-----Message
d'origine-----
Publié à : lun. 4 mars 2002 16:43
Objet : M. Ravalomanana poursuit sa conquête du pouvoir par les ministères
(PAPIER GENERAL)
Par
Emmanuel GIROUD et Hervé BAR
ANTANANARIVO, 4 mars (AFP) - Le "président" autoproclamé de
Madagascar, Marc
Ravalomanana, a franchi lundi une étape importante de sa conquête
pacifique du pouvoir en installant son "gouvernement" dans les
ministères au mépris d'une loi martiale qui reste lettre morte.
Son "Premier ministre", Jacques Sylla, a accompagné 13 de ses 18
"ministres" dans leurs bureaux respectifs, gardés par des
dizaines, voire une centaine de militaires bien armés mais qui se sont
effacés sans broncher, devant une foule de plusieurs dizaines de milliers
de personnes qui les acclamaient.
Dès le lendemain de l'élection présidentielle du 16 décembre, le maire
d'Antananarivo clamait qu'il avait vaincu son principal rival, le président
sortant Didier Ratsiraka, avec 52,15% des suffrages.
Malgré d'intenses négociations, il a refusé de participer au second tour,
accusant le camp de son adversaire d'avoir massivement triché pour
repêcher M. Ratsiraka.
Soutenu depuis par des manifestations d'abord sporadiques puis quotidiennes
de plusieurs centaines de milliers de partisans et une grève générale qui
paralyse la capitale depuis un mois et demi, il s'est finalement
autoproclamé
"président" le 22 février et a nommé un
"gouvernement" qu'il a commencé à installer dans ses meubles
lundi.
Le reste des "ministres" seront installés mardi, a promis M.
Sylla. Après un "état de nécessité nationale" décrété le 22
février mais jamais
appliqué et un couvre-feu violé impunément chaque nuit, la loi martiale
de M. Ratsiraka, entrée en théorie en vigueur le 1er mars, qui prévoit
notamment la dispersion d'office de tout rassemblement, n'est pas davantage
appliquée.
La rue appartient depuis trois semaines aux partisans de M. Ravalomanana qui
ont dressé une quantité impressionnante de barrages sauvages.
Ra8
et le ministre de la défense à sa gauche
Après la nomination très attendue d'un "ministre" de la
Défense, le général Jules Mamizara, entouré de plusieurs officiers
supérieurs en uniforme, M. Sylla et ses "ministres" ont défilé
à pied de ministère en ministère, suivi par une
immense procession de fidèles qui chantaient et haranguaient les militaires
de faction devant chaque bâtiment. Les dizaines de milliers de
manifestants, hommes, femmes et enfants, de tous âges et de tous milieux
sociaux, assis sur le bitume, entonnaient devant chaque ministère des
chants de victoire ou des cantiques religieux et saluaient d'un geste de la
main les soldats dont certains leur répondaient tout sourire.
Entraient alors les fonctionnaires en grève depuis un mois et demi.
"Nous allons tenir une conférence avec le ministre et nous remettre au
travail", confiait l'un d'eux devant le ministère de l'Energie.
"C'est une étape extrêmement importante", a déclaré à l'AFP
M. Sylla. "A partir de maintenant, les choses vont aller très
vite". "Ceux qui hésitaient au sein de l'armée vont nous
rejoindre", a-t-il prédit. "Nous allons d'abord mettre de l'ordre
au sein des forces armées, car beaucoup de nos amis ne sont pas encore
très convaincus, mais la majorité des forces
armées pense comme nous", a renchéri le général Mamizara.
"Nous avons reçu l'ordre d'éviter les violences et les
dégradations", a
expliqué à l'AFP le commandant d'une unité gardant un ministère.
"L'armée est neutre. Nous obéissons à nos chefs", a-t-il
ajouté sans vouloir préciser à qui ces derniers obéissaient à leur
tour. "Pourriez-vous donner l'ordre de tirer sur
la foule ?", lui demandait-on. "Négatif", répondait
l'officier. "C'est fou, le pouvoir appartient au peuple",
s'exclamait un jeune homme fou
de joie dansant devant le ministère de l'Information.
"On a gagné", criait à pleins poumons une vieille femme.
"Vous n'avez plus le pouvoir, alors ayez la sagesse de le
quitter", lançait-elle à l'adresse du président Ratsiraka.
Ce dernier est resté muet et se trouve depuis le week-end dans son fief de
Toamasina, le grand port de la côte est, à 360 km à l'est de la capitale.
On avoue volontiers depuis plusieurs jours parmi ses proches que son camp
est gagné
par la "déprime" ou la "démobilisation".
gir-hba/jhl/alm tmf
AFP 041642

L'investissement
des ministeres par les ministres de Ra8, les militaires neutres laissent
faire.
|
Sur RFI du 6 mars à 18H : " les
délégués de l'OUA ont rencontré DR dans la journée, ils devraient
rencontrer Ra8 cette nuit"
Sur RFI du 6 mars 2002 à 8H:"Les
5 gouverneurs et DR veulent transferer la Capitale de Mada à Tamatave...
vers une division de Madagascar"
Radio Notre Dame du 6 mars 2002 à 0h "et
les 4 religions chretiennes de Mada cautionnent l'investiture de Ra8 et
son gouvernement"
Sur
RFI du 5 mars 2002 à 8H:"Tournant décisif
dans
le gouvernement Ra8, le PM et ses ministres ont pris possession des
meubles dans les ministères. L'armée ne s'oppose pas malgrés la loi
martiale, les militaires restent neutres.
DR
tétanisé reste silencieux dan son fief à Taomasina.
La
proclamation de Ra8 a réveillé comme un coup de tonnerre les pays
africains.
Des
représentants de l'OUA son attendus demain dans la capitale"

DERNIERE
HEURE
Edition du 05.03.2002
- 12h00 -
*** La Capitale de Madagascar transférée à Tamatave. Telle est la
décision du Président sortant Didier Ratsiraka prise au cours d'une
réunion avec les 5 gouverneurs de province en réaction à la prise des
ministères. Les 5 provinces déplorent le blocage de la machine
administrative, et indiquent qu'ils ne reconnaissent pas le gouvernement
actuel. "Pour l'intérêt supérieur de la Nation, et pour préserver
l'ordre et la sécurité publiques, les 5 provinces autonomes décident
d'un commun accord de se regrouper et de désigner Tamatave comme leur
Capitale".
*** Cette mesure est qualifiée d'inconstitutionnelle par la classe
politique proche de Ravalomanana, elle viole l'article 5 de la
Constitution et menace l'indivisibilité de Madagascar. L'Amiral Ratsiraka
et les 5 gouverneurs demandent à l’armée de sauvegarder l'Etat de
droit et l'unité nationale certes, mais une grande réunion se tient
actuellement au sein des forces armées à la suite de cette décision qui
fait tomber également l'AREMA dans l'illégalité. En clair, l’armée
en général ne saurait cautionner une telle mesure.
*** "Nous nous attelons à préserver l'unité de l’armée et nous
maintenons cette position jusqu'au bout" a indiqué un officier
proche du Général Marcel Ranjeva. De source proche du nouveau ministre
de la Défense du Gouvernement de Me Jacques Sylla, l'engagement du
Général Mamizara Jules est "le fruit d'une concertation secrète
des généraux qui ont toujours souhaité prendre leurs distances vis à
vis du régime sortant. Sinon, il n'oserait jamais accepter ce
poste".
*** Le Directeur de TVF de Nosy be, agressé gravement, a été admis dans
un hôpital de la capitale mais le lieu est gardé secret pour le moment
pour des raisons de sécurité. Une enquête est ouverte à Diégo Suarez
et la victime est l'un des plus importants témoins oculaires de cette
affaire. L'auteur présumé est le lieutenant colonel Coutiti, directeur
de la sécurité du Gouverneur de la province d'Antsiranana. Les forces
d'intervention dépêchés par ce même Gouverneur ont été rappelé à
Diégo Suarez sur ordre du Général Marcel Ranjeva et de Tantely
Andrianarivo.
*** Nouvelle sonnette d'alarme du groupement des Industriels de Madagascar
face au blocage généralisé dû aux barrages à Mahajanga et à
Toamasina. Il appelle tous les protagonistes à trouver une solution
rapide autour d'une même table.
•
AFP | 06.03.02 | 14h40
Une délégation de l'OUA à Madagascar
"pour renouer le contact"
Une délégation de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) arrivée
mercredi à Antananarivo doit tenter de "renouer le contact"
entre le chef de l'Etat sortant Didier Ratsiraka et le
"président" autoproclamé Marc Ravalomanana. "Nous ne
sommes pas venus pour négocier, nous sommes venus simplement pour renouer
le contact et le dialogue entre les deux parties", a déclaré
l'ancien président du Cap-Vert, Antonio Mascarenhas Monteiro, qui dirige
la délégation. La mission de l'OUA s'entretenait en début d'après-midi
avec le président Ratsiraka au palais présidentiel de Iavoloha, à une
dizaine de kilomètres de la capitale. Par ailleurs, la télévision
nationale de Madagascar (TVM), qui avait cessé d'émettre il y a trois
semaines, a repris ses émissions mercredi sous la tutelle du
"gouvernement" du président autoproclamé Marc Ravalomanana.
Les émissions avaient été interrompues par le gouvernement du
président sortant Didider Ratsiraka en raison de la fronde du personnel.
En fin de matinée, la TVM a passé en boucle des images de la prise
pacifique des ministères entreprise par les "ministres" de M.
Ravalomanana depuis trois jours, avant de passer à des documentaires et
des feuilletons. "Je suis le ministre de tutelle de la TVM mais on ne
peut plus parler de contrôle d'une quelconque tendance sur cette
télévision, il n'y aura plus de censure désormais", a annoncé
Eric Beantanana, le "ministre" de l'Information, de la Culture
et de la Communication du "gouvernement" de M. Ravalomanana. La
Radio nationale malgache (RNM), qui avait cessé ses émissions en même
temps que la TVM, va aussi bientôt les reprendre. Mardi, le
"gouvernement" a poursuivi l'installation pacifique de ses
"ministres" dans leurs bureaux, entamée la veille malgré la
loi martiale décrétée par le président Ratsiraka mais restée lettre
morte. Dans le même temps, la décision de cinq gouverneurs provinciaux
de faire de Toamasina située dans l'est du pays et bastion du président
sortant Didier Ratsiraka, "leur capitale" ravive la crainte d'un
blocus et d'une partition du pays chez les habitants d'Antananarivo. Le
"Premier ministre" de M. Ravalomanana, Jacques Sylla, a
pénétré successivement et à chaque fois sans aucun incident dans les
locaux des ministères de la Jeunesse et des Sports, de la Population, de
la Justice, de la Recherche scientifique, du Tourisme, de la Fonction
publique notamment, pour y installer ses "ministres", se rendant
à pied de ministère en ministère. La délégation de M. Sylla a choisi
cependant de ne pas se rendre au ministère de la Défense et à la
Primature pour éviter les incidents. "Dans ces deux cas, nous
prendrons notre temps et nous irons pas à pas", a-t-il simplement
commenté. Comme la veille pour 13 ministères, le cortège était
précédé de dizaines de milliers de partisans de M. Ravalomanana, dans
le plus grand calme et sans aucune présence policière, les manifestants
entonnant des chants de victoires ou des cantiques religieux.
Le
Premier ministre récemment nommé par Marc Ravalomanana, Jacques Sylla a
accompagné 11 de ses 18 “ministres” dans leurs bureaux respectifs,
gardés par des dizaines, voire une centaine de militaires bien armés
mais qui se sont effacés sans broncher, devant une foule de plusieurs
dizaines de milliers de personnes qui les acclamaient. Jacques Sylla et
ses “ministres” ont défilé à pied de ministère en ministère,
suivi par une immense procession de fidèles qui chantaient et
applaudissaient les militaires de faction devant chaque bâtiment. Les
dizaines de milliers de manifestants, hommes, femmes et enfants, de tous
âges et de tous milieux sociaux, assis sur le bitume, entonnaient devant
chaque ministère des chants de victoire ou des cantiques religieux et
saluaient d'un geste de la main les soldats dont certains leur
répondaient tout sourire.
Le matin, des militaires lourdement armés, ovationnés par des dizaines
de milliers de manifestants, ont laissé passer les "ministres"
de l'énergie et des mines Elysé Razaka, de l'industrie David Rajaona et
de l'information Eric Beantana. Celui des Finances et “vice-Premier
ministre” Narisoa Rajaonarivony n'a trouvé aucun soldat devant le
ministère où il s'est installé. Des huissiers entrent dans le
ministère pour établir un état des lieux, puis les soldats s'écartent,
laissant passer le "Premier ministre" qui installe le
"ministre" dans son bureau.
L’après-midi, le scénario était le même aux ministères du Commerce,
de la Santé, de l'Agriculture, de l'Intérieur, de l'Enseignement
supérieur, de l'Aménagement du territoire et des travaux publics et de
la poste et des télécommunications. Les employés du ministère des
Affaires étrangères ont, pour leur part, invité Me Jacques Sylla à
visiter son ancien bureau de chef de la diplomatie malgache, lorsqu’il
occupait ce poste entre 1993 et 1995. Mais le ministre des Affaires
étrangères de son “gouvernement” n’a pas encore été nommé. Le
reste des "ministres" seront installés aujourd’hui. À
savoir, celui de la Justice, celui de la Jeunesse et des sports et le
secrétaire d’État chargé de la Sécurité publique et de la police
nationale.
ANCIEN NUMÉRO DEUX
DE L’ARMÉE MALGACHE
“Nous avons reçu l'ordre d'éviter les violences et les
dégradations”, a expliqué à l'AFP le commandant d'une unité gardant
un ministère. “L'armée est neutre. Nous obéissons à nos chefs”,
a-t-il ajouté sans vouloir préciser à qui ces derniers obéissaient à
leur tour. “Pourriez-vous donner l'ordre de tirer sur la foule ? ”,
lui demandait-on. “ Négatif”, répondait l'officier. Entraient alors
les fonctionnaires en grève depuis un mois et demi. “ Nous allons tenir
une conférence avec le ministre et nous remettre au travail”, confiait
l'un d'eux devant le ministère de l'énergie. C'est une étape
extrêmement importante", a déclaré à l'AFP Jacques Sylla. “A
partir de maintenant, les choses vont aller très vite. Ceux qui
hésitaient au sein de l'armée vont nous rejoindre”, a-t-il prédit.
Au palais d’Ambohitsorohitra, Ravalomanana a présenté à la presse son
ministre de la Défense.
Il
s’agit du général de division Jules Mamizara qui a déclaré : “A
partir de maintenant, je n'obéirai plus qu'aux ordres du président
Ravalomanana ”. Le général Mamizara était le numéro deux de
l’armée malgache dans le gouvernement de Ratsiraka. Durant quatre ans,
il a été le secrétaire général de Marcel Ranjeva au ministère de la
Défense. Par ailleurs, durant la crise qui a secoué les Comores, cet
inspecteur de la gendarmerie malgache faisait partie de la délégation
envoyée par l’OUA pour régler le conflit à Anjouan en 1999.
Hier, durant la cérémonie à Ambohitsorohitra, le général Mamizara a
été entouré de plusieurs officiers supérieurs en uniforme. “Nous
allons d'abord mettre de l'ordre au sein des forces armées, car beaucoup
de nos amis ne sont pas encore très convaincus, mais la majorité des
forces armées pense comme nous”, a-t-il révélé. À propos des
barrages sauvages installés par les partisans de Didier Ratsiraka sur les
axes routiers reliant Antananarivo la capitale et les provinces, Jules
Mamizara a promis qu’ils seront levés d’ici peu.
PÉNURIE DE
CARBURANT
“Le pouvoir appartient au peuple”, s'exclamait un jeune homme ivre de
joie dansant devant le ministère de l'Information. “Aujourd'hui, c'est
bien la fin du régime héréditaire de Ratsiraka”, se réjouit un homme
d'une cinquantaine d'années. “On a gagné”, criait à pleins poumons
une vieille femme. “Vous n'avez plus le pouvoir, alors ayez la sagesse
de le quitter”, lançait-elle à l'adresse de Ratsiraka. Ce dernier est
resté muet et se trouve depuis le week-end dans son fief de Toamasina, le
grand port de la côte est, à 360 km à l'est de la capitale. On avoue
volontiers depuis plusieurs jours parmi ses proches que son camp est
gagné par la “déprime” ou la “démobilisation”.
À Antananarivo, après un “état de nécessité nationale” décrété
le 22 février mais jamais appliqué et un couvre-feu bravé par la
population qui chaque nuit, malgré le froid et la pluie, monte la garde
sur les hauteurs de Faravohitra pour protéger Ravalomanana et sa famille,
la loi martiale de Ratsiraka, entrée en théorie en vigueur le 1er mars,
qui prévoit notamment la dispersion d'office de tout rassemblement, n'est
pas davantage appliquée. Les barrages dans la capitale restent effectifs.
Hier, dans la nuit, en raison de la venue par camions de plusieurs
“mercenaires” envoyés par Ratsiraka depuis Tamatave, la circulation
était interdite à Antananarivo. D’ailleurs, la capitale est frappée
par une pénurie de carburant, en raison des barrages à Brickaville tenus
par une bande de jeunes payés par Sophie Ratsiraka, fille de l’amiral.
Ce n’est pas le manque de carburant ni l’absence des transports en
commun qui ont empêché les habitants des banlieues d’Antananarivo à
venir nombreux sur la place du 13 Mai et installer les “ministres” du
gouvernement Sylla à leur bureau respectif à Antaninarenina et à Anosy.
En raison du manque de transports en commun et de carburant, certains
habitants des environs de la capitale (Ivato, Sabotsy Namehana,
Andoharanofotsy, Itaosy…) ont effectué plusieurs dizaines de
kilomètres à pied.

|

Le
Général Leon Claude Ravearison Gouverneur militaire de tana nommé par DR
L'armée
malgache compte 25000 hommes et 125 généraux
TV5
est pour l'instant à classer parmis les chaines de désinformations. Hier sur kiosque ils ont dit que les français ont manifesté contre le mouvement !
Sinon la presse internationale en général commence à changer de ton comme
Misna ci-dessous.
Ils ne parlent plus d'autoproclamation
MADAGASCAR, 4 MAR 2002 (8:55)
----------------------------------------------------
ANTANANARIVE : DES BARRICADES DANS LES RUES, LA POPULATION RESISTE CONTRE LE REGIME DE RATSIRAKA (BRIEF, POLITICS/ECONOMY)
La situation était tendue hier dans la capitale malgache Antananarive. Les manifestants de l’opposition ont dressé des barricades pour empêcher des unités de l’armée d’entrer dans la ville pour imposer la loi martiale. L’appel à la résistance a été lancé par les radios fidèles à Marc Ravalomanana, désigné ces derniers jours par ‘la rue’ à la charge suprême du pays au détriment de son rival le président sortant Didier Ratsiraka accusé de graves fraudes durant le premier tour des élections présidentielles de décembre. Selon des sources journalistiques locales on craint que la situation ne dégénère. En effet un groupe de personne a mis le feu à un édifice près de la résidence du nouveau gouverneur militaire, Leon Claude Ravearison. ‘‘Les gens ont scandé dans les rues qu’ils n’ont pas peur des militaires’’, a raconté un dirigeant de la société civile en ajoutant que pour aujourd’hui des manifestations de soutien à Ravalomanana sont prévues. Il convient de signaler que l’intérieur du pays est resté en dehors de cet ‘activisme politique’. A l’exception d’Antananarive, les cinq autres provinces sont toujours contrôlées par les hommes de Ratsiraka. A cause des difficultés de communication à l’intérieur de l’île (télévision et radio nationales sont éteintes depuis une semaine), de nombreux citoyens ignorent ce qui se passe dans la capitale. Des sources locales ont signalé à la MISNA que les gouverneurs de ces zones maintiennent l’ordre en instaurant un climat d’intimidation. Devant une telle situation, la communauté internationale , la France en premier, restent dans l’expectative. (AHG)
Source : Express de Madagascar
Majunga : le calme revient
Sept jours après l’instauration de l’état de nécessité nationale décrété par le gouvernement Tantely
Andrianarivo, les Majungais reprennent leur train-train quotidien. Samedi, un carnaval prévu par les partisans de Ravalomanana n’a pas pu avoir lieu, les forces de l’ordre qui ont quadrillé la place de la Cathédrale très tôt dans la matinée ont dispersé la foule présente sur la place. L’estrade ayant servi de podium une semaine auparavant, a été réquisitionnée et mise en fourrière. En effet, durant toute la semaine ayant servi l’investiture de
Ravalomanana, les manifestants de la place de la Cathédrale ont vécu en direct tous les événements qui se sont déroulés sur la place du 13 mai, et bien entendu l'investiture à Mahamasina de Marc
Ravalomanana. Les militants Kmmr ont fêté la proclamation de leur Président par des bals populaires dans une ambiance surchauffée d'une foule en liesse. Des bals populaires étaient prévus se poursuivre le long du week-end, mais les avenues voire les pistes de danse ont été assiégées par les forces de l’ordre chargées d’exécuter le décret 2002-123 sous le commandement du gouverneur. Les manifestants pacifistes
pro-Ravalomanana, se pliant aux lois en vigueur, ont décidé de se retirer de la place.
Le début de la semaine qu’on a annoncé plus dur s'est avéré le plus sûr. Aucun incident n’a éclaté et aucun trouble n’a été signalé, contrairement à ce qui se passe dans les autres régions et que rapportent les médias nationaux et internationaux. Les habitants de Majunga asphyxiés par les intox et assoiffés d’infos, depuis l’instauration de
l’Etat de nécessité nationale, suivent de très près le cours de l’Histoire malgache. Les stations locales n’ont plus le droit de diffuser les reportages sur les actualités nationales, surtout politiques, qui continuent de faire la Une des quotidiens nationaux et de défrayer la chronique au niveau international. Depuis le lundi vers 14h05mn et 15h15mn, la station publique n’a plus retransmis les émissions de la Tvm et de la
Rnm. D’après les explications émanant de Rtvb, les raisons de ces ennuis techniques sont méconnues, en tout cas indifférentes de leur volonté. Le personnel de la Rtvb n’arrive plus à capter les deux chaînes publiques.
En ce qui concerne le barrage, des confusions subsistent car certains responsables ont affirmé sa levée hier.
Narimalala Rakotobe
ANTSIRANANA
KOTITY, « RECHERCHÉ »
Nous sommes informés que le gouverneur de la province d'Antsiranana, Gara Jean Robert vient de recevoir l'ordre d'arrêter immédiatement le lieutenant-colonel Coutiti à la suite de ses agissements meurtriers à Nosy Be (voir page 5). Comme Coutiti est rattaché directement au gouvernorat d'Antsiranana, et en plus en sa qualité du patron de l'OMC-Far, il est normal que cet acte soit délégué à M. Gara. La décision aurait été prise à la suite d'une récente réunion, entre le ministre des Forces armées, Marcel Ranjeva et le Premier ministre, Tantely Andrianarivo. Ce dernier étant le patron de l'OMC-Nat.
Bien que cette décision soit tardive, il s'agit là d'une juste réaction du général Marcel Ranjeva qui ne cesse de repéter, à plusieurs reprises, que l'armée reste neutre dans cette crise politique.
Prenant acte de cette mesure, le gouverneur d'Antsiranana vient de déléguer son commissaire général chargé de l'administration territoriale et non moins préfet de Nosy Be, Mahafaly Olivier de se rendre sur les lieux, pour ouvrir une enquête sur cette affaire.
Tout porte à croire que ces recommandations seront réellement exécutées...
Fetra Rakotoarisoa
J'ACCUSE !
- Serge Andriamiakatra Franco-malgache
et fier de l’être
Oui aujourd’hui voyant cette foule rassemblée place du 13 Mai, remplie d’espoir, moi, membre de la Diaspora malgache de la Réunion, j’accuse :
J’accuse Didier Ratsiraka de génocide, je dis bien génocide, un génocide bien pire que partout ailleurs, car génocide par la pauvreté, par la famine, par la maladie et par le désespoir. Comment ne pas évoquer un génocide quand on sait que l’espérance de vie moyenne des Malgaches est, selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé, de 52 ans seulement, du fait de la faillite totale du système de soins, contre près de 80 ans dans les pays dits développés. Que de morts jeunes, que de morts inutiles, que de morts injustes. Génocide encore, mais génocide culturel cette fois-ci, Madagascar étant un des rares pays au monde où les parents sont souvent plus instruits que leurs enfants, ces enfants que l’on qualifie aujourd’hui, ô combien péjorativement, de "génération Ratsiraka", génération sacrifiée sur l’autel d’une idéologie, génération sans espoir, génération sans issue autre que de vivre au royaume de la débrouille et du système D, acculée même, trop souvent hélas, à la prostitution, y compris infantile. Génocide toujours, mais écologique, avec la disparition annoncée de la forêt primaire et de ses lémuriens, la désertification de régions entières, la pollution atmosphérique qui atteint des records mondiaux à Tananarive.
Mais j’accuse aussi Didier Ratsiraka d’escoquerie, je dis bien escroquerie, escroc d’avoir pillé les richesses naturelles, en particulier minières, du pays (marbre, or, saphirs, diamants, etc.) au profit de lui-même, sa famille et de sa clique, escroc pour avoir instauré un système mafieux généralisé basé sur le racket et la corruption, sur le bakchich et le copinage, sur le détournement des fonds, qu’ils soient publics, privés ou en provenance des bailleurs et organismes internationaux, allant même jusqu’à s’accaparer les dons gracieusement offerts par les ONG aux populations déshéritées.
J’accuse encore Didier Ratsiraka de dictature, je dis bien dictature, tout d’abord idéologique à son arrivée au pouvoir, avec l’imposition du Boky Mena (Livre Rouge), guide parfait de lavage de cerveau, puis dictature militaire avec son lot d’assassinats politiques non élucidés à ce jour, son parti unique de fait (l’AREMA) et son lot d’intimidations diverses (il ne faisait pas bon ne pas être membre du parti i l’on voulait alors un tant soit peu réussir à
Mada), ses perquisitions en règles aux frontières, ainsi que les traditionnelles atteintes à la liberté de la presse et de toute autre forme d’expression libre.
J’accuse enfin Didier Ratsiraka d’incapacité à gouverner pour cause de démence et de paranoïa, mais ceci relève désormais de la pathologie, et le respect du secret professionnel m’empêche d’aller plus loin dans mon diagnostic.
Alors, vous, de la communauté internationale et surtout toi, douce France, pays de la Déclaration universelle des Droits de l’homme, signataire de la Convention internationale des droits de l’enfant, championne de l’Humanisme et de l’écologie, ouvrez donc les yeux. Ne vous inventez pas, par excès de juridisme, c’est-à-dire une confiance aveugle en la loi, un soi-disant "état de droit" qui s’assied sur la loi depuis plus de vingt ans. Vous avez condamné le génocide des Juifs, des Arméniens, des Rwandais ou des Kosovars, vous avez condamné les dictateurs Hitler, Saddam, Bokassa et aujourd’hui Milosevic ; alors condamnez maintenant l’amiral Didier Ratsiraka, lequel, soit dit en passant, était quelques semaines auparavant, suspecté par les USA de blanchir l’argent de Ben Laden.
Messieurs, Droits de l’homme légitimes pour tout un peuple ou Etat de droit illégitime pour un seul homme : à vous de choisir, l’histoire vous en sera gré.
Lettre
ouverte en malgache du Gal Rakotomanga Mijoro
Ity
ilay à teny gasy:
Manamboninahitra mamrampiratra nivoaka "major" tao @ Ecole
Nationale Navale tany Frantsa ianao, ary nanao Ecole Supérieure de Guerre
Navale ihany koa.
Vitsy no manana "cursus" sahala aminao satria nitohy t@
nanendren'ny jeneraly Ramanantsoa anao ho ministry ny Raharaham-bahiny
izany ary niafara t@ nanandratana anao ho Prezidan'ny Repoblika ka
nitondrano ny tany sy ny fanjakana nandritry ny 22 taona. Reharehan'i
Madagasikara ny nataonao teo à taona 1973, sy 1975. Mendrika tokoa ny
nanoratana ny anaranao tao à diksionary "Larousse". Tsy dia tia
ary tsy dia mahafantatra loatra ny politika aho, izany no nandavako ny ho
CSR t@ taona 1975. Fantatro anefa fa toy ny lalao baolina kitra ihany ny
politika ka indraindray maharesy, indraindray resy. Misy koafotoana
idirana @ ekipa "vétéran" rehefa mandroso @ taona mpilalao.
Mpanao baolina kitra kinga lahy ianao t@ fotoan'androny ka mahafantatra
tsara izany.
Izao no mba teniko aminao Andriamatoa amiraly, ianao koa moa dia efa
nanambara t@ 1996 fa "mandat" iray ihany no angatahanao à
mpifidy. Mandia fotoan-tsarotra ny Firenena malagasy à izao fotoana izao
ary mihorinkoditra ny mpiray tanindrazana aminao @ fisavorovoroana sy ny
fampiasan-kery indrindra
taorian'ny namoahanoa ilay "décret" mikasika ny "Etat de
nécéssité nationale". Niainga avy à lalàna frantsay efa lany
andro ny "Etat de
nécéssité nationale". Koa aleo halamintsika @ fomba malagasy ny
raharahan -tokatranontsika. Nampiditra baollina betsaka kokoa ny ekipa
zandriny notarihin'ny kapieny Marc Ravalomanana t@ 16 désembra 2001, koa
aoka ho entina @ izay ny baolina. Izy rahateo koa dia efa manomboka manana
traikefa ary tia tanindrazana. Sahala aminao t@ 1973 - 1975 dia tsy
matahotra ny fandrahonana ataon'ny Banque Mondiale, ny FMI ary ny sisa izy.
Koa aoka ho tsofintsika rano hitondra ny Firenena izy; tsy ilaina ny
"2è tour", tsy ilaina fanelanelanana intsony izany.
Mikasika anao kosa, enga anie mba ho reharehan'i Madagasikara ny efa
vitanao ary izay
voasoratra momba anao ao anatin'ny "Larousse", tsy hisy tovana
intsony mety handoto ny anaranao.
Raiso Andriamatoa amiraly ny haja sy fisaorana atolotro anao.
Jeneraly RAKOTOMANGA Mijoro.
|

Le
Général Ministre de la Défense
Mamizara
Jules du gouvernement Ra8
-----Message d'origine-----
Publié à : lun. 4 mars 2002 13:04
Objet : Installation en douceur des "ministres" de M. Ravalomanana PAPIER
GENERAL)
Par Emmanuel GIROUD et Hervé BAR
ANTANANARIVO, 4 mars (AFP) - Quatre "ministres" du gouvernement parallèle
formé par le maire d'Antananarivo Marc Ravalomanana se sont installés pacifiquement lundi matin dans leurs ministères à Antananarivo, malgré la
présence de l'armée, a constaté l'AFP.
Des militaires lourdement armés, ovationnés par des dizaines de milliers de
manifestants, ont laissé passer les "ministres" de l'Energie Elysé
Razaka, de
l'Industrie David Rajaona et de l'Information Eric Beantana nommés par Marc
Ravalomanana. Le maire de la capitale s'est auto-proclamé le 22 février
président de Madagascar après avoir refusé de participer au second tour de
l'élection présidentielle qu'il estime avoir remportée en décembre au premier
tour.
Le "ministre" des Finances et "vice-président" Narisoa Rajaonarivony n'a
trouvé aucun soldat devant le ministère où il s'est installé dans le bureau
ministériel.
A chaque ministère, le scénario est le même. Le gouvernement parralèle au
grand complet, mené par le "Premier ministre" Jacques Sylla, marche en tête
d'une procession de manifestants chantant et dansant.
Devant chaque bâtiment, la foule s'asseoit et entonne des cantiques. Des
huissiers entrent dans le ministère pour établir un état des lieux, puis les
soldats s'écartent, laissant passer le "Premier ministre" qui installe le
"ministre" dans son bureau.
Les fonctionnaires, en grève générale depuis le 28 janvier, entrent à leur
tour dans les bureaux. "On va d'abord avoir une conférence avec le ministre,
puis on va reprendre le travail", explique l'un d'entre eux.
Puis le "Premier ministre" demande à la foule d'ovationner les militaires
présents, dont certains répondent d'un geste de la main.
"C'est une étape extrêmement importante", a déclaré à l'AFP M. Sylla. "A
partir de maintenant, les choses vont aller très vite. Je vais installer mes
ministres un par un, mais nous ne pourrons peut-être pas tout faire aujourd'hui", a-t-il ajouté.
Concernant l'attitude des militaires, il a estimé que "ceux qui hésitaient
au sein de l'armée vont nous rejoindre".
"Nous avons reçu l'ordre d'éviter les violences et les dégradations", a
expliqué le commandant d'une unité gardant un ministère. "L'armée est neutre.
Nous obéissons à nos chefs", a-t-il ajouté, tout en indiquant que ses hommes ne
tireraient pas sur la foule si l'ordre leur en était donné.
Le président Didier Ratsiraka a décrété vendredi la loi martiale à
Antananarivo, mais celle-ci n'a pu entrer en application en raison de la présence massive dans la capitale de partisans de M. Ravalomanana.
"C'est fou, le pouvoir appartient au peuple", s'exclame un jeune homme fou
de joie dansant devant le ministère de l'Information.
"Aujourd'hui, c'est bien la fin du régime héréditaire de Ratsiraka", se
réjouit un homme d'une cinquantaine d'années.
"On a gagné", crie à pleins poumons une vieille femme. "Le peuple a pris le
pouvoir. Vous n'avez plus le pouvoir, alors ayez la sagesse de le quitter",
lance-t-elle à l'adresse du président Didier Ratsiraka.
Pour compléter son "gouvernement", M. Ravalomana a nommé lundi un général de
gendarmerie "ministre" de la Défense, en présence de plusieurs officiers
supérieurs.
"A partir de maintenant, je n'obéirai plus qu'aux ordres du président
Ravalomanana", a déclaré le général de division Jules Mamizara lors d'une
cérémonie à l'hôtel de ville.
"Nous allons d'abord mettre de l'ordre au sein des forces armées, car
beaucoup de nos amis ne sont pas encore très convaincus, mais la majorité des
forces armées pense comme nous", a-t-il ajouté.
gir-hba/jhl/jl
AFP 041303
Source :
Express de Madagascar
Majunga : le
calme revient Sept jours après l’instauration
de l’état de nécessité nationale décrété par le gouvernement
Tantely Andrianarivo, les Majungais reprennent leur train-train quotidien.
Samedi, un carnaval prévu par les partisans de Ravalomanana n’a pas pu
avoir lieu, les forces de l’ordre qui ont quadrillé la place de la
Cathédrale très tôt dans la matinée ont dispersé la foule présente
sur la place. L’estrade ayant servi de podium une semaine auparavant, a
été réquisitionnée et mise en fourrière. En effet, durant toute la
semaine ayant servi l’investiture de Ravalomanana, les manifestants de
la place de la Cathédrale ont vécu en direct tous les événements qui
se sont déroulés sur la place du 13 mai, et bien entendu l'investiture
à Mahamasina de Marc Ravalomanana. Les militants Kmmr ont fêté la
proclamation de leur Président par des bals populaires dans une ambiance
surchauffée d'une foule en liesse. Des bals populaires étaient prévus
se poursuivre le long du week-end, mais les avenues voire les pistes de
danse ont été assiégées par les forces de l’ordre chargées d’exécuter
le décret 2002-123 sous le commandement du gouverneur. Les manifestants
pacifistes pro-Ravalomanana, se pliant aux lois en vigueur, ont décidé
de se retirer de la place.
Le début de
la semaine qu’on a annoncé plus dur s'est avéré le plus sûr. Aucun
incident n’a éclaté et aucun trouble n’a été signalé,
contrairement à ce qui se passe dans les autres régions et que
rapportent les médias nationaux et internationaux. Les habitants de
Majunga asphyxiés par les intox et assoiffés d’infos, depuis l’instauration
de l’Etat de nécessité nationale, suivent de très près le cours de l’Histoire
malgache. Les stations locales n’ont plus le droit de diffuser les
reportages sur les actualités nationales, surtout politiques, qui
continuent de faire la Une des quotidiens nationaux et de défrayer la
chronique au niveau international. Depuis le lundi vers 14h05mn et
15h15mn, la station publique n’a plus retransmis les émissions de la
Tvm et de la Rnm. D’après les explications émanant de Rtvb, les
raisons de ces ennuis techniques sont méconnues, en tout cas
indifférentes de leur volonté. Le personnel de la Rtvb n’arrive plus
à capter les deux chaînes publiques.
En ce qui
concerne le barrage, des confusions subsistent car certains responsables
ont affirmé sa levée hier.
Narimalala
Rakotobe
Source :
Midi Madagasikara
ANTSIRANANA
: KOTITY, « RECHERCHÉ »
Nous sommes
informés que le gouverneur de la province d'Antsiranana, Gara Jean Robert
vient de recevoir l'ordre d'arrêter immédiatement le lieutenant-colonel
Coutiti à la suite de ses agissements meurtriers à Nosy Be (voir page
5). Comme Coutiti est rattaché directement au gouvernorat d'Antsiranana,
et en plus en sa qualité du patron de l'OMC-Far, il est normal que cet
acte soit délégué à M. Gara. La décision aurait été prise à la
suite d'une récente réunion, entre le ministre des Forces armées,
Marcel Ranjeva et le Premier ministre, Tantely Andrianarivo. Ce dernier
étant le patron de l'OMC-Nat.
Bien que cette
décision soit tardive, il s'agit là d'une juste réaction du général
Marcel Ranjeva qui ne cesse de repéter, à plusieurs reprises, que
l'armée reste neutre dans cette crise politique.
Prenant acte
de cette mesure, le gouverneur d'Antsiranana vient de déléguer son
commissaire général chargé de l'administration territoriale et non
moins préfet de Nosy Be, Mahafaly Olivier de se rendre sur les lieux,
pour ouvrir une enquête sur cette affaire.
Tout porte à
croire que ces recommandations seront réellement exécutées...
LES
MANIFESTATIONS DANS LE MONDE
Manifestation CANADA, Ottawa Vendredi 01/03/02 à 13h
Manifestation GENEVE, Place des Nations, Samedi 02/03/02 à 10h30
Manifestation PARIS, Esplanade du Trocadero, Samedi 02/03/02 à 11h
Manifestation STRASBOURG, Place Kleber, Samedi 02/03/02 à 13h
Manifestation SAINT-DENIS, Place du Barachois, Samedi 02/03/02
Réunion d'information ROUEN, Samedi 02/03/02 à 15h
Quelques
images volées lors de la Manifestation à Paris sur l'esplanade de
Trocadero

des
hommes, des femmes et des enfants
...sous
la pluie

des
milliers de malgaches venus de toute la france et du monde entier (de
Savigny Le temple, Le Mée, Genève, Canada...)
Collectif
Indépendant pour la Défense de la Démocratie à Madagascar
Manifestation pour la défense des droits élémentaires du peuple
malgache et de la démocratie à Madagascar
Samedi 2 Mars 2002 De 11h à 13h
ESPLANADE DES DROITS DE L'HOMME
Place du Trocadéro Paris 16è (Métro Trocadéro)
HALTE AU RETOUR DE LA DICTATURE A MADAGASCAR
De provocations en manifestations et contre- manifestations, les
situations d'exception se mettent en place graduellement à Madagascar
entraînant de fait la suspension des libertés publiques et la mise en
place d'une chape de
plomb sur les réalités.
Le peuple malgache ne demande que la vérité, le respect de son vote et
de ses droits les plus élémentaires
POUR SOUTENIR LA LUTTE DU PEUPLE MALGACHE
Munissez vous de bruiteurs « pacifiques » style casserole, sifflet,
tam-tam, djembé et autres.
N'oubliez pas vos banderoles, drapeaux.
Contacts : collectifmadagascar@yahoo.fr
René Rakotondrabao Andriantsihafa
06 82 82 46 21
Claudia Solofolandy
27, rue de la Gare - 7501 94 230 Cachan
06 65 65 52 89 - 01 45 46 27 99
claudias@oreka.com
claudiasolofolandy@wanadoo.fr
|