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Big News...
«Une victoire de la droite moins large que prévue... »
Si
l'UMP a la majorité absolue à l'Assemblée, la vague bleue annoncée par les sondages n'a pas eu lieu
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S'il a les
mains libres pour gouverner, le parti de Nicolas Sarkozy perd néanmoins 41 sièges par rapport à 2002 (avec 314 sièges sur les 577 de l'Assemblée) et enregistre une défaite symbolique : celle d'Alain Juppé.
Avec 187 sièges, le PS, lui, gagne une cinquantaine de sièges et peut estimer avoir limité les dégâts.
Les résultats en sièges
Selon les résultats définitifs publiés dimanche soir, l'UMP remporte 312 sièges (+ 4 apparentés et 2 dissidents), le PS 187 (et 3 dissidents), le Nouveau Centre (soutenu par l'UMP) 21, PCF 15 (et 1 dissident), Divers gauche 4, Divers droite 9, Radicaux de gauche 8, Verts 4, MoDem 5, MPF 2.
L'UMP perd 41 sièges par rapport à l'Assemblée sortante (élue en 2002), le PS en gagne pratiquement une cinquantaine. Il faut un minimum den 20 élus pour former un siège : dans la configuration actuelle et sans alliance nouvelle, seul l'UMP, le PS et le Nouveau Centre (ex-UDF ralliés à l'UMP) sont en mesure d'en constituer.
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... Le Dossier Mahaleo
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Ny Fomba malagasy sur rainizafimanga.COM -
Nature et Environnement >>
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«Sauternes,
un bon cru ?... »
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2 400 exposants de 45 pays seront présents à VINEXPO du 17 au
21 juin à Bordeaux. En 25 ans, le salon, qui réunit tous les acteurs des vins et spiritueux, est devenu, par son efficacité et sa diversité, l'évènement mondial de référence.
Les principales régions productrices du monde seront représentées à travers des entreprises individuelles et les pavillons de quelques grands pays, comme l'Italie, l'Espagne, la France, les
Etats-Unis. Les pays
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Premier Cru Supérieur
Sauternes Bordeaux
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du Nouveau Monde
confirment leur volonté de conquête du marché avec la présence du Chili, de l'Argentine et de l'Afrique du Sud.
Les plus grands liquoreux du monde se sont donnés rendez-vous sur ce minuscule terroir de Bordeaux au potentiel quasi-infini.
"Je n'appelle pas l'Yquem un vin puisqu'il existe "des vins" et que
l'Yquem est unique. Je préfère le mot nectar..." C'est par ces mots que Frédéric Dard décrit le caractère unique du roi des vins, de cet elixir des dieux....
Si je vous dis Sauternes, que me répondriez-vous ? Un bon cru pour agrémenter vos mets raffinés comme le foie gras et les bons desserts ….
En fait, c'est une ville du sud-ouest de la France, dans le département de la Gironde en Région Aquitaine.
Mais, vous avez tout à fait raison car Sauternes, située près de la
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Garonne,
juste au sud de Bordeaux, fait partie d'une des premières régions viticoles au monde.
Le vin de Sauternes est un vin blanc et doux, d'origine d'appellation
contrôlée, pour
accompagner agréablement les desserts ou le foie gras. Son plus célèbre cru est le parfumé et succulent Château
d’Yquem. Sa rareté est le fruit dégagé de vendanges limitées. Les raisins sont soigneusement sélectionnés et leurs vendanges sont retardées jusqu'à la fin de l'automne, afin de leur faire subir le
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Premier Cru Supérieur Classé. Un mythe inégalé ! "L’extravagance du parfait".
Château
d’Yquem
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"pourrissement noble" et obtenir leur goût particulier.
Sauternes est aussi un centre touristique et plusieurs châteaux sont ouverts au public pour des dégustations.
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Alors,
pour votre prochaine randonnée, n'oubliez pas d'y faire un détour …
essayez, appréciez et adoptez ! ... suite
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David de
Normandie
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Le KDO spécial Fête des pères
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", David a répondu à notre appel
de publier des Editos, maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women.Merci d'avance!
...
Pour
Envoyer un article ou Pour nous contacter
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Nos Correspondants à
Mada 19/06/2007
Comment le coup de gueule du Président a-t-il stabilisé le prix des carburants?
Connaissant le poids de ces majors face à des gesticulations populistes d'un Président en mal de popularité, il fallait sauver sa face. Ainsi, les coûts d'exploitation étant ce qu'ils sont et la maîtrise des prix mondiaux n'étant pas l'apanage d'un pays comme Madagascar, le gouvernement a du se résoudre à baisser certaines taxes pour maintenir les anciens prix.
Le résultat de ce sermon public n'a pas eu l'effet escompté, en fait ce sont les caisses de l'Etat qui seront délestés de quelques milliards d'Ariary de taxes pour faire croire à la force de persuasion de
Ravalomanana.
Pouvoir, pouvoir, quand tu nous tiendras!!
Xinhuanet.com 21/06/07
Madagascar : une région côtière pourrait être submergée
ANTANANARIVO, 20 juin (XINHUA) -- Le rivage de Farafangana, à 400 km au sud de la capitale malgache, risque de disparaître car niveau de la mer n'a pas cessé de monter depuis un mois, a rapporté mercredi le journal local L'Express.
Johnson Andrianahy, chef de la région, a affirmé que la région de Farafanana changera complètement de visage si aucune solution ne serait trouvée pour faire face à ce phénomène.
Les résidents ont utilisé tous les matériels dont ils disposaient pour éviter le pire et des blocs de pierres ont été construits le long de la plage, presque totalement immergée, a-t- il dit.
Un habitant de la région a affirmé que la mer est seulement à 20 mètres du bureau du chef de région et du district de
Farafangana.
Le boulevard qui longe le bord de mer ne tardera pas à disparaître, a-t-il estimé.
L'augmentation de la mer risque aussi de mettre en périle le tourisme de Farafangana, dont les les sables blancs fascinants et le décor de la ville attitrent des visiteurs.
allAfrica.com
19/06/2007
Madagascar: Les taxes aggravent la hausse
-L'Express de Madagascar -Doda Andrianantenaina
Plusieurs facteurs entrent en jeu dans le calcul du prix des carburants à la pompe.
Parmi les plus importants figurent le coût du produit, la parité entre la monnaie locale et le dollar ainsi que les frais de transport et de distribution. Les taxes appliquées aux produits pétroliers contribuent, même indirectement, au changement du prix. Les taxes et redevances sont constituées par les taxes sur les produits pétroliers (Tpp), la taxe sur la valeur ajoutée (Tva), les droits de douanes annexes, les redevances pour l'Omh, pour l'environnement, pour l'entretien routier (Fer) et pour l'Agence portuaire maritime et fluviale
(Apmf).
"La décomposition de cette catégorisation met en évidence plusieurs configurations. La taxe sur les produits pétroliers est fixée à un taux propre à chaque catégorie de carburant ", tient à expliquer un technicien de l'Office malgache des hydrocarbures. Ainsi, pour l'essence sans plomb, la Tpp est de l'ordre d'Ar 392. Pour l'essence tourisme, elle est d'Ar 231, Ar 62 pour le pétrole et d'Ar 43 pour le gazole. D'un autre côté, la taxe à payer pour l'entretien routier est également fixée à des taux non variables. Elle est d'Ar 142 pour l'essence sans plomb, Ar 125 pour l'essence tourisme et d'Ar 108 pour le gazole. Cette taxe ne s'applique pas pour le pétrole lampant.
D'une manière générale, la taxe sur la valeur ajoutée qui est de 18 % est appliquée sur l'ensemble, soit le coût du produit, les frais de transport et les autres taxes. Avant la libéralisation du secteur pétrolier à Madagascar, en juillet 2004, la valeur des taxes appliquées sur les produits pétroliers étaient différentes pour chaque catégorie. Elle représentait environ 44 % du prix à la pompe pour l'essence sans plomb, 36 % pour l'essence tourisme, 25 % pour le gazole et 3 % pour le pétrole.
JIR
19/06/2007
La Réunion
: Victoire de la gauche aux législatives
Le PS, grand vainqueur de ce scrutin avec l’élection "historique" de deux députés, a incontestablement profité de la dynamique de la gauche. Le PCR garde son seul et unique fauteuil.
L’UMP, résiste, même si elle perd un siège par rapport à 2002. Ce scrutin marque par ailleurs le renouvellement de la classe politique locale avec l’arrivée d’une nouvelle génération qu’incarne Didier Robert et Patrick
Lebreton. Et confirme la fin d’un mythe, avec la cuisante défaite de Paul Vergès.
Les
Resultats
PS : 2, UMP : 2, PCR : 1.
Le verdict du peuple est tombé : René-Paul Victoria
(UMP) dans la 1ère circonscription, Huguette Bello (PCR) dans la 2ème, Didier Robert
(UMP) dans la 3ème, Patrick Lebreton (PS) dans la 4ème et Jean-Claude Fruteau (PS) dans la 5ème. Ces cinq députés représenteront la Réunion à
l’Assemblée nationale pendant cinq ans. Par rapport à 2002, l’UMP perd un siège, celui de Bertho Audifax dans la 5ème, alors que le PS en gagne deux.
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Wanadoo.mg
19/06/2007
Surveillance : Roland Ratsiraka et Pety interdits de sortie du territoire
Pety Rakotoniaina et Roland Ratsiraka. Les deux noms viennent de grossir la longue liste de la police sur les individus interdits de sortie du sol malgache.
Roland Ratsiraka, avec son imbroglio judiciaire qui serait encore loin de trouver un dénouement, est en détention provisoire dans la prison d’Ambalatavoahangy. Il est compromis dans un détournement de deniers publics, notamment des fonds de la municipalité de Toamasina dont il est le premier magistrat. Quant à Pety Rakotoniaina, sa tête a été mise à prix pour la bagatelle d’ariary 100 millions. Il continue sa fuite avec cinq charges judiciaires. Il en est actuellement à ses 207 jours de cavale. Auprès de la police, ils ne sont pas moins de trois personnes par semaine à être inscrits dans le registre des personnes interdites de sortie du territoire national.
Piliers de 2002
Le service chargé de la surveillance de la frontière fait état d’une cinquantaine de personnes concernées par cette mesure administrative généralement décidée par le ministère de l’Intérieur, et notifiée par le secrétariat d’Etat chargé de la sécurité publique. «Ils sont en majorité des ressortissants malgaches et dans l’ensemble, ils sont dans les collimateurs de la Justice», concède notre source généralement informée. La nature de l’interdiction est généralement d’ordre judiciaire et quelquefois liée à des problèmes administratifs. Bien qu’ils ne soient plus dans le territoire, des piliers de l’ancien régime, à l’instar de l’ex-président Didier Ratsiraka et son ancien VPM Pierrot Rajaonarivelo, tout comme bon nombre de leurs collaborateurs durant la crise 2002, figurent aussi sur la même liste.
Didi R. ©Midi Madagasikara
Libération
18/06/07
A Madagascar, une Française réclame justice
- Par Amélia BLANCHOT - QUOTIDIEN
Accusée de complicité de tentative d'assassinat, Natacha Barday est détenue depuis trois semaines.
«Une erreur judiciaire, qui comme celle-là dure depuis trois semaines, devient une bavure antifrançaise», déplore Me Gumery, avocat de Natacha Barday, détenue à Madagascar depuis le 21 mai. Cette française de 33 ans est soupçonnée de complicité de tentative d'assassinat sur Gilbert Dailly, un influent homme d'affaires local. Pourtant, ses proches et son avocat dénoncent un dossier d'instruction infondé, alambiqué et contradictoire.
Balles. Le cauchemar de Natacha Barday débute le 11 avril, lorsque Gilbert Dailly et son chauffeur sont victimes d'une attaque à main armée. Deux balles sont tirées, les deux hommes en sortent indemnes. Le lendemain, Gilbert Dailly porte plainte contre X, soupçonnant des proches de Natacha Barday d'avoir organisé ce coup monté. Dans sa ligne de mire, Riaz Barday, mari de Natacha et homme d'affaires, avec qui il est en litige sur la gestion d'un hôtel. Riaz Barday a été expulsé manu militari de l'île le 14 décembre 2006, sans raison officielle. Une expulsion qui pourrait avoir été commanditée par Dailly, désireux d'éliminer son rival.
Après le mari, la femme. Natacha Barday est rapidement incarcérée après la tentative d'assassinat, pour des coups de fil à Serge Rasolotsiresy, principal accusé et employé d'une des sociétés de Riaz Barday. Une preuve aberrante pour la défense. L'opérateur Orange a fourni un document de localisation des appels qui certifie que Serge Rasolotsiresy se trouvait à 25 km du lieu de la tentative d'assassinat. Une attestation qui devient un alibi pour Natacha Barday. Cependant, Gilbert Dailly déclare qu'il n'a «pas de problème avec Mme Barday, si ce n'est qu'il est extrêmement troublant et inquiétant de constater sa relation très proche avec M. Serge [Rasolotsiresy]».
«Lagon d'or». Natacha Barday est détenue dans des conditions très difficiles. Une pièce de 18 m2 héberge 55 personnes, obligées de dormir assises, et qui n'ont accès ni à l'eau chaude ni aux sanitaires. L'état de santé de la jeune femme se dégrade. Me Gumery a formulé trois demandes de remise en liberté, dont une stipulant un transfert en hôpital pénitentiaire. Des requêtes systématiquement refusées par le procureur.
La situation de Natacha Barday pourrait se prolonger, car la justice malgache est réputée pour ses pratiques peu transparentes, dont tous profitent, du plaignant au magistrat. «Pour la justice malgache, détenir Natacha Barday devient un "lagon d'or" puisqu'on nous réclame des enveloppes pour favoriser sa sortie de prison», déclare son avocat, qui demande une intervention rapide du Quai d'Orsay et dénonce une «sinistre farce judiciaire», ressemblant au scénario d'un «mauvais film».

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Midi
Mada 19/06/2007
FETE NATIONALE-Le lundi 25 juin déclaré « pont »
- v.a.
C’est déjà officiel depuis plusieurs mois : la journée du lundi 25 juin sera un jour « pont ». En effet, le décret relatif aux journées fériées, chômées et payées au titre de l’année 2007 (décret n° 2007-006 du 9 janvier 2007), est déjà paru il y a 4 mois dans le journal officiel, édition spéciale du 27 février 2007.
Dans ce numéro, le J.O. indique la journée du lundi 25 juin « jour pont ». Il est clair que cette disposition, bien que déjà publiée dans le journal officiel, n’est pas encore connue de l’ensemble du public, des travailleurs et surtout des entreprises. En effet sa simple publication dans le JO, pour la simple raison que la diffusion de celui-ci est plus que limitée, n’a pas permis au grand public de prendre connaissance de ce décret.
Des situations de confusion ont déjà perturbé dans le passé, les sociétés privées, magasins et entreprises commerciales à la veille d’une fête lorsque le calendrier indique une possibilité de pont. « Pont ou pas pont » ? La question posée par les employés n’avait alors obtenu de réponse qu’au dernier moment. Dans ces cas, il est évident et tout à fait normal que les employeurs ne « libèrent » pas leurs salariés tant qu’il n’y a pas de décisions officielles précisant qu’une journée est déclarée « pont ». Cette année, les dispositions ont été prises suffisamment à l’avance, en début d’année, mais leur diffusion est restée très insuffisante et de ce fait, elles ont été jusqu’ici, inconnues de l’écrasante majorité de la population.
Rappelons que l’année 2007 comptera au total deux jours « pont » car, outre le lundi 25 juin, le décret n°2007-006 du 9 janvier 2007, publié dans le journal officiel indique que le lundi 24 décembre le sera également. Voici les journées fériées, chômées et payées ou non travaillées pour le reste de l’année 2007 : mardi 26 juin-fête nationale, mercredi 15 août-Assomption, jeudi 1er novembre-Toussaint, lundi 24 décembre – pont, mardi 25 décembre-Noël
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19/06/2007 |
Madagascar, colonie francaise : cours de 3eme a Tulear
- Les moderateurs Nosintsika
Salut à tous, Voilà ce qui est enseigné, en français, aux collégiens de 3ème à Tuléar au sujet d’une période qui marquera de manière différente nos deux peuples.
En plein débat sur la colonisation et ses conséquences, l’équipe projet TMD - CoReSEL vous transmet ce document permettant d’alimenter la réflexion que chaque citoyen du monde peut avoir.
Madagascar, à voir et à savoir
: MADAGASCAR COLONIE FRANCAISE
A la fin du 19ème siècle, les pays européens (France, Angleterre, Belgique...) se lancent dans l’occupation de vastes territoires en Afrique et en Asie. La colonisation c’est l’occupation et l’administration par la force d’un pays pauvre par un pays riche. Cette domination est à la fois politique, économique, sociale et culturelle.
A - LES CAUSES DE LA COLONISATION
1/ Les causes externes
a- Causes politiques et économiques
· Pour éviter les rivalités, les pays européens ont partagé le monde pour créer de vastes empires coloniaux. Ils se sont réunis à Berlin pour faire ce partage. Pendant cette conférence, l’Angleterre donne Madagascar à la France en échange de Zanzibar....
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Les
Nouvelles 18/06/07
14 buts encaissés zéro marqué ! Les Barea au tapis
L'équipe nationale de football, les Barea de Madagascar, aura bu la tasse jusqu'au bout ! Battus 2 à 0 hier dans leur jardin à Mahamasina face aux Panthères du Gabon, les Barea auront bouclé les éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations 2008 sur un bilan plutôt éloquent : 4 matches, 14 buts encaissés et … 0 but marqué ! Dans la Grande île, le ballon ne tourne plus rond.
L'Allemand Günter Zittel a vu juste. Les Barea ont été battus sur le score par l'équipe nationale gabonaise de foot (2 à 0) conduit par l'ex-international de France Alain Giresse, au match retour des éliminatoires de la Can 2008, hier à Mahamasina. Les Barea se sont livrés à un combat farouche, mais comme d'habitude, la concentration pour bien négocier les tirs leur manquait.
Le premier but des Gabonais à la 20e minute, a été marqué par Georges Akiremy qui a pris de la tête un coup franc venant de la gauche, et le second, par Roggy Meye à la 85e minute. Un dégagement mal orienté, récupéré par les Gabonais qui ne se sont pas fait prier pour renvoyer le ballon dans le camp des Barea, et en finir en le poussant également de la tête au dessus du gardien des Malgaches Bruno Jaozara. Ce dernier, après avoir hésité à quitter son cadre, est monté loin vers l'avant et a sauté pour essayer de récupérer le ballon avant Meye. Une défaite de plus pour les Barea de Madagascar qui au total ont encaissé 14 buts et quatre déconvenues sur les quatre matches qu'ils ont disputés à la Coupe d'Afrique des nations, la Can Ghana 2008. 4 à 0 contre les Panthères et 3 à 0 contre les Ivoiriens aux matches aller, et respectivement 5 à 0, à Bouaké en Côte d'Ivoire, et 2 à 0 contre les Gabonais hier, aux retours.
Domination vaine
«Trop, c'est trop !» déplore le public, dépité d'avoir essuyé la énième défaite de ceux qui sont censés être des porte-fanions de la nation malgache. Ceux qui étaient au match de Mahamasina hier, ont pourtant reconnu que les footballeurs des Barea se sont battus honorablement, et qu'ils ont dominé la quasi-totalité de la seconde mi-temps.
Cependant, cette domination était restée stérile jusqu'à la fin de la rencontre. Des tirs à bout portant, 2m ou 5m, non marqués, qui ont déçu les spectateurs. Cette ambiance morose pour l'équipe nationale, n'a pourtant pas empêché les supporteurs des Barea de remarquer la prestation fascinante de Paulin Voavy qui, par ses dribbles et sa vitesse, a dérouté les défenseurs des Panthères du Gabon. Ces échecs relèvent d'autant plus de la dextérité de Didier Ovona, le gardien de but du Gabon.
Grogne des passionnés de foot
Après le match, un groupe de personnes, mécontentes et offusquées, s'est attroupé devant l'entrée de la tribune centrale pour vociférer avec la pire des injures, après la fédération de foot. Un journaliste de la télé nationale, également membre de cette instance en a fait les frais.
Certains, ne s'intéressant que d'une manière circonstancielle au foot , attribueront cette défaite sur l'incapacité des joueurs et des entraîneurs, tandis que d'autres, plus mordus, dénigrent la fédération en la taxant d'incapacité et de défaillance, jusqu'à demander la démission de cette entité.
Pour les coaches, malgré ces défaites, les Barea sont sur la bonne voie. «Certes, c'est une défaite, mais il faut reconnaître que les Barea ont joué d'une manière admirable. Le public en a été témoin. Si les joueurs malgaches parviennent à être les meilleurs dans les clubs des autres îles de l'Océan indien, il n'y a pas de raison pour qu'ils ne réussissent pas à plus grande échelle. Personnellement, je trouve que les Barea ont nettement évolué en termes de niveau, sans parler des défaites. Je déplore surtout l'absence de Johan Paul qui s'est fait manifestement sentir puisqu'il était le seul à pouvoir conduire une équipe sur le terrain. La prochaine fois, si je suis encore à la tête des Barea, on essaiera de travailler avec les joueurs qui sont là, sans compter sur les expatriés qui ont souvent un contretemps quand on a besoin d'eux. Pour la préparation, je pourrai emmener les Barea en France pour leur faire jouer contre des équipes de première ou de deuxième division. Je négocierai les aspects logistiques de cette tournée, l'hébergement et la restauration auprès du directeur du club de Lens, mais il faudra pour la fédération trouver de quoi payer le voyage aérien». A propos des occasions de but ratées, Arsène Hervé a expliqué que négocier un tir finale ne s'apprend pas à 18 ou 19 ans. Cela se fait dès l'âge de 12 ou 13 ans dans des écoles de foot. A propos du développement du foot, il sollicite la bonne volonté des mécènes sans qui cette entreprise ne pourrait pas se concrétiser.
Rivo Steph
Libération
18/06/07
XXIe siècle. Logique
:Le sikidy, un art divinatoire malgache -
Par Azar KHALABATARI
Les règles du sikidy sont les mêmes depuis des siècles : le devin prend deux poignées de graines dont il ne connaît pas le nombre. Puis il retire les graines deux par deux, jusqu'à ce qu'il n'ait plus en main que deux graines, ou une seule. Tout dépend s'il a pris au départ un nombre pair ou impair de graines. Il répète huit fois ce geste, ce qui lui donne 16 restes d'une ou deux graines qu'il dispose dans un tableau de 16 cases (4 lignes par 4 colonnes). En lisant ce tableau, il voit se dessiner huit figures en ligne et en colonne dont chacune compte 4 cases d'une ou deux graines. A partir de ce premier tableau, il va générer deux nouveaux tableaux en croisant leurs lignes et leurs colonnes selon des règles précises. Il obtient ainsi de nouvelles figures qui ont chacune une valeur symbolique.
Les mathématiciens savent que le nombre de tableaux de sikidy possibles est de 2 16 = 65 536. Et que 16 cases peuvent s'arranger de 216 manières différentes qui peuvent être générées en un clin d'oeil par l'ordinateur, comme le fait Marc Chemillier. Le devin, lui, ne connaît pas ce nombre et ne peut explorer qu'une petite partie des solutions possibles. Il note donc dans son cahier la configuration des tableaux. Les plus expérimentés construisent de tête les générations successives, et savent déjà, à partir du premier tableau, quel type de figure ils trouveront à la troisième génération : la solution est en effet totalement prédictible. Mais un mathématicien n'y parvient qu'en appliquant les propriétés de la «théorie des groupes».
Belles maths innées
Depuis des siècles, à Madagascar, des devins analphabètes lisent l'avenir grâce à des formules complexes découvertes tardivement en Occident. Ces «mathématiques naturelles» interrogent le lien entre intuition logique et maîtrise de l'écriture.
Tuléar, troisième port de Madagascar, à proximité de l'embouchure du Fiherenana, dans le sud-ouest de l'île. Dans cette région touchée par une sécheresse chronique, les migrants affluent vers la ville. En quelques décennies, la population a quadruplé pour atteindre plus de 400 000 habitants. Tuléar a avalé ses villages voisins, leurs commerces, leurs marchés et... leurs marabouts. Njarike en est un, qui voit défiler les mille et une petites misères quotidiennes des habitants : peines d'amour, affaires en détresse, troupeaux décimés... Dans son échoppe située un peu en dehors de la ville, il exerce le sikidy, l'art divinatoire malgache. C'est là que Marc Chemillier et son amie Lanto Raonizanany viennent le retrouver depuis plusieurs années déjà. Ils arrivent avec, pour sa famille, un présent, et pour lui, des liasses de feuilles noircies de tableaux de points. La visite terminée, le devin leur prête, pour photocopie, un gros cahier écorné et jauni : le grimoire qu'il consulte pour chaque client, son outil de travail. Pour Marc Chemillier aussi, c'est un outil de travail. Il est mathématicien et musicien, maître de conférence à l'université de Caen et chercheur à
l'Ircam(1). Depuis sept ans, il étudie les mathématiques utilisées dans les arts des sociétés sans écriture.
Curiosité et méfiance. Dans les cahiers de Njarike, le néophyte ne voit que des points, plus précisément des tableaux de seize ronds alignés tantôt deux par deux, tantôt un par un, sans commentaire Njarike ne sait ni lire ni écrire. Certains tableaux sont encadrés, d'autres barrés, comme si le devin ne pouvait plus rien en tirer. Caducs, obsolètes... D'autres encore occupent une page entière, signe de leur importance extraordinaire : « Il y a des tableaux que le devin juge inédits et qu'il négocie à prix fort avec ses confrères, raconte Marc Chemillier. C'est pourquoi mes premières visites ont suscité beaucoup de curiosité et quelques méfiances : avec les tableaux de Njarike, j'aurais pu m'installer comme devin et m'enrichir en France auprès d'une clientèle supposée nombreuse.» En signe d'amitié, à chaque visite, le mathématicien lui offre de nouvelles combinaisons de points obtenues grâce à un simple programme informatique fondé sur les règles du sikidy (lire ci-contre). Avec le temps, la renommée de Njarike s'est envolée : on vient de loin auprès du marabout consulté par un Blanc équipé d'un ordinateur.
A chacun de ses retours sur le Vieux Continent avec la copie des précieux cahiers de divination, le mathématicien s'est plongé dans les milliers de cercles alignés. Il n'y a déchiffré aucun sort, mais il a découvert que ces tableaux obéissent à des principes mathématiques formalisés en Occident sous le nom de la «théorie des groupes» au XX e siècle (lire l'encadré). Ce constat ouvre une myriade de questions qui intéressent autant l'ethnologie, la pédagogie des maths que les neurosciences. Njarike utilise-t-il spontanément la structure mathématique que l'on enseigne en Occident ? Qu'y a-t-il de commun entre nos mathématiques formalisées et celles pratiquées par le devin ? Enfin, les mathématiques sont-elles le langage universel, inné, du cerveau ?
Jeu de l'awalé. Pour tenter de répondre , Marc Chemillier a traqué les pratiques des mathématiques au sein de sociétés de tradition orale que l'on croyait traditionnellement dénuées de telles aptitudes. Dans un livre qu'il vient de publier, les Mathématiques naturelles, il présente les mille et un talents de mathématicien glanés par lui-même et d'autres chercheurs à travers les dessins, jeux et autres arts traditionnels et néanmoins bien réglés. Ainsi, les mathématiques utilisées par les maîtres de l'awalé, jeu africain qui consiste à déplacer des graines de case en case. Deux informaticiens néerlandais ont calculé le nombre de positions de jeu possibles : 889 063 398 406 précisément. Comment choisir pour bien jouer ? En 2005,
l'ethnomathématicien Ron Eglash a modélisé certaines positions du jeu de l'awalé sous la forme d'«automates cellulaires», ces modèles mathématiques composés d'unités placées dans un tableau et dont l'état varie dans le temps en fonction de la valeur prise par les unités environnantes. Il a ainsi découvert que certaines propriétés particulièrement intéressantes de ces modèles sont utilisées par les plus férus des joueurs d'awalé... Comment en sont-ils arrivés à cette maîtrise ?
La question échoue sur les rivages des îles Vanuatu où le ressac efface des merveilles mathématiques : des dessins formés de courbes complexes et entrelacées que des artistes tracent sur le sable, aujourd'hui encore, le temps d'une marée, pour signaler une présence, raconter un mythe. Dès les années 20, l'ethnologue Bernard Deacon a recopié soigneusement ces figures et relevé qu'elles sont dessinées d'un seul trait sans lever le doigt du sol, une ligne tracée n'étant jamais revisitée.
Cette admirable performance repose sur la solution au «problème de Königsberg», découverte au XVIIIe siècle, fondatrice de la «théorie des graphes» : sachant que Königsberg a sept ponts, peut-on définir un itinéraire de promenade qui passe une seule fois et une seule par chacun de ces ponts ? En 1736, Leonhard Euler répond : en reliant les ponts de la ville, on obtient une figure géométrique offrant des arêtes et des sommets. Un tel itinéraire est possible à la condition nécessaire et suffisante que tous les sommets aient un nombre pair d'arêtes. Les dessinateurs du Vanuatu procèdent de cette «configuration eulérienne»...
Pédagogie. Ici, des chiffres, formules, théorèmes. Là-bas, des dessins, jeux, codes tacites... Où est la différence entre ces mathématiques ? Dans leur représentation uniquement, démontre Marc Chemillier. Cette conclusion pose une question d'importance majeure pour la pédagogie des mathématiques, considérées comme la marque de l'excellence académique : cette activité mathématique naturelle est-elle consciente? Si oui, alors les maths n'ont guère besoin pour se développer du cadre formel des règles enseignées dans les écoles. Et si à l'inverse, ces artistes font des maths sans le savoir, il faut conclure que le cerveau humain a une aptitude innée à penser les maths, comme à produire du langage. Voilà qui devrait donner à repenser leur enseignement, en toute logique.
(1)Institut de recherche et coordination acoustique-musique
QUOTIDIEN : samedi 16 juin 2007
Les
Nouvelles 19/06/2007
La musique en fête partout et pour tous !
- Anjara N
L'ancien ministre français de la Culture Jack Lang a créé en 1981 la fête de la musique, tous les 21 juin, qui marque le solstice d'été en France. Depuis, tous les pays francophones célèbrent cette journée magnifique, qui donne toute sa splendeur à la musique. Amateurs ou professionnels, c'est l'occasion pour eux de monter sur les planches ou de créer leur propre scène afin de partager leur amour pour la musique à tous.
Le 21 juin est désormais gravé dans l'agenda culturel malgache. Célébrer la fête de la musique comme les autres pays est un must dans un pays où la musique coule dans les veines des habitants. Certes, pour le moment, seuls les centres culturels programment des concerts gratuits, mais avec le temps, et surtout la motivation de la population, les organisateurs privés ne tarderont pas à proposer des affiches musicales intéressantes.
Partout à Madagascar, la musique fera danser les fêtards au rythme des tam-tam. Au CCF à Analakely, la manifestation sera célébrée un jour en avance car le mercredi est un jour d'affluence, grâce à la scène musicale Mozika Vaovao. Toutes les tendances musicales seront représentées par des artistes qui évoluent chacun dans leur domaine.
Les concerts commenceront à 16h et la journée sera divisée en 2 parties : une première partie dédiée à la vague montante actuelle, Trinity pour le punk rock, Big Jimda qui allie le rap et la musique traditionnelle avec une musique recherchée et un style qui s'oriente davantage au world music, Sammy Rastafanahy et Maela Trio.
A partir de 18h 30, les artistes plus confirmés prendront le relais avec Mikéa, Mika et Davis Franklin, Môta, Tana Gospel Choir et Rôla Gamana qui a participé à un atelier de fabrication d'instruments de musique traditionnelle à partir de matières locales, par des artisans de l'atelier Zavamaneno. Son set fera découvrir le fruit de ses recherches et la restitution de l'atelier.
A l'AFT, le programme est plus éclectique, et met en scène une panoplie d'artistes en tout genre, le jeudi à partir de 10h dans la matinée. Pas d'horaire particulier, les groupes défileront dans un ordre de passage qui ne dépend pas de leur notoriété. Chacun fera une petite prestation de 15 à 20 mn, sur une scène surélevée devant le hall, afin que tout le monde, même de la grande rue, puisse voir le spectacle.
Plusieurs groupes défileront sur scène : Aora, Kostla, 3%, Mamaizo Musique, Somadiva, Maha Izy, Kalay, Belahy, Jazy, Psyko Fox, L'Imby, Djouma, Komity Masoivoho, Rahigr, Raozin'ny Gasikara, Rakoto Frah Junior, Randria Ernest Zanany, Ra-Jean Knack, Am'psy Dhy, Sakelidalana, Ralanto, Sanga'Hay, Hoologan 101, Rajim, Jazy, Sammy, Vi'Hina, Bakomanga, Filah, Dadhy Velkira, Firmin, Boboh Mahavanona, Tarika B, Spesialista, Name 6, Kiady, Rolf, Princio, Mage4, Green et
Dah'Mama.
Kool Kanto aussi célèbre la fête de la musique
L'association des journalistes culturels de la presse écrite Kool Kanto, créée depuis peu, participe aussi à sa manière à la fête de la musique. Afin d'asseoir sa notoriété et de se faire connaître du public, mais surtout de tous les opérateurs culturels de la capitale, Kool Kanto invite tout le monde à un cabaret unique ce jeudi 21 juin à 21h au Piment Café à Behoririka. Dans une ambiance très conviviale et toute en musique, la soirée est une occasion de se présenter et de partager des moments ensemble, histoire de mettre au clair les objectifs de l'association. Et comme une surprise ne vient jamais seule, les journalistes passeront derrière le micro et les instruments de musique sur la scène pour animer la soirée. Les signatures se dévoileront et à la place de la plume, les journalistes s'exprimeront en chansons.
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