Archives 2002 - 2007

Le dernier MadaVôvô

Pubs &  bas de la page

Sommaire Madavôvô: 08 avril  2007

BigNews: Le Sport est Roi , ...

L'Edito: « Quand les cloches sonnent! sonnent ! ... »

1. Une Famille sur le net: 165 ans ça se Fête ! (LaComm'- KFTR)

2. Festivités:Une fête pascale sous la pluie (Express)

3. Madagascar : l’anglais, bientôt troisième langue officielle ? (afrik.com)

4 Référendum à Mada: le oui mène largement (deux-tiers des bureaux) (TV5Monde)

5.Fin de l'état de grâce pour le président Ra8 ? (Courrier international)

6. Les N.U. accordent 7,5 millions de dollars à Mad pour la lutte contre le sida (Xinhua)

7.Les Malgaches ont voté sans enthousiasme au référendum(Nosintsika)

8. le référendum sur la révision de la Constitution se déroule dans le calme (Xinhuanet)

9. Le “oui” sur la voie d’un succès sans panache (Les Nouvelles)

10. No Comment.... No Comment...

11. Vers une sécurisation des grandes opérations de transactions (allAfrica)

12. Tselatra–25 ans. Un concert détonnant demain au CEMES Soanierana (wanadoo)

13. Resultat officieux: Le Non a gagné dans cinq chefs-lieux de provinces (Midi)

14. Quelque 7 millions d'électeurs devaient se prononcer (Nosintsika)

15 . Referendum: Faible taux de participation (Midi)

16.Madagascar veut attirer les investisseurs avec l'anglais(Jeune Afrique)

... Le précédent MadaVôvô  04 avril 2007 >>

... Les Revues de presse plus bas !!!

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

« Quand les cloches sonnent ! sonnent ! ... »       Quelque soit le nom qu'on attribue au Dieu auquel nous croyons, il est constant qu'à une période donnée les trois grandes religions célèbrent un évènement. C'est ainsi qu'en cette période, les chrétiens fêtent "Pâques", les juifs "Le Pessa'h , et les musulmans " L'Aid Al Mouloud" ! Pâques c'est la commémoration de la résurrection du Christ chez les Chrétiens, "Le Pessa'h" c'est la commémoration de l'exode d'Egypte chez les juifs ,  et  la fête de "L'Aid Al Mouloud" chez les musulmans, c’est la fête de la naissance du prophète Mohammed.        Est-ce que la maman d'un oeuf de Pâques est une poule en chocolat ? Savez-vous qui est né le premier, l'œuf ou la poule? Il parait que c'est la poule, car Dieu aurait créé les animaux et l'Homme en âge de reproduire...  Traditionnellement, les symboles de Pâques sont les oeufs décorés, le chocolat, les cloches, les lapins, l'agneau, etc...  A Pâques, fête de la naissance et de la renaissance, l'œuf symbolise la vie, la vie éternelle. Depuis la préhistoire, l'oeuf est symbole de vie, de fécondité, de fertilité, de renaissance et de chance. de Normandie      L'Aid Al MOULOUD en 2006 c'était le 11 avril et cette année le 31 mars 2007.  Elle est appelée MAWLID ENNABAOUI ou Mawlid NABAWI. Le prophète Mohammed est né à La Mecque, an 570 ap.J.C.  La célébration de la naissance du Prophète n’était pas connue dans les premières années de l’Histoire Islamique. Cette fête a été instituée au XI ème siècle en Égypte.  Certains la considèrent comme une innovation. Maintenant c'est une fête nationale dans la plupart des pays arabes et musulmanes...... suite Cliquez-ici      Abdeslem de Casablanca (Maroc)                        ( Archive Edito  ... )

LaComm' - KFTR 05/04/2007 Une Famille sur le net: 165 ans ça se Fête ! Miarahaba antsika jiaby indray. Tontosa soamantsara ny "Sakafom-pikoranana" natao ny Zoma 30 Marsa 2007 tao amin'ny CEMES - Soanierana. Raha 350 ny isan'ny toerana nomanina dia feno olona avokoa izy ireo...   suite Cliquez-ici    Le 30 mars 2007 c'était la Fête à Mada  Cliquez-ici >>  Pour Fêter les 165 ans de leur aïeul, Les Rainizafimanga  à Mada ont littéralement fait explosé la salle du CEMES-Soanierana     Qui sont'ils ? Cliquez-ici >>

   ... Et encore et encore "nody ventin'ny ny rano natsakaina", Shoan et Abdeslem ont répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.              Merci d'avance!                     ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>    

Express Mada 07/04/2007
Festivités:Une fête pascale sous la pluie
La météo pour le week-end pascal ne s’annonce pas bonne. De nombreuses familles prévoient de rester chez elles malgré les nombreux endroits où ils peuvent aller. 
Un coup de nuages mine le week-end pascal des Tananariviens. Le service météorologique d’Ampasapito prévoit des pluies torrentielles accompagnées de grêles, notamment dans les régions d’Analamanga, Bongolava et de Vakinankaratra. Léon Guy Razafindrakoto, ingénieur météorologue, souligne que les pluies tomberont notamment lundi. Or, ces trois régions demeurent les destinations favorites des Tananariviens.
C’est pourquoi la plupart des familles ne sont pas emballées pour sortir à Pâques. Beaucoup prévoient de faire la fête chez eux; histoire de passer une journée tranquille loin des embouteillages et du mauvais temps. “Nous n’avons pas l’habitude d’aller en dehors de Tana à Pâques, les embouteillages et les cyclones nous empêchent de profiter des sorties”, explique Ramanoelina, un père de famille.
Du côté des gendarmes, on se prépare : ils ont prévu de mobiliser plus de 800 hommes. Des dispositifs de sécurité seront mis en place aux endroits habituellement fréquentés, comme les églises, les routes nationales et les sites d'excursion.
Les plus défavorisés ne peuvent pas fêter Pâques : “Nous ne pouvons pas vivre pleinement cette fête, sauf le côté chrétien. A part aller à la messe, la fête pascale ne signifie rien d'autre pour nous”, explique Haingonirina, une sans-abri, mère de cinq enfants. Pour ce week-end, elle et sa famille vont errer dans les rues de la capitale pour mendier.
Par contre, certains commerçants vont pleinement profiter de Pâques. Les chocolats, par exemple, ont toujours la côte chez les consommateurs, qui les associent à cette fête chrétienne.
Ainsi, on a pu voir une longue queue depuis quelques temps au point de vente de la Chocolaterie Robert. “Pâques est un moment propice pour faire plaisir à nos proches. Au moins, nous ne devons pas nous priver de ce caprice”, confie David Razafinandriana, venu acheter des chocolats pour ses 13 petits-enfants. Leur prix varie de 700 Ar à plus de 50 000 Ar. Certains consommateurs trouvent qu’il y a eu une légère hausse.

afrik.com  07/04/2007
Madagascar : l’anglais, bientôt troisième langue officielle ?  
La nouvelle Constitution sur laquelle les Malgaches ont été invités à se prononcer mercredi prévoit d’instaurer l’anglais comme troisième langue officielle du pays. La mesure devrait inciter les investisseurs étrangers à s’intéresser à Madagascar, rapporte TV5.

TV5MONDE 07/04/2007
Référendum à Madagascar: le oui mène largement (deux-tiers des bureaux) - ANTANANARIVO (AFP)

Un Malgache met son bulletin dans une urne, dans un bureau de vote d'Antananarivo, le 4 avril 2007  Le "oui" est toujours largement en tête (73,81%) au référendum organisé mercredi à Madagascar sur une révision de la Constitution, selon les derniers résultats partiels publiés vendredi par le ministère de l'Intérieur et portant sur les deux-tiers des bureaux de vote.  Le "oui" obtient 73,81% des suffrages exprimés dans 67,35% des 17.586 bureaux de vote du pays, pour lesquels les résultats ont été compilés.  Dans ces bureaux, le taux de participation est de 42,61%, alors qu'il était de 61,93% lors du scrutin présidentiel du 3 décembre, qui avait vu la réélection de Marc Ravalomanana.  Cette révision constitutionnelle, voulue par le chef de l'Etat, prévoit notamment un renforcement des pouvoirs du président, qui pourra légiférer par ordonnances en cas d'urgence.Elle comprend aussi la suppression des six

provinces autonomes au profit de 22 régions, ce qui facilitera, selon les autorités, la mise en oeuvre d'un ambitieux plan de développement pour Madagascar, l'un des pays les plus pauvres au monde. Outre ces dispositions, le projet propose également de faire de l'anglais la troisième langue officielle de la Grande Ile, aux côtés du français et du malagasy, et de faire disparaître de la Constitution le terme d'"Etat laïc".

En visite vendredi au centre de compilation des résultats du ministère de l'Intérieur à Antananarivo, le général Charles Rabemananjara, Premier ministre et ministre de l'Intérieur, et responsable à ce titre de l'organisation du scrutin, s'est félicité du fait que le processus d'annonce des résultats se fasse "dans les normes prévues".

 Le ministère de l'Intérieur avait annoncé vouloir publier les résultats complets du référendum trois jours après le scrutin, soit samedi.

 Interrogé par l'AFP sur le faible taux de participation, le général Rabemananjara a fait référence au récent référendum en Egypte, où le taux de participation avait été de 27,1%, estimant que la participation à Madagascar avait été satisfaisante.

Courrier International 06/04/2007

MADAGASCAR • Fin de l'état de grâce pour le président Ravalomanana ? 
Les électeurs ont boudé massivement le référendum du 4 avril 2007 sur la révision contitutionnelle. Un revers d'autant plus sévère pour le chef de l'Etat que plusieurs provinces ont voté non à un texte qui renforce les pouvoirs présidentiels. 
"Acceptez-vous ce projet de révision de la Constitution pour le développement rapide et durable par région, afin d'améliorer le niveau de vie des Malgaches ?" Avec "un taux d'abstention qui avoisine les 80 % un peu partout dans l'île", note L'Express de Madagascar, le référendum organisé le 4 avril à Madagascar a de quoi décevoir le président Marc Ravalomanana. "C'est un échec cuisant du régime", juge Madagascar Tribune. On est loin du triomphe d'un président largement réélu dès le premier tour le 3 décembre dernier. 
Si les résultats partiels donnent le oui gagnant dans la capitale Antananarivo, un bastion du président, le non mène dans plusieurs grandes villes de province comme Toliary, Antsiranana, Mahajanga et Toamasina. Le projet de révision constitutionnelle a été voulu par Marc Ravalomanana afin d'adapter la Loi fondamentale au défi du "développement rapide et durable" qu'il a promis à ses concitoyens. Pour ce faire, il supprime les six provinces considérées comme trop vastes et les remplace par des "collectivités territoriales décentralisées", qui correspondent à plusieurs échelons, allant des 22 régions aux "fokonolona" – les communautés de peuplement de base. Mais la révision constitutionnelle renforce aussi les pouvoirs du président qui peut gouverner par ordonnance "en cas d'urgence ou de catastrophe". En outre, la fonction législative est minorée, les députés ont obligation d'assiduité aux sessions parlementaires et leur immunité est supprimée. Ces points ont été particulièrement critiqués par les opposants à la révision constitutionnelle, qui dénoncent un déséquilibre dangereux des pouvoirs. 
Le fait que le scrutin ait été organisé en pleine saison cyclonique a aussi contribué au désintérêt des Malgaches. Le jour du référendum, le cyclone Jaya occupait les esprits des populations dans le nord du pays déjà durement meurtri."On le craignait, on le savait. L'opposition n'avait pas tort", s'exclame un commentateur de L'Express de Madagascar. Et de déplorer que, dans ces conditions climatiques, "la Constitution révisée risque d'être celle d'une minorité. Proposée à la hâte aux électeurs, au mépris des dispositions légales, la méconnaissance de son contenu s'est conjuguée aux caprices du temps pour doucher les ardeurs des votants". "On l'aura cherché", conclut l'auteur. 
"A plusieurs égards, c'est la première défaite du régime Ravalomanana. Les électeurs ont boudé les urnes même dans les régions du pays qui n'ont pas été inquiétées par les dernières intempéries", souligne Madagascar Tribune. C'est que "la théorie du climat", selon l'expression de Midi Madagasikara, n'explique pas tout. 
"Désaveu ou désaffection de la chose électorale ?" demande le quotidien. Le jour du scrutin, "de Marc Ravalomanana, aux animateurs de la radio nationale en passant par le Premier ministre Charles Rabemananjara, les chefs de région et l'ensemble des autorités administratives, le pouvoir a fait bloc pour contrer les abstentionnistes". En vain. "Proximité de l'élection présidentielle, précipitation à procéder au référendum, les motifs peu convaincants avancés par le camp du oui, absence de répondant dans le camp du non", autant de facteurs dissuasifs. "Et surtout, désaccord de l'Eglise catholique", ajoute Midi. 
"Concrètement, la révision constitutionnelle ne figure pas parmi les priorités de la population. Le citoyen des villes a donné raison à l'Eglise catholique, qui a souligné l'inopportunité d'une telle initiative vu le délai trop court entre l'annonce et sa tenue", renchérit Madagascar Tribune. "Nombre de partis et de personnalités politiques ou civiles ont également refusé la date de ce scrutin, car la question est capitale pour l'avenir de la nation". Même si l'abstention ne compte pas, "une majorité d'électeurs a choisi cette voie pour exprimer sa voix. Hier, la population a dit 'non au référendum', 'non à l'initiative du régime'". 
Philippe Randrianarimanana 

Xinhua.net 06/04/2007

Les Nations Unies accordent 7,5 millions de dollars à Madagascar pour la lutte contre le sida - (Xinhua)

 Les Nations Unies ont accordé 7,5 millions de dollars américains à Madagascar dans sa lutte contre le sida, a rapporté mardi un journal local. 
Ce financement a été offert au Comité National de Lutte contre le Sida (CNLS), par le Coordinnateur resident des Nations Unies Bouri Sanouidi en tant que soutien budgetaire pour l'année 2007, selon Les Nouvelles, un quotidien en langue française. 
Cette assistance financerait le plan d'appui à la lutte contre le sida dans le pays avec un accent particulier sur l'application des lois relatives aux droits des personnes vivant avec le VIH. 
Selon les dernières estimations officielles, 12 000 personnes séropositives n'ont pas encore été dépistées dans le pays de l'île de l'océan Indien et 200 millions de dollars sont nécessaires entre 2007 et 2012 pour freiner la propagation de cette maladie. 
Les Nations Unies ont constaté un léger progrès sur l'espérance de vie dans le pays, 57 ans pour les femmes et 54,5 ans pour les hommes, plutôt élevé, après une période où le pays a été fortement frappé par le virus du sida, le cholera et les crises économiques de 2002-03. 
Le taux d'infection du virus du sida a empiré à Madagascar durant les dernières années à 1,4% pour les hommes et 1,9% pour les femmes pour la tranche d'âge de 15 à 24 ans sur une population de 18 millions, mais c'est aussi un taux relativement bas par rapport à certains pays africains. 
Le CNLS mise maintenant sur l'urgence du dépistage volontaire et le secrétaire exécutif, Fenosoa Ratsimanetritena, a expliqué dans ce quotidien que 400 000 personnes ont été prévues au dépistage cette année, dont le tiers l'ont déjà fait durant les trois premiers mois de l'année. 
Dans la capitale, ville d'Antananarivo, il y a environ une cinquantaine de centres de dépistage du sida. 

Nosintsika 05/04/2007
Les Malgaches ont voté sans enthousiasme au référendum constitutionnel - ANTANANARIVO (AFP) 
Les Malgaches se sont prononcés mercredi sans enthousiasme par référendum sur un projet de révision de la Constitution qui a divisé la classe politique de la Grande Ile sur sa nature réelle: renforcement des pouvoirs présidentiels ou modernisation de l'Etat.
Les bureaux de vote, où la foule n'a pas été au rendez-vous des urnes, ont commencé à fermer comme prévu à 18H00 (15H00 GMT). 
Dans plusieurs bureaux d'Antananarivo, la participation était de l'ordre de 30% en fin de journée, contre 60 à 70% lors du scrutin présidentiel de décembre, a constaté un correspondant de l'AFP.
Voulue par le chef de l'Etat, Marc Ravalomanana, réélu en décembre pour un second mandat de cinq ans, cette réforme est présentée par ses promoteurs comme une nécessité impérieuse pour le développement de Madagascar, un des pays les plus pauvres du monde.
L'opposition y voit, quant à elle, un accroissement des prérogatives du chef de l'Etat, le texte introduisant une clause l'autorisant à légiférer par
ordonnances en cas d'urgence.
Outre la clause, contestée par l'opposition, qui autorise le chef de l'Etat à légiférer par ordonnances en cas d'urgence, le projet propose notamment
d'introduire l'anglais comme langue officielle du pays et de faire disparaître de la Constitution les termes d'Etat laïc.
Il propose aussi de réorganiser la structure administrative du pays en supprimant les six provinces autonomes de l'île, jugées "trop vastes" par le
gouvernement, et de les remplacer par 22 régions, considérées comme plus homogènes économiquement.
Le caractère technique du texte suscite des interrogations sur sa compréhension par les électeurs. "Dans les chefs-lieux, le message a bien été transmis, mais dans les zones reculées, je ne vois pas comment le pouvoir a fait pour expliquer les enjeux à tout le monde", estime un chef de bureau de vote qui
tient à conserver l'anonymat.
Comme beaucoup, il pronostique toutefois "que le +oui+ va passer sans problème". 

"C'est dans la logique des choses", après la réélection de M. Ravalomanana, juge-t-il.  "Cela va changer le niveau de vie des Malgaches", espère un étudiant de 20 ans, Riantsoa Rabemiarinaïvo, qui ajoute n'avoir "pas entendu parler du renforcement des pouvoirs présidentiels".
"Je me méfie de ce pouvoir (du président) de légiférer par ordonnance (en cas d'urgence ou de catastrophe)", critique pour sa part Eugène Rakotoniaina,
retraité de 67 ans qui a néanmoins voté "oui".
Après avoir voté en famille, le chef de l'Etat a estimé que "l'élection se déroulait normalement". Durant la campagne, il a plusieurs fois déclaré vouloir
atteindre les 80% de oui.
Selon la radio nationale malgache, aucun incident ou retard dans les opérations de vote n'avait été signalé dans la matinée dans l'île, balayée par une
violente tempête tropicale accompagnée de fortes pluies.
Le ministère de l'Intérieur, qui espère collecter l'ensemble des résultats dans les trois jours, a assuré en fin de journée qu'aucun n'incident n'était à
déplorer dans le déroulement du référendum. 

Xinhuanet.com  05/04/2007

Madagascar: le référendum sur la révision de la Constitution se déroule dans le calme - (XINHUA) Des millions de Malgaches et parmi eux, le président Marc Ravalomanana, ont voté mercredi, sur la révision de la Constitution dans le cadre d'un référendum organisé à cet effet et le processus de vote s'est déroulé dans le calme, a constaté l'agence Xinhua sur place. 
Après avoir voté dans un bureau de vote, sis à Faravohitra, un quartier de la capitale, le président a invité le peuple malgache à remplir son devoir, soulignant l'importance de la révision de la Constitution pour le développement du pays. 
A cette occasion, le président a encouragé la population dans les régions du nord-est du pays qui ont été touchées par le cyclone, et les a convaincu de ne pas baisser le bras face aux difficultés, annonçant par ailleurs qu'il enverrait une délégation sur place pour examiner les dégâts et pour apporter de l'aide à la population. 
Dans le bureau de vote de Faravohitra, où le président a voté, vers 09h00 locales (04h00 GMT), 110 électeurs sur les 1 309 inscrits ont déjà voté. 
C'est la première fois qu'un vote se déroule en jour ouvrable, pourtant, les opérations de vote pour toutes les élections précedentes se passsaient toujours le dimanche, y compris la derniere élection présidentielle de décembre dernier. 
Immédiatement après la fermeture des bureaux de vote, les autorités commencent à compter les votes. 
Les statistiques officielles ont montré que, plus de 7 millions d'électeurs de plus de 18 ans, sur une population de 18 millions, devaient voter dans les 108 districts des 22 regions du pays, pour le deuxième référendum depuis 1992. 
Le président Marc Ravalomanana a affirmé à plusieurs reprises que la révision de la Constitution accélérerait le développement économique de l'île de l'Océan Indien et créerait de meilleures conditions pour atteindre le but du gouvernement sur le plan économique, qui a été publié le mois dernier. 
Selon la version révisée de la Constitution, toutes les provinces autonomes seront abolies, dans le but d'excercer une bonne governance du pays, et le développement local sera basé dans les villages et districts. 
Si la révision de la Constitution est approuvée au référendum, l'anglais deviendra une langue officielle du pays, qui s'ajoute au malgache et au français. 
Le projet prévoit aussi de réduire de 6 à 5 ans le mandat des sénateurs. 
M. Ravalomanana, qui a été réélu président du pays à l'élection présidentielle en décembre dernier pour un deuxième mandat de cinq ans, a visité plusieurs régions durant les trois dernières semaines, pour convaincre le peuple de voter pour le " oui" sur la révision d'un certain nombre de clauses constitutionnelles qui ont été approuvées par le référendum en 1992. 
Les responsables du gouvernement sont confiants que la révision constitutionnelle remportera la majorité des votes. 
Les résultats finals du référendum seront annoncés samedi prochain. 

Les Nouvelles 06/04/2007

Le “oui” sur la voie d’un succès sans panache
Victoire probable « sans la manière » du « oui »
Au lendemain du référendum, les résultats provisoires publiés par le ministère de l’Intérieur et de la réforme administrative (Mininter) énoncent un taux de participation assez faible (39.72%) malgré sa hausse depuis le premier dépouillement. Le «oui» mène la course sur le plan national malgré tout. 
Le «oui» reste en tête sur le plan national. Les résultats provisoires publiés par la coupole du ministère de l’Intérieur et de la réforme administrative hier mentionnent que la révision de la constitution a été consentie par 71,54% des votants contre 28, 55% de «non». Ce succès est constaté dans les six provinces de notre pays.
Antananarivo, ayant le plus grand nombre d’inscrits parmi toutes les provinces, a recueilli le plus grand pourcentage de «oui» avec 74,93%. Ce constat ne se limite pas uniquement à Antananarivo ville mais s’étend aussi jusqu’à ses périphéries. Antsirabe, par exemple, retient 72, 97 % de «oui» contre 27,03% de «non» dans 871 bureaux de vote sur 1002.
Le score entre le «oui» et le «non» est très serré à Antsiranana. Cela pourrait s’expliquer par le fait que beaucoup de bureaux de vote ont donné succès au «non». Trois districts de la province seulement ont favorisé l’acceptation de la révision de la constitution.
Concernant la participation des électeurs au référendum, le pourcentage a connu un léger accroissement par rapport aux premiers résultats relevés par la coupole dans la soirée du 4 avril. Si ce taux a été estimé à 30% au jour du scrutin, le récapitulatif reçu hier à 19h mentionne un taux de 39,72% au niveau national. La raison de cette faible participation est claire dans certaines régions, vu le passage de deux cyclones successifs. Dans ces localités, le taux n’a pas excédé les 30%.
Quant aux autres provinces qui n’ont pas été affectées par les cyclones, les raisons du manque de motivation des électeurs à exercer leur droit de vote ne sont pas encore expliquées. Certains politiciens déclarent que c’est la sensibilisation de la population qui a été insuffisante lors de la campagne du référendum. Malgré cela, un taux de participation relativement élevé a été remarqué dans quelques régions. La région de Vakinankaratra par exemple a connu une participation électorale s’élevant à 53,57%. En moyenne, ce taux s’élève entre 30 et 40% au niveau national.
Manohisoa

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allAfrica 06/04/2007

Madagascar: Système des paiements - vers une sécurisation des grandes opérations de transactions
L'étude de faisabilité sur le processus de modernisation du système des paiements à Madagascar prendra fin en juin. La sécurisation des grandes opérations de transactions effectuées par les sociétés d'envergure et les grands exploitants issus des différents secteurs fait partie de cette modernisation.
Pour ce faire, un système RTGF ou Règlement Brut en Temps Réel sera mis en place pour assurer la compensation de ces transactions dont le volume n'est pas encore déterminé, a-t-on indiqué, lors d'une réunion à l'hôtel Colbert, qui a vu la participation de la Banque Centrale, l'APB, le MCA et les grandes entreprises.
Part d'investissement
Une loi régissant le système RTGF fait également défaut à Madagascar nécessitant l'élaboration d'une nouvelle réglementation. Par contre, la loi sur les chèques, un des instruments de paiements très utilisés dans la Grande Ile est obsolète, outre certains vides juridiques sur la déclaration des incidents de paiement, entre autres. C'est ce qui ressort du bilan des études de faisabilité sur le processus de modernisation du système des paiements réalisées par les cabinets FTHM et Ernst & Young. De leur côté, certains banquiers ne se montrent pas encore prêts pour s'adapter à ce processus, d'après leurs dires. L'installation de toutes les infrastructures de télécommunication modernes est aussi prévue vers la fin de 2007. Les banquiers ont leur part d'investissement pour une remise à niveau de leur système.
300.000 bancarisés
En effet, le système de compensation inter-bancaire sera automatisé car actuellement les opérations sont encore manuelles. Le nombre de paiements enregistré chaque année s'élève pourtant à deux millions. Avec cette modernisation, l'objectif vise à réaliser cinq millions de paiements par an qui seront dopés par les virements des salaires des 140.000 fonctionnaires en 2012. En outre, les procédures d'autorisation de prélèvements et de virements inter-bancaires, seront améliorées et sécurisées grâce à la réduction du délai de règlement et à la simplification de traitement des lettres de change, entre autres. Cela permettra au moins d'augmenter le taux de bancarisation car il n'y a que 300.000 personnes disposant d'un compte bancaire dans le pays. Reste à savoir si les frais jugés trop chers empêchent les gens d'accéder aux services bancaires.
Midi Madagasikara (Antananarivo) - Navalona R.

Midi Mada 06/04/2007

RESULTATS OFFICIEUX. Le Non a gagné dans cinq chefs-lieux de provinces. Le sixième qui n’est autre que la capitale a choisi le Oui. 
62% de OUI à Tanà 61% de NON dans les 5 autres chefs-lieux de provinces
Antsiranana, Toamasina, Toliara, Fianarantsoa et Mahajanga, le Non a devancé le Oui dans ces cinq agglomérations. Pour la Première ville, le pourcentage est de l’ordre de 71% pour le Non contre 28% pour le Oui. 
RO
Le Nord a échappé au bulletin bleu. Dans la capitale du Betsimisaraka, le bulletin de couleur brune a remporté « la bataille » en gagnant avec un score de 63% contre 37%. Probablement, le Faradoboka de l’opposition dans le grand port de l’Est n’est pas tombé dans l’eau ! 
A Toliara ville, le Non a gagné 62% contre 38% du Oui. Rappelons que c’est dans le Deep South que les partisans de Jean lahiniriko ont concentré leurs efforts, lors du scrutin présidentiel du 3 décembre. A Fianarantsoa, le Non est plébiscité par 61%, tandis que le Oui est de 39%. Notons que lors de la dernière campagne électorale, les habitants de la capitale du vin ont été «sollicités» par les militants des deux camps. Chacun essayant d’attirer dans son giron les Fianarois. Et pour la cinquième ville, Mahajanga-ville, le score est serré entre le Non et le Oui. Le premier a gagné 52 % et le second 48%. Les résultats variant d’un quartier à un autre, en général. . 
Au vu de ces résultats, des questions se posent. Est-ce à dire que les habitants de ces grandes villes (également chefs-lieux des Faritany) ont mal digéré la suppression des provinces autonomes. Et ce, au profit des régions. Ou est-ce que ce choix de l’électorat est-il dicté par d’autres raisons ? Pour le sixième chef-lieu de Faritany qui n’est autre que la capitale, le Oui l’a largement emporté en obtenant 67 % des voix contre 33 % pour le Non. Les 2/3 des suffrages exprimés ont été ainsi raflés par les partisans de la Constitution révisée et le 1/3 pour les inconditionnels du Non 

Nosintsika 05/04/2007
Référendum à Madagascar - Lovasoa Rabary - BBC Afrique, Antananarive
Quelque 7 millions d'électeurs devaient se prononcer sur un nouveau projet de constitution. Plus de 17.500 mille bureaux de vote ont ouvert leurs portes à sept heures locales.
Peu après l'ouverture des bureaux de vote, les électeurs se rendaient aux urnes ici et là sous une pluie fine.  L'affluence n'était pas au rendez-vous durant les premières heures des opérations de vote.  Les autorités ont cependant formulé le voeu de voir un maximum de Malgaches remplir leur devoir civique, malgré le mauvais temps. Elles ont multiplié les appels en ce sens sur les antennes de la radio nationale.
Quatre heures après le début de la consultation, le taux de participation dans la capitale était, par endroits, de moins de 20 pour cent. Tôt le matin, le Premier ministre avait exhorté ses compatriotes à remplir leur devoir civique.  Après avoir voté, le président Marc Ravalomana a, quant à lui, expliqué pourquoi il a tenu à modifier quelques articles de la Constitution. «Je veux mettre en place la discipline dans ce pays», a-t-il déclaré à la presse.
Outre la suppression de l'autonomie des provinces, le texte prévoit le renforcement des pouvoirs du chef de l'Etat au détriment du parlement. 
L'opposition a réafirmé sa volonté de refuser l'accroissement des prérogatives du chef de l'Etat.
Elle estime que les électeurs n'ont pas forcément compris les implications de ce référendum, en raison du caractère technique du texte proposé.
"Je veux mettre en place la discipline dans ce pays" Marc Ravalomanana Si le "oui" l'emporte, le président de la République pourra adopter des lois par
d'ordonnances, en cas d'urgence. 
Le projet de constitution prévoit également que l'anglais devienne la troisième langue officielle du pays, au même titre que le français et le malgache.
Le texte dit également que tout candidat à l'élection présidentielle doit être né de père et de mère malgaches.
Les résultats de cette consultation sont attendus dans trois jours.

Midi Mada 05/04/2007

REFERENDUM. Désaveu ou désaffection de la chose électorale ? Pari non tenu pour le pouvoir qui doit mettre beaucoup d’eau dans son vin. Faible taux de participation
De Marc Ravalomanana aux animateurs de la Rnm, en passant par le Premier ministre, les chefs de Région et toutes les autorités administratives, le pouvoir a fait bloc hier pour contrer les abstentionnistes. 
RC
L’ultime parade reste cet appel du chef du gouvernement, le Gal Charles Rabemananjara qui a ordonné tôt le matin la fermeture des marchés sur les ondes de la radio nationale. Le message a été porté en boucle toujours sur Rnm, du matin au soir, et relayé par les responsables du ministère de l’Intérieur presque toutes les heures. Pour sa part, le président de la République a à sa sortie du bureau de vote, exhorté ses concitoyens à aller voter. Les autres chefs d’institution et des élus de la majorité n’étaient pas en reste en invitant les électeurs à honorer le rendez-vous des urnes. Ces appels seront finalement entendus par près de 30% des électeurs.
Les absents ont torts
En réalité, depuis le début du processus référendaire, l’électeur lambda a décidé de boycotter les urnes. De nombreux facteurs ont d’ailleurs compliqué la tâche de l’administration dans cette affaire : la proximité de l’élection présidentielle, la précipitation à procéder au référendum, les motifs peu convaincants avancés par le camp du OUI, l’absence de répondant dans le camp du NON, et surtout le désaccord de l’église catholique. Tout cela a contribué à cette bouderie sans précédent dans les annales électorales du pays. Mais hier, le facteur temps est venu contrarier encore plus le déroulement du vote. Les provinces d’Antsiranana, de Mahajanga, de Toamasina et d’Antananarivo étaient couvertes d’épais nuages et arrosées de fortes pluies durant une bonne partie de la journée. Battant ainsi en brèche la «théorie du climat» à l’origine de l’anticipation de l’élection présidentielle. Au final, le pouvoir a perdu hier face aux abstentionnistes. Ceux-ci n’ont pourtant pas gagné car «les absents ont toujours torts». Quant au NON et au OUI, ils sont au coude à coude sur l’ensemble du pays.
4 AVRIL 2007 : Records non battus !
Le référendum d’hier est le quatrième en l’espace de 15 ans. Le premier, initié par les Hery Velona et le FFKM, s’était tenu le 19 août 1992. Il constituait l’acte de d’adoption de la Constitution de la Troisième République qui a vu un taux de participation de 73,96%. 
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Trois ans plus tard, le taux de participation devait tomber à 65,39% lors du référendum constitutionnel du 17 septembre 1995 convoqué par le président Zafy Albert. Légère remontée au soir du 15 mars 1998 avec le référendum organisé par le président Didier Ratsiraka puisque 70,37% du corps électoral s’était rendu aux urnes. D’après les premières tendances, ces taux de participation enregistrés aux trois précédents référendums ne sont pas près d’être battus par la consultation populaire directe du 4 avril 2007. Un faible taux de participation ou un fort taux d’abstention (c’est selon) somme toute prévisible, compte tenu de la précipitation dans l’organisation du scrutin et la sensibilisation des électeurs qui connaissaient peu ou prou le fond du projet d’amendements. Le cyclone Jaya a également fait tomber à l’eau de nombreuses intentions de vote. La théorie des climats avancée par la HCC pour justifier l’anticipation de l’élection présidentielle n’ayant pas été valable pour le référendum constitutionnel que le pouvoir a tenu à organiser le 4 avril 2007. Contre vents et marées.

Jeune Afrique  08/04/2007

Madagascar veut attirer les investisseurs avec l'anglais

La réforme constitutionnelle prévoyant d'élever l'anglais au rang de 3e langue officielle de Madagascar est motivée par la volonté d'ouvrir le pays aux investisseurs étrangers, sans remettre en question la place du français dans un pays phare de la francophonie. 
Les électeurs malgaches se sont prononcés mercredi par référendum sur une réforme de la Constitution, prévoyant en autres, de faire de l'anglais la troisième langue officielle de la Grande Ile, aux côtés du français et du malagasy, cette dernière ayant en outre le statut constitutionnel de "langue nationale". 
Les résultats définitifs de la consultation, qui porte également sur le renforcement des pouvoirs du président et la réorganisation administrative du pays, n'étaient pas connus jeudi. 
Selon des résultats provisoires fournis jeudi par le ministère de l'Intérieur malgache, le "oui" a récolté 65,45% des suffrages à Antananarivo. Mais aucun chiffre significatif n'était disponible jeudi matin sur les résultats de la consultation en province. 
"On commence à travailler de plus en plus avec l'anglais", relève Jean-Eric Rakotoarisoa, l'un des neufs rédacteurs du projet: "Madagascar a intégré des entités anglophones comme la SADC (Communauté des Etats d'Afrique Australe), il y a donc un certain nombre de correspondances qui vont être établies en anglais". 
"Comme on a l'intention d'attirer les investisseurs, il est important que la loi sur les investissements soit publiée en anglais pour que les anglophones s'intéressent au marché" de Madagascar, un des pays les plus pauvres du monde, ajoute-t-il. 
Chef d'entreprise malgache, Gabriel Harison estime que ce changement va "favoriser les échanges commerciaux". 
Ancienne colonie française, Madagascar, où sont enregistrés plus de 25.000 Français, garde des liens étroits avec la France, économiquement, culturellement et politiquement. 
Un temps en froid avec Paris qui avait tardé à reconnaître sa victoire à l'élection présidentielle de 2002, l'actuel chef de l'Etat Marc Ravalomanana - qui s'exprime sans problème en anglais - a renoué avec cette relation diplomatique privilégiée avec la France, marquée par deux visites sur la Grande Ile du président français Jacques Chirac, en 2004 et 2005. 
Le réseau d'écoles françaises à Madagascar est le deuxième plus important au monde avec 16 établissements de l'AEFE (Agence pour l'enseignement français à l'étranger) et 10 établissements malgaches homologués, scolarisant près de 12.000 élèves. 
Quant aux 30 Alliances françaises, elles ont accueilli en 2006 plus de 27.000 élèves, les plaçant au troisième rang des Alliances françaises dans le monde. 
"On ne peut pas gommer comme ça 100 ans de présence française. Mais c'est bien que Madagascar s'ouvre à d'autres langues", estime Alain Villechalane, délégué général de l'Alliance française à Madagascar. 
Il s'interroge toutefois sur les moyens qui vont être consacrés à l'anglais, alors qu'"on a déjà du mal à former tous les instituteurs à un français correct". Aujourd'hui, il n'y a qu'une seule école de langue anglaise à Madagascar. 
La volonté du gouvernement de développer l'anglais s'est également traduite par le récent lancement par le ministère de l'Education d'un bimensuel dans cette langue, financé par la compagnie pétrolière Exxon-Mobile. Tiré à 3.000 exemplaires, il est principalement distribué dans les établissements scolaires. 
"C'est pour faire la promotion de l'anglais, pas pour remplacer le français. C'est juste pour s'ouvrir au monde", explique Vohangy Lalao Ratsimba-Razafimahefa, coordinatrice nationale de l'anglais dans l'enseignement primaire. 
MADAGASCAR - 5 avril 2007 - AFP 

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