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... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
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«Mes
Grandes Vacances à Madagascar...
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L'année
dernière nous avons fait un
long circuit mais enrichissant dans cette Ile paradisiaque, un
véritable sanctuaire de la nature... alors, pourquoi pas vous cette
année ?... suivez le guide !
Après quatre semaines de
vacances , nous voilà de retour.
Nous ne vous oublions pas chers lecteurs, après notre séjour à Madagascar, nous vous avons ramené pleins de photos toutes fraîches !
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Nous avons fait un long circuit mais enrichissant, nous avons pu voir la rénovation de la ville de Vichy malgache
(Antsirabe), le mystérieux lac Tritriva, l’ancienne ville de
Betafo, la petite ville de Ranomafana qui donne bien son nom à cause de sa source thermale, le paradis du Lac Hôtel situé à Sahambavy (un petit clin d’œil pour Tatie Monique de l’hôtel Mini Croc à Fianarantsoa), ensuite vous pourrez admirer les photos de la planète
Isalo, quelques photos souvenirs de Tuléar et enfin notre destination finale : Ifaty avec ses baleines et ses splendides couchers de soleil.
Pour résumer, nous nous sommes bien amusés et ce voyage nous a montré les différents paysages que constituent Madagascar, en passant par les déserts du Texas, la savane, les forêts vierges et amazoniennes et la magnifique mer semblable à
celle de Miami.
Les deux endroits que j'ai beaucoup aimé sont: Antsirabe et Ifaty. En paysage, bien évidemment, comme tous les autres touristes qui vont à Mada, c'est le Parc National de l’Isalo ou la planète Isalo.
Merci papa !! ...
Cliquez-ici
Francia
Randroso de Madamaki.com ...
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L'Etudiant.fr
02/07/2007
Dès lundi
matin, vos résultats au bac2007 en ligne !
Ça y est, les dés sont jetés ! Toutes les copies du bac ont été lues et relues par les enseignants de l'Education nationale, qui leur ont accordé une note finale. Après les sujets probables et les corrigés, nous mettons en ligne dès le 2 juillet les résultats officiels, quel que soit votre bac (général, technologique ou professionnel).
Pour les découvrir, connectez-vous directement sur le site.
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Mutuelle de Madagascar 02/07/2007
total des dons collectés à la date du 1er juillet
Bonsoir, Grâce à la mobilisation de tous (particuliers, associations, églises,
ambassades, .), le montant des dons collectés pour soutenir les familles des
victimes de l'accident de dimanche 24 juin s'élève à 9006 Euros à la date du 1er juillet, selon les informations données par les Présidents de
l'Eglise catholique malgache (FKMT) et l'Eglise protestante malgache (FPMA) de
Toulouse.
Les familles sont très touchées par ce très grand élan de solidarité et s'
excusent de ne pas pouvoir répondre individuellement à tous ceux qui ont
manifesté leur soutien.
Contrairement à certains bruits, l'étudiante Miora n'est pas décédée. Elle
est toujours hospitalisée, mais sa vie est hors de danger. La collecte des fonds pour le soutien aux familles continue jusqu'au jeudi
12 juillet.
Ny erikerika tokoa mahatondra - drano ary ny enta-jarai-mora zaka. Ho ela velona ny firaisankina sy fifanohanantsika Malagasy aty
ampitandranomasina
Dera Ramandraivonona
Président de la Mutuelle de Madagascar
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Francia
a répondu à notre appel
de publier des Editos, maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women.Merci d'avance!
...
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Jeune
Afrique 03/07/2007
Madagascar va accueillir en août les Jeux de l'Océan indien
- PANAPRESS
Madagascar va accueillir les septièmes Jeux des îles de l'Océan indien (JIOI) du 9 au 19 août prochain, a-t-on appris dimanche de source sportive dans la capitale mauricienne, à Port-Louis.
Les Jeux regrouperont les athlètes de l'île Maurice, de Madagascar, des Seychelles, des Comores, de La Réunion, de Mayotte et des Maldives.
Xinhuanet.com 02/07/2007
Ouverture du 9ème sommet de l'Union africaine à Accra
ACCRA, 1er juillet (XINHUA) -- Le 9ème sommet de l'Union africaine (UA) a entamé ses travaux de trois jours, dimanche à Accra, avec la participation de 40 chefs d'Etat et de gouvernement africains qui devront notamment procéder à un débat sur la mise en place d'un "gouvernement de l'Union".
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Prenant la parole à la session d'ouverture, le président de la Commission de
l'UA, Alpha Oumar Konaré, appelé les pays membres à accélérer l'intégration du continent africain et à renforcer la solidarité entre Africains.
Il a aussi rappelé le rôle actif de l'UA pour améliorer la situation de sécurité au Darfour au Soudan et en Somalie.
e gouvernement de l'Union est considéré comme une étape vers la création des Etats-Unis d'Afrique. Certains pays prônent la mise en place au plus tôt d'un tel gouvernement, alors que d'autres estiment qu'il faut encore du temps pour réfléchir.
Le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa, la sous- secrétaire générale des Nations Unies Asha-Rose Migiro ainsi que président ghanéen et président exécutif de
l'UA John Agyekum Kufuor ont pris part à la session d'ouverture.
La rencontre des chefs d'Etat et de gouvernement a été précédée par la réunion du Comité des représentants permanents (25-27 juin), qui comprend les ambassadeurs des Etats membres accrédités auprès de la Commission de
l'UA et celle du Conseil exécutif, qui regroupe les ministres des Affaires étrangères des Etats membres ( 28-29 juin). |
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Les
Nouvelles 02/07/2007
Une délégation malgache à Accra
La 9ème conférence des chefs d'Etat africains a débuté hier à Accra, au Ghana en présence d'une délégation malgache dirigée par le président de la République Marc Ravalomanana. Dans cette délégation figurent Marcel Ranjeva, ministre des Affaires étrangères, Jean Pierre Rakotoarivony ambassadeur de Madagascar auprès de l'Union africaine (Addis Abeba), Noël Rakotoamboa, secrétaire général à la présidence, Prega Ramsamy directeur de l'Edbm, Dean Williams du
Nlim.
Le grand débat lors de ce sommet est un sujet relatif à l'examen d'un éventuel gouvernement d'union. Les modalités de mise en œuvre de ce gouvernement sont au centre des discussions suivant le rapport du comité des sept dans la mise en place des Etats-Unis d'Afrique.
Prisca R.
Express
Mada 02/07/2007
Fonction publique
: Le nouvel horaire appliqué ce jour
A partir d'aujourd'hui, l'horaire de travail des
fonctionnaires commencra à 9 h. Les agents de l'Etat auront à revoir
leurs agendas personnels.
Changement de planning pour les fonctionnaires à partir de ce jour.
L'horaire de travail sera dorénavant de 9 h à 17 h10. Le conseil de
gouvernement de la semaine dernière l'a confirmé.
La date ne semble pas préoccuper pour autant les fonctionnaires.
“Aucune note de service spéciale ne nous a été adressée, vendredi,
concernant le nouvel horaire. Nous savons tous qu'il sera appliqué début
juillet”, indique Marie Angeline Ravoahanginirina, cadre de ministère
qui rejoindra son bureau à 9 h tapantes.
Attente des
usagers
Comme elle, les bureaucrates sont les plus concernés par le changement.
Modification que le président Marc Ravalomanana a annoncé pour, dit-il,
donner plus de temps aux mères pour s'occuper de leurs enfants en bas âge
avant d'aller travailler. Un vent nouveau souffle ainsi sur la fonction
publique. “Tout le monde attend les impacts de cette nouvelle
disposition”, déclare un père de famille qui, fréquentant de temps en
temps les bureaux administratifs, est las du retard des employés.
“Nous espérons vraiment un changement de comportement de la part des
fonctionnaires qui laissent leurs bureaux vacants durant une grande partie
de la journée”, constate une personne, préoccupée par la lenteur
administrative rencontrée par certains dossiers.
Pour d'autres, le changement d’horaire sera rigoureusement respecté ce
jour, mais se relâchera progressivement. Le personnel administratif des
établissements scolaires publics, lui, sera épargné par la nouvelle
disposition qui arrive juste au moment où débutent les grandes vacances.
Fanja Saholiarisoa
Xinhuanet.com
30/06/2007
Les forêts humides de Madagascar déclarées Patrimoine Mondiale
- ANTANANARIVO, (XINHUA)
Les forêts humides de Madagascar ont été ajoutées à la liste du Patrimoine Mondial de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), a-t-on appris jeudi dans la capitale malgache.
Le Comité du Patrimoine Mondiale a annoncé mercredi lors de sa 31ème réunion qui a eu lieu en Nouvelle-Zélande que toutes les forêts humides dans la partie est de Madagascar comprenant six parcs nationaux ont été ajoutées à la liste du Patrimoine Mondial, a indiqué Midi, un quotidien local publié en langue française.
Les forêts humides de Madagascar ont été enregistrées non seulement pour leur valeur universelle et exceptionnelle mais aussi pour la détermination du gouvernement à protéger l'environnement, selon le journal.
Le président malgache Marc Ravalomanana avait fait appel à plusieurs occasions à construire un
"Madagascar
Naturellement".
Les autorités espèrent que le label de Patrimoine Mondial avec sa beauté et sa valeur universelle attirerait plus de touristes dans cette partie de l'île.
Le gouvernement malgache préparera un autre dossier de nomination qui concernera les forêts sèches, qui sont aussi riches que les forêts humides en terme de diversité biologique dans la liste du patrimoine mondial en 2008.
Environ 87% des surfaces à Madagascar, la quatrième plus grande île du monde, ont été classifiées humides, les 8% sont semi- arides et les 5% sont arides.
Il y a plus de sept parcs nationaux ou reserves forestières dans tout le pays avec 40 sites protégés où certaines espèces rares n'ont jamais été trouvés dans d'autres endroits du monde.
Midi
Mada 30/06/2007
NATIONS UNIES. Toutes leurs agences comme le FIDA, le PNUD et l’UNICEF, s’engagent à contribuer à la mise en œuvre du MAP
- Navalona R.
310 millions USD pour l’assistance au développement du pays
La coopération entre le système des Nations Unies et la Grande Ile est au beau fixe. Un nouveau plan cadre des Nations Unies pour l’Assistance au Développement de Madagascar (UNDAF) a été signé conjointement par le Premier ministre, Charles Rabemananjara et le Coordonnateur Résident du système des Nations Unies à Madagascar, le Dr Xavier LEUS, hier au Palais d’Etat de
Mahazoarivo.
Le budget prévisionnel pour la mise en œuvre de ce programme qui démarrera en janvier 2008 s’élève à 310 millions USD. « Ce nouveau UNDAF représente la référence commune de toutes les interventions opérationnelles des Nations Unies à Madagascar pour les quatre années à venir », a expliqué le Dr Xavier LEUS, lors de cette cérémonie.
Aligné au MAP
« Il s’agit également de la réponse collective de toutes leurs agences en appui à la réalisation du Madagascar Action Plan », a-t-il poursuivi. Il est à noter que la conception de ce nouveau document cadre par les deux parties a été alignée au MAP afin d’identifier la contribution de chaque agence des Nations Unies dans l’atteinte des objectifs inscrits dans ce programme quinquennal, tout en se basant sur les priorités nationales. Les interventions du système des Nations Unies seront ainsi axées sur la mise à disposition d’assistance technique et d’expertise dans les domaines économiques, sociaux et humanitaires, de la bonne gouvernance, de l’industrialisation, de l’éducation, de la santé et du développement rural. L’appui à la mise à niveau et à l’application des normes internationales, la fourniture de services et la mise à disposition d’équipements et l’organisation de formation pour le renforcement de capacité, font également partie de ses interventions. Par ailleurs, le système des Nations Unies soutiendra les efforts du gouvernement dans sa politique de décentralisation pour que la mise en œuvre et le suivi du MAP puissent se déployer au niveau local.
Express Mada 02/07/2007
OPERA : “Maraina” bien accueilli à Tana
Vive l'opéra! Quoique rare dans le paysage du spectacle à Madagascar, un opéra suscite à chaque rendez-vous beaucoup d'intérêt de la part du public malgache. Et c'était bien le cas, pour les deux premières présentations de l'opéra “Maraina” au Centre culturel Albert Camus, au cours des soirées du vendredi 29 et du samedi 30 juin, où les deux spectacles se sont déroulés devant une salle pleine.
A travers deux heures de théâtre chanté, et avec un bon décor qui illustre de belles plages, le public peut imaginer ce qu'ont vécu les premiers habitants de l'île de La Réunion : la joie de la découverte d'un nouveau monde, tourmentée par les passions individuelles, à savoir l'amour et le pouvoir.
Sans fausse note
Tout tourne autour de Marie-Maraina, la jeune femme malgache qui se trouvait parmi les douze premiers venus à l'île Mascareigne, en provenance de Fort Dauphin. Belle au corps parfait, Maraina déchaîne la passion du chef antanosy Jean-Manang et du Français Louis Payen. Les deux amoureux se haïssent et sont prêts à tout pour conquérir la femme. Leur rivalité bouleverse la vie de la petite communauté entière.
La prestation sans fausse note des 60 participants, musiciens et choristes, tous des professionnels à expériences multiples, témoigne que l'océan Indien commence à bien assimiler cet art lyrique d'origine occidentale qualifié de “complexe”. Mieux encore, “Maraina” est en train de donner naissance à une nouvelle identité dans le genre, celle de l'opéra de l'océan Indien. Entendre par là un opéra qui respecte les bases fondamentales tout en misant sur la valeur culturelle de l'océan Indien.
Le samedi 7 juillet, “Maraina” sera joué en plein sur une plage de Fort-Dauphin.
Hernan Rivelo
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Madagascar-Actuel.info
03/07/2007
Amnistie spéciale du 26 Juin 2007
Amnistie présidentielle pour ceux qui sont pénalisés pour fraudes fiscales, non paiement d'impôts et de taxes douanières et non rapatriement de devises. Ce sont les grands traits du discours prononcé par le président Marc Ravalomanana comme à l'accoutumée, le 25 juin dernier, dans le cadre de la célébration de la fête nationale.
«Compte tenu des circonstances difficiles traversées par le pays, de nombreux individus se sont rués dans le secteur informel, et ont carrément choisi de ne pas s'acquitter des impôts et des taxes ». Ce sont en quelque sorte les raisons avancées par le Chef de
l'Etat, qui l'ont poussées à accorder cette amnistie fiscale qui, selon le point de vue d'un opérateur est négative pour nos relations avec nos partenaires.
« Le texte d'application n'est pas encore élaboré , donc on ne connaît pas encore le périmètre concerné. Il est vraisemblable que cette décision est avantageuse pour les personnes physiques et morales concernées. Toutefois elle aura des répercussions négatives sur les relations de Madagascar avec le Fonds Monétaire International, vu que notre recette fiscale est déjà insuffisante. Un blocage qui entraînera d'autre dans nos relations bilatérales ».
Néanmoins, le président Ravalomanana a invité les contribuables à payer leurs impôts, en soulignant que le suivi et le contrôle seront renforcés. D'autant plus que le paiement des impôts est un devoir envers la nation, pour son développement, pour la réalisation des objectifs du « Madagascar Action Plan ».
Source : Madagascar Tribune
Les
Nouvelles 03/07/2007
Un ariary fort, au détriment des opérateurs touristiques ?
Après une nette appréciation de l'ariary par rapport à l'euro et au dollar durant le premier trimestre, on constate depuis début mai une certaine stabilisation des taux de change. Cette stabilisation s'explique en partie par un relatif équilibre entre la demande de devises pour les importations et les recettes en devises provenant des investissements directs étrangers (IDE), notamment dans les secteurs miniers (Dynatec à Ambatovy, et Qit Madagascar Minerals à
Taolagnaro).
Cette tendance actuelle à la baisse des cours n'est peut-être qu'éphémère. En effet, une nouvelle appréciation monétaire est envisageable dans les mois à venir avec l'ouverture de la haute saison touristique. Pour 2006, les recettes en devises au titre du tourisme enregistrées par la Banque centrale se chiffraient à près de 497 milliards d'ariary. Pour cette année, les prévisions sont plutôt optimistes. Certes, le montant des recettes en devises au titre du tourisme est dépendant non seulement du nombre d'arrivées des visiteurs non résidents, mais aussi de la fluctuation des taux de change.
Un ariary trop fort par rapport à l'euro et au dollar rendrait la destination plus chère. Déjà, les tours opérateurs ont enregistré des pertes lors de la dernière appréciation de l'ariary, vu que les prix des séjours avaient été affichés bien avant, au tout début de l'année. Le démarrage du projet minier de Dynatec au mois de juillet et l'afflux massif de devises qu'il implique pourraient donner le coup de grâce aux entrepreneurs qui n'auraient pas anticipé la hausse des cours de l'ariary. Les opérateurs touristiques sont parmi les plus vulnérables.
Mirana Rasamimanana
Source: Revue horizon n°19, mai 2007- Mensuel d'information et d'analyse de l'observatoire du riz de Madagascar.
Orange.fr
30/06/2007
La justice donne raison au coq alsacien qui chantait trop tôt
- STRASBOURG (AFP)
Cocorico ! La justice a donné raison au coq qui chantait trop tôt
Une mère et son fils qui protestaient contre leur voisin dont le coq avait pris la fâcheuse habitude de faire des vocalises à des heures indues ont été déboutés par le tribunal d'instance d'Altkirch (Haut-Rhin).
Les plaignants, une femme de 70 ans et son fils de 46 ans qui résident dans la même maison à
Wittersdorf, près d'Altkirch, réclamaient au propriétaire 1.500 euros de dommages et intérêts pour trouble anormal du voisinage. Ils ne supportaient plus d'être réveillés par les cris du volatile, dont les épanchements sonores débutaient dès 03H00 les mois d'été. |
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"Le coq a gagné", a jubilé Me Marc Muller, qui s'est présenté, non sans humour, comme l'avocat du gallinacé. "Les plaignants ont été déboutés de leur argumentation qui consistait à souligner la nuisance du coq et ils ont été condamnés à payer 400 euros au titre des frais de procédure". "C'est un jugement logique, de bon sens et de tolérance", a-t-il encore commenté.
"D'une certaine manière, le problème du coq avait disparu lorsque je l'avais plaidé puisque, pendant la procédure, le voisin avait mis le coq dans une niche", a concédé l'avocat des plaignants, Me Thomas Grimal. "Mes clients avaient reconnu que cela étouffait le chant du coq", a-t-il encore indiqué, soulignant qu'ils avaient tout de même réclamé -- vainement -- des dommages et intérêts pour les nuisances subies depuis l'installation du coq.
"Jusque là, le coq n'avait de nom", a indiqué Me Muller. "Désormais il s'appellera Victoire, comme l'ont décidé ses propriétaires".
Jeune
Afrique 02/07/2007
Minorités…
invisibles : FRANCE - par
GEORGES DOUGUELI
Jamais législatives n’auront vu autant de candidats issus des
« minorités visibles » investis par les partis de gauche comme
de droite : 17 au PS, 15 à l’UMP, 28 au MoDem et plus de 70 au
PCF. Mais cette première tentative de métissage du
Palais-Bourbon a été un flop total dont les enseignements
restent à tirer. Les candidats malheureux de la « diversité »
sont unanimes à écarter l’hypothèse raciste comme cause de
leur échec collectif. Les raisons de leur défaite sont plutôt
à rechercher au sein même des états-majors de leurs partis
respectifs.
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Au
PS, une dizaine de circonscriptions « gagnables » ont été
« réservées » aux candidats issus de l’immigration. Or
le « parachutage » est une pratique généralement
sanctionnée par l’électorat, quelles que soient les
origines du candidat, comme en témoigne le revers d’Arno
Klarsfeld, non issu de la diversité mais imposé dans le
12e arrondissement de Paris par Sarkozy. Dans la plupart des
cas, les électeurs ont préféré apporter leurs suffrages
à ceux qui cheminent à leurs côtés à longueur d’année
plutôt qu’à des personnalités médiatiques imposées
par les appareils politiques. Une règle qu’ont pu vérifier
à leurs dépens le champion olympique de judo Djamel
Bourras, désigné par le MoDem dans la 2e circonscription
de Saint-Denis, qui n’a recueilli que 9,57 % des
suffrages, ou le secrétaire national du Mrap, Mouloud
Aounit, candidat sans étiquette, qui n’a réuni sur son
nom que 3,24 % des voix dans la 3e circonscription de
Saint-Denis.
Par
ailleurs, plusieurs « candidats de la diversité » ont dû
se mesurer à des adversaires issus de leur camp refusant de
céder leur place, et suscitant la confusion dans l’esprit
des électeurs. Dans certaines circonscriptions, les
candidats désignés par le parti ont été laminés par les
dissidents, comme, à gauche, Malek Boutih en Charente ou,
à droite, Fathia Rahoui dans le Nord. Exception qui
confirme la règle : la socialiste George Pau-Langevin,
seule candidate de la diversité qui siégera au |
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Palais-Bourbon
lors de la prochaine législature, a arraché la 21e
circonscription de Paris au dissident Michel Charzat, député
sortant. D’autres candidats
battus n’étaient ni « parachutés » ni opposés à un
dissident. C’est le cas de Salem Kacet, investi par l’UMP avec
la bénédiction du député sortant, Gérard Vignoble, à
Roubaix. Élu local depuis 1989 dans une ville qui compte 9 000
Rmistes, Kacet, s’il a réussi à séduire en zone
pavillonnaire, n’a pas convaincu dans les quartiers de la très
métissée Roubaix.
D’autres,
tels Faouzi Lamdaoui à Argenteuil, ont dû faire face à
l’hostilité des tenants d’une certaine « droite décomplexée
» qui n’ont pas hésité à maculer leurs affiches
d’inscriptions racistes. Plus intenable encore était la
situation des candidats de l’UMP pris entre deux feux : celui de
la gauche et celui des Français issus de l’immigration qui
n’ont pas digéré le nettoyage au Kärcher promis par Sarkozy.
En attendant les municipales de 2008, qui dessineront peut-être
de nouvelles tendances, le visage « Black-Blanc-Beur » de la
France continue de n’être façonné qu’à coups de
nominations présidentielles…
Midi
Mada 30/06/2007
DIPLOMATIE. Vente en cachette de la résidence de l’ambassadeur malgache auprès des Nations Unies.
La résidence malgache à New York vendue
- RC
Le gouvernement malgache a cédé la résidence de sa représentation permanente auprès des Nations Unies à New York. L’appartement sis au 32 E 74th Street entre Madison Avenue et Park Avenue pour ceux qui connaissent un peu la ville de New York a été libéré par son dernier occupant en avril.
Aujourd’hui Zina Andrianarivelo- Razafy vit dans un hôtel à Manhattan avant d’occuper la nouvelle résidence. Celle-ci se trouve à New Jersey à plus de 2 heures de la ville. Son adresse a donc changé pour devenir 820 Second Avenue 8th
Floor. Cette information sur la vente de la résidence malgache à New York a été confirmée à
Anosy, siège du ministère malgache des Affaires étrangères où l’on ignore par contre les tenants et aboutissants des transactions.
Patrimoine
Si l’acquéreur ou les acquéreurs n’ont pu être identifié, on sait en revanche qu’à ce jour, la partie « vendeur » n’a touché en tout et pour tout que 7 millions US$. Autrement dix, c’est la moitié du prix estimatif de ce bâtiment situé dans ce quartier très côté de New York. De toutes manières, ni le personnel du ministère à Anosy ni celui de la représentation malgache à New York n’a été associé aux transactions sur la vente de ce patrimoine. Ils font tout simplement remarquer que « c’est probablement parce que l’ancienne résidence paraît vétuste et démodée qu’elle a été cédée ». La signature du contrat de vente a été effectuée le 23 mai dernier, en présence d’un certain David
Stillamn.
Les
Nouvelles 30/06/2007
«Feeling», le nouveau préservatif pour femmes
En complément de son action pour le planning familial et l'utilisation des préservatifs pour homme, voici que PSI, en étroite collaboration avec
l'Usaid, et quelques associations indépendantes, procède au lancement officiel du préservatif pour femmes, hier à
Ampefiloha. Ce préservatif est surtout destiné aux femmes qui travaillent dans le cadre de la commercialisation du sexe (Travailleuses du sexe,
TDS). Nombreuses sont celles qui récoltent encore des maladies sexuellement transmissibles et cette opération est surtout faite pour stopper la propagation de ces maladies et également pour la prévention du VIH Sida.
Selon les explications des responsables de PSI, «différentes catégories de TDS ont en commun des facteurs qui les rendent vulnérables à l'infection du
VIH, à savoir la proportion élevée du nombre médian de partenaires sexuels, la non utilisation systématique du préservatif pendant les rapports sexuels, la forte prévalence des
IST, notamment la syphilis, la prise courante d'alcool et ou de drogues».
Ce nouveau préservatif est une gaine en polyuréthane (plastique mou) lubrifié que la femme insère dans son vagin. Bien que de texture fine, le produit est très résistant. Il constitue une barrière qui empêche le sperme de pénétrer à l‘intérieur du vagin, protégeant ainsi la femme d'une grossesse non désirée. Il empêche également l'échange de liquide biologique (sang, muqueuses, …) entre partenaires, les protégeant ainsi contre les IST et le
VIH.
Ce préservatif est à usage unique et est présenté dans une pochette de 3 unités vendue à 100
ariary. Les instructions d'utilisation figurent en malgache et sont accompagnées d'illustrations facilitant la compréhension des usagers.
Faly R.
Nosintsika 02/07/2007
Absence de dialogue sur le projet minier de Rio Tinto à Fort-Dauphin
- FI.SE.MA. -
Le dépôt de la 1re pierre du port dédié d’Ehoala à Fort-Dauphin a été fait par le président Marc Ravalomanana le mardi 12 juin 2007. La télévision nationale a fait un matraquage médiatique pour annoncer qu’Ehoala sera le plus grand port de l’Océan Indien. Par civisme, il est bon d’informer le grand public d’une autre voix pour expliquer les enjeux afin d’ouvrir une dialogue sincère pour l’avenir socio-économique de Madagascar.
Avec la situation du Port d’Ehoala (10 km à vol d’oiseau du centre ville de
Fort-Dauphin), la commune urbaine de Fort-Dauphin est entrain de devenir un centre urbano-portuaire sous l’impulsion d’une seule entreprise étendue, Q.M.M S.A, dont l’actionnaire majoritaire (80%) est Rio Tinto (une des plus grandes transnationales dans l’exploitation de minerais et de diamants dans le monde). Pour ceux qui arrivent difficilement à comprendre tous les enjeux, il suffit de voir sur les sites Internet : « Rio Tinto » ou exploitation minière de Richards Bay en Afrique du Sud. Pour le projet minier de Fort-Dauhin en question, il y a eu tellement de publications dont celle de la FISEMA et un forum de discussion sur Wanadoo Madagascar.
Ehoala servira à accueillir des bateaux minéraliers pour exporter du sable composé d’ilménite et de zircon. L’infrastructure va coûter environ 140 millions de dollars (estimé à 67 millions en 2001) dont 35 millions au nom du gouvernement malgache mais avancé par la Banque Mondiale. Aucune information n’est avancée sur le financement des infrastructures annexes pour être un complexe plurifonctionnel pour les navires à conteneurs ou les soi-disant paquebots. Et toute installation d’une zone industrielle attenante nécessite d’énergie suffisante et à bon marché. La question se pose ainsi sur la participation malgache : est-ce encore par des emprunts au nom du peuple malgache ? les 105 millions de dollars seront-ils encore un fruit d’un montage financier d’emprunts sur d’autres places financiers ? Et pourquoi Rio Tinto est-elle la société mère du port d’Ehoala pendant toute la durée de l’exploitation minière de plus de 60 ans ? Pour résumer cette série de questions, la transparence qui est un des piliers de la bonne gouvernance doit être une culture encore à développer par les dirigeants de QMM et du gouvernement. La suspicion et l’absence de dialogue social sincère sont sources de polémiques et de conflits. Le fait d’informer les gens ne signifie, en aucune manière, une « consultation publique » tant que les rencontres sont en sens unique pour imposer les propositions de Rio Tinto. L’Afrique est tellement connue avec le syndrome hollandais, où les sites miniers ont engendré plus de conflits pouvant aller aux guerres civiles.
Ce n’est pas en diabolisant ou en marginalisant les esprits critiques qu’on va arriver à un développement participatif et durable de Madagascar en général et, de la région de l’Anosy, en particulier. Le projet de Rio Tinto doit être vu, en premier abord, sous deux angles : l’exploitation minière et l’installation d’un port à proximité d’une ville de 60.000 habitants. Le projet d’exploitation minière du sable noir se fera sous une couverture végétale à très forte biodiversité endémique. Le site est une zone habitée par une population locale installée depuis plus de mille ans. Pour mieux comprendre l’exploitation minière prévue, il suffit de visiter une mine fonctionnelle plus de 25 ans en Afrique du Sud à Richards Bay
(RBM) ou un site récent au Kenya à Mombassa. RBM emploie actuellement environ 2.200 travailleurs spécialisés pour une production de 1,2 millions de tonnes par an. A Madagascar, QMM n’envisage d’exploiter sur une superficie de 6.000 ha en phase de croisière que 750.000 tonnes par an, mais cela dépendra du marché. Depuis l’existence de QMM en 1989, cette entreprise n’a pas encore officialisé les différents types de métiers pérennes avec les formations adéquates pour se former ou permettre aux Malgaches de se positionner. En cette année 2007, un inventaire estimatif de travailleurs étrangers présents à Fort-Dauphin est de 200 expatriés de toutes les nationalités avec des salaires largement supérieurs aux travailleurs malgaches. Tous les travailleurs malgaches de tous les secteurs d’activités subissent l’effet de l’inflation engendrée par la forte présence d’étrangers à cause d’une exploitation future de la terre des ancêtres. Les sacrifices de 1947 étaient pourtant axés sur l’abolition de la colonisation du
"Tanindrazana" et l’amélioration des conditions de vie des indigènes.
Pour atténuer les mécontentements des malgaches, Rio Tinto utilise le service d’une équipe de collaborateurs malgaches pour faire du "marketing social" de façade avec des projets communautaires conditionnés pour cacher le non-paiement de fiscalité foncière et minière. Pourtant, Rio Tinto a gelé ou conditionné tout autre investissement sur 9 communes avec 100 km de littoral. Actuellement Rio Tinto a donc gagné sur tous les points : convention d’établissement votée à l’Assemblée Nationale, autorisation environnementale accordée par le Ministère de l’Environnement et, pas le moindre, l’exploitation exclusive d’un port en eau profonde pour toute la durée de l’exploitation minière. Face à tout cela, le peuple malgache doit réfléchir sur le reste à gagner ; sans oublier que dans la convention d’établissement, il est inscrit une protection des travailleurs expatriés tandis que les travailleurs locaux seront régis par le code malgache du travail inadapté pour le contexte. Les partenaires sociaux n’ont jamais eu l’occasion de faire un débat sans pression ou d’être entendu sur le projet de Rio Tinto. Le gouvernement malgache montre pourtant avec fierté aux rencontres internationales son adhésion au processus du dialogue social et aux Objectifs du Millénaire pour le Développement
(OMD).
Pour le port, malgré le peu d’information mise à disposition du public, on peut avancer que la configuration sera un quai d’environ 8 mètres de profondeur avec des infrastructures pour des bateaux minéraliers de 35.000 tonnes. Ehoala sera un quai privé avec une limitation d’exportation de produits et d’utilisation, et qu’il a fallu 15 ans pour trouver son financement. Pour le moment, il est difficile de voir les effets multiplicateurs sociaux de l’exploitation minière. Il est grand temps de mettre en place un dialogue sincère et permanent qui est vital pour prévenir des incidences négatives et pour améliorer les conditions de vie des malgaches de cette partie de l’île. La société médiévale de la région de l’Anosy est entrain de se transformer en une société industrielle. Les mécontentements publiés périodiquement dans la presse prouvent que la population n’a pas été préparée à cette évolution.
Pour conclure, un regain de patriotisme devrait désormais se réveiller pour réfléchir sur la position commune du peuple malgache face au néo-libéralisme sauvage et à la non maîtrise de l’exploitation de nos ressources minières. Le prolétaire de la région de l’Anosy survit tandis que les cadres malgaches n’arrivent plus à faire des épargnes dans son propre pays, à cause d’un minerai. Le sable noir est entrain de devenir une source de pauvreté au lieu d’être une source de prospérité. C’est ce qu’on peut appeler du néo colonialisme par le capital, nécessitant encore une nouvelle lutte de classes face à un apartheid social et salarial.
Un vrai projet de société doit être établi par et pour les malgaches. Sinon les grands projets miniers tels que RIO TINTO,
DYNATEC, PAM Corp,…. n’ont pas sa raison d’être. Les organisations syndicales, et la FISEMA en particulier, ne cherchent qu’un consensus tripartite "gagnant - gagnant" pour les travailleurs, la population et les générations futures. Le manque de débat et le développement d’injustices sociales entraînent le recours à d’autres moyens que les syndicats n’en veulent pas, sauf en cas d’entêtement des hauts responsables de l’Etat et des décideurs d’entreprises.
José RANDRIANASOLO et Toky RAVOAVY, FISEMA, 30 juin 2007
Les Nouvelles 03/07/2007
Une séance de prière pour les chefs d'Etat de l'Union africaine
Les travaux de la 9ème session ordinaire de la Conférence des chefs d'Etat de l'Union africaine ont débuté hier par un «petit déjeuner de prière» (Prayer breakfast) au State House à Accra (Ghana).
La délégation malgache, conduite par le président Marc Ravalomanana y a participé.
Selon le comité du «Prayer breakfast», composé de Kenneth Welborn (Œuvres chrétiennes près des Nations unies), et du Dr Dela Adadevolah (Fondation internationale pour le leadership), c'est le cinquième petit déjeuner annuel de prière des chefs
d'Etat de l'Union. Les objectifs de cette rencontre sont de reconnaître la souveraineté de Dieu sur tous les peuples et toutes les nations de l'Union africaine, d'invoquer la sagesse de Dieu et sa bénédiction sur tous ceux qui travaillent pour l'Union africaine, d'exprimer le soutien de la communauté des croyants aux dirigeants des nations africaines, et de favoriser l'amitié de la communauté fraternelle dans l'Esprit de Jésus.
Durant ce petit déjeuner, le président de la République de Zambie, Lévy
Mwanawasa, a été le modérateur. Il a également prononcé la prière de dédicace qui a clôturé cet événement. Le président de l'Union africaine, Alpha Omar
Konaré, fut l'invité d'honneur, tandis que le président de la République du Bénin, Boni
Yari, et le Premier ministre du Lesotho, Pakalitha Bethuel
Mosisili, ont lu des versets de la Bible. Le révérend, président du Ghana Baptist Convention, Stephen
Asante, a prononcé l'homélie sous forme de méditation et de réflexion.
Après ce petit déjeuner, Marc Ravalomanana a reçu le premier responsable de la région Afrique du Fonds monétaire international. Une rencontre à huis clos au cours de laquelle les deux personnalités ont évoqué le développement économique de Madagascar, et notamment les perspectives et les objectifs communs, et les voies pour y parvenir.
Puis le chef de l'Etat a reçu le ministre des Affaires étrangères du Maroc, Mohamed Ben Issa, et le conseiller spécial du roi marocain, Mohamed Yassin
Mansouri, venus lui remettre un message personnel du roi. Ces deux émissaires du Maroc ont aussi fait part de l'évolution de la situation du Sahara occidental, notamment sur la solution adoptée sur le plan international.
Dans l'après-midi, Marc Ravalomanana a participé aux débats sur la mise sur pied d'un gouvernement de l'Union. Débats qui ont été plus ou moins intenses dans la mesure où les avis ont été divisés.
En principe, cette conférence rendra ses résolutions aujourd'hui.
Miadana Andriamaro
Les
Nouvelles 02/07/2007
Pour mieux comprendre : La Réunion à l'heure malgache
14 Juin 2007. A l 'Ancien Hôtel de Ville de Saint Denis, prestigieux édifice chargé d'histoire, une file continue de personnes, reflet des couleurs culturelles de La Réunion, gravissent un majestueux escalier couvert d'un tapis rouge et pénètrent dans la fastueuse salle de réception où vont se dérouler trois conférences très attendues. Plus de trois cents personnes ont ainsi occupé les chaises d'époque, de couleur pourpre, rigoureusement alignées dans une somptueuse salle illuminée par des lustres de cristal.
Dans le cadre de la célébration de La Fête Malgache du Barachois du 26 Juin, désormais traditionnelle, le Collectif pour Madagascar a en effet invité cette année, pour un cycle de conférences : Jacques Sylla, ancien Premier ministre de Madagascar, Yvette Sylla, maître de conférences à l'université d'Antananarivo, et Domenichini, professeur à l'université d'Antananarivo.
Devant un auditoire de choix dont des chercheurs, des universitaires, des diplomates, des chefs d'entreprise, et des amoureux de Madagascar, les trois conférenciers de renom ont présenté respectivement :
a) «De quelques clefs pour mieux comprendre la culture malgache»
b) «Madagascar, terre magique»
c) «Madagascar et La Réunion, une terre commune»
«Madagascar et La Réunion, une terre commune»
Le thème présenté par Monsieur Domenichini révèle que les racines malgaches des Réunionnais sont issues de mariages officiels de colons français avec de respectables dames malgaches de la royauté Tanosy. Siarane en est un symbole fort. Elle est l'épouse de Sieur Grondin à qui elle donne un fils puis de Sieur Payet en secondes noces à qui elle donnera onze enfants. Lors de leur émigration vers La Réunion en 1663, ils importèrent avec eux leur manière de vivre, leur culture, la richesse de la pharmacopée malgache ainsi que leur langue de communication, composée de mots malgaches et de mots français autrement dit «le créole». Ils furent les premiers peuplants de l'île Bourbon, citoyens libres jusqu'en1773, date sinistre de l'esclavagisme.
«Madagascar, terre magique»
Madame Sylla a captivé l'auditoire en révélant toute la générosité, toute la variété, et toute la spécificité de la faune et de la flore à Madagascar. Elle illustre sa présentation ludique par la projection de photos merveilleuses qui invitent irrésistiblement au voyage et à la découverte. A travers la richesse et la variété de la Nature, source de matières premières de l'artisanat malgache, elle loue les artisans dont le savoir-faire, le talent et la créativité ont été accueillis par un murmure admiratif dans la salle.
«De quelques clés pour mieux comprendre la culture malgache»
De longs applaudissements chaleureux précèdent l'intervention de Monsieur Jacques Sylla. qui, en raison du temps limité, se contraint au choix arbitraire de trois clefs présentes sur l'ensemble de l'île :
a) La recherche constante du Fihavanana ou la recherche constante de l'harmonie dans toutes les relations humaines, le malgache étant essentiellement un être éminemment social.
b) La puissance du Verbe, parole des Ancêtres.
c) L'influence des Ancêtres, omniprésente dans la vie quotidienne, lien invisible avec l'au- delà.
Avec une remarquable clarté et une méthode rigoureuse ponctuée d'un humour raffiné, Monsieur Sylla initie l'auditeur à l'approche subtile de ces clefs pour pénétrer, porte après porte, dans le temple de l'âme malgache.
La première clef porte sur le Fihavanana. Les trois degrés que comporte le
Fihavanana, l'entraide mutuelle «personne ne se suffit à lui même», le respect mutuel et la vraie amitié, engendrent une vie sociale malgache essentiellement consensuelle. Mieux la connaître, est un impératif, une nécessité qui permet à la fois d'éviter des interprétations erronées et d'avoir beaucoup plus d'efficacité dans certains domaines. Monsieur Sylla illustre sa réflexion par les exemples du consensus décisionnel et du consensus politique dans le sens le plus large de ce terme, dont les processus déroutent fortement l'étranger non initié.
La deuxième clef révèle que Madagascar est une civilisation de l'oralité dont le souffle est la puissance du Verbe, parole des ancêtres, à la fois conjuratoire et vérité. «ce qui est dit est vrai parce que c'est dit». Le pouvoir de la parole est si fort que le Verbe est assimilé à l'action ce que témoigne le
Kabary, une des spécificités de la culture malgache.
La troisième clef souligne la distinction entre un culte d'adoration à Dieu et un culte d'honneur aux Ancêtres qui symbolisent le lien invisible avec l'au delà, mais omniprésents dans la vie quotidienne. La force de la tradition «est beau et bien ce qui est conforme à la tradition» reste prégnante dans le comportement de l'homme malgache.
Monsieur Sylla évoque succintement d'autres clés comme la primauté del'âme ou la primauté du cœur par rapport à la raison ainsi que le rôle déterminant de la femme à Madagascar. Enfin il conclut que ces clefs vont permettre de mieux percevoir l'homme et la culture malgaches avec ses zones d'ombre et de lumière et que réciproquement une meilleure compréhension de quelques clefs de la culture réunionnaise et française, nous permettra de réussir ensemble à avancer de concert vers la porte du développement.
Le public conquis salue par un enthousiaste «standing ovation» les trois brillants conférenciers dont les réflexions ont suscité de nombreuses questions dans l'auditoire. Comme à regret, les personnes quittent la salle, une foule vibrante d'émotion, en résonance avec le
Fihavanana, une clef d'or permettant d'ouvrir la porte de la communication avec l'autre et de resserrer le liens qui unissent nos deux îles dans la zone Océan Indien.
Césaire Peyrègne / Le Collectif Pour Madagascar
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