Archives 2002 - 2007

Le dernier MadaVôvô

Pubs &  bas de la page

Sommaire Madavôvô: 25 mars  2007

BigNews: Le Sport est Roi , ...

L'Edito: "La tradition orale... Contes et Légendes malgaches… Angano !"

1. L'Union européenne fournit une aide d'urgence à Mada (Xinhuanet)

2. « Barea » contre « Eléphants » : La balle est ronde ! (Tribune)

3. Les Eléphants de Côte d’Ivoire misent sur l’attaque (Nouvelles)

4. Madagascar: Trois ambassadeurs « remerciés » (allAfrica)

5. Madagascar 1947 (Radio du Capricorne)

6. Opinion: La “débrouille”, un nouveau métier (Quotidien)

7. No Comment.... No Comment...

8. Andilana Beach : Chose promise, chose due (Tribune)

9. "Air Mad" au Salon du Livre (Sobika)

10. Drogba : Sécurité renforcée, 400 policiers mobilisés (Midi)

11. 29 Mars 1947 (suite):La ligne intransigeante du M.D.R.M.  (Tribune)

12. 29/3/1947 (suite):L’élimination du MDRM de l’échiquier politique (Tribune)

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... Les Revues de presse plus bas !!!

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

  Cet exposé est concentré sur la littérature orale malgache composée de : Hainteny- Ohabolana- Kabary-Ankamatatra - Angano. Grâce au développement de l’éducation, ces expressions peuvent être étudiées de nos jours dans la version écrite.
Comme le nom l’indique, le conte raconte et narre . Il est donc essentiellement oral et se transmet en tant que tel.
Ils expriment la vision du monde telle que les générations du passé souhaitent la transmettre aux générations à venir.  

Citons les auteurs suivants ayant fait l’effort de collecte et de synthèse de ces contes :Charles Renel - Benoît Rakotomavo- Rabearison - Rainandriamampandry- Clarisse Ratsifandrihamanana- Lars Dahle- John Sims - Dr Randriamorazaka ...          

            4)- En revanche la métaphysique n’est pas expressément « lisible » à travers les angano, en tant que transmission de l’existence ou non de  Dieu ou en un Créateur comme le croient les malgaches d’une manière générale. L’existence du Créateur est sous-entendu, mais ne constitue pas un débat en prosélytisme. C’est un fait.      cf. l’exemple de « Ratany sy Ralanitra »   (...  Klikeo eto )

Angano, Angano, Arira, Arira, tsy izaho no mavandy fa ny olo-be taloha.       

                            Angéline Ranaivoarinosy (Peta) de Feucherolles (78)    ... la suite  Cliquez-ici 

 ... Et encore et encore "nody ventin'ny ny rano natsakaina", Manantsoa  a répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.              Merci d'avance!                     ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>          ... Les Autres Anganos Cliquez-ici 

Xinhuanet.com 25/03/2007

L'Union européenne fournit une aide d'urgence à Madagascar 
ANTANARIVO, 23 mars (XINHUA) -- La Union européenne (UE) a offert une aide d'urgence de 1.5 million d'euros à Madagascar pour les victimes du cyclone qui a frappé le nord-ouest de l'Océan Indien la semaine dernière, faisant 69 morts et quelque 80 000 sinistrés. 
Selon le quotidien local Les Nouvelles, l'aide a été offerte suite à l'appel urgent de l'ONU, par Jean Claude Boidin, représentant de l'UE à Antananarivo, la capitale de Madagascar. 
L'ambassadeur du Canada, Sem Andrew Mc Alister, qui a rencontré le président Marc Ravalomanana, a, lui aussi ,offert 1 million de dollars canadiens pour les aides humanitaires des regions ravagées. 
Le bilan officiel a montré que les cyclones et les pluies ont détruit des milliers de maisons et 8 280 hectares de champs de cultures, les routes et les communications ont été coupées depuis une semaine à cause des destructions et effondrements des ponts. 
La France a été le premier pays à avoir fourni de l'aide aux regions les plus touchées de Madagascar en mobilisant quatre hélicoptères et un bateau venant des forces militaires de la zone sud de l'Océan Indien. 
Les dégâts causés par le cyclone Indlala s'allourdit selon le Bureau National pour la Gestion des Risques et Catastrophes (BNGRC) .Le gouvernement malgache a fait des efforts pour couvrir la totalité des dégâts dans les regions les plus frappées et des progrès ont été faits, a déclaré un responsable à l'agence Xinhua. 

Tribune 25/03/2007

Football - CAN2008• « Barea » contre « Eléphants » 
La balle est ronde ! 
Jour J-1 pour le match tant attendu par les férus de football entre Madagascar et la Côte d'Ivoire : les "Barea" contre les "Elephants". C'est un peu l'image de "David contre Goliath" au vu des performances des deux équipes. Mais, il paraît, selon un blagueur que "les éléphants ont peur des souris" ! Et l'on serait tenté d'y croire à voir la composition de l'équipe ivoirienne faite exclusivement de professionnels expatriés en Europe dans les plus grands clubs. Toutes des stars avec à leur tête, le récent "Ballon d'or africain" Drogba en personne (...)
Certes, les "Barea" n'ont rien d'une souris mais à déployer contre eux une telle armada de grosses pointures, laisse quand même transparaître une certaine inquiétude chez ces "Eléphants". A moins qu'ils ne tiennent à nous faire passer le message qu'il n'y a pas de grands ou petits adversaires en football et qu'il ne faut pas sous-estimer un adversaire, aussi humble soit-il ! Que pour eux, le football est une profesion sérieuse et même une affaire d'Etat ! Car n'oublions pas la présence du ministre des Sports ivoiriens parmi la délégation malgré la situation politique qui prévaut en Côte d'Ivoire, actuellement toujours précaire (...) Une défaite éventuelle des Eléphants aurait-elle des impacts socio-politiques dans le pays ? (...) On ne le sait mais, là où l'on veut en venir, c'est que les récentes débâcles de l'Adema et de l'Ajesaia à l'extérieur devront faire réfléchir les responsables malgaches à propos de la "priorisation" des Sports en attendant leur professionnalisation si l'on veut vraiment des "résultats" probants (...)
Quoi qu'il en soit, demain, les taureaux seront lâchés. Les "Barea" seront dans l'arène, la nôtre à Mahamasina. Les "Eléphants" sont impressionnants certes dans leurs individualités mais les "Barea" sont collectifs ! Nos "Barea" ne seront pas intimidés si nous,-(les aficionados et 12e joueur)- les soutiendrons à fond dans le plus grand fair-play (...). Si les "Eléphants" chargent, que les "Barea" ruent ! S'ils barrissent, il faut beugler ! Allez donc les "Barea". Olé !
De toute façon, rien n'est perdu d'avance car, ne dit-on pas qu'au football, la balle est... ronde ? Vivement dimanche !
- RaJean 

Les Nouvelles 25/03/2007

Les Eléphants ne sont pas là pour défendre
Les Eléphants de Côte d’Ivoire misent sur l’attaque
Ils sont là ! Didier Drogba et sa horde d’Eléphants ont foulé le sol malgache hier soir avec comme objectif, les 3 points. Avec une attaque composée de Didier Drogba et de Salomon Kalou, le jeu Ivoirien ne peut qu’être porté vers l’avant. La défense malgache est prévenue. 
Le football Ivoirien est sans aucun doute une affaire d’Etat. Outre le sélectionneur allemand Ulrich Stielike et ses protégés, la délégation Ivoirienne est menée par le chargé de communication de la présidence Ivoirienne, du ministre Ivoirien des Sports, et du président de la fédération Ivoirienne de football, Jacques Anouma. Tout ce beau monde a été accueilli hier soir par une foule en délire scandant le nom de Didier Drogba. Le buteur fou de Chelsea a d’ailleurs dû s’y prendre à deux fois pour pouvoir passer la foule. 
Les autres membres de l’équipe n’ont pas eu du mal à passer les fans. On notera en revanche la – très – bonne humeur du défenseur Kolo Touré, qui contraste avec sa rigueur défensive avec l’équipe d’Arsenal. Les Eléphants de Côte d’Ivoire n’ont pu rejoindre leur hôtel (le Hilton Madagascar) que vers 1 heure du matin. Drogba s’est ensuite vu remettre les clefs de la capitale, des mains du PDS Rafalimanana. Les joueurs gagneront le terrain de Mahamasina dans la matinée, à 10 heures, pour tâter le terrain. A J-1, tous les protagonistes sont en place, les jeux sont faits, place au spectacle …
Renaud Rianasoa Raharijaona

allAfrica 23/03/2007

Madagascar: Trois ambassadeurs « remerciés » - Midi Madagasikara (Antananarivo) - R.d.
Ce n'est plus un secret dans le milieu diplomatique, l'abrogation des nominations de trois ambassadeurs, dans trois grands pays. Il s'agit de Narisoa Rajaonarivony, de Paraina Auguste et de Jocelyn Radifera, qui étaient respectivement en poste, aux Etats-Unis, en Italie et au Japon.
Le premier, outre les USA, est en charge également des pays latino-américains, en l'occurrence, le Mexique, le Brésil et la Colombie. Le second est aussi ambassadeur, auprès d'autres pays européens, à savoir, l'Albanie, la Roumanie, la Yougoslavie, la Turquie et la Grèce. Quant au troisième, en plus du pays du soleil Levant, il s'est occupé parallèlement des pays à forte potentialité économique du continent asiatique, Singapour, la Thaïlande et la Corée du Sud.
Cursus
Accrédités dans des pays développés, les trois diplomates ont chacun un cursus assez étoffé. Narisoa Rajaonarivony : titulaire d'un ph D, vice-PM chargé de l'Economie, des Finances et du Budget avant sa nomination au 2374, Massachusetts Avenue à Washington D.C 20008,
Paraina Auguste : docteur en économie, député élu sous le label Firaisankinam-pirenena à Farafangana où son frère Ndremanjary Jean André a retourné lors de la dernière élection présidentielle sa veste rouge de l'Arema au profit du président candidat. Bon nombre d'observateurs ont vite conclu que cette pirouette de l'aîné allait conforter la place du cadet à la Via Riccardo Zandonai A /84 à Rome. Radifera Jocelyn : ancien cadre du FMI. Il fait partie des experts expatriés récupérés par le président Marc Ravalomanana qui l'a placé au 3-23, Moto Azabu 2, Chome Minato-Ku à Tokyo.
Négociations
Les trois ambassadeurs « remerciés » sont tous rompus aux négociations avec les bailleurs de f onds. Est-ce qu'ils seront recasés quelque part ? Notamment au niveau de la Présidence où leurs compétences cadrent avec le nouvel organigramme composé entre autres, d'un secrétariat général chargé des relations internationales et des projets spécifiques. Et d'un secrétariat général chargé du conseil et du suivi du MAP.
En somme, il y a jusqu'à présent, 4 postes d'ambassadeurs à pourvoir avec celui laissé vacant en Afrique du Sud par Yvan Randriasandrantriniony devenu ministre auprès de la Présidence chargé de la Décentralisation et de l'Aménagement du Territoire.

Radio du Capricorne 23/03/2007

Les Amis des Echos du Capricorne ont le plaisir de vous convier à une Rencontre-débat littéraire avec RAHARIMANANA autour de son dernier ouvrage : Madagascar, 1947 Animée par Michèle Rakotoson et Claudie Benoit Organisée par les Amis des Echos du Capricorne le Jeudi 29 mars 2007 à 20h   Aux Voûtes - Paris 13ème + d'info cliquez ici  >>

Le Quotidien 22/03/2007
OPINION: La “débrouille”, un nouveau métier
Eddy William Ramanaribahoaka, membre de la diaspora en France, analyse la déchirure qui s'opère à Madagascar, entre le travail "légal" et celui dénommé "parallèle".
LQ : Comment vivre en France quand on n'a pas d'argent ?
EWR : (Sourire) : Tout le monde le sait, presque tout le monde l'appréhende : on est condamné à la "débrouille"…
Les Malagasy de Madagascar n'ont pas inventé le travail parallèle. Comme presque dans tous les pays en voie de développement, il est très fréquent de voir tel haut fonctionnaire ou cadre d'entreprise se transformer en chauffeur de taxi la nuit ou le week-end, pour espérer rentrer chez lui la tête haute et regarder sa femme et ses enfants dans les yeux !
Les hauts fonctionnaires s'occupent plus volontiers de leurs "affaires" que de leur service : ils sont plus souvent ailleurs, dans leurs petites "transactions" ou en train de réclamer un loyer quelconque à de plus miséreux qu'eux, que dans leur bureau.
LQ : Mais le travail parallèle permet quand même de vivre ?
EWR : Disons plutôt survivre… Il complète un salaire en dessous du minimum vital ou bouche les trous creusés dans un budget familial
Une triste réalité : s'il ne devait se contenter que de son salaire, le travailleur malagasy serait déjà mort de faim ou se serait déjà suicidé. La plupart du temps, c'est l'épouse qui réagit plus vigoureusement que le mari : une femme qui tient une buvette ou une épicerie sont des épouses de hauts cadres. Un bel exemple remarquable d'entraide familiale, en matière d'assistance à l'époux en état d'impuissance financière !
LQ : Cette "débrouille" ne risque-t-elle pas saper l'économie nationale ?
EWR : (Rire) Au contraire ! D'autre part, avec l'adage "à défaut de grives ...". Toutefois, il est vrai que cette "débrouille" repose sur un vaste circuit parallèle qui échappe à tout contrôle : on ne voit que le bout visible d'une chaîne à l'autre extrémité de laquelle se trouvent de grands pourvoyeurs apparemment respectables.
Enfin, ce réseau est fortement protégé par une énorme chope de silence
LQ : Une véritable "économie de la débrouille" alors ?
EWR : Malheureusement oui… Plus sérieusement et moins malhonnêtement, la véritable économie de la débrouille repose sur un circuit "licite", mais qui échappe à toutes les règles économiques.
Une matière à réflexion : toute transaction est "illicite" lorsqu'on n'a pas les moyens de la contrôler !
En état de survie, une tierce personne participe à un quelconque travail parallèle, exerce un nouveau métier : celui de la "débrouille".
Recueillis par Farah 

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Tribune 23/03/2007

Andilana Beach : Chose promise, chose due 
Promesses tenues pour SMTH et Alpitour World. L’hôtel Village Andilana Beach de Nosy Be a rouvert ses portes depuis hier après quelques mois de travaux de réhabilitation et la remise en état de tous les départements de l’hôtel. Actuellement, plusieurs touristes dont, notamment des Sud Africains sont déjà hébergés à Andilana Beach avant l’arrivée des touristes italiens, les principaux clients cibles. Avec l’installation effective du nouveau locataire, qui n’est autre que le géant mondial Alpitour World, la vente du Village Bravo Andilana Beach débutera ce jour en Italie. Durant le mois d’avril, plus de 350 réservations ont été déjà enregistrées à Andilana. Une manière de dire que l’hôtel est déjà fonctionnel bien avant le 10 juin, date à laquelle, les premiers clients de Alpitour World débarqueront à Nosy Be. Selon les estimations, 300 touristes par semaine seront acheminés vers l’Ile aux Parfums, grâce aux deux vols hebdomadaires de la compagnie nationale Air Madagascar. 
Comme prévu, les 300.000 catalogues spécialisés sur la Grande Ile sont déjà distribués à travers l’Italie et les 8 500 agences de voyages dans le monde entier. Cette brochure de 24 pages a été conçue pas des spécialistes en vue de promouvoir la destination Madagascar. A signaler que ces catalogues ont également été distribués lors de la première édition du Salon du tourisme de Rome « Globe 07 » qui a débuté hier. La destination Madagascar est à l’honneur lors de ce Salon. 
A l’occasion de la célébration de son 60 ème anniversaire, Alpitour a décidé de sponsoriser le plus grand aquarium de l’Europe sis à Genova. L’image de la Grande Ile est véhiculée par sa célèbre tortue de mer. Visiblement, Alpitour a déployé tous les moyens pour mieux vendre la destination Madagascar. Si cette réouverture est favorablement accueillie par les Nossybéens, par contre elle provoquera une énorme déception chez ses détracteurs. 
 Alphonse M. 

Sobika.com  23/03/2007

"Air Mad" au Salon du Livre
La compagnie nationale va finir par prendre un abonnement aux différents salons internationaux ! Mais elle a une belle excuse car pour la première fois, un auteur malgache est recu en dédicace au Salon international du livre et cet auteur n'est autre que le responsable de la communication de Air Madagascar, mr Erick Rabemananoro pour son ouvrage sur la compagnie " Air Madagascar 45 ans de passion " ( bientôt dispo dans labootika.com ). Un bel ouvrage, bien documenté et écrit dans les 3 langues officielles ( malagasy, francais, english ) que nous recommandons pour découvrir une parcelle de l'histoire de Madagascar : celle de son aviation. Erick Rabemananoro sera en dédicace le dimanche de 17h à 18H30 au Salon du livre, porte de versailles, stand H160

Midi Mada 23/03/2007

DROGBA. Jamais une équipe de football n’aura suscité pareil engouement. La présence de la superstar, Didier Drogba, y est évidemment pour quelque chose. 
Sécurité renforcée, 400 policiers mobilisés 
A J-3 du grand événement qu’attendent impatiemment les passionnés du ballon rond, une réunion ou plutôt une mise au point se tient ce jour entre les membres de la Fédération Malgache de Football (FMF), des responsables de la police nationale (P.N) conduits par le Directeur de la Sécurité Publique (DSP) et les services d’intelligence (services des renseignements), notamment le CIS. 
Didi R.

Ils toucheront le sol malgache demain soir et rejoindront le Hilton sous escorte policière. Les Ivoiriens tâteront le terrain de Mahamasina pendant la matinée de samedi. Et le tout, sous les yeux d’une trentaine de policiers qui resteront auprès d’eux lors de tous leurs déplacements. 
Billeterie 
Et toujours pour prévenir tout risque de désordre pouvant nuire à la tenue du match, la FMF, selon toujours son Président, a aussi pris de sérieuses dispositions quant aux billets. Leur vente n’aura lieu que dimanche, soit le jour du match. A ce titre, la queue serait inévitable pour les 24.000 places du gradin, 175 de la tribune centrale et 1.600 des tribunes latérales. Ce sont, en effet, les règles de la Confédération Africaine du Football (CAF) en matière de billetterie. «Les risques de billets contrefaits seront minimes puisque la FMF a décidé d’imprimer des tickets très personnalisés», a souligné le Président de la FMF sur ce même chapitre de dispositif de sécurité. Bref, le pire ne serait plus à craindre en matière de sécurité, et toutes les conditions sont réunies pour enlever aux Barea, le moindre doute quant à leur… victoire ! 

Tribune 22/03/2007

Commémoration du 29 Mars 1947 (suite) : La ligne intransigeante du M.D.R.M. 
Si les élites formant la strate dirigeante du M.D.R.M. espèrent jouer un rôle dans la direction de Madagascar et de l’Union Française en général ; au niveau de la base du parti, la notion d’indépendance est sensiblement différente.
Les Malgaches ont beaucoup souffert de l’oppression coloniale. Ils ont dû faire face aux privations et aux souffrances consécutives à la guerre et à l’effort de guerre. D’où le renforcement du sentiment d’hostilité envers les autorités françaises.
La situation est surtout insoutenable dans les régions rurales dans lesquelles les chefs de district et des chefs de canton règnent comme des roitelets et abusent de leur pouvoir. Cela explique le penchant de la majorité des Malgaches pour la revendication de l’indépendance que la propagande du M.D.R.M. présente comme la solution ultime aux abus de la colonisation.
Mécontentement de la base
Si les dirigeants du parti pensaient qu’un changement de la structure du pouvoir colonial peut changer la situation à Madagascar dans tous les domaines (politique, social…), la majorité des Malgaches ne sont pas de même avis.
Ils se soucient plutôt de leur quotidien marqué par la souffrance et l’oppression. La population veut en finir, et le plus vite sera le mieux. Pour cela, elle trouve la politique des sociétés secrètes, très active surtout au niveau des simples gens et dans les zones rurales, plus attirante et plus conforme à son empressement.
Ainsi, la prise de position du parti en faveur de l’Union Française a beaucoup mécontenté une frange importante des militants MDRM, en particulier ceux qui se situent au niveau de ses cadres intermédiaires (membres des bureaux administratifs des sections) ainsi que ses militants de base.
En effet, plusieurs dirigeants des sections locales du M.D.R.M. se désolidarisent de leurs supérieurs hiérarchiques concernant la ligne politique à suivre. Ils procèdent souvent à des actions en ignorant les directives du bureau politique et n’hésitent pas à développer des idées farouchement anti-françaises.
Incidents pré insurrectionnels
Pour eux, l’indépendance ne peut être que totale et immédiate avec une rupture avec la France. Sur le terrain, et en dépit des appels au calme des instances dirigeants du parti, les simples membres n’hésitent pas à résister avec violence aux abus de l’administration coloniale ou ceux des colons.
A ce niveau, les partisans d’une indépendance immédiate qu’on doit ravir, même en utilisant la violence – comme les sociétés secrètes – trouvent les plus convaincus. Cela explique, dans une large mesure, les différents événements telle que l’affaire de Sabotsy Namehana, d’Androrangavola, d’Anosibe, d’Ifanadiana…
Tous ces incidents confirment l’existence d’un mouvement pré-insurrectionnel dont le soubresaut généralisé de mars 1947-1948 n’est que la suite logique. Ainsi, au moment de l’éclatement de l’insurrection de mars 1947, la responsabilité des sections du M.D.R.M. dans la zone insurgée ainsi qu’une bonne partie de sa base paraît flagrante.
( à suivre)
 - Alexandre L. 

Tribune 23/03/2007

Commémoration du 29 mars 1947 (suite) : L’élimination du MDRM de l’échiquier politique 
Avant de détailler les péripéties de la lutte, il sera intéressant de parler d’abord de la fin du MDRM.
L’insurrection est lourde de conséquence pour le mouvement nationaliste malgache, en particulier pour le M.D.R.M.. En fait, peu de temps après l’éclatement des hostilités, les autorités françaises accusent le parti d’être l’investigateur de ces troubles. D’un coup, les arrestations se multiplient (des parlementaires, des membres du bureau politiques, des élus, des militants, des simples membres…). Le parti est dissout le 10 mai 1947
Le parti de la rénovation au lendemain de l’insurrection
De 1947 à 1955 s’opère, sur la pression des choses, l’élimination progressive, à l’exception de Tananarive-ville, des représentants élus du désormais ancien M.D.R.M.. Ses élus sont arrêtés, jugés et la plupart condamnés à des lourdes peines.
Désormais les Assemblées de Madagascar sont dominées par les adversaires du mouvement de la rénovation. On remarque que les nationalistes merina sont quasiment éliminés du scène politique au profit de l’élite « côtière » et des représentants « modérés » originaires des Hautes-Terres.
L’administration française n’est pas étrangère à cette situation. En effet, après l’insurrection, les autorités coloniales à Madagascar veulent éviter le raz-de-marée nationaliste de 1945-1946 pendant lequel des nationalistes qu’elles ne peuvent pas contrôler dominent l’échiquier politique. Ainsi, elles appuient ouvertement ses propres candidats et font pression pour qu’ils soient élus, une pratique qui continue même en 1956, année de la renaissance des activités politiques à Madagascar. Mais malgré cette élimination des nationalistes « durs » et surtout ceux partisans de l’ancien M.D.R.M., ce dernier reste la référence politique qui influe sur la vie politique dans la Grande Ile entre 1947 et au lendemain de l’indépendance. D’ailleurs, les anciens membres du parti, tout en montrant prudents dans leurs actions et activités politiques, n’entendent que le moment propice pour se manifester. Ainsi, dès la fin des années 1940, certains militants de l’ancien parti commencent à déployer une activité, certes timide et secrète, mais intense.
Le mythe M.D.R.M.
Sur les ordres du Haut-commissaire, les anciens membres du parti doivent donner leur démission devant le chef de district. Ainsi, les «soumissions» se multiplient un peu partout. Mais certains partisans de la formation politique continuent toujours à croire que l’idéal répandu par le parti est resté. De là est né le mythe M.D.R.M. ainsi que celui de ses dirigeants, notamment les parlementaires. La détermination de ses partisans est telle que l’administration pense être en présence des « fanatiques » n’hésitant pas à « faire un coup » dès que les circonstances l’auraient permis. Certains portent même le deuil en souvenir des nationalistes emprisonnés, torturés et mis à mort. Ainsi, le parti de la rénovation continue de vivre à travers ceux qui étaient ses partisans. Ils seront les premiers à rejoindre les rangs des formations politiques qui naîtront en 1956 et perpétuent ainsi la longue chaîne qui relie les différentes structures du nationalisme malgache.
 - Alexandre L. 

 vttm47.blog.fr  25/02/2007
Vondron'ny tia tanindrazana mpiady tamin'ny 29 martsa 1947- par vttm47

Nandritran’ny 60 taona nanjakan’ny frantsay teto Madagasikara, dia enjika sy fanabotriana, ary fampijaliana feno habibiana no nihatra tamin’ireo nanohitra azy.

(Fiainana nanjakan’ny tsindry hazo lena ka tsy nahafahan’ny Malagasy nivoatra tamin’ny lafin’ny fanabeazana)                   

Les Reportages de LaComm' 

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