Archives 2002 - 2007

Le dernier MadaVôvô

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Sommaire Madavôvô: 18 avril  2007

BigNews: Le Sport est Roi , ...

L'Edito: « Savoir décoder les messages transmis et saisir l'opportunité... »

1. Un système de péage semi-automatique du parking modernise à Ivato (Nouvelles)

1. Au moins trois tentatives d'assassinat du président déjouées (Jeune Afrique)

2. Tentative d'attentat : Des militaires arrêtés à Fiadanana (Express)

3. Marc Ra8 en Allemagne : Attirer une banque allemande dans le pays (Tribune)

4. Tojo Ravalomanana : Uni pour la vie avec Claudia Andriamboavonjy (Midi)

5. Trafic aérien : Extension de l'aéroport d'Ivato (Express)

6. No Comment.... No Comment...

7. La double facturation est de nouveau acceptée légalement (Nouvelles)

8. Mada/Maurice: C.Rabemananjara-"les jeux notre plus grand défi" (allAfrica)

9. Mairie de Toamasina : Roland Ratsiraka au Parquet (Express)

10. La santé des « Lemizo » passée au crible avant leur insertion (Nouvelles)

11. Un Service anti-terroriste malgache créé depuis 2004 (Midi)

12. Mick Andrianasy aura comme collaborateur Arsène Hervé «Malabary» (Nouvelles)

13. Air Mada« service prestige » pour répondre aux attentes des voyageurs (allAfrica)

* Le Festival Plein Sud, le festival des cultures d'Afrique (Raketa Mena)

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... Les Revues de presse plus bas !!!

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

   ... Et encore et encore "nody ventin'ny ny rano natsakaina", Manantsoa ont répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.              Merci d'avance!                     ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>    

Les Nouvelles 19/04/2007

La loi sur l'immigration ne conditionnera pas l'accès aux grandes écoles françaises 
Sur les 265.000 étudiants étrangers en France, 3600 sont Malgaches. Dans ce pays qui offre 35.000 formations, l'enseignement supérieur s'est amélioré, selon Etienne Rabate, conseiller culturel adjoint au sein du Service de coopération et d'action culturelle (SCAC) : « La France a été moins attractive mais a redressé la barre. Elle est le 3ème rang des pays d'accueil.» 
Un regain de souffle que l'on doit à la politique française d'accueil des étudiants étrangers. A quelques jours des présidentielles françaises, où la question de l'immigration a été soulevée, l'ambassadeur Alain Le Roy rassure : «La loi sur l'immigration peut changer, mais il n'y aura pas de changement pour l'enseignement supérieur.» Christian Oquet, conseiller au sein de la SCAC conforte : «Accepter ou refuser un étudiant dépend de critères académiques, indépendamment de la loi sur l'immigration.» 
La France octroie 20 000 bourses annuelles de 100 millions d'euros. 44% de ces boursiers sont des étudiants et stagiaires africains. 

Jeune Afrique 17/04/2007

Au moins trois tentatives d'assassinat du président déjouées - MADAGASCAR - XINHUA 
Les forces de sécurité malgaches ont déjoué au moins trois tentatives d'assassinat du président malgache Marc Ravalomanana depuis novembre dernier, a rapporté samedi le quotidien local Express. 
Le 3 avril, les gardes de sécurité de la résidence présidentielle à Antananarivo ont saisi des individus qui se sont glissés dans la résidence probablement avec l'intention d'assassiner le président, et ont confisqué plusieurs armes à feu, a affirmé vendredi lors d'une réunion du cabinet le Premier ministre Charles Rabemananjara. 
Sans donner de détails sur cette tentative, le Premier ministre n'a précisé ni l'identité des suspects ni leur nombre, selon le journal. 
Le 2 avril, le président Ravalomanana a échappé à une autre tentative d'assassinat ourdie par un homme armé qui s'est faufilé dans le stade Mahamasina (Antananarivo), où le président assistait à un meeting organisé par ses partisans, a ajouté le Premier ministre. 
Le 20 novembre 2006, dans une église de la capitale à l'intérieur de laquelle se trouvaient alors le président et sa famille, les agents de la sécurité présidentielle ont arrêté un homme identifié comme étant Yvon Randriaovy peu après qu'ils l'eurent trouvé en possession de plusieurs armes à feu. 
Trois jours avant cette tentative, le président Ravalomanana avait été obligé de faire un atterrissage forcé à Mahajanga, l'une des six provinces autonomes de Madagascar, au lieu de la capitale, de son retour de l'île Maurice, dans la foulée des rumeurs selon lesquelles le général Andrianafidisoa avait l'intention de le renverser. 

Express Mada 18/04/2007

Tentative d'attentat : Des militaires arrêtés à Fiadanana 
L'enquête sur la tentative d'entrée de force à la résidence du président de la République, Ravalomanana Marc, à Faravohitra, se déroule dans la discrétion. L'augmentation de l'effectif des personnes appréhendées à la Brigade des recherches de la gendarmerie nationale à Fiadanana est confirmée. Mais leur nombre exacte n'est pas déterminé. 
Ainsi, une source proche du pouvoir a annoncé la garde à vue de 13 personnes. “L'un d'entre eux est un colonel de la gendarmerie. Les autres sont tous des militaires du 1er Régiment des forces d'intervention (1er Rfi)”, a t-elle évoqué. 
Mais l'information n'est pas confirmée par une autre source près du dossier. “Nous ne savons pas réellement, à l'heure actuelle, le nombre des personnes appréhendées. Une chose est sûre: c'est l'existence de militaires parmi ceux qui sont arrêtés”, a t-elle confiée. 
Le premier ministre, Charles Rabemanjara, a révélé l'incident, lors d'une conférence de presse au ministère de l'Intérieur et de la réforme adminsitrative (MIRA), vendredi. “Il y a eu une tentative d'attentat contre le chef de l'Etat, dans la nuit du 3 au 4 avril”, a t-il déclaré.
Fano Rakotondrazaka

Tribune 18/04/2007

Marc Ravalomanana en Allemagne : Attirer une banque allemande dans le pays 
Soutenir Madagascar pour la mise en œuvre du Map, installer une agence d’une banque allemande à Madagascar pour accélérer le développement, intervenir sur les secteurs privés et sur l’environnement. Telles sont les raisons de la rencontre entre le chef d’Etat Malgache et le numéro un d’une banque allemande, proche de la coopération et de l’agence allemande KFW/TEG hier. Le chef de l’Etat malgache a mentionné que suite à la visite qu’a rendue le président de la République Fédérale d’Allemagne, Horst Kohler l’année dernière et pour mieux connaître l’Allemagne, lui et les ministres de l’Energie, des Affaires Etrangères, de Poste et de la Télécommunication visitent l’Allemagne cette fois. À leur arrivée à l’aéroort de Cologne, ils ont été reçus par le maire de cette ville située au Nord Est de l’Allemagne. Ils y ont pu apprécier les musées et les zoos qui abritent des animaux venant de Madagascar.
La presse n’a pas été en reste
Le ministre de la Poste et de la Télécommunication, Bruno Andriatavison, a aussi visité le WDR, une station audiovisuelle dans le Nord Ouest de l’Allemagne. Le but étant de constater de visu les réalités dans les stations des pays développés. L’esprit est que Madagascar puisse collaborer avec elles, pour un échange d’expériences et pour que les journalistes des audio-visuels malgaches puissent prochainement bénéficier des formations dispensées par les allemands.
- Recueillis par Felana 

Midi Mada 16/04/2007

TOJO RAVALOMANANA : Uni pour la vie avec Claudia Andriamboavonjy
Tojo Ravalomanana, le second fils du Président Ravalomanana s’est marié hier. L’heureuse élue s’appelle Claudia Andriamboavonjy. Le jeune couple a dit oui devant Dieu, au temple d’Imerinkasinina, en présence des parents et amis ainsi que de leurs invités, après un mariage civil célébré quelques jours auparavant. 
Hanitra R.
Ainsi, malgré le deuil qui a frappé récemment la famille du Chef de l’Etat lors de la perte de son frère, ce mariage a finalement pu avoir lieu. Marc Ravalomanana a dit s’en être remis à Dieu qui dispose de tout. Le Chef de l’Etat s’est, rappelons-le, envolé hier soir pour l’Allemagne où il sera en visite officielle. 

Express Mada 18/04/2007

Trafic aérien : Extension de l'aéroport d'Ivato 
L'aéroport international d'Ivato doublera sa capacité actuelle d'accueil d'ici cinq ans. La piste d'atterrissage et le terminal à passagers seront agrandis.
L'aéroport international d'Ivato pourra accueillir deux fois plus de passagers d'ici cinq ans. Sa gestionnaire, la société Adema (Aéroport de Madagascar) annonce que le plus grand aéroport du pays fait l'objet d'un projet d'extension, dont la réalisation s'étalera de 2008 à 2012. 
Il comprend l'élargissement du terminal à passagers et le prolongement de la piste d'atterrissage. Techniquement, le projet devra permettre à Ivato d'accueillir annuellement 
jusqu'à trois millions de passagers contre 1,5 million aujourd'hui.
"L'aéroport international d'Ivato sera équipé d'un matériel moderne- telles les suceuses de passagers- qui lui permettra d'accueillir simultanément trois gros porteurs", explique Ralph Ramasitera, directeur général par intérim de l'Adema.
Accueillir l'Airbus A 380
L'extenstion se fera vers l'est. La piste, actuellement longue de 3 150 mètres, atteindra 3 900 mètres. Ce qui nécessitera le remblaiement d'une partie du lac, situé à son extrémité. Jean Germain Andrianiaina, directeur technique de l'Adema, explique la raison de cet aménagement par le fait que la longueur actuelle de la piste ne permet pas d'accueillir un boeing 747 avec sa charge maximum. 
"Les travaux d'extension devront assainir cette difficulté. Les études préliminaires effectuées ont démontré que la piste d'atterrissage actuelle a besoin de 1 200 mètres supplémentaires pour pouvoir accueillir l'Airbus A 380", précise-t-il. 
Les autres détails du projet ne sont pas dévoilés, pour l'instant.
Mahefa Rakotomalala

NO COMMENT        NO COMMENT       NO COMMENT      NO COMMENT

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Les Nouvelles 18/04/2007

La double facturation est de nouveau acceptée légalement
L' abrogation du décret n° 2006-844 du 14 novembre 2006 fixant l'affichage des prix, l'établissement des contrats et facturations et le règlement en ariary, lors du Conseil de gouvernement du 11 avril, rétablit la possibilité de la double facturation. Ainsi, après cinq mois, le gouvernement s'est ravisé : cette décision a entraîné bien des bouleversements au niveau de l'activité d'un grand nombre d'entreprises, notamment celles qui vendent leurs marchandises ou se font payer leurs prestations en devises.
Au mois de novembre 2006, le gouvernement a sorti une nouvelle réglementation portant sur l'affichage des prix, l'établissement des contrats et facturations et le règlement en ariary. Cette décision a été abrogée lors du dernier Conseil de gouvernement.
Toutes les obligations relatives à la fixation de l'affichage des prix, l'établissement des contrats et des facturations et le règlement en ariary sont levées. Donc, la double tarification est de nouveau possible. Le gouvernement en a ainsi décidé lors de son Conseil hebdomadaire du 11 avril. 
Pourtant le décret s'y rapportant (le décret n°2006-844 du 14 novembre) et qui a mis fin à la double tarification, n'est sorti qu'il y a quelques mois seulement. 
En effet, selon ce texte réglementaire, "les tarifs des marchandises et des prestations de services fournies sur le territoire douanier national doivent être affichés en ariary". 
De même, "tout contrat et toute facturation émis par une personne physique ou morale résidente doiventt être établis en ariary à l'exception de ceux des entreprises de Zone Franche Industrielle ou des entreprises franches" (article 3). Par ailleurs, même "les règlements de tout contrat et de toute facturation établis sur le territoire douanier national doivent être assurés en ariary, à l'exception des paiements, des achats ou des prestations de service par les entreprises de Zone Franche Industrielle ou les entreprises franches ou des paiements effectués par les touristes étrangers aux établissements ayant reçu sous délégation des intermédiaires agréés" (article 4). 
Pourquoi toute cette valse-hésitation des autorités en matière de politique et de réglementation des changes ? On avance que cette décision de réglementer tout paiement, tout contrat, toute facturation … en ariary a été prise afin de mieux contrôler certaines activités dans le domaine du tourisme.
Précipitation
Certaines de ces activités recevaient des paiements en devises qui ne faisaient pas l'objet d'une déclaration ultérieure. Ce qui est tout à fait illégal. Pire encore, on a estimé que ce sont ces recettes en devises non déclarées qui allaient alimenter le marché parallèle de devises. C'est pourquoi on aurait adopté le décret n° 2006-844 dont "l'urgence" de l'application a été notamment soulignée. 
Cependant, si le secteur du tourisme était visé en particulier, le texte réglementaire était applicable à tous les secteurs d'activité sans exception (exceptées bien entendu les Zones Franches industrielles et les entreprises franches). Cette décision a occasionné bien des perturbations au niveau des activités de beaucoup d'entreprises dont, notamment celles qui vendaient leurs marchandises ou se faisaient payer leurs prestations en devises. Tel est le cas des compagnies aériennes qui pouvaient vendre leurs billets de transport en devises. Les pétroliers peuvent être classés dans la même catégorie. 
Avec, de nouveau, la possibilité d'établir des contrats de baux en d'autres monnaies que l'ariary, nombreux seront les bénéficiaires. Même les particuliers qui louent leurs villas à des étrangers peuvent établir un contrat de bail en devises. Ce qui est plus avantageux pour eux comparé à un contrat établi en ariary. Effectivement, un contrat en devises laisse entrevoir des possibilités de bénéfice dans l'éventualité d'une appréciation de la monnaie étrangère par rapport à la monnaie nationale. 
Ranaivo Lala Honoré

allAfrica 17/04/2007

Madagascar/Ile Maurice: Charles Rabemananjara - "les jeux notre plus grand défi"
Le Premier ministre malgache, Charles Rabemananjara, a reçu les membres du Conseil international des Jeux des îles (CIJ) et le président du comité d'organisation des Jeux (COJI), Hery Eric Rakotonarivo, samedi, peu de temps avant la visite des sites. Une petite visite de courtoisie d'une vingtaine de minutes au Palais d'Etat de Mahazoarivo que les membres du CIJ ont apprécié.
"S'investir à fond pour les jeux"
Charles Rabemananjara a rassuré ceux présents en réitérant son souhait de faire de ces 7es Jeux des îles de l'océan Indien, un véritable succès sur toute la ligne. "Il n'y a pas lieu de s'inquiéter", rassure-t-il en s'adressant aux membres des délégations étrangères. "Le gouvernement malgache a les moyens de mener à bien ce projet ambitieux. Ces Jeux resteront, du reste, notre plus grand défi cette année. Le COJI a effectué un très bon travail jusqu'à présent. Je pense qu'il réussira dans sa quête à faire encore mieux que lors des précédentes éditions."
Le président du CIJ a, lui, exprimé au nom du comité sa satisfaction par rapport à l'aspect organisationnel des prochains Jeux. "Madagascar s'investit à fond pour que tout soit fin prêt avant le jour J, a souligné Antonio Gopal. Au niveau du CIJ, on croit en la capacité de la Grande île à relever ce défi et nous espèrons que les prochains Jeux seront grandioses."
Après la traditionnelle photo de famille en dehors du Palais, les membres du CIJ et du COJI ont regagné le Palais des Sports où ils ont débuté la visite des sites.
La photo de famille des membres du CIJ et du COJI au Palais d'État de Mahazoarivo, après la réunion avec le Premier ministre malgache (au centre).

L'Express (Port Louis) - Didier Pragassa And Stany Maurice

Express Mada 17/04/2007

Mairie de Toamasina : Roland Ratsiraka au Parquet 
Le maire suspendu de Toamasina, Roland Ratsiraka, sera déféré au Parquet mercredi.C’est la décision de la police économique de Toamasina à l’issue de son audition hier. Il est inculpé de détournement de fonds.
Roland Ratsiraka n'a pas convaincu la police économique au cours de son enquête, hier. Il devra de nouveau se présenter au Parquet pour expliquer sa gestion d'enlèvement des ordures de Toamasina. 
L'étau se resserre sur Roland Ratsiraka, maire suspendu de la Commune de Toamasina. La machine judiciaire est enclenchée, après son audition auprès de la police économique, dans la capitale de la région Atsinanana, hier. 
"Roland Ratsiraka sera déféré au Parquet du tribunal de Toamasina, mercredi", fait savoir l'un des proches collaborateurs du maire déchu. "Certes, il n'a pas encore reçu de convocation dans ce sens, du moins jusqu'à aujourd'hui (Ndlr: lundi), mais ses enquêteurs lui ont déjà annoncé la nouvelle", poursuit-il. 
Si l'on en croit l'entourage de Roland Ratsiraka, la police économique a retenu la charge de détournement d'Ar 80 millions contre le neveu de l'ancien président Didier Ratsiraka. La somme mentionnée aurait été destinée à 
l'enlèvement des ordures ménagères de Toamasina. 
Mais il faudra encore attendre si le Parquet du tribunal de Toamasina va ou non donner suite au dossier. Si le procureur retient une quelconque charge contre lui, Roland Ratsiraka devra s'expliquer devant la barre. 
Comme le prédisait Roland Ratsiraka depuis le 29 mars, lors d'une conférence de presse, la charge retenue par la police économique porte sur deux points. "Il s'agit du gonflement de la quantité d'ordures au lancemnent de l'appel d'offres et la fréquence exagérée des opérations", a affirmé, hier, l'un des proches collaborateurs du président du parti Madagasikara tonga saina (MTS). 
Attaque "politique" 
L'explication du candidat malheureux à l'élection présidentielle n'a donc pas convaincu les enquêteurs. En effet, pendant cinq heures d'audition, il a tenté, en somme, de faire comprendre qu'il n'a pas de responsabilité dans la prise de décision concernant l'enlèvement des ordures. Il a également évoqué l'absence de poursuite contre d'autres individus qu'il estime être au centre de l'affaire. 
Dans la foulée, l'entourage de Roland Ratsiraka se montre très critique face à l'évolution de la situation. Il tente ainsi de porter l'affaire sur le terrain politique. D'ailleurs, dans un communiqué, le MTS de Roland Ratsiraka n'hésite pas à qualifier le dossier de l'enlèvement des ordures de "politique". 
Le député José Maso, du Toamasina tonga saina (TTS), branche originelle du MTS, n'a pas non plus mâché ses mots. "Le pouvoir donne l'impression de chercher la petite bête. Comme il n'a rien trouvé dans l'administration et la finance de la mairie, il se rattrape sur les ordures. C'est malheureux", déplore-t-il. 
Dans sa logique, l'entourage de Roland Ratsiraka voit dans la démarche judiciaire, une élimination politique du maire suspendu de Toamasina. Dans son communiqué, le MTS voit une tentative "pour que Roland Ratsiraka ne soit plus éligible". 
Un comité de soutien
Pendant son audition à la police économique au palais du Faritany, hier, Roland Ratsiraka a été soutenu par ses partisans. 
150 personnes selon les organisateurs, 30 selon des sources policières et une cinquantaine selon des sources indépendantes, sont venues en masse devant le bâtiment. 
Des proches de Roland Ratsiraka se sont également déplacés sur les lieux. Son épouse, sa mère et son oncle ont été aperçus devant le palais du Faritany. Les députés José Maso, Max Lahinirina du Toamasina tonga saina (TTS), et Velo Alexandre ont également fait le déplacement. 
Globalement, le face-à-face entre les forces de l'ordre et les partisans de Roland Ratsiraka s'est bien passé. "Nous n'avons seulement pas compris la présence des hommes cagoulés et armés sur les lieux, le matin. Mais après, tout s'est arrangé", raconte le député José Maso. En attendant la sortie du maire élu de Toamasina, ses partisans ont fait le tour de l'Avenue de l'indépendance, dans le calme.
Iloniaina Alain 

Les Nouvelles 16/04/2007

La santé des « Lemizo » passée au crible avant leur insertion
Les infections sexuellement transmissibles et le VIH/sida, la grossesse précoce, la malnutrition, les relations sexuelles non protégées, l’absence de régulation des naissances. Tels sont les dangers qui menacent les 150 « Lemizo », les sans-abri hébergés provisoirement dans les locaux de l’ex-Madcap à Ambalavao-Isotry. Soucieux de cette situation, le ministère de la Santé, du planning familial et de la protection sociale a eu l’initiative de prendre en charge leur suivi sanitaire afin qu’ils jouissent de leur droit à la santé adéquate. 
Jeannette Maminirina et son mari élèvent ensemble leurs cinq enfants dont le cadet est âgé de deux ans. «J’ai décidé de pratiquer la méthode contraceptive qu’est la pilule car nous n’arrivons plus à subvenir à leurs besoins dans nos conditions de vie actuelles», explique cette mère âgée de 32 ans. Cette famille vivait de la mendicité et gagnait en moyenne 3.000 ariary par jour pour les besoins quotidiens et a trouvé refuge du côté de l’escalier d’Ambatomena. «Nous aimerions retourner dans notre région d’origine, à Masindray, pour que mon mari puisse reprendre ses activités en tant qu’artisan spécialiste en cuir», souhaite Jeannette Maminirina. 
Laurette Nirina Raharivola est enceinte de 7 mois et demi à l’âge de 15 ans. Mariée à Germain Ravelomitika, 22 ans, elle a fait une consultation prénatale d’urgence car son état de santé risque d’engendrer un accouchement prématuré. «Nous vivions sous le tunnel d’Ambanidia depuis que nos parents nous ont renvoyés de chez eux à Ampitatafika. Mon état de santé ne me permet pas de travailler. Après avoir collecté des boîtes et bouteilles dans les bacs à ordures, mon mari les vend ensuite pour subvenir à nos besoins. Nous espérons trouver de quoi nous nourrir grâce à ce projet de réinsertion». 
Herisoa âgée de 24 ans, elle, a aussi souhaité reprendre son travail en tant que femme de ménage pour nourrir son enfant de 6 mois. Elle n’a pas voulu retourner chez sa famille à Ambositra. Herisoa était tombée enceinte et devait quitter son travail. Elle a aussi quitté son mari qui la battait souvent et devait élever seule son enfant dans son refuge à Ankazotokana-Ambanidia.
Suivi sanitaire 
Ces vécus témoignent à quel point ces familles vivent dans des conditions précaires. Les mères de famille, les jeunes filles et les enfants sont les plus vulnérables. Cette situation déplorable a amené le ministère de tutelle en collaboration avec la mairie d’Antananarivo (CUA) et le CNLS à prendre en charge la surveillance sanitaire de ces familles jusqu’à ce qu’elles rejoignent leurs sites d’hébergement à Ankarefo, Antolojanahary et Andranofeno, au plus tard mercredi. «L’action consiste à procéder gratuitement à des soins et prestations en planification familiale, des consultations prénatales, un dépistage des IST et VIH. La santé maternelle et infantile constitue l’une de nos préoccupations majeures pour le bien-être de ces familles», a souligné le ministre Jean Louis Robinson. 
Si les négociations avec l’Association des sans-abri (Asa), Akamasoa et Famonjena s’avèrent positives, la direction de la protection sociale et la CUA avancent vers la prochaine étape. Il s’agit de mettre les «Lemizo» en contact avec les ONG devant les orienter professionnellement avant la répartition dans les sites d’hébergement, explique Marcel Ramahavita. Ensuite, le comité s’occupera de l’étape suivante qu’est la sensibilisation de la deuxième vague dans les sites de Behoririka et d’Andravoahangy. 
Noro Niaina

RAKETA MENA  12/04/2007

Le Festival Plein Sud, le festival des cultures d'Afrique

Ity no vaovao mbola mafana azoko avy tany Cozes... Malagasy roa izahay no namokatra - Hery Rasolo

Le "Festival Plein Sud", est une Association fondée en 1991. Elle organise chaque année le festival des cultures d'Afrique à Cozes, en Charente-Maritime (17), mais aussi dans diverses communes du Pays Royannais .

Voici la déclaration du Président du Jury, lors de la proclamation des résultats. PALMARES DU 8e CINE-SUD Le jury tient à souligner la grande qualité de la sélection proposée par le festival. Nous avons eu des débats et des échanges riches où chaque membre a été poussé dans ses derniers retranchements. Je remercie les collègues pour la qualité de leurs propos et de leurs points de vue. Cette sélection donnait une image fidèle de l'état des cinémas d'Afrique : des cinémas de l'urgence, mais aussi des cinémas qui se posent des questions de cinéma, qui apportent leur spécificité dans l'écriture du cinéma ; des films représentatifs des nombreuses cultures du continent, des nombreux systèmes de production, du plus professionnel au plus artisanal ; des films issus de la diaspora noire, qui ont, eux aussi tout naturellement leur place dans un festival de films africains. Le prix du jury est attribué à LA PELOTE DE LAINE de Fatma-Zohra Zamoun pour - la qualité de sa mise en scène, de sa direction d'acteurs - la finesse de sa reconstitution historique - l'universalité de son propos : entre déracinement et intégration, Mohamed et plus particulièrement Fatiha nous apprennent à tricoter des liens entre les cultures. D'autre part, le jury tient à féliciter le festival d'avoir proposé un gros plan sur le jeune cinéma malgache. C'est pourquoi il a décidé d'attribuer deux mentions: - l'une à SAPHIRA de Alain RAKOTOARISOA pour l'espoir qu'il contient : espoir dans ses personnages attachants, espoir dans le potentiel cinématographique de son film.

- l'autre à RAKETA MENA de Hery A. Rasolo pour l'urgence d''un cinéma courageux, la qualité de son témoignage et la lucidité politique de son diagnostic.
Pour les membres du jury,
Jean-Claude Rullier
le 8 avril 2007 

Midi Mada 18/04/2007

TERRORISME. La police malgache a son propre répertoire en ce qui concerne ce sujet qui fait vaciller le monde à tout moment. Des milliers de noms sont fichés au registre des terroristes… 
Un Service anti-terroriste malgache créé depuis 2004 
Interpol, Federal Bureau of Investigation, Organisation Internationale de la Police Criminelle, Centre Africain d’Etudes et de Recherches sur le Terrorisme (CAERT) et tant d’autres organisations, s’échangent en permanence des renseignements, faisant ainsi cause commune dans la lutte contre le terrorisme. La police malgache n’est pas en reste, puisque le Service Central de Lutte Anti-Terroriste (SCLAT), est connecté à ce réseau. 
Didi R.
«Depuis sa création en janvier 2004, le SCLAT a recensé un nombre de 2572 terroristes, tous qualifiés d’alliés de Al Qaïda. Une liste de 20 pages s’ajoute à ce répertoire mais, cette fois-ci, il s’agit de collaborateurs des Talibans». L’explication vient du commissaire Théodoret Razakafidimanana, premier responsable du SCLAT. Ces chiffres montent en flèche car les investigations évoluent au fil du temps, tout comme le nombre des nouveaux suspects, tous liés à un titre ou un autre, à Al Qaida, FLNC, IRA, ETA militaire et résistance irakienne. 
Gouvernement 
La plupart des individus fichés appartiennent à l’un de ces réseaux. Pour Al Qaida, le fameux Bin Laden figure en tête de la liste. Viennent ensuite d’autres noms - comme Ayman Al Zawahiry (comité de propagande), Abou Yassir (comité de documents administratifs), Khalid Skeikh Mohamed (instigateur des attentats du 11 septembre) ou encore Saif Al Adel, l’un des noms que le FBI a livré récemment à la police malgache - qui font partie des «élites» de cette organisation. Les critères d’un terroriste ? A cette question, le Cr Théodoret avance d’abord une définition de Gerard Mc Knight, un responsable de FBI : «Le terrorisme est l’usage illégal de la force ou de la violence contre des personnes ou des biens pour intimider ou contraindre un gouvernement, la population civile ou une partie de celle-ci, dans le but de promouvoir un objectif politique ou social adopté». 
Délibérée 
Avant de définir sa propre perception, affirmant que «le terrorisme est la création délibérée de la peur ou de son exploitation par la violence ou la menace de violence dans le but d’obtenir un changement politique…le terrorisme a pour but de s’approprier quand il ne l’a pas ou de consolider quand il est très faible. A travers la publicité générée par la violence, les terroristes cherchent à obtenir la puissance, l’influence et les pouvoirs qui leur font défaut, afin d’effectuer le changement politique sur un plan local ou international ». Il déduit enfin que le terrorisme se définit selon le pays. «A Madagascar, il n’y a pas de véritable réseau structuré en la matière. Mais le pays tend, petit à petit, vers ce phénomène. Allusion à la tentative de meurtre du Chef de l’Etat ou encore les divers actes de ces derniers temps qui heureusement, ne sont pas de grande importance», explique notre interlocuteur quant à la situation dans la Grande Ile. A cet effet, le SCLAT opte surtout pour des actions préventives : recueil de renseignements et documentation. La situation est calme sur ce chapitre, mais l’on ne se contente pas d’attendre qu’il y aura de la violence pour agir…

Les Nouvelles 18/04/2007

Mick Andrianasy aura comme collaborateur Arsène Hervé «Malabary»
Comme collaborateur, Nivoson Michaël Andrianasy désigné entraîneur de l'équipe nationale de foot, aura comme collaborateur Arsène Hervé dit «Malabary» l'un des coaches des Barea lors du match aller pour la Can 2007 contre les Ivoiriens. L'arrivée d'Arsène Hervé à Madagascar est prévue pour ce jour. 
Les Barea ont commencé leur regroupement lundi. La première journée a été celle du début logique des choses, la visite médicale dans la matinée, et des séances préliminaires consistant en musculation suivie de basket-ball au gymnase de l'Académie nationale des sports. Hier, ils ont assisté aux matches du championnat de la ligue d'Analamanga au stade d'Alarobia. Les véritables pratiques commenceront ainsi ce jour sur ce même lieu. 
Concernant le expatriés, les éléments rappelés sont Paulin Voavy, jouant au club St-Pauloise de La Réunion , Johan Paul, du Chatellerault France, et Pascal Razakanantenaina du St-Michel United des Seychelles. 
Au pays, Thierry Ratsimbazafy, capitaine d'équipe de l'Académie Ny Antsika Antsirabe, Sedera Randriamparany défenseur d'Ajesaia et Williamo Randriamapionona d'Uscafoot, sont les nouvelles recrues. 
Après le tournoi Cosafa Cup du 28 au 30 avril, les Barea seront en Afrique du Sud le 2 mai, pour un match contre une grosse pointure des lieux, Kaiser Chief. Cette rencontre servira de préparation aux Barea pour celle de retour contre les Ivoiriens en juin, et pour les Jeux des îles. 
«Je sais que j'ai accepté une tâche délicate et risquée, mais je compte faire tout mon possible pour ne pas décevoir ceux qui m'ont fait confiance et mes compatriotes» a signifié Michaël Andrianasy. 
Rivo Steph

allAfrica 18/04/2007

Madagascar: Air Mada - le « service prestige » pour répondre aux attentes des voyageurs
Hoby Rajaosafara Représentant d'Air Madagascar à Paris fait état, dans une interview qu'elle nous a accordée, des innovations constatées dans les services assurés par la compagnie sur ses lignes internationales .
Au siège de la représentation d'Air Madagascar à Paris, on voit et on constate beaucoup d'innovations : l'accueil est plus personnalisé, le standard est devenu joignable. Quels sont les développements futurs pour attirer encore plus de clientèle ?
Nous sommes en pleine phase de lancement de la vente de billets ligne sur notre site internet www.airmadagascar.com C'est une réelle avancée qui nous permet de répondre notamment aux exigences de rapidité et d'accessibilité 24h/24 du marché français. Nous allons également lancer un vaste programme de formation permanente dans nos calls centers, afin de répondre encore mieux à la demande de nos clients. Nous allons en plus mettre en oeuvre le billet électronique à partir du 1er Mai prochain ; un service qui présente de nombreux avantages pour le passager puisque l'enregistrement à l'aéroport est plus simple et plus rapide. De plus, les e-tickets ne présentent aucun risque en cas de perte ou de vol et facilitent les modifications et les remboursements.
Par ailleurs, nous avons également repensé notre produit à bord pour mieux servir notre clientèle affaires. Ainsi, Air Madagascar propose désormais son « Service Prestige », un service d'une qualité égale à celle des meilleures compagnies internationales. Le personnel de bord a été spécialement formé pour offrir un service sur mesure. Dans la plus pure tradition de l'hospitalité malgache, les menus à bord permettent aux passagers d'apprécier le meilleur de la gastronomie locale et internationale, accompagné d'une sélection des meilleurs vins et alcools. Les passagers de Classe Affaire disposent d'un choix de trois plats chauds. De plus, nous proposons à nos passagers Affaires d'opter pour le « Service Express », soit le même menu gastronomique servi plus rapidement, afin de permettre à chaque passager qui le souhaite de profiter du temps de vol à sa convenance.
Enfin, nous allons également étoffer sous peu notre service commercial à Paris, afin d'améliorer notre qualité de service et de renforcer notre position sur l'axe France-Madagascar.
Air Madagascar expérimente depuis quelque temps le TGV Paris-Marseille au profit de ses passagers en provenance d'Antananarivo. Pouvez-vous nous en parler un peu plus ?
Le produit TGV air ne concerne pas seulement la liaison Paris-Marseille. En effet, depuis Septembre 2006, Air Madagascar et la SNCF ont signé un accord TGV air qui nous permet de proposer un billet unique train + avion permettant de réserver en une seule fois le billet pour la totalité du trajet train + avion.
Cet accord TGV air est actuellement disponible entre la Gare Aéroport Charles de Gaulle et les 15 gares régionales françaises suivantes : Aix-en-Provence TGV, Angers Saint Laud, Avignon TGV, Bordeaux Saint Jean, Le Mans, Lille-Europe, Lyon Part-Dieu, Marseille Saint Charles, Montpellier Saint Roch, Nantes, Nîmes, Poitiers, Rennes, Saint Pierre des Corps/Tours et Valence TGV.
Pour tous les passagers d'Air Madagascar, et notamment ceux qui sont en provenance d'Antananarivo, les avantages sont nombreux : accès direct vers la Province à partir de l'aéroport de Roissy-CDG, une seule réservation auprès d'un guichet unique, un tarif unique et préférentiel pour toute la durée du parcours, une franchise bagage applicable au départ du TGV
En clair, c'est un produit en plein essor qui nous permet de nous positionner aussi bien à Madagascar que dans les Provinces françaises.
Qu'en est-il de la nouvelle ligne Tanà-Marseille ?
Depuis le 29 Mars 2007, nos 5 liaisons hebdomadaires non-stop entre Madagascar et le marché français sont réparties en 4 vols aller-retour par semaine entre Ivato et Roissy, et 1 vol aller-retour entre Ivato et l'aéroport international de Marseille-Provence. Cette nouvelle liaison quitte Antananarivo tous les mercredi à 21h45 pour se poser à Marseille à 6h50. Au retour, les départs de Marseille s'effectuent les jeudis à 17h35, avec une arrivée à Ivato à 4h45.
Le lancement de cette nouvelle route a été motivé par plusieurs raisons, notamment le fort potentiel touristique grâce à la force démographique et économique de Marseille et de la région du grand sud, second marché régional français d'Air Madagascar après la région Ile-de-France, mais également un partenariat entre Air Madagascar et un acteur local de qualité, l'aéroport international de Marseille-Provence, reconnu comme l'un des meilleurs aéroports français. Sans oublier le développement significatif de Madagascar en tant que destination touristique prisée des habitants de cette région, et bien sûr la présence de communautés malgache et comorienne, fortement implantées dans les régions du sud de la France.
Midi Madagasikara (Antananarivo)- R.e.

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