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Tour de France: McEwen chute mais gagne la 1ère étape, Cancellara reste en jaune
Malgré
une chute à une vingtaine de kilomètres de l'arrivée,
l'Australien Robbie McEwen a remporté au sprint la première étape
anglaise du Tour de France
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Finale Wimbledon: Federer s'est fait très peur avant de triompher sur le Centre Court.
Au bout du suspense et de l'émotion ! En larmes, Roger Federer a remporté ce dimanche la finale de Wimbledon, en venant à bout, comme l'an passé, de Rafael
Nadal.
Hier c'était le 07/07/07
le chiffre
7
fito
isa
masina
- Les sept pointes de la couronne portée par la Statue
de la Liberté
en rade du port de New York, représentent les
sept continents.
- Menorah devant la Knesset à Jérusalem,
Le chandelier est constitué de 7 branches
qui sont les
yeux de Dieu qui veillent sur toute la terre.
- et et et... L'ARF a 7 ans en 2007(Association des Rainizafimanga en France et à l'Etranger
) Klikeo
eto
MADAGASCAR
EN
IMAGE
extraits
de Voyage-bons-plans.com
"Après un échec, tout n'est pas fini. C'est un cycle qui commence en beauté"
Baudelaire Charles
Voici venu
le temps des vacances, nous sommes harassés et fourbus après une dure année scolaire ou universitaire, et nous avons tous besoin de nous évader. Certains partiront l’esprit plein d’allégresse
..
Mbola misy ilay maraina
après une année couronnée de succès, tandis que d’autres s’en iront sans doute avec joie mais toutefois entachée d’une certaine mélancolie suite à de mauvais résultats.
A ceux qui ont réussi leur année, j’adresse mes plus sincères félicitations, à ceux qui ont essuyé un échec, mes encouragements et mon soutien les accompagnent. TSY MISY MAFY TSY LAITRAN’NY ZOTO comme disaient nos ancêtres, l’essentiel est de ne pas baisser les bras. « bonnes
vacances » à tous ...
Visitez ici "
THE NEW 7 WONDERS' OF THE WORLD "
...
Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Mondy a répondu à notre appel
de publier des Editos, maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women.Merci d'avance!...
Lister
tous les Editos
La grande muraille de Chine désignée "Merveille du monde moderne"
La grande muraille de Chine est le premier site à avoir été désigné "Merveille du Monde moderne" au cours d'une cérémonie samedi soir au stade de la Luz à
Lisbonne.
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La citadelle inca de Machu Picchu près de Cuzco, au Pérou, le 23 juin
2007
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La grande muraille de Chine, à 70km de Pékin
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Le "trésor" de Petra en Jordanie, le 16 mai 2007
-Le Taj
Mahal, le 26 septembre 2004 à Agra - Inde
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Chichén Itzá, Mexico
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Christ Redeemer, Brazil
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The Roman Colloseum, Italy
keiser.over-blog.com
09/07/2007
Corrigés gratuit bac 2007
Hyper dur de trouver des corrigés gratuits sur le net ! Donc si vous aussi ça vous
interesse, voilà quelques liens utiles.
Les bons liens sont les bienvenus en commentaires
Klikeo
eto
>>
Les animateurs de RFI présentent le Bal
: Beau quatuor à la Bastille
le 13 juillet, tous à la Bastille pour faire la fête sur des « Rythmes africains »
Le Bal du 13 juillet à la Bastille présenté en vidéo par Claudy Siar, Laurence Aloir, Alain Pilot et Amobé Mévégué, les voix de RFI. Ce beau quatuor sera présent pour animer ce grand concert gratuit qui aura lieu entre 20h et minuit, et qui sera retransmis en direct sur l'antenne de RFI sans interruption.
Les grands événements RFI Un peu de soleil… le 13 juillet : tous à la Bastille pour faire la fête sur des « Rythmes africains » !
Tous les Parisiens sont invités pour danser et faire la fête sur des
« Rythmes africains » à la Bastille vendredi 13 juillet, entre 20h et minuit
Avec une affiche exceptionnelle, les plus grands noms de la musique africaine réunis pour un soir :
- Johnny
Clegg,
- Alpha Blondy,
- Amadou et Mariam,
- Mory Kanté,
- Souad Massi,
- Ismaël Lo,
- Ba Cissoko,
- Lokua Kanza,
- Jacob
Desvarieux,
- Dobet Gnahoré,
- Fally Ipupa,
- la Jet Set,
- Amel Mathlouthi,
- Sergeo Polo,
- Daby Touré,
- et Zao
Une programmation qui reflète la diversité et la modernité de la création musicale africaine.
La soirée sera présentée par les animateurs de RFI, Amobé Mévégué et Claudy Siar, avec la complicité de Laurence Aloir et Alain Pilot.
Elle sera retransmise en direct sur les antennes de RFI (Paris, Afrique, Monde), à la télévision, sur le réseau CFI (Canal France Internationale) qui regroupe 60 chaînes de télévisions en Afrique et sur RFO, et en vidéo sur le site internet de RFI.
Une fête placée sous le signe du partage, de la diversité et du dialogue des cultures qui ensoleillera le cœur des Parisiens de toutes origines et toutes générations !
Une initiative de la Mairie de Paris et de RFI, avec le soutien de l’Organisation Internationale de la Francophonie.
Les partenaires : la CCAS, l’IFOREP, la SACEM, CFI, RFO, Culturesfrance, la FNAC. RFI, toute la diversité du monde
... l'affiche ...
Cliquez-ici>>
Les
Nouvelles 10/07/2007
Inscriptions avant les grandes
vacances Bien qu'on soit au début des grandes vacances, les parents se soucient déjà des préparatifs de la rentrée scolaire 2007-2008 dans les établissements scolaires privés et publics. Concernant les écoles privées, les inscriptions et les réinscriptions ont commencé avant la fin de l'année scolaire pour définir le nombre des effectifs par classe. La plupart des écoles n'ont pas augmenté leurs frais d'inscription et de réinscription pour la prochaine année. Par contre, les responsables d'établissement prévoient d'augmenter le montant des frais de scolarité, compte tenu de la hausse du coût de la vie. Dans le premier cycle, ils ne dépassent pas toutefois 20 000 ariary par mois en moyenne. Au second cycle, ils vont de 20 000 à 30 000
ariary.
Néanmoins, les parents estiment toujours que le montant est trop cher pour leurs bourses. Ainsi, les dépenses pour les droits d'entrée ainsi que les frais de scolarité pour les élèves des jardins d'enfant et de la classe maternelle, varient entre 100 .000 et 200.000 ariary, incluant les fournitures scolaires. Mais les parents se serrent la ceinture pour offrir une éducation digne à leurs petits.
Quant aux écoles publiques, les inscriptions se feront durant ce mois de juillet. Les responsables de chaque fokontany se mobilisent actuellement pour informer les parents par le biais des affiches. Les parents, souhaitant inscrire leurs enfants dans les EPP, doivent se munir d'un certificat de résidence, d'une copie d'acte de naissance et d'une fiche médicale d'admission. Le dépôt des dossiers prendra fin le 27 juillet prochain et les inscriptions touchent les enfants nés en 2001, soit âgés de 6 ans.
Quant aux nouveaux diplômés du CEPE, ils en sont encore à la recherche d'une école. Pour ce faire, ils doivent passer un test d'admission et payer entre 10 000 et 20 000 ariary à titre de droit d'inscription. Une fois admis, ils auront à débourser la même somme pour pouvoir étudier dans la nouvelle école. Ainsi, les petits auront encore à bien réviser avant d'être vraiment en vacances.
Noro Niaina
Orange.fr
09/07/07
Les sept "nouvelles" Merveilles du Monde proclamées sur fond de polémique
- LISBONNE (AFP)
Le
07/07/2007 au soir, des manifestations de joie ont salué dans plusieurs pays la proclamation samedi soir à Lisbonne des sept nouvelles Merveilles du Monde, des sites sélectionnés lors d'un concours controversé qui a mobilisé quelque 100 millions de personnes.
La grande muraille de Chine, la statue du Christ rédempteur au Brésil, la cité troglodyte de Petra en Jordanie, le Colisée de Rome, les ruines incas du Machu Picchu au Pérou et l'ancienne cité maya de Chichen Itza au Mexique ont été proclamés Merveilles du Monde.
L'objectif de cette initiative était, selon les promoteurs, d'actualiser la liste des Sept Merveilles du Monde désignées vers 200 avant J.C. et dont la quasi-totalité a aujourd'hui disparu:
le temple d'Artémis à Ephèse, les jardins suspendus de Babylone, le mausolée d'Halicarnasse (Turquie), le colosse de Rhodes, le phare de Pharos à Alexandrie, la statue de Zeus à Olympie et la grande pyramide
d'Egypte.
Seule cette dernière a traversé les âges, et les organisateurs l'ont proclamée samedi "hors concours" car déjà "Merveille du Monde d'honneur".
L'Acropole d'Athènes, la Tour Eiffel à Paris, les statues de l'Ile de Pâques, qui figuraient dans la liste des grands favoris du concours, n'ont pas été retenues.
Les internautes pouvaient choisir depuis janvier leurs sites préférés parmi 21 monuments sélectionnés dans le cadre d'un concours lancé par le cinéaste suisse Bernard Weber après la destruction en 2001 par les talibans des bouddhas géants de Bamiyan, en Afghanistan. Une partie des recettes de la cérémonie doit financer leur reconstruction.
L'initiative n'a pas fait l'unanimité. L'Unesco, qui répertorie le patrimoine mondial, a choisi de se désolidariser totalement de l'événement, opposant une fin de non-recevoir à plusieurs demandes de soutien de la part des promoteurs de cet événement.
La cérémonie de proclamation des résultats, présentée par l'acteur britannique Ben Kingsley et l'actrice américaine Hillary Swank au stade de la Luz à Lisbonne, avait été fixée à la date symbolique du 07/07/07. Cette superproduction télévisée digne d'une cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques était retransmise dans plus de 170 pays pour une audience estimée à environ 1,6 milliard de téléspectateurs, selon les organisateurs.
Une kyrielle de stars et personnalités, parmi lesquels l'ancien astronaute Neil Armstrong, l'actrice et chanteuse Jennifer
Lopez, et le Premier ministre portugais José Socrates, président en exercice de l'Union européenne ainsi que la vedette portugaise du ballon rond Cristiano
Ronaldo, étaient notamment présents.
A Rio de Janeiro, l'annonce de la sélection de la statue du Christ rédempteur a coïncidé avec l'étape locale du Live
Earth, ce concert planétaire de 24 heures destiné à sensibiliser les opinions publiques à la question du réchauffement climatique.
Quatre cent mille personnes, selon la police, avaient afflué pour ce concert gratuit de
sept heures sur la plage de Copacabana. La foule a longuement ovationné la consécration de la statue aux bras ouverts qui surplombe la ville.
Au Pérou, des centaines d'habitants de Cuzco, l'ancienne capitale inca située dans le sud-est du pays, ont célébré la désignation de la citadelle du Machu Picchu, agitant des drapeaux péruviens et criant leur joie.
Scènes de liesse également au Mexique, où quelque 6.000 personnes se sont rassemblées sur le site de Chichen Itza, dans le Yucatan (est du Mexique), pour fêter l'événement avec des danses et des chants mayas.
«Tanà holidays», une ambiance de vacances pour les Tananariviens
La commune d'Antananarivo prévoit d'offrir des activités de loisir et de divertissement « Tanà Holidays » aux enfants et jeunes de la capitale. Explications de Richard Ramanambintana, directeur général des affaires sociales et scolaires.
• Les Nouvelles : Avez-vous préparé des activités à l'intention des enfants et jeunes en cette période des vacances ?
- Richard Ramanambintana : Sous l'égide du PDS Hery Rafalimanana, la CUA prévoit d'organiser des activités de loisir, pour la première fois, à l'intention des Tananariviens en cette période des vacances, dénommée «Tanà Holidays». Ces activités sont destinées notamment aux enfants, aux adolescents et jeunes de la capitale et ses périphéries qui n'ont pas la chance de passer des vacances dans les autres grandes villes et à ceux qui n'ont pas les moyens de se divertir.
• Les détails du programme ?
- Les activités relatives au «Tanà Holidays» se dérouleront sur la place du 13 mai les 4 et 5 août prochains, plus précisément une semaine avant les Jeux des îles. Divers jeux et animations culturelles sont prévus au programme dans une ambiance de vacances digne de la capitale : playstation, billard, tennis de table, beach volley, karting, roller, skateboard… En outre, les jeux de société sont aussi au rendez-vous avec la contribution de l'Alliance française. Tout cela, sans oublier le grand podium animé par les artistes de renom préférés des jeunes (Hip Hop, R&B, Rap…). Ce n'est pas tout. Une élection de Miss Tanà-ville est prévue se tenir vers le mois de septembre, ainsi qu'un défilé de mode et des tendances de la coiffure.
• Le choix du site ?
- La place du 13 mai a été choisie, car elle se situe au cœur de la capitale et est facile d'accès. Cet endroit ne doit plus être considéré comme un site historique en événement politique. C'est la raison pour laquelle tous les évènements se sont récemment déroulés sur ce site dont, entre autres, le festival des sports et les festivités du 26 juin. Ces manifestations ont permis de raffermir les échanges et relations entre les enfants et jeunes grâce aux rencontres culturelles et sportives. L'objectif est de valoriser ce site pour qu'il soit digne de la capitale.
Recuellis par Noro Niaina
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Valeur de l’identité culturelle malgache
: La culture est-elle un blocage au développement ?
A part les faunes et flores qui font de Madagascar une destination touristique incontestable, il y a surtout cette originalité d’avoir 18 ethnies composant sa population. Une richesse dont seule la grande île peut en être fière. A chaque région ses us et coutumes
Mais un problème se pose actuellement. C’est surtout au niveau de la compréhension de ses « cultures». Aucun écrit n’est disponible pour prouver leur véracité jusqu’à l’heure actuelle. C’est normal si la plupart des gens ne savent pas et ne comprennent pas du tout la valeur de cette « richesse nationale ».
« Il est interdit de faire ses besoins près de ces sites sacrées ! ».
Des écriteaux ou des consignes qu’on voit et qu’on entend presque dans plusieurs villes de Madagascar dès qu’on y met les pieds.
D’abord, il y a ses « fady » et « fomba », ou « manières » qui sont presque identiques pour chaque région de l’île. La grande question qui se pose est la suivante : d’où viennent-ils ? Des procédures que les gens respectent tant et qui restent une vraie balise dans leur vie quotidienne.
Dans la plupart des cas, on fait face à des « rumeurs », voire à des messages qui se sont transmis de bouche à oreille et pris en compte par les générations qui se succèdent. Une situation qui est prouvé par le fait que même la nouvelle génération ne connaît pas la source de ces « fady », ce qui ne les empêche pas de rester très vigilant quant à sa valeur.
A part cette source, il y a également la signification qui est souvent tiré à partir d’une histoire ou d’un fait qui s’est passé sur le lieu. « Il ne faut pas manger de porc avant d’aller en mer car l’océan n’aime pas le porc ». Et soudain, quand l’accident arrive, on ne peut qu’affirmer l’existence de ces interdictions alors que la personne n’a été au courant de rien.
Des faits qui constituent des éléments et donnent plus d’ampleur à la valeur culturelle ou cultuelle, comme on veut.
Tout ça pour dire que c’est normal si la plupart des gens ne comprennent pas ce que c’est, cette valeur de l’identité. Alors que c’est un élément majeur quand on parle de « culture », « patrimoine » ou encore « nation ».
Tout est encore flou. Déjà, l’origine de la population malgache reste encore jusqu’alors un problématique qui n’est jamais au centre de discussion. A quoi bon chercher à protéger son identité si on ne connaît même pas son origine ? Quid de la population ? A la recherche des « perdus »
Dans la littérature malgache, les écrivains ont distingué plusieurs périodes tels « miforitra anaty », littéralement, « rester couver », ou encore « mitady ny very », qui est à la recherche des « perdus ».
Jusqu’à maintenant, si l’on se réfère à ces différentes périodes, on se croraît encore à la recherche de quelque chose. Mais on se pose la question, « qu’est -ce qui est perdu ?».
Seuls quelques ouvrages font l’objet d’un récit concernant la réalité de l’histoire de Madagascar à partir duquel on peut tirer quelques dates ainsi que des lieux historiques. Le pire, ces ouvrages sont écrits par des étrangers. Peut-être que ces étrangers connaissent mieux que nous ? Sinon, il y a les cours qu’on dispense à l’école (s’il en existe ?) mais aucun débat ouvert pour tout public n’a jamais été organisé afin de sensibiliser la population à voir de près leur identité ou de faire connaissance avec elle même. Ces derniers temps, on a eu un petit espoir de changement avec la tenue de plusieurs festivals ici et là.
Une occasion d’entrer dans les détails concernant les régions mais on s’est déjà posé la question si ces manifestations ne sont juste que pour des fins pécuniaires. Sans parler de l’occasion qui se présente pour « vendre des fesses ». Car actuellement, Madagascar rime bien avec « sexes ». Quand on fait la promotion de Madagascar à l’étranger, on expose bien ses images de « corps bien formés ».
Dans les clips, n’en parlons plus, on ne voit que ça. Alors que tous ces produits sont vendus à l’extérieur et reflètent l’image de la grande île.
En tout, c’est normal si on dit que la culture est un blocage pour le développement car on ne sait même pas ce que c’est la culture et quand doit-on être fier de sa culture. Qu’est -ce qu’il y a à garder et à protéger ?
L’histoire ne se transmet que par l’orale. Aucune repère pour la génération future. Aujoud’hui - même, il n’y a pas un ministère de la culture. A quoi bon !
- Daddy R.
Les
Nouvelles 09/07/2007
Dans la spirale des hausses le paquet de cigarettes majoré de 200 ariary
Dorénavant, savourer les voluptés de la cigarette reviendra plus cher aux fumeurs suite à la hausse des prix des cigarettes fabriquées et vendues dans le pays. Cette augmentation est incontournable : d'une part, c'est en 2004 que les prix ont enregistré une dernière hausse, et d'autre part, l'Etat a décidé, pour une raison ou une autre, de porter à la hausse les taxes portant sur les cigarettes. Dans ce cas précis, les fabricants n'ont guère d'autre solution que de la répercuter sur les fumeurs qui, c'est certain, vont fulminer.
Les fumeurs de cigarettes vont fulminer : les prix des cigarettes vont augmenter à compter de ce jour. La nouvelle structure des prix présentée par les fabricants de cigarettes argumentant une inévitable hausse des prix a été acceptée par la direction générale des impôts. En conséquence, rien ne s'oppose à ce que cette hausse soit effective. Elle le sera donc à partir de ce jour.
La hausse des prix des cigarettes est incontournable dit-on, pour de nombreuses raisons. D'une part, la dernière hausse des prix en ce qui concerne les cigarettes fabriquées et vendues à Madagascar, remonte à juin 2004. Et depuis cette date jusqu'à ce jour, l'inflation cumulée serait de plus de 50 %. D'autre part, cette année, les taxes sur les cigarettes ont été majorées de 6,5 %.
Bien évidemment, de nombreux détaillants ont déjà anticipé cette hausse : dans un but spéculatif, ils ont été appliquer les nouveaux prix depuis le week-end alors que leurs prix d'achat ne tenaient pas encore compte du nouveaux tarif. Quoi qu'il en soit, tout leur est toujours bon pour faire des bénéfices, aussi minimes soient-ils.
Les détaillants ne seront certainement pas les seuls bénéficiaires de cette hausse. Les caisses de
l'Etat s'en trouveront renforcées. Effectivement, sur le prix de vente au public, environ 52 % sont constitués de redevances et de taxes, soit au bénéfice de
l'Etat.
Il ne faut pas également oublier que l'industrie de tabac tout comme l'industrie de l'alcool, contribuent au développement du sport à Madagascar par le biais du versement de subsides au profit de "Tahiry Aina ho an'ny Fanatanjahatena Itsonjovana ny Tanora" (Tafita). Cette hausse tombe bien à propos dans l'avènement prochain des Jeux des îles de l'Océan Indien
(JIOI). Santé
"Le tabac est dangereux pour ma santé et celle des autres". C'est la mention obligatoire qui doit être inscrite sur tous les paquets de cigarettes fabriqués et vendus à Madagascar. Pour diverses raisons, aujourd'hui, les prix des cigarettes vont monter. L'actuelle hausse des prix sera-t-elle de nature à renforcer la prévention par rapport à ce danger ?
De ce fait, beaucoup espèrent que la hausse des prix aura un effet positif telle la réduction de la consommation de tabac à Madagascar. Certes, le tabagisme – sous quelque forme de consommation qu'il soit - reste toujours l'une des principales causes de décès dans de nombreux pays. Mais il est peu probable que la seule hausse des prix, de quelque niveau qu'elle soit, puisse définitivement dissuader le fumeur invétéré de prendre sa dose de nicotine quotidienne.
Comme on peut le constater, cette hausse se matérialisera par une augmentation de 200 ariary par paquet de cigarettes, soit 10 ariary de plus sur chaque tige. La hausse moyenne est ainsi de l'ordre de 25 %. Seule exception, la hausse la plus sensible se situera au niveau des cigarettes de marque West : leur prix passera de 1.800 à 2.400
ariary.
Ranaivo Lala Honoré
Tribune
09/07/2007
Exploitation de saphirs
: Entièrement entre les mains des asiatiques Découvert en 1998, le gisement de saphir à Sakaraha ne profite pas à la commune, et encore moins à la population autochtone. Pour renverser la situation, tous les intervenants de la filière, comprenant le ministère des Mines, les représentants des exploitants et des opérateurs miniers, s’y sont penchés lors du « Strategic Decision Meeting », un atelier de concertation, qui s’est tenu à Sakaraha les 5 et 6 juillet dernier en vue d’élaborer une stratégie qui vise à faire des petites mines, un pilier de développement. Insuffisance d’infrastructures
Deux à trois camions de migrants par semaine viennent à Sakaraha. Un mouvement migratoire important qui engendre une insuffisance en infrastructures. « Aucune infrastructure nouvelle n’a été instaurée depuis, or le nombre de la population a fortement augmenté et est passé de 10 000 à plus de 40 000 habitants », souligne le maire, Tinoka Roberto. Les impacts de l’exploitation minière sur le développement communal ne se font pas ressentir. Les redevances minières ne constituent que 2% à 4% du budget communal, qui s’élève à 140 millions d’Ariary. Les 37 « shops » fonctionnels dans la localité se doivent de s’acquitter d’un droit de place à hauteur de 80 000 ariary par mois. Toutefois, les propriétaires manifestent une certaine réticence car pour eux, la seule préoccupation est la baisse de la production. « En moyenne, 50 à 100 grammes de saphir seulement nous parviennent en un mois », a déclaré Souleiman Mohamed. Du côté des exploitants, leurs situations sont des plus pénibles. A leur arrivée, les étrangers Sri Lankais et Thaïlandais, fournissent les moyens financiers nécessaires aux autochtones pour l’obtention des permis miniers. Par la suite, ces derniers sont autorisés à exploiter le gisement à une seule et unique condition : que toutes les productions qui en sont issues leur soient vendues à un tarif qu’ils imposent. Des forces de l’ordre, assurant la surveillance du site, conduisent les exploitants en cas de découverte d’une pierre, au-devant du « Patron du “Shop“ » à qui ladite pierre sera vendue à un prix relativement bas. Outre les sites, le devant des « Shops » est sécurisé par des agents de sécurité qui sont rémunérés par les propriétaires. En fait, la mobilisation d’une force publique pour un service privé, ce qui est une transgression de loi. Une situation qui met la majorité de la population dans une grande pauvreté. D’autant plus qu’il faudrait parfois plusieurs années pour mettre la main sur un nouveau filon. Une gestion de proximité
Face à cette situation, des solutions ont été recommandées lors du SDM qui s’est tenu à l’Hotel Le Palace. « Cette approche, qui constitue à descendre sur le terrain et constater de visu la réalité, permet d’identifier les problèmes rencontrés et apporte déjà une partie des solutions à appliquer », affirme le ministre des mines, Donat Olivier
Andriamahefaparany, présent à l’atelier. Ace titre, l’on cite la mise en place du bureau d’administration minière
(BAM) qui assurera la gestion de proximité de l’exploitation à Sakaraha et
Ilakaka, des localités qui, en fait, ne constituent qu’un seul circuit. Des BAM ambulants seront par ailleurs créés.
Des formations sur les pierres précieuses seront dispensées aux exploitants et des publications annuelles des valeurs de référence seront réalisées par le ministère des mines. Pour pallier aux problèmes sociaux, les autorités publiques, en partenariat avec des ONGs dont la Fondation Friedrich Ebert, viseront à améliorer les conditions de travail, la santé et la sécurité des exploitants. Ces mesures, parmi tant d’autres, seront entreprises au cours des deux prochains SDM qui se tiendront à Ambilobe et à Antananarivo dans le cadre de la formalisation des petites mines.
- Lanto
Les
Nouvelles 09/07/2007
Circoncision collective d'environ 1.400 enfants de la capitale
Environ 1.400 petits garçons de moins de cinq ans bénéficieront d'une circoncision gratuite du 7 juillet au 7 septembre. Il s'agit d'une circoncision collective, initiée par la délégation spéciale de la commune d'Antananarivo et des médecins du bureau municipal d'hygiène, avec l'appui technique en consommables médicaux de la Sodepha.
«Cette action humanitaire relève de la direction générale des affaires sociales et scolaires dans le cadre de son plan de travail visant à valoriser la culture malgache, d'une part ; et à opter pour la circoncision de proximité, d'autre part», explique le PDS Hery
Rafalimanana, lors du lancement officiel de l'opération samedi dernier au CSB II de
Namontana-Anosibe. Cette opération se fera gracieusement dans quatre centres de santé de la capitale du lundi au vendredi et 16 médecins y sont mobilisés. Les parents voulant faire subir à leurs enfants la circoncision n'ont qu'à se présenter dans un centre de santé qui leur convient. Au BMH Isotry pour ceux qui habitent aux 1er et 6ème arrondissements, au CSB II Volosarika-Ambanidia pour les habitants du 2ème arrondissement, au CSB II
d'Andravoahangy pour ceux des 3ème et 5ème arrondissements, et au CSB II de Namontana-Anosibe pour le 4ème arrondissement. Ils doivent se munir d'un certificat de résidence et la circoncision sera effectuée après les prescriptions des médecins. Aux garçons circoncis seront offerts par la suite des jouets et des friandises.
Noro Niaina