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5-6 Mars 2002

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Extrait des journaux

Extraits RFI

APRÈS LA NOMINATION DU MINISTRE DE LA DÉFENSE DE RAVALOMANANA,

 LES RATSIRAKISTES RÉPLIQUENT: LA CAPITALE TRANSFÉRÉE À TOAMASINA ?

 Après la nomination du ministre de la Défense de Ravalomanana, les ratsirakistes répliquent : La capitale transférée à Toamasina ? Un pas de plus a été, hier, franchi par Marc Ravalomanana dans sa « marche tranquille » vers le pouvoir. Un pas décisif, estiment les observateurs. En effet, en nommant le général Mamizara Jules au poste de ministre de la Défense, M. Ravalomanana a placé le maillon qui manquait à son gouvernement. Pour lui, la boucle est bouclée. Progressivement, il entend asseoir son pouvoir malgré les embûches qui se dressent encore ici et là. Signataire, aux côtés de neuf officiers supérieurs de l'Inspection générale de la Gendarmerie, d'un appel « pour le sauvegarde de la Nation » (lire "Tribune" du 28 février 2002), Mamizara Jules, ancien n°2 du ministère des Forces Armées, figure parmi les généraux qui ont, en premier, rallié Marc Ravalomanana. Discret mais efficace, selon ses proches, le « nouveau » ministre de la Défense se veut être un rassembleur au sein de la Grande Muette où, il faut le reconnaître, une partie reste fidèle à l'amiral Didier Ratsiraka. Rétablir l'unité de l'Armée, après tous ces remous et ces agissements de certains officiers, à l'image justement du colonel Coutiti, ne serait pas une mince affaire. Néanmoins, le calme semble régner dans les casernes. Parmi les problèmes à résoudre dans les plus brefs délais, figure la destruction des barrages tant à Antananarivo qu'en province. Dans la capitale précisément, si le gouvernement de Jacques Sylla veut démontrer à la population qu'il détient réellement le pouvoir, il doit supprimer tous ces barrages en ville, et confier désormais aux forces de l'ordre la protection des résidences de M. Ravalomanana et celles des membres du gouvernement ainsi que les sites censés être stratégiques. Autres barrages à démanteler, ceux de Brickaville et de Majunga. Au cas où ces différents obstacles subsisteraient encore, c'est que le pouvoir de ce gouvernement est loin d'être crédible… Quoi qu'il en soit, pour que le pays renoue avec la stabilité, des dialogues entre les généraux de tous bords et entre les factions rivales de la classe politique sont nécessaires. L'IRRÉPARABLE… Devant tous ces événements, Didier Ratsiraka n'a pas dit son dernier mot. Ainsi, sa réplique ne s'est fait pas attendre. En fait, d'après un fax reçu hier soir (261 20 5333 615 - CAG Toamasina), l'on apprend qu'à l'issue d'une réunion qui s'est tenue hier soir à Toamasina, entre cinq gouverneurs de province (Antsiranana, Fianarantsoa, Tuléar, Toamasina, Majunga) initiée, paraît-il, par M. Ratsiraka (Pascal Rakotomavo aurait décliné l'invitation), il a été « décrété » que la ville de Toamasina est désormais « leur » capitale… Pour ne pas dire la capitale de Madagascar (lire page 2). Un acte anticonstitutionnel. En effet, la Constitution stipule qu'"Antananarivo est la capitale de Madagascar". L'on s'avance, visiblement, vers la balkanisation de la Grande Ile. Est-ce vraiment la solution pour sortir de cette crise politique ? Une telle initiative ne fait d'ailleurs qu'envenimer la situation. En tout cas, on risque de s'acheminer vers un affrontement, plus exactement vers une guerre civile. La province à abattre, par tous les moyens, serait donc celle d'Antananarivo. Pourquoi ? Que tous les décideurs politiques se resaisissent. Il est encore temps de se réunir autour d'une même table, avant que n'intervienne l'irréparable. Signalons que ces derniers jours, des graffiti ont leur apparition à Toamasina, demandant aux Merina et Betsileo de quitter la ville… Franck Raharison

 

DÉPRIME DANS LE CAMP DE RATSIRAKA
Le camp du chef de l'Etat sortant de Madagascar, Didier Ratsiraka, est resté muet lundi à Antananarivo, où le gouvernement nommé par Marc Ravalomanana s'installait progressivement et pacifiquement dans les ministères. Ratsiraka, qui a décrété la loi martiale, théoriquement en vigueur depuis vendredi, se trouve dans son fief de Toamasina, le grand port de la côte est, à 360 km de la capitale, selon José Andrianoelison qui a affirmé qu’il est injoignable. “La position du président n'a pas changé depuis son discours (du 28 février) lors de la proclamation de la loi martiale”, a indiqué à l'AFP le directeur général de la présidence d’Iavoloha, Gérard Andrialemirovason. Dans l'entourage du président Ratsiraka, on avoue de plus en plus que la “déprime” gagne du terrain.
“Quels ministres ?”, s'est interrogé José Andrianoelison, proche de Ratsiraka interrogé sur l'installation dans les ministères de plusieurs membres du “gouvernement” de Ravalomanana. “Le problème, ce ne sont pas les ministres, c'est qu'un général appelle à la sédition de l'armée”, a-t-il ajouté, en évoquant le général Jules Mamizara. “Indirectement, c'est un appel à la guerre civile”. En tout cas, la loi martiale demeurait lettre morte lundi parce que non seulement la population soutient massivement Ravalomanana dans les rues, mais aussi parce que bon nombre d'officiers et soldats ne suivent plus les ordres de ceux restés fidèles à celui qui s’est autoproclamé amiral en 1984.

 

TOAMASINA DÉCLARATION DES GOUVERNEURS… "Profondément attachés aux principes démocratiques et aux valeurs républicaines, soucieux de la bonne marche de l'administration et de l'aspiration de la population des provinces, les cinq gouverneurs des provinces autonomes de Diégo Suarez, de Fianarantsoa, de Majunga de Tuléar et de Tamatave, condamnent énergiquement l'auto-proclamation de Monsieur Marc Ravalomanana, Maire de Tananarive en qualité de Président de la République de Madagascar, ainsi que la formation de son Gouvernement insurrectionnel. La population de ces cinq provinces autonomes, manifeste sa reconnaissance envers la communauté Internationale pour l'appui qu'elle a bien voulu apporter dans la recherche de solutions légales, constitutionnelles et pacifiques devant conduire à une élection présidentielle sous l'égide des observateurs internationaux. Les cinq provinces autonomes déplorent le blocage de la machine administrative à Tananarive, entraînant l'asphyxie générale de l'économie malgache au préjudice des provinces périphériques. Ces cinq provinces encouragent l'Armée malgache à sauvegarder l'Etat de Droit et l'Unité nationale. Face à la situation qui prévaut actuellement à Tananarive, les cinq provinces autonomes ne reconnaissent que le Président de la République en exercice Monsieur Didier Ratsiraka ainsi que les autres institutions légaIement mises en place. En conséquence, pour l'intérét supérieur de la nation, d'une part, afin de préserver l'ordre et la sécurité publiques et de mieux coordonner leurs actions, d'autre part, les cinq provinces autonomes décident d'un commun accord de se regrouper et de désigner Tamatave comme leur capitale". Fait à Tamatave le 4 Mars 2002 Suivent les signatures de MM : • Le Gouverneur de la Province autonome de Diégo-Suarez : Gara Jean Robert • Le Gouverneur de la Province autonome de Fianarantsoa : Emilson • Le Gouverneur de la Province autonome de Majunga : Razafindehibe Etienne • Le Gouverneur de la Province autonome de Tuléar : Maharante Jean de Dieu • Le Gouverneur de la Province autonome de Tamatave : Lahady Samuel


-----Message d'origine-----
Publié à : lun. 4 mars 2002 16:43
Objet : M. Ravalomanana poursuit sa conquête du pouvoir par les ministères (PAPIER GENERAL)

Par Emmanuel GIROUD et Hervé BAR

ANTANANARIVO, 4 mars (AFP) - Le "président" autoproclamé de Madagascar, Marc
Ravalomanana, a franchi lundi une étape importante de sa conquête pacifique du pouvoir en installant son "gouvernement" dans les ministères au mépris d'une loi martiale qui reste lettre morte.
Son "Premier ministre", Jacques Sylla, a accompagné 13 de ses 18 "ministres" dans leurs bureaux respectifs, gardés par des dizaines, voire une centaine de militaires bien armés mais qui se sont effacés sans broncher, devant une foule de plusieurs dizaines de milliers de personnes qui les acclamaient.
Dès le lendemain de l'élection présidentielle du 16 décembre, le maire d'Antananarivo clamait qu'il avait vaincu son principal rival, le président
sortant Didier Ratsiraka, avec 52,15% des suffrages.
Malgré d'intenses négociations, il a refusé de participer au second tour, accusant le camp de son adversaire d'avoir massivement triché pour repêcher M. Ratsiraka.
Soutenu depuis par des manifestations d'abord sporadiques puis quotidiennes de plusieurs centaines de milliers de partisans et une grève générale qui paralyse la capitale depuis un mois et demi, il s'est finalement autoproclamé
"président" le 22 février et a nommé un "gouvernement" qu'il a commencé à installer dans ses meubles lundi.
Le reste des "ministres" seront installés mardi, a promis M. Sylla. Après un "état de nécessité nationale" décrété le 22 février mais jamais
appliqué et un couvre-feu violé impunément chaque nuit, la loi martiale de M. Ratsiraka, entrée en théorie en vigueur le 1er mars, qui prévoit notamment la dispersion d'office de tout rassemblement, n'est pas davantage appliquée.
La rue appartient depuis trois semaines aux partisans de M. Ravalomanana qui ont dressé une quantité impressionnante de barrages sauvages.

 

Ra8 et le ministre de la défense à sa gauche


Après la nomination très attendue d'un "ministre" de la Défense, le général Jules Mamizara, entouré de plusieurs officiers supérieurs en uniforme, M. Sylla et ses "ministres" ont défilé à pied de ministère en ministère, suivi par une
immense procession de fidèles qui chantaient et haranguaient les militaires de faction devant chaque bâtiment. Les dizaines de milliers de manifestants, hommes, femmes et enfants, de tous âges et de tous milieux sociaux, assis sur le bitume, entonnaient devant chaque ministère des chants de victoire ou des cantiques religieux et saluaient d'un geste de la main les soldats dont certains leur répondaient tout sourire.
Entraient alors les fonctionnaires en grève depuis un mois et demi. "Nous allons tenir une conférence avec le ministre et nous remettre au travail", confiait l'un d'eux devant le ministère de l'Energie.
"C'est une étape extrêmement importante", a déclaré à l'AFP M. Sylla. "A partir de maintenant, les choses vont aller très vite". "Ceux qui hésitaient au sein de l'armée vont nous rejoindre", a-t-il prédit. "Nous allons d'abord mettre de l'ordre au sein des forces armées, car beaucoup de nos amis ne sont pas encore très convaincus, mais la majorité des forces
armées pense comme nous", a renchéri le général Mamizara. "Nous avons reçu l'ordre d'éviter les violences et les dégradations", a
expliqué à l'AFP le commandant d'une unité gardant un ministère. "L'armée est neutre. Nous obéissons à nos chefs", a-t-il ajouté sans vouloir préciser à qui ces derniers obéissaient à leur tour. "Pourriez-vous donner l'ordre de tirer sur
la foule ?", lui demandait-on. "Négatif", répondait l'officier. "C'est fou, le pouvoir appartient au peuple", s'exclamait un jeune homme fou
de joie dansant devant le ministère de l'Information.
"On a gagné", criait à pleins poumons une vieille femme. "Vous n'avez plus le pouvoir, alors ayez la sagesse de le quitter", lançait-elle à l'adresse du président Ratsiraka.
Ce dernier est resté muet et se trouve depuis le week-end dans son fief de Toamasina, le grand port de la côte est, à 360 km à l'est de la capitale. On avoue volontiers depuis plusieurs jours parmi ses proches que son camp est gagné
par la "déprime" ou la "démobilisation".
gir-hba/jhl/alm tmf

AFP 041642

 

L'investissement des ministeres par les ministres de Ra8, les militaires neutres laissent faire.

Retour aux infos du jour

Retour aux infos du jour

Sur RFI du 6 mars à 18H : " les délégués de l'OUA ont rencontré DR dans la journée, ils devraient rencontrer Ra8 cette nuit"

Sur RFI du 6 mars 2002 à 8H:"Les 5 gouverneurs et DR veulent transferer la Capitale de Mada à Tamatave... vers une division de Madagascar"

Radio Notre Dame du 6 mars 2002 à 0h "et les 4 religions chretiennes de Mada cautionnent l'investiture de Ra8 et son gouvernement"

Sur RFI du 5 mars 2002 à 8H:"Tournant décisif dans le gouvernement Ra8, le PM et ses ministres ont pris possession des meubles dans les ministères. L'armée ne s'oppose pas malgrés la loi martiale, les militaires restent neutres.

DR tétanisé reste silencieux dan son fief à Taomasina.

La proclamation de Ra8 a réveillé comme un coup de tonnerre les pays africains.

Des représentants de l'OUA son attendus demain dans la capitale"

 

DERNIERE HEURE
Edition du 05.03.2002

- 12h00 -
*** La Capitale de Madagascar transférée à Tamatave. Telle est la décision du Président sortant Didier Ratsiraka prise au cours d'une réunion avec les 5 gouverneurs de province en réaction à la prise des ministères. Les 5 provinces déplorent le blocage de la machine administrative, et indiquent qu'ils ne reconnaissent pas le gouvernement actuel. "Pour l'intérêt supérieur de la Nation, et pour préserver l'ordre et la sécurité publiques, les 5 provinces autonomes décident d'un commun accord de se regrouper et de désigner Tamatave comme leur Capitale".

*** Cette mesure est qualifiée d'inconstitutionnelle par la classe politique proche de Ravalomanana, elle viole l'article 5 de la Constitution et menace l'indivisibilité de Madagascar. L'Amiral Ratsiraka et les 5 gouverneurs demandent à l’armée de sauvegarder l'Etat de droit et l'unité nationale certes, mais une grande réunion se tient actuellement au sein des forces armées à la suite de cette décision qui fait tomber également l'AREMA dans l'illégalité. En clair, l’armée en général ne saurait cautionner une telle mesure.

*** "Nous nous attelons à préserver l'unité de l’armée et nous maintenons cette position jusqu'au bout" a indiqué un officier proche du Général Marcel Ranjeva. De source proche du nouveau ministre de la Défense du Gouvernement de Me Jacques Sylla, l'engagement du Général Mamizara Jules est "le fruit d'une concertation secrète des généraux qui ont toujours souhaité prendre leurs distances vis à vis du régime sortant. Sinon, il n'oserait jamais accepter ce poste".

*** Le Directeur de TVF de Nosy be, agressé gravement, a été admis dans un hôpital de la capitale mais le lieu est gardé secret pour le moment pour des raisons de sécurité. Une enquête est ouverte à Diégo Suarez et la victime est l'un des plus importants témoins oculaires de cette affaire. L'auteur présumé est le lieutenant colonel Coutiti, directeur de la sécurité du Gouverneur de la province d'Antsiranana. Les forces d'intervention dépêchés par ce même Gouverneur ont été rappelé à Diégo Suarez sur ordre du Général Marcel Ranjeva et de Tantely Andrianarivo.

*** Nouvelle sonnette d'alarme du groupement des Industriels de Madagascar face au blocage généralisé dû aux barrages à Mahajanga et à Toamasina. Il appelle tous les protagonistes à trouver une solution rapide autour d'une même table.


AFP | 06.03.02 | 14h40
Une délégation de l'OUA à Madagascar "pour renouer le contact"
Une délégation de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) arrivée mercredi à Antananarivo doit tenter de "renouer le contact" entre le chef de l'Etat sortant Didier Ratsiraka et le "président" autoproclamé Marc Ravalomanana. "Nous ne sommes pas venus pour négocier, nous sommes venus simplement pour renouer le contact et le dialogue entre les deux parties", a déclaré l'ancien président du Cap-Vert, Antonio Mascarenhas Monteiro, qui dirige la délégation. La mission de l'OUA s'entretenait en début d'après-midi avec le président Ratsiraka au palais présidentiel de Iavoloha, à une dizaine de kilomètres de la capitale. Par ailleurs, la télévision nationale de Madagascar (TVM), qui avait cessé d'émettre il y a trois semaines, a repris ses émissions mercredi sous la tutelle du "gouvernement" du président autoproclamé Marc Ravalomanana. Les émissions avaient été interrompues par le gouvernement du président sortant Didider Ratsiraka en raison de la fronde du personnel. En fin de matinée, la TVM a passé en boucle des images de la prise pacifique des ministères entreprise par les "ministres" de M. Ravalomanana depuis trois jours, avant de passer à des documentaires et des feuilletons. "Je suis le ministre de tutelle de la TVM mais on ne peut plus parler de contrôle d'une quelconque tendance sur cette télévision, il n'y aura plus de censure désormais", a annoncé Eric Beantanana, le "ministre" de l'Information, de la Culture et de la Communication du "gouvernement" de M. Ravalomanana. La Radio nationale malgache (RNM), qui avait cessé ses émissions en même temps que la TVM, va aussi bientôt les reprendre. Mardi, le "gouvernement" a poursuivi l'installation pacifique de ses "ministres" dans leurs bureaux, entamée la veille malgré la loi martiale décrétée par le président Ratsiraka mais restée lettre morte. Dans le même temps, la décision de cinq gouverneurs provinciaux de faire de Toamasina située dans l'est du pays et bastion du président sortant Didier Ratsiraka, "leur capitale" ravive la crainte d'un blocus et d'une partition du pays chez les habitants d'Antananarivo. Le "Premier ministre" de M. Ravalomanana, Jacques Sylla, a pénétré successivement et à chaque fois sans aucun incident dans les locaux des ministères de la Jeunesse et des Sports, de la Population, de la Justice, de la Recherche scientifique, du Tourisme, de la Fonction publique notamment, pour y installer ses "ministres", se rendant à pied de ministère en ministère. La délégation de M. Sylla a choisi cependant de ne pas se rendre au ministère de la Défense et à la Primature pour éviter les incidents. "Dans ces deux cas, nous prendrons notre temps et nous irons pas à pas", a-t-il simplement commenté. Comme la veille pour 13 ministères, le cortège était précédé de dizaines de milliers de partisans de M. Ravalomanana, dans le plus grand calme et sans aucune présence policière, les manifestants entonnant des chants de victoires ou des cantiques religieux.


 

Le Premier ministre récemment nommé par Marc Ravalomanana, Jacques Sylla a accompagné 11 de ses 18 “ministres” dans leurs bureaux respectifs, gardés par des dizaines, voire une centaine de militaires bien armés mais qui se sont effacés sans broncher, devant une foule de plusieurs dizaines de milliers de personnes qui les acclamaient. Jacques Sylla et ses “ministres” ont défilé à pied de ministère en ministère, suivi par une immense procession de fidèles qui chantaient et applaudissaient les militaires de faction devant chaque bâtiment. Les dizaines de milliers de manifestants, hommes, femmes et enfants, de tous âges et de tous milieux sociaux, assis sur le bitume, entonnaient devant chaque ministère des chants de victoire ou des cantiques religieux et saluaient d'un geste de la main les soldats dont certains leur répondaient tout sourire.
Le matin, des militaires lourdement armés, ovationnés par des dizaines de milliers de manifestants, ont laissé passer les "ministres" de l'énergie et des mines Elysé Razaka, de l'industrie David Rajaona et de l'information Eric Beantana. Celui des Finances et “vice-Premier ministre” Narisoa Rajaonarivony n'a trouvé aucun soldat devant le ministère où il s'est installé. Des huissiers entrent dans le ministère pour établir un état des lieux, puis les soldats s'écartent, laissant passer le "Premier ministre" qui installe le "ministre" dans son bureau.
L’après-midi, le scénario était le même aux ministères du Commerce, de la Santé, de l'Agriculture, de l'Intérieur, de l'Enseignement supérieur, de l'Aménagement du territoire et des travaux publics et de la poste et des télécommunications. Les employés du ministère des Affaires étrangères ont, pour leur part, invité Me Jacques Sylla à visiter son ancien bureau de chef de la diplomatie malgache, lorsqu’il occupait ce poste entre 1993 et 1995. Mais le ministre des Affaires étrangères de son “gouvernement” n’a pas encore été nommé. Le reste des "ministres" seront installés aujourd’hui. À savoir, celui de la Justice, celui de la Jeunesse et des sports et le secrétaire d’État chargé de la Sécurité publique et de la police nationale.


ANCIEN NUMÉRO DEUX DE L’ARMÉE MALGACHE

“Nous avons reçu l'ordre d'éviter les violences et les dégradations”, a expliqué à l'AFP le commandant d'une unité gardant un ministère. “L'armée est neutre. Nous obéissons à nos chefs”, a-t-il ajouté sans vouloir préciser à qui ces derniers obéissaient à leur tour. “Pourriez-vous donner l'ordre de tirer sur la foule ? ”, lui demandait-on. “ Négatif”, répondait l'officier. Entraient alors les fonctionnaires en grève depuis un mois et demi. “ Nous allons tenir une conférence avec le ministre et nous remettre au travail”, confiait l'un d'eux devant le ministère de l'énergie. C'est une étape extrêmement importante", a déclaré à l'AFP Jacques Sylla. “A partir de maintenant, les choses vont aller très vite. Ceux qui hésitaient au sein de l'armée vont nous rejoindre”, a-t-il prédit.
Au palais d’Ambohitsorohitra, Ravalomanana a présenté à la presse son ministre de la Défense.

 Il s’agit du général de division Jules Mamizara qui a déclaré : “A partir de maintenant, je n'obéirai plus qu'aux ordres du président Ravalomanana ”. Le général Mamizara était le numéro deux de l’armée malgache dans le gouvernement de Ratsiraka. Durant quatre ans, il a été le secrétaire général de Marcel Ranjeva au ministère de la Défense. Par ailleurs, durant la crise qui a secoué les Comores, cet inspecteur de la gendarmerie malgache faisait partie de la délégation envoyée par l’OUA pour régler le conflit à Anjouan en 1999.


Hier, durant la cérémonie à Ambohitsorohitra, le général Mamizara a été entouré de plusieurs officiers supérieurs en uniforme. “Nous allons d'abord mettre de l'ordre au sein des forces armées, car beaucoup de nos amis ne sont pas encore très convaincus, mais la majorité des forces armées pense comme nous”, a-t-il révélé. À propos des barrages sauvages installés par les partisans de Didier Ratsiraka sur les axes routiers reliant Antananarivo la capitale et les provinces, Jules Mamizara a promis qu’ils seront levés d’ici peu.

PÉNURIE DE CARBURANT

“Le pouvoir appartient au peuple”, s'exclamait un jeune homme ivre de joie dansant devant le ministère de l'Information. “Aujourd'hui, c'est bien la fin du régime héréditaire de Ratsiraka”, se réjouit un homme d'une cinquantaine d'années. “On a gagné”, criait à pleins poumons une vieille femme. “Vous n'avez plus le pouvoir, alors ayez la sagesse de le quitter”, lançait-elle à l'adresse de Ratsiraka. Ce dernier est resté muet et se trouve depuis le week-end dans son fief de Toamasina, le grand port de la côte est, à 360 km à l'est de la capitale. On avoue volontiers depuis plusieurs jours parmi ses proches que son camp est gagné par la “déprime” ou la “démobilisation”.
À Antananarivo, après un “état de nécessité nationale” décrété le 22 février mais jamais appliqué et un couvre-feu bravé par la population qui chaque nuit, malgré le froid et la pluie, monte la garde sur les hauteurs de Faravohitra pour protéger Ravalomanana et sa famille, la loi martiale de Ratsiraka, entrée en théorie en vigueur le 1er mars, qui prévoit notamment la dispersion d'office de tout rassemblement, n'est pas davantage appliquée. Les barrages dans la capitale restent effectifs. Hier, dans la nuit, en raison de la venue par camions de plusieurs “mercenaires” envoyés par Ratsiraka depuis Tamatave, la circulation était interdite à Antananarivo. D’ailleurs, la capitale est frappée par une pénurie de carburant, en raison des barrages à Brickaville tenus par une bande de jeunes payés par Sophie Ratsiraka, fille de l’amiral.
Ce n’est pas le manque de carburant ni l’absence des transports en commun qui ont empêché les habitants des banlieues d’Antananarivo à venir nombreux sur la place du 13 Mai et installer les “ministres” du gouvernement Sylla à leur bureau respectif à Antaninarenina et à Anosy. En raison du manque de transports en commun et de carburant, certains habitants des environs de la capitale (Ivato, Sabotsy Namehana, Andoharanofotsy, Itaosy…) ont effectué plusieurs dizaines de kilomètres à pied.

 VAOVAO ITALIANINA (MISNA)

Les manifestations dans le monde

 

 

Le Général Leon Claude Ravearison Gouverneur militaire de tana nommé par DR

 

L'armée malgache compte 25000 hommes et 125 généraux


TV5 est pour l'instant à classer parmis les chaines de désinformations. Hier sur kiosque ils ont dit que les français ont manifesté contre le mouvement !

Sinon
la presse internationale en général commence à changer de ton comme Misna ci-dessous. Ils ne parlent plus d'autoproclamation
MADAGASCAR
, 4 MAR 2002 (8:55)
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ANTANANARIVE : DES BARRICADES DANS LES RUES, LA POPULATION RESISTE CONTRE LE REGIME DE RATSIRAKA (BRIEF, POLITICS/ECONOMY) 

La situation était tendue hier dans la capitale malgache Antananarive. Les manifestants de l’opposition ont dressé des barricades pour empêcher des unités de l’armée d’entrer dans la ville pour imposer la loi martiale. L’appel à la résistance a été lancé par les radios fidèles à Marc Ravalomanana, désigné ces derniers jours par ‘la rue’ à la charge suprême du pays au détriment de son rival le président sortant Didier Ratsiraka accusé de graves fraudes durant le premier tour des élections présidentielles de décembre. Selon des sources journalistiques locales on craint que la situation ne dégénère. En effet un groupe de personne a mis le feu à un édifice près de la résidence du nouveau gouverneur militaire, Leon Claude Ravearison. ‘‘Les gens ont scandé dans les rues qu’ils n’ont pas peur des militaires’’, a raconté un dirigeant de la société civile en ajoutant que pour aujourd’hui des manifestations de soutien à Ravalomanana sont prévues. Il convient de signaler que l’intérieur du pays est resté en dehors de cet ‘activisme politique’. A l’exception d’Antananarive, les cinq autres provinces sont toujours contrôlées par les hommes de Ratsiraka. A cause des difficultés de communication à l’intérieur de l’île (télévision et radio nationales sont éteintes depuis une semaine), de nombreux citoyens ignorent ce qui se passe dans la capitale. Des sources locales ont signalé à la MISNA que les gouverneurs de ces zones maintiennent l’ordre en instaurant un climat d’intimidation. Devant une telle situation, la communauté internationale , la France en premier, restent dans l’expectative. (AHG) 

 


 

Source : Express de Madagascar
Majunga : le calme revient
Sept jours après l’instauration de l’état de nécessité nationale décrété par le gouvernement Tantely Andrianarivo, les Majungais reprennent leur train-train quotidien. Samedi, un carnaval prévu par les partisans de Ravalomanana n’a pas pu avoir lieu, les forces de l’ordre qui ont quadrillé la place de la Cathédrale très tôt dans la matinée ont dispersé la foule présente sur la place. L’estrade ayant servi de podium une semaine auparavant, a été réquisitionnée et mise en fourrière. En effet, durant toute la semaine ayant servi l’investiture de Ravalomanana, les manifestants de la place de la Cathédrale ont vécu en direct tous les événements qui se sont déroulés sur la place du 13 mai, et bien entendu l'investiture à Mahamasina de Marc Ravalomanana. Les militants Kmmr ont fêté la proclamation de leur Président par des bals populaires dans une ambiance surchauffée d'une foule en liesse. Des bals populaires étaient prévus se poursuivre le long du week-end, mais les avenues voire les pistes de danse ont été assiégées par les forces de l’ordre chargées d’exécuter le décret 2002-123 sous le commandement du gouverneur. Les manifestants pacifistes pro-Ravalomanana, se pliant aux lois en vigueur, ont décidé de se retirer de la place. 
Le début de la semaine qu’on a annoncé plus dur s'est avéré le plus sûr. Aucun incident n’a éclaté et aucun trouble n’a été signalé, contrairement à ce qui se passe dans les autres régions et que rapportent les médias nationaux et internationaux. Les habitants de Majunga asphyxiés par les intox et assoiffés d’infos, depuis l’instauration de l’Etat de nécessité nationale, suivent de très près le cours de l’Histoire malgache. Les stations locales n’ont plus le droit de diffuser les reportages sur les actualités nationales, surtout politiques, qui continuent de faire la Une des quotidiens nationaux et de défrayer la chronique au niveau international. Depuis le lundi vers 14h05mn et 15h15mn, la station publique n’a plus retransmis les émissions de la Tvm et de la Rnm. D’après les explications émanant de Rtvb, les raisons de ces ennuis techniques sont méconnues, en tout cas indifférentes de leur volonté. Le personnel de la Rtvb n’arrive plus à capter les deux chaînes publiques. 
En ce qui concerne le barrage, des confusions subsistent car certains responsables ont affirmé sa levée hier. 
Narimalala Rakotobe 


ANTSIRANANA 
KOTITY, « RECHERCHÉ »
 

Nous sommes informés que le gouverneur de la province d'Antsiranana, Gara Jean Robert vient de recevoir l'ordre d'arrêter immédiatement le lieutenant-colonel Coutiti à la suite de ses agissements meurtriers à Nosy Be (voir page 5). Comme Coutiti est rattaché directement au gouvernorat d'Antsiranana, et en plus en sa qualité du patron de l'OMC-Far, il est normal que cet acte soit délégué à M. Gara. La décision aurait été prise à la suite d'une récente réunion, entre le ministre des Forces armées, Marcel Ranjeva et le Premier ministre, Tantely Andrianarivo. Ce dernier étant le patron de l'OMC-Nat. 
Bien que cette décision soit tardive, il s'agit là d'une juste réaction du général Marcel Ranjeva qui ne cesse de repéter, à plusieurs reprises, que l'armée reste neutre dans cette crise politique.
Prenant acte de cette mesure, le gouverneur d'Antsiranana vient de déléguer son commissaire général chargé de l'administration territoriale et non moins préfet de Nosy Be, Mahafaly Olivier de se rendre sur les lieux, pour ouvrir une enquête sur cette affaire. 
Tout porte à croire que ces recommandations seront réellement exécutées...

Fetra Rakotoarisoa


J'ACCUSE !
- Serge Andriamiakatra Franco-malgache
et fier de l’être

Oui aujourd’hui voyant cette foule rassemblée place du 13 Mai, remplie d’espoir, moi, membre de la Diaspora malgache de la Réunion, j’accuse :
J’accuse Didier Ratsiraka de génocide, je dis bien génocide, un génocide bien pire que partout ailleurs, car génocide par la pauvreté, par la famine, par la maladie et par le désespoir. Comment ne pas évoquer un génocide quand on sait que l’espérance de vie moyenne des Malgaches est, selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé, de 52 ans seulement, du fait de la faillite totale du système de soins, contre près de 80 ans dans les pays dits développés. Que de morts jeunes, que de morts inutiles, que de morts injustes. Génocide encore, mais génocide culturel cette fois-ci, Madagascar étant un des rares pays au monde où les parents sont souvent plus instruits que leurs enfants, ces enfants que l’on qualifie aujourd’hui, ô combien péjorativement, de "génération Ratsiraka", génération sacrifiée sur l’autel d’une idéologie, génération sans espoir, génération sans issue autre que de vivre au royaume de la débrouille et du système D, acculée même, trop souvent hélas, à la prostitution, y compris infantile. Génocide toujours, mais écologique, avec la disparition annoncée de la forêt primaire et de ses lémuriens, la désertification de régions entières, la pollution atmosphérique qui atteint des records mondiaux à Tananarive.
Mais j’accuse aussi Didier Ratsiraka d’escoquerie, je dis bien escroquerie, escroc d’avoir pillé les richesses naturelles, en particulier minières, du pays (marbre, or, saphirs, diamants, etc.) au profit de lui-même, sa famille et de sa clique, escroc pour avoir instauré un système mafieux généralisé basé sur le racket et la corruption, sur le bakchich et le copinage, sur le détournement des fonds, qu’ils soient publics, privés ou en provenance des bailleurs et organismes internationaux, allant même jusqu’à s’accaparer les dons gracieusement offerts par les ONG aux populations déshéritées.
J’accuse encore Didier Ratsiraka de dictature, je dis bien dictature, tout d’abord idéologique à son arrivée au pouvoir, avec l’imposition du Boky Mena (Livre Rouge), guide parfait de lavage de cerveau, puis dictature militaire avec son lot d’assassinats politiques non élucidés à ce jour, son parti unique de fait (l’AREMA) et son lot d’intimidations diverses (il ne faisait pas bon ne pas être membre du parti i l’on voulait alors un tant soit peu réussir à Mada), ses perquisitions en règles aux frontières, ainsi que les traditionnelles atteintes à la liberté de la presse et de toute autre forme d’expression libre.
J’accuse enfin Didier Ratsiraka d’incapacité à gouverner pour cause de démence et de paranoïa, mais ceci relève désormais de la pathologie, et le respect du secret professionnel m’empêche d’aller plus loin dans mon diagnostic.
Alors, vous, de la communauté internationale et surtout toi, douce France, pays de la Déclaration universelle des Droits de l’homme, signataire de la Convention internationale des droits de l’enfant, championne de l’Humanisme et de l’écologie, ouvrez donc les yeux. Ne vous inventez pas, par excès de juridisme, c’est-à-dire une confiance aveugle en la loi, un soi-disant "état de droit" qui s’assied sur la loi depuis plus de vingt ans. Vous avez condamné le génocide des Juifs, des Arméniens, des Rwandais ou des Kosovars, vous avez condamné les dictateurs Hitler, Saddam, Bokassa et aujourd’hui Milosevic ; alors condamnez maintenant l’amiral Didier Ratsiraka, lequel, soit dit en passant, était quelques semaines auparavant, suspecté par les USA de blanchir l’argent de Ben Laden.
Messieurs, Droits de l’homme légitimes pour tout un peuple ou Etat de droit illégitime pour un seul homme : à vous de choisir, l’histoire vous en sera gré.


Lettre ouverte en malgache du Gal Rakotomanga Mijoro

Ity ilay à teny gasy:
Manamboninahitra mamrampiratra nivoaka "major" tao @ Ecole Nationale Navale tany Frantsa ianao, ary nanao Ecole Supérieure de Guerre Navale ihany koa.
Vitsy no manana "cursus" sahala aminao satria nitohy t@ nanendren'ny jeneraly Ramanantsoa anao ho ministry ny Raharaham-bahiny izany ary niafara t@ nanandratana anao ho Prezidan'ny Repoblika ka nitondrano ny tany sy ny fanjakana nandritry ny 22 taona. Reharehan'i Madagasikara ny nataonao teo à taona 1973, sy 1975. Mendrika tokoa ny nanoratana ny anaranao tao à diksionary "Larousse". Tsy dia tia ary tsy dia mahafantatra loatra ny politika aho, izany no nandavako ny ho CSR t@ taona 1975. Fantatro anefa fa toy ny lalao baolina kitra ihany ny politika ka indraindray maharesy, indraindray resy. Misy koafotoana idirana @ ekipa "vétéran" rehefa mandroso @ taona mpilalao. Mpanao baolina kitra kinga lahy ianao t@ fotoan'androny ka mahafantatra tsara izany.
Izao no mba teniko aminao Andriamatoa amiraly, ianao koa moa dia efa nanambara t@ 1996 fa "mandat" iray ihany no angatahanao à mpifidy. Mandia fotoan-tsarotra ny Firenena malagasy à izao fotoana izao ary mihorinkoditra ny mpiray tanindrazana aminao @ fisavorovoroana sy ny fampiasan-kery indrindra
taorian'ny namoahanoa ilay "décret" mikasika ny "Etat de nécéssité nationale". Niainga avy à lalàna frantsay efa lany andro ny "Etat de
nécéssité nationale". Koa aleo halamintsika @ fomba malagasy ny raharahan -tokatranontsika. Nampiditra baollina betsaka kokoa ny ekipa zandriny notarihin'ny kapieny Marc Ravalomanana t@ 16 désembra 2001, koa aoka ho entina @ izay ny baolina. Izy rahateo koa dia efa manomboka manana traikefa ary tia tanindrazana. Sahala aminao t@ 1973 - 1975 dia tsy matahotra ny fandrahonana ataon'ny Banque Mondiale, ny FMI ary ny sisa izy. Koa aoka ho tsofintsika rano hitondra ny Firenena izy; tsy ilaina ny "2è tour", tsy ilaina fanelanelanana intsony izany.
Mikasika anao kosa, enga anie mba ho reharehan'i Madagasikara ny efa vitanao ary izay
voasoratra momba anao ao anatin'ny "Larousse", tsy hisy tovana intsony mety handoto ny anaranao.
Raiso Andriamatoa amiraly ny haja sy fisaorana atolotro anao.

Jeneraly RAKOTOMANGA Mijoro.

Le Général Ministre de la Défense 

Mamizara Jules du gouvernement Ra8 

 

-----Message d'origine----- 
Publié à : lun. 4 mars 2002 13:04 
Objet : Installation en douceur des "ministres" de M. Ravalomanana PAPIER GENERAL) 
Par Emmanuel GIROUD et Hervé BAR 

ANTANANARIVO, 4 mars (AFP) - Quatre "ministres" du gouvernement parallèle formé par le maire d'Antananarivo Marc Ravalomanana se sont installés pacifiquement lundi matin dans leurs ministères à Antananarivo, malgré la présence de l'armée, a constaté l'AFP. 
Des militaires lourdement armés, ovationnés par des dizaines de milliers de manifestants, ont laissé passer les "ministres" de l'Energie Elysé Razaka, de 
l'Industrie David Rajaona et de l'Information Eric Beantana nommés par Marc Ravalomanana. Le maire de la capitale s'est auto-proclamé le 22 février 
président de Madagascar après avoir refusé de participer au second tour de l'élection présidentielle qu'il estime avoir remportée en décembre au premier tour. 
Le "ministre" des Finances et "vice-président" Narisoa Rajaonarivony n'a trouvé aucun soldat devant le ministère où il s'est installé dans le bureau 
ministériel. 
A chaque ministère, le scénario est le même. Le gouvernement parralèle au grand complet, mené par le "Premier ministre" Jacques Sylla, marche en tête 
d'une procession de manifestants chantant et dansant. 
Devant chaque bâtiment, la foule s'asseoit et entonne des cantiques. Des huissiers entrent dans le ministère pour établir un état des lieux, puis les 
soldats s'écartent, laissant passer le "Premier ministre" qui installe le "ministre" dans son bureau. 
Les fonctionnaires, en grève générale depuis le 28 janvier, entrent à leur tour dans les bureaux. "On va d'abord avoir une conférence avec le ministre, 
puis on va reprendre le travail", explique l'un d'entre eux. 
Puis le "Premier ministre" demande à la foule d'ovationner les militaires présents, dont certains répondent d'un geste de la main. 
"C'est une étape extrêmement importante", a déclaré à l'AFP M. Sylla. "A partir de maintenant, les choses vont aller très vite. Je vais installer mes 
ministres un par un, mais nous ne pourrons peut-être pas tout faire aujourd'hui", a-t-il ajouté. 
Concernant l'attitude des militaires, il a estimé que "ceux qui hésitaient au sein de l'armée vont nous rejoindre". 
"Nous avons reçu l'ordre d'éviter les violences et les dégradations", a expliqué le commandant d'une unité gardant un ministère. "L'armée est neutre. 
Nous obéissons à nos chefs", a-t-il ajouté, tout en indiquant que ses hommes ne tireraient pas sur la foule si l'ordre leur en était donné. 
Le président Didier Ratsiraka a décrété vendredi la loi martiale à Antananarivo, mais celle-ci n'a pu entrer en application en raison de la présence massive dans la capitale de partisans de M. Ravalomanana. 
"C'est fou, le pouvoir appartient au peuple", s'exclame un jeune homme fou de joie dansant devant le ministère de l'Information. 
"Aujourd'hui, c'est bien la fin du régime héréditaire de Ratsiraka", se réjouit un homme d'une cinquantaine d'années. 
"On a gagné", crie à pleins poumons une vieille femme. "Le peuple a pris le pouvoir. Vous n'avez plus le pouvoir, alors ayez la sagesse de le quitter", 
lance-t-elle à l'adresse du président Didier Ratsiraka. 
Pour compléter son "gouvernement", M. Ravalomana a nommé lundi un général de gendarmerie "ministre" de la Défense, en présence de plusieurs officiers 
supérieurs. 
"A partir de maintenant, je n'obéirai plus qu'aux ordres du président Ravalomanana", a déclaré le général de division Jules Mamizara lors d'une 
cérémonie à l'hôtel de ville. 
"Nous allons d'abord mettre de l'ordre au sein des forces armées, car beaucoup de nos amis ne sont pas encore très convaincus, mais la majorité des 
forces armées pense comme nous", a-t-il ajouté. 
gir-hba/jhl/jl 

AFP 041303


Source : Express de Madagascar

 

Majunga : le calme revient Sept jours après l’instauration de l’état de nécessité nationale décrété par le gouvernement Tantely Andrianarivo, les Majungais reprennent leur train-train quotidien. Samedi, un carnaval prévu par les partisans de Ravalomanana n’a pas pu avoir lieu, les forces de l’ordre qui ont quadrillé la place de la Cathédrale très tôt dans la matinée ont dispersé la foule présente sur la place. L’estrade ayant servi de podium une semaine auparavant, a été réquisitionnée et mise en fourrière. En effet, durant toute la semaine ayant servi l’investiture de Ravalomanana, les manifestants de la place de la Cathédrale ont vécu en direct tous les événements qui se sont déroulés sur la place du 13 mai, et bien entendu l'investiture à Mahamasina de Marc Ravalomanana. Les militants Kmmr ont fêté la proclamation de leur Président par des bals populaires dans une ambiance surchauffée d'une foule en liesse. Des bals populaires étaient prévus se poursuivre le long du week-end, mais les avenues voire les pistes de danse ont été assiégées par les forces de l’ordre chargées d’exécuter le décret 2002-123 sous le commandement du gouverneur. Les manifestants pacifistes pro-Ravalomanana, se pliant aux lois en vigueur, ont décidé de se retirer de la place.

Le début de la semaine qu’on a annoncé plus dur s'est avéré le plus sûr. Aucun incident n’a éclaté et aucun trouble n’a été signalé, contrairement à ce qui se passe dans les autres régions et que rapportent les médias nationaux et internationaux. Les habitants de Majunga asphyxiés par les intox et assoiffés d’infos, depuis l’instauration de l’Etat de nécessité nationale, suivent de très près le cours de l’Histoire malgache. Les stations locales n’ont plus le droit de diffuser les reportages sur les actualités nationales, surtout politiques, qui continuent de faire la Une des quotidiens nationaux et de défrayer la chronique au niveau international. Depuis le lundi vers 14h05mn et 15h15mn, la station publique n’a plus retransmis les émissions de la Tvm et de la Rnm. D’après les explications émanant de Rtvb, les raisons de ces ennuis techniques sont méconnues, en tout cas indifférentes de leur volonté. Le personnel de la Rtvb n’arrive plus à capter les deux chaînes publiques.

En ce qui concerne le barrage, des confusions subsistent car certains responsables ont affirmé sa levée hier.

Narimalala Rakotobe


Source : Midi Madagasikara

 

ANTSIRANANA : KOTITY, « RECHERCHÉ »

Nous sommes informés que le gouverneur de la province d'Antsiranana, Gara Jean Robert vient de recevoir l'ordre d'arrêter immédiatement le lieutenant-colonel Coutiti à la suite de ses agissements meurtriers à Nosy Be (voir page 5). Comme Coutiti est rattaché directement au gouvernorat d'Antsiranana, et en plus en sa qualité du patron de l'OMC-Far, il est normal que cet acte soit délégué à M. Gara. La décision aurait été prise à la suite d'une récente réunion, entre le ministre des Forces armées, Marcel Ranjeva et le Premier ministre, Tantely Andrianarivo. Ce dernier étant le patron de l'OMC-Nat.

Bien que cette décision soit tardive, il s'agit là d'une juste réaction du général Marcel Ranjeva qui ne cesse de repéter, à plusieurs reprises, que l'armée reste neutre dans cette crise politique.

Prenant acte de cette mesure, le gouverneur d'Antsiranana vient de déléguer son commissaire général chargé de l'administration territoriale et non moins préfet de Nosy Be, Mahafaly Olivier de se rendre sur les lieux, pour ouvrir une enquête sur cette affaire.

Tout porte à croire que ces recommandations seront réellement exécutées...


LES MANIFESTATIONS DANS LE MONDE

Manifestation CANADA, Ottawa Vendredi 01/03/02 à 13h 

Manifestation GENEVE, Place des Nations, Samedi 02/03/02 à 10h30 

Manifestation PARIS, Esplanade du Trocadero, Samedi 02/03/02 à 11h 



Manifestation STRASBOURG, Place Kleber, Samedi 02/03/02 à 13h 

Manifestation SAINT-DENIS, Place du Barachois, Samedi 02/03/02 

Réunion d'information ROUEN, Samedi 02/03/02 à 15h

 

Quelques images volées  lors de la Manifestation à Paris sur l'esplanade de Trocadero

des hommes, des femmes et des enfants 

...sous la pluie

des milliers de malgaches venus de toute la france et du monde entier (de Savigny Le temple, Le Mée, Genève, Canada...)


Collectif Indépendant pour la Défense de la Démocratie à Madagascar

Manifestation pour la défense des droits élémentaires du peuple malgache et de la démocratie à Madagascar

Samedi 2 Mars 2002 De 11h à 13h
ESPLANADE DES DROITS DE L'HOMME
Place du Trocadéro Paris 16è (Métro Trocadéro)

HALTE AU RETOUR DE LA DICTATURE A MADAGASCAR

De provocations en manifestations et contre- manifestations, les situations d'exception se mettent en place graduellement à Madagascar entraînant de fait la suspension des libertés publiques et la mise en place d'une chape de
plomb sur les réalités.

Le peuple malgache ne demande que la vérité, le respect de son vote et de ses droits les plus élémentaires

POUR SOUTENIR LA LUTTE DU PEUPLE MALGACHE

Munissez vous de bruiteurs « pacifiques » style casserole, sifflet, tam-tam, djembé et autres.

N'oubliez pas vos banderoles, drapeaux.

Contacts : collectifmadagascar@yahoo.fr 

René Rakotondrabao Andriantsihafa
06 82 82 46 21

Claudia Solofolandy
27, rue de la Gare - 7501 94 230 Cachan
06 65 65 52 89 - 01 45 46 27 99
claudias@oreka.com 
claudiasolofolandy@wanadoo.fr

 

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