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... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
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« La France d'après??? ... »
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LES SONDAGES ONT TOUT DIT ? NON, NON ET NON ! DEMOCRATIE EN DANGER : VOTE, VOTEZ,
VOTONS... POUR UN ELAN SOCIAL, OUVERT ET PERTINENT
J’ai parcouru le premier acte
Je connais tous les personnages
L’intrigue, les lieux, les engrenages
Les ballottages, les beaux verbiages
Les encollages, les cloisonnages
Les dérapages, les gaspillages
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J’ai entamé le deuxième acte
Pour abolir les matraquages
En développant l’apprentissage
Du fauchage des pas de rage
Des adorateurs du flicage
Des obsédés du fricouillage
J’aborderai le troisième acte
Le cœur et l’âme en arrimage
Aux pontons des rives du courage
Pour délivrer sur une page
L'essence d’une patience sauvage
Des mots d'émois, des témoignages
Je vous le jure si je m’engage
Je refuserai l’appareillage
Les moulages, les affreux mirages
Et les vertus prises en otage
Je veux circuler sans péage
Sur l’autoroute des métissages Je ne veux pas d’un sarKophage
Je ne veux pas d’une France en cage
Je n'abandonnerai mon suffrage
Qu'à l'élégance du seul corps sage
Au réalisme du vrai visage
Du partage contre les saccages !
....
suite
Cliquez-ici
Sébastien le
Parisien (http://www.cebenscene.com/
)
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France2
23/04/2007
Face à face télévisé le 2 mai
Nicolas Sarkozy (UMP) et Ségolène Royal (PS) débattront face-à-face le 2 mai à la télévision
par Anne BRIGAUDEAU
Le débat sera animé par Arlette Chabot et Patrick Poivre d'Arvor.
"Les deux sont d'accord pour débattre - a priori plutôt le mercredi, 2 mai - les yeux dans les yeux, comme leurs principaux lieutenants nous l'ont promis", a indiqué Patrick Poivre d'Arvor
L'heure et les modalités ne sont pas encore précisées.
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Et encore et encore "nody ventin'ny ny rano natsakaina",
Sebastien a répondu à notre appel
de publier des Editos, maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women.
Merci d'avance!
...
Pour
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Express Mada
23/04/2007
Présidentielle française
: Victoire de Royal à Madagascar
Les résultats du premier tour de la présidentielle française à Madagascar, proclamés sans grande surprise. Les électeurs français ont choisi Ségolène Royal qui a obtenu 48,4% des voix, suivie de Nicolas Sarkozy avec 31,85%. Le taux de participation a été de 43%, ce qui est une nette augmentation par rapport à l'élection de 2002. A l'époque, il était de 38%.
Seul le comité de soutien de Ségolène Royal a organisé un rassemblement pour attendre les résultats. Réunis au restaurant Sakamanga à Ampasamadinika, environ 80 de ses partisans ont manifesté leur joie, en entendant le nombre de voix qu'elle a obtenus aussi bien dans la Grande île qu'en France.
Le comité de soutien local de la candidate socialiste n'a pas manqué de montrer sa joie, tout en soulignant les 10 points d'écart entre les deux candidats. "Madagascar est assez exceptionnel", affirme Jean-Daniel Chaoui, président de l'Association démocratique des Français de Madagscar (ADFM). Dans presque tous les bureaux de vote, la candidate du PS s'est trouvée en tête, sauf à Mahajanga.
Quant au président du comité de soutien de Nicolas Sarkozy, Xavier Desplanques, il a choisi de savourer calmement la qualification de son candidat, au consulat de France à Ambatomena. Il n'a fait aucune déclaration.
Hubert Patural de Chabet, dirigeant de l'équipe de soutien du candidat du centre, François Bayrou, n'a pas jugé nécessaire d'organiser une rencontre entre les partisans.
Irène Razanamparany
Midi
Mada 23/04/2007
CHANGES. Cela fait un moment que la monnaie nationale fait parler d’elle sur le marché des changes.
L’Ariary continue d’impressionner sur le MID
L’Ariary garde la forme. C’est l’impression que donne la monnaie nationale actuellement sur le MID (Marché Inter bancaire de Devises). En effet, depuis quelques semaines, celle-ci ne cesse de s’apprécier devant les devises pivots du MID en l’occurrence, l’euro et le dollar, les cours étaient respectivement de 1/2580,83 et 1/193,36 jeudi dernier. Les dernières statistiques disponibles sur le site officiel de la Banque Centrale de Madagascar (BCM, www.banque-centrale.mg), dataient du 05 avril 2007.
Didier Rambelo
«L’appréciation de l’Ariary face aux devises pivot du MID ne date pas d’hier», devait noter un cambiste de la place. Celui-ci de faire remarquer que la monnaie nationale a commencé à se redresser vers le début du mois de mars, voire fin février. Mais selon d’autres spécialistes, l’Ariary s’est surtout apprécié vers la moitié du mois de mars et cette tendance s’est maintenue en ce début du mois d’avril. Les cours de changes euro/Ariary sont donc passés de 1/2597,49 le vendredi 30 mars dernier, à 1/2595,08 la séance d’après, c'est-à-dire, le 02 avril. Jeudi dernier, l’Ariary se montrait encore fort et prenait quelques points face à la monnaie unique européenne (1/ 2580,83)
La situation de l’Ariary est semblable pour ce qui est de son comportement face au billet vert. Depuis début mars en effet, les cours dollar/Ariary n’étaient plus descendus en dessous des 1/ 2000. Le dollar se négociait à 1991,90 Ariary le 05 mars dernier, le même dollar se vendant à 1951,67 à la fin du mois de mars. L’Ariary commence fort le mois d’avril en grignotant quelques unités au billet vert, le cours passant à 1944,31 le 02 avril dernier tandis qu’il était monté à 1/193,36 lors de la dernière séance du Mid de la semaine d’avant Pâques.
Dans le milieu financier, l’on explique cette appréciation de l’Ariary face aux devises pivot du MID par l’arrivée à échéance de bon nombre de transactions financières des exportateurs. Cette amélioration de la situation monétaire du pays signifie également que les importations des opérateurs économiques deviennent moins chères. Par contre les exportations coûteront plus cher. De même, les investisseurs trouveront plus coûteux les investissements qu’ils vont réaliser. Une monnaie trop puissante n’est pas toujours bonne pour l’économie d’un pays.
Sobika.com
23/04/2007
Ségo ou Sarko ?
Les francais ont voté, en masse pour leur futur président. Un duel Ségo - Sarko, comme l'ont prédit les sondages qui ne se sont pas trompés pour une fois. Quel impact sur Madagascar ? A priori aucun et ce pour 3 raisons : la gauche de Ségolène ne s'est jamais occupée de l'Afrique et encore moins de Madagascar, il n'y a qu'a voir sous Mitterand et sous le dernier gouvernement Jospin. Sous Ségolène, la politique Africaine ne devrait pas changer radicalement et positivement. La droite, elle a toujours eu une politique parternaliste infantilisante envers ses ex colonies . Mais si Sarkozy passe, il ne rève que d'une chose : se désengager de l'Afrique pour limiter l'attrait de la France sur l'immigration. Donc il ne faudra pas à s'attendre à un partenariat de co développement poussé comme il l'affirme. Mais il ne faut pas oublier que Madagascar a aussi (re) gagné sa souveraineté diplomatique et que ce soit Ségo ou Sarko, pour Marc Ravalomanana, la France n'est plus une nation politiquement importante pour qu'on ai à préférer l'un ou l'autre des candidats français. La politique française n'influe déjà plus sur la politique générale de Madagascar. Bref, Ségo ou Sarko, peu importe
Madagate.com
23/04/2007
Le
Groupe LAPE de Hery Ralainarivo : LE COME BACK
Après
quelques périodes de discretion dans le show biz communautaire malgache,
Le Groupe LAPE revient sur scène.
Nous
avions eu le plaisir de le redecouvrir sur scène en ce début de
printemps, parmi les groupes malgaches du Hard Rock, FAMAKY, et
MILON, lors de la Grande Foire aux brocantes de la Commune de
Moissy-Cramyel. Dans un entretien exclusif qu'il a accordé à
MADAGATE.com, LAPE nous confie les raisons de ce retour attendu sur
scène pour le bonheur de son propre public.
Il
est vrai que nous n'étions pas assez présents pour occuper le
devant de la scène ce dernier temps. Néamoins, notre Groupe
continue à faire des prestations un peu partout, mais hors cadre
communautaire. C'est la raison pour laquelle notre public
n'attendait que très peu de nos nouvelles dans les soirées
festives malgaches, a déclaré Hery Ralainarivo.
L'année
dernière, nous avions participé à des nombreux évènements,
comme celui du concert de solidarité internationale organisé par
la commune de Moissy-Cramayel en Seine-et-Marne, où le Groupe LAPE
était fier d'apporter sa contribution parmi tant d'autres. Quelques
pays ont été representés par des Groupes venus du monde entier :
France, Espagne, Brésil, Congo, Roumanie, Italie. Dans ce contexte,
c'est plutôt Madagascar et la communauté malgache en France, dans
l'ensemble que le Groupe LAPE représente. |

Le
Groupe LAPE revient sur scène
|
Nos
musiciens qui sont de référence dans l'animation musicale malgache, maîtrisent
parfaitement nos musiques : Du Salegy du Nord au Antsapiky du Sud, en
passant par l' Afindrafindrao et les Bassesa. Un répértoire riche et
varié qui avait permi de Groupe de se faire un nom dans la communauté en
France.
Cépendant,
nous sommes aussi très ouverts aux autres styles de musique des autres
pays. Que ce soit du Hip Hop à la valse viennoise ou le tango, ou encore
du Zouk Machine au Reggaie, notre palette d'animation est faite pour tous
les goûts, a ajouté l'artiste.
Pour
revenir sur la scène malgache, le Groupe Lapé vient de participer à l'élan
de solidarité avec les "Radopholes" au FIAP Jean Monnet, pour
une soirée destinée à collecter des fonds pour le soin de RADO, le
Grand poète malgache évacué actuellement à l'île de la Reunion pour
des interventions médicales.
On
découvrira surtout qu'avec le Groupe LAPE qui participe activement à cet
élan de générosité la musique n'a pas de frontière pour agir, et que
surtout elle nous apporte un baume au coeur.
Recueillis
par Augustin ANDRIAMANANORO

|
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"Les
'Grands' parlent d'idée
les 'médiocres'
parlent d'évènements
les 'misérables'
parlent contre les personnes..."
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Aujourd'hui
un cadeau..."
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2CV
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Madagascar-actuel.info 23/04/2006
Rebondissement
dans l'affaire du trafic d'enfants
Une carrière salie par la presse malgache.
Pour l’intérêt de qui ?
« Nous avons été traités de tous les noms dans les médias malagasy, le nom du groupe Njava est sali par des accusations gratuites sur une affaire louche montée de toutes pièces ».
Extrait du communiqué que le groupe a adressé à tous les « desk » le lendemain de la sortie de la Une de presque tous les quotidiens de la place, concernant l’affaire de trafic d’enfants.
Les membres du groupe Njava, qui est l’ambassadeur de la culture malgache sur la scène internationale, se sont vus dénudés face à ce traitement qu’ils qualifieraient de « manipulation ». Que ce soit au pays ou à l’étranger. Pour rappel, le verdict est tombé au mois de mai 2005 ordonnant Raharimalala Gabrielle à 15 ans de travaux forcés.
Alors que le groupe a été de passage au pays au mois de décembre 2005 pendant près d’un mois pour terminer leur projet sur le film, aucune application de cette sentence n’ a été faite à leur encontre mais le groupe n’était également au courant de rien, concernant ce jugement. Pourquoi avoir attendu quelques mois plus tard pour crier sur le toit l’existence de ce verdict ? Qui aurait eu interêt à dénigrer ces « porte-fanions » malgaches ? Et dans quel but ?
www.madagascar-tribune.com
Madamaki.com
23/04/2007
Désolé, c'est complet.
"Désolé, c'est complet". Les réceptionnistes de Tana
(Karibotel, Hôtel de France, Tana Plazza) d ’Isalo et
d’Ifaty n'ont que cette phrase laconique à opposer aux clients à la recherche d'une chambre. C’est impossible de trouver une chambre de libre pour cet été dans les sites potentiellement touristiques. Une gageure.
Selon les informations recueillies auprès des opérateurs touristiques du pays, le taux de réservation, pour la haute saison, dans les établissements hôteliers installés dans les grands axes touristiques de Madagascar atteignent les 100% actuellement. ''Tous les hôtels et les maisons d'hôtes, entre autres, affichent complet obligeant bon nombre de touristes à reporter leur séjour ou changer de destination.
Si vous prévoyez de vous rendre à Madagascar dans les mois à venir, il est donc prudent de vérifier dès que possible vos conditions d’hébergement.
Les hôtels de la grande île aux parfums, bousculés cette année par le rush touristique, sont incapables de répondre à des flux tendus.
Nono madamaki ;) ! |
Hotel Jean Laborde |
Nosintsika
23/04/2007
Medicaments illicites : Les Etats africains ne doivent pas garantir une santé au rabais
Article de l’Expressmada relatant les attentes des participants au récent atelier de l'Association des Pharmaciens de Madagascar (APM) à l'hôtel Panorama d'Andrainarivo. Pour résumer :
- la population n'est pas consciente des risques qu'elle encourt en achetant des médicaments auprès des “pharmacies” illicites
- il est grand temps de prendre les mesures adéquates contre la vente illicite
- Une sensibilisation à grande échelle est nécessaire, ainsi que des enquêtes et des études approfondies sur la filière
Et on semble attendre la prochaine réunion internationale sur le sujet à Lomé le 28 mai prochain.
Ci-dessous également un article de PlaneteAfrique sur le sujet, avec une vision plus globale de la situation (ça concerne toute l'Afrique) et une formulation peut-être plus constructive des actions concrètes de lutte contre le phénomène :
- vibrant à appel à tous les pharmaciens africains
- il est impérieux que les pharmaciens africains s’organisent à travers leurs ordres et syndicats nationaux
- ces comités de lutte doivent être composées des cadres des ministères de la Santé, des Finances, du Commerce, de la Sécurité, de la Justice, des responsables des organisations des pharmaciens ainsi que d’autres représentants de la société civile
- destruction d’un conteneur de 40 pieds qui contenaient des médicaments importés frauduleusement
@ +
Les moderateurs Nosintsika
1)- http://www.lexpressmada.com/display.php?p=display&id=6974
Pharmacie
Lutte renforcée contre les médicaments illicites
Pour lutter contre les ventes illicites, les professionnels des médicaments sont conscients que leur contribution est fondamentale. Ils proposent des actions concrètes.
Les pharmaciens montent au créneau. Ils en appelent ainsi à la conscience de toute la population sur les dangers des médicaments douteux et hors-normes qui inondent les quartiers et les épiceries, à prix abordable, certes, mais dangereux.
Ces informations ont été recueillies, hier, lors de l'atelier de l'Association des Pharmaciens de Madagascar (APM) à l'hôtel Panorama d'Andrainarivo. On y a surtout discuté des questions d'inspection pharmaceutique, d'enregistrement de médicaments, de contrôle de qualité et de la pharmacovigilance.
Il y eut un débat très animé sur la vente illicite des médicaments. L'atelier a vu la présence des agents de l'Agence de Médicament de Madagascar, un service rattaché au ministère de la Santé et du Planning Familial qui assure le contrôle scientifique des médicaments et notamment de ceux dits génériques.
Jean-Pierre Randriasamimanana, directeur de l'Agence de Médicament de Madagascar, a souligné que la population n'est pas consciente des risques qu'elle encourt en achetant des médicaments auprès des “pharmacies” illicites.
Des mesures drastiques
Il a cependant concédé que “Ce ne sont pas tous les médicaments vendus auprès des officines illicites qui sont contrefaits”.
Quant au Président de l'APM Jean Rojo Rabemanantsoa, il a énuméré toutes les provenances possibles de ces médicaments : dons auprès des oeuvres de bienfaisance ou des Ongs, stocks périmés des grossistes, des pharmacies ou des dépôts de médicaments. Résultat: les officines informelles sont innondées de médicaments périmés, contrefaits et mal fabriqués. “Notre société est trop permissive”, a martelé le directeur de l'APM en déplorant que les malades se rejouissent de la situation. Ces derniers ne voient que le prix réduit de ces médicaments mais ils ne sont pas conscients des effets à long terme.
Tous les participants à cet atelier trouvent qu'il est grand temps de prendre les mesures adéquates contre la vente illicite mais aussi contre les faux diplômes de certains pharmaciens. Une sensibilisation à grande échelle est nécessaire, ainsi que des enquêtes et des études approfondies sur la filière. La création d'une pharmacie référente dans chaque ville a aussi été évoquée pour fournir en exclusivité les dépôts de médicaments.
Le 28 mai prochain, une réunion aura lieu à Lomé pour trouver des solutions communes pour toute l'Afrique. Les médicaments de la rue et les faux médicaments gangrènent de nombreux pays du continent.
Irène Razanamparany
2)-http://www.planeteafrique.com/lacollecte/Index.asp?affiche=News_Display.asp&articleID=511
Jean-René Kule Kongba
Boniface
Okouya: "Les Etats africains ne doivent pas garantir une santé au rabais"
En terminale D, Boniface Okouya pensait déjà à ses études universitaires. Il devait choisir entre la pharmacie et la médecine. Mais on cœur penchait un peu plus pour la dernière. Il changera d’avis, à la lecture des prouesses des pharmaciens chinois qui, à l’aide des plantes médecinales, ont pu soigner la plus part de leurs compatriotes vivant à l’époque dans la précarité. Peu de temps après, son vœu a été exaucé. Il a été orienté à la faculté de Pharmacie de Lanterne en Chine. Il ira ensuite en France pour se spécialiser en assurance-qualité des médicaments grâce à une bourse du Syndicat national d’industries pharmaceutiques françaises.
Président du Syndicat national des pharmaciens du Congo-Brazzaville, le docteur Boniface Okouya a pris les commandes de l’Inter Ordre des Syndicats des Pharmaciens Africains (ISPHARMA) lors de l’élection organisée le 2 juin 2006 au Palais du Parlement de Brazzaville, en marge de la tenue des travaux du 7ème Forum Pharmaceutique International. Marié, père de quatre enfants, il a assumé pendant cinq ans les charges de pharmacien chef du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville (CHU), avant qu’il ne décide de voler de ses propres ailes. Il est le patron de la pharmacie Mampasi, une des officines les plus connues et les fréquentées de Brazzaville du fait de son emplacement à côté d’un arrêt de bus de l’avenue de 3 Martyrs. Le président de l’ISPHARMA s’est prêté à nos questions. Il promet d’intensifier la lutte contre la vente illicite des médicaments.
Quel a été votre sentiment après votre élection ?
C’était d’abord le sentiment de fierté, car le Congo-Brazzaville et le bureau du Syndicat national des pharmaciens du Congo ont été honorés par nos confrères africains. Nous pensons que notre expérience en matière de défense des intérêts des pharmaciens congolais, partagée à l’occasion de différentes rencontres pharmaceutiques africaines à Bamako et à Ouagadougou, a pu convaincre nos confrères qui ont bien voulu nous porter à la tête de l’ISPHARMA. Nous leur sommes très reconnaissant pour cette marque de confiance.
C’était aussi le sentiment de grande responsabilité parce que nous évoluons dans un contexte économique très difficile. Dans cette optique, présider aux destinées de l’ISPHARMA est une gageure. Quoi qu’il en soit, nous sommes obligés de proposer des stratégies devant favoriser la mise en oeuvre de différentes résolutions prises pour assainir le secteur de la pharmacie africaine.
Quelles sont vos priorités ?
L’intensification de la lutte contre la vente illicite des médicaments, la formation post-universitaire des pharmaciens africains et la formation à la dispensation et à la distribution des ARV font partie de nos priorités. Nous sommes en train de prendre attache avec la coopération française, des laboratoires hollandais et indiens pour qu’ils nous aident à assurer la formation à la dispensation et à la distribution des
ARV.
Nous profitons de l’occasion que LP Magazine nous offre pour lancer un vibrant à appel à tous les pharmaciens africains. Nous leur disons que l’heure n’est plus au désespoir. Le moment est plutôt favorable à l’application de toutes les recommandations prises lors de nos différents forums, partant de Dakar jusqu’à Brazzaville. L’heure n’est plus au pessimisme, mais beaucoup plus à l’optimisme. Car, il est impérieux que les pharmaciens africains s’organisent à travers leurs ordres et syndicats nationaux pour que le combat que nous menions face aux pouvoirs et aux concurrents déloyaux puisse aboutir. Nous avons un grand combat à mener. C’est en effet celui de la mise en place des comités nationaux de lutte contre la vente illicite des médicaments. Il existe actuellement des comités nationaux de lutte contre la pauvreté, le sida, le paludisme, la tuberculose, etc. dans plusieurs pays africains.
Nous, pharmaciens, devrons nous organiser pour qu’il y ait aussi des comités nationaux de lutte contre la vente illicite des médicaments dans tous les pays africains. Ces comités doivent être composées des cadres des ministères de la Santé, des Finances, du Commerce, de la Sécurité, de la Justice, des responsables des organisations des pharmaciens ainsi que d’autres représentants de la société civile. Ces comités auront comme mission principale : enrayer les médicaments de la rue.
En réussissant ce pari, nous aurons ainsi contribuer à protéger les populations africaines contre les médicaments contrefaits qui entrent de plus en plus en grande quantité et frauduleusement dans nos pays pour se retrouver après dans les rues.
Actuellement, plusieurs faux antipaludéens sont vendus en Aise. Malheureusement, ces faux médicaments sont déversés en Afrique et causent de nombreux problèmes de santé dont celui de la résistance. Cette situation fait de l’Afrique un grand dépotoir de faux médicaments et des déchets toxiques. Les pharmaciens africains sont appelés à redoubler d’effort et à être vigilants pour jouer convenablement leur rôle, qui est celui de dispensation de bons médicaments, celui de conseiller à l’utilisation de bons médicaments.
Les faiblesses des Etats africains et la précarité des conditions de vie de la population ne risquent-ils pas de compromettre l’action de l’ISPHARMA contre le commerce illicite des médicaments ?
Les difficultés sont certes inhérentes à toute œuvre humaine. Les autorités africaines sont néanmoins conscientes du fait notre continent est devenu le dépotoir des médicaments contrefaits et des déchets toxiques. C’est pourquoi nous avons foi qu’elles peuvent s’impliquer davantage et jouer un rôle déterminant dans la lutte contre la vente illicite des médicaments si nous faisons sans cesse un plaidoyer auprès d’elles. Cette question a d’ailleurs fait l’objet d’une audience que nous accordée le premier vice président du Congo-kinshasa en charge de la commission sociale, M. Arthur Zaïdi Ngoma. Il s’est engagé à œuvrer pour l’éradication de la vente illicite des médicaments, un fléau qui menace la santé publique dans ce pays ami. Le ministre de la santé de la Côte d’Ivoire a pris aussi l’engagement de s’attaquer à ce problème lors d’un entretien que la délégation de l’Inter Ordre des Pharmaciens Africains (IOPA) et de l’ISPHARMA a eu avec lui le 22 juillet dernier.
Au Congo-Brazzaville, nous avons obtenu, après moult tractations et pressions sur la préfecture du département du Kouilou, et grâce au soutien de la Direction générale de la santé, la destruction d’un conteneur de 40 pieds qui contenaient des médicaments importés frauduleusement. Par ailleurs, une sensibilisation conjointe des autorités policières par le président de l’Ordre National des Pharmaciens du Congo et moi-même, a contribué à la saisie et à l’incinération des médicaments introduits frauduleusement sur le territoire congolais.
C’est dire que les Etats africains n’ignorent pas que les médicaments de la rue ne permettent pas seulement de nourrir ceux qui en vendent, mais qu’ils tuent aussi nos populations. Toutes les constitutions africaines stipulent que les Etats sont les garants de la sécurité et de la santé de nos populations. Faut-il donc garantir à nos populations une santé au rabais ? Non ! Car la santé n’a pas de prix. Les Etats africains doivent redoubler d’effort pour combattre la vente illicite et la contrefaçon des médicaments pour ne pas compromettre la santé publique.
Nous avons connu le problème de la vache folle. Tous les Etats africains s’étaient mobilisés pour interdire l’importation de la viande de bœuf en provenance de certains pays. Personne ne peut aujourd’hui nous confirmer que cette mesure avait provoqué la mort des Africains. L’humanité fait actuellement face à la grippe aviaire. Des mesures sont également prises pour interdire l’importation des poulets de certains pays. Entre temps, le peuple africain continue à vivre. Mais pourquoi les dirigeants africains ne prendront-ils pas des mesures aussi draconiennes contre la vente illicite des médicaments dont les méfaits pour la santé publique ne sont plus à démontrer ?
Il est plus que temps, pour les dirigeants africains, de mettre en œuvre la Déclaration faite à Abidjan en 1994 à la suite de la dévaluation du francs CFA ; déclaration invitant chaque Etat africain à créer une centrale d’achat des médicaments génériques essentiels. Telle est à notre avis la solution durable à ce problème. Tout Etat africain responsable, soucieux du bien-être de sa population, se trouve actuellement dans l’obligation de mettre en place une centrale d’achat des médicaments génériques essentiels. Nos Etats doivent aussi assurer la promotion des médicaments génériques essentiels auprès de nos populations par l’éducation et l’information.
La modicité du pouvoir d’achat de nos populations et les faiblesses de nos Etats ne doivent nullement servir de prétextes pour encourager la vente illicite des médicaments et la prise des médicaments issus de la contrefaçon. Bien au contraire, une concertation entre les pouvoirs publics et les pharmaciens africains permettra d’identifier les stratégies susceptibles de rendre les médicaments génériques essentiels à la portée de toutes les bourses. A l’ISPHARMA, nous ne le dirons jamais assez, il est temps de promouvoir les médicaments génériques en Afrique si l’on tient à garantir réellement la santé publique.
Votre prédécesseur avait déclaré à l’ouverture du 7ème Forum Pharmaceutique International de juin dernier que la commercialisation des médicaments génériques ne doit pas être le monopole des centrales d’achat étatiques. Avez-vous déjà examiné cette question avec les autorités du Congo-Brazzaville qui viennent de mettre en place une centrale d’achat dénommée La Congolaise des Médicaments Génériques (COMEG) ?
Vous avez raison de faire allusion au discours du Dr Geneviève Mengue Akong qui estime, à juste titre, qu’il n’y a ni des malades publics ni des malades privés. C’est dans cette optique qu’elle a plaidé pour que les médicaments génériques disponibles dans les centrales d’achat se retrouvent à la fois dans les officines publiques et privées.
En ce qui concerne le Congo, les dispositions sont prises pour que les médicaments génériques vendus par la centrale d’achat aillent uniquement dans les hôpitaux publics et les Centres de santé intégrés. Mais ces médicaments ne doivent pas être gérés par les ONG sauf celles qui ont la vocation de soigner les malades. Les autorités oeuvrant dans les formations sanitaires publiques et privées autorisées à prescrire les génériques, sont tenues de respecter les normes de bonnes pratiques de distribution et de dispensation des médicaments.
Nous veillons sur cette question qui avait l’objet de nos discussions avec la direction de la COMEG et une mission de coopération de l’Union Européenne qui conseille la centrale d’achat.
Pour le moment les stocks de la COMEG ne peuvent couvrir les besoins des officines publiques et privées. Mais les autorités sanitaires se sont engagées à rendre accessibles les médicaments génériques aux pharmacies privées, d’ici une année. Nous ne baissons pas les bras pour autant. Nous sommes en train d’examiner avec nos grossistes traditionnels la possibilité d’importer les médicaments génériques et de les revendre aux officines privées.
Le Syndicat des pharmaciens du Congo avait eu ces derniers mois des discussions avec le gouvernement sur la multiplicité de taxes. Vos revendications ont-elles été prises en compte ?
Avec les remaniements ministériels qui sont fréquents dans notre pays, il n’est pas souvent facile de faire avancer d’un trait certains dossiers. Tout nouveau ministre prend du temps pour s’imprégner des dossiers laissés par son prédécesseur. De fois, le nouveau ministre quitte ses fonctions juste au moment où il s’apprêtait à prendre une décision vitale pour le pays. Cela retarde la recherche des solutions aux problèmes vitaux pour le pays. Nous avons tout de même décidé, au niveau du syndicat, le gel de paiement de certaines taxes. Il s’agit notamment des taxes de la mairie, de la SOPROGI et de l’ONEMO. Nous avons obtenu le gel des contrôles intempestifs des agents du ministère du contrôle et du paiement de leurs pénalités.
Nous avons expliqué à chaque institution étatique le bien-fondé de notre démarche de geler de manière unilatérale le paiement de ces taxes. En tout cas, loin de nous l’intention d’évoluer dans l’anarchie et de la favoriser. Notre démarche se justifie par le souci de rendre les médicaments accessibles à toutes les bourses. Or économiquement parlant, ce que vous appelez la multiplicité de taxes n’est pas de nature à nous permettre d’atteindre cet objectif.
Nous allons citer quelques exemples pour payer étayer nos propos. Les agents du ministère du commerce effectuent régulièrement les contrôles de routine dans les officines pour vérifier les prix des médicaments et les dates de péremption. Nous n’y voyons aucun inconvénient car cela est conforme à la loi. Mais nous leur demandons d’effectuer aussi les contrôles dans les rues pour s’assurer que ceux qui pratiquent la vente illicite des médicaments se conforment à la législation pharmaceutique nationale.
Or il n’est un secret pour personne que les médicaments de la rue ne sont pas propres à la consommation. Les prix des médicaments de la rue sont en outre fixés en dehors de la marge prévue par la loi. C’est pourquoi nous refusons d’encourager la politique de deux poids, deux mesures. Les agents du ministère du commerce doivent d’abord à assainir nos rues de la vente illicite des médicaments avant qu’ils n’envisagent de faire le contrôle dans les officines tenues par des pharmaciens qualifiés. Comme vous l’avez dit, les Etats africains font montre d’une certaine faiblesse à l’égard des vendeurs de médicaments de la rue. Mais nous tenons à exercer notre métier dans la légalité même si nous avons depuis quelques mois geler le paiement de certaines taxes. Notre décision se base sur des faits démontrables.
A titre d’illustration, l’Office nationale de l’emploi et de la main d’œuvre (ONEMO) demande aux pharmacies de payer la taxe d’apprentissage. Nous disons que c’est une bonne chose à condition que l’ONEMO organise effectivement des stages de formation et de recyclage au profit de nos agents. Mais cela fait seize ans que je travaille comme pharmacien au Congo. Je n’ai jamais vu l’ONEMO organisé une formation à l’intention de mes agents. Pourquoi dois-je alors continuer à payer une institution qui ne me rend pas le service que j’attends d’elle ?
Malgré le dysfonctionnement dû à la vente illicite de médicaments et à la présence des médicaments contrefaits qui représentent près de 35% de nos chiffres d’affaires, nous faisons de notre mieux pour défendre les intérêts des pharmaciens.
La politique pharmaceutique nationale favorise t-elle votre activité ?
Il s’est tenu en mai 2005 un séminaire sur la politique pharmaceutique nationale au siège de la direction régionale de l’OMS en Afrique. Il ressort de cette rencontre que le Congo-Brazzaville dispose des lois et des décrets qui protègent le monopole du pharmacien et réglementent le secteur pharmaceutique. Le problème se pose plutôt au niveau de l’application de ces textes juridiques.
Voulez-vous dire que ces textes ne sont pas mauvais ?
Exactement ! Les textes ne sont pas mauvais. Nous déplorons cependant le fait qu’il y a une certaine malice à ne pas pouvoir les appliquer. L’application des lois relatives au secteur pharmaceutique ne se fait pas selon nos attentes. D’où la nécessité d’inverser cette tendance pour le bien de nos populations qui en réalité sont les plus grandes victimes de cette situation.
Jean-René Kule Kongba
Les
Nouvelles 23/04/2007
Présidentielle française : un duel Sarkozy-Royal au second tour le 6 mai
30,5% pour Nicolas
Sarkozy, 25,7 % pour Ségolène Royal. L'élection présidentielle française qui s'est tenue hier n'a finalement pas désigné un vainqueur… au premier tour, comme l'avaient prévu les sondages. Néanmoins et en ce qui concerne le taux de participation de l'électorat, on a enregistré un taux de près de 85%. Pour dire que cette élection semble avoir suscité l'engouement d'une bonne majorité de l'électorat français, un peu moins à Madagascar où le taux de participation des « Français de l'étranger » est de 43,17 %. L'ambassadeur de France à Madagascar, Alain Le Roy (sur notre photo), a tenu à suivre de près le déroulement de cette élection dans les locaux du consulat français à
Ambatomena.
PARIS. Nicolas Sarkozy est arrivé en tête hier du premier tour de l'élection présidentielle et affrontera Ségolène Royal au second tour, selon les estimations des instituts de sondage.
Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal s'affronteront le 6 mai. Avec un peu plus de 30% des voix, le candidat UMP est arrivé largement en tête dimanche du premier tour de l'élection présidentielle, marqué par une participation massive des électeurs, devant Ségolène Royal (25%).
François Bayrou, troisième avec 18,5%, sera l'arbitre du second tour le 6 mai.
Aucun des huit autres candidats n'a dépassé la barre des 5%. |
France3.fr 24/04/2007
1er tour - résultats définitifs
SARKOZY Nicolas : 31.01%
ROYAL Ségolène : 25.64%
BAYROU François : 18.54%
LE PEN Jean-Marie : 10.63%
BESANCENOT Olivier : 4.15%
DE VILLIERS Philippe : 2.329%
BUFFET Marie-George : 1.93%
VOYNET Dominique : 1.57%
LAGUILLER Arlette : 1.36%
BOVÉ José : 1.33%
NIHOUS Frédéric : 1.21%
SCHIVARDI Gérard : 0.35%
Résultats du premier tour de l'élection présidentielle pour 94.46% des inscrits
(source : Ministère de l'intérieur) |
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Premier des "petits" candidats, Olivier Besancenot a obtenu un peu plus de 4% des voix. Il devance Philippe de Villiers (2,4% à 3%), Marie-George Buffet (2% environ), Dominique Voynet (1,4% à 1,7%), Arlette Laguiller (1,5% environ), Frédéric Nihous (1 à 1,4%), José Bové (un peu plus de 1%), et Gérard Schivardi (moins de 0,5%).
Première pour un candidat de droite
Grand vainqueur du premier tour, Nicolas Sarkozy a réalisé le score le plus élevé pour un candidat de droite depuis Valéry Giscard d'Estaing en 1974 (32,6%). Jacques Chirac n'a jamais obtenu plus de 20,8% des voix. Le candidat de l'UMP a séduit une partie des électeurs de Jean-Marie Le Pen en 2002.
Le candidat de l'UMP aborde idéalement le second tour. Mais il s'est bien gardé de crier victoire. "Ce premier tour de l'élection présidentielle est une victoire pour la démocratie", a-t-il déclaré peu avant 20h30 devant ses partisans réunis salle Gaveau à Paris. "En me plaçant en tête de ce premier tour, et en plaçant Mme Royal en deuxième position, (les Français) ont marqué clairement leur souhait d'aller au bout du débat."
Nicolas Sarkozy a exprimé son "respect" à son adversaire socialiste et souhaité que le second tour "soit véritablement un débat d'idées". Entamant immédiatement sa campagne de secon tour, il a appelé les Français au rassemblement autour du "rêve français" qu'il veut incarner.
Bénéficiaire du vote "utile"
Deuxième avec 25% des voix, Ségolène Royal, dont la qualification semblait encore incertaine en fin de semaine dernière, a effacé le souvenir du 21 avril 2002, lorsque Lionel Jospin avait été éliminé dès le premier tour par Jean-Marie Le Pen. Bénéficiaire du vote "utile" à gauche, la candidate socialiste a devancé largement François Bayrou. Elle affrontera Nicolas Sarkozy le 6 mai dans un classique duel droite-gauche.
Dès hier soir, François Hollande a appelé les électeurs "qui veulent le changement" à se "rassembler très clairement, massivement, derrière Ségolène Royal, " seule candidate du changement".
Le Premier secrétaire du PS a été entendu par les "petits" candidats de gauche. Marie-George Buffet (PCF), Dominique Voynet (Verts), Olivier Besancenot (LCR) et même Arlette Laguiller (Lutte ouvrière) ont appelé dès dimanche soir leurs électeurs à voter pour Ségolène Royal. Mais les "petits" candidats de gauche n'ayant obtenu qu'environ 11% des voix, les plus gros réservoirs se trouvent dans l'électorat de François
Bayrou.
"Enfin un centre en France",se félicite Bayrou
PARIS. "Il y a enfin un centre en France", s'est félicité hier soir le candidat de l'UDF François Bayrou, affirmant qu'il n'abandonnerait pas la voie qu'il s'est fixée.
Il n'a donné aucune consigne de vote pour le second tour.
"A partir de ce soir, la politique française a changé et elle ne sera plus jamais comme avant", a-t-il lancé lors d'un discours à son siège de campagne à Paris. "Plus de sept millions de Français se sont réunis pour porter une magnifique idée du changement" et "ont ouvert un chemin d'espoir pour la France ".
"Ce chemin d'espoir ne s'arrêtera pas", a promis le candidat centriste, arrivé en troisième position. "Il y a enfin un centre en France, un centre large, un centre fort, un centre indépendant, capable de parler et d'agir au-delà des frontières d'autrefois".
"Toutes les décisions que je serai amené à prendre dans les jours qui viennent, toutes les positions que nous adopterons, seront inspirées par cette seule conviction: la nouvelle politique est en train de naître, cette espérance est grande et juste, et personne, vraiment personne, ne l'arrêtera", a conclu le président de l'UDF.
"Je m'étais trompé", avoue Le Pen
PARIS. "Je croyais que les Français étaient assez mécontents (...) Je m'étais trompé", a réagi hier soir sur TF1 un Jean-Marie Le Pen visiblement déçu de son score au premier tour de la présidentielle.
Le candidat du Front national est arrivé en quatrième place avec entre 10 et 12% des voix selon les premières estimations des instituts de sondage. "Les Français sont très contents. La preuve, ils viennent de réélire les partis qui étaient au pouvoir et qui sont responsables de la situation de la France ", a ironisé M. Le Pen. Mais "j'ai peur que l'euphorie ne dure pas très longtemps".
"Nous avons gagné la bataille des idées: la nation, le patriotisme, l'immigration et l'insécurité ont été mis au coeur de cette campagne par mes adversaires qui, hier encore, écartaient ces notions avec une moue dégoûtée", s'est félicité Jean-Marie Le Pen depuis son QG. "Cette victoire idéologique est un acquis irréversible du FN".
A ses électeurs, il a dit: "Je leur donne rendez-vous pour notre grande et traditionnelle manifestation du 1er mai à Paris (...) C'est à cette occasion que je ferai connaître notre mot d'ordre pour le second tour", a-t-il ajouté.
"Pour nous, le combat au service de notre pays et de nos compatriotes continue donc. La seule façon de peser pour faire appliquer la politique nationale que les Français appellent de leurs voeux, c'est de faire élire des députés FN à l'Assemblée nationale", a déclaré le président du FN. Et "dans cette perspective, j'appelle tous nos concitoyens à se mobiliser massivement en faveur des candidats du FN pour les élections législatives".
Les "petits candidats" victimes du vote utile
PARIS. Victimes annoncées du réflexe "vote utile" au premier tour de la présidentielle, les "petits candidats" n'ont de fait pas atteint la barre des 5% hier, seul Olivier Besancenot tirant son épingle du jeu. Mais l'extrême gauche trotskiste, n'atteint au total que 6 à 6,8% selon les premières estimations des sondages, loin de ses 10% de 2002.
Olivier Besancenot :
Pour le candidat de la Ligue communiste révolutionnaire, c'est un succès. Avec 4,3 à 4,7% des voix selon les premières estimations des sondeurs, il arrive en cinquième position. Il devance tous les autres "nonistes" de gauche, dont Marie-George Buffet et, surtout, son aînée Arlette Laguiller qu'il relègue en queue de peloton. Ce faisant, il peut espérer s'imposer en leader chez les trotskistes. Il a appelé ses électeurs à reporter leur voix sur Ségolène Royal.
Il semble également en passe d'améliorer son score de 2002 (4,25%). Mais il n'est pas parvenu à franchir la barre des 5% des voix, qui ouvre la voie à un remboursement des frais de campagne par
l'Etat.
Philippe de Villiers :
Avec 2,4% et 2,7% des voix selon les premières estimations des instituts de sondage, le candidat du Mouvement pour la France décroche la sixième place, avec un score honorable pour un candidat qui était coincé entre Jean-Marie Le Pen et Nicolas Sarkozy. Philippe de Villiers fait toutefois moins que lors de sa précédente candidature en 1995: il avait alors obtenu 4,7% des suffrages.
Il a refusé hier de donner une consigne de vote, expliquant qu'il n'était pas "propriétaire de (ses) voix" et voulait laisser les Français "libres".
Marie-George Buffet :
Triste record pour Marie-George Buffet. Avec entre 1,8 et 2% des voix selon les premières estimations des instituts de sondage, elle fait le plus mauvais score jamais réalisé par un candidat communiste à la présidentielle. En 2002, Robert Hue avait fait mieux, avec 3,37% des suffrages, bien loin d'un Georges Marchais qui dépassait les 15% à la présidentielle de 1981.
En plus du déclin électoral des communistes de ces dernières années, Marie-George Buffet a pâti de la pression du "vote utile" en faveur de Ségolène Royal, et de la présence de quatre autres candidats à l'extrême gauche. Elle est ainsi devancée par le candidat de la Ligue communiste révolutionnaire Olivier Besancenot. Même si elle avait marqué des points à gauche lors de sa campagne contre le traité constitutionnel européen, elle avait aussi laissé des plumes dans l'échec du mouvement antilibéral, qu'elle n'a pas réussi à fédérer derrière sa candidature.
Désormais, le Parti communiste jouera sa survie en juin, lors des législatives, où il espère au moins sauver ses 21 sièges à l'Assemblée nationale. Le pari n'est pas gagné.
Dominique Voynet :
C'est une des grandes perdantes du premier tour. Avec entre 1,5 et 1,7% des voix selon les premières estimations des instituts de sondage, Dominique Voynet voit le score des Verts s'effondrer. En 2002, Noël Mamère avait rassemblé 5,2% des voix, contre 3,3% pour Mme Voynet en 1995.
Paradoxalement, cet échec électoral intervient à l'issue d'une campagne où les candidats n'auront jamais parlé autant d'écologie, sous l'impulsion de l'animateur Nicolas Hulot. Mais l'ancienne ministre de l'Environnement de Lionel Jospin n'est jamais parvenue à se faire entendre, victime du réflexe "vote utile" d'un électorat de gauche traumatisé par l'élimination de Lionel Jospin par Jean-Marie Le Pen en 2002.
Arlette Laguiller :
Une sixième et dernière candidature de trop pour la candidate de Lutte ouvrière? Avec 1,4 à 1,6% selon les premières projections, l'égérie des travailleurs fait un flop et est nettement devancée par son jeune rival trotskiste Olivier Besancenot. Candidate à toutes les présidentielles depuis 1974, elle avait culminé à 5,72% en 2002.
Frédéric Nihous :
Un résultat décevant pour le candidat de Chasse, Pêche, Nature et Traditions (CPNT). Avec 1,2 et 1,5% des voix selon les premières estimations des sondeurs, il semble ne pas avoir réussi comme il l'espérait à devancer la candidate Verte Dominique Voynet, mais il la talonne de près. Surtout, il est très loin du score de Jean Saint-Josse, qui avait recueilli 4,23% des suffrages en 2002.
José Bové :
L'ancien syndicaliste paysan rate son pari pour sa première candidature. Entré tardivement en campagne, l'ancien porte-parole de la Confédération paysanne oscillerait entre 1 et 1,4% selon les premiers scores fournis par les sondeurs et arrive en avant-dernière position dans trois sondages sur quatre. Il arrive derrière tous les autres "nonistes" de gauche, qu'il n'était pas parvenu à rallier derrière son panache blanc. Il espère faire mieux aux législatives. Ses partisans appellent à "faire barrage à Nicolas Sarkozy" au second tour de la présidentielle.
Gérard Schivardi :
Un score sans surprise pour le candidat "de" maires présenté par le Parti des travailleurs, dont la faconde et les mésaventures avec l'Association des maires de France ont assuré la visibilité. Lanterne rouge des 12 candidats, il recueillerait entre 0,3 et 0,5% des suffrages selon les premières estimations, soit un niveau similaire à celui atteint en 2002 par Daniel Gluckstein (0,47%).
Élection présidentielle : Les Français de Madagascar roulent pour Ségolène Royal
Contrairement à ce qui se passe en France, Ségolène Royal mène le premier tour avec 42,44% dans les sept centres de vote existant à Madagascar. Nicolas Sarkozy sera son adversaire pour le second tour qui se déroulera le 6 mai.
Avec un taux de participation de 43,17%, la candidate Ségolène Royal a mené au premier tour. Elle a reçu lors de ce scrutin 2283 voix dans les 13 bureaux de vote existant à Madagascar, soit 42,44%. La seconde place a été prise par Nicolas Sarkozy avec 31,85%. Ces deux candidats s'affronteront au second tour le 6 mai.
Les électeurs français résidant à Madagascar comptent 12 614 mais seulement 5446 d'entre eux sont passés aux urnes hier. Ils sont dispersés dans sept villes de Madagascar, dont Antsirabe, Fianarantsoa, Antsiranana, Toamasina, Toliara, Mahajanga et Antananarivo. La candidate Ségolène Royal a gagné dans la totalité des bureaux de vote à Madagascar.
Vivant dans le suspense, nombreux étaient les Français qui attendaient avec impatience les résultats du premier tour à l'hôtel Sakamanga à Ampasamadinika hier. Le compte à rebours a été réalisé à partir des dix dernières secondes. Ils ont exprimé leur joie en applaudissant la réussite de Royal et Sarkozy. Les électeurs avaient en effet prévu le même pronostic, puisque la majorité a souhaité que ce soient Sarkozy et Ségolène qui passeront le second tour. Le prochain rendez-vous est prévu dans quinze jours pour les électeurs.
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