... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...

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« Tournées : Ruée d'artistes malgaches vers l'Europe ...
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Certains chanteurs orientent leurs carrières vers une prestation à l'étranger. Cela débute par des petites tournées et des ventes d'albums.
La
saison 2008 avec une tournée européenne s'annonce prometteuse pour
quelques artistes malgaches. Ainsi, Lianah, Fandrama et Melky
s'envolent vers le Vieux continent pour honorer quelques dates.
Avec le style de musique spécifique à la région Nord de
Madagascar, Lianah et Fandrama animeront deux soirées en France.
Savigny et Toulouse goûteront ainsi à l'ambiance mafana,
tropicale, en
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mars c'est-à-dire à la fin de l'hiver septentrional.
Tout naturellement, le salegy occupera le menu de ces deux soirées
organisées par quelques tourneurs français avec la collaboration
de Média Consulting.
Melky,
la nouvelle étoile montante de sa génération, confirme sa notoriété
au plan international.
Connue pour quelques tubes nominés dans la série
des Awards de la Grande île, elle vient de quitter le pays hier
soir pour tenir quelques concerts en France.
Onze dates sont prévues
à Strasbourg pour la jeune chanteuse. En sus, Melky sera en tournée
européenne pour mars et avril, avant son concert au Palais des
Sports et de la culture de Mahamasina.
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Notons que Melky prépare son
deuxième album qui sortira cette année même.

Avec un petit
changement dans la conception du rythme, elle privilégiera le
basesa et le style africain. Dans le but de pimenter un peu les
choses. (Juliano Randrianja
/Express) ....
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Stéphanie de
AuZoma.com
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Stéphanie a
répondu à notre appel
pour publier des Edito maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women.Merci d'avance!
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Les Nouvelles 15/02/2008
RECYCLAGE : 20 millions d'euros pour la capitale
Une usine de recyclage des déchets de la ville et de ses communes avoisinantes sera installée dans le nord-ouest d'Antananarivo. Une somme de 20 millions d'euros sera allouée pour ce projet. Ce n'est qu'une partie des fruits du voyage du maire de la ville d'Antananarivo à Paris …
20 millions d'euros. Ce sera la somme allouée pour l'implantation d'une usine de recyclage des déchets organiques et ménagers au «Grand Tanà». Cette usine se situera au nord-ouest d'Antananarivo.
Le maire d'Antananarivo s'est montré plus qu'enthousiasmé de sa visite officielle à Paris, comme il l'a affirmé hier au cours d'une conférence de presse. En effet, ce fonds de 20 millions d'euros ne profitera pas uniquement à la ville d'Antananarivo, mais également aux communes avoisinantes. Cette enveloppe sera octroyée par l'Agence française de développement (AFD) : un prêt remboursable à long terme pour la commune.
Un projet a également été signé pour installer une «banque des villes» à Antananarivo. Cette banque financera en partie les projets à long ou moyen terme de la capitale.
700 000 euros non remboursables
La visite d'Andry Rajoelina à Paris a été excellente à plus d'un titre selon ses propos. Le maire affirme en effet que la ville pourra disposer de 700 000 euros non remboursables de la part de la région de l'île de France, ainsi que de l'AFD et de la ville de Paris. Cette enveloppe sera surtout utilisée pour améliorer le transport urbain. Un projet qui a déjà porté ses fruits pour la région de l'île de France, ainsi qu'à Hanoi au Vietnam. En tout, 400 000 euros seront alloués pour ces œuvres. On verra donc apparaître des panneaux signalétiques, des aires de stationnements et bien d'autres encore…
Le reste bénéficiera à plusieurs autres projets dont un plan pour l'amélioration de l'environnement à Antananarivo. Le Marais Masay changera de couleur et deviendra un parcours touristique et de santé. Un terrain de sport y sera construit. La ville de Paris s'engage entre temps, à rénover le jardin d'Andohalo qui deviendra une plaque tournante du tourisme tananarivien. On y installera des boutiques d'artisans, ainsi que des ateliers de démonstrations.
5 millions d'euros pour les ruelles
Une enveloppe de 5 millions d'euros sera aussi accordée pour réhabiliter toutes les ruelles d'Antananarivo. Il s'agit d'un autre financement non remboursable de l'AFD. La seule contrepartie reste la bonne gouvernance et la transparence.
Toutefois, le maire a déclaré que la construction de terrains de sport au moins dans les six arrondissements de la ville sera envisagée. Ce projet s'élargira, si tout se passe comme prévu, jusqu'à chaque quartier d'Antananarivo. En tout cas, jusqu'à maintenant, il n'y a pas encore de projet pour la reconstruction de l'hôtel de ville.
Faly Rajaonarison
Le Monde 15/02/2008
Le président de L'Arche de Zoé a été mis en examen pour escroquerie
- Yves Bordenave
Après Alain Péligat, Emilie Lelouch et Philippe van Winkerlberg, Eric Breteau, président de L'Arche de Zoé, a été, à son tour, mis en examen, mercredi 13 février, pour "aide au séjour irrégulier de mineurs étrangers en France" et "escroquerie".
M. Breteau purge, avec cinq autres comparses, une peine de huit années d'emprisonnement, à la suite de sa condamnation, le 26 décembre 2007, à N'Djamena, à huit ans de travaux forcés pour "tentative d'enlèvements de 103 enfants". Il est aussi poursuivi pour "exercice illégal de l'activité d'intermédiaire en vue d'adoption" dans le volet français du dossier instruit par les juges parisiens Yann Daurelle et Martine
Vezant.
Des six membres de l'association, M. Breteau était le seul à ne pas avoir été entendu par la justice française, en raison de son état de santé. Affaibli par une grève de la faim qu'il a interrompue, il a été extrait de la prison de Fresnes (Val-de-Marne), mardi 12 février, et présenté aux juges le lendemain, à l'issue de sa garde à vue.
Devant les juges, le fondateur de L'Arche de Zoé a contesté les charges qui pèsent contre lui. Toutefois, "il est satisfait d'avoir pu s'expliquer avec la justice française", a indiqué son avocate Me Céline
Lorenzon.
Pendant les trois heures qu'a duré son audition, M. Breteau a rappelé aux deux juges les conditions dans lesquelles il avait conçu son entreprise. "Il a fait état de la manière dont le projet a été monté et a répété ce qu'il a toujours dit : il n'a jamais cherché à dissimuler quoique ce soit aux autorités françaises", a déclaré au Monde Me Lorenzon. Selon son client, les services français connaissaient parfaitement son action et les buts qu'il s'était fixés.
SIX DEMANDES DE GRÂCE
En marge de cette procédure purement française, les six condamnés de L'Arche de Zoé attendent que le président tchadien, Idriss Déby, statue sur leur sort. Lui seul a le pouvoir de lever les peines qui ont été prononcées par la cour criminelle de N'Djamena.
Depuis le début de la semaine, M. Déby a entre ses mains les six demandes de grâce formulées par les avocats. Adressées dans un premier temps à Me Jean-Bernard Padaré, le conseil tchadien des six accusés, qui devait les faire parvenir aux autorités, elles ont été finalement déposées à
l'Elysée, qui s'est chargé de les transmettre par la voie diplomatique au président tchadien. Interrogé sur Europe 1, le 7 février, celui-ci s'était dit "prêt à pardonner".
Moov.mg 16/02/2008
Sécurité : Des éléments des Forces spéciales pour l’Alaotra Mangoro
- Didi R
Après Melaky, cap sur l’Alaotra Mangoro. Grenier à riz, cette région est maintes fois investie par les dahalo.
Ils ont quitté Tana, hier, pour une opération qui n’est pas sans risque. Mission : combattre les « dahalo », ces bandits de grands chemins, dans leur…fief. Au nombre de 146, ces éléments mixtes seront dispersés un peu partout dans la région d’Alaotra Mangoro, constituée de cinq districts. Premier grenier à riz, la région constitue l’un des pôles économiques de la Grande Ile et, dans ce sens, un terrain fertile du banditisme. Ainsi, elle fait partie des axes prioritaires de la force spéciale, une unité mixte qui est la concrétisation du nouveau concept de la défense annoncé par le Chef de l’Etat, il y a quelques mois.
150 dahalo par élément
Outre la lutte contre les « dahalo », la force spéciale intervient dans les trafics en tous genres : drogue, détention illicite d’armes, la pédophilie, etc. Visiblement, ces « commandos » sont bien prêts à tout affronter, jusqu’au pire. A l’image d’un élément dont l’on ne dénonce pas le corps d’origine qui est muni de grenades, de kalachnikov, d’un double P.A et de 150 munitions. Si l’on se réfère à l’objectif « une balle, un dahalo », il pourra donc à abattre, à lui tout seul, 150 malfaiteurs.
Commandos
Le dahalo, une culture dans plusieurs régions, et un gagne pain dans d’autres circonscriptions, la lutte est des plus difficiles. D’ailleurs, l’existence des « dahalo en col blanc » ou « dahalo ambony latabatra » ne peut que compliquer la situation. Mais cette fois, le ministère de tutelle décide de délaisser les approches routinières pour orienter surtout ses actions vers la répression. Ainsi, plutôt que d’attendre une attaque pour ensuite procéder à un « fanarahan-dia », la force publique attaque les dahalo dans leur fief. Comme dans un film…commandos.
Tribune.com 16/02/2008
Saint -Valentin : Les maisons closes surbookées
- par Manjaka Hery
Une étude menée auprès des propriétaires des maisons closes de la capitale a montré qu’elles ont été prises d’assaut le jour de la Saint-Valentin, jeudi dernier. « Nous étions débordés durant toute la journée », reconnaissent- ils. « Matin, midi et soir », précisent les mêmes propriétaires. Ils veulent par contre préserver leur anonymat puisque leur métier est interdit tout en étant toléré. « D’habitude, trois ou quatre chambres sont occupées par jour. Le 14 février, nos dix chambres ont été toutes louées par tranche de deux heures dans la journée », jubile le tenancier d’un établissement du côté
d’Andravoahangy.
Habitués
Il a par contre omis de révéler le nombre et l’identité de ses clients. Précisant seulement que son « hôtel » ouvre de huit heures du matin et ferme à 18 heures.
« Les clients souhaitant passer la nuit doivent entrer avant dix-huit heures et ne pourront sortir qu’à huit heures du matin le lendemain », expliquent d’autres gérants. Il fait également savoir que « la plupart des clients sont des habitués pour 1/3 et des clients de passage pour 2/3 ». « Ils appartiennent tous et toutes à toutes les classes d’âge, à toutes les catégories socioprofessionnelles », précisent- ils.
Les maisons de passe ou maisons closes fleurissent dans les quatre coins de la ville. De Besarety à
Anosy, d’Andravohangy aux 67 ha en passant par Analakely, Ampefiloha, Ambondrona ou Tsaralalàna… « Il s’agit d’un placement plus ou moins rentable selon qu’ils se trouvent à proximité des grands carrefours humains ou des écoles, entreprises, et des ministères », dévoile un autre hôtelier. Du côté des hôtels classiques, la Saint-Valentin était un jour ordinaire. « Le taux d’occupation de nos chambres n’a pas changé à la Saint Valentin », tranche un responsable d’un hôtel « catégorie Ravinala » sis à Tsaralalàna. Du coup, ils ont misé sur les « buffets romantiques » offerts aux amoureux. Et plus si affinités.
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Les
Voeux Rainizafimanga
2008
2008
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Express Mada 16/02/2008
Électricité : Fin du délestage à Tana
- Mahefa Rakotomalala
Le calvaire se termine pour les abonnés de la Jirama. Avec la mise en service de la nouvelle centrale thermique de Mandroseza, le délestage fait désormais partie des souvenirs.
Les coupures d'électricité intempestives sont finies pour Antananarivo et ses environs. La production de la Jirama vient d'être additionnée de 40 Mw supplémentaires.
La nouvelle centrale thermique de Mandroseza qui va fournir cette puissance a été inaugurée en grande pompe hier en présence du chef de
l'Etat Marc Ravalomanana. Ce qui met définitivement fin au délestage technique qui frappe la capitale et ses environs depuis trois ans.
« C'est un grand pas d'accompli car c'est la première nouvelle centrale installée depuis 27 ans dans ce pays. Le dernier projet de grande production, le site
d'Andekaleka, date de 1982 », déclare Marc Ravalomanana. Dans un premier temps, 20 Mw vont renforcer la puissance sur le réseau interconnecté d'Antananarivo, au plus tard au début de la semaine prochaine, « après les dernières verifications techniques ». Les 20 Mw restants seront effectivement disponibles vers la fin du mois de mars.
Gestion privée |

Visite de la nouvelle centrale par le président Marc Ravalomanana (en casque). |
« La société Union Fenosa qui va assurer la gestion de la centrale a besoin d'un peu de temps pour s'organiser, notamment pour recruter son personnel. Pour le moment, quelques éléments déjà expérimentés de la Jirama sont affectés à l'exploitation de cette nouvelle centrale », explique Bernhard
Romahn, directeur géneral de la Jirama.
L'Union Fenosa est une société d'origine espagnole. Elle a été sélectionnée par appel d'offres international et son expérience dans l'exploitation de ce type de centrale a été l'un des critères justifiant sa sélection.
En fait, la nouvelle centrale de Mandroseza appartient à la Jirama, mais suivant l'accord de don avec le Royaume des Pays-bas qui a assuré plus de la moitié du financement de cette centrale (16,1 millions euros), sa gestion et son entretien ont été confiées à une société privée.
« C'est pour assurer une gestion saine et rigoureuse », précise Dieu Donné
Raoelijaona, directeur général adjoint Eau (Dgae) de la Jirama. « L'Union Fenosa touchera juste une redevance pour sa prestation », souligne Bernhard
Romahn.
Encadré: Faveur aux entreprises
La production de la Jirama à Antananarivo sans la centrale de Mandroseza est estimée à 146 Mw contre un besoin de 151 Mw en heure de pointe. Ce qui signifie que les nouveaux branchements vont reprendre. 2000 demandeurs sur les 7000 de la liste d'attente seront connectés avant la fin de cette année. Cette opération devrait commencer dès le début du mois de mars. Pour les entreprises, la Jirama sera aussi en mesure de satisfaire leurs demandes d'augmentation de puissance souscrite. « Nous allons effectuer une enquête auprès des entreprises pour établir
précisément leurs besoins réels », annonce Dieu Donné Raoelijaona.
moov.mg 16/02/2008
Lutte contre le SIDA : Galana s’implique !
- Didier Rambelo
La semaine St-Valentin placée sous le thème «S’aimer loin du VIH et des
Mst» constitue une part de contribution de la société Galana Distribution dans la lutte contre le sida.
Le Directeur Général de l’entreprise, Gérard Rajaonary, avait assuré, hier, lors de la cérémonie de lancement de cette campagne de sensibilisation à la station-service Avana à Behoririka que son entreprise ne se limitera pas uniquement à la commercialisation de produits pétroliers mais s’engage également, en tant qu’entreprise citoyenne, à lutter contre la propagation de cette maladie.
Le Dg de Galana avait alors indiqué que toutes les mesures nécessaires ont été prises au niveau de cette société en ce qui concerne la prévention du Vih et des
Mst. Les responsables de Galana Distribution s.a. affirment que la semaine Saint-Valentin vise à appliquer au niveau de la population les actions que Galana mène en interne. Les actions comme celles menées par cette compagnie pétrolière témoignent, explique-t-on, de l’implication du secteur privé dans ce combat qui est celui de tous. «C’est le combat de tout un chacun», devait préciser un médecin, présent, hier, à
Behoririka.
Midi Mada 16/02/2008
FOOTBALL : Les Tanzaniens sont là !
- Clément RABARY
Attendus depuis hier soir sur le vol en provenance de Johannesburg, les Tanzaniens du Young Africans n’ont atterri à Ivato qu’hier après-midi. Un retard sans doute lié à la correspondance du vol en provenance de Maputo.
Forte de 29 membres dont 22 joueurs, la délégation tanzanienne fut tout de suite acheminée au Suc de la Ruche, à Ankadikely
Ilafy, par les soins des responsables de
l’Adema.
Dotés de grand gabarit, les Tanzaniens n’ont pas voulu dévoiler très tôt leur stratégie. Mais s’il y a une chose qui fait leur renommée, c’est bien d’être invaincus au National Stadium de Dar es- Salam.
La piste Guy Hubert
Sur ce chapitre et rien que sur les résultats de 2007, les Young Africans ont déjà tenu tête à des formations célèbres telles
L’Espérance de Tunis (0 à 0) ou encore les Soudanais d’Al Marreck (0 à 0). Ils ont même, dans le cadre de la Coupe d’Afrique des clubs, battu les Angolais de Petro Atletico par 3 à 0 à domicile.
En clair, la mission des joueurs de l’Adema se résume à aller chercher une large victoire à Mahamasina pour espérer passer l’écueil tanzanien. Comme l’équipe a récupéré ses deux blessés, De L’Or et Tsima Eddy, on ne se fait pas trop de soucis pour la ligne arrière même si le club n’a pas tout à fait abandonné la piste Guy Hubert frappé d’une suspension de 2 ans, mais le nom a été tout de même inscrit sur la liste envoyée à la Confédération Africaine.
La balle serait alors dans le camp du Président Ahmad et de la FMF!
Les
Nouvelles 15/02/2008
ANNEE DE LA LANGUE
: Honneur à Dadagaby
Dadagaby à l'honneur. Dans le cadre de la célébration de l'année internationale de la Langue , initiée par l'Unesco, l'Académie nationale rend hommage à cet illustre artiste qui a marqué toutes les générations. Une exposition intitulée, «Dadagaby : Ny teny malagasy no ibeazako», mettant en exergue la longue carrière de l'artiste et son apport dans la conservation de la culture à travers le malgache, a été inaugurée hier à l'espace Rarihasina à
Analakely.
L'idée vient de l'Académie, explique son président Rajaona Andrimananjara. En fait, trois critères ont retenu ce dernier à honorer l'artiste: son travail qui permet à la fois de conserver et de développer de la langue, ses recherches linguistiques qui ont permis de découvrir de nouvelles expressions figurées et la musique qu'il véhicule qui est un moyen efficace pour transmettre la culture de génération en génération.
«L'Unesco a eu raison de lui consacrer le titre de trésor humain vivant», reconnaît
Nalisoa Ravalitera, écrivain et ami de longue date de l'artiste. Les contenus de l'exposition qui révèle presque toute la carrière artistique de Dadagaby en témoignent. Ses débuts dans le Marakely, son entrée dans le groupe de Rainidof, en 1951, sa large contribution dans la troupe de Crépin Rakotovao, et de Ravolana Fenomanana et son départ pour son propre groupe Voninavoko dans les années 70.
«Quand-on l'avait appelé pour un service de l'Etat ou pour représenter son pays à l'étranger, il n'a jamais dit non», raconte son alter ego, un ancien employé du ministère de la Culture. En effet, l'artiste a déjà porté haut le flambeau national au Canada, au Nigeria dans le cadre du «Festival des arts nègres», ou encore au «Festival Panafricain de jeunes».
«Apprendre la langue maternelle»
«Dès mon enfance, j'avais une tendance particulière pour le malgache, notamment les mots difficiles», raconte l'artiste. La lecture des coupures de journaux et du dictionnaire de sa langue maternelle était l'une de ses grandes passions. «Enfant, j'ai déjà osé me mesurer aux grands orateurs, non pas par orgueil, mais par curiosité, précise-t-il». Pour Dada-gaby, il n'y avait donc pas eu de miracle, ni invention, les mots qu'il emploie figurent tous dans le dictionnaire malgache.
Mes conseils à tous les malgaches, dit le grand musicien, c'est d'apprendre sa langue maternelle, car il a déclaré que les autres langues étrangères ne lui ont apporté rien du tout. C'est surtout le malgache qui m'a fait comme je suis, témoigne-t-il.
Vavah Rakotoarivonjy
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