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Archives 2002 - 2007

Le dernier MadaVôvô

Pubs &  bas de la page

Sommaire Madavôvô: 30 mai  2007

BigNews: Le Sport est Roi , ...

L'Edito: « Madagascar le pays du Moramora ? ...»

1. Mada:la destruction des forêts est plus rapide que le reboisement (Xinhuanet)

2. "L'ARF et les ARTS", une nouvelle approche...  (LaComm')

3. Les Mahaleo sont là, ils sont prêts pour l'Olympia (Madamaki)

4. Célébration de la Pentecôte :Une fête sous toutes ses formes (Express)

5. Serge Zafimahova. Similitudes entre 2007 et 1989 (wanadoo)

6. Le célèbre artiste indien Satesh Gupta à Antananarivo (Jeune Afrique)

7. Délestage et pénurie d’huile :Marc Ravalomanana évoque un sabotage(Express)

8. No Comment.... No Comment...

9. Fête des mères : Les mamans gâtées par Robert et Hilton(Express)

10. Des entreprises malgaches à la conquête de Maurice (Jeune Afrique)

11. Reportage: Messe pour le repos du Pasteur Philibert Razafitrimo (Madagate)

12. La journée à partir de 9 heures est bénéfique (Midi)

13.Fianarantsoa. Pety Rakotoniaina repéré à Andriamalama ? (wanadoo)

14. Pas avant 9h ! Mais rendez-vous dans un an … (Nouvelles)

15. Madagascar: Circoncision en masse à Manjakaray (allAfrica)

16. Les espaces publics clos 100% non fumeurs, pour le 31 mai (Nouvelles)

 .. Le précédent MadaVôvô  26 mai 2007 >>

... Les Revues de presse plus bas !!!

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

«Madagascar le pays du Moramora ? ...  »  « MORAMORA » : art de vivre, philosophie ou notion du temps, « La dolce vita » à la malgache serait-elle sagesse et pragmatisme ou un comportement anti-économique et social ?      Il faut remarquer qu'il n'est pas dit : "Moramoraina ny malagasy" ; néanmoins il est possible que l'observateur ait  constaté que d'une façon générale les malagasy ne dramatisent pas et abordent de manière simple l'existence ; moramora peut exprimer effectivement la simplicité, bien que tsotra conviendrait mieux pour traduire "simple". Si l'observateur retenait le qualificatif "facile" comme traduction de moramora, cela signifierait qu'il a constaté que la facilité y prédomine : on peut se contenter de peu, on n'a pas de difficultés à trouver ce qui est nécessaire, on n'a pas besoin de faire de gros efforts, tout est à portée de main...     Mais il n'est pas rare lors d'un déplacement en voiture d'entendre un passager dire "moramora ihany saofera ! ento mora lala ô ! " pour convier le conducteur à ralentir, à rouler prudemment. Moramora signifie effectivement aussi "lentement". L'observateur aurait sans doute aussi remarquer que mue par la prudence et ne voulant pas être pris de court par l'imprévisible (Ny tampoka tsy maha lehilahy : l'homme ne vaut rien devant ce qui se produit subitement), on évite à Madagascar de se précipiter, on ne s'emballe pas, on reste sur ses gardes... Peut-être aussi que l'observateur aurait noté qu'à Madagascar "moramora ihany, tsy dia lafo loatra ny fiainana", le coût de la vie n'est pas trop élevé, il est abordable, il est modéré. Mais sur ce point la relativisation est de règle, surtout que l'inflation persiste et que l'accroissement des revenus est encore très difficilement programmable.     A Madagascar nous ne courons peut-être pas et ne rouspétons pas à tout bout champ, mais nous ne prenons pas pour autant la vie à la légère et ne sommes pas indifférents aux vicissitudes et désagréments. Le moramora est ce que l'observateur non avisé perçoit mais le adi-tsaina, la lutte est intense dans la profondeur du for intérieur....   Bien qu'on y aspire comme partout ailleurs à un mieux être, plutôt philosophe et spirituel, on demeure à Madagascar réaliste et pragmatique, donc moramora leitsy â !       James Randriamifidy d'Ambatonakanga (Pépé Riri)

Xinhuanet.com 28/05/2007 Madagascar : la destruction des forêts est plus rapide que le reboisement - (XINHUA)  ANTANANARIVO, 26 mai (XINHUA) -- Le reboisement ne peut pas recouvrir les forêts détruites à Madagascar, avertit une étude effectuée par le ministère malgache de l'Environnement.  Lorsqu'environ 100.000 ha de forêts sont détruites chaque année pendant les dix dernières années pour en faire du charbon ou de bois de chauffage, seulement 5.000 ha de surfaces sont reboisées par an dans ce pays de l'Océan Indien où l'environnement est très vulnérable, indique cette enquête citée par le quotidien locale Les Nouvelles de samedi.  Le bois de chauffage est la première source d'energie pour 90% des Malgaches, particulièrement pour ceux habitant à la campagne. Son exploitation échappe aux contrôles depuis des années.  A l'echelle nationale, 22 millions de m3 de bois de chauffe sont consommés annuellement pour la cuisson, le chauffage, le repassage ou le séchage alors que l'accès à l'éléctricité est plutôt une privilège urbaine.  Le ministère malgache de l'Environnement admet dans son rapport publié cette semaine, que la situation est déséquilibrée depuis 11 ans et que des mesures d'urgence s'imposent.  Le ministère suggère la bonne gestion des ressources naturelles en passant avant tout à la promotion du reboisement. Il insiste aussi sur la vulgarisation de la nouvelle technique de carbonization à grande échelle.  LaComm' 28/05/2007 "L'ARF et les ARTS", une nouvelle approche...       « L'art est beau quand la main, la tête et le cœur travaillent ensemble "» ( John Ruskin)       « ensemble, tout est possible » ( Nicolas Sarkozy - Président de la république française)       « Se réunir est un début ; rester ensemble est un progrès ; travailler ensemble est la réussite. » (Henry Ford - Président de la Ford motor compagny)      Elle a eu bien lieu cette fête familiale et amicale du  19 Mai 2007 tant attendue à l'Espace Robespierre de la Mairie d'Ivry. Tous les membres des branches familiales Rainizafimanga ont été majoritairement représentés, ils se sont Rencontrés, se sont Retrouvés et ils ont Partagé .        C’était une première, vu sa spécificité !       C’était très bien réussie !       C’était formidable !        Quels régals !    ... suite Cliquez-ici   >>

... Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Pépé Riri a répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.Merci d'avance!          ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>   

Madamaki.com 30/05/2007

Les Mahaleo sont là, ils sont prêts pour l'Olympia. 
Grande première?
Dama l'a confirmé ce jeudi 24 mai 2007 lors de la conférence de presse qui a eu lieu au restaurant Le White Purple 78, Rue d'Amsterdam, Paris IX. Je cite: "c'est pour la première fois de l'histoire de la musique de Madagascar qu' un groupe chante en malgache, oui, avec la langue malagasy à l'Olympia".
Ce concert est organisé par une société française Kanto Productions, dont le Gérant, Lova Ramisamanana, est malgache. C'est un honneur pour Kanto Productions de produire le groupe Mahaleo dans cette salle mythique. Plus que de la musique, Mahaleo c’est d’abord une philosophie rejetant avec des mots simples et des rythmes élémentaires, ils parlent de l'injustice, de la corruption, de l’exode rural, des cas sociaux, de la destruction de l’environnement... Les sept musiciens (anciens lycéens d'Antsirabe) sont aussi médecin, chirurgiens, agriculteur, sociologue ou député... Célébrer 35 ans de carrière à l’Olympia sera une consécration pour Dama, Dadah, Bekoto, Fafa, Nono, Charles et Raoul.
A noter que l’Olympia peut contenir jusqu’à 2 000 personnes et tout est fait pour accueillir un concert de grande taille.
L'équipe de la Communication artistique et culturelle dirigée par Mai-Loan Roque
Nono madamaki

Express Mada 29/05/2007
Célébration de la Pentecôte :Une fête sous toutes ses formes 
Malgré le temps hivernal le jour de la Pentecôte, les chrétiens ont eu leur façon de célébrer ce jour de la descente du Saint-Esprit sur les apôtres.
Si Pentecôte a pu être célébrée, c'est surtout grâce au paiement avancé des salaires des fonctionnaires et autres employés du secteur privé. Mais la fête demeure triste dans beaucoup de foyers. Pentecôte est passée sans grand éclat, à part la journée internationale de la prière célébrée sous toutes ses formes durant le week-end. Une manifestation grandiose a réuni les chrétiens issus de différentes institutions religieuses, samedi, au Palais des sports et de la culture à Mahamasina.
Une centaine de pays, dont Madagascar, ont fêté cet évènement qui unit différents peuples par la prière. Le rendez-vous au Palais des Sports a été organisé par l'association biblique chargée de l'évangélisation. Mais d'autres églises ont aussi eu leur manière de se joindre à cette commémoration. Mariages célébrés en commun, premières communions, baptêmes, cultes œcuméniques...
Au delà de tout cela, la fête de la Pentecôte reste dans son ensemble une fête où de nombreuses familles profitent de l'occasion pour se retrouver et s'évader en dehors de la capitale. Comme chaque année, “nous avons concocté un déjeuner en famille pour que chacun se retrouve à table. Le paiement des salaires avant la fête a arrangé les choses, même si le prix de l'huile a augmenté, jusqu'à Ar 6000,” explique Angèle Ravelonarivo, une mère de famille heureuse de ces deux jours de repos.
L'ambiance est toujours animée en ville: d'Analakely, en passant par Ambohipo chez les petits séminaristes, jusqu'au Bypass, une foule monstre occupait toutes les places, soucieuse de faire de son lundi de Pentecôte une journée inoubliable. Les autres sites d'excursion demeuraient aussi attrayants, malgré le temps hivernal. En tout, la Pentecôte s'est déroulée dans le calme, à part quelques incidents qui occupaient le service d'urgence de l'hôpital CHU/HJRA.
Fanja Saholiarisoa

Wanadoo.mg 30/05/2007

Serge Zafimahova. Similitudes entre 2007 et 1989 
Rentré au pays après un break de quelques semaines à l'étranger, le chef de file du cde donne un aperçu de la situation politique 
De retour d'un long déplacement à l'extérieur, Serge Zafimahova tente de se mettre dans l'ambiance du moment. A son grand étonnement, le président du Cde affirme voir "des similitudes entre les événements d'aujourd'hui et ceux de l'année 1989". "En 1989, rappelle Serge Zafimahova, Didier Ratsiraka venait de triompher pour la troisième fois à la présidentielle face à divers candidats dont le plus coriace était Manandafy Rakotonirina. La candidature de ce dernier avait particulièrement séduit grâce notamment à son programme de 200.000 emplois et surtout à son outrecuidance d'avoir brûlé le Livre Rouge, bible de la Deuxième République. De son côté, Didier Ratsiraka avait, cette année-là levé la censure et autorisé le multipartisme en faisant le deuil du front national pour la défense de la révolution. En 1989, Jean Paul II avait aussi visité Madagascar. Un voyage qui avait entre autres ébranlé beaucoup de certitudes. En tout cas, deux ans après, c'est-à-dire en 1991, l'ancien régime socialiste était contraint d'abandonner la partie pour laisser place à une nouvelle direction à la tête du pays.". 
Belle unanimité 
"Aujourd'hui, à peu de choses près, je constate que le pays vit au même rythme qu'en 1989", se convainc Serge Zafimahova. 
Pour lui, "les choses bougent et les lignes de démarcations commencent aussi à se déplacer". Dans quel sens ? Il ne dit pas en laissant à chacun le soin de bien observer les événements. Il prend en effet à témoin le dernier message de la Pentecôte des quatre chefs d'églises membres du Ffkm. "Cette belle unanimité des chefs du Ffkm reflète qu'à ce niveau, ils sont solidaires des catholiques dans l'épreuve qu'ils viennent de subir". 
Sur un tout autre plan, le président du Cde observe également l'attitudes des membres de l'opposition : "en dépit d'une situation qui pourrait leur être favorable, je vois qu'ils restent eux aussi en phase d'observation". Pour ce qui concerne son "ancien "patron, Zafy Albert en l'occurrence, Serge Zafimahova avance que "l'ancien président laisse mûrir son idée de réconciliation nationale". Pour lui aussi, "tout le monde semble s'acheminer vers cette option car elle devient de plus en plus inéluctable". 
Recueillis par R.C  ©Midi Madagasikara 

Madagate .com 29/05/2007 Reportage photos:  MESSE POUR LE REPOS DU PASTEUR PHILIBERT RAZAFITRIMO  Il était 11h 30 lorsque je suis arrivé au Temple Fjkm Tranovato Faravohitra. Il n’y avait plus déjà de places à l’intérieur et le cortège funèbre était prévu arrivé à midi. Lorsqu’il stoppa, à midi pile, le temps de mémoriser pour vous ce moment empli de tristesse, il était trop tard pour pénétrer dans l’église, au risque de passer pour un malotru. Tant pis. Mais, sans faire du voyeurisme malsain, www.madagate.com vous transmet tout de même des clichés exceptionnels de ce lundi de Pentecôte 2007, pris dans la cour du Temple Fjkm de Faravohitra.                                                                                                     ... Cliquez sur l'image

Jeune Afrique 28/05/2007

Le célèbre artiste indien Satesh Gupta à Antananarivo 
 L'artiste indien de renommée internationale, Satesh Gupta est arrivé, jeudi à Antannarivo, pour une exposition d'œuvres et la présentation de son dernier ouvrage intitulé "Centering Awarness", a constaté la PANA sur place dans la capitale malgache. 
Satesh Gupta, 60 ans, est un artiste aux talents multiples. Il est sculpteur, peintre et écrivain. Après avoir étudié l'art pendant cinq ans d'affilée dans son pays natal, il avait approfondi ses connaissances en arts graphiques à Paris, dans les années 70. 
L'une des plus géantes frasques murales, longues d'environ 79 mètres, accrochée aux cimaises de l'aéroport de New-Dehli porte sa signature. 
Sculpteur, Satesh Gupta est aussi l'auteur d'une oeuvre constituée d'un ensemble de cinq statues sculptées mesurant entre 3,50 mètres et 10 mètres et lourdes de plus de 10 tonnes. 
Il a écrit de nombreux ouvrages dont "La vague brisée", "Les yeux du Thar", "Centering Awarness" et sa renommée va au-delà des frontières de son pays natal notamment à Madagascar où il est connu du grand public. 
MADAGASCAR - 24 mai 2007 - PANAPRESS

Express Mada 29/05/2007
Délestage et pénurie d’huile :Marc Ravalomanana évoque un sabotage 
Le chef de l'Etat sort de son silence pour évoquer, une fois de plus, des actes de déstabilisation, matérialisés par l'absence d'huile alimentaire sur le marché et le délestage électrique.
Le président Ravalomanana a donné sa version des faits concernant les raisons de la pénurie d'huile alimentaire et du délestage électrique en provinces. Le chef de l'Etat impute les problèmes actuels à des actes volontaires visant à nuire à la crédibilité du régime. 
"Certains font tout pour discréditer le régime", soutient le président Ravalomanana, avant son départ pour Mahajanga, pour la fête de la Pentecôte, samedi. "Les problèmes actuels y trouvent leur source", poursuit-il. Le chef de l'Etat sort ainsi de son mutisme, un mois après les mouvements de grève en provinces, suite au délestage, et l'avènement d'un autre problème, celui de l'huile alimentaire, deux produits sensibles pour la population. 
Le chef de l'Etat a, par exemple, pris le cas de l'absence sur le marché de l'huile alimentaire, l'un des produits phares de l'entreprise Tiko qu'il a fondée. "Il y a des cas où des bateaux transportant de l'huile se noient en mer sans raison apparente", avance-t-il. 
Le chef de l'Etat n'a pas désigné formellement les auteurs de tels actes. Il s'est contenté de citer "ceux qui ne veulent pas collaborer" comme il le soutient. 
Sur un ton très calme, il s'est contenté de rassurer l'opinion publique. "De grosses mesures ont été prises pour mettre fin aux délestages électriques. Bientôt, le problème d'approvisionnement en huile alimentaire de ces derniers temps sera également réglé", promet-il. Il n'a pour autant pas précisé comment le pouvoir compte y procéder. 
Avec ces explications, les problèmes de l'huile alimentaire et du délestage prennent une tournure politique. La thèse évoquée par le chef de l'Etat a été confortée par un député issu du parti présidentiel Tiako i Madagasikara (Tim). 
Gouverner, c'est prévoir 
Ce dernier a remarqué que "ce n'est pas par hasard si les machines de la compagnie d'eau et d'électricité (Jirama) sont tombées en panne presque au même moment, entraînant des coupures d'électricité dans les chefs-lieux de province", pour ne citer que le cas du délestage. Il a fait allusion à des "actes concertés" au sein de la Jirama, soupçonnant des initiatives "pour pousser les gens à la contestation". Le député fait allusion aux manifestations estudiantines à Antsiranana ou encore à Toliara le mois dernier, provoquant des échauffourées avec les forces de l'ordre. 
A l'image du député Evariste Marson, président du Rassemblement du parti social démocrate (RPSD), l'opposition n'a pas mâché ses mots pour fustiger la déclaration présidentielle. "A mon sens, le pouvoir a commis l'erreur de tenir un tel langage, dans la mesure où il semble en train d'avouer sa faiblesse", analyse le président du groupe parlementaire RPSD-RPSD Vaovao à l'Assemblée nationale. 
Selon le député Evariste Marson, "gouverner c'est prévoir. Quand on a le sentiment d'avoir des ennemis, on devrait avoir la capacité de déjouer les éventuels sabotages, comme il le prétend". Ce dernier a également tenu à relever que "seule la société Tiko opère dans le secteur de l'huile et qu'aucun Malgache n'a la possibilité de prendre des initiatives au niveau international", soulève-t-il, faisant référence au bateau "disparu " selon le chef de l'Etat. Il fait ainsi allusion à une affaire privée conduisant à la pénurie de l'huile alimentaire sur le marché. 
Le chef de l'Etat répond aux Eglises 
Le chef de l'Etat et les Eglises se communiquent par l'intermédiaire de la fête de la Pentecôte, par échange des déclarations. Après le message du Conseil œcuménique des Eglises chrétiennes (FFKM) et la déclaration des évêques catholiques, voilà le président Ravalomanana qui réplique. 
"Ne vous laissez pas instrumentaliser et éparpiller par les provocations et les tentatives de division", a déclaré le président Ravalomanana aux fidèles chrétiens, le week-end dernier à l'occasion de son voyage à Mahajanga, dans son message de la Pentecôte.

Iloniaina Alain

NO COMMENT        NO COMMENT       NO COMMENT      NO COMMENT

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Express Mada 30/05/2007

Fête des mères : Les mamans gâtées par Robert et Hilton 
La fête des mères c’est dans cinq jours ! La Chocolaterie Robert, en mariage d’amour avec Hilton Madagascar, s’y prépare pour que les mamans soient satisfaites. Hier, les deux partenaires ont dévoilé au public ce qu’ils concoctent pour cette date du 3 juin. Présentés par M. Freddy Rajaonera, coordonnateur du Groupe Ramanandraibe, Chef Elise et ses « brigades » ont présenté hier à la salle « Foyer» du Hilton Madagascar trois recettes de gâteau à base de cholocat fabriqué par la Chocolaterie Robert. Il s’agit de « Mont-blanc », de « Fleur d’Hiver » et de « Désir ». Chef Elise et son équipe ont utilisé différents produits chocolatés de la Chocolaterie Robert pour décorer ces gâteaux que Hilton Madagascar mettra jusqu’au 3 juin à la disposition de ceux qui vont offrir des cadeaux aux mamans. La séance de démonstration d’hier a été suivie d’une autre au cours de laquelle les invités ont pu déguster les produits présentés.
Des produits
Au jeune Hery Andriamampianina, chef de production de la Chocolaterie Robert de présenter hier les produits fabriqués par cette société phare dans son domaine, qui sont destinés à la pâtisserie. Il s’agit de la pâte de cacao, des couvertures, des tablettes de chocolat, des chocolats en barre, des poudres de cacao pur, des grains de café chocolatés pour décoration, des mini-tablettes de chocolat noir 70 % pour décoration et des chocolats plastiques pour décoration. Hery Andriamampianina de rassurer à quelques jours de la fête des mères que la consommation de chocolat n’a aucun effet néfaste sur le foie. « Elle stimule le système nerveux, permet de combattre le stress et donne une meilleure resistance physique! », a expliqué ce chef de production de la Chocolaterie Robert. Bref, la Chocolaterie Robert, en partenariat depuis des années avec Hilton Madagascar, promet aux mamans des produits de pâtisserie à base de chocolat. Un autre produit sera disponible grâce au partenariat entre la Chocolaterie Robert et « Star Fruit ». Il s’agit des fruits secs bio au chocolat. Bon appétit à toutes les mamans.
 - Eugène R. 

Jeune Afrique 29/05/2007
Des entreprises malgaches à la conquête de Maurice - XINHUA 
Dix-huit entreprises malgaches sont actuellement à Maurice pour rencontrer des homologues locaux afin de nouer des relations d'affaires. 
Ils ont ainsi pu discuter, depuis jeudi, avec 110 entrepreneurs mauriciens. La rencontre, organiséee par la Hindu Entrepreneurs Association, l'Economic Management Service Consulting, Pro Invest et les autorités locaux, a permis aux entrepreneurs malgaches de proposer différents types de produits allant du textile au matériaux de construction en passant l'artisanat. 
Ce qui a le plus séduit la contrepartie mauricienne est la palette de produits "écologiques". 
Les bougies lisses de la société SA.RA.SOA., l'eau de source de Mado SARL, les fruits et légumes, de Scrimad notamment ou encore le bois de Mad Attitude ont remporté un vif succès auprès des entrepreneurs mauriciens. 
Les entreprises malgaches ne cherchent pas seulement à vendre. Ainsi l'association Faniry Soie qui produit de articles en soie sauvage compte repartir avec une collaboration qui apportera une valeur ajoutée à ses produits. 
"Nous comptons sur l'expérience mauricienne pour améliorer nos créations et nos design", déclare la responsable Juliette Lalamanana. 
Même désir chez Rabetsitonta, président de la Société Trading de l'Océan Indien, groupe présent dans différents secteurs d'activités qui voudrait bénéficier de l'expertise mauricienne pour monter des projets IRS (Integrated Resorts Schemes). 
Effectivement ce genre de projets connaît un vif succès à Maurice et a attiré de nombreux étrangers avides d'avoir une résidence luxueuse au soleil. Des stars comme le footballeur David Beckham, les acteurs indiens Aishwarya Rai et Abhishek Bachchan sont désormais propriétaires de maisons valant au moins 25 millions de roupies (environ 780 000 dollars). 
Les échanges entre l'île Maurice et Madagascar restent assez faibles même s'ils sont en constante hausse, comme le notait le ministre du Commerce mauricien, Rajesh Jeetah lors de l'ouverture de cette rencontre entre les entrepreneurs des deux pays. 
La situation politique et le manque de services à Madagascar ont souvent été cités comme facteurs bloquant le développement des relations entre le deux pays. 
Les différentes tentatives faites par les entrepreneurs malgaches, la foire Made in Madagascar par exemple qui avait connu un vif succès à la fin des années 90, n'ont pas rapporté les fruits escomptés. 
Aujourd'hui les autorités malgaches veulent montrer une nouvelle dynamique, ont assuré l'ambassadeur de Madagascar à l'île Maurice, Bruno Ranarivelo et le président de la Chambre de Commerce Malgache, Simon Rakotondrrahova. 
Preuve de cette nouvelle volonté, l'inclusion de l'anglais comme langue officielle dans la Grande Île, une décision qui ne devrait pas laisser insensible les entrepreneurs mauriciens. 

Midi Mada 29/05/2007
Entreprise. Le nouveau système horaire de l’administration peut engendrer des profits s’il est bien géré
La journée à partir de 9 heures est bénéfique
Les entreprises se réjouissent de la décision du gouvernement de commencer la journée de travail de la fonction publique à 9 heures. « C’est une mesure qui nous convient dans la mesure où la rentrée à 9 heures s’adapte mieux au fonctionnement des entreprises », déclare un chef d’entreprise en expliquant que d’habitude, les entreprises ont recours aux services publics, justement à partir de 9 heures. « Si l’ouverture de l’entreprise est à 8 heures, la première heure est normalement destinée à différents préparatifs et à 9 heures, les responsables commencent leur déplacement, dont notamment les commissions à réaliser au sein des services publics, comme la fiscalité, par exemple ».
Edmond R
Mais ce qui convient le mieux aux entreprises, c’est la sortie de bureau des fonctionnaires à 17 heures au lieu de 16 heures. « Pratiquement, il n’y aucune entreprise qui sort à 16 heures et une heure ouvrable de plus dans l’administration nous permet de mieux gérer notre timing », selon toujours ce chef d’entreprise. Par ailleurs, le break d’une demi-heure est également favorable dans la mesure où cela permet d’avoir plus de disponibilité des services publics.
En somme, cet aménagement décidé par le gouvernement est jugé intéressant. Les entreprises espèrent ainsi une amélioration des services de la part des fonctionnaires. Il est en effet généralement admis que ce nouvel horaire, en permettant aux fonctionnaires de mieux s’occuper de leur famille avant la rentrée à 9 heures pourrait être un facteur d’amélioration des prestations. Bref, du moins concernant les entreprises, le nouveau système horaire est bien calé sur leur fonctionnement. Mieux, si elle sait bien gérer son emploi du temps, l’entreprise peut gagner plus d’argent avec ce nouvel horaire. Le temps, c’est de l’argent et le temps mieux géré, c’est encore plus d’argent

Wanadoo.mg 27/05/2007

Fianarantsoa. Pety Rakotoniaina repéré à Andriamalama ?
Après la mise à prix de sa tête pour la bagatelle de 100 millions d’ariary, l’affaire Pety Rakotoniaina devient incessamment une actualité sur toutes les lèvres. Les bruits courent et les rumeurs ne manquent pas quant à sa cachette. 
Ainsi, un ingénieur topographe, sûr de son information, atteste la présence de Pety à Andriamalama, un fokontany situé à l’ouest de Fianarantsoa, pas loin de la circonscription d’Ikalamavony. 
«J’ai effectué une mission dans cette localité. A quelques kilomètres de l’arrivée, des personnes armées de grenades et de kalachnikovs ont failli me tirer dessus. Ils m’ont certainement confondu avec des militaires à la recherche de Pety Rakotoniaina. Cela aurait mal tourné si je n’avais pas eu la présence d’esprit de leur montrer mon ordre de mission et mes équipements professionnels. Ce n’est qu’après une fouille sévère, qu’ils m’ont finalement donné le feu vert pour entrer à Andriamalama», explique-t-il. 
Pety Rakotoniaina en est maintenant à six mois de cavale. Ce maire de Fianarantsoa s’est évaporé dans la nature, la nuit du 3 décembre, avec ses lourdes charges judiciaires. Il est notamment inculpé de «vol de voiture administrative, menace de mort, outrage envers des éléments des forces de l’ordre et violation des lois électorales». Il s’agit de la troisième tête - de politicien - que l’actuel régime a mise à prix. Après le colonel Coutiti Assolant, pour la capture duquel le gouvernement avait offert une prime de 140 millions d’ariary, et le Général Randrianafidisoa pour 100 millions d’ariary, le même principe s’applique à l’enfant terrible d’Ikalamavony. Plus d’un craignent que sa traque soit sanglante. 
En effet, des bruits courent comme quoi il serait protégé par d’ex-militaires bien armés et entouré, par des «dahalo» qui connaissent par cœur les coins et les recoins de la brousse. Deux protections qui, évidemment, rendent sa capture de plus en plus difficile. 
Didi R.  ©Midi Madagasikara 

Les Nouvelles 29/05/2007

Pas avant 9h ! Mais rendez-vous dans un an …
Le "dans une semaine" et le "revenez plus tard" ou encore, "la personne qualifiée pour étudier votre dossier ou pour signer vos papiers, est absente pour le moment" sont des termes que les Malgaches ne connaissent que trop dans le milieu administratif. Et maintenant, on vient d'ajouter sur la liste "pas avant 9 h". Et oui, l'horaire de travail de l'agent de l'Etat a été réaménagé. Cela confirme davantage le statut doré de plus de 124 mille fonctionnaires recensés à Madagascar. Les différences sociales entre les employés de l'Etat et ceux du privé ne cessent d'augmenter. Les uns se lèvent tard pour rentrer tôt et les autres quittent de bonne heure leur famille pour ne revenir qu'au soleil couchant. C'est tout à fait normal et logique que les fonctionnaires prennent de l'avance à ce sujet par rapport au recul des privés. D'ailleurs, il n'y rien à fustiger car les avantages se méritent, mais ne se critiquent pas. Néanmoins, les privés s'interrogent sur le bien-fondé des syndicats des travailleurs nationaux qui ont déjà pris rendez-vous pour le 1er mai 2008. 
Le 1er mai de cette année a été célébré sans tam-tam, ni tambour dans le pays. Une journée purement symbolique pour les travailleurs nationaux, d'autant plus que les syndicats nationaux ont eu du mal à afficher leur existence et cela ne date pas d'hier. Le temps du socialisme est révolu pour que l'on s'attende à une main tendue de l'Etat dans le dessein de redorer le blason des syndicats. La table des jeux est maintenant toute autre, et il faut changer de rythme et de technique si on veut jouer sa mise. Depuis des années déjà, les syndicats nationaux pataugent plus que jamais dans un style démodé en laissant sur leur faim les employés. Et profiter uniquement du 1er mai pour crier haut et fort sur le toit de la nation qu'on est là, est peine perdue. Le temps n'est-il pas venu de donner un nouveau souffle aux syndicats? 
Heureusement que les inspecteurs du travail font avec rigueur leur tâche, sinon le nombre des employés victimes d'une injustice dans divers établissements privés ne cessera de s'accroître. Ce n'est pas un péché si les agents privés estiment les fonctionnaires car il y a de quoi les envier ou s'ils déchantent quand les syndicats des travailleurs jouent les marionnettes qui n'attendent que le 1er mai pour faire leur spectacle. "Il faudra patienter jusqu'au le 1er mai 2008 pour voir de nouveau les syndicats des travailleurs nationaux présenter leur certificat de naissance" a déclaré un homme. A vrai dire leur action semble se résumer à cela. 
Andry Rabeson 

allAfrica 30/05/2007

Madagascar: Circoncision en masse à Manjakaray - L'Express de Madagascar - Fanja Saholiarisoa
Comme chaque année, un couple de médecins a effectué une circoncision en masse et gratuite en faveur de la population nécessiteuse de Manjakaray.
La population de Manjakaray et ses environs ont fêté la Pentecôte d'une manière particulière. C'est grâce à l'initiative d'un couple de médecins qui, depuis huit ans, appuie les gens défavorisés de son quartier.
Cette année, l'opération a été plus conséquente. Elle a ciblé 3 000 personnes avec, au programme : circoncision à l'américaine, distribution gratuite de condoms, échographie, et sensibilisation pour le planning familial traditionnel.
Ils ont été nombreux à venir à l'école primaire publique de Manjakaray samedi. Une cinquantaine de petits garçons ont pu être circoncis, d'autres enfants vaccinés et pesés. "Cette action pour les enfants et les femmes les encourage à avoir l'habitude de se faire ausculter. Il est à noter que la mortalité maternelle et infantile est importante dans cette localité", explique Dr Andry Nomenjanahary, initiateur de ce projet humanitaire.
Dr Liliane, son épouse, soligne le respect de l'hygiène dans leur intervention.
Les quartiers de Manjakaray, Ambatomainty, Amboditsiry ont été de la fête.
Conseil sur planning familial
"Depuis cette opération, nous avons enregistré un changement de comportement chez les mères de plus de trois enfants. On les encourage à écouter les conseils sur le planning familial et à utiliser les condoms", soutient Anatole Ramanandraibe, chef du quartier de Manjakaray.
L'initiative a rendu des parents heureux : une cinquantaine de garçons ont été circoncis. "Même si nous avons opté pour cette intervention moderne, les us de la famille demeurent. Nous aurons donc droit aux fêtes habituelles", explique Davida Randriatsarasoa, oncle du petit Sitraka, âgé de deux ans, vêtu de son malabary.

Les Nouvelles 30/05/2007

Les espaces publics clos 100% non fumeurs, pour le 31 mai

C'est un objectif inscrit dans la convention cadre de l'Organisation mondiale de la santé pour la lutte antitabac et qui reste un idéal, dans beaucoup de pays. L'OMS profite de la journée mondiale sans tabac célébrée demain, pour rappeler les objectifs de cette convention adoptée en 2003 qui est d'ailleurs l'un des traités les plus largement approuvés au sein de l'Onu.

Le tabagisme passif est le fléau le plus redoutable. La fumée secondaire qui contamine l'air contient plus de 4 000 produits chimiques dont certains sont cancérigènes. L'OMS estime que 700 millions d'enfants, soit la moitié des enfants du monde entier, respirent cet air pollué. L'Organisation internationale du travail (OIT) de son côté avance qu'au moins 200 000 travailleurs meurent chaque année, étant surexposés à la fumée secondaire dans leurs lieux de travail.

A Madagascar, la protection contre le tabagisme passif reste encore lettre morte. La législation est encore difficilement appliquée.

Mialy R.

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