Rencontre
Sportive Malagasy 2007 Amerique du Nord (Canada - USA) du Samedi 30 Juin
2007 - Dimanche 1 Juillet 2007...
RSM est un événement sportif annuel tenu
chaque été parmi les citoyens malgaches résidant en Amérique du Nord.
4 équipes étaient
impliquées : une équipe est de la région de Washington, une autre équipe
de la région de New York
, la troisième équipe est le Canada et la quatrième "Out of state"
...
Cette année,
c’est Washington DC qui a hebergé la Rencontre Sportive Malagasy
– Amérique du Nord (Canada - USA), l’évènement s’est bel et
bien tenu, administré par le Comité organisateur soudé: la RSM
Washington DC.Nombreux
étaient les malgaches qui se sont deplacés exprès de l’Amerique
du Nord pour assister a cet évènement sportif:
dont le Chargé d’affaires de l’Ambassade Malagasy aux
Etats-Unis: Madame Eulalie RAVELOSOA et son époux, et l’Ambassadeur
de Madagascar dans le siège des Nations Unies: SEM Zina
RANDRIANARIVELO RAZAFY et son épouse, et nombreux autres.
La
cérémonie d’ouverture de la RSM 2007 a commence a 9:00, le
Samedi 30 juin 2007 par Madame le Chargé d’affaires de l’Ambassade
Malagasy aux Etats-Unis, suivie de la prestation de danse
traditionnelle par des jeunes femmes et des enfants de Washington DC
et d’un defilé des joueurs triés par Etat. Ont été représentés
a cet évènement: Washington DC, Tri-State New York (New York, New
Jersey, Connectcut), Canada, Out of state (regroupement de
Minneapolis, Ottawa, Toronto, St Tom)). L’hymne
national Malagasy a ensuite été chanté par Iangotiana et suivie en
choeur par l’Assemblee entière, suivi de l’ouverture officielle des
jeux RSM 2007.
Le
basket-ball et le Football-enfants se sont deroulés la journee du samedi
30 juin 2007, le Volley-ball, le basket-enfants et la finale de
Basket-ball, le dimanche 01 juillet 2007 dans la convivialité et le
fair-play légendaire des joueurs.
Tous les résultats et les photos sortiront incessament sur le siteweb de la
RSM Washington DC: http://www.masombahiny.com/RSMDC2007.html Vers 16:30, dans l’apres-midi du dimanche, un grand buffet concocté par
le Comite Organisateur de RSM DC 2007 a été servi, pour que 520
personnes mangent a leur faim. Les trophées ont ete distribués sous les
applaudissements des spectateurs, suivi du"mofo mamim-pihavanana”
symbole de l’amitie des Malgaches en Amerique du Nord.
Plusieurs discours ont alors commencé, entre autres discours de l’Organisateur
de la RSM 2008 : le Canada.
Un bal a été donné en guise de cérémonie de fermeture des jeux RSM
2007.
Effectivement, les jeux RSM 2007 se sont deroules a merveilles, que
l’adage malgache a pris tout son sens: " Ny masoandro mody no
nampalahelo..”. Notons ici que le Logo RSM 2007 a été créé par Jonathan
ANDRIANTSIVAHINY. ...Cliquez-ici...
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Les
Nouvelles 18/07/2007
Ah, ces mauvais payeurs !
4500 euros en moyenne pour l'hospitalisation, plus les frais de déplacement. Décidément, il faut se saigner aux quatre veines pour se soigner à l'Hexagone. En cas d'évacuation sanitaire, les malades démunis peuvent signer et mourir, tranquilles, dans leur lit.
Et l'on croyait que ceux qui peuvent s'offrir les services des Français en blouse blanche ont un portefeuille bien garni…
C'est ce que l'on croyait mais la réalité en est toute autre si l'on se réfère à un article paru récemment dans «Le Parisien», signé Olivier Baccuzat. Le journaliste rapporte que plusieurs milliers de ressortissants étrangers sont hospitalisés chaque année en France, parfois sans payer la facture à la sortie de l'hôpital. Madagascar figure ainsi dans le top 5 du palmarès des mauvais payeurs, après le Maroc (6 532 427 euros), le Royaume-Uni (2 340 075) et les Etats-Unis (1 854 804). Le montant total de l'ardoise malgache est évalué à 1 359 939 euros avec une créance moyenne par malade de 4 503 euros, selon une source auprès du Sénat français et de la Trésorerie générale pour l'étranger.
Des Malgaches mauvais payeurs, on en sait quelque chose au pays. Il fallait organiser un mois et un autre mois et encore un autre mois de l'impôt pour que les contribuables daignent s'acquitter de leurs obligations. Bien entendu, avec la carotte qu'ils n'auront pas à payer les pénalités sur les arriérés. Curieusement, les petites gens se sont bousculées devant leurs percepteurs mais les gros bonnets se sont toujours abstenus, signale-t-on dans les hauteurs de
Tsimbazaza.
L'amnistie sur les pénalités des droits de douane et sur le rapatriement des devises va être bientôt appliquée, d'autant que le FMI ne s'y serait jamais opposé selon un quotidien de la capitale, les grosses légumes vont-elles encore trouver un artifice pour se défiler ou sortiront-elles enfin leur chéquier ? L'avenir nous le dira.
L'avenir ? Il pourrait bien être incertain pour les malades qui auront besoin d'évacuation. Car tant que les infrastructures médicales sur place ne répondent pas aux besoins de certains traitements délicats, les évacuations sanitaires demeureront incontournables. A l'image de la loi Sarkozy qui entend remettre de l'ordre dans l'immigration, l'idée pourrait effleurer Roselyne Bachelot-Narquin de monter une loi plus corsée sur la santé afin d'assainir les finances de ses hôpitaux. Les mauvais payeurs ont-ils pensé à ça ?
Andry T
Jeune
Afrique 17/07/2007
Le président malgache menace de rompre avec le FMI
- XINHUA
Le président malgache Marc Ravalomanana a menacé d'interrompre toute coopération avec le Fond monétaire international(FMI) si ce dernier refuse de cautionner son décret sur l'amnistie fiscale annoncée la veille de la fête de l'indépendance le 26 juin dernier, a-t-on appris samedi à Antananarivo.
En effet, le président a tenu ces propos vendredi lors de sa rencontre avec les sénateurs pour une session de travail portant sur le processus de développement socioéconomique du pays.
Dans son discours à la nation le 25 juin, Ravalomanana a annoncé une amnistie aux individus et sociétés n'ayant pas payé leurs impôts pendant des années.
Le président a informé les sénateurs de la position du FMI concernant sa décision sur l'amnistie fiscale, selon le journal publié en langue française, L'Express, dans son édition de samedi.
Il se pourrait que le FMI cesse son appui à la réforme économique qui est en cours dans l'île suite à cette déclaration présidentielle.
Ravalomanana compte bien maintenir sa décision, en menaçant de mettre fin à la collaboration avec le FMI si ce dernier tente de susciter des obstacles à la réalisation de cette amnistie fiscale.
Il a même laissé entendre qu'en cas d'objection du FMI, son gouvernement s'efforcera de trouver d'autres sources de financement.
Juste après la déclaration, le représentant résident du FMI à Madagascar, Pierre Van den Boogaerde, a simplement répondu qu'il va réfléchir à cette déclaration du président malgache.
Toutefois, Boogaerde a expliqué que son bureau est en train d'étudier les détails et la faisabilité de la décision du président.
Un responsable travaillant pour une institution de Bretton Woods a affirmé que deux cas sont possibles, soit le FMI cesse son appui financier pour Madagascar, mais continuera de remplir son obligation de contrôle macro-économique ou bien toute relation entre le FMI et Madagascar sera rompu.
Une rupture avec le FMI pourrait avoir de lourdes répercussions sur le budget de l'Etat et l'économie en général, et qui pourra aussi entraîner une éventuelle rupture avec les bailleurs de fonds traditionnels qui coopèrent avec le FMI alors que Madagascar reste encore dépendant des aides extérieures.
Les
Nouvelles 17/07/2007
Dernier avertissement pour les commerçants sur les voies publiques
La commune urbaine est plus que jamais déterminée dans l'application de la loi en vigueur à l'endroit commerçants qui exercent leurs activités sur les voies publiques. Pas plus tard qu'hier en début de soirée, le quartier d'Isotry et ses environs ont fait l'objet du démarrage de l'opération d'assainissement. Aucun incident majeur ne s'est produit lors de la descente de l'équipe de la CUA. Cette dernière s'est contentée, lors de ce premier jour d'opération, de mettre en garde les gargotiers et autres marchands illicites de vider les lieux. Et la chasse se poursuit…
Aucun incident majeur ne s'est produit lors du premier jour de ratissage des quartiers afin de chasser les commerçants illicites exerçant sur les voies publiques, hier en début de soirée. Isotry a été choisi pour démarrer l'opération.
Cette fois-ci, la CUA est plus que déterminée à aller jusqu'au bout de son objectif : «offrir un cadre agréable aux Tananariviens et une ville propre digne de la capitale». L'équipe de la CUA a effectué une descente sur terrain dans certains quartiers
d'Isotry, plus précisément du côté du bureau municipal d'hygiène
(BMH) jusqu'à Ambodin'Isotry, pour avertir les gargotiers et autres personnes exerçant le commerce sur les voies et places publiques de vider les lieux. Un des responsables de la commission chargée de l'assainissement au sein de la CUA , joint par téléphone, rapporte : «La plupart des
commerçants illicites n'ont pas résisté à notre avertissement et ont tout de suite quitté les lieux. Ils ont promis de ne plus y revenir sinon la CUA est obligée d'appliquer la loi en vigueur. Pour que l'opération soit effective, des éléments de piqueteurs, bénéficiant d'une formation adéquate, sont mobilisés pour contrôler les sites. Si des marchands osent y revenir, ils seront sanctionnés». Alternatives….
L'opération touche plusieurs quartiers de la capitale dont notamment Tsaralalàna,
Soarano, Analakely, Behoririka. Pour le moment, la CUA n'est pas en mesure de proposer des alternatives aux gargotiers et autres occupants des voies publiques. La recrudescence des petits marchands témoigne l'ampleur de la pauvreté d'un pays, dit-on. Et c'est la réalité. Certains disent: «Nous ne suivons pas ces nouvelles dispositions tant que la CUA ne nous indique pas un autre endroit pour nous déplacer». Ou encore : «La gargote constitue une des activités les plus demandées. Nous sommes prêts à négocier avec la CUA pour résoudre les problèmes». Sur la place du 13 mai, par exemple, l'ambiance du «zoma mahafinaritra» n'est plus de mise. Les gargotes, jeux divers et autres activités non autorisées sont strictement interdits.
Quoi qu'il en soit, la CUA ne reviendra plus sur sa décision. L'assainissement se poursuit jusqu'à ce que les voies et places publiques soient dégagées de toutes activités illicites pouvant nuire à l'image de la capitale. Une initiative louable de la part de la délégation spéciale de la CUA , mais qui nécessite en revanche la compréhension des marchands de tout genre pour qu'ils n'investissent plus les lieux.
Noro Niaina
Express
Mada 16/07/2007 Culture: Page
d'histoire :Une expo sur les événements de 1947 à Avignon
Les
événements insurrectionnels de 1947 à toutes les sauces. Marqués
par des discours, des livres, voilà cette page sombre de
l’histoire en exposition à Avignon.
Depuis
dimanche 8 juillet, une exposition sur le 60ème anniversaire des événements
de 1947 à Madagascar se tient à Avignon, la ville du Festival des
arts et du théâtre, pour une quinzaine de jours. L'exposition s'y
tient avec la collaboration du Conseil général d’Avignon.
Marseille sera la troisième ville à l’accueillir. Fin septembre,
ce sera le tour de Lille et la fin du mois de novembre pour Dijon.
“Elle pourrait continuer jusqu’en 2008, suivant les opportunités”,
note l'un des organisateurs.
L'exposition est organisée par le Comité de solidarité de
Madagascar, en partenariat avec le Secours populaire français et
l’association Cris (Création, recherche et innovations sociales)
basée à Avion, près de Lille. Les organisateurs comptent en faire
une exposition itinérante à travers la France. La première
exposition s’est tenue à
De
g. à d. : Jean Gervais Rajaonarison, Dr Randriamialison
Andrianomentsoa et François Charpentier lors de leur conférence de
presse.
Elne,
dans les Pyrénées orientales, dans le Sud, où elle a connu un franc
succès, selon le premier responsable, François Charpentier. Le président
national des artistes plasticiens malgaches, Jean Gervais Rajaonarison,
l’accompagnait à cette occasion. “Un peu moins de la moitié des
visiteurs sont des ressortissants malgaches. Il a fallu à chaque fois
faire un cours d’histoire car bon nombre de Français ne connaissent même
pas cette page de l’Histoire et ignorent où se trouve la Grande Île”,
souligne François Charpentier. “Des descendants d’anciens colons étaient
aussi parmi les visiteurs”, ajoute-t-il.
Fenêtre ouverte
Ce qui est original dans cette manifestation, c’est qu’elle expose en
même temps les photos sur 1947 des œuvres d’artistes peintres
malgaches et des pages relatant l’histoire du Secours populaire français.
L’ouvrage écrit par Gisèle Rabesahala “Que vienne la liberté” et
un autre renfermant des histoires en bandes dessinées de Jean Gervais
Rajaonarison, édité par Cris à 6 000 exemplaires, y sont aussi vendus.
Ce fut une fenêtre ouverte pour les artistes peintres malgaches sur la scène
internationale, “même si l’objectif n’est pas encore de vendre mais
d’exposer”, note François Charpentier, en concluant ses propos.
Barphil
Andriantsiferanarivo
Les
Nouvelles 16/07/2007
Affaire Pierrot Rajaonarivelo : fin de partie !
L'affaire Pierrot Rajaonarivelo est sans doute arrivée à son terme au niveau des différentes juridictions. Le 19 juin dernier, la Cour suprême a décidé de la renvoyer devant la Cour d'Appel, mais confortant par la même occasion la décision que cette dernière a déjà prise, la condamnation de l'intéressé à trois ans d'emprisonnement ferme… pour usurpation de fonction. Cette décision de la Cour prive Pierrot Rajaonarivelo de tous ses droits civiques et politiques.
Malgré tous les efforts de ses conseils, il semble que toutes les voies de recours sont épuisées pour l'ancien vice-premier ministre Pierrot Rajaonarivelo dont la condamnation vient d'être confortée par la Cour suprême, le 19 juin dernier.
Cette dernière a en effet décidé que les pourvois formulés par l'intéressé ou ses avocats contre les différentes décisions qui ont été sorties sur cette affaire, ne sont pas fondées… et qu'il y a lieu de conforter l'arrêt de la Chambre correctionnelle ayant condamné Pierrot Rajaonarivelo à trois ans d'emprisonnement ferme pour complicité d'usurpation de fonction…
De fait, il faut dire que Pierrot Rajaonarivelo semble n'avoir plus aucune chance de prétendre à un quelconque mandat électif notamment présidentiel.
Selon les explications d'un juge de la Cour suprême hier, à défaut d'avoir celles de l'avocat de l'intéressé, «cette décision de la Cour sera lourde de conséquences dans la mesure où, conformément aux dispositions de l'article 6 de la Constitution , l'ancien secrétaire national de l'Arema, perd non seulement sa qualité d'électeur, mais également son éligibilité en vertu des articles 2 à 4 de la loi organique n°2000-014 du 24 août 2000 portant Code électoral… »
L'article 3 de ce Code stipule que «sont privés du droit électoral et ne doivent pas en conséquence être inscrits sur la liste électorale, les individus condamnés pour crime, ceux condamnés à une peine d'emprisonnement ferme ou à une amende supérieure à 500.000 Fmg pour un délit quelconque… »
L'article 4 du Code électoral précise par ailleurs que «sont éligibles, sans distinction de sexe, tous les citoyens malagasy remplissant les conditions pour être électeur ainsi que celles requises par les textes particuliers à chaque catégorie d'élection, notamment être inscrit sur la liste électorale, avoir l'âge requis par la loi pour chaque fonction élective, ne pas avoir été condamné pour crime ou délit… »
En attendant de savoir la réaction sinon la riposte de Pierrot Rajaonarivelo et ses conseils face à cette décision, il faut rappeler que le tribunal correctionnel d'Antananarivo l'a condamné en mars 2003, à 5 ans d'emprisonnement ferme. Cette décision a été confortée par la Cour d'appel en août de la même année.
Au niveau de la Cour de Cassation, elle a renvoyé la cause et les parties devant la même juridiction… autrement composée.
Mais la Cour vient donc de conforter la condamnation de Pierrot Rajaonarivelo… pour usurpation de fonction.
Une décision judiciaire qui n'est pas pour arranger les intentions de l'ancien vice-premier ministre qui, à un certain moment avait annoncé son intention de se porter en martyr pour sauver le pays, face à ce qu'il considère comme dérives dans la conduite actuelle des affaires nationales.
Miadana Andriamaro
Midi
Mada 18/07/2007
FORT-DAUPHIN. Cité balnéaire à vocation hautement touristique et région à grandes potentialités minières, Tolagnaro est maintenant minée par une
IST. Alerte rouge à la syphilis !
- v.a.
L’alerte rouge à la syphilis est déclenchée à Fort-dauphin. Et pour cause, 30% de la population locale sont affectées par cette infection sexuellement transmissible (IST), c'est-à-dire près de 17.000 personnes, âgées entre 15 et 49 ans.
Devant l’ampleur de la situation, « une urgence régionale est décrétée dans la capitale de l’Anosy et une opération spéciale y sera menée incessamment par le ministère de la Santé et les autorités sanitaires », annonce Fenosoa Ratsimanetrimanana, secrétaire exécutif du CNLS (Comité National de Lutte contre le Sida). Traitement
Ainsi, des brigades mobiles effectueront une vaste campagne de dépistage systématique à travers la ville. « Nous allons faire du porte à porte auprès de chaque ménage et inviter toutes les personnes sexuellement actives à se prêter au test. En cas de résultat positif, l’individu bénéficiera tout de suite du kit de traitement gratuit », explique Fenosoa Ratsimanetrimanana, qui rassure que la syphilis se guérit très vite, au bout de trois jours de prise en charge médicamenteuse. Toutefois, en l’absence de traitement, cette maladie vénérienne évolutive pourrait avoir des conséquences considérables comme la stérilité, la cardiopathie, la démence, la cécité, la paralysie et même la mort. La syphilis congénitale est aussi nuisible aux bébés. Péril
En outre, cette infection, se manifestant généralement par une petite plaie indolore (chancre) dans la région du contact sexuel (pénis,
vagin, anus, rectum ou bouche), accroît également les risques de transmission ou de contraction du virus du sida. «Pour l’instant, le taux de prévalence au vih/sida est encore assez bas à Fort-dauphin. Mais si cette propagation de la syphilis n’est pas maîtrisée au plus vite, les choses pourraient empirer d’ici une année », craint le secrétaire exécutif du
CNLS.
La capitale de l’Anosy est ainsi exposée à un grand péril. La population doit s’armer ou plutôt se protéger contre les IST. Autrement, elle ne profitera aucunement de l’essor économique qui est en train de s’y opérer avec la grande exploitation minière et le boom touristique. Aussi, est-il grand temps de lancer cette alerte rouge.
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Je suis tendre et attentionné. Je voudrais rendre très heureuse celle qui par bonheur me fera confiance.
contact: Mickaël
Trois ans d'emprisonnement ferme pour le faux chirurgien
Pas de mansuétude pour Jeannot Rakotoniaina, le faux chirurgien arrêté à Andoharanofotsy le 12 juin dernier. Le verdict a été rendu hier et le tribunal l'a condamné à trois ans d'emprisonnement ferme. Il a également été contraint à payer près de 70 millions
d'ariary de dédommagement à ses victimes.
De la capitale, en passant par les périphéries, jusqu'aux chefs lieux de district comme
Miarinarivo, Sakay et Soavinandriana, il a réussi à engranger des millions
d'ariary.
A chaque coup, Jeannot Rakotoniaina utilise la même ruse. Il fait semblant d'opérer sa proie en lui faisant une petite encoche qu'il suture tout de suite après. Et pour encenser la réussite de l'opération, il montre à la victime et à sa famille des intestins de porc, mélangés avec une sorte de substance liquide puante qu'il emportait avec lui.
C'était presque par hasard que l'arnaque a été démasquée. En effet, la sœur de la victime
d'Andoharanofotsy a su, à la suite d'une discussion avec sa locataire (elle aussi une ancienne victime), que le fameux «docteur
Jeannot» n'est en fait qu'un charlatan. Du coup, elle s'est rendue à la gendarmerie
d'Andoharanofotsy. Jeannot était sur le point «d'opérer» sa nouvelle victime quand les gendarmes, accompagnés du médecin du dispensaire
d'Andoharanofotsy, sont arrivés sur les lieux.
Depuis le 12 juin, le jour où il a été interpellé, une dizaine de victimes se sont manifestées. Poursuivi pour escroquerie et exercice illégal de la médecine, il a été jugé devant le tribunal correctionnel le 3 juillet dernier.
Mparany
Jeune
Afrique 16/07/2007
L'album de bandes dessinées "Tintin au Congo" jugé raciste
- ROYAUME-UNI - PANAPRESS
La Commission britannique pour l'égalité de races, (CRE), un organisme indépendant, a demandé le retrait des rayons de librairies de l'album BD "Tintin au Congo", qu'elle juge raciste.
La CRE accuse l'auteur de la bande dessinée, Hergé (anagramme de Georges Remy, son vrai nom) de "faire preuve de racisme à travers cet ouvrage et de faire la promotion de scènes violentes à l'égard des animaux".
L'organisme britannique trouve scandaleux la manière dont les Congolais sont représentés dans cet album avec notamment de très grosses lèvres, "presque comme des animaux", selon un membre de la
CRE.
Dans un communiqué remis à la presse à Bruxelles, la CRE souligne que "sous n'importe quel angle, cet ouvrage est délibérément raciste".
Les responsables de la société belge
Moulinsart, qui s'occupe de la gestion des albums de Hergé, ont fait savoir que les librairies ont été priées de prendre des précautions en mettant une bande rouge sur la couverture pour signifier que l'ouvrage est destiné aux collectionneurs. A Londres, certaines librairies ont retiré l'album "Tintin au Congo", des rayons pour enfants pour les placer dans ceux réservés aux adultes.
On rappelle que Georges Remy avait publié l'album "Tintin au Congo" en 1933, en pleine époque coloniale. Au total, l'auteur a publié 23 albums des aventures de Tintin dont notamment "Tintin en Amérique".
La reproduction des produits dérivés des albums de Tintin est strictement interdite. Seules les boutiques ayant obtenu la licence de la société Moulinsart sont autorisées à vendre les produits dérivés des aventures de Tintin.
Toutefois, à Kinshasa les artistes congolais reproduisent allégrement les dessins des aventures de Tintin, qu'ils revendent notamment aux touristes belges qui les recherchent spécialement. Certains touristes font faire le dessin de la couverture de l'album avec par exemple "Albert au Congo" à la place de "Tintin au Congo".
allAfrica.com
17/07/2007
Madagascar: Les vacanciers tardent à venir
- L'Express de Madagascar
- Stéphane Solofonandrasana
L'attente se fait longue dans la capitale de l'Est. L'affuence des vacanciers tarde, en ce début des vacances. Les hôtels et les restaurants sont encore loin de faire le plein et les plus pessimistes pensent déjà au pire. Hormis les rendez-vous dans les restaurants spécialisés en soupes chinoises, la présence des "vahiny" n'est pas visible.
"La saison des pluies et le manque d'attrait de la ville empêchent les vacanciers de choisir la destination Toamasina", affirme un hôtelier de Tanambao II. "Comparée aux années précédentes, cette année n'est pas du tout prometteuse, à moins qu'il y ait changement à la fin de la période des examens", espère-t-il.
Nombre de gens pensent que l'attrait du site balnéaire de Foulpointe se fait au détriment de la ville de Toamasina. "Faute de moyens, beaucoup de vacanciers choisissent de rejoindre directement Foulpointe plutôt que de dépenser à Toamasina", indique notre interlocuteur. Travaillant dans l'établissement depuis près d'une décennie, il raconte que, quelques années auparavant, l'hôtel où il travaille avait toujours connu le plein à la même période.
Les transporteus enregistrent, eux aussi, un net ralentissement dans leur activité. Le nombre de voyageurs n'a pas beaucoup augmenté. Certains pensent même que les départs sont plus élevés que les arrivées.
Tribune
17/07/2007
Le statut des artistes qui se produisent à l’étranger A quand la conquête du marché international
?
Durant la dernière décennnie, pas mal d’artistes ont pu découvrir le public d’Andafy. Que ce soit à la demande ou de leur propre gré, ces artistes se sont produit dans des endroits plutôt intimes. A part « Mahaleo » qui a ouvert un autre horizon à la musique malgache en se produisant à l’Olympia. Est-on prêt pour la grande aventure ?
D’un côté, il y a le « world music » et plusieurs artistes malgaches ont pu faire partie de ceux qui ont bénéficié de tournées ou festivals dans le monde entier. D’ailleurs, jusqu’à maintenant, bon nombre de groupes malgaches se réjouissent encore de ces avantages.
Mais de l’autre côté, il y a le circuit des «variétés». Un marché qui est plus difficile à atteindre et très large. Tellement il y a de toutes les couleurs qu’on a du mal à se démarquer des autres.
Par contre, bon nombre d’artistes issus de pays francophones ont pu imposer leur style sur le marché, pour ne citer que le Canada, les Antilles, et actuellement les pays arabes.
Les compositeurs sont souvent des français mais les chanteurs viennent des autres pays. Et c’est la grande question qui se pose actuellement, quand est-ce qu’on aura l’occasion d’entendre ou de voir des artistes malgaches sur la trace des « Surfs » ? Et bien sûr, est ce que les artistes malgaches ont cette ambition de faire partie du « playlist » des stations étrangères? Quelle suite pour la « rencontre internationale »?
On a félicité les efforts menés par l’Omda et le Sacem pour donner une opportunité aux artistes malgaches en organisant la dernière « rencontre internationale » qui s’est tenue dans la capitale. Mais est-ce que les artistes malgaches sont vraiment prêt pour l’aventure ?
On ne cesse de promouvoir la « diversité de la musique malgache » mais à plusieurs reprises, on a essayé de poser la question (qui reste sans réponse ) si cette diversité n’est pas la cause du blocage de notre ouverture vers le marché international. N’est-il pas interessant de se connecter à la musique universelle si l’on veut conquérir le marché à l’étranger ?
Comme le marché local est déjà saturé vu l’incompétence ainsi que la manière de travailler de ces « producteurs » qui ne pensent qu’à leur propre
intêret, l’objectif est maitenant de faire partie de ces « stars internationales », pour les artistes malgaches. Il est temps de mettre la barre plus haute. Loin de l’idée de vouloir tout simplement remplir Antsahamanitra ou
Antsonjombe.
Bien évidemment, un objectif qui nécessite une autre manière de travailler, une autre façon de penser. Un vrai « professionnel » qui a sa propre méthode de travail, voire le soucis de la qualité.
A l’image des « Kassav », « Zouk machine », « Khaled », « Youssoundour », aura t-on la chance de s’aligner à eux d’ici peu ? Mais on pense que c’est la suite logique de cette rencontre internationale. « Vakintsika Olympia !»
Cette phrase est de Lova, la tête pensante de « Mahaleo à l’Olympia ».
Le groupe mythique a ouvert un autre horizon à la musique malgache suite à ces deux représentations historiques . Mis à part la prestation, l’essentiel est de figurer sur le marché. Mais y aura t-il une suite à cette belle initiative ?
Il est bien beau de savoir qu’un groupe malgache a pu faire partie des « grands » en se produisant dans une salle mythique en France mais beaucoup reste encore à faire si on veut vraiment s’avancer dans la cour de la « mondialisation ».
- Daddy R.
Express
Mada 16/07/2007
CULTURE:
Artiste malgache à l'étranger , Solorazaf cartonne au Festival de Québec
A Madagascar, le nom de Solorazaf demeure dans l'ombre. Chose normale, car même dans la capitale, aucune affiche n'a évoqué son nom jusqu'ici. Néanmoins, dans l'univers de la musique internationale, Solorazaf dispose d'une expérience considérable. De 1986 à 2000, il a été le guitariste attitré de la chanteuse sud-africaine Myriam
Makeba, avec qui il a effectué des années de tournée mondiale.
Dans un parcours malgache, Solorazaf a coréalisé cinq albums représentatifs de Madagascar avec des artistes locaux. Avec le soutien de l'Alliance française, il est aussi le fondateur d'une école de musique à
Antsirabe, sa ville natale.
Tout récemment, Solorazaf vient de participer au Festival d'été de Québec. Un créneau qui compte 40 éditions cette année, et a vu la participation des géants de la musique mondiale, tels
IAM, Nickelback, Manu Chao, Renaud, Tryo, Johnny Clegg, Billy Talent, Kanye West,
Hammerfall, Daran, Isabelle Boulay, Pierre Lapointe, Hinder et Michael Franti
Solorazaf, inconnu chez nous,
célèbre ailleurs.
&
Spearhead, etc. Tous les genres, allant du rock au rap, en passant par l'opéra ou la world music, ont été représentés
La prestation de l'artiste malgache en a impressionné plus d'un. Les avis sur cette découverte sont unanimes: “J'aime ce qu'il fait avec sa voix, ses pieds avec lesquels il fait du
drum... et même avec ses narines”, déclare une Québécoise.
Hernan Rivelo
Les
Nouvelles 16/07/2007
La ceinture de sécurité obligatoire aujourd'hui
C'est à partir de ce jour que sera réellement effectif le port obligatoire de ceinture de sécurité pour le conducteur et le passager assis à l'avant des voitures légères. Les seuls habilités à ne pas mettre de ceinture de sécurité sont les personnes munies d'un certificat médical d'exemption, les voitures prioritaires, les ambulances ou gendarmes en service d'urgence. Les contrevenants verront leur véhicule admis à la fourrière municipale, et devront payer 600 ariary par cheval par jour pour un minimum de trois jours en fourrière.
La même sanction s'applique depuis le 16 mars aux voitures dont les vitres sont rendues opaques par des films sombres, qui ne sont pas d'origine. Pour le non port de casques protecteurs pour les motocyclistes, ou l'inexistance d'éclairages pour les cyclistes, une amende de 2.500 ariary est payable, théoriquement depuis le 16 janvier. De même pour l'usage de téléphones au volant et le transport d'enfants de moins de cinq ans sur le siège avant. Mais les gendarmes et les policiers ont laissé une certaine période d' «adaptation» aux usagers de la route. Une sévère réprimande et ils vous laissent circuler. Mais gare à la récidive!
Mirana Rasamimanana
L'or profite plus aux petits exploitants que le saphir
Madagascar est le premier producteur mondial de saphir brut, mais les petits exploitants de saphir ne perçoivent que des miettes des revenus engendrés par la filière. Les petits orpailleurs ont plus de chance, mais ne sont pas riches pour autant.
30% du saphir brut produit dans le monde provient de nos mines. Mais les petits exploitants qui creusent les galeries de Sakaraha ou d'Ilakaka ne perçoivent que l'équivalent de 5% du prix final des pierres, quand elles sont prêtes à être montées sur des bijoux. Tout simplement parce que leur mise en valeur ne se fait pas sur le territoire. «Le saphir brut opaque est exporté vers la Thaïlande , où il est traité chimiquement pour acquérir une belle couleur, avant d'être taillé. Les plus belles pierres naturelles sont taillées au Sri Lanka», expliquait hier l'expert Lucie Phillips, lors du Strategic decision meeting qui s'est tenu au National leadership institute (NLIM)
d'Iavoloha.
Ces acheteurs étrangers ont pignon sur rue dans leur pays natal. Ils se spécialisent dans la revente de saphir rose de Madagascar, ou d'autres variétés recherchées. Du coup, ils peuvent se permettre de financer la production nationale, se créant un quasi-monopole. D'autant que le marché des pierres de couleurs n'est pas très porteur, faute de demande à l'échelle industrielle. Lucie Phillips raconte: «Il n'y a pas de grandes industries du saphir, par exemple, bien que cette pierre soit d'une grande valeur. Au Brésil par exemple, même dans les plus grandes mines, le saphir est extrait de manière artisanale.» En effet, les pierres de couleur ne constituent que 2 à 4% du marché mondial de la bijouterie de détail. Ce sont l'or et le diamant qui dominent ce marché. 70 à 75% du prix final de l'or aux orpailleurs
Si le diamant est le meilleur ami de la femme, l'or nourrit bien son homme. Les petits orpailleurs encaissent 70 à 75% du prix final de l'or, avant qu'il ne soit monté en bijoux. Cependant, les bijoutiers qui s'alignent à Antaninarenina en revanche tirent beaucoup plus de l'or travaillé que le cours mondial qui tourne autour de 600 dollars l'once d'or, soit environ 38.800 ariary le gramme. Un prix qui est proche du plafond connu dans les années 1980. Cependant, les petits orpailleurs peuvent déjà autofinancer leur production. Même l'Etat tire plus de revenus de l'or que du saphir. Suite au projet pilote d'orpaillage mené à Antanimbary (Maevatanana) par exemple, les revenus tirés des seules ristournes de l'or ont servi à électrifier toute la commune.
Mirana Rasamimanana Bientôt un plan d'action pour formaliser les petites mines
Après avoir remonté la filière des petites mines d'or et de pierres de couleur, de Sakaraha à Antananarivo en passant par
Ambilobe, le Strategic decision meeting sur les petites mines aboutira à un plan d'action de formalisation des petites mines. Ce document sera publié le 26 juillet. «Le suivi sera assuré par un comité spécial mais tous les participants aux ateliers et acteurs du secteur des petites mines sont impliqués dans la mise en œuvre» confie le ministre des Mines, Olivier Donat
Andriamahefamparany. La chasse aux trafiquants et aux corrompus est une des priorités.
