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Les infos du jour

(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX                                    ...  De nos correspondants à Mada

RFI ce 9 juillet 2002 à 8h30 
-L'armée du Président Marc Ravalomananana composée de 200 militaires a été bien accueillie et avec joie devant la mairie de la ville de Tamatave.

- Paris averti Didier Ratsiraka ..." à la Reserve et à la Retenue" pendant son séjour en France. 

- Le Président Ra8 est absent à l'UA à Durban en Afrique du sud

- La Chine reconnait officiellement le régime du Président Marc Ravalomanana

Africa n°1 ce 9 juillet à 8h30

- DR jette l'éponge au profit de Ra8, mais l'ombre de l'amiral rouge plane toujours au sommet de l'Union Africaine (UA) à Durban en Afrique du Sud.

Midi de Madagascar - 09/07/02
2 milliards de dollars de la Banque Mondiale, 350 millions d'euros de l'Union Européenne pour Madagascar selon le Pdt Marc Ravalomanana
Après avoir reçu l'ambassadeur de Chine, SEMme Xu Jinghu, hier en fin d'après-midi au palais d'Ambohitsorohitra, le président Marc Ravalomanana a rencontré la presse malgache et étrangère. Il a révélé à cette occasion que la Banque Mondiale a octroyé une somme de 2 milliards de dollars au gouvernement malgache, dont la moitié est déjà disponible depuis la semaine dernière, et l'autre moitié est prévue d'être débloquée pour bientôt. 
Bodo Andrianarisoa 
Cette somme est surtout destinée à la lutte contre la corruption et dans cette optique, il est envisagé de revoir le salaire des premiers responsables concernés, en l'occurrence ceux des membres du gouvernement. Selon le président, en effet, tant que ces ministres gagneront un salaire ne correspondant pas à leurs charges, la corruption continuera à sévir. Un ministre, notons-le, perçoit un salaire mensuel d'un peu moins de 3 millions de Fmg.
Redressement du pays
Outre cette somme octroyée par la Banque Mondiale, 350 millions d'euros sont également en négociation avec l'Union Européenne, pour le redressement du pays. D'autres projets seront également mis en oeuvre, dont la sécurisation des côtes malgaches en collaboration avec les Américains et la lutte contre le terrorisme dans laquelle seront impliquées la police et l'armée, toujours avec le même partenaire. D'autres pays vont également travailler avec le gouvernement dans la lutte contre la drogue et la lutte contre le trafic d'armes. Un trafic de ce genre a été découvert dans la région de Katsepy, Mahajanga, où le premier responsable d'une société a été surpris en situation de détention d'armes, a-t-il révélé.
Actions militaires
Tout semble donc aller pour le mieux dans le régime actuel, si on ne parle que des actions militaires parvenues à leur terme cette semaine, grâce à l'entrée des troupes légalistes dans la ville de Toamasina. " La pacification n'est pas totalement achevée puisque des milices détiennent encore des armes, mais nous avons respecté la philosophie de non violence, en adoptant des stratégies qui permettaient d'éviter le carnage " a déclaré le président Marc Ravalomanana. Concernant l'Oua, il se dit " ne vouloir influencer en quoi que ce soit les décisions des chefs d'Etat qui y siègent ", mais il prévient les étrangers, dont les Chinois, qui veulent entrer ou qui sont déjà à Madagascar, de respecter les lois du pays, ce dernier étant un pays souverain. En tout cas, le ton est donné. Surtout en espèces sonnantes et trébuchantes. 
Maurice libère les " réfugiés " malgaches
Herivelona Ramanantsoa parti en France
L'ancien ministre de l'Aménagement du Territoire et de la ville, Herivelona Ramanantsoa, a pris de Maurice un vol pour Paris, hier, après avoir obtenu un visa de longue durée. C'est ce qu'a révélé, hier après-midi, le journal Le Mauricien dont nous reproduisons un large extrait. Ce qui signifie que, malgré les démarches diplomatiques et pratiques internationales entamées par les autorités malgaches, Maurice n'a pas trouvé de charge pour le retenir. 
Le Mauricien 
" (…) Alors que le gouvernement malgache entamait des démarches pour les rapatrier de force, se prévalant des dispositions juridiques, ils ont préféré faire une demande pour récupérer leurs passeports auprès des autorités mauriciennes et embarquer à bord de deux vols réguliers en direction de La Réunion et des Seychelles. De son côté, l'ancien ministre malgache de l'Aménagement du Territoire et de la Ville, Herivelona Ramanantsoa, est parti en direction de Paris où se trouve l'ancien président Didier Ratsiraka depuis hier après-midi. Ces réfugiés malgaches, qui ont atterri de force à l'aéroport international Sir Seewoosagur Ramgoolam, vendredi après-midi, ont préféré précipiter leur départ hier après-midi suite à des démarches entreprises officiellement par les autorités malgaches en vue de les rapatrier de force pour des délits relevant du " terrorisme ". Cette demande malgache avait fait l'objet d'une note verbale transmise au chef de Cabinet du ministère des Affaires étrangères, Kris Ponnusamy, samedi après-midi. De sources diplomatiques, Le Mauricien a appris ce matin qu'Antananarivo s'apprêtait à transmettre en ce début de semaine un mandat d'arrêt international contre les anciens ministres Ramanantsoa et Charles Rasoza et le député de l'Assemblée nationale, Mme Soaline ".
Débarquement
" Selon les recoupements d'informations de sources officielles, outre le départ de l'ancien ministre Ramanantsoa pour Paris, les autres réfugiés malgaches ont quitté Maurice en deux groupes, hier après-midi. Le premier groupe est parti sur le vol d'Air Mauritius MK 354 à destination des Seychelles alors que le reste des ressortissants malgaches en " résidence surveillée " au complexe de la National Coast Guard au Chaland s'embarquait sur un vol à destination de La Réunion à 21 h 30. Les ressortissants malgaches ne devraient pas rencontrer de difficultés à leur débarquement sur le territoire français vu qu'ils sont détenteurs de visa d'entrée de longue durée, a appris Le Mauricien de sources diplomatiques bien informées.
" Ce sont des ressortissants malgaches qui peuvent voyager où ils veulent. Le gouvernement n'a aucun contrôle sur leurs mouvements. A leur arrivée, vendredi, nous leur avions fait comprendre qu'ils bénéficiaient d'un visa d'entrée pour un séjour temporaire à Maurice. Rien ne pouvait les empêcher de partir. A notre connaissance, au moment de leur embarquement il n'y avait aucune charge officielle contre eux ", a déclaré le chef de Cabinet au ministère des Affaires étrangères, Kris Ponnusamy ".
Note verbale
" La situation des ressortissants malgaches à Maurice avait commencé à devenir délicate pendant le week-end dans la mesure où très tard samedi, le ministère des Affaires étrangères s'était retrouvé en présence d'une note verbale transmise par les soins du chargé d'affaires de l'ambassade malgache à Maurice réclamant l'interdiction aux ressortissants malgaches de quitter Maurice, de même que l'immobilisation des deux Antonov-28 à l'aéroport. L'échange diplomatique évoquait également la possibilité de l'envoi d'un avion malgache pour cette opération de rapatriement de force. La teneur de la note verbale émanant des autorités malgaches a fait l'objet, hier, d'une longue séance de travail aux Casernes centrales (…). Des contacts entre le ministère des Affaires étrangères et le chargé d'affaires malgache ont fonctionné à plein rendement pendant le week-end (…) Le général Ranjeva aurait laissé entendre que l'exécution de ces mandats d'arrêt et le rapatriement de force des Malgaches concernés allaient intervenir au plus tard demain. La nouvelle du départ de tous les réfugiés aurait causé une surprise, ce matin, dans la capitale malgache.
Par ailleurs, les deux Antonov-28 utilisés pour le transfert de ces 11 ressortissants malgaches, vendredi, se trouvaient toujours, ce matin, sous surveillance des autorités mauriciennes sur le tarmac à Plaisance (…) ". 
Explosion de joie à Toamasina avec l'arrivée de l'armée !
Après la prise de Brickaville, le week-end dernier, l'armée régulière a repris la route vers Toamasina, avant-hier. Ne retenant pas leur joie, les habitants de Toamasina sont allés à la rencontre des forces légales, en se donnant rendez-vous au collège Saint-Paul, juste à l'entrée de la ville. Ceux qui ont été motorisés se sont même déplacés à une trentaine de kilomètres de la ville pour les accueillir


Le Monde - 09/07/02
Le sommet de Durban enterre l'OUA et jette les bases de l'Union africaine... sans Madagascar
Alors que se termine la crise malgache, les chefs d'Etat du continent, réunis en Afrique du Sud, ont refusé d'accueillir parmi eux M. Ravalomanana

Johannesburg de notre correspondante 
Les sirènes des convois officiels ont résonné tard dans la nuit à travers le centre de Durban. La ville balnéaire de la côte ouest de l'Afrique du Sud, survolée en permanence par des hélicoptères munis d'énormes projecteurs, a été transformée en place forte. Dimanche soir 7 juillet, une trentaine de chefs d'Etat, sur les quarante attendus, étaient arrivés pour le dernier sommet de l'Organisation de l'unité africaine (OUA), qui doit disparaître au profit de l'Union africaine (UA).
A l'ouverture du sommet, lundi, au moins un siège devait rester vide : celui de Madagascar. La participation de la Grande Ile a alimenté une partie des débats préparatoires. Dimanche après-midi, le président sénégalais, Abdoulaye Wade, tentait encore d'infléchir la position de ses pairs. Mais rien n'y a fait : l'OUA n'a pas accepté la présence de Marc Ravalomanana, le nouveau président de Madagascar.
La crise malgache, qui dure depuis décembre 2001, a pourtant trouvé son dénouement avec le départ du président sortant, Didier Ratsiraka. Reclus depuis des mois dans son fief de Toamasina (ex-Tamatave), dans l'est de l'île, l'amiral, qui a dirigé le pays pendant plus de vingt-cinq ans, a capitulé devant l'avancée des troupes de son rival et pris un avion pour les Seychelles. De là, il a gagné la France où il est arrivé dimanche.
Mais l'OUA reste ferme sur le principe adopté en 1999 à Alger : l'Organisation ne reconnaît pas un pouvoir non constitutionnel. Les chefs d'Etat africains reprochent à Marc Ravalomanana de s'être proclamé président avant que la Haute Cour constitutionnelle malgache ne rende un avis définitif sur les résultats. Cette cour s'était prononcée, dans un premier temps, pour la tenue d'un second tour de l'élection présidentielle, tout en accordant une confortable avance au premier tour à M. Ravalomanana, maire d'Antananarivo. Quelques mois plus tard, formée de nouveaux juges plus favorables à l'homme d'affaires, la Cour entérinait la victoire de M. Ravalomanana. Une décision contestée par M. Ratsiraka, qui, en organisant un blocus de la capitale, a résisté, allant jusqu'à proclamer la partition de l'île.
Pendant des mois, Madagascar a eu deux présidents. Au sommet de l'OUA, il n'y en a aucun. La France, qui, après les Etats-Unis, a fini par entériner la victoire de M. Ravalomanana, plaide pour la réintégration de Madagascar dans le concert des nations africaines mais, "pour ménager les susceptibilités, il faut laisser un peu de temps", explique Pierre-André Wiltzer, ministre de la coopération. Qu'importe si la plupart des chefs d'Etat présents à Durban ne sont guère plus "démocratiquement" élus que Marc Ravalomanana. Ceux qui l'ont été tiennent à ancrer les principes démocratiques sur le continent ; les autres regardent avec méfiance l'exemple malgache où un opposant s'empare du pouvoir par la rue.
UN TRAVAIL COLOSSAL
Madagascar va donc manquer le dernier sommet de l'OUA, mais sera peut-être présente au premier sommet de l'Union africaine. Il est en effet probable que ce nouvel organe panafricain ne verra pas le jour à Durban. L'UA, dont l'organisation est calquée sur celle de l'Union européenne, a en effet bien du mal à se mettre en place.
L'idée avait été lancée en 1999 par le leader libyen Mouammar Khadafi et acceptée du bout des lèvres par les chefs d'Etat un an plus tard. L'OUA était devenue une institution lourde, trop politique. L'UA se veut plus pragmatique, plus concrète, et surtout plus contraignante. Elle met à bas l'un des principes de l'OUA, la non-ingérence, et prévoit la création d'un comité de surveillance de "bonne gouvernance". Un Etat pourrait être exclu s'il ne respecte pas les principes et décisions de l'Union. Qui décidera des sanctions et comment seront-elles appliquées ? Ces questions sont encore en suspens.
La constitution de cette nouvelle organisation est un travail colossal. Plusieurs organes doivent être mis en place dont le principal, la Commission, organe exécutif, est toujours l'objet de discussions. Les autres institutions, Assemblée, Cour de justice, Conseil économique et social, ainsi qu'un Conseil de sécurité, sont toujours à l'état d'ébauche. Il est probable que le sommet de Durban n'entérinera qu'un changement de nom. Le président sud-africain, Thabo Mbeki, prendra, à l'issue de ce sommet, la tête de l'UA mais, pendant une période de transition d'un an, l'OUA, avec son secrétaire général, l'Ivoirien Essy Amara et toute son administration, restera en place.
Fabienne Pompey

M. Ratsiraka : des "néonazis" à Tananarive 
L'ex-président malgache Didier Ratsiraka, qui est arrivé, dimanche 7 juillet, à Paris, en provenance des Seychelles, a annoncé qu'il entendait bien retourner à Madagascar si la démocratie y était rétablie. "Il doit y avoir un second tour ou un référendum pour que le peuple puisse choisir librement son président", a-t-il dit aux journalistes à son arrivée à l'aéroport de Roissy : "Si la démocratie est rétablie et si nous préparons de nouvelles élections, alors je rentrerai." "Dans l'état actuel des choses, je ne pense pas qu'aucune élection, quelle qu'elle soit, puisse avoir lieu parce que (...) nous avons des nouveaux nazis, des néonazis, des néofascistes qui mènent une politique de "gleichschaltung" -mise au pas- à Tananarive en particulier, et à Madagascar en général", a-t-il ajouté, utilisant le mot allemand qui décrit la manière dont les nazis s'emparèrent 

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Déclaration du quai d'Orsay Madagascar
Présence de M. Ratsiraka en France 
Réponses du porte-parole adjoint aux questions du point de presse (Paris, le 8 juillet 2002)
Quelle est la position de la France vis à vis de M. Ratsiraka, qui est arrivé hier à Paris ?
M. Ratsiraka était en possession d'un visa en cours de validité qui lui a permis de se rendre en France à partir des Seychelles d'où il est arrivé hier soir.
Nous attendons naturellement de sa part la même attitude de réserve et de retenue que nous sommes en droit d'exiger de tout ressortissant étranger en séjour dans notre pays.
Allez-vous lui accorder l'asile politique ?
A ma connaissance, M. Ratsiraka n'est pas intervenu dans ce sens auprès de nous. 


Journal de l'Ile de la Réunion - 09/07/02
Crimes contre le peuple malgache 
Madagascar : Ravalomanana annonce une commission d'enquête
Marc Ravalomanana a annoncé hier à Antananarivo la prochaine création d'une commission d'enquête sur les crimes et délits commis "par certains de nos compatriotes". Le 20 juin, le président malgache avait estimé que son rival avait commis des "crimes contre le peuple malgache" passibles d'un procès devant la Cour pénale internationale, et avait promis de tout faire pour l'arrêter. La majorité des Malgaches, ainsi que les officiers supérieurs de l'armée souhaitent que M. Ratsiraka soit jugé, ainsi que des membres de sa famille et de son entourage.
"Nous sommes en train de mettre en place une commission spéciale d'enquête qui se penchera sur les crimes et délits commis par certains de nos compatriotes", a répondu M. Ravalomanana à la question d'un journaliste sur un éventuel mandat d'arrêt contre M. Ratsiraka et sa famille, ou une demande d'extradition à la France.
"J'espère qu'elle pourra commencer à travailler d'ici peu", a-t-il ajouté. "Ce n'est pas une affaire personnelle, je suis là pour travailler pour le bien du peuple malgache seulement", a-t-il répondu à un journaliste qui lui demandait si, à titre personnel, il souhaitait faire juger M. Ratsiraka. Le 20 juin, M. Ravalomanana avait estimé que son rival avait commis des "crimes contre le peuple malgache" passibles d'un procès devant la Cour pénale internationale et avait promis de tout faire pour l'arrêter. La majorité des Malgaches ainsi que les officiers supérieurs de l'armée souhaitent que M. Ratsiraka, au pouvoir presque sans interruption depuis 1975, soit jugé, ainsi que des membres de sa famille et de son entourage.
Depuis le début de la crise, il y a six mois, les témoignages concordants sont légion sur des violences ou meurtres commis par des militaires ou miliciens qui obéissaient à M. Ratsiraka, sans que ce dernier n'ait jamais émis la moindre condamnation.
Les militaires qui se sont battus ne comprendraient pas que l'on arrête et juge certains de leurs officiers, des politiques ou même des miliciens alors que celui qui leur a donné les ordres échapperait à la justice, ont déclaré, unanimes, des généraux et colonels rencontrés sur les différents fronts.
"Quelle attitude adoptera la France si le pouvoir Ravalomanana demande l'extradition du criminel prévenu ?", lisait-on hier dans le journal "Madagascar-Tribune". "Cet asile est un véritable guêpier pour la France qui court deux risques majeurs : la brouille avec le régime Ravalomanana et un vigoureux regain d'impopularité dans l'île", concluait l'article.
PROCÈS PUIS AMNISTIE ?
Une petite phrase prononcée dimanche par Didier Ratsiraka à son arrivée à Paris revenait hier dans la population malgache et la presse quotidienne : "Je suis indésirable chez moi pour l'instant", a-t-il dit. Ce "pour l'instant" fait l'objet de tous les commentaires. D'autant qu'il a rajouté : "Si la démocratie est rétablie et si nous préparons de nouvelles élections, alors je rentrerai", en indiquant qu'en "l'état actuel des choses", aucune élection ne pourrait avoir lieu, accusant Marc Ravalomanana de se comporter en "néo-nazi".
"Les Malgaches souhaitent un procès", analyse Nasolo Andriamihaja, un chroniqueur de presse. "Quitte à les amnistier par la suite, dans la grande tradition du Fihavanana", ajoute-t-il, faisant référence à un terme intraduisible littéralement mais qui désigne un pilier essentiel de la société malgache, une sorte de négociation très policée suivie, en cas de faute avérée, du pardon, dans le cadre de la sacro-sainte solidarité. Cette amnistie n'est sans doute pas, aujourd'hui, ce que souhaite la majorité des Malgaches.
Pour les crimes de sang, M. Ratsiraka ne peut être taxé d'avoir été un "boucher", à l'image de nombre de ses pairs africains, mais "il, ou son entourage, a agi de manière chirurgicale, faisant opportunément disparaître ceux qui le dérangeaient", accuse Serge Zafimahova, analyste et consultant politique.

TOUR D'HONNEUR POUR L'ARMÉE DE TAMATAVE
Plus de 200 militaires de l'armée malgache ont été accueillis hier par des milliers d'habitants de Tamatave. "Nous sommes entrés vers 13 h (14 h à la Réunion) et nous avons fait un tour d'honneur dans la ville avec 200 hommes et deux blindés", a déclaré le colonel qui dirigeait la colonne. "Notre mission est maintenant de sécuriser la ville", a ajouté le colonel. "Les miliciens pro-Ratsiraka ont déserté la ville depuis jeudi", a assuré un habitant. La population est venue par milliers sur la route nationale menant à Antananarivo, à la rencontre des troupes, avant de se masser sur la place de la mairie, la place Foch, où un grand bal populaire devait avoir lieu dans la soirée, a confirmé un député auparavant fidèle à M. Ratsiraka. "Nos troupes étaient arrivées dans la nuit aux portes de la ville, mais je leur ai donné l'ordre de ne pas entrer avant le jour pour éviter toute effusion de sang", a confirmé le président Ravalomanana hier.
REDDITION DE DEUX RATSIRAKISTES
Deux personnalités du camp Ratsiraka, un ancien ministre et le chef de cabinet du gouverneur de Tamatave, se sont rendus dimanche soir à l'armée malgache. Fredo Betsimifira, ancien ministre de l'Information et de la Communication, et Masy Rajaonarisoa, ex-collaborateur du gouverneur Samuel Lahady, ont été ramenés par avion de l'Ile Sainte-Marie (200 km au nord-est de Tamatave). Les deux hommes étaient escortés de quelques soldats à leur arrivée à Antananarivo.
"Nous nous sommes rendus avec le drapeau blanc. C'est la fin d'un acte. On a perdu, c'est le jeu", a déclaré M. Rajaonarisoa, ajoutant qu'il allait être entendu par l'état-major de M. Ravalomanana mais qu'il restait un "homme libre". "Le mieux, c'est de s'abstenir de tout commentaire", a déclaré M. Betsimifira qui était accompagné de ses deux filles.
Les deux hommes s'étaient réfugiés à Sainte-Marie il y a quelques jours, après avoir été empêchés de quitter Tamatave par les jeunes miliciens pro-Ratsiraka, les Zatovo, qui les accusaient de traîtrise. "Je préfère être ramené à Antananarivo par le président Ravalomanana que revenir à Tamatave où ils me traitent de traître", a commenté M. Rajaonarisoa. Le gouverneur Lahady, lui, serait en fuite dans le nord-est.
REPÈRES
o PARIS ATTEND "RÉSERVE ET RETENUE" DE RATISRAKA
Paris attend "une attitude de réserve et de retenue" de la part de Didier Ratsiraka, pendant son séjour en France, a annoncé hier le Quai-d'Orsay. Interrogé sur la "position de la France vis-à-vis de M. Ratsiraka", le porte-parole adjoint Bernard Valéro a répondu : "M. Ratsiraka était en possession d'un visa en cours de validité qui lui a permis de se rendre en France à partir des Seychelles, d'où il est arrivé hier soir. Nous attendons naturellement de sa part la même attitude de réserve et de retenue que nous sommes en droit d'exiger de tout ressortissant étranger en séjour dans notre pays." Interrogé sur l'éventualité d'accorder l'asile politique, M. Valéro a déclaré : "A ma connaissance, M. Ratsiraka n'est pas intervenu dans ce sens auprès de nous."
CONFÉRENCE DES BAILLEURS DE FONDS LE 26 JUILLET
M. Ravalomanana a annoncé hier que les bailleurs de fonds internationaux de Madagascar vont se réunir le 26 juillet à Paris pour organiser le financement du redressement économique. Le Club des amis de Madagascar réunit les principaux bailleurs. La France est le premier d'entre eux, avec l'Union européenne, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, les États-Unis, le Japon, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. "La réunion est organisée par la Banque mondiale, avec l'aide des autres bailleurs", a confirmé un diplomate. "Pendant une journée, le Premier ministre malgache devra expliquer la situation de son pays et dire quels sont les domaines où les besoins sont prioritaires puis, lors d'un tour de table, chacun annoncera ce qu'il désire mettre dans la corbeille et pour quels projets", a-t-il ajouté.


AFP | 08.07.02 | 18h41

M. Ravalomanana consacré par le pays et les bailleurs de fonds  

Le nouveau président de Madagascar a conquis définitivement lundi à la fois son territoire, en faisant acclamer ses troupes dans le dernier fief du président déchu, et le club des bailleurs de fonds internationaux, qui seront au chevet de son pays le 26 juillet à Paris. En début d'après-midi, 200 des soldats du président Marc Ravalomanana ont paradé dans les rues de Toamasina, ex-Tamatave, le grand port de la côte est, d'où l'ancien président Didier Ratsiraka a fui vendredi pour se réfugier en France. C'était un défilé symbolique dans ce qui avait été l'ultime bastion ratsirakiste, déclaré "ville ouverte" par les autorités civiles et militaires locales dès la fuite de leur chef. "A Paris, le 26 juillet, va se tenir une réunion des Amis de Madagascar pour qu'ils se penchent sur le redressement économique de notre pays", a déclaré M. Ravalomanana à la presse, à l'issue d'une visite de l'ambassadrice de Chine venue lui annoncer la reconnaissance officielle de Pékin. Le club des "Amis de Madagascar" réunit les principaux bailleurs de fonds internationaux. La France est le principal d'entre eux, avec l'Union européenne, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, le Japon, la Banque mondiale et le FMI. "Pendant une journée, le Premier ministre malgache devra expliquer la situation de son pays et dire quels sont les domaines où les besoins sont prioritaires puis, lors d'un tour de table, chacun annoncera ce qu'il désire mettre dans la corbeille et pour quels projets", a confirmé une source diplomatique. Cette annonce marque la consécration d'un lent processus de reconnaissance internationale, entamé symboliquement lors de l'investiture officielle de M. Ravalomanana le 6 mai et concrétisé officiellement d'abord par les Etats-Unis le 26 juin, puis une semaine plus tard par l'Allemagne et la France. En dehors de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA), qui continue de bouder M. Ravalomanana à Durban (Afrique du Sud) pour le sommet qui donnera naissance à l'Union africaine (UA), l'ensemble de la communauté internationale a reconnu le nouveau pouvoir, issu de l'élection présidentielle contestée du 16 décembre dernier. Au même moment, la France a contribué un peu plus à isoler politiquement M. Ratsiraka, l'avertissant qu'elle attendait de lui "une attitude de réserve et de retenue" pendant son séjour, selon un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. La majorité des Malgaches ainsi que les officiers supérieurs de l'armée souhaitent que M. Ratsiraka, au pouvoir presque sans interruption depuis 1975, soit jugé, ainsi que des membres de sa famille et de son entourage. M. Ravalomanana n'a pas clairement répondu lundi à leurs attentes, se contentant d'annoncer, sans aucun détail, la création "prochaine" d'une "commission spéciale d'enquête" sur les crimes et délits commis "par certains compatriotes". Le 20 juin, il avait pourtant estimé que son rival avait commis des "crimes contre le peuple malgache", passibles d'un procès devant la Cour Pénale Internationale, et avait promis de tout faire pour l'arrêter. Lundi après-midi, plus de 200 militaires de l'armée régulière ont été accueillis avec enthousiasme par des milliers d'habitants de Toamasina. "Notre mission est maintenant de sécuriser la ville", a déclaré le colonel qui dirigeait la colonne. La population est venue par milliers sur la route nationale menant à Antananarivo, à la rencontre des troupes, avant de se masser sur la place de la Mairie, où un grand bal populaire devait avoir lieu dans la soirée, a confirmé au téléphone un député, ancien fidèle à M. Ratsiraka. "Les miliciens ont déserté la ville depuis vendredi", a indiqué un habitant. Dimanche, le commandant en chef de la région militaire nommé par M. Ratsiraka avait accueilli à l'aéroport des éléments précurseurs de l'armée régulière, en les assurant du ralliement à M. Ravalomanana des quelque 600 militaires sous ses ordres.


L 'Express de Madagascar - 09/07/02
Création d'une "commission d'enquête" sur les crimes et délits du régime Ratsiraka 
A la question d'un journaliste sur un éventuel mandat d'arrêt contre M. Ratsiraka et sa famille, ou une demande d'extradition à la France le chef de l'Etat a répondu : "J'espère que cette commission d'enquête pourra commencer à travailler d'ici peu". Puis, il a ajouté : "Ce n'est pas une affaire personnelle, je suis là pour travailler pour le bien du peuple malgache seulement", en réponse à la question si, à titre personnel, il souhaitait faire juger M. Ratsiraka. 
Au cours cet entretien avec la presse, le président Ravalomanana a également annoncé à la réunion à Paris, le 26 juillet, du "Club des amis de Madagascar" en vue de fixer le volume de l'aide que les bailleurs de fonds peuvent consacrer au redressement économique du pays après ces 6 mois de crise. 
Avant cette conférence, une audience du président Ravalomanana accordée à l'ambassadeur de Chine populaire a marqué, officiellement, la reconnaissance par ce pays de son nouveau régime, sans pour autant formellement exclure que des relations soient également rétablies avec "Formose". 
Enfin, le casse-tête diplomatique pour le gouvernement mauricien de la présence de proches de l'ancien président jugés indésirables à Maurice est semble-t-il en partie résolu puisque certrains d'entre eux sont repartis soit vers la Réunion, soit vers les Seychelles. 
Royaume Uni 
Parce qu'"il y a un besoin d'assistance humanitaire et de développement pour contribuer au redressement de Madagascar (…), le Royaume Uni va travailler d'une manière constructive avec le gouvernement de réconciliation nationale du président Ravalomanana". C'est à travers un communiqué émanant du Foreign and Commonwealth Office, et transmis hier à la presse par l'ambassade britannique d'Antananarivo, que le Royaume Uni est passé, lui aussi, et à l'instar de la France et quelques autres grandes puissances occidentales, à la reconnaissance de facto du président Marc Ravalomanana et du gouvernement de Jacques Sylla. Si nuance il y a, le communiqué semble en tout cas écarter le problème en déclarant que "depuis longtemps, la politique du Royaume Uni a été de reconnaître les Etats, non des individus ni des gouvernements". Avant de préciser tout de même que le Royaume Uni espère que "le nouveau gouverment de réconciliation nationale (…) préparera la réalisation des élections anticipées, libres et transparentes".:
Le jour de l'entrée des troupes à Toamasina 
Les troupes ont commencé à faire leur entrée hier dans la ville de Toamasina, sous l'accueil "délirant" de la population. Mais une menace persiste. Sur le front Nord, le corps du commandant Raharison, assassiné par le lieutenant-colonel Coutiti, a été découvert le même jour, dans une forêt de la région d'Ambanja. Et les soldats perdus, Coutiti et Rahitso, devenus chef des milices sont fortement présumés cachés dans l'île Sainte-Marie, au large de la province de Toamasina. Dans la capitale betsimisaraka, les troupes régulières ont sacrifié au rite du tour de ville et un bal populaire a été prévu hier dans la soirée à l'aéroport d'Ambalamanasa. Une sourde menace pèse néanmoins sur le Grand port. Comme à Mahajanga (voir article, par ailleurs) les lettres de dénonciation et d'accusation de tous ordres commencent à inonder la ville et visent des officiers, des notables et de nombreuses personnalités. Les enquêteurs sont prévus arriver ce jour. L'on commence à compter les morts. Le corps du colonel insurrectionnel Samuel Rakotonarivo, tué vendredi sur la RN 2 au niveau du village de Ranomafàna et enterré sur place le jour suivant par les soins d'un religieux catholique, selon des sources, a été exhumé hier en présence de sa femme pour être transféré à Antananarivo puis à Miarinarivo dont il est originaire. Le corps du commandant Raharison, du 2ème régiment des Forces d'intervention, assassiné par le lieutenant-colonel Coutiti, serait attendu ce jour à la chapelle militaire d'Ampahibe, selon ses camarades de promotion. Le 22 juin dernier, l'officier, se repliant sous la pression des troupes régulières sur le front d'Ambanja où il était envoyé en mission, avait rencontré Coutiti et sommé de retourner sur ses pas comme "commandant de bord" de la voiture transportant le lieutenant-colonel, chef des milices. Ses "promos" rapportent qu'il y avait eu des antécédents conflictuels entre les deux officiers. Ils se seraient disputés en route, Coutiti l'aurait fait descendre de voiture et l'entraînant dans la forêt avec deux soldats, l'aurait froidement assassiné, le jour du 22 juin. Le "fokonolona " a découvert le corps 4 jours après, le jour de la fête nationale, et l'a enterré sur place. Lors du passage des troupes régulières, elles ont été conduites à la tombe. "iI y a un militaire enterré là". Des sources militaires mettent en garde contre une forte éventualité de la présence de Coutiti et de Rahitso, dans l'île Sainte-Marie. "Ils sont capables d'actes désespérés, n'ayant plus rien à perdre. Ils sont allés jusqu'à assassiner un frère d'armes". L'ex-ministre des Travaux publics, le général Jean Emile Tsaranazy ainsi que l'ex-gouverneur de la province de Toliara, Maharante Jean de Dieu, y seraient aussi activement recherchés. "Fuyant Toamasina, ils n'ont pas trouvé de bateau pour quitter l'île de Sainte-Marie mais ne se sont pas rendus comme l'ex-ministre Betsimifira". Sur la Grande terre, Toamasina avait souffert une demi-année, de l'isolement dû au barrage de Brickaville et des exactions des "Zatovo" qui avaient sévi dans les milices, de triste mémoire. L'entrée des troupes dans la capitale Betsimisaraka signifie la praticabilité de la RN 2 sur toute sa longueur, pour Antananarivo, la fin à brève échéance, des queues au niveau des stations de carburants et pour la nation, le retour à la normale avec de nouveaux défis dont le principal sera la réconciliation nationale. : 
Mamy Nohatrarivo
Paris en attend "Réserve et retenue" 
PARIS (Afp) - L'arrivée dimanche en France de l'ex-président de Madagascar Didier Ratsiraka vient ajouter un nom de plus à la liste des présidents ou personnalités politiques vivant ou ayant séjourné en France depuis une trentaine d'années. 
Voici une liste des principales personnalités politiques, anciens dirigeants ou opposant en exil, installées en France : 
- Jean-Claude Duvalier, "Baby Doc", 51 ans, ancien dictateur d'Haïti, arrivé en France en février 1986 après avoir été déposé par l'armée, il a vécu à Vallauris (Alpes - Maritimes), sur la Côte d'Azur, où il était assigné à résidence. M. Duvalier avait déposé début 1999 une demande de titre de séjour en France, et séjournerait toujours dans le pays, bien que cela ne soit pas confirmé publiquement. 
- Abdolhassan Bani Sadr, 69 ans, ancien président iranien, en France depuis 1981 est installé dans la région parisienne, à Versailles (Yvelines) depuis 1984. 
- Michel Aoun, 67 ans, général libanais chrétien, arrivé le 30 août 1991 à Marseille, réside actuellement à Haute-Maison (Seine-et-Marne). Il bénéficie de l'asile politique, avec, selon le quai d'Orsay, un statut particulier qui lui interdit de participer à des manifestations publiques. 
En 1988, il avait été nommé par Amine Gemayel à la tête d'un gouvernement de transition qui a échoué. 
Ont séjourné temporairement en France : 
- Mokhtar Ould Daddah, 81 ans, chef de l'Etat mauritanien de 1961 à 1978, renversé par un coup d'Etat, est resté en exil dans le sud de la France pendant 23 ans avant son retour en Mauritanie, en juillet 2001. 
- Jean-Bedel Bokassa, ex-empereur de Centre-Afrique, déchu en 1979, a vécu de 1983 à 1986 dans le château d'Hardricourt (Yvelines), où il était assigné à résidence. En septembre 1986, il décidait inopinément de retourner à Bangui où il a été aussitôt emprisonné puis jugé. Il est décédé en novembre 1996. 
- L'Imam Khomeini s'était installé dans la région parisienne en octobre 1978, expulsé d'Irak après 15 ans d'exil dans ce pays. Le guide suprême de la révolution iranienne a vécu en famille dans un modeste pavillon de Neauphle - le - Château (Yvelines), avec un permis de séjour et non le statut de réfugié politique. Pendant ces 117 jours, il avait préparé son retour en Iran, le 1er février 1979. Il est décédé en juin 1989. 
- Massoud Radjavi, 54 ans, chef de l'organisation iranienne des Moudjahidine du peuple, exilé en France en 1981, à Auvers-sur-Oise (Val d'Oise), a été expulsé en 1986. 
- Bao Daï, dernier empereur d'Annam, déposé en 1955, a vécu à Paris jusqu'à son décès en 1997 à l'âge de 83 ans. 
- Le prince Norodom Sirivudh, 51 ans, demi-frère du roi du Cambodge Norodom Sihanouk, est arrivé en exil à Paris en décembre 1995, avant de retourner dans son pays d'origine en 1998. En juillet 2001, il a été nommé secrétaire général du parti royaliste FUNCINPEC. 
- Amine Gemayel, l'ancien président libanais (1982-1988), 60 ans, fils du fondateur des phalanges chrétiennes, est depuis 1988 en exil en France, où il bénéficie de l'asile politique. En 1992, il est retourné au Liban mais a été contraint de quitter le pays. Il est retrouné au Liban en juillet 2000. 
- Chapour Bakhtiar, dernier premier ministre du Shah, a été assassiné en France le 6 août 1991 à l'‚ge de 76 ans, à son domicile de Suresnes (Hauts-de-Seine). Il était réfugié en France depuis juillet 1979. 
"RÉSERVE ET RETENUE" 
Paris attend "une attitude de réserve et de retenue" de la part de l'ex-président Didier Ratsiraka, pendant son séjour en France, a indiqué hier le ministère français des affaires étrangères. 
Interrogé lors d'un point de presse sur la "position de la France vis-à-vis de M. Ratsiraka", le porte-parole adjoint du Quai d'Orsay, Bernard Valéro, a répondu: "M. Ratsiraka était en possession d'un visa en cours de validité qui lui a permis de se rendre en France à partir des Seychelles". 
"Nous attendons naturellement de sa part la même attitude de réserve et de retenue que nous sommes en droit d'exiger de tout ressortissant étranger en séjour dans notre pays", a-t-il ajouté. 
Interrogé sur l'éventualité d'accorder l'asile politique à l'ancien chef de l'Etat, M. Valéro a déclaré: "A ma connaissance, M. Ratsiraka n'est pas intervenu dans ce sens auprès de nous".

 

 

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