Archives 2002 - 2007

Le dernier MadaVôvô

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Sommaire Madavôvô: 15 avril  2007

BigNews: Le Sport est Roi , ...

L'Edito: « Un bel esprit de Famille... pour notre Fraternité... »

1. Référendum - résultats complets avec 75,38% de oui et 24,62% de non (allAfrica)

2. Lutte contre sida : plus 272.000 dollars de la BAD à Madagascar (Xinhuanet)

3. Le « oui » gagne avec 88,09% de voix à Beloha (Nouvelles)

4.Insécurité publique: Haro sur la fabrication artisanale d’armes(Tribune)

5. Bianco à travers le programme AIM. 700.000 dollars des Etats-Unis (Midi) 

6.170 millions de dollars annuels de la Banque mondiale pour le Map (Les Nouvelles)

7. Plateforme de l’opposition : 3 hommes pressentis pour être son leader (Tribune)

8. No Comment.... No Comment...

9. Unicef - Madagascar : Un nouveau programme de coopération (Tribune)

10. Le premier ministre révèle : Un attentat contre Ra8 (Express)

8. La Corée du Sud : 100 000 dollars pour les sinistrés (Tribune)

9.Aquaculture. L’importation de crevettes est interdite à Madagascar (wanadoo)

10. Mickael Andrianasy au chevet des Barea ! (Midi)

11. HCC. 103 plis et 1 requête (Wanadoo)

12. China Exim Bank : Des logements sociaux pour Analamanga (Tribune)

* Le Festival Plein Sud, le festival des cultures d'Afrique (Raketa Mena)

* Une Famille sur le net: 165 ans ça se Fête ! (LaComm'- KFTR)

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... Les Revues de presse plus bas !!!

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

   ... Et encore et encore "nody ventin'ny ny rano natsakaina", Monique ont répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.              Merci d'avance!                     ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>    

Xinhuanet.com 15/04/2007

Lutte contre sida : plus 272.000 dollars de la BAD à Madagascar 

ANTANANARIVO, le 14 avril (XINHUA) -- La Banque africaine de développement accordera plus de 272.000 dollars à Madagascar pour soutenir sa lutte contre le sida, conformément à deux accords signé vendredi à Antananarivo, a rapporté samedi le qutodien l'Express. 
La somme est pour le Commité national de lutte contre le sida ( CNLS), mais les secteurs tant public que privés vont en bénéficier. 

Les Nouvelles  13/04/2007

Le « oui » gagne avec 88,09% de voix à Beloha 
«Dans le cas où la sensibilisation aurait été réalisée dans la région Androy toute entière, le «oui» gagnerait le maximum de voix. En effet, nous avons recueilli 88,09% de «oui», a déclaré le député Tim élu à Androy hier à Fort Dauphin.
«Nous avons eu chacun notre propre stratégie de sensibilisation de la population dans le Sud du pays», a déclaré le député Jonasy pour expliquer le déroulement du référendum dans sa région à Androy. La situation des différentes régions n’est pas la même dans la province de Toliara. Selon ce député, «dans le district de Beloha, la population locale fait de moins en moins confiance aux élus à cause du comportement indigne du maire envers un chef du fokonolona. Raison pour laquelle le nombre de voix reçu par le chef de l’Etat au cours du scrutin présidentiel n’est pas réduisant.
De ce fait, «Les responsables au niveau du district ont dû visiter chaque ville et régions pour la sensibilisation de la population lors du dernier référendum, à l’importance de la révision de la constitution», a déclaré le député Alfred Jonasy. Malgré cela, ils n’ont pas pu visiter les zones rurales. Ce référendum a été pour l’équipe de ce député l’occasion de combler les lacunes lors du scrutin du 3 décembre, et ils ont pu récolter de bons résultats. Ainsi, «Dans quelques communes, le «oui» a gagné à plus de 90% de voix, notamment dans la commune de Tranoroa avec un taux de 97,20% et de Beagogo à 95, 05%. Le taux de participation a presque atteint un taux maximum avec 97,40%.
Manohisoa

Tribune 15/04/2007

Insécurité publique: Haro sur la fabrication artisanale d’armes 
A défaut de telles armes importées, certains préfèrent en fabriquer eux-même.
Les armes à feu de fabrication artisanale commencent à prendre de l’ampleur. Avec leurs capacités quasi-inégales d’imiter ou de créer quelque chose, les Malgaches « intelligents » ne sont pas en reste dans la fabrication d’armes. Cette pratique a été constatée depuis 2005, selon un officier de la gendarmerie, étant donné que le prix d’arme à feu originale coûte très cher, plus précisément dix fois plus que celle de fabrication locale. 
Rien que dans la province d’Antananarivo, la gendarmerie a pu mettre la main sur une dizaine de fabricants d’armes dont 2 à Mahitsy, 3 à Ankazobe et 5 à Arivonimamo. Pas plus tard que le week-end dernier, la brigade de Mahitsy a saisi un pistolet de fabrication artisanale utilisé par trois individus qui ont attaqué une voiture R.4 sur la RN4. Neuf pistolets automatiques (P.A.) y ont été saisis. Ces armes sont copiées sur des armes de guerre. Elles sont fabriquées à base d’aluminium. Un P.A. s’achète à Ar 200.000 à Ar 300.00. Il y a également ceux qui modifient les fusils de chasse pour être plus performants, surtout dans les zones rurales où les vols de bœufs gagnent du terrain. 
L’attaque à main armée est en effervescence que ce soit en ville ou en milieu rural. Dans les grandes villes, les bandits utilisent souvent des pistolets automatiques ou des armes de guerre comme le Kalachnikov AKM ou encore des armes réservées pour les forces de l’ordre. Dans le milieu rural, les « dahalo » en groupe portent toujours des fusils de chasse avec des armes blanches pour effrayer les gens et pour se défendre contre les forces de l’ordre. 
340 armes saisies
80 % des actes de banditisme et de vols de bœufs sont perpétrés par des bandits armés. Parfois, des accrochages n’ont pas pu être évités, dans les zones rouges car certains gens possèdent également d’armes pour défendre leurs biens et leurs familles.
Outre les armes pas encore restituées après l’événement de 2002, les P.A. de fabrication locale et les fusils de chasse s’éparpillent dans le territoire. Toutefois, les forces de l’ordre déploient des efforts afin de réquisitionner les armes illégales circulées ici et là, car force est d’admettre que la prolifération d’armes favorise l’insécurité publique. Durant l’année 2006, la gendarmerie nationale a saisi 340 armes à feu dont 324 fusils de chasse, 2 AKM (Kalachnikov), 14 P.A. 
1335 autorisations à Tana
Selon le Lieutenant Lalao Rakotondrasoa, chef du Bureau provincial de Défense (BPD), auprès du faritany d’Antananarivo, 254 demandes d’achat et de première détention d’armes ont été enregistrées auprès de ce service, dont 4 ont été refusées. Une commission chargée d’octroi de cette autorisation, présidée par le 1er Vice-président du faritany et composée de représentants de la justice, des forces armées et de la police se réunit tous les trois mois pour sélectionner les dossiers des demandeurs. Avant tout, la demande devrait être approuvée successivement par les autorités locales (président du fokontany, maire, chef du district) qui connaissent mieux le comportement des demandeurs. 
Pour le port d’armes, il faut une autorisation auprès du BPD ou au niveau des districts. Cette autorisation devrait être renouvelée chaque année. Les demandeurs devraient se munir de deux photos d’identité, un casier judiciaire, une photocopie de CIN, un certificat de résidence, un carte de résidents pour les étrangers, un timbre fiscal Ar 5 000 par arme. Jusqu’à maintenant, selon le Lt Rakotondrasoa, 1335 autorisations de port d’armes (1ère et 2è catégorie) ont été délivrées par le BPD-Tana. 
Nivo T. A.

Midi Mada 13/04/2007

LUTTE CONTRE LA CORRUPTION. Les contribuables américains apportent leur « part de briques » (au propre comme au figuré) à travers le programme AIM. 700.000 dollars des Etats-Unis 
« Renforcement des capacités techniques et opérationnelles du BIANCO tout en l’aidant à mieux traiter et examiner les plaintes ; assurer le suivi et faire un rapport sur les affaires de corruption transmises aux tribunaux locaux, et ce, à travers une assistance technique, des formations nationales et internationales et une dotation de matériel ». 
RO
Ce sont les objectifs du programme AIM qui est la contribution du gouvernement américain aux efforts consentis par l’Etat malgache pour lutter contre la corruption.
Investigation
Ce programme qui bénéficie d’un budget de 700.000 dollars US étalé sur deux ans, porte également sur la sensibilisation du public sur le processus d’investigation en cas de corruption. AIM entend aussi coopérer avec les organisations de la société civile locale afin de mieux sensibiliser le public sur la corruption et les mécanismes de lutte contre ce fléau, contrôler les finances publiques locales, faire participer la communauté des affaires aux mesures de lutte contre la corruption et améliorer le rôle des médias dans l’investigation et la dénonciation des cas de corruption.
Faibles
Le directeur général du BIANCO, René Ramarozatovo et son homologue de l’USAID à Madagascar, Henderson Patrick ont procédé avant-hier, à Ambohibao, au lancement de cette initiative de lutte contre la corruption (AIM). L’USAID interviendra au niveau du BIANCO à Antananarivo et de son bureau régional à Fianarantsoa qu’elle a aidé à mettre en place. Le DG de l’USAID Henderson Patrick a souligné que le programme AIM constitue l’engagement des Etats-Unis à travailler avec la population malgache en vue de protéger les faibles et les personnes vulnérables, redonner confiance envers l’Etat aux citoyens et assurer le développement durable.

Les Nouvelles 13/04/2007

170 millions de dollars annuels de la Banque mondiale pour le Map
170 millions de dollars US par an de la Banque mondiale pour réaliser le Map
Le conseil d’administration de la Banque Mondiale, réuni à Washington le 3 avril dernier, a décidé d’appuyer financièrement l’ « ambitieuse transformation du pays » initiée par le gouvernement actuel depuis 2002 et la mise en œuvre du Plan d’action pour Madagascar (Map). 140 millions de dollars US d’allocation annuelle indicative seront ainsi versés de 2007 à 2011 au titre de la Stratégie d’appui pays. A cela s’ajoutent 30 millions de dollars US correspondant à l’allègement de dettes annuel de l’IDA. Le tout sera consacré essentiellement à favoriser l’investissement et améliorer les services publics. 
Un total annuel indicatif de 170 millions de dollars US sera mis à profit de 2007 à 2011 pour réaliser les priorités du Map. Une manière de concrétiser l’évaluation positive de la feuille de route effectuée le 6 mars par les institutions de Bretton Woods. La décision d’allocation de 140 millions de dollars par an au titre de la stratégie d’appui pays (Sap, Country assistance strategy- Cas en anglais) de la Banque mondiale et de la société financière internationale (SFI) est tombée le 3 avril dernier.
Une partie de cette somme sera confiée à l’Economic developement board of Madagascar (EDBM). A charge pour cette structure qui rassemble le secteur privé et l’administration publique de supprimer les obstacles aux investissements. L’EDBM devra ainsi favoriser l’accès des petites et moyennes entreprises au financement, et instituer des services de conseil et d’investissement pour les secteurs porteurs comme l’agro-alimentaire, l’énergie, les télécommunications et le tourisme.
Un long chemin à parcourir 
L’autre partie sera destinée à l’amélioration de l’accès aux services publics et de leur qualité. Les domaines de la santé, de l’éducation et de la nutrition ont été désignés comme prioritaires, vu la faiblesse des indicateurs sociaux, bien en deçà des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Une enveloppe conséquente sera en outre versée au fonds de développement local. 
Renforcement de capacité, amélioration du travail judiciaire et règlementaire, meilleure mobilisation des ressources (fiscales et douanières) et meilleure gestion des dépenses publiques sont aussi au programme du SAP. Le tout sera harmonisé aux apports des autres bailleurs. La Banque mondiale entend d’ailleurs être un «catalyseur pour attirer un soutien extérieur» pour aider le pays à parcourir le «long chemin» vers le développement.
Mirana Rasamimanana

Tribune 13/04/2007

Plateforme de l’opposition : Trois hommes pressentis pour être son leader 
Une opposition bien organisée devrait avoir un chef. Actuellement, trois personnalités de cette opposition sont pressenties pour porter ce titre. 
Plus que jamais unie. C’est ce qu’on constate actuellement dans le camp de l’opposition. En effet, le référendum constitutionnel du 4 avril dernier a contraint les opposants à s’unir pour former une plateforme. Une plateforme qui a fait campagne pour le « Non » et où trois candidats malheureux à l’élection présidentielle du 03 décembre 2006 s’investissent à fond. Il s’agit de Jean Lahiniriko, de Roland Ratsiraka et de Herizo Razafimahaleo. 
Ces trois personnalités politiques sont entourées par des chefs de partis comme les Marson Evariste (RPSD), Pierre Houlder Ramaholimasy (AREMA), Pierre Tsiranana (PFDM), Pierre Andrianantenaina (Farimbona ho an’i Madagasikara Vaovao), Daniel Ramaromisa (VVSV)... Des bruits selon lesquels l’une de ces trois personnalités sus-citées serait élue chef de l’opposition circulent actuellement. D’ailleurs, une opposition crédible devrait d’abord avoir un leader.
Un passage obligé
Une opposition doit être organisée pour qu’elle puisse obtenir la confiance non seulement de la population, mais aussi des bailleurs. Qui de ces trois personnalités sera élue donc pour cette responsabilité qui exige à la fois charisme et disponibilité ? 
Jean Lahiniriko n’est plus à présenter. Ce président du parti PSDUM a débuté en 1998 sa carrière politique dans le cabinet du ministre Betsimifira Fredo. En 2002, il a été recupéré par le nouveau régime et a été nommé ministre des Travaux Publics avant d’être élu président de l’Assemblée nationale. Là où il a été destitué par les députés de son propre parti (TIM), une destitution qui l’a contraint à basculer dans l’opposition. 
Quant à Roland Ratsiraka, il est actuellement en train de terminer son second mandat à la tête de la mairie de Toamasina. Fondateur de l’association TTS (Toamasina Tonga Saina), ce neveu de l’ancien président Didier Ratsiraka avait été déjà élu député de cette circonscription. Il est connu depuis 2002 pour son opposition au régime de Ravalomanana. 
Pour sa part, Herizo Razafimahaleo, fondateur du Leader-FANILO, est un chevronné de la politique. Trois fois candidat à la magistrature suprême et ministre demissionnaire à l’époque du Pr Zafy, il est connu pour la pertinence de ses analyses politiques.
Reste cependant à savoir si cette élection figure pour le moment parmi les priorités des occupants de « Soimanga ».
 - Eugène R. 

NO COMMENT        NO COMMENT       NO COMMENT      NO COMMENT

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Tribune 14/04/2007

Unicef - Madagascar : Un nouveau programme de coopération 
L’Unicef, à l’instar des autres agences du Système des Nations Unies, a pris l’engagement d’aligner ses programmes aux défis et engagements inscrits dans le « Madagascar Action Plan », conformément à la Déclaration de Paris, pour la période 2008 – 2011.
« La tenue de cette revue est d’une importance capitale car elle imprimera une nouvelle dynamique de la coopération entre Madagascar et l’UNICEF au bénéfice de tous les enfants malgaches. 
Madagascar compte parmi les quatre pays d’Afrique ayant réalisé une réduction significative de la mortalité infanto-juvénile. Madagascar pourrait être un pays phare dans l’accélération de la survie et du développement de l’enfant. Au rythme actuel, j’ose affirmer que Madagascar figurera parmi les pays d’Afrique en mesure d’atteindre l’Objectif numéro 4 du millénaire avant même 2015. Voilà pourquoi, l’UNICEF placera au rang de ses premières priorités – pour les quatre prochaines années – les activités liées à la survie de l’enfant à Madagascar. Nous allons nous concentrer sur la mise à l’échelle des interventions à haut impact sur la réduction du taux de mortalité », déclare Bruno Maes, Représentant de l’UNICEF à Madagascar lors de cette réunion.
133 milliards Ar. de l’Unicef
Fruit d’un travail commun avec le gouvernement malgache, le nouveau Programme de pays de l’UNICEF, qui prévoit une contribution de l’ordre de 70 millions USD, se subdivisera en quatre principales composantes, à savoir : le développement et la survie de la mère et de l’enfant ; l’éducation pour le développement et l’égalité de genre ; le développement des adolescents et des jeunes et VIH/SIDA et enfin la Gouvernance pour la protection de l’enfant. Poussé par son calendrier, l’UNICEF doit impérativement soumettre son document de programme pays à son Bureau régional à Nairobi en juin 2007 pour approbation. Il sera par la suite soumis au Bureau Exécutif (Executive Board) au siège à New York pour validation finale en septembre. 
Parmi les principales innovations, l’UNICEF adoptera l’approche cycle de vie et alignera ses interventions en fonction des tranches d’âge des groupes cibles. Les enfants de 0 à 5 ans, ceux de 6 à 14 ans et ceux de plus de 15 ans devront respectivement bénéficier de paquets d’interventions clés dans divers domaines tels que la santé, l’éducation, la protection et la lutte contre le VIH/SIDA.
L’intégration des adolescents et des jeunes dans le processus de développement, l’éducation des filles, le programme national d’enregistrement et de réhabilitation des naissances se hissent également au rang des priorités de l’UNICEF, avec un accent sur les groupes les plus vulnérables. Le processus actuel de décentralisation représente également pour l’UNICEF une opportunité unique de rapprocher la population des décisions politiques et des orientations programmatiques qui les concernent. L’UNICEF s’engage ainsi à offrir aux équipes régionales et décentralisées (régions, communes, fokontany) l’appui nécessaire pour la réalisation effective des droits de l’enfant

Express Mada 15/04/2007

Le premier ministre révèle : Un attentat contre Ravalomanana 
Le premier ministre Charles Rabemananjara a révélé hier dans une déclaration à la presse, une tentative d’attentat contre le président de la République Marc Ravalomanana. Des individus auraient tenté d’entrer de force à son domicile à Faravohitra dans la nuit du 3 avril. Selon le premier ministre, l’affaire est déjà entre les mains de la justice.
Le premier ministre Charles Rabemananjara dénonce une tentative de coup d'Etat contre le président de la République. 
Mais la classe politique préfère encore jouer la prudence avant de se prononcer sur le dossier.
La nouvelle est inquiétante. Le premier ministre Charles Rabemananjara annonce qu'un "attentat" a eu lieu contre le chef de l'Etat, au moment où l'opposition commence à hausser le ton pour contester les résultats du référendum constitutionnel. 
"Dans la nuit du 3 au 4 avril, il y a eu une tentative d'attentat contre le président de la République", a déclaré le premier ministre Charles Rabemananjara, au bureau du ministère de l'Intérieur, à Anosy. Pour l'occasion, il était accompagné du général Petera Behajaina, ministre de la Défense nationale et de Noël Rakotondramboa, secrétaire général à la Présidence. 
Le premier ministre n'a pourtant pas donné de détails sur les circonstances exactes de l'attaque. "Ce n'est pas encore le moment", a-t-il souligné. L'ancien directeur du cabinet militaire à la Présidence a seulement évoqué une "tentative d'entrée de force dans la résidence". Il a aussi reconnu la "collaboration des fokonolona" pour enrayer la tentative. 
Il a fallu donc attendre douze jours après l'événement pour que les autorités dévoilent l'information. "Le 4 avril, c'était le référendum", a souligné le premier ministre pour expliquer le silence des responsables depuis l'évènement. 
Malgré le retard de l'annonce, le chef du gouvernement préfère encore ne dévoiler ni l'identité des présumés assaillants appréhendés, ni l'endroit où ils sont détenus. "L'affaire est entre les mains de la justice et des enquêteurs", a-t-il souligné. "Nous allons prendre les mesures qui s'imposent", a-t-il poursuivi, sans préciser lesquelles. 
Jusqu'ici, les autorités ont ainsi tout fait pour laisser croire que rien ne s'est passé jusqu'à l'annonce du premier ministre. Le chef de l'Etat est apparu serein, le lendemain de l'attaque, pour aller voter au Lycée Faravohitra. La sécurité présidentielle n'avait pas non plus été exceptionnelle, à en juger par les dispositifs mis en place, pour couvrir le Président qui allait voter. 
Nomination décalée 
D'ailleurs, l'événement s'est produit au moment où personne n'occupait le poste de directeur de la sécurité présidentielle (DSP). La nomination du Colonel Patrick Randriamamory à la tête du DSP avait eu lieu le 6 avril alors que son prédécesseur, le Colonel Jean Rakotomalala, avait été désigné à la tête du Bureau national de gestion des risques et castrophes (BNGRC), le 27 mars. 
Tout ce que l'on sait, c'est qu'il y a un mois de cela, un motard aurait déjà été appréhendé dans le quartier de Faravohitra, selon des sources indépendantes. Mais là encore, aucune autre information ne filtre sur la suite de l'affaire. 
Interrogé sur l'état d'avancement de l'enquête, un responsable de l'Etat-major mixte opérationnel national (Emmo/nat), confie que son institution "n'est pas encore au courant" de la situation. Même réponse de la part d'un responsable du Parquet du tribunal d'Antananarivo. 
Retenue des politiques 
Mais même si le premier ministre n'a pas donné de détails sur l'attaque, il donne l'impression de relier sa déclaration au référendum. "Il est gênant de constater qu'il faut craindre pour sa vie à chaque fois qu'on se prononce sur celle de la Nation", a-t-il déploré. 
Interrogés sur la déclaration du premier ministre, les hommes politiques préfèrent encore jouer la réserve. "C'est la énième tentative de ce genre. Le Teza accorde toute confiance aux enquêteurs pour que la vérité éclate, car Madagascar est un Etat de droit. Le Président a été élu au suffrage universel", s'est contenté de répondre Moxe Ramandimbilahatra, président du Teza et conseiller du Président de la République. 
Même son de cloche de la part de Solofonantanenaina Razoarimihaja, vice-président de l'Assemblée nationale et président du Tiako i Madagasikara (Tim). "Laissons d'abord la justice faire son travail et on verra", a-t-il déclaré avant d'ajouter que "c'est mauvais de toucher à la vie des gens quand on fait de la politique. Il faut seulement confronter les idées pour le développement du pays". 
De son côté, Herizo Razafimahaleo adopte également la même attitude. "Je ne voudrais pas à ce stade parler de diversion, puisque la chose serait trop grave si elle était avérée. Toutefois je ne peux m'empêcher de relever quelques points qui me paraissent bizarres", a-t-il affirmé, sans pour autant aller jusqu'à développer ces incohérences. 
D'autres politiciens préfèrent même s'abstenir de tout commentaire. C'est, entre autres, le cas d'Emmanuel Rakotovahiny, bras droit de l'ancien président Albert Zafy. 
Quatrième essai
Les annonces d'"attentat" contre le chef de l'Etat se sont multipliées ces dernières années. En novembre 2005, Yvon Andrianoavy avait été appréhendé au temple d'Ambohibao, là où le chef de l'Etat assistait à un culte organisé par l'Eglise luthérienne (FLM). Mais l'homme suspecté avait ensuite été innocenté après son procès. 
Le président Ravalomanana avait également évoqué une "tentative d'assassinat" contre sa personne, le 31 décembre 2006. Il avait glissé l'information dans le message qu'il avait adressé à la Nation. Il avait aussi révélé l'existence d'une "tentative" au mois de février. Il l'avait évoqué en marge du 
Sommet France-Afrique, en France, devant la diaspora malgache.
Iloniaina Alain 

Tribune 13/04/2007

La Corée du Sud : 100 000 dollars pour les sinistrés 
Suite à l’appel lancé à la Communauté Internationale par le gouvernement malgache et le président de la République, la Corée de Sud vient d’offrir un chèque crédité de 100 000 dollars pour les sans-abri et les sinistrés malgaches. L’ambassadeur Coréen, Kyun Seop Kim est passé à Madagascar hier, pour remettre ce chèque au Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes (ex-Cns). Car le Bngrc va assurer la distribution de la somme comme les autres dons aux victimes des intempéries de ces derniers temps. Le Secrétaire Exécutif du Bngrc, le colonel Jean Rakotomalala a tenu à préciser que ces dons seront gracieusement distribués aux personnes fortement touchés par les fortes tempêtes tropicales et les inondations. 
Les Malgaches ont aussi apporté des aides
Le télethon à l’endroit des sinistrés va également bon train. Une somme de 28 088 132 Ariary est collectée maintenant, de façon à leur venir en aide. Et il reste encore deux semaines pour que les Malgaches puissent contribuer en faveur des sinistrés. Certes, plusieurs d’entre eux ont déjà plié bagages des sites d’hébergement et ont rejoint leurs maisons puisque les eaux se sont déjà retirées. Mais plusieurs nécessitent encore un secours d’urgence. Avec les dons qui ont déjà été donnés, le Bngrc est intervenu dans les zones très touchées. Pour le cas de Maroantsetra par exemple, le riz pour les sinistrés est tout distribué maintenant. La présence du quartier général, des partenaires, des Ongs et des représentants de l’Etat dans ce district a facilité la distribution. Les 80 tonnes pour les frappés dans la région de Sava, sont aussi parvenues à cette destination depuis hier. 
- Felana 

RAKETA MENA  12/04/2007

Le Festival Plein Sud, le festival des cultures d'Afrique

Ity no vaovao mbola mafana azoko avy tany Cozes... Malagasy roa izahay no namokatra - Hery Rasolo

Le "Festival Plein Sud", est une Association fondée en 1991. Elle organise chaque année le festival des cultures d'Afrique à Cozes, en Charente-Maritime (17), mais aussi dans diverses communes du Pays Royannais .

Voici la déclaration du Président du Jury, lors de la proclamation des résultats. PALMARES DU 8e CINE-SUD Le jury tient à souligner la grande qualité de la sélection proposée par le festival. Nous avons eu des débats et des échanges riches où chaque membre a été poussé dans ses derniers retranchements. Je remercie les collègues pour la qualité de leurs propos et de leurs points de vue. Cette sélection donnait une image fidèle de l'état des cinémas d'Afrique : des cinémas de l'urgence, mais aussi des cinémas qui se posent des questions de cinéma, qui apportent leur spécificité dans l'écriture du cinéma ; des films représentatifs des nombreuses cultures du continent, des nombreux systèmes de production, du plus professionnel au plus artisanal ; des films issus de la diaspora noire, qui ont, eux aussi tout naturellement leur place dans un festival de films africains. Le prix du jury est attribué à LA PELOTE DE LAINE de Fatma-Zohra Zamoun pour - la qualité de sa mise en scène, de sa direction d'acteurs - la finesse de sa reconstitution historique - l'universalité de son propos : entre déracinement et intégration, Mohamed et plus particulièrement Fatiha nous apprennent à tricoter des liens entre les cultures. D'autre part, le jury tient à féliciter le festival d'avoir proposé un gros plan sur le jeune cinéma malgache. C'est pourquoi il a décidé d'attribuer deux mentions: - l'une à SAPHIRA de Alain RAKOTOARISOA pour l'espoir qu'il contient : espoir dans ses personnages attachants, espoir dans le potentiel cinématographique de son film.

- l'autre à RAKETA MENA de Hery A. Rasolo pour l'urgence d''un cinéma courageux, la qualité de son témoignage et la lucidité politique de son diagnostic.
Pour les membres du jury,
Jean-Claude Rullier
le 8 avril 2007 

wanadoo.mg 13/04/2007

AQUACULTURE. L’importation de crevettes est interdite à Madagascar
sur une surface de 2.250ha se développe actuellement dont la plus grande ferme exploite plus de 700ha. 

intervention. Pour une grande précaution, seules les espèces autochtones doivent être élevées, la plus pratiquée par les aquaculteurs étant la variété Penaeus Monodon. Cette espèce endémique est à croissance rapide avec un calibre assez développé par rapport aux autres variétés. Il peut atteindre jusqu’à plus de 150 grammes après 5 à 6 mois de cycle de grossissement contre 40 grammes au maximum pour les crevettes asiatiques. Un des avantages comparatifs du pays sur le marché international. Mieux encore, notre crevette issue de l’élevage est classée indemne de toute maladie virale par l’Office International des Epizooties. 

développement rural car elle génère 10.000 emplois directs et touche 150.000 personnes, selon Philibert Rakotoson, le SG du ministère de l’Agriculture. Une surface de 2.250ha est exploitée pour ce système d’élevage produisant en tout 8.000 tonnes de crevettes qui permettent d’obtenir une recette d’exportation de Ar 142 milliards. La côte Est de Madagascar est très favorable au développement de ce secteur, compte tenu de ses conditions climatologiques et hydro-biologiques. Des conditions qui permettent d’avoir deux récoltes par an. Mais seule l’exploitation d’une ferme d’élevage sur une surface de plus de 100ha est rentable, a-t-on conclu. 
Navalona R.  ©Midi Madagasikara 

Midi Mada 15/04/2007

FOOTBALL. Faute d’avoir pu fixer un budget sur le recrutement d’un entraîneur européen de haut niveau, la FMF s’est rabattu sur un ancien de St-Michel et du Club M

L’autre nouvelle touche est le rappel de Bota Williamo de l’USCAF qui évolue dans l’entrejeu.
Par contre, la ligne défensive est composée en grande partie des anciens dont Jimmy, Bapasy, Johann Paul, Baraka, Tholix, Tsima Eddy et Olivier Solofonomenjanahry de l’ASAM mais aussi Mamodaly Mohamed de l’ASCUM.
Mick Andrianasy a logiquement gardé à la pointe de l’attaque Voavy Paulin. Par contre, on ne connaît pas si l’idée de garder Faneva Ima en attaque est de lui ou comme d’habitude un autre coup venant des membres de la fédération car a priori, l’ancien buteur de l’USCAF ne fait plus l’unanimité. S’entêter à faire jouer un « sans club » et ce, depuis une saison, n’est pas, en tout cas, la meilleure solution pour Mick Andrianasy. Et de cela, il devait en tenir compte dans un poste où il est plus facile d’arriver que de s’y maintenir.

wanadoo.mg 15/04/2007

HCC. 103 plis et 1 requête

Tribune 13/04/2007

Investissements • China Exim Bank : Des logements sociaux pour Analamanga 
Une délégation chinoise issue de la « China Exim Bank », conduite par M. Lei Jialin, effectue actuellement une visite de prospection à Madagascar. Une réunion de travail s’est déroulée, hier, au siège de la région Analamanga, entre la délégation et le Chef de région, Manganirina Randrianarisoa, en présence du Premier Conseiller à l’Ambassade de Chine et du Directeur de l’Aménagement du Territoire. 
Ces représentants de la « China Exim Bank » ont exprimé hier leur intérêt sur les projets de construction de logements sociaux, d’habitations privées et de centrale hydro-éléctrique dans la région Analamanga. M. Lei Jialin estime qu’il est possible d’assurer dans un délai plus court, le financement de tels projets dont la rentabilité économique et sociale semble acquise.
Il a ainsi proposé le recours à deux systèmes pour réaliser les projets, à savoir, le crédit à taux préférentiel pour les logements sociaux et le crédit commercial pour la centrale hydro-éléctrique
Le chef de région Analamanga a indiqué que les projets de construction de logements sociaux dont le coût s’élève à 12 millions de dollars seront réalisés à Antananarivo-Atsimondrano et la Centrale hydro-électrique sur la RN4, pour un montant estimé à 200 millions de dollars. Les travaux seront assurés par la SOGEA, une entreprise chinoise de renommée internationale, qui a déjà réalisé des travaux de grande envergure à Analamanga, comme la construction du Palais des Sports et de la Culture. Cette entreprise va également construire un Centre International de conférence d’Ivato, don du gouvernement chinois et un grand hôtel à 5 étoiles financé par « China Exim Bank » dans la capitale. 
Le chef de la région Analamanga et la délégation chinoise se sont convenues de faire le plus vite possible les démarches nécessaires pour concrétiser ces projets.

- Nivo T. A. 

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