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Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent 28 mai 2003

(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire
Demain est un mystère
Aujourd'hui un cadeau..."

Hello again....  TetezamitaKely  Communique sur MadaVôvö

sur le site d'ANIMATION ARR ...RRRRR ! 

http://a.ratsimbarajohn.free.fr/

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar et ses élections...


NOSINTSIKA 28/05/2003  (Tribune)

Assemblée Nationale: Adoption du projet de loi sur le financement d'importations de produits mauriciens à Madagascar
Les députés ont adopté hier matin en séance plénière le projet de loi n°010/03 du 27 mars 2003 portant ratification de la convention du 26 Février 2002 entre Madagascar et l'Ile Maurice, relative au financement d'importation de produits mauriciens à Madagascar.
Ce financement dont vont bénéficier les opérateurs des secteurs commercial et industriel s'élève à trois cent millions de roupies, soit environ 68,196 milliards de Fmg.
Des techniciens du gouvernement dirigées par le ministre de l'Intérieur et de la Réforme administrative, Jean Seth Rambeloalijaona ont assisté à la séance d'hier qui a été présidée par le président de l'Assemblée nationale Lahiniriko Jean.
Présidence: Un conseiller pas comme les autres.
Un conseiller auprès de la présidence de la République (connu de tous les journalistes) a encore fait des siennes hier. En effet, selon le rapport verbal fait par des journalistes de la RNM, ce conseiller pas comme les autres, comme dans ses habitudes, était venu à Anosy, dès 9h, pour ordonner à tous les journalistes de cette radio nationale de ne pas venir à la marche de Soarano. Pis, il avait également ordonné à ce que la RNM ne toucha mot, dans son journal du midi trente d'hier, à cette manifestation de la presse. En tout cas, la délégation des journalistes a fait part hier, au ministre Hajanirina Razafinjatovo, des agissements de ce conseiller qui, à maintes reprises, s'est constitué comme l'unique patron des médias publics. 
De toutes les façons, le gouvernement a grand intérêt à faire valoir à tous les échelons du régime en place que les médias publics ont déjà leurs directeurs officiels, seuls habilités à donner des ordres au niveau de leur rédaction respective. Car de telles interventions d' "intrus" ne pourraient que nuire à leur autorité et à leur image... 


Nosintsika 23/05/2003

Deplacement présidentiel à Washington
Un voyage peut en cacher d'autres. Invité d'honneur du "Global Health council" qui sera tenu à Washington, Etats-unis, le président Ravalomanana quittera la Grande île ce week end. Des opérateurs économiques feront partie du voyage mais ils débarqueront dans la proche Afrique du Sud. La délégation assurera un suivi des journées "Madagascar D" organisée en décembre 2002 par l'ambassade des Etats-unis à Madagascar. Elles avaient réuni lors d'un mini-forum, de opérateurs malgaches, sud-africains et américains. Aux Etats-unis, le chef de l'Etat, en marge d'un sommet de la Santé, aura des rencontres à haute vocation économique. En dehors des contacts avec des opérateurs privés américains, le président Ravalomanana s'entretiendra avec MMWolfenson, président de la Banque mondiale et Kohler du Fond monétaire international. Les rendez-vous avec les autorités américaines ne sont pas exclus. Le nom de Colin Powell, sécrétaire d'Etat, a filtré mais n'a pas été précisé. Lors du "Global health council" de Washington, le président de la République interviendra sur des sujets qui lui sont chers. La démocratie, l'éducation ou la santé publique.: 
Mamy Nohatrarivo 
Pour L'express

Interview avec l'ambassadeur en France

Mr l'Ambassadeur, merci de nous accorder cette entrevue qui je l'espère permettra aux ressortissants malgaches en France de s'informer sur votre activité et vos missions. Vous occupez un poste stratégique pour Madagascar, beaucoup de noms et pas des moindres ont circulé à ce sujet. 

Pouvez vous nous dire dans quelles circonstances est intervenue votre nomination ?
C'est le Président Marc Ravalomanana qui a fait le choix de ma nomination parmis une liste de prétendants. Pourquoi moi plutôt qu'un autre semblez vous me dire ? Je tiens à préciser que je suis un fervent défenseur de la cause malgache et même si je n'étais pas sur le devant de la scène lors des derniers évènements à Madagascar, je n'en étais pas moins trés actif. Cette nomination ne doit rien au hasard contrairement à ce que peuvent penser certains.
C'est à dire ? 
Le Président Ravalomanana me connait pour mon travail et mes travaux. Nous avons déjà collaboré ensemble en Avril 2001. En tant que juriste, j'ai été chargé par la Mairie d'Antananarivo de monter un dossier institutionnel juridique et judiciaire pour la future cellule juridique de la ville. Suite à celà, j'ai été missionné sur un plan diplomatique en décembre 2001.

Mais pourquoi vous et pour quelles missions ?
Vous savez, j'ai failli embrassé une carrière diplomatique avant de prendre le chemin du barreau. De part mon parcours, je possède de nombreuses relations diplomatiques ( Nb Sobika : Son excellence est membre de l'Institut des Amis Charles de Gaulle et de l'Académie du Gaullisme ). J'étais a même de mener des missions diplomatiques. A l'époque, Marc Ravalomanana était considéré comme un francophobe et ma mission était de changer cette image. J'ai alors rencontré les autorités politiques pour leur expliquer la personnalité du Président et sa vision des choses. Ce travail de fond continu depuis plus d'un an trouve ses résultats dans l'invitation officielle de la France à Madagascar et dans l'excellence de nos relations bilatérales.
Ce travail de l'ombre n'a pas eu d'effet sur le gouvernement Jospin à l'époque ?
Jospin avait fait l'impasse sur l'Afrique et sur Madagascar. Il n' y avait pas de politique africaine sous son mandat. Ceci explique la réserve dommageable de la France. L'arrivée du gouvernement Raffarin a précipité les choses.
Aprés la venue semble t il réussie du Président Ravalomanana en France, on attend des miracles ! Qu'est ce qui va réellement changer entre nos deux pays ?
Il y a déjà un changement fondamental. La France et nous sommes d'accord sur la façon de travailler. Il y a une rencontre des idéaux basée sur le Partenariat . Madagascar n'est plus un pays assisté mais un pays partenaire. Cela implique une prise de responsabilité de chacune des parties. A nous d'offrir un cadre juridique, une sécurisation des paiements, une bonne répartition des capitaux... A la France ou investisseurs de garantir une intégration du tissu local , un transfert des compétences et trés important, un transfert des technologies. La prise en compte de l'aspect local est primordial. Il faut impliquer les populations locales dans les projets. Cela doit permettre de retrouver à terme une classe moyenne comme cela était le cas dans les années 50-60, à la base d'un développement perenne.
Vous êtes un farouche opposant au Nationalisme. Vous dites que le Nationalisme est l'une des causes de la déchéance de Madagascar. Pourquoi ?
Je suis un grand amateur d'histoire. J'ai écrit plusieurs ouvrages consacrés à l'histoire de Madagascar. J'ai la ferme conviction que le Nationalisme a précipité la descente de Madagascar. Les pays qui se replient sur eux même se ferment à tout : aux relations extèrieurs, aux marchés, à l'ouverture d'esprit Regadez le Japon et la Chine. L'un a su pleinement profiter de la période coloniale pour controler son ouverture ( le Japon) tandis que l'autre s'est refermé sur lui même. Au final, le Japon s'est développé plus rapidement que la Chine. Il faut savoir être patriote, servir la nation et non être asservis par la Nation.
Le Tribalisme, trés présent à madagascar est il lié au nationalisme ?
Il est lié à notre insularité. On se doit d'ignorer son voisin pour affirmer son exclusivité. C'est le symbole des "tamboha" ( Murs de terre séparant les propriétés ) des hauts plateaux.
Revenons à l'Ambassade. Disposez vous des moyens nécésaires à votre mission ?
Au jour d'aujourd'hui, je n'ai pas le budget nécéssaire pour couvrir les frais matériels, les frais de missions. Les missions sont néanmoins effectuées. Le Président est au fait de ce problème et cela devrait être bientôt réglé. Nous avons une chancellerie et une résidence. Il a fallu dans un premier temps parer au plus presser : la remise en état de l'ambassade. L'entretien du batiment n'avait pas été fait depuis des années. Nous avons du rénover les lignes téléphoniques, remettre l'ascenceur en marche, rétablir l'électricité...Nous rendons l'accueil plus convivial et nous faisons des efforts pour rendre notre Ambassade plus attrayante.
Comment s'est passée la transition avec le personnel ?
Ce n'est pas parce que vous avez été salarié sous l'ancien régime que vous êtes un mauvais salarié. Il y a de trés bons élèments et ils sont restés. Toutefois, il est nécéssaire que tout le monde avance dans la même direction. Je me suis entouré d'une équipe de confiance de 4 conseillers . 32 personnes travaillent ici dont 18 diplomates. 2 nouveaux services ont été crées : l'un dédié à la sécurité ( batiment, actes, personnes ) et l'autre est un pôle économique de 5 personnes. Nous attachons beaucoup d'importance a ce dernier pôle. J'ai présenté le nouvel organigramme en novembre 2002 au Président qui l'a accepté.
Il y aurait eu toutefois des frictions avec plusieurs membres de l'ancienne équipe ?
Comme je vous l'ai dit, nous devons tous avancer dans le même direction. Si ce n'est pas le cas, il faut stopper la collaboration.5 personnes ont ainsi quitté l'Ambassade mais toujours dans le respect et le droit de chacun. Nous faisons un effort particulier pour notre personnel. Nos chefs de services sont équipés en micro ordinateurs et un intranet va être mis en place. Les bureaux d'accueil sont plus spacieux. Nos délais de traitement des dossiers ont été réduits.
On parle d'une Ambassade à Londres : Est ce vraiment nécéssaire au regard du nombre de malgaches vivant en Grande Bretagne ?
Vous êtes bien informé ! C'est effectivement une propostion que j'aie faite en Janvier 2002. C'est anormal qu'un pays comme la Grande Bretagne, qui a une ambassade à Madagascar , n'ai pas d'Ambassadeur résident . C'est logique vis à vis de notre histoire, c'est logique vis a vis de ce que représente l'Angletterre. Je pense qu'à terme, il faudra un Ambassadeur à Londres , mais les coûts d'installation sont encore un frein. C'est le prix à payer si on veut exister dans ce pays.
En parlant de prix à payer, êtes vous redevable d'une obligation de résultats auprés de la Présidence ?
Oui bien sûr. Aussi bien dans l'esprit du Président que dans le mien. J'ai des objectifs et je dois les atteindre à court terme et à terme.
Quels sont vos objectifs ?
Ma mission est d'assurer la présence de Madagascar partout où elle est demandée. Mon objectif est la réexistence de Madagascar et mon outil est la Diplomatie. J'ai été dernièrement au Maroc et à Beyrouth et partout où je vais, je sens la satisfaction de revoir Madagascar de retour sur la scène diplomatique. Les sollicitations de la part des Etats, des Institutions ou des Entreprises, dont nous faisons l'objet me font penser que nous sommes sur la bonne voie. Ce qui se passe actuellement était encore impensable il y a quelques mois. Je prends un exemple concret: Lors du dernier sommet de la Francophonie, Madagascar a suggeré la création d'un label francophone.Aujourd'hui ce label est en passe de devenir une réalité, preuve que Madagascar existe bien et qu'en plus elle est écoutée !
Quittons la sphère diplomatique pour nous interresser aux ressortissants malgaches. Avez vous pris contacts avec les représentants de la Diaspora ?
Je suis l'Ambassadeur de tous les malgaches et l'Ambassade est ouverte à tous. Il est important pour moi d'être en contacts avec la communauté. J'ai rencontré tous les représentants de la FFKM ainsi que de nombreuses associations. J'ai donné le coup d'envoi des RNS à Troyes et le 17 mai j'ai convié tous les vainqueurs de ces mêmes RNS à l'Ambassade.
Vous savez que les étudiants boursiers malgaches n'ont pas touché leur bourse depuis plusieurs mois. Où en est on sur ce dossier ?
C'est un dossier que je suis de prés. J'ai réuni les conseillers pour solutionner ce problème, en sachant que la solution ce n'est pas l'Ambassade. Cela reste avant tout géré par le Ministère de l'Education mais nous travaillons dessus. Ce n'est plus qu'une question de jours.
Toujours dans le domaine étudiant, les foyers d'Arago et de Cachan ont été secoués par une affaire de " faux étudiants". Ou en est on actuellement ?
J'ai recu les délégations des étudiants a ce sujet. Notre position est claire: il s'agit de mettre fin aux abus de certains qui ne sont plus étudiants, qui ne payent pas les loyers ou qui installent leurs familles. Les foyers doivent revenir aux étudiants. Les Directeurs de foyers doivent user du droit et l'ambassade appuie ces démarches. J'ai par ailleurs suggéré aux Directeurs des foyers de se mettre en contacts avec la Cité Universitaire Internationale afin de pouvoir bénéficier des structures sur place. Comme je l'ai dit précédemment, je crois en l'ouverture des contacts pour l'épanouissement de tous et des étudiants en particuliers.
Lors du dernier passage en France de Scorpions de Madagascar, Mr Ahmad, président de la Fédération Malgache de Football a déclaré dans une interview à Sobika , manquer de soutient de la part de la diaspora. 

Que peut faire l'Ambassade en sachant que les Scorpions seront en France le 29 Mai pour un match de préparation ( contre Sochaux L1) .
Je suis content que vous me posiez cette question ! Je suis bien conscient de l'importance des Scorpions pour Madagascar. J'étais présent à Amiens lors du match Algérie Madagascar. Mais il faut savoir qu'en ma qualité de juriste, j'ai mené les négociations, avec le 1er Ministre Jacques Sylla, de Zurich auprés de la FiFA dans la grave affaire qui nous opposait à cette dernière. ( Nb Sobika: La FIFA mencait de suspendre Madagascar pour ingérence du Gouvernement dans les affaires de la Fédération Malgache de Football) Aprés une journée de tractations, nous sommes arrivés à un accord qui permet aux Scorpions de continuer leur route vers la CAN2004. Ceci pour vous dire que l'Ambassade s'implique aux cotés des Scorpions. Nous les avions par ailleurs invités pour la réception des sportifs le 17 mai mais ils n'étaient pas disponibles.
Qu'est ce qui a changé pour vous depuis votre nomination ?
Je n'exerce plus mon métier d'avocat. Mais j'ai surtout été trés triste de la mentalité malgache. Lire ou entendre des critiques ne me dérange pas. Nous sommes en démocratie et chacun a le droit d'exprimer son opinion mais dés lors que cela ne suit plus les règles du respect, c'est navrant. C'est un poste stratégique et trés convoité qui peut susciter jalousie et rancoeur. Mais Je ne suis pas un homme de réseau et ma devise est "servir la nation". L'amour de la patrie " Fitiavana any Tanindrazana" sont des notions importantes pour moi.
Qu'est ce que cela fait d'être l'Ambassadeur de son pays ?
C'est un grand honneur avant tout, surtout avec ce Président. Marc Ravalomanana est une chance pour la Madagascar car c'est un homme exceptionnel. C'est grace à sa personnalité hors du commun qu'il a pu ouvrir de telles perspectives avec la France. Je ne suis pas membre d'un parti politique mais je suis un homme loyal et il faut soutenir son action.
Monsieur l'Ambassadeur, je vous remercie pour cet entretien . 

Propos receuilli par Niry de Sobika.com le 14/05 

MINISTRE ALICE RAJAONAH « LA CORRUPTION DOIT ÊTRE COMBATTUE ! » 
"Pour la promotion de la bonne gouvernance et pour l'instauration de l'Etat de droit, la petite comme la grande corruption qui minent notre pays doivent être combattues par tous les moyens". Cette inébranlable conviction émane de la ministre Alice Rajaonah et elle l'a étalé hier dans son discours prononcé lors de la cérémonie d'ouverture officielle, au Hilton, de l'atelier de travail, organisé par l'AMTA (association des magistrats du tribunal d'Antananaivo) et "Transparency International Initiative Madagascar", sur la lutte contre la corruption. Pour la ministre de la Justice, "le combat est de taille, certes, mais il vaut la peine d'être mené et gagné, quelle que soit la durée. Le combat contre la corruption implique aussi la mobilisation de la population. Il n'est pas l'affaire des seuls magistrats ni de la police ni des fonctionnaires, chacun se doit d'y participer dans son domaine d'action et d'intervention". Ce qui l'a amené à louer "la coopération apportée par les membres de l'AMTA pour la réalisation de ces objectifs et leur précieuse contribution aux efforts déployés par le ministère. Une synergie qui ne pourra être que fructueuse". De même, Mme Alice Rajaonah n'a pas manqué de remercier les bailleurs de fonds, dont les représentants ont été présents au Hilton, pour le précieux concours qu'ils apportent pour combattre ce "mal endémique à Madagascar". Aussi, est-elle persuadée que "la lutte contre la corruption ne doit pas être menée au seul bénéfice de la Justice mais de tout le peuple malgache, de tous les rouages de l'Administration et de toutes les institutions de notre République". Bref, pour être bénéfique à tous les malgaches. Ainsi, tout en ayant indiqué que les produits de cet atelier serviront comme documents et références pour les praticiens du droit et pour les justiciables, la ministre de la Justice a adressé à l'assistance sa vive gratitude, et celle du gouvernement qui, a-t-elle précisé, "réserve une place de choix, dans sa politique, à l'amélioration du fonctionnement de l'appareil judiciaire, la modernisation de ses services et la revalorisation de ses ressources humaines en vue de l'instauration d'un véritable Etat de droit". Par ailleurs, Mme Alice Rajaonah a précisé hier que, "dans le cadre de la vulgarisation des textes de loi et de l'éducation de la population, le ministère de la Justice veut renforcer la campagne de sensibilisation et d'information du grand public aux procédures judiciaires". Ceci, en vue d'une meilleure accessibilité de la Justice aux justiciables et afin que ces derniers connaissent mieux le fonctionnement du rouage judiciaire. "Car nous sommes conscients de l'importance d'une culture juridique, si minime soit-elle, au sein de la population", a-t-elle conclu. Notons que "Tribune" s'y est déjà attelé avec sa nouvelle rubrique "chronique judiciaire".
Recueillis par Rolly Mercia

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...Les 8 Familles et leurs voeux 2003

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  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."


Nosintsika 25 mai 2003
PROJET DE DÉVELOPPEMENT RÉGIONAL : L'EXEMPLE D'AMBATO BOENI
L'atelier du 22 mai qui a eu lieu au Motel Anosy peut se résumer à un partage d'expériences et de témoignage des acquis du Projet de Développement régional d'Ambato Boeni (PDRAB). Cet atelier a été fait dans le cadre de la capitalisation des expériences d'appui au développement communal et local à Madagascar conduite par plusieurs projets. L'objectif du PDRAB étant d'aider ses partenaires à améliorer, de façon durable, les conditions de vie dans les communes du Fivondronana d'Ambato Boeni. 
• PDRAB, de 1995 à 2003
Le PDRAB est constitué de 15 membres multidisciplinaires, ingénieurs, gestionnaires, géographes, techniciens, et animateurs, malgaches et étrangers. Si, en 1995, année de démarrage de ses activités, le Projet a opté pour une approche centrée sur le développement des terroirs villageois marquée par la pression sur les ressources naturelles, en 1999, il a été obligé de changer de stratégie avec la mise en place des communes en 1995. De nouveaux outils de programmation locale ont été introduits lors de cette deuxième phase d'activités, parmi lesquels le système de planification locale participative, le développement des mécanismes de financement souple grâce à la mise en place d'un Fonds d'Appui au Développement Local (FADEL). Ceci a permis une facilitation de financement intercommunal. 
Dans le processus de planification locale, la démarche d'ensemble des différents documents d'aménagement et de programmation du développement initiés et appuyés par PDRAB se résume en 5 phases. La phase de connaissance participative caractérisée par la mise en place des structures locales de dialogue et de concertation. La phase de diagnostic participatif qui consiste à faire un inventaire des ressources locales, un diagnostic des divers problèmes dans les communes ou les villages puis une analyse des solutions les plus appropriées et les plus acceptables. Puis la phase de planification replaçait les premiers choix dans leur cadre de développement sectoriel et affichait les différents schémas d'aménagement communal et sous régional. De cette phase débouche l'élaboration du Plan de Développement Communal et le Programme d'Investissement Communal (PIC), le Plan de Développement Villageois et le Programme d'Investissement Villageois (PIV). Durant la phase de programmation et de négociation on établit les priorités et on évalue les ressources acquises pour mettre en œuvre le PIC et le PIV. Après approbation de ces plans d'investissement par les conseils communaux, des conventions de financement entre le projet et les communes avec un plan de financement pluriannuel sont élaborées. PIC et PIV sont soumis annuellement à un Comité d'Approbation de Financement situé à Ambato Boeni. La dernière phase est celle de la mise en œuvre.
Les enjeux et les différents scénarios de développement sur un horizon de 10 ans pour la sous-zone d'Ambato Boeni ont été élaborés sur la base des analyses des secteurs d'activités et des facteurs de dynamisme des économies locales. Le schéma d'ensemble dynamique local de développement dans la sous-région d'Ambato Boeni s'articule autour de trois parties principales : caractéristiques et dynamique de développement de la sous-région, bases d'organisation socio-foncières des communautés rurales, schéma d'aménagement de l'espace. 
• FADEL, un fonds de financement décentralisé des investissements locaux
Cet outil a été conçu lors de la deuxième phase d'activité du PDRAB. Son fonctionnement repose encore sur des dotations annuelles. Mais avec la mise en place du FADEL, le PDRAB devient un facilitateur dans le processus de maîtrise d'ouvrage locale. Il s'assure de la mobilisation des expertises requises et du respect des règles de fonctionnement des structures de financement du FADEL et des procédures de passation des marchés publics locaux. Ce changement a mis les maires devant leurs responsabilités d'assumer toutes les fonctions de planification, de programmation et de maîtrise d'ouvrage locale. 
Le FADEL repose sur des structures clés qui assurent l'acheminement des fonds d'investissements pour les 11 communes. Les principales structures mises en place pour la gestion des fonds FADEL sont le Comité de Développement qui regroupe les maires de la Zone, le Comité d'attribution des financements présidé par le sous préfet, les agents techniques communaux et PDRAB. 
FENU et PNUD sont les principaux bailleurs de fonds du projet. Durant la première phase de son activité, le financement par FENU est de 4. 500. 000 USD pour investissement, par PNUD :
1.259.000 USD pour assistance technique et fonctionnement. Le Gouvernement par TVA et réfection RIP 104. Dans la deuxième phase, FENU : 1.394.000 USD, PNUD : 4.223.000 USD, le Gouvernement par TVA, contrepartie sur la route RN 33b. Si avant 1999, les zones d'intervention de PDRAB sont 6 communes, après 1999, le PDRAB a agi dans 11 communes.
Cet atelier a été élaboré par le ministère auprès de la Présidence de la République Chargé de la Décentralisation, du Développement des Provinces Autonomes et des Communes avec la contribution du PNUD/FENU. 
R.H

ECONOMIE: C'EST AUSSI UNE RÉVOLUTION QUI ATTEND LES TRANSPORTS, SECTEUR VITAL À RÉFORMER 
Le secteur public va évidemment se dégager progressivement au profit du secteur privé, voire même dans certains cas des usagers eux-mêmes. Qu'il soit maritime, fluvial, ferroviaire, routier le transport va donc subir une série de réformes de fond qu'un "plan national", encore à élaborer, déterminera dans les prochains mois, sur la lancée de cet atelier. Les premières recommandations vont à l'essentiel. Un grand absent, le transport aérien, suite à une défaillance informatique. 
La conférence sectorielle "Transport" a rendu hier ses recommandations pour un meilleur développement de ce secteur. L'objectif de l'atelier qui a duré deux jours et réuni les représentants de tous les acteurs et intervenants du secteur, a été rappelé par le vice-Premier ministre Zaza Ramandimbiarison dans son discours de clôture: il s'agit de faire connaître à tous les intervenants, la politique et la stratégie du gouvernement pour le développement des transports pour les cinq prochaines années. Zaza Ramandimbiarison souligne par ailleurs que, outre la haute qualité des travaux effectués, "ce n'est qu'une première étape, et les réflexions seront maintenant axées sur la préparation du Plan national de transports…" 
Pour le représentant des bailleurs de fonds, en l'occurrence l'ambassadeur de l'Union européenne Pierre Protar, ces deux journées de réflexions ont permis de définir une programmation des interventions dans chaque sous-secteur, mais la conférence a aussi mis en exergue la volonté des participants de sauvegarder le patrimoine national. Au delà des discours, on note que depuis juin 2000, le gouvernement a entamé plusieurs réformes dans le secteur des transports. Des réformes en quatre points, tenant entre autres à un soutien à la participation du secteur privé en accompagnement du retrait de l'Etat des activités productives; à une restructuration des ministères chargés des Travaux publics et des Transports; à un prélèvement de redevances sur les usagers en contrepartie des services fournis par les divers modes de transport; et à une mise à contribution des usagers, bénéficiaires et autres parties prenantes du secteur des transports aux décisions de financement et d'exploitation des infrastructures gérées par les services de l'Etat. Toutes ces réformes ont été revues dans le cadre de la conférence d'hier, dont voici les principales recommandations. 
ROUTES 
o Les objectifs globaux: au bout de 6 ans, 14.000 km de route mis à la disposition des clients. 
o Les objectifs spécifiques: 
1- Court terme: désenclaver les zones économiques, les zones touristiques; faciliter la circulation des biens et des personnes. 
2- Moyen terme: inventorier les routes et bâtir des projets; réviser les critères de choix des interventions; préserver l'environnement et la nature. 
3- Long terme: intégrer les routes dans le programme social de développement; pérenniser les acquis; maximiser l'entretien courant et l'entretien périodique; appliquer les règles en vigueur; encourager l'utilisation des Mx locaux et autres en test; faire adhérer les Ctd aux réalisations; réviser les critères de choix des entreprises; élargir les ressources du Fer. 
o Les ressources/Objectifs: 
- réhabilitation des entreprises nationales; développement des entreprises et des Pme; matériels; sous-traitance; accès aux crédits bancaires; investissements externes; augmentation des seuils d'allotissement. 
TRANSPORT EN MILIEU RURAL 
Les débats se sont orientés: 
o pour rappeler ou coimpléter certains points: bref rappel des 3 axes stratégiques (amélioration des infrastructures de transport, développement des services de transport y compris MIT et mise en place d'une organisation assurant de façon pérenne la maintenant des infrastructures); partenariat public/privé se bornant à créer un cadre suffisamment incitatif, au travers de ses services (règlementation, banque de données, programmation, coordination, réseau MITA) pour le développement des initiatives privées; la mobilité rurale; les acquis du projet de transport ruralr (réhabilitation des infrastructures routières, fluviales et ferroviaires); place des MIT dans la chaîne de transport (complémentarité et non substituion aux moyenjs motorisés. C'est le trait d'union entre le portage à dos d'homme et les moyens de grande et moyenne capacité. 
o Solliciter les contributions dans la mise en œuvre des stratégies: relevé des carences et lacunes; idées de projet et d'action; proposition de partenariat; contribution financière éventuelle. 
TRANSPORT FERROVIAIRE 
o Poblématiques: 
- Traitement inéquitable des deux modes de transport: patrimoine ferroviaire non rentabilisé souffrant de manque crucial d'investissements de maintenance; coût de transport élevé (intégration des charges d'infrastructures; cas particulier du réseau Sud: transport des hydrocarbures par cabotage relayé par chemin de fer); dégradation avant terme des infrastructures routières due notamment à l'utilisation des véhicules hors normes; prise en charge des coûts de réhabilitation des routes (route: par l'Etat; chemin de fer: par l'exploitant); faible niveau de sécurité du transport routier pondéreux. 
- Dégats cycloniques: interruption de la circulation. 
- Dégradation de l'environnement: impacts sur les infrastrutures ferroviaires. 
o Recommandations: 
- Assainissement de la concurrence intermodale (application effective de la règlementation, normalisation des caractéristiques des véhicules routiers en conformité avec les portances des infrastructures routières) 
- Utilisation optimale du système de transport multimodal: tarification au coût des 2 modes (routier et ferroviaire); mise en place d'un observatoire pour la régulation des transports; développement des chemins de fer (transfert des produits pondéreux et de masse vers le système ferroviaire; réhabilitation de la voie ferrée moins coûteuse que celle de la route); desserte des zones enclavées par la mise en place d'une convention de transport de voyageurs à titre d'obligation de service public; désengagement de la circulation urbaine, notamment à Antananarivo par la mise en service de trains de voyageurs; amélioration et extension des lignes ferroviaires. 
- Préservation et extension des lignes ferroviaires: reboisement; implication de la population riveraine (intégration du volet communautaire aux divers projets). 
DÉPLACEMENTS URBAINS 
o Axe 1: Diversification des modes detransport 
- Promotion des transports de masse (train urbain et de banlieue, tramway, retour aux grands bus (Radial), téléphérique (ville haute-ville basse) 
- Déplacement individuel: opération Bicyclette 2 roues 
o Axe 2: Amélioration du réseau routier 
- mise en place d'échangeur aux grands carrefours; amélioration de la qualité des cheminements piétons (escaliers, trottoirs, ruelles, passage inférieur et supérieur, escalators…); aménagement de pistes cyclables; voies de désengagement des trafics lourds; création de contournement de la ville à 40 km 
o Axe 3: Aménagement de l'espace 
- Création de terminaux conteneurs et de zones d'entreposage en périphérie du grand Antananarivo; révision du sytème de parking et de stationnement; création de parking sous-terrain ou à l'étage; révision du plan de circulation, plus particulièrement suppression des arrêts de bus au niveau des carrefours; dépolarisation de la capitale par la création de nouveaux pôles à 40 km (habitat, industrie, grands marchés…); éloignement du trafic national de la ville (déplacement des gares routières, aménagement de plateformes multimodaux) 
TRANSPORT FLUVIAL 
Constat: Jusqu'à présent, les voies navigables sont utilisées d'une manière traditionnelle. 
o Projets identifiés: réhabilitation du Canal des Pangalanes; amélioration de la circulation Sofia-Tsiribihina. 
- Canal des Pangalanes: pérennisation (protection des berges et bassins versants; mise en place de fonds d'entretien similaire au Fer); règlementation de l'usage du Canal (identifier les usagers et créer un système de péage; mettre en place un Code ou Charte fluviale pour assurer la sécurité fluviale); Travaux de réhabilitation (absence de suivi et évaluation des travaux effectués au niveau du Canal; dragage à revoir; faire l'état des matériels existants; utilisation des dragues adéquates spécialisées pour rendre le canal navigable pour les navires de gros tonnage; voir la possibilité de réhabiliter non seulement le canal mais aussi les affluents; améliorer les points critiques et favoriser les petites embarcations; réhabiliter le canal de Toamasina à Farafangana 
TRANSPORT MARITIME 
o POLITIQUE ET STRATÉGIE 
- Port de Tamatave: Concernant la mise en concession du port, il y a lieu de préciser les domaines qui vont être concédés: 
l'autorité protuaire reste au domaine public, tous les autres secteurs d'exploitation étant mis en concession; une proposition a été faite pour une mise en concession progressive en commençant par la Capitainerie, la manutention des conteneurs; besoin de mise en place d'un système plus approprié au niveau des services douaniers; concernant le Port Sec, la mise en concession devra être immédiate dès la phase opérationnelle 
- Les ports secondaires: il est prévu une mise en concession globale (autorité et exploitation) progressive en commençant par les ports-pilotes les plus rentables 
Deux suggestions ont été faites: priorisation des ports-pilotes en fonction de l'indice de pauvreté; analyse complémentaire de la capacité routière (moins il y a de routes, plus il devrait y avoir de ports) 
- La flotte nationale: un souhait général de reconstitution de la flotte nationale a été manifesté. 
La proposition d'intégrer les opérateurs économiques nationaux par l'affrêtement de bateaux a été émise (co-armateur) 
o LES BESOINS 
- Infrastructures portuaires: la priorité devrait aller vers la sauvegarde et la réhabilitation des infrastructures existantes avant d'envisager de nouvelles constructions. 
- Définition des normes: équipements à mettre en place dans les ports; personne qualifiée pour le contrôle et le suivi des problèmes environnementaux; lutte contre le transport de produits chimiques et toxiques y compris les hydrocarbures. 
On note que les recommandations concernant le domaine des transports aériens n'étaient pas encore disponibles au moment de la restitution de tous les travaux des commissions. Un bref rapport a été présenté, sur lequel nous reviendrons. 
Miadana Andriamaro 

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