnes résolutions ?... " Ca y est, déjà 2007 ! Le temps passe trooooop viiite ! Avez vous pris vos résolutions pour 2007 ?     Avez vous pris vos résolutions pour 2007 ? Il n'est pas trop tard pour en prendre. Pour vous aider, voici une petite liste !

Forum Actualité Wanadoo.mg  (Ralay 25 janvier 2007 - 13:19 )

Gouvernement vaovao présenté à Iavoloha -

Décret : 2007/025 du 25/01/07 

22 membres 
Min. auprès Présidence : 1 
Ministres : 18 
Vice Ministres : 2 
Secrétaires d’Etat : 2 

Liste:
Premier Ministre / Ministre de l’Intérieur : Gal Charles RABEMANANJARA . ex-ministre de l’Intérieur 
Ministre auprès de la Présidence chargé de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire : Yvan RANDRIANASANDRATRINIONY ; Ambassadeur en

Afrique du Sud ; ex-ministre Agri  

Ministre de la Défense Nationale : Petera BEHAJAINA ; reconduit  Ministre des Affaires Etrangères : Gal Marcel RANJEVA, reconduit  Ministre de la Justice, Garde des Sceaux : Mme Lala RATSIHAROVALA, reconduite  Ministre de la Fonction Publique et des lois sociales : Jacky TSIANDOPY, PDS de Province de Diégo  Ministre des Finances et du Budget : Benjamin RADAVIDSON, reconduit mais amputé de l’économie  Min. Economie, Privatisation et Commerce : Harrison RANDRIARIMANANA, ex. MAEP  Min Environnement & Eaux et Forêt : Koto BERNARD, chef de Région Vatovavy Fitovinany ; ex-SG MinEnvF  Ministre de la Santé et du Planning Familial : Jean Louis ROBINSON, reconduit  Ministre de la Jeunesse et des sports : Philémon RABARISON

Ministre de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche : Marius RATOLOJANAHARY, ex-SG Maep ; ex-Directeur Général Maep ; 
Ministre des Postes et Communication : Bruno RANDRIANTAVISON ; reconduit. 
Ministre des Travaux Publics et Météo : Roland RANDRIAMAMPIONONA ; reconduit 
Ministre des Transports et du Tourisme : Julien LAPORTE 
Ministre des Mines : Olivier Donat RANDRIAMAHEFAMPARANY ; ex-MEM   MINPOP : pas nommé encore 
Ministre de l’Energie : Patrick RAMIARAMANANA, maire de Tana, PCA JIRAMA, tikoboy ; poulain de chez poulains. 
MENRES : Hajanirina RAZAFINJATOVO, reconduit, ex-délégué du 1er Arrondissement quand Ravalomanana était Maire ; super-technocrate. 
Vice ministre chargé de l’éducation et des recherches scientifiques : Mme Cécile MANOROHANTA, Présidente de l’Université de Diégo 
Vice ministre chargé de l’agriculture, de l’élevage et de pêche : Harifidy Jean Seth Alin Ramison.
Secrétaire d’Etat auprès du ministère de l’Intérieur chargé de la sécurité publique : Désiré RASOLOFOMANANA 
Secrétaire d’Etat auprès du Ministère des télécommunications, des Postes et de la communication chargé de la Culture et des Loisirs: Hermann RAZAFINDRAVELO ; chef de région Analanjirofo 

Express Mada 24/01/2007
Exécutif: La formation du gouvernement prend du temps 
Quatre jours après la nomination du premier ministre Charles Rabemananjara, l'équipe gouvernementale n'est toujours pas en place. Les deux chefs de l'Exécutif semblent prendre leur temps.
Le nouveau premier ministre, le général Charles Rabemananjara, se montre encore discret sur l'évolution du dossier relatif à la formation de son gouvernement. Hier en début de soirée, il a observé la prudence et n'a rien laissé filtrer sur la date de présentation de son équipe. Il en est de même pour la forme que celle-ci va prendre. 
Vers 15 heures, des bruits ont pourtant circulé concernant la tenue d'un conseil de ministres, à Ambohitsorohitra. Mais ces rumeurs ont vite été démenties par la Présidence. 
Ce ne sont pourtant pas les postulants qui manquent. Selon des indiscrétions, les candidats aux postes de ministres se bousculent au portillon. "Mais les responsables ne souhaitent pas se tromper dans leur choix", explique un conseiller à la présidence. 
De leur côté, les chefs de l'Exécutif veulent montrer qu'ils contrôlent la situation, si l'on tient compte de leur emploi du temps d'hier. Pendant toute la journée, le chef de l'Etat a participé à un atelier, en compagnie des chefs de district, pour montrer qu'il n'y a rien d'inquiétant dans la conjoncture actuelle. "Il a été avec nous de 8 heures du matin jusqu'à 15 heures", confie le chef d'un district de la province d'Antananarivo. 
Vitesse supérieure 
Le premier ministre a eu une journée semblable à celle du Président de la République. "Le matin, le chef du gouvernement s'est trouvé aux côtés du chef de l'Etat, à Iavoloha. Vers 15 heures, il a rallié le Ministère de l'Intérieur et de la réforme administrative, pour assister à une autre réunion avec les chefs de district", raconte l'un d'eux. 
Lundi, le président Ravalomanana a pourtant annoncé son intention de boucler rapidement le dossier relatif à la formation du gouvernement. "Le chef de l'Etat est pressé d'enclencher la vitesse supérieure", raconte un député influent du Tiako i Madagasikara (TIM). Avec ses pairs, ce dernier a été reçu en audience à Ambohitsorohitra, en début de semaine. 
Le président Ravalomanana a seulement levé un pan du voile lors de l'inauguration du Boulevard du Tokyo à Ambohimanambola, lundi matin. Il a défini les critères de sélection des membres du gouvernement. "Les membres de l'équipe doivent être prêts à écouter leur entraîneur", a fait savoir le chef de l'Etat. "Ils doivent également avoir la capacité de mobilisation dans la mise en oeuvre du MAP. Le plus important, c'est le marquage de buts, et non l'origine des joueurs", martèle-t-il.
Iloniaina Alain

Wanadoo 25/01/2007

Primature. Le 15è Premier Ministre prend sa place !
La passation de pouvoirs entre Jacques Sylla et son succésseur Charles Rabemananjara a eu lieu mercredi à midi au Palais de Mahazoarivo. "La continuité avec plus de vitesse", selon le nouveau chef du gouvernement ! 

Son prédécesseur, Me Jacques Sylla, brillant avocat membre du barreau de Madagascar, affirme qu'il va toujours travailler pour le développement du pays. En attendant une nouvelle nomination, l'ancien premier ministre entend se ressourcer. "On ne me verra pas sur la scène durant 10 jours. Je vais partir en France et peut-être faire un petit tour en Europe", a-t-il dit. "Dix jours de repos mérités", selon ses proches qui ont accueilli avec fraternité leur nouveau patron. 
Solofo Andrianjakarivelo  ©DTS 

Le Quotidien 24/01/2007
Passation de pouvoirs ce jour
La cérémonie de passation de pouvoirs entre le Premier ministre sortant, Jacques Sylla, et son successeur, Charles Rabemananjara, aura lieu ce jour, au palais de la Primature, à Mahazoarivo.

Une passation qui se déroulera donc sous le signe de l’alternance puisque les deux hommes ont déjà exprimé publiquement, notamment au cours de l’inauguration du By-Pass, lundi, leur respect mutuel, remerciements et plein succès pour les entreprises à venir. Attributions Dans son titre III, portant sur l’Organisation de l’Etat, avec, au sous-titre premier, relatant la fonction exécutive, avec en chapitre II, portant sur les rôles du Gouvernement, la Constitution est assez explicite quant aux attributions du Premier ministre.  Chef du Gouvernement et de l’Administration A l’article 63 de la Constitution, il est déclaré que le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, conduit la politique générale de l’Etat, il dirige l’action du Gouverne-ment et est responsable de la coordination des activités des départements ministériels.  Le Premier Ministre figure au premier plan des hauts responsables de notre pays car à lui appartient la tâche ardue de la mise en oeuvre du Madagascar Action Plan ou Madagasikara Am-Peri-nasa (Map) qui est la politique générale de l’Etat défini pour les cinq années à venir. Pour cela, la Constitution lui en donne les moyens : “il saisit, en tant que besoin, les organes de contrôle de l’administration et s’assure du bon fonctionnement des

services publics, de la bonne gestion des finances des collectivités publiques et des organismes publics de l’Etat”, “il est le chef de l’Administration” (art. 63). “Car le Gouvernement dispose de l’Administration et des forces Armées”(art. 61). 
Maintien de l’ordre et sécurité publique. Toujours dans l’article 63 définissant les attributions du Premier Ministre il est dit : “Il (le Premier Ministre) assure la sécurité publique et le maintien de l’ordre dans le respect des libertés fondamentales et des droits de l’homme ; à cette fin, il dispose de toutes les forces chargées de la police, du maintien de l’ordre, de la sécurité intérieure et de la défense”. 
Ce rôle du Premier Ministre est primordial car il assure donc la défense et le maintien de l’intégrité territoriale. 
En outre, le Chef du Gouvernement prend les dispositions nécessaires à la politique générale de l’Etat à travers le Conseil du Gouvernement comme le définit l’art. 64 de la Constitution : “le Premier Ministre préside le Conseil de Gouvernement. 
En Conseil du Gouvernement : il fixe le programme de mise en oeuvre de la politique générale de l’Etat et arrête les mesures à prendre pour en assurer l’exécution”. 
Rôle économique et social
“Il met en oeuvre les programmes nationaux de développement économique et social ainsi que celui de l’aménagement du territoire,..” (art.64). 
Le Premier Ministre est sur tous les fronts du développement rapide et durable et c’est pour cette raison qu’il est le “responsable de la coordination des activités des départements ministériels, il a l’initiative des lois et assure leurs exécutions” (art.63) donc “les actes du Premier Ministre sont contresignés le cas échéant, par les Ministres chargés de leur exécution”. 
Si le Président de la République est l’auteur de la partition s’appelant Madagascar Action Plan (Map), le Premier Ministre est le Chef d’orchestre chargé de sa mise en oeuvre afin que la nation puisse en goûter à la mélodie du développement.
Gérard C.

Tribune 23/01/2007

Culture: Livre • Bibliothèque électronique malgache - 500 volumes diffusés en 4 jours ! 
La Bibliothèque malgache électronique, inaugurée en octobre dernier, compte désormais quinze titres. Tous libres et gratuits, selon la philosophie adoptée depuis le début. Et elle vient de franchir un cap important : celui du succès.
Elle possède en effet maintenant une vitrine très en vue dans le quartier des livres électroniques en français. Le groupe Ebooks libres & gratuits accueille en effet, depuis le jeudi 18 janvier la collection sur son site. Un site très fréquenté par les amateurs de lecture, comme il est facile de le vérifier dans les faits : l’ouvrage de Désiré Charnay, Madagascar à vol d’oiseau, placé en tête de leurs nouveautés sur la page d’accueil, a aussitôt été téléchargé par un nombre impressionnant d’internautes (364 en quatre jours, mieux que Notre Dame de Paris, de Victor Hugo, ou Le petit Prince, de Saint-Exupéry, depuis début janvier !).
Il est vrai que Désiré Charnay n’est pas tout à fait un inconnu. Ses expéditions au Mexique et dans différents pays d’Amérique centrale sont des références pour l’anthropologie du 19e siècle. D’autant qu’il en a ramené non seulement des récits mais aussi des photographies. Du 13 février au 13 mai 2007, certaines d’entre elles seront exposées à Paris au musée du Quai Branly qui possède 500 négatifs et un millier de tirages anciens. Le titre de l’exposition, Le Yucatan est ailleurs (titre aussi d’un ouvrage de Christine Barthe à paraître chez Actes Sud en février), ne laisse pas entendre qu’il y sera question de Madagascar. Où Désiré Charnay est pourtant venu aussi, comme il est allé à Java et en Australie. La preuve par ce récit de voyage paru en 1864 dans Le Tour du Monde.
Ce titre est devenu, du coup, de très loin et en très peu de temps, le plus répandu de ceux qui sont disponibles, dépassant largement les 65 exemplaires du premier numéro de la collection, La race inconnue, de Charles Renel. Il est vrai que, pendant quelques mois, il fallait demander l’envoi des volumes par messagerie électronique. Et connaître l’adresse du blog sur lequel sont annoncées les nouveautés (http://cultmada.blogspot.com/). La diffusion, pour un livre électronique comme pour un ouvrage sur papier, se révèle donc essentielle. La preuve aussi par les 170 chargements des autres titres de la collection, sans aucune mise en évidence particulière, sinon un message aux membres du groupe Ebooks libres & gratuits pour leur en signaler l’existence. Dans la foulée, la fréquentation du site de la Bibliothèque malgache a accusé une hausse très sensible, passant d’une dizaine de visiteurs quotidiens à trente cinq.
Quant au catalogue, il est pour une bonne part constitué de la première année du Bulletin du Comité de Madagascar (1895), désormais complète (le neuvième numéro sera disponible dans quelques jours). Cette publication permet de se faire une assez bonne idée des événements de Madagascar depuis le départ de l’expédition française jusqu’au traité qui scelle l’avenir de la Grande Ile devenue colonie. Les livraisons des années suivantes, à paraître, feront la part plus belle aux articles des "spécialistes" de Madagascar.
Un des titres disponibles, Une famille parisienne à Madagascar avant et pendant l’expédition, d’Adolphe Badin, recoupe très précisément les informations du Bulletin, sous une forme romanesque qui puise abondamment aux sources journalistiques.
L’hésitation entre le roman et l’information est d’ailleurs une caractéristique de ces textes anciens. On en veut pour preuve la présence au catalogue de deux livres consacrés à Béniowsky, cet aventurier d’origine polonaise qui se donna, au 18e siècle, une importance démesurée sur la côte Est de Madagascar. Dans le roman de Gabriel de La Landelle, largement inspiré par les Mémoires complaisantes du personnage, il apparaît comme un héros surnommé, dans le titre du livre, Le dernier des flibustiers. La biographie de Prosper Cultru, Un Empereur de Madagascar au XVIIIe siècle, est beaucoup plus critique et établit une version probablement plus exacte et moins brillante.
Enfin, pour terminer le survol du catalogue, une curiosité avec un poème de François Saint-Amand paru en 1857 à la Réunion et qui est un vibrant plaidoyer en faveur de la présence de la France à Madagascar. Le titre ? Madagascar, tout simplement. Tout un programme…
Celui de la Bibliothèque malgache électronique au sein de laquelle mûrissent de nouveaux projets de rééditions. Un autre titre de Charles Renel, La coutume des ancêtres. La suite du Bulletin du Comité de Madagascar, comme déjà annoncé plus haut. Et, entre autres choses, la collection des Ouvrages anciens sur Madagascar publiée à partir de 1903 par Alfred et Guillaume Grandidier.

Les Nouvelles 22/01/2007

Rabemananjara déménage à Mahazoarivo

Par ailleurs et toujours dans le domaine militaire, il s’agit d’abord pour chacun d’exécuter avant d’éventuelles réclamations. Mais rarement, on a vu de telles réclamations de la part des exécutants.
S’agissant ainsi des actions à exécuter, Charles Rabemananjara et son équipe dont la liste devrait être également décidée d’ici peu, auront à plancher essentiellement sur la mise en œuvre du MAP. Tous les ministres actuels du gouvernement sortant sont déjà en connaissance de cause en ce qui concerne ce programme présidentiel, et l’on pense que ceux qui vont rester n’auront pas de problème pour son exécution. Tandis que les nouveaux ne devraient pas non plus avoir de problème à cet effet, dans la mesure où depuis l’annonce et le lancement du MAP, une vaste campagne de sensibilisation, suivie d’ateliers régionaux ont été menés pour expliquer les tenants et aboutissants de ce programme. 
Pas de sentiment 
Quels que soient les dirigeants qui se sont succédé à la présidence de la République, chacun d’eux a toujours clamé une véritable neutralité ou impartialité dans sa gestion des affaires publiques.
En matière de nomination aux hauts emplois de l’Etat, surtout au niveau du gouvernement, le chef de l’Etat considère généralement l’intégrité et les compétences et expériences de celui ou celle qu’il désire nommer à un tel ou tel poste de responsabilité.
Pour le cas d’espèce, le choix du général Rabemananjara comme nouveau Premier ministre peut s’expliquer par le fait qu’avant même d’avoir été nommé ministre de l’Intérieur, Marc Ravalomanana l’avait choisi parmi ses directeurs de cabinet. Charles Rabemananjara avait ainsi officié au cabinet militaire de la présidence de la République pendant plus d’un an, du 1er avril 2004 au 28 novembre 2005, date à laquelle il devait prendre la direction du département de l’Intérieur. Pour dire qu’il figure parmi les hommes de confiance du président, non seulement pour les affaires de défense nationale et de sécurité publique, mais également pour les affaires politico-administratives.
Sa gestion des dernières élections présidentielles est le résultat palpant de cette confiance qui lui a été témoignée et par Marc Ravalomanana et surtout par l’ensemble des observateurs nationaux et internationaux de l’élection : tout le monde a reconnu la bonne organisation de toutes les opérations électorales et le bon déroulement du scrutin.
Le 9 janvier dernier, en annonçant le changement du gouvernement, Marc Ravalomanana avait déjà fait remarquer que les membres du gouvernement et tous les autres hauts commis de l’Etat seront évalués en fonction de leurs résultats respectifs.
Mais on peut déjà avancer que Charles Rabemananjara n’aura pas été le seul ministre performant du gouvernement sortant. Sa différence est qu’il a été certainement choisi par rapport aux résultats qu’il a prouvés lors de son passage au ministère de l’Intérieur.
Faut-il rappeler que récemment encore, Marc Ravalomanana a fait remarquer que pour lui, seuls les résultats comptent. «Peu importe la nationalité du joueur, mais l’essentiel est le nombre de buts marqués…» Pour dire qu’à travers cette nomination du général Rabemananjara, le chef de l’Etat n’avait certainement pas à l’esprit une quelconque considération ethnique ou religieuse du nouveau Premier ministre, mais plutôt des considérations purement et exclusivement professionnelles. Tant il est vrai et comme il l’a toujours prôné dans sa gestion, il n’y a aucun sentiment dans les affaires nationales, et plus particulièrement en vue des actions pour le développement socioéconomique du pays. Car l’heure est aux actions… pour le MAP que l’on peut aussi qualifier par «Madagascar A Pied d’œuvre».
Miadana Andriamaro

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Wanadoo.mg  24/01/2007
Investiture. Attentat avorté contre le chef de l'Etat !
C'est maintenant confirmé. On a essayé d'attenter à la vie de Ravalomanana, le vendredi 19 janvier dernier. 
Le pire a été évité, vendredi dernier, durant l'investiture de Marc Ravalomanana. Un certain Léonard en compagnie d'un certain Claude auraient eu l'intention d'intenter à la vie du Chef de l'Etat durant cette cérémonie solennelle. Fort heureusement, les services de renseignements ont éventé ce projet d'attentat et les hommes d'élite du SAG (Service Anti-Gang) sont intervenus sans perdre du temps, en neutralisant la veille, c'est-à-dire dan,s la nuit du jeudi 18 janvier, ce plan odieux. C'est dans les parages du quartier militaire d'Ampahibe que les hommes du SAG ont arrêté les deux présumés comploteurs. 
La brigade criminelle est saisie de l'affaire à la suite d'une plainte déposée par l'Etat malagasy pour "atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat". Les prévenus - qui sont tous deux des réservistes - étaient devant le parquet, hier. Trois autres personnes sont encore à rechercher dans cette affaire. 
"Sniper" 
Il s'agit de la troisième tentative de meurtre contre Marc Ravalomanana jusqu'à la fin de l'année écoulée. La première était celle qui s'est produite au temple luthérien de Nenilava à Ambohibao où Yvon A., en possession d'arme à feu, a été arrêté au beau milieu de l'office religieux. Le comportement étrange de ce soi-disant "sniper" a attiré rapidement l'attention des membres de la Garde Présidentielle (G.P) qui ont procédé aussitôt à son arrestation. Une fouille de ses affaires, suivie d'une perquisition à son domicile, a permis aux enquêteurs de découvrir d'autres armes et des documents accablants. Après onze mois de détention à Antanimora, la Justice a finalement décidé sur son sort. Yvon A. fut relâché, "faute de preuve palpable relative à la tentative d'assassinat du Président". 
Mercenaire 
Suite à des rumeurs de débarquement de mercenaires, les forces de l'ordre ont pris au sérieux des renseignements concernant un certain Bruno M., attendu dans la Grande Ile, où il était précédé par des renseignements précis le désignant comme l'auteur d'un coup d'Etat au Libéria. Le CIS, le service secret de la présidence, ayant éventé le projet, les dispositifs de la sécurité présidentielle furent renforcés. Et toujours dans ce chapitre de mercenaire politique, les éléments de l'Etat-major Mixte Opérationnel (Emmo-Nat) sont actuellement sur la piste de William O., un autre mercenaire français. Il serait impliqué dans l'affaire du Général Andrianafidisoa, selon une source près de l'Emmo-Nat. 
Didi R.   ©Midi Madagasikara 

allAfrica 23/01/2007
Madagascar, prestation de serment du président et nomination du 1er ministre - Le Potentiel (Kinshasa)
La lutte contre la pauvreté et la pleine intégration régionale sont les deux points fermes du nouveau mandat présidentiel de Marc Ravalomanana, vainqueur aux élections de décembre dernier avec près de 55% des préférences.
Il a prêté serment vendredi dernier comme huitième président de la grande île de l'Océan indien, ancienne colonie française, indépendante depuis 1960. Devant les milliers de personnes rassemblées dans la capitale, Antananarivo, Marc Ravalomanana a promis de transformer le pays pour le rendre compétitif ; cette transformation, a-t-il ajouté, passera par la lutte contre la pauvreté et l'intégration régionale.
Pour accomplir ses objectifs, il a nommé ce matin son nouveau premier ministre, le général Charles Rabemananjara, qui remplace Jacques Sylla. Le général Rabemananjara était jusque là ministre de l'Intérieur et de la Réforme administrative

Express Mada  22/01/2007

NOMINATION DES MINISTRES : Kaleta prévient la réaction des côtiers 
Le président national de l'association Liaraike, Soja Jean André dit Kaleta, en campagne de conscientisation. Il profite de la nomination d'un premier ministre originaire d'Antananarivo, en la personne du général Charles Rabemananjara, pour s'adresser à ses pairs, les natifs de la côte de la grande île. 
Le vice-président du Sénat chargé de la province de Toliara semble rendre service au président de la République Marc Ravalomanana et au nouveau locataire de Mahazoarivo. Il a critiqué l'esprit de ceux qui sont en faveur de la cause côtière en attendant la publication des noms des ministres. "Je conseille aux côtiers comme moi de ne plus mettre en avant la cause côtière pour revendiquer des sièges au sein du gouvernement. 
Il faut mettre en place une équipe capable d'augmenter la vitesse du développement, quelle que soit l'origine de ses membres. Si on va plus loin, la désignation d'un ou de quelques personnes d'origine étrangère pour devenir ministres ne devrait plus nous surprendre. La seule condition est que ces personnes soient titulaires de la nationalité malgache", a-t-il déclaré, hier. 
Seuls les résultats comptent
Kaleta a félicité le courage de Marc Ravalomanana, pour avoir choisi le général Charles Rabemananjara comme chef de gouvernement. "C'est la première fois que le président de République et le premier ministre sont, tous les deux, issus des hauts plâteaux. Mais il ne faut pas faire une comparaison entre la situation actuelle et ce qui existait auparavant", a-t-il exprimé. 
Le vice-président du Sénat a rappellé entre autres, à titre d'exemple, qu'"à l'époque, le président de la République Albert Zafy ainsi que le premier ministre Francisque Ravony étaient tous les deux côtiers".
Fano Rakotondrazaka

Wanadoo.mg 22/01/2007

Le Quotidien 23/01/2007

Le second mandat du Chef de l’Etat débute en fanfare

Discipline
En s’adressant en particulier au Premier ministre entrant, le Général de Corps d’Armée Charles Rabemananjara, “di-scipline et respect mutuel” ont été les mots d’ordre du Président de la République. “ Puisse le vol de zébus éradiqué, les bandits en cavale capturés “, a-t-il lancé en lui enjoignant de faire ses preuves en tant qu’officier supérieur de la Gendarmerie.
A l’endroit des bailleurs de fonds, le Président de la République a rappelé que la détermination des besoins et des aspirations faisant l’objet des financements de leur part doit émaner des autorités malgaches et non l’inverse. 
Quatre conditions ont été soulevées pour la lutte contre la pauvreté : 
1- Le processus Map (dont la réalisation du nouveau By Pass préfigure déjà sa mise en œuvre) ;
2- L’efficacité à travers le travail vite fait, bien fait et ce, dans un délai imparti ;
3- La confiance, la solidarité ;
4- L’aptitude au changement.
Une stèle commémorative est érigée sur le “ Boulevard de Tokyo “, symbole de l’amitié et de la coopération en-tre le Japon et Madagascar. 

Express Mada 25/01/2007

Gouvernement :Charles Rabemananjara entretient le suspense 
Le nouveau premier ministre Charles Rabemananjara a pris ses quartiers au Palais de Mahazoarivo hier. Il n’a pas pour autant annoncé la composition tant attendue du nouveau gouvernement. Le général a juste brossé l’allure et l’esprit qui animeront son équipe, tout en soulignant que le dernier mot appartient au président de la République.
En attendant la présentation de l'équipe gouvernementale, le premier ministre Charles Rabemananjara brosse l'esprit qui va guider son cabinet. 
Cinq jours après sa nomination, le premier ministre Charles Rabemananjara prend possession des dossiers à la Primature. Il évoque quelques pistes sur la physionomie du futur gouvernement. 
La passation de service d'hier entre le premier ministre Charles Rabemananjara et son prédécesseur Jacques Sylla a marqué l'entrée du premier à Mahazoarivo. Après deux heures de séance de travail, précédée d'une autre demi-journée la veille entre les deux personnalités, une nouvelle page s'ouvre à la Primature. 
L'étape suivante, tant attendue, concerne la présentation de l'équipe gouvernementale. "Ce ne sera plus pour longtemps", se contente d'annoncer le premier ministre. Il ne souhaite pas pour autant confirmer ni infirmer les bruits qui filtrent depuis la Présidence d'une fort probable tenue d'un conseil des ministres aujourd'hui. 
Le premier ministre réfute un quelconque retard dans la formation du gouvernement."Je ne pense pas que nous accusons d'un retard par rapport à la mission qu'on assigne à la nouvelle équipe", se défend l'ancien ministre de l'Intérieur et de la réforme administrative. 
En attendant, le général Charles Rabemananjara rappelle la mission du gouvernement qui va naître. "Le gouvernement aura pour tâche d'exécuter le Plan d'action pour Madagascar (MAP)", fait-il savoir. Il balaye ainsi d'un revers de la main les bruits faisant état d'un gouvernement transitoire chargé de préparer le référendum constitutionnel annoncé par le chef de l'Etat.
Il énumère également quelques principes qui vont guider son gouvernement. Respect mutuel, discipline ou encore esprit d'équipe sont autant de valeurs que le général Charles Rabemananjara veut inculquer au gouvernement. 
"Ouverture"
Le général Charles Rabemananjara reste pourtant avare d'informations pour ce qui est de la composition de son équipe. "La décision finale appartient au chef de l'Etat", esquive-t-il pour faire comprendre les limites de ses compétences. 
Le premier ministre lève pourtant un pan du voile concernant la traduction de l'esprit d'"ouverture" prôné par le chef de l'Etat, dans la formation du gouvernement. "Nous devons procéder à une ouverture pour le développement", soutient l'ancien directeur du cabinet militaire à la Présidence. "Le plus important, c'est de pouvoir œuvrer pour le développement du pays, quelle que soit la fonction de chacun d'entre nous", souligne-t-il. 
Le chef du gouvernement abonde ainsi dans le sens de l'ouverture proposée par le Conseil œcuménique des Eglises chrétiennes (FFKM). " Il devrait toujours y avoir la solidarité et le partage des tâches", affirme le pasteur Lala Rasendrahasina, lors de la présentation des voeux des corps constitués, à Iavoloha le 5 janvier. "Mais tout le monde ne devrait pas se trouver à la tête de l'entreprise. Sinon le projet est voué à l'échec", conclut-il. 
Jacques Sylla mystérieux sur son avenir politique 
Sans pour autant fermer la porte d'une manière définitive, l'ancien premier ministre Jacques Sylla se montre évasif sur l'orientation qu'il veut donner à sa carrière politique. 
"On verra cela", s'est contenté de répondre l'ancien chef du gouvernement à la question relative à son avenir politique, à Mahazoarivo hier. "Quelle que soit ma place, en tant qu'avocat ou en politique, le plus important c'est de pouvoir travailler pour la Nation", poursuit-il, en marge de la passation de service entre son successeur, le général Charles Rabemananjara, et lui. 
En attendant une décision définitive de sa part, Jacques Sylla annonce son "retrait momentané" de la vie nationale. Le temps, peut-être, d'attendre un signe de la part du chef de l'Etat. "Je vais prendre deux semaines de vacances", annonce-t-il. "Je compte partir à l'extérieur pendant quelque temps", poursuit-il, sans pour autant préciser les endroits qu'il compte visiter. 
Jusqu'ici, Jacques Sylla appartient toujours au parti Tiako i Madagasikara (Tim). "Selon notre statut, il devient un simple membre de la formation politique", affirme un parlementaire et militant du parti. Sa place en tant que membre du bureau politique est due à son rang de chef d'institution, après son départ du secrétariat général du Tim, en 2004. Mais aucun membre du bureau politique n'est joignable pour confirmer le futur statut de l'ancien chef du gouvernement dans le parti.
Iloniaina Alain 

Les Reportages de l'été 2006 de LaComm' 

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