Sommaire Madavôvô: 26 juillet  2007

BigNews: Le Sport est Roi... Tour de France 2007... Rasmussen fait ses valises... 

L'Edito: « La culture théâtrale malgache est-elle importée ?... » 

1. Assemblée nationale - plus que 24 heures pour les députés ! (allAfrica)

1. Les députés ont 48 heures pour plier bagage (Nouvelles)

2.Les perspectives d'énergies renouvelables à Madagascar (Nouvelles)
3.2 milliards d’Ariary pour arrêter Pety Rakotoniaina (wanadoo)

4. Elections législatives anticipées : La crainte de fraudes massives ressurgit (Tribune)

6. « Le Sénat devrait aussi être dissoute », selon James Ratsima (Nouvelles)

7. No Comment.... No Comment...             ... voir la 2ème Page de MadaVôvô   Cliquez ici >>

8. Législatives. Rendez-vous le 23 septembre (Wanadoo)

9. Promotion de l'image de Madagascar à Nice (Nouvelles)

10.Les cérémonies des JIOI, reflet de la richesse culturelle des 22 régions (Nouvelles)
11.Jeux Africains : Madagascar classé 27e sur 52 pays (Express)

12. 600 000 000 d'ariary pour rénover le «Buffet de la Gare » à Andasibe (Nouvelles)

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LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

... Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Armand a répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.Merci d'avance!                ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>                                       ... Lister  tous les Editos

allAfrica 26/07/2007

Madagascar: Assemblée nationale - plus que 24 heures pour les députés !-Midi Madagasikara - Ro
Pris hier, le décret 2007-717 du 24/07/2007 prononçant la dissolution de la chambre basse prendra effet à compter de demain 
Fort de l'avis favorable de la HCC qu'il a préalablement sollicitée, le président de la République a pris hier le décret portant dissolution de l'Assemblée nationale qui « entre immédiatement en vigueur dès qu'il aura reçu une publication par émission radiodiffusée et télévisée ou affichage, indépendamment de son insertion dans le Journal officiel de la République ». Et ce, même si la dissolution n'est effective qu'à compter de demain 26 juillet 2007.
Calendrier
Dans 24 heures, la Chambre basse issue des élections du 15 décembre 2002 aura cessé d'exister. Une disparition annoncée à Toliara le 20 juillet dernier, soit au lendemain de l'avis du juge constitutionnel qui rappelle dans son avis les conséquences de droit de la dissolution, notamment le calendrier électoral, plus précisément le délai imparti à l'Exécutif pour le renouvellement des membres de la représentation nationale. Des élections législatives anticipées qui devront se tenir 30 jours au moins et 60 jours au plus après la dissolution. Soit entre le 24 août et le 23 septembre 2007. Une véritable course contre la montre pour le gouvernement qui ne connaîtra pas de trêve, fût-il pendant les Jeux des îles, pour que les députés nouvellement élus soient installés avant la session budgétaire qui commence le 16 octobre prochain.
Avance
La session spéciale consacrée à la constitution du bureau devrait même se tenir le deuxième mardi qui suit la proclamation officielle des résultats. Soit avant le début de la deuxième session ordinaire - consacrée principalement à l'adoption de la loi de Finances - qui sera en fait la première pour la nouvelle Assemblée. Laquelle prendra une longueur d'avance sur l'autre Chambre du Parlement puisque « le Sénat continue d'exercer ses fonctions jusqu'au renouvellement de ses membres tel que prévu par la présente Constitution révisée ». Et ce, selon les dispositions transitoires et diverses de la loi fondamentale amendée qui sont restées inopérantes pour l'Assemblée nationale « exerce ses fonctions jusqu'au terme de son mandat actuel », d'après l'article 157.
Souveraineté
« Pourquoi avoir introduit ces dispositions parmi les amendements si ce n'est pas pour les respecter ? », s'interrogent des membres de la Chambre basse. Avant de rappeler dans la foulée l'article 6 de la Constitution révisée qui stipule que « la souveraineté appartient au peuple, source de tout pouvoir, qui l'exerce par ses représentants élus au suffrage universel direct ou indirect ou par la voie du référendum ( ) » . Tout ceci pour faire remarquer que le peuple a exercé directement son pouvoir lors du référendum constitutionnel du 04 avril dernier. « Pourquoi avoir appelé le peuple à voter OUI pour des amendements qui resteront en fait caducs ? » demandent-ils.
Ils, ce sont évidemment les députés dépités qui tiennent également à souligner que les articles 59 et 98 invoqués pour prononcer la dissolution de leur Institution, n'ont pas été amendés dans leur substance. A peine s'il a été ajouté qu' « il ne peut être procédé à une nouvelle dissolution dans les douze mois qui suivent cette élection ». Une balise mentionnée du reste dans l'avis n°02-HCC/AV en date du 19 juillet 2007. Après la première dissolution de 2002 et la seconde de 2007, y aura-t-il un jamais deux sans trois en 2008 ?

Les Nouvelles 25/07/2007

Les députés ont 48 heures pour plier bagage 
Annoncée depuis Toliara le 20 juillet dernier par le président de la République Marc Ravalomanana, la dissolution de l'Assemblée nationale vient d'être officialisée hier par décret n°2007-717. Les députés devront donc plier bagage dans les prochaines 48 heures, vu que le délai imparti par ce décret présidentiel leur accorde encore deux jours, la dissolution de l'Assemblée nationale prenant effet à compter du 26 juillet, c'est-à-dire demain. 

Quatre jours après sa déclaration de Toliara, le président de la République Marc Ravalomanana est passé aux actes hier, en officialisant la dissolution de l'Assemblée nationale pour compter du jeudi 26 juillet 2007. Autrement dit dans quarante-huit heures. 

Le décret n°2007-717 du 24 juillet 2007 y afférent stipule : «Le président de la République , Vu la Constitution , vu l'avis n°02-HCC/AV du 19 juillet 2007 de la Haute cour constitutionnelle, décrète :  Article premier- Conformément aux dispositions des articles 59 et 98 de la Constitution , l'Assemblée nationale est dissoute pour compter du 26 juillet 2007.  Article 2- En raison de l'urgence et conformément aux dispositions de l'article 6 de l'ordonnance n°62-041 du 19 septembre 1962 relative aux dispositions générales de droit interne et de droit international privé, le présent décret entre immédiatement en vigueur dès qu'il aura reçu une publication par émission radiodiffusée et télévisée ou affichage, indépendamment de son insertion au Journal officiel de la République ».  De prime abord, il faut dire que cette dissolution de l'Assemblée nationale était dans l'intention de Marc Ravalomanana depuis un certain temps. Mais la situation qui a prévalu au sein de cette institution, notamment au cours des derniers jours de la première session ordinaire a quelque peu précipité les événements.  Pour les élus de l'opposition, cette décision semble plus ou moins les arranger en ce sens que beaucoup d'entre eux ont déjà revendiqué cette dissolution de l'Assemblée nationale, depuis la crise qui a évincé l'ancien président Jean Lahiniriko de son perchoir. Les débats ont été très intenses mais face à une majorité qui était déterminée à mener sa cause jusqu'au bout, ils n'ont pu que se rendre à l'évidence. Et ce, malgré la pertinence de leurs arguments visant à maintenir Jean Lahiniriko à la présidence de l'Assemblée nationale.

Tandis que les députés de la majorité, du moins bon nombre d'entre eux, ont manifesté leur entière adhésion au mouvement initié par le CRTim (Comité pour la redynamisation du TIM). Un mouvement qui a suscité une certaine gêne pour Marc Ravalomanana à son retour du sommet d'Accra (Ghana) le 4 juillet dernier.
Deuxième dissolution
Evoquant cette crise interne du TIM, il a fait montre d'un certain embarras. Il était patent que la question lui posait quelque problème, mais finalement il s'en est remis aux responsables directs du parti. 
Voyant apparemment que les choses ont pris une autre tournure, Marc Ravalomanana a préféré devancer la situation. En effet, cette affaire du TIM ne semble pas avoir évolué dans le sens qu'il souhaitait, c'est-à-dire vers un arrangement entre les différentes parties (CRTim et bureau politique). 
Par ailleurs, un groupe de députés lui avait adressé, le 17 juillet dernier, une lettre par laquelle ces derniers dénoncent des dysfonctionnements dans la gestion des affaires de l'Assemblée nationale. 
On peut avancer que Marc Ravalomanana, étant entendu que ladite lettre lui est réellement parvenue, aurait pu être influencé par celle-ci. 
En tout cas, deux jours après et à la veille de sa déclaration de Toliara, il a demandé l'avis de la Haute cour constitutionnelle en vue de sa décision décrétant cette dissolution de l'Assemblée nationale. La Cour a vraisemblablement émis un avis favorable à la sollicitation qui lui a été soumise. 
Le problème pour la plupart des observateurs est de connaître les causes dites déterminantes qui pourraient justifier cette décision présidentielle. 
Cependant, rien n'oblige le chef de l'Etat à s'expliquer à cet effet, vu qu'il s'agit d'une de ses prérogatives constitutionnelles. 
De fait, il va y avoir de nouvelles élections anticipées… comme en 2002, peu après l'accession de Marc Ravalomanana à la magistrature suprême du pays. 
Mais il faut dire aussi que ce sera la deuxième dissolution de l'Assemblée nationale, la première ayant eu lieu au début du premier mandat du président, tandis que la seconde intervient six mois après le début de son deuxième mandat. 
Il reste à savoir, à quand auront lieu ces nouvelles élections. Mais d'ores et déjà, les éventuels candidats devront s'y préparer, dans la mesure où la prochaine session parlementaire approche à grands pas. 
En attendant, on chuchote que le nombre des députés qui vont siéger au sein de la nouvelle Assemblée nationale serait réduit au nombre actuel des districts. 
Autrement dit, il y aura en tout 116 députés, si auparavant certaines circonscriptions pouvaient élire deux ou plusieurs députés comme à Antananarivo où l'on en compte six au moins pour les six arrondissements de la capitale. 
Miadana Andriamaro 

Wanadoo.mg 24/07/2007
2 milliards d’Ariary pour arrêter Pety Rakotoniaina 
L’Etat aurait mis 2 milliards d’Ariary (1€ = 2.400 Ariary) pour organiser pendant sept mois l’arrestation de l’ancien maire de Fianarantsoa, Pety Rakotoniaina. 
Cette somme colossale a été dépensée en télécommunications, en carburants, en indemnités des forces de l’ordre, en prime pour ceux qui arrivent à donner des renseignements et à arrêter le fugitif etc. Il faut toutefois rappeler que l’ancien maire est poursuivi pour avoir détourné un véhicule 4x4 appartenant à l’Etat et dont le prix est estimé à environ 250 millions d’Ariary. Il est aussi accusé d’avoir été le complice du général Andrianafidisoa dans l’opération avortée d’attentat contre le président de la République en novembre dernier. 
Il faut aussi souligner que l’Etat n’a pas dépensé des gros montants pour partir à la chasse de grands criminels et voleurs de zébus qui sèment l’insécurité dans les villes et les campagnes. 
©MATERA 

Les Nouvelles 24/07/2007

Les perspectives d'énergies renouvelables à Madagascar

A cause de la flambée des prix du pétrole sur les marchés internationaux et l'épuisement de l'énergie fossile à terme, tous les pays se tournent vers les énergies renouvelables.

Madagascar n'est pas en reste dans cette nouvelle optique quoique, pour le moment, le bois de chauffe et le charbon de bois (qui figurent parmi les énergies renouvelables) fournissent encore 80 % de l'énergie consommée au pays. Mais avec leur mode d'utilisation actuelle, ils ne seront pas durables et en fin de compte non renouvelables. Quid des autres énergies renouvelables qui intéressent le pays ?

Par la disponibilité et la répartition de surfaces pour la plantation de bois, jatropha et canne à sucre, le potentiel éolien au Nord et au Sud, Madagascar est à mesure d'assurer une autonomie énergétique durable.

Le biodiesel et le bioéthanol sont les carburants de substitution les plus répandus sur le marché mondial. Non seulement, ce sont les biocarburants les plus prometteurs à court terme, mais de plus, de par leur nature renouvelable, ils constituent également la solution de choix pour réduire les émissions de CO2 et un moyen de réduire la dépendance vis-à-vis des importations de pétrole et de diversifier l'agriculture en offrant de nouveaux débouchés.

Malgré des avantages désormais reconnus et une technologie toujours plus éprouvée,les biocarburants liquides doivent, aujourd'hui encore, faire face à de nombreuses barrières qui sont autant de freins à leur développement et ne représentent pas plus de 1 % de la consommation de carburants conventionnels à l'échelle mondiale.

Le biodiésel

Le biodiésel peut être produit à partir de toute huile végétale : huile de colza, tournesol, arachide, soja, palme, jatropha… Mais c'est cette dernière qui est la plus prisée car c'est une plante bien connue à Madagascar, capable de se développer sur les terrains marginaux et dans les régions arides.

De plus, c'est une culture facile car c'est une plante non exigeante. Son plus grand avantage est que c'est une plante qui n'entre pas en concurrence avec les cultures vivrières et elle peut être utilisée comme essence de reboisement (en re-végétation des tanety). Le biodiésel peut être aussi utilisé pur ou en mélange.

Comme le biocarburant, le biodiésel présente aussi des avantages et des contraintes...      ...lire suite  ... Cliquez-ici  >>

Tribune 23/07/2007

Elections législatives anticipées : La crainte de fraudes massives ressurgit 
Le chef de l'Etat a annoncé son intention de dissoudre l'Assemblée nationale dans les prochains jours. A cet effet, les électeurs se rendront très bientôt aux urnes bien que l'actuel Code électoral soit vivement critiqué par l'ensemble de la classe politique, des membres de la société civile ainsi que de la grande famille de la communauté internationale. On craint des fraudes massives lors de la prochaine consultation populaire. 
L'annonce faite par le président de la République, vendredi dernier à Toliara, pour la dissolution de l'Assemblée nationale a court-circuté l'appel du premier ministre d'observer une trêve politique durant les Jeux des Iles. Du coup, les état-majors politiques s'agitent. Le parti présidentiel, le TIM a tenu son congrès régional à Amboasary-Sud pour dénoncer les actions des frondeurs sous l'égide de l'ancien ministre Théodore Ranjivason, tandis que les autres partis ont déjà affûté leurs armes durant le week-end dernier. Visiblement, la chasse aux candidats pour les législatives ont commencé. Toutefois, bon nombre de la classe politique ne cachent pas leur crainte sur des éventuelles fraudes massives. Ils justifient leurs thèses par l'intransigeance du pouvoir en place d'organiser une nouvelle élection, sans pour autant modifier les textes électoraux. 
En dépit des appels, voire des remarques faites par des bailleurs de fonds (Union Européenne), des diplomates, de la communauté internationale (SADC), des partis politiques ainsi que de la société civile (FFKM, CNO, SEFAFI...), les autorités malgaches insistent sur l'organisation d'une nouvelle consultation populaire avec le Code électoral existant. En clair, toutes ces entités revendiquent l'utilisation du bulletin unique et la création d'une commission électorale indépendante. En vigueur depuis le régime Ratsiraka, ce code a été à l'origine de divers mouvements de contestations des résultats électoraux provoquant des crises politiques graves ayant occasionné des pertes de vie humaines. Même les dirigeants actuels ont critiqué les textes électoraux au moment du mouvement 2002. Mais, ce code est devenu, par la suite un modèle en Afrique. Tout laisse à penser que l'actuel Code électoral favorise les fraudes par le biais des falsifications des procès-verbaux pour pouvoir manipuler les résultats. 
Scrutin très attendu...
Le chef de l'Etat Ravalomanana Marc a mis fin au mandat des députés à quatre mois de l'expiration de l'actuelle législature. Visiblement, le numero un malgache envisage de garder la majorité à Tsimbazaza pour pouvoir mieux piloter le développement du pays, selon ses propres termes. Or, le parti présidentiel est actuellement affaibli par des querelles internes. 
Quoi qu'il en soit, ce scrutin est très attendu par l'ensemble de la classe politique. Après l'élection présidentielle et le référendum constitutionnel, les électeurs malgaches se rendront de nouveau aux urnes très prochainement, probablement avant la fin de cette année. Dès cette semaine, le conseil des ministres se penchera sur ce sujet, d'après des sources concordantes. La question est de savoir si les prochaines législatives vont se dérouler dans les conditions recquises, respectant les normes démocratiques. Les chancelleries étrangères, les bailleurs de fonds ainsi que le « ray aman-dreny » du FFKM (Fédération des églises chrétiennes) auront-ils des mots à dire pour que le verdict des urnes et le choix des électeurs soient respectés.
 - Alphonse M. 

Les Nouvelles 26/07/2007

« Le Sénat devrait aussi être dissoute », selon James Ratsima
Le chef de l'Etat a usé de sa prérogative pour dissoudre l'Assemblée nationale. Cette initiative présidentielle a été soutenue par bon nombre de politiciens, malgré la divergence des points de vue sur ce sujet. Pour le cas de James Ratsima, membre du Fihavanantsika, «le Sénat devrait aussi être dissoute». 
Pour ce politicien, les deux Chambres devaient être dissoutes depuis des lustres. En effet, James Ratsima propose aux politiciens de céder aux jeunes leurs places. «Les doyens de la politique ont déjà fait de leur mieux pour le développement de ce pays. Il faut maintenant donner la place aux jeunes». 
Cependant, la majorité des partis politiques n'octroie pas et ne prévoit pas des formations aux jeunes militants. On remarque, en outre, que les membres n'adhèrent pas d'une manière permanente au groupement. De ce fait, il n'existe presque pas d'adhérents qui assurent la relève politique au sein du parti. Aussi, faut-il ajouter l'absence d'un texte déterminant le régime juridique des partis politiques. 
Manohisoa 

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Wanadoo.mg 26/07/2007

Législatives. Rendez-vous le 23 septembre

La dissolution de l'Assemblée nationale décidée par le Président de la République, Marc Ravalomanana, et annoncée lors de son passage à Toliara le 20 juillet dernier, prend effet ce jour. Et les événements se bousculent quant au renouvellement des membres de cette institution puisque le sujet a été largement évoqué, mercredi, lors d'un Conseil des Ministres dirigé par le Chef de l'Etat. Finalement, le Conseil a décidé que les législatives auront lieu le 23 septembre prochain. A l'occasion, il a tenu à éclairer quelques interprétations erronées concernant la nouvelle composition de la Chambre Basse. En effet, a-t-il souligné, le nombre et la fonction de représentation des Députés ne correspondent en aucun cas aux Régions, comme certains semblent le penser, mais aux Districts et grandes villes.  Notons qu'en vertu de l'article 69 de la Constitution, "Un décret pris en Conseil des Ministres fixe le nombre des membres de l'Assemblée Nationale, la répartition des sièges sur l'ensemble du territoire national ainsi que le découpage des circonscriptions électorales". Ils seront 127 députés, élus dans 119 districts, qui formeront la prochaine législature, contre 160 actuellement. Le Conseil de mercredi a fixé les modalités des prochaines législatives.  Recueillis par Mana R.  ©Le Quotidien

Ces députés ont quitté Tsimbazaza  dès mercredi 25 juillet 2007 © DTS

Les Nouvelles 25/07/2007

Promotion de l'image de Madagascar à Nice
«Madagascar, Terre magique» est l'intitulé des journées dédiées à la Grande île qui ont été ouvertes officiellement, le 17 juillet dernier au palais de la Méditerranée , à Nice. Cette manifestation a été organisée à l'initiative de l'association Meva, présidée par Noëline Andrianarivelo-Razafy et a pour objectif de promouvoir l'image de Madagascar à l'extérieur. 
Diverses personnalités, en l'occurrence le consul de Madagascar à Marseille, Johnny Andriamahefarivo et le conseiller municipal de Nice, Mme Franchi ont été présentes à la cérémonie. Les interventions ont été axées notamment sur la promotion de la culture, de l'artisanat et de la destination touristique du pays. D'autre part, l'exposition des produits d'une vingtaine d'artisans constitue une opportunité d'ouverture du marché vers l'extérieur, notamment en cette période estivale propice à une grande l'affluence des visiteurs. La vente exposition s'est déroulée au port de Plaisance de Saint-Laurent du Var et par la suite s'est déplacée dans la ville de Montpellier. La réussite de cet événement est un bel exemple de partenariat franco-malgache, avec le groupement des opérateurs (Fivmpama) et Madagascar Magic Fingers. 
Noro Niaina 

Express Mada 26/07/2007

LEGISLATIVES ANTICIPEES : Un député par district 
Sous le couvert de la Constitution révisée, Ravalomanana annonce des changements importants concernant les députés.
Le président Ravalomanana lève un pan du voile sur les élections législatives anticipées. Sa déclaration confirme la diminution de l'envergure des futurs députés, selon la Constitution, même s'il s'en défend.
“Les députés seront élus dans chaque district et grande ville”, a révélé le président Ravalomanana hier, à Iavoloha, en marge du conseil des ministres. Il dément ainsi d'autres affirmations “qui font état d'un député élu au niveau des régions”, selon ses termes, concernant les nouvelles circonscriptions électorales.
Le chef de l'Etat n'a pas expliqué les raisons de ce choix. Mais celui-ci confirme l'esprit de la Constitution 
révisée, à savoir la diminution de l'envergure des députés, même si le président Ravalomanana s'en défend. 
Cette évolution est corroborée, au moins, par la réduction du nombre des députés à l'Assemblée nationale. De plus, au lieu de “député de Madagascar” comme c'était le cas, ou encore de "député de région", le futur élu ne sera plus que “député de district”. 
Selon les dispositions constitutionnelles, l'Exécutif dispose de deux mois pour organiser les législatives anticipées. D'ici l'échéance fixée par la loi, il doit adopter les ordonnances nécessaires consacrant les modalités et la date du scrutin.
Iloniaina Alain

Les Nouvelles 24/07/2007

Les cérémonies des JIOI, reflet de la richesse culturelle des 22 régions 
A près de 15 jours des Jeux des îles, les organisateurs des différentes manifestations relatives aux événements ne traînent plus pour donner des spectacles parfaits lors des cérémonies d'ouverture et de clôture qui se tiendront au milieu du stade de Mahamasina. 80% des préparatifs sont sur pied, le reste n'est plus que question de détails. 
A près deux semaines des 7èmes Jeux des îles de l'océan Indien, la ville d'Antananarivo est en pleine effervescence. Chacun attend de pied ferme cet événement et l'aspect festif de cette manifestation compte pour beaucoup dans le déroulement des Jeux. Pour le Consortium, l'entreprise qui gère le volet culturel de ces JIOI, l'enjeu est de taille. Et le résultat doit impérativement être satisfaisant. Les cérémonies d'ouverture et de clôture promettent donc d'être un événement à part entière. 
Pour ces deux cérémonies, les trois sociétés composant le consortium, Agence Tazako, Dosol et Sonate Plus, ont mobilisé plus de 700 personnes. Chaque cérémonie durera 4 heures, un spectacle entier où le visuel en mettra plein la vue et la musique fera danser jusqu'à épuisement. Les spectacles de pyrotechnie pour les feux d'artifice seront programmés par ordinateur. Chaque spectacle durera plus d'une heure, avec un répertoire inédit de 18 chansons, dont 16 nouvelles compositions. 
D'ailleurs, en plus de «Bemiray», l'hymne des Jeux écrit et composé par Njakatiana, une chanson fétiche écrite par Babaïque et Rolly, et composée par Rolly va être lancée. Un tube qui s'annonce, interprété par une pluie d'artistes. Car ces deux cérémonies seront des occasions de montrer la richesse et la diversité culturelle et musicale de la Grande île. Plusieurs groupes originaires des quatre coins de l'île représenteront les 22 régions, en apportant les couleurs et les senteurs de chaque région.
Un grand show sur une scène de 40m 
Pour chaque cérémonie, une pré-animation mettra le grand public dans le bain de la fête, de 10h à 17h. Les artistes nationaux monteront tour à tour sur la grande scène de 40 mètres pour chauffer le public, en interprétant les plus belles chansons de la Grande île. Les artistes des diverses régions feront le déplacement pour offrir ce qui se fait de mieux en matière de spectacle. 
Les artistes qui participent au grand show se préparent déjà : Vilon'Androy représentera la culture du sud et de l'ouest, Babaïque fera découvrir le nord, Baba sera le porte-parole de la région Sava/Diana, Mika et Davis Franklin de l'est et Ambondrona défendra les couleurs de la capitale. Le tout orchestré par Beranto et Rolly, les deux responsables artistiques. 
Quant aux danseurs, ils se donnent à fond pour offrir un spectacle inoubliable. Leur quotidien ne comporte que des répétitions, autant de gestes à faire et à refaire, pour que ces deux cérémonies soient «les» événements de ces Jeux. Ces danseurs résident dans les locaux des bureaux du consortium, et pour Gaby Saranouffi, une des chorégraphes, gérer 47 danseurs n'est pas facile à faire. Mais comme le reste des travaux et des tâches à faire, les préparations sont actuellement à 80% de leur avancement.
Anjara N 

Express Mada 24/07/2007
JEUX AFRICAINS : Madagascar classé 27e sur 52 pays 
A quelques jours des Jeux des îles de l'océan Indien, nos athlètes aux Jeux africains ont essuyé une cuisante défaite. Croisons les doigts pour eux et espérons que l'orage est passé.
La sonnette d'alarme vient d'être tirée pour le sport malgache. Le bilan des 9èmes Jeux africains qui se sont disputés à Alger du 12 au 23 juillet révèle les carences des nos porte-fanions, dès qu'il s'agit de se mesurer aux Africains. L'édition algérienne constitue celle où nos athlètes ont obtenu les plus mauvais résultats de l'histoire des Jeux africains. 
Madagascar s'est classée 27e sur les 52 pays participants. Les athlètes ont ramené, en tout et pour tout, quatre médailles dont une seule en argent, obtenue par Berlioz Randriamihaja au 110 m haies. 
Trois autres médailles de bronze ont pu être ramenées dans l'escarcelle de la délégation malgache. Des médailles obtenues respectivement par le judoka Elie Norbert dans la catégorie des moins de 60 kg hommes, la tenniswoman Seheno Razafindramaso, et la karatéka Miora Razafindrakoto en kata individuel. 
Nos porte-fanions n'ont pas ainsi pu rééditer les résultats lors de la dernière édition à Abuja, où ils ont décroché 6 médailles dont trois d'or. Des médailles de la bonne couleur, obtenues respectivement par la karatéka Miora Razafindrakoto en kata individuel, la marathonienne Clarisse Rasoarizay et le hurdler Berlioz Randriamihaja au 110 m haies. 
Vivement les Jeux des îles !
Pire, Madagascar n'a même pas revécu les sensations qu'il avait connues lors de la première édition de ce rendez-vous quadriennal des athlètes africains à Brazaville, au Congo, en 1965. A l'époque, nous avions raflé six médailles dont deux d'or et quatre d'argent. Il ne faut pas oublier que les sportifs malgaches qui ont participé à toutes les éditions de 1965 à 2003 ont connu leur moment fort, comme cette éclatante victoire à Johannesburg en 1999. Ils y ont réussi à s'adjuger 13 médailles dont trois d'or, trois d'argent et 7 de bronze. 
Certes le nombre restreint de la délégation, composée de 23 athlètes, peut expliquer le triste bilan. Mais celui-ci n'explique pas tout. Une volte-face -et même un sursaut d'orgueil- des athlètes lors des Jeux des îles de l'océan Indien (JIOI), qui se dérouleront du 9 au 19 août à Madagascar, est donc attendue pour effacer ce triste bilan des Jeux africains. A défaut d'une place honorable au niveau du continent africain, il nous reste, au moins, à reconquérir l'hégémonie dans les îles océano-indiennes, perdue lors de la dernière édition à Maurice. En 2003, la délégation malgache s'est classée troisième, loin des résultats fastes des troisièmes Jeux des îles, à Madagascar, en 1990.
Soafara Ralaimidona

Les Nouvelles 23/07/2007

600 000 000 d'ariary pour rénover le «Buffet de la Gare » à Andasibe

Le Buffet de la Gare d'Andasibe est un monument historique. Bâti par les français en 1945 pour les techniciens et les cheminots, il n'aura son nom actuel qu'en 1950. Son état devient actuellement de plus en plus délabré et il faudra au moins 600 millions d'ariary pour qu'il redevienne ce qu'il était avant. Madarail entamera les travaux de réhabilitation d'ici peu et cela prendra deux ans mais nul ne sait encore si l'actuel gérant gardera sa place ou non…

« Il faudrait au moins 600 millions d'ariary pour la réhabilitation du Buffet de la Gare d'Andasibe » dixit son gérant, Joseph Andrianjaka, le frère cadet du défunt ténor, Ludgé Andrianjaka. Mais pour ce faire, Madarail, l'actuel propriétaire des lieux évoluera par tranche. De ce fait, la première enveloppe sera de 40 millions d'ariary, rien que pour la toiture.

En tout cas, une chose est sûre c'est que l'endroit devient de plus en plus délabré et c'est bien malheureux pour les voyageurs mélancoliques d'antan car rappelons que ce lieu enchantant était, l'escale le plus important pour les voyageurs de la ligne de chemin de fer Tana cote Est (TCE). C'est là que les deux trains reliant respectivement Antananarivo à Toamasina et Toamasina à Antananarivo se croisaient et c'est là aussi que ces voyageurs déjeunaient, goûtant à la bonne gastronomie malgache.

Si Madarail veut rénover cet endroit, c'est qu'il a d'autres idées en tête. C'est bien dommage que nous n'avions pas pu contacter des responsables de cette société mais ils auront sûrement leurs mots à dire. En effet, il paraît que la famille Andrianjaka ne sera plus reconduite pour leur prochain bail.

La gastronomie de Mariette

Joseph Andrianjaka, l'actuel gérant a précisé que c'est grâce à sa famille que cet endroit a pu prospérer ainsi. Qui ne connaît pas les tables d'hôtes de Mariette Andrianjaka à Faravohitra, un des endroits les plus réputés pour la gastronomie malgache et qui ont hissé haut le fanion même de notre gastronomie à l'étranger. D'ailleurs, Le Buffet de la Gare a reçu beaucoup de trophées pour cela.

Rappelons que le couple Ludgé et Mariette Andrianjaka a débuté à Andasibe en 1960. A cette époque, peu de gens s'intéressaient encore à la restauration à Madagascar. Du coup, ils n'avaient pas eu de mal à avoir le marché. Dix années se sont écoulées et ils ont préféré partir pour Antananarivo. Le frère cadet de Ludgé reprenait alors le flambeau. Lorsqu'il a repris l'affaire, le loyer était de 15 mille francs malgaches. Actuellement ce loyer mensuel est de 360 mille ariary, somme facile et vraiment moindre, par rapport aux infrastructures de cette gare.

Jusqu'à preuve du contraire, Madarail rénovera cet endroit en deux ans et après cela, nul ne sait ce que va advenir de ces gens.

Rappelons qu'Andasibe est un site touristique très prisé tant par les étrangers que par les Malgaches. En effet, c'est la réserve naturelle malgache la plus riche en végétations avec ses forêts primaires, ainsi qu'en variété de lémuriens, en passant par beaucoup d'autres spécimens.

Il est très facile pour le Buffet de la Gare , de recevoir une trentaine de personnes par jour. Il s'agit de touristes qui dorment et qui se restaurent sur place.

Pour information, notez que cet endroit possède des chambres d'hôtel allant de 30 mille à 60 mille ariary. Malheureusement, nous n'avons pas accès à leur contrat de bail car soit c'est la compagnie des chemins de fer qui a dû prendre en charge ces réhabilitations depuis des lustres, avant que l'endroit ne soit ainsi, soit c'est l'actuel gérant. En tout cas, les faits sont là.

Faly Rajaonarison

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