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Edito
: "Une
petite pierre à l'édifice !... "
Bonjour ! Manao
ahoana!
buenos días ! buongiorno !
Добрый
день ! guten Tag !...
Un grand Merci pour tout ce que vous faites.
La vie fait que nous sommes éparpillés un peu partout
mais heureusement que ce site. nous permet non seulement de suivre les actualités , de voir l'évolution de toute une génération
et bien sûr de rester en contact indirectement avec tout le monde.
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Encore BRAVO et félicitations à tous.
Comme vous le dites si bien " Un site qui ne bouge pas c'est un site qui meurt "
alors si je peux apporter une petite pierre à l'édifice ce sera avec grand plaisir.
Sincèrement, ... Lire la suite
Cliquez-ici
( Archive Edito
...
)
Rija Rabemanantsoa de Combs la Ville
...
Et encore et encore "nody ventin'ny ny rano natsakaina", Rija a répondu à notre appel
de publier des Editos, maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance !
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...
Pour
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Wanadoo.mg
20/01/2007
Marc Ravalomanana. "2007. Année de mobilisation générale par la base"

Marc Ravalomanana chantant l'hymne national malgache devant le président de la Haute Cour Constitutionnelle Jean Michel Rajaonarivony
© DTS |
Le Président malgache Marc Ravalomanana a prêté serment devant les membres de la Haute Cour Constitutionnelle, la population, et les partenaires internationaux ainsi que les bailleurs de fonds, vendredi matin, à
Mahamasina. "Un second mandat beucoup plus meilleur que le premier quinquennat"....
"Je m'engage à servir la nation pour répondre aux besoins du peuple malgache. Je m'engage à servir la nation pour garantir la paix et la sécurité. Je m'engage à travailler pour une gouvernance responsable, pour des infrastructures à relier, pour la transformation de l'éducation, pour la santé, pour la croissance économique, pour la protection de l'environnement et pour le renforcement de la solidarité et la fierté nationale", a déclaré Marc Ravalomanana dans son discours d'investiture devant les membres de la Haute Cour Constitutionnelle, les membres du gouvernement, les magistrats, la population, les bailleurs de fonds ainsi que ses invités de marque.
Dans son premier discours à la nation, cet homme d'affaires devenu chef de
l'Etat depuis 2002 succédant à Didier Ratsiraka suite à une crise politique sans précédent, a promis de faire tout son possible pour changer et développer Madagascar. Avec la population et les bailleurs de fonds et pays partenaires. , "Encouragé par nos réalisations communes au cours de ces dernières années, et fort de la confiance et du soutien du peuple malgache et de la communauté internationale, je suis plus que jamais déterminé à assurer le leadership de la mise en oeuvre du MAP (Madagascar Action Plan). J'invite tout le peuple malgache et nos partenaires à me soutenir dans ma mission. J'invite les malgaches à l'étranger à rentrer au pays et à se joindre à nous. J'invite l'opposition à travailler avec moi pour le développement du pays. Les cinq années à venir seront des années de mise en oeuvre et de réalisation", a précisé Marc
Ravalomanana.
Pour ce développement, Marc Ravalomanana a adopté de nouvelles stratégies. Un développement basé sur le développement rural et la responsabilisation des chefs de fokontany (quartiers) qui "sont plus près de la population et qui connaissent bien ses attentes, ses contraintes". Bref, un "développement à la base". "Désormais, cette année 2007 sera celle de la mobilisation générale par la base...Et je promets que ce deuxième mandat sera bien meilleur que le premier", a affirmé Marc Ravalomanana tout en lançant un appel à tous de partager la responsabilité de développer le pays.
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Etaient présents lors de cette cérémonie d'investiture, le commissaire européen en charge du développement et de l'aide humanitaire Louis Michel; le Premier ministre mauricien Navim
Ramgoolam; le chef de l'Etat des Comores Ahmed Abdallah Mohamed; Mike
Johanns, Ministre de l'Agriculture des Etats-Unis; Dominique
Busserau, Ministre de l'Agriculture et de la Pêche de la France; Zhai
Jun, Ministre Assistant des Affaires étrangères de Chine; Patrick
Pillay, Ministre des Affaires étrangères des Seychelles; Mineichi
Iwanaga, Député, Envoyé spécial du Premier Ministre du Japon; Michel de
Bonnecorse, Conseiller à la Présidence de la République de France. Mais aussi Elia
Ravelomenantsoa, Herizo Razafimahaleo, Manandafy Rakotonirina et Ny Hasina
Andriamanjato, malheureux candidats battus par Ravalomanana lors de la présidentielle du 3 décembre 2006.
Après cette investiture du président malgache, on attend à la mise en place d'un nouveau gouvernement. "Un gouvernement d'ouverture", selon Marc Ravalomanana lors de la cérémonie de présentation de voeux
d'Iavoloha au début du mois de janvier de cette année. Les politiciens qui ont soutenu Ravalomanana lors de la propagande électorale pensent que le gouvernement Sylla va remettre sa démission au chef de
l'Etat dans le courant de ce week-end et que le nouveau gouvernement sera mis en place au plus tard Lundi. Le premier conseil des ministres est prévu se tenir mercredi. Pour le moment, beaucoup de rumeurs circulent sur le maintien ou non du chef du gouvernement Jacques Sylla et des ministres membres.
Recueillis par Solofo Andrianjakarivelo ©DTS |

Marc Ravalomanana saluant la population suivi par sa femme et trois de ses enfants
© DTS |
LeMatin.ma
20/01/2007
Maroc-Madagascar
: M. Benaïssa représente S.M. le Roi à la cérémonie d'investiture du Ravalomanana
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mohamed Benaïssa, est arrivé mercredi à Antananarivo pour représenter S.M. le Roi Mohammed VI à la cérémonie d'investiture du Président de la République de Madagascar, Marc
Ravalomanana.
M. Benaïssa a été reçu hier par le Président malgache en présence de l'ambassadeur du Maroc à Madagascar, Mohammed Amar, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.
Dans une déclaration à la presse, au terme de cette audience, M. Benaïssa a indiqué avoir transmis au Président malgache les vives félicitations de S.M. le Roi, à l'occasion de son investiture à la magistrature suprême de la nation.
M. Benaissa a ajouté qu'il a fait part au Président Ravalomanana de "l'engagement du Royaume du Maroc d'accompagner la République sœur de Madagascar dans ses efforts économiques et sociaux, notamment en matière d'octroi de micro crédits, de tourisme, et des projets à caractère socio-économique".
Concernant la contribution du Maroc au développement de l'Afrique, M. Benaïssa a expliqué que la volonté du Royaume d'assister les pays frères africains "fait partie de la volonté de S.M. le Roi Mohammed VI, de réactiver la coopération Sud-Sud, notamment le partenariat afro-africain".
M. Benaïssa a eu, par la suite, des entretiens avec son homologue malgache, M. Marcel Ranjeva, avec lequel il a passé en revue l'état des relations bilatérales, les moyens susceptibles de les développer, ainsi que la situation qui prévaut actuellement au niveau régional et international.
M. Benaïssa a eu, également, des entretiens avec les chefs des délégations présentes à Antanarivo notamment le Représentant de l'Union européenne, Louis Michel, le ministre français de l'Agriculture et le conseiller à la présidence de la République française, respectivement Dominique Busserau et Michel de
Boncorse.
La cérémonie d'investiture du Président Ravalomanana, reconduit à la tête de Madagascar en décembre dernier, aura lieu aujourd'hui.
| MAP
Romandie.com
20/01/2007 à 12h51
Nomination d'un nouveau Premier ministre à Madagascar
ANTANANARIVO - Un officier militaire et ex-ministre, le général Charles
Rabemananjara, a été nommé samedi Premier ministre de Madagascar, selon un décret du président Marc
Ravalomanana.
M. Rabemananjara, jusqu'alors ministre de l'Intérieur et de la Réforme administrative, remplace Jacques Sylla, qui a posé sa démission et celle de son gouvernement vendredi, à l'issue de l'investiture de M. Ravalomanana à la présidence.
Par le biais de son ministère, M. Rabemananjara avait été le grand organisateur de l'élection présidentielle du 3 décembre où M. Ravalomanana a été réélu pour la deuxième fois à la tête de
l'Etat.
M. Rabemananjara devrait nommer les membres de son gouvernement dans les prochains jours.
En dépit de plusieurs remaniements ministériels, M. Sylla avait été l'inamovible Premier ministre malgache depuis la prise de pouvoir de M.
Ravalomanana, en 2002.
Ce dernier a été réélu, avec 54,79% des suffrages, dès le premier tour du scrutin présidentiel pour un mandat de cinq ans.
M. Ravalomanana et le gouvernement du général Rabemananjara auront pour défi de redresser l'économie malgache. En 2006, deux Malgaches sur trois vivaient encore sous le seuil de pauvreté.
(©AFP / 20 janvier 2007 12h50) |

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Wanadoo
19/01/2007
Ambassade malgache en Allemagne. De très, très gros salaires !
Les 13 employés de cette chancellerie touchent ensemble près de 11.000 euros par mois (environ 300 millions d'ariary). C'est ce qui ressort de la rencontre entre l'Ambassadeur Ralison Alphonse et une délégation du Tim Allemagne.

Le Bureau du ministère des Affaires étrangères de Madagascar à
Anosy- Antananarivo © DTS |
300 millions Ariary. Incroyable mais vrai, notre ambassadeur gagne 17.000 euros (la chancelière allemande est payée 12.000
euros), le premier secrétaire 12.000 euros, le cuisinier et la femme de ménage 4350 euros chacun, les secrétaires 10.000
euros, le chauffeur 7000 euros,etc. "A tel point que certains d'entre eux peuvent se permettre d'acheter une chemise à 700
euros", ont déploré le président et le vice-président du Tim-Allemagne devant l'ambassadeur, abasourdi par la révélation. Ses hôtes ont aussi fait remarquer qu'"en dépit des promesses du personnel de l'ambassade, le site web de la mission n'est toujours pas fonctionnel depuis 5 ans, que les ressortissants malgaches doivent faire parvenir leurs dossiers au pays s'ils doivent renouveler leurs passeports et autres dossiers relevant de l'ambassade".
Entrer en collision
Un an après la nomination de l'ambassadeur, la communauté malgache en Allemagne a voulu par ce geste lui rappeler les tâches qui l'attendent. Ralison Alphonse a reconnu l'étendue de sa mission sans toutefois annoncer aucune mesure particulière alors que les Malgaches d'Allemagne réclament des têtes ! Une idée que n'épouse pas le chef de la diplomatie malgache de peur d'entrer en collision avec le regroupement professionnel des diplomates. Au contraire, l'ambassadeur compte renforcer l'effectif ! Un voeu accueilli avec consternation par le Tim-Allemagne qui veut placer trois de ses techniciens. "Un spécialiste des énergies |
renouvelables, un économiste - informaticien et un spécialiste de la formation professionnelle qui promettent de réduire de moitié leurs salaires et de rapatrier l'autre moitié pour financer la création de Csb II, des adductions d'eaux et des écoles primaires au pays", ont précisé le président et le vice-président du Tim Allemagne. Lesquels ne souhaitent rien d'autre que "d'apporter les compétences disponibles au développement du pays avec un rapport qualité prix amélioré".
Recueillis par R.C ©Midi Madagasikara
Express
Mada 20/01/2007
Des candidats absents à Mahamasina
Des candidats concurrents de Marc Ravalomanana lors de l'élection présidentielle du 3 décembre 2006 ont préféré s'abstenir d'assister à la cérémonie d'investiture à Mahamasina, hier. Il s'agit de Jean Lahiniriko, Roland Ratsiraka, Norbert Lala Ratsirahonana, Daniel Rajakoba, Ferdinand Razakarimanana, Monja Roindefo, Philippe Tsiranana ainsi que Pety Rakotoniaina.
Le maire candidat, Roland Ratsiraka, s'est montré dans la déplorable impossibilité de se rendre à la cérémonie". Il a présenté ses excuses auprès de la Haute cour constitutionnelle (HCC),
par le biais d'une lettre adressée au président de l'Institution.
Quant au candidat Ferdinand Razakarimanana, il a évoqué l'adresse erronée inscrite sur son invitation, pour justifier son absence à Mahamasina. "L'invitation était adressée à Razakanirina Ferdinand. Ce n'est pas mon nom. J'ai décidé, ainsi, de retourner l'enveloppe à l'envoyeur", a t-il expliqué.
Le directeur de campagne de Norbert Lala Ratsirahonana, le député Liva Raharison, a déclaré que "le candidat a décidé de ne pas rejoindre Mahamasina. Par contre, il n'a pas interdit aux parlementaires du parti d'y aller".
Fano Rakotondrazaka

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Xinhuanet.com
20/01/2007
Madagascar : prochaine distribution des secours alimentaires dans le sud touché par la sécheresse
ROME, 20 janvier (XINHUA ) -- Le Programme alimentaire mondial (PAM) et le gouvernement malgache commerceront à distribuer des secours alimentaires, dans quelques jours, à 100.000 personnes du sud de Madagascar souffrant de la sécheresse, en coopération avec des ONG.
Cette aide à apporter aux Malgaches menacés de famine a été rendu possible grâce à une donation américaine de 1,4 million de dollars, composée de 2.000 tonnes de sorgho et 440 tonnes de lentilles qui doivent permettre aux bénéficaires d'avoir une ration familiale pour deux mois et demi, a indiqué le
PAM.
La première cargaison de 950 tonnes de sorgho est déjà arrivée à Madagascar le 9 janvier et le reste est attendu d'ici quelque semaines.
465.000 personnes de 33 districts du sud de Madagascar ont besoin de l'aide alimentaire. Depuis septembre 2006, le PAM a ditribué 2.000 tonnes de nourriture à 66.000 personnes de la région par des prorammes "travaille pour nourriture".
Liberation.fr
19/01/2007
Sud de Madagascar: toujours la faim et jamais la pluie
- Par Pierre BLAISE
- Ambovombe envoyé spécial
Sécheresse. Sans réelle pluie depuis deux ans, la région de l'Androy est ravagée par la famine et l'exode. La survie ne tient qu'à quelques aides d'urgence.
La région est plutôt verte, finalement. Des champs bien ordonnés de sisal s'étendent parfois à perte de vue ; des cactus généreux, les raketas, poussent au bord des chemins. Mais, en théorie, rien de cela ne se consomme, pas plus que les fruits des grands tamariniers aux silhouettes sculptées par le vent violent de la contrée.
Du vent à décorner les zébus, mais pas de pluie, pas dans cette région de l'Androy, dans l'extrême sud de Madagascar, où l'on attend des précipitations conséquentes depuis bientôt deux ans. De façon chronique, depuis la grande crise de 1992, la zone subit la sécheresse et les difficultés nutritionnelles qui vont avec. Le kere, comme on résume cela ici.
«Paralysie». «Cette année, je n'ai rien récolté du tout. Alors en juin j'ai vendu mon dernier petit terrain. Avec l'argent, j'ai tenu trois semaines et depuis on ne mange que du cactus rouge, ou des cendres mélangées à du tamarin» , raconte Piandra depuis un lit du centre de réhabilitation intensif (Creni) d'Ambovombe, géré par l'Unicef. Pour sortir de ce régime alimentaire dangereux, elle y séjourne depuis trois semaines avec le dernier de ses onze enfants. Le bébé va mieux, mais rien ne dit quand elle pourra lui redonner à manger correctement. Et des milliers d'autres femmes font la queue devant les centres où sont distribuées des rations alimentaires, et où l'on peut contrôler le rapport taille-poids des enfants.
Cette année, la situation est particulièrement préoccupante. Les cris d'alerte du Service d'alerte précoce (SAP) ont été lancés dès juin, après une récolte inexistante. Mais il a fallu attendre la fin de la période électorale pour que le président de la République, Marc Ravalomanana, lance un appel d'urgence : une mission venait de juger que 32 communes rurales étaient menacées. Et une opération de distribution ciblée a donc pris le relais du programme «vivres contre travail» (VCT) précédemment mis en place.
L'efficacité de la réponse est discutable, mais le drame est qu'elle se pose chaque année et que les indices d'amélioration sont rares. «Les bailleurs sont toujours prêts à octroyer des vivres, mais moins à accorder des ressources pour le développement», constate Martin Smith, le représentant de l'agence de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). «La pauvreté extrême est aussi une condition paralysante pour n'importe quelle mesure», ajoute-t-il, pointant la situation de dépendance d'une population désormais habituée à recevoir une assistance.
Les réactions d'urgence peuvent-elles alors être considérées comme un frein au développement ? La tragédie naît avant tout d'une situation météorologique intenable, dans une zone asséchée où on ne trouve nulle part d'eau potable, à la différence des régions voisines.
Migration. En attendant un hypothétique pipeline pour acheminer l'eau (promis depuis des années, il aurait plutôt tendance à bloquer les autres initiatives), «la problématique de l'irrigation est secondaire, puisqu'il n'y a pas de solution à l'absence de pluie et de ressource en eau», explique Antoine Deligne. Le coordinateur du projet Objectif Sud pour le Groupe de recherche et d'échanges technologiques (Gret) peine à trouver des espèces de semences adaptées au contexte. «Dans le domaine agricole, nous avons autant d'échecs que les paysans.»
La sécheresse persiste, et les mesures décidées à la va-vite se révèlent souvent inadaptées. Le Gret refuse ainsi de «tomber dans l'urgence» et cherche des solutions durables au travers de la microfinance, de la vente d'aliments thérapeutiques ou du travail avec les communautés. «Le milieu antandroy ["Ceux des épines", ndlr] est spécifique, complètement isolé, avec la peur du Vazaha [l'homme blanc, ndlr] . Il est difficile de convaincre les gens de l'intérêt de nouvelles techniques et des bénéfices à long terme. D'autant que ce sont les lignages traditionnels qui déterminent ceux qui doivent travailler avec nous, et que le choix n'est pas toujours pertinent», explique Antoine Deligne pour justifier les difficultés.
La région, quasiment dénuée d'infrastructures, semble être entrée dans un cercle vicieux, le phénomène de migration s'amplifie. Les hommes partent travailler ailleurs, plantant là femmes et enfants. Déjà trois fois mère, Fabienne, 18 ans, est venue au Creni d'Ambovombe avec son aîné de 5 ans. «Mon mari est parti il y a longtemps. Chercher des saphirs à Ilakaka [au Sud-ouest de l'île,ndlr], je crois», lâche-t-elle. Elle ne semble pas se faire d'illusion sur le retour du père, qui a envoyé une fois 5 000 ariarys (moins de deux euros), et plus rien depuis.
Elevage. A 110 km de là, l'installation d'un pharaonique projet minier à Fort-Dauphin va bouleverser la ville, plus grosse localité du Sud. Les effets vont-ils se répercuter jusque dans l'Androy ? Bréchard-Luc Doyola, le chef de région, veut croire à un impact positif, notamment grâce au potentiel commercial de l'élevage de zébus, de chèvres et de volailles. Bien que ses appels répétés n'aient reçu qu'un écho tardif, il garde confiance dans le développement durable prévu par le «plan d'action pour Madagascar (MAP)», la nouvelle feuille de route du président réélu. Mais, si ce dernier, en campagne électorale, a fait beaucoup de promesses lors de son passage, ce n'est pas lui qui fera tomber la pluie.
Tribune
20/01/2007
Marc Ravalomanana
:Investi pour un second mandat
En application de l'article 48 de la Constitution, le président réélu Marc Ravalomanana a prêté serment hier devant un parterre d'invités de marques, prommettant lors de son discours de faire mieux lors de ce second mandat. Par ailleurs, des candidats malheureux lors de l'élection du 03 décembre ont été également présents à
Mahamasina.
« Eto anatrehan’Andriamanitra sy ny firenena ary ny
vahoaka, mianiana aho fa hanatanteraka an-tsakany sy an-davany ary amim-pahamarinana ny andraikitra lehibe maha filohan’ny Fanjakana malagasy
ahy. Mianiana aho fa hampiasa ny fahefana natolotra ahy ary hanokana ny heriko rehetra hiarovana sy hanamafisana ny firaisam-pirenena sy ny
zon’olombelona. Mianiana aho fa hanaja sy hitandrina toy ny anakandriamaso ny Lalàmpanorenana sy ny lalàm-panjakana, hikatsaka hatrany sy soa ho an’ny vahoaka malagasy tsy ankanavaka ». C’est en ces termes que le président de la République réélu Marc Ravalomanana a prêté serment hier à Mahamasina en application de l’article 48 de la Constitution. Un article qui dispose qu’avant son entrée en fonction, le président de la République prête serment devant la Nation, en audience solennelle de la
HCC, et en présence du Gouvernement, de l’Assemblée nationale, du Sénat, de la Cour Suprême, des membres des gouvernorats et des conseils provinciaux des provinces autonomes réunis spécialement à cet effet. Le président de la
HCC, Jean Michel Rajaonarivony a présidé l’audience sollennelle d’hier. Il revenait au nouveau Grand Chancelier Noël
Rakotoamboa, |
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après la prestation de serment qui a marqué officiellement le début du second mandat du président Marc
Ravalomanana, de décorer ce dernier avec les insignes honorifiques réservés à un chef
d’Etat. Une fois décoré, Marc Ravalomanana a promis devant la foule immense de Mahamasina que son deuxième mandat sera bien meilleur que le premier.
« Pour vous les partis d’opposition... »
Tout ceci s’est déroulé sous les yeux des représentants de divers pays étrangers et ceux des bailleurs de fonds qui aident Madagascar dans le processus pour la réduction de la pauvreté. Par ailleurs, la présence des candidats malheureux aux dernières présidentielles a été également signalée, à savoir Ny Hasina Andriamanjato, Herizo Razafimahaleo, Elia Ravelomanantsoa, Manandafy Rakotonirina et le pasteur Jules Randrianjohary. « Je suis venu parce qu’on m’a invité. j’ai participé à l’élection, donc il est tout à fait normal que j’assiste au nom du fair-play à la cérémonie d’investiture de celui qui a gagné. Peut-être aussi que ma présence a une signification politique, mais je ne veux pas en parler pour le moment. », a expliqué Ny Hasina Andriamanjato lorsque nous l’avons interrogé sur les raisons de sa présence hier à Mahamasina. Pour sa part, Herizo Razafimahaleo a souligné qu’il est venu parce que c’est la HCC qui l’a invité. « En dehors de ça, il n’y a pas d’autres explications et d’autres commentaires. », a-t-il précisé. Par ailleurs, la présence du pasteur Richard Andriamanjato, le porte-parole de la plateforme d’opposition 3FN dans le cadre du dialogue Pouvoir-Opposition, a été aussi remarquée. Lui qui a explicité: « Je suis venu pour la simple raison que c’est la Constitution qui prescrit cette investiture. D’ailleurs, on m’a invité en tant qu’ancien chef d’Institution. » Ayant profité de ces présences, le président Marc Ravalomanana a publiquement renouvelé son vif souhait de collaborer au nom de l’intérêt supérieur de la Nation avec les « partis d’opposition ».
Bref, le second quinquennat du président Marc Ravalomanana, qui a gagné 54,80% des voix lors de l’élection du 3 décembre dernier, a débuté officiellement hier à 10h18mn.
Eugène R
Express
Mada 20/01/2007
DELEGATIONS ETRANGERES
:La revanche de Marc Ravalomanana
Si en 2002 la communauté internationale s’était fait tirer l’oreille pour adouber Ravalomanana, elle est venue en masse cette fois.
Le chef de l’Etat peut mesurer le chemin qu’il a parcouru en cinq ans de pouvoir. Sur le plan diplomatique, son investiture d’hier n’a rien à voir avec celle qui l’a consacré chef de l’Etat, le 6 mai 2002, et encore moins le 22 février de la même année.
"Le président Ravalomanana est élu légalement et légitimement", a commenté Louis Michel, commissaire européen chargé du développement et de l’aide humanitaire, jeudi. La remarque, pleine d’allusions, a été formulée en marge d’une séance de travail sur le Plan d’action pour Madagascar (Map) et la signature d’une convention d’aide à Ambohitsorohitra. Elle résume le contexte de l’investiture du chef de l’Etat.
Les "invités spéciaux" de Marc Ravalomanana, selon termes de la Présidence, ont répondu à l’invitation du chef de l’Etat. Les grandes puissances, les pays voisins ou encore les organisations africaines dont Madagascar est membre, ont presque tous dépêché une délégation pour assister à l’investiture, à Mahamasina.
Ce qui n’a pas du tout été le cas de l’investiture "légale" du 6 mai 2002, pour le premier mandat de Marc Ravalomanana. Encore moins pour celle du 22 février, qualifiée par la communauté internationale d'"autoproclamation". Pour la deuxième cérémonie de prestation de serment, les grandes puissances se sont convenues de n’envoyer que les numéros deux de leurs ambassades respectives et se sont dits "préoccupées" par la situation. L’Union africaine a également manqué à l’appel.
Reconnaissance internationale
Signe des temps, la France, par l’intermédiaire de son président Jacques Chirac, a été en 2006, le premier à adresser une lettre de félicitation au chef de l’Etat, juste après la proclamation officielle des résultats du scrutin du
3 décembre. Elle a également envoyé une délégation, conduite par son ministre de l’Agriculture et de la pêche, Dominique Busserau pour assister à la cérémonie d’investiture.
En 2002 pourtant, la France a attendu deux mois après l’investiture de Marc Ravalomanana pour le
reconnaître officiellement. Le 3 juillet, le gouvernement français avait dépêché Dominique de Villepin, à l’époque ministre des Affaires étrangères, pour signer trois conventions de coopération et prendre acte du nouveau pouvoir.
Pendant ces cinq années de pouvoir, le chef de l’Etat a beaucoup œuvré "pour que Madagascar ait sa
place dans le concert mondial", selon ses termes. L’élection présidentielle du 3 décembre assure à Marc Ravalomanana une reconnaissance internationale qui ne souffre d’aucune contestation.
La victoire électorale du président Ravalomanana lui ôte également du pied une épine politique, du moins pour l’instant. En anticipant de vingt jours le scrutin, le chef de l’Etat, d’un coup de baguette, met aux oubliettes l’investiture du 22 février et toutes ses conséquences politiques et juridiques.
Iloniaina Alain
Midi Mada 19/01/2007
Sécurité Investiture. Déploiement maximum de forces !
En amont comme en aval, les différents services et responsables veillent à la sécurité du site et des invités de...marc
Comme son nom l'indique et telle qu'elle est du reste décline par l'organigramme de la Présidence, la direction de la sécurité présidentielle est chargée d'assurer la sécurité du chef de l'Etat, des membres de sa famille et de ses biens. Mais aussi celle de ces hôtes de marque.
R.G
Ce sont les hommes du Colonel Rakotomalala qui vont donc prendre en charge la sécurité des Navin Ramgoolam, Letsi III, Mike Johans, Louis Michel, Dominique Busserau et autres invités de...marc. Toutefois,, le direction de la sécurité présidentielle peut aussi recourir aux services des autres forces. Tout particulièrement la police nationale qui va déployer le maximum de forces pour l'investiture de vendredi. Des éléments des Renseignements Généraux ou plus communément R.G - en civil évidemment - s'infiltreront au milieu de la foule à Mahamasina et aux alentours du site ainsi que sur les hauteurs surplombant le stade. La sécurité publique de Tanà ville dans son ensemble sera consignée pour l'occasion. L'EMMO/Fiv sinon l'EMMO/Nat sera également mis en branle.
Interpol
Vigilance extrême également au niveau de la Police de l'Air et des Frontières à Ivato pour prévenir d'éventuels débarquements de terroriste(s) visant des personnalités étrangères ou malgaches - parmi les passagers en provenance de l'extérieur. Et ce, en collaboration certainement avec le bureau central national d'Interpol qui est rattaché à la direction générale de la police nationale et le service des voyages officiels et des hautes personnalités qui est coiffé par la direction des opérations et la coordination technique de sécurité. Tout cela, pour assurer en amont et en aval, la sécurité des hautes personnalités. Sans oublier la sécurisation du site qui sera investi - si ce n'est déjà le cas - dès aujourd'hui par les forces de l'ordre.
R.O ©Midi Madagasikara
Tribune 19/01/2007
Concert du groupe Mahaleo à
l’Olympia
Le combo arrivera t-il à assurer le plus grand événement de la musique malgache ?
Tout commence dans la capitale Vakinankaratra où une bande d’amis se retrouve après l’école et partage la passion pour la musique. Puis , il y eut l’événement de 1972 où le groupe Mahaleo fut créé, pour de vrai. Et le succès ira encore plus loin jusqu’à les faire accéder à
l’Olympia en Juin 2007. Après 35 ans de scène sans être professionnel de la musique, le groupe Mahaleo va-t-il assurer la prestation de 2h40mn, surtout que la tenue d’une deuxième représentation est confirmée par Kintana Productions, initiateur de ce grand événement ?
Ce n’est plus la peine d’utiliser le qualificatif « mythe » quand on parle du groupe Mahaleo car il serait ridicule de le faire.
En effet, la confirmation a été faite par l’organisateur du fameux concert du groupe à
l’Olympia en Juin 2007, en l’occurence Kintana Productions. « 90% des billets sont actuellement écoulés, d’où la décision de faire tenir un deuxième concert le lendemain.Ce qui a été déjà une éventualité lors de la négociation avec le groupe ». A noter que 40% de ces tickets sont entre les mains des étrangers et les 50% restants sont achetés par des Malgaches établis en France. Seuls 100 billets sont disponibles alors que bon nombre de gens sont en train de faire des réservations sans le confirmer àl’heure actuelle.
Devenir professionnel par accident sans vouloir l’être
« Il faut le dire, on a la trouille de monter sur la scène de l’Olympia » a réitéré Dama lors de la conférence de presse qui s’est tenue à
l’Aft d’Andavamamba lors de l’annonce de l’existence de ce deuxième concert. « Une peur qui nous pousse à travailler plus que d’habitude. Il ne faut pas oublier qu’on ne sera pas seulement sur scène en tant que groupe Mahaleo mais on représente Madagascar, notre pays, et le peuple malgache en entier » a continué
Bekoto. Une peur qui serait sûrement cachée derrière la fierté quelque part, car pour la première fois dans les annales de la musique malgache, un groupe venant de Madagascar et utilisant la langue malgache va monter à l’Olympia. Sans vouloir être professionnel depuis leur début, le groupe Mahaleo est maintenant obligé de s’y intégrer, que ce soit côté technique qu’ en matière de statut qui les régit. D’ailleurs, il était plus que temps.
Une trentaine de chansons qui ne seront pas identiques
Interrogé sur le répertoire lors de ces deux représentations, au groupe de répondre « notre prestation est limitée à 2h40mn incluant l’entracte, ce qui est l’équivalent d’une trentaine de chansons. Il y aura les 10 titres incontournables qui ont été sélectionnés à partir du vote du public lors de la célébration du 25è anniversaire. Puis, les 20 autres pour chaque représentation seront classés selon l’ordre de préférence, toujours de ces derniers », a expliqué Charles.
A noter que l’Olympia peut contenir jusqu’à 2 000 personnes et tout est fait pour accueillir un concert de grande taille. Les tickets se vendent en trois catégories, 49 Euros, 45 Euros et 41 Euros lors de ce concert et ce « live » sera enregistré pour en faire un DVD. Jacaranda Madagascar, un des partenaires propose un « pack » pour ceux qui sont intéressés.
Un cd audio comportant de nouveaux titres qui est en pleine préparation actuellement sortira également à cette occasion.
- Daddy R
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