MadaVôvô 2008

1. Archives MadaVôvô 2002 - 2007

2. Archives des Editos

3. La Page Sommaire MadaVôvô

4. Recevoir gratuitement MadaVôvô 

5.  Le dernier MadaVôvô

6. Liste des News des 15 derniers

5. Pubs &  bas de la page

6. Contact  

Les derniers MadaVôvô

demarrage economique...

15 Dec 2007

Et encore...

18 Dec 2007

Et encore...

20 Dec 2007

23 dec 2007

L'impasse...

26 dec 2007

les contre-manifestation Ra8...

30 dec 2007

Autopraclamation Ra8...

03 jan 2008

Etat de nécessité national...

05 jan 2008

11 jan 2008

14 jan 2008

16 jan 2008

Les observateurs etrangers ...

Ampy Portos...

Les News du monde en permanence L'actu internationale en temps réel

Raharaha Zaraniaina.... ;  Cacao de Mada... ;  Rassembleurs et Dynamiques... ;  Savoir vivre sur le web...  ;  200 Milliards pour le secteur public... ;  Air mad renforce sa flotte... ;

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent sur cette page ( ... Lire plus bas)

Sommaire Madavôvô: 19 Janvier  2008

BigNews: Les modifications des vols d'Air Madagascar d'Avril à Octobre ... ( ... )

L'Edito: « Tsy Aritra ! ... »

1. La culture au quotidien : Cette « mentalité » et « sagesse » qui nous sont si chères ! (tribune)

2. Les artistes malgaches vivant à l’étranger: « Nul n’est prophète en son pays » !  (tribune)

3. Madagascar perd 300 000 ha de forêt chaque année - (Xinhua)

4. Plus que deux conseillers « vazaha » (midi)

5. Découverte d'une nouvelle espèce de palmier géant à Madagascar (Le Monde)

6. Le préfet de police reste ferme - Edmond Rakotomavo prend un ton légaliste (allAfrica)

7. Désignation des chefs fokontany : Le conseil municipal scandalisé (Express)

8. Le TIM prend une sage décision… Exit la politique dans l'administration (nouvelles)
*. No Comment.... No Comment...  

9. Football • CAN 2008 : Les 32 matchs en exclusivité sur les chaînes nationales (tribune)

10. Le tourisme rapporte à Madagascar 200 millions d'euros en 2007 (xinhua)

11. Un « Task Force » pour lutter contre la corruption (midi)

12. Administration : Le Tim Santé dissous (express)

13. Madarail. Pour commencer, le trajet Moramanga-Toamasina coûtera 9000 Ariary(midi)

14.Circulation : Nouvelle gérance des parkings d'Analakely (express)

15. Madagascar: Ndrematoa signe «Vendetta» (allAfrica)

16. Les modifications des vols d'Air Madagascar d'Avril à Octobre (moov)

17. Eric Rakotoarisoa : « Le préfet de police équivaut au titre de chef de district » (nouvelles)

18. L'écriture à Madagascar (nosintsika)

                                                               ... Le précédent MadaVôvô   16 jan 2008  >>

19/01/2008

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.624.18 Ar 
USD 1.791.67 Ar 
GBP 3.511.23 Ar 
CHF 1.624.66 Ar 
JPY 16.67 Ar 
ZAR 255.37 Ar 
HKD 229.52 Ar 
Date Eur/Ar Date Eur/Ar
31/12 2603 30/11 2607
07/05/07 2472 28/05/06 2771

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


 

Tous les Dossiers

de Culture & Voyages  Klick >>

des + de MadaVôvô  Klick >>

Big News... Le Sport est Roi ...        Les infos sportives du monde en permanence  >>

MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com/Emma


*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>


« Tsy Aritra ! ...  »

     S'il vous arrivait de rendre visite à la famille établie à l'étranger, en l'occurrence en France, vous constateriez un niveau bien avancé de la jeunesse sur le plan culture générale. C'est louable mais peu surprenant si l'on s'en tient au haut degré de la science et celui de la technologie qui se développent là-bas... 
    Convenons qu'une pratique de la culture malgache à l'étranger, est source de fierté 

 

quand elle se manifeste par l'usage de la langue parlée ou par l'adoption d'un comportement typique.   ( ... )

       Raha mba mitsidika fianakaviana any ivelany any hianao indrindra any Frantsa dia mahatsapa fa efa tena lasa lavitra tokoa ny tanora eo amin'ny fomba fahatakarana lafim-piainana maro. Tsara izany ary tsy mahagaga satria efa lasa lavitra ny siansa sy ny teknolojia any. 

   Fa ny maha lasa eritreritra dia ny mahita fa ny ankabeazan'ireo tanora dia na miankaviavia, na tsy mahazo, na tsy mahay mihitsy aza ny tenin-drazantsika malagasy.

    Tsy hanomezan-tsiny azy izany satria ny androtokon'androny dia any am-pianarana izay tsy ahitana teny malagasy.

    Koa asa na mety na tsia izay fotoana kely mba maha ao an-trano azy no ikezahan'ny Raiamandreny miresaka aminy amin'ny teny malagasy ; ampianarina azy koa ireo fomba amam-panao. Fantatra fa tsy mora izany satria iaraha-mahalala ny fahateren'ny fotoana.

  Mba ireharehana ihany mantsy ny maha malagasy ny tena rehefa any ivelany any, na amin'ny fomba amam-panao na amin'ny fiteny.

                           .... Lire la suite Cliquez-ici  

    Claude Ratsifasoamanana (Betongolo- Andrainarivo)

 Xinhuanet 17/01/2008

Madagascar perd 300 000 ha de forêt chaque année - (Xinhua)
Madagascar perd 300 000 hectares de forêts naturelles par an, selon un rapport publié mardi par l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO). 
Actuellement, seulement 16% de la surface de Madagascar est encore couverte de forêts naturelles et seuls 6 millions d'ha resteront boisés en 2015, indique le rapport de la FAO.
Citant le document de la FAO, le journal local, Les Nouvelles, indique que les surfaces protégées habritant tous les éléments représentatifs de la biodiversité dans le pays représentent seulement 1,9% de l'ensemble du territoire. 
Pendants les dix dernières années, il y a eu une baisse continue de la qualité de l'environnement du pays, ainsi qu'une regression quantitative des formations naturelles, notamment la forêt primaire, habitat d'une grande partie de la faune et de la flore qui donne à l'île son caractère unique. 
L'érosion du sol entraîne une baisse de fertilité et un coût accru des entretiens d'infrastructures hydrauliques et routières, ainsi que des dommages sur les écosystèmes littoraux et marins. 
La disparition des forêts représente une perte annuelle de 14, 1 à 40,7 millions de dollars américain pour l'économie malgache, ou 5% à 15% du Produit intérieur brut (PIB). 
En tant que moyen pour protéger l'environnement naturel de la grande île, la FAO propose de payer les agriculteurs pour la protection de l'environnement. 
L'enjeu consiste à convaincre les agriculteurs de limiter les impacts négatifs de leur méthode de production tout en répondant à la demande croissante de produits alimentaires à l'intérieur ou à l'extérieur du pays. 
Un des principaux facteurs de dégradation de l'environnement dans le pays est le système du "Tavy", une tradition basée sur le défrichement itinérant des forêts naturelles et la pratique des feux de brousse. 

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Claude a  répondu à notre appel  pour publier des Edito maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos     


Tribune 19/01/2008
La culture au quotidien : Cette « mentalité » et « sagesse » qui nous sont si chères ! -  par Daddy R. 
Culture, culture,… où en est-on vraiment avec notre culture ? Des mots et des phrases qui ne cessent d’être repris par tout un chacun. Mais jusqu’à maintenant, l’on se demande si tout le monde est conscient de ce que c’est vraiment cette culture.
Par définition, la culture est un état d’esprit. Tout est dans la mentalité. Qui dit, malgache doit passer par le « fond » de cette appellation, « vita gasy », « teny gasy », « mozika gasy »,… Ce n’est pas pour rien qu’on étiquette ainsi ces domaines.
Personne n’est parfait mais quand on a sa manière de faire ce qu’on entreprend, souvent on réussit. Et c’est là que se pose le problème car la plupart des « gasy » sont ni valables ni crédibles. Le qualificatif « gasy » est souvent synonyme de « mauvais » ou « néfaste ». Ce qui s’explique parce que la manière dont ces « vita gasy » a été présentée n’est pas du tout convaincante. C’est pourquoi, on a tendance à négliger et à nier la qualité des produits « made in Madagascar ».
Par ailleurs, l’implantation des zones franches ne cesse de s’accroître dans le pays. Une affluence due un prix de main- d’œuvre très bas. Une situation qui prouve que les malgaches ont la compétence mais ne sont pas aptes à offrir une meilleure qualité de leur propre gré. Cette politique permettrait-elle à la nation d’avancer ? Aide-t-elle la population à faire face à leur quotidien ? Et l’on s’étonne quand tout le monde tend vers un changement de mentalité. Quand on est occupé à chercher de quoi manger tous les jours, est-ce qu’on a encore le temps de se soucier d’autres choses ?
C’est malheureux de nos jours de voir des enfants qui ne savent même plus dire bonjour aux grandes personnes. N’est-ce pas un élément majeur de la sagesse malgache. Sans parler de ceux qui ne savent plus dire « pardon ». Des gestes qui ont beaucoup de « valeur » dans le quotidien malgache. La modestie, le respect mutuel, tant de « manières » qui sont tombées dans l’oubli.
Mais d’où vient le modèle ? Une arrogance qui est devenue une habitude, voire une façon de se comporter en public. Histoire de montrer qu’on est au- dessus de tout le monde. L’audace de pointer du doigt celui qui ne nous plaît pas. L’audace de « tutoyer » tous ceux qui nous entourent,…L’image d’une population entière reconnue de par sa galanterie, et son caractère sympathique.
Madagascar est loin d’être ce pays « imaginaire » qui a fait parler de lui. Serait-on toujours à l’ère des « sauvages » et attendre qu’on nous dicte tout ce qu’on doit faire pour se rendre compte de la « valeur » de cette identité qui nous est propre et si « chère » ?


Tribune 18/01/2008
Les artistes malgaches vivant à l’étranger: « Nul n’est prophète en son pays » !  - par Daddy R. 
Bon nombre d’artistes malgaches ont choisi de vivre sous d’autres cieux, depuis des décennies. Des gens ayant trouvé refuge et donc sollicités de partout. Tout de même, plusieurs d’entre eux restent méconnus au pays, surtout en matière de talent et virtuosité. Pour quelle raison ?

Joely Rakotomamonjy, les Rahoerson, les Rabeson, Sylvain Marc, Regis gizavo, D’Gary, et tant d’autres, des noms qui retentissent dans le monde entier et qui sillonnent les quatre coins du monde en évoluant dans plusieurs groupes reconnus internationalement mais qui restent des « inconnus » dans le milieu artistique à Madagascar.
Presque tous ces artistes sont des « élites » mais ils ont du mal à revenir au pays pour une représentation quelconque. Soit ils viennent au pays pour une tournée bien établie auparavant par les tourneurs ou suivant un calendrier préétabli. L’on se demande alors si c’est l’envie de se produire pour leurs compatriotes qui leur manque ou, sous contrat avec des maisons de production, ils ne sont plus en mesure de décider de leur sort ?
A chacun son contrat
« Il se peut que chaque artiste ait son contrat avec son producteur qui s’occupe des tournées et des calendriers mais souvent il est difficile de se déplacer car la musique est un travail en permanence. Donc, même si on ne se produit pas, on doit continuer à bosser et à effectuer des recherches. C’est la raison pour laquelle on n’a pas trop de temps pour s’évader et retourner aux sources », a expliqué Marius Fontaine, plus connu sous l’appellation de Fenoamby.

Fenoamby, Régis Gizavo et Justin Vali, trois des musiciens qui ont réussi dans l’héxagone 

 Quoi qu’il en soit, il est toujours étonnant de savoir que ceux qui sont partis ne pensent plus revenir. Même s’ils restent des « portes fanion » du pays, ils sont loin des yeux et donc loin du cœur. Le cœur qui est source de toute inspiration et nécessite un retour aux sources, pour plus de « vitalité ». Par ailleurs, il y a également ceux qui se sont engagés dans le métier et donc font l’objet d’un « emploi permanent » dans une boîte spécialisée. Pour ne citer que Nono, le chanteur et auteur-compositeur national de plusieurs tubes des années 80 et devenu musicien de studio et donc travaille en permanence pour une boîte ou pour son propre compte. Ou encore Del Rabenja, qui est un « professionnel » parfait car il a, en sa possession, son propre studio qui produit des œuvres et s’autoproduit lui-même également. Ces genres de musiciens ayant choisi de prendre au sérieux leur métier n’auront plus le temps de se déplacer ou d’effectuer des sauts dans leur pays natal.
Il ne faut pas oublier non plus que le système de fonctionnement dans ces pays d’accueil ne leur permet pas de penser à rentrer. Pire encore, vu le « confort » dans lequel vivent ces artistes par rapport à ce qu’ils vivent au pays, ils préfèrent tenter leur chance comme bon nombre de leurs « aînés » qui ont réussi. Comme quoi, jusqu’à maintenant, « nul n’est prophète en son pays » !


Midi Mada 17/01/2008

Plus que deux conseillers « vazaha » - Nirina Z. Randriamalala
IAVOLOHA. Des consultants étrangers issus des quatre coins de la planète et sortant tout particulièrement de Harvard, avaient gravité autour du président. 

Plusieurs « vazaha » avaient figuré au départ parmi le collège des conseillers du Président de la République. Le nombre de ces sherpas venus d’ailleurs a toutefois diminué au fil des ans sinon des mois. Aujourd’hui, ils ne sont plus que deux conseillers « vazaha » à travailler de près avec le chef de l’Etat. Il s’agit de l’ancien maire de Munich, le docteur Max Joachim Ensslin, conseiller économique et politique ; et de l’Américain Dean Williams, professeur de leadership à Harvard et au National Leadership Institute of Madagascar (NLIM) à Iavoloha. Ce dernier fut un moment épaulé par deux autres consultants étrangers, en l’occurrence, l’économiste australien Paul Porteous, sortant de l’université de Sydney et de Harvard ; et le Cambodgien Vichit Ith, ancien conseiller économique Senior du Premier ministre du Cambodge, qui est également diplômé de Harvard. Ils avaient contribué à l’élaboration d’une nouvelle vision économique pour Madagascar.
Cabinet bis 
Un autre consultant international de nationalité grecque, Harilaos Vittas, spécialiste en finances et ancien du FMI, avait également mis

 ses compétences au service d’Ambohitsorohitra. Titulaire d’un Ph.D en Economie internationale, il avait étoffé le staff économique de la Présidence. Dans le domaine de l’Education, il y avait aussi l’Australien Frank Peach, sortant de l’University of Queensland. Le Président Marc Ravalomanana avait aussi recruté dans l’Océan Indien avec le Mauricien Prega Ramsamy, ancien secrétaire exécutif de la SADC. L’ancien représentant résident de la Fondation Friedrich Ebert à Madagascar, Peter Klaus Treydte, avait aussi officié comme conseiller en communication à Ambohitsorohitra. Idem pour Jacques Wilkins, ancien directeur de la communication du Premier ministre canadien. Il y avait aussi l’urbaniste français Georges Lamoure et le Norvégien Peter Langseth, spécialiste de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption. Autant de conseillers « vazaha » qui auraient pu, si ce n’était déjà le cas, former un cabinet bis.


Le Monde.fr 18/01/2008
Découverte d'une nouvelle espèce de palmier géant à Madagascar
Les botanistes ont identifié à Madagascar une nouvelle espèce de palmier géant dont le tronc atteint 18 m et dont les feuilles ont quelque 5 mètres de diamètre, ont-ils annoncé mercredi.
Cet arbre de forme pyramidale, découvert accidentellement par une famille de promeneurs français et qui doit être décrit dans une publication jeudi du Botanical Journal de la Linnean Society basée à Londres, posséderait un cycle de vie qui l'amènerait à mourir après sa floraison.
Il ne s'agirait pas seulement d'une nouvelle espèce, mais d'un nouveau genre, un groupe comprenant plusieurs espèces, selon les botanistes du Jardin botanique de Kew, à Londres.
Cet arbre pousse à une très grande hauteur avant que sa cime n'éclate en plusieurs branches portant des centaines de petites fleurs, dont chacune peut être pollinisée et se transformer en fruit. La réserve de l'arbre en substances nutritives s'épuise dès que les fruits se forment et il meurt en s'effondrant sur lui-même, selon les botanistes.
Le couple français à l'origine de la découverte, Xavier et Nathalie Metz, qui possèdent une plantation à Madagascar, ont trouvé cet arbre dans la région d'Analalava.
Les analyses d'ADN ont montré que l'arbre, dont le nom n'a pas encore été révélé, représentait un nouveau genre au sein d'une famille de palmiers appelée Chuniophoeniceae. Trois autres genres de palmiers existent dans cette famille, dans la péninsule d'Arabie, en Thaïlande et en Chine.


allAfrica.com 17/01/2008
Madagascar: Le préfet de police reste ferme - Edmond Rakotomavo prend un ton légaliste
L'équipe du Tgv doit se résigner. Le préfet de police reste ferme sur la procédure de nomination des chefs fokontany. S'appuyant sur les lois en vigueur, il semble ne pas vouloir céder à la réclamation du maire, Andry Rajoelina, et annonce la reconduction des chefs fokontany. Néanmoins, il propose une solution pour préserver la collaboration.
« Il est à rappeller que le fokontany n'est pas une collectivité territoriale décentralisée », déclare Edmond Rakotomavo, préfet de police de la ville d'Antananarivo, cela au lendemain de l'entrevue avec le maire de la capitale, Andry Rajoelina.
« Les chefs fokontany ont la qualité de fonctionnaires
car ils assurent un service déconcentré de l'Etat. Donc, ils doivent être désignés », explique-t-il.
Anticonstitutionnelle
Lundi dans la soirée, le nouveau maire d'Antananarivo est intervenu sur un plateau de télévision locale pour se plaindre contre la nouvelle disposition concernant la nomination des chefs fokontany. « A défaut d'être désignés par le maire, les chefs fokontany devraient être élus par le fokonolona », réclame Andry Rajoelina. « Ce sont les piliers de la réalisation des projets de la commune », souligne-t-il.
Pour le préfet de police, la demande de Andry Rajoelina est contraire à la loi fondamentale. « La constitution ne se conteste pas. Le texte ne prévoit que deux collectivités décentralisées, à savoir la commune et la région », précise-t-il. « L'élection des chefs fokontany s'avère impossible à moins qu'il n'y ait une nouvelle loi ou une décision gouvernementale », ajoute-t-il.
Jusqu'ici, les deux responsables semblent s'engager dans un dialogue de sourd. Chacun d'eux campe sur sa position, à défaut de trouver un consensus. « On a accordé à Andry Rajoelina la proposition de noms des chefs fokontany de son choix, mais cela ne semble pas lui convenir », mentionne-t-il.
Interrogé sur le devenir des chefs fokontany en fonction, Edmond Rakotomavo entend maintenir les personnes désignées à leur place. « La majorité des chefs fokontany seront reconduits si leur compétence et leur notoriété sont confirmées », rapporte le préfet de police. « Seules des raisons techniques peuvent conduire à leur remplacement », précise-t-il. Edmond Rakotomavo cite quelques exemples, entre autres, le détournement de fonds, l'absentéisme et le comportement en général. Sans vouloir entrer dans les détails, le préfet de police affirme que quelques responsables du fokontany seront « limogés » prochainement.

L'Express de Madagascar (Antananarivo) - Stéphane Solofonandrasana


Express Mada 18/01/2008
Désignation des chefs fokontany : Le conseil municipal scandalisé - Fano Rakotondrazaka
Le conseil municipal d’Antananarivo n’accepte pas que les chefs fokontany soient désignés par le préfet de police. Il va mobiliser les fokontany pour contester cette disposition. Un bras de fer est en vue.
Chaude discussion entre le maire Andry Rajoelina, le préfet de police Edmond Rakotomavo et le président du conseil municipal Jeanel Ramarofidy, de g. à dr. 
La contestation s'amplifie au sujet de l'attribution de la désignation des chefs fokontany dans la Capitale, conférée dernièrement au préfet de police. Les membres du conseil municipal issus de Tanora Malagasy Vonona (Tgv) 
ont profité, hier, de leur rencontre avec la presse à la mairie à Tsimbazaza pour réagir. Ils viennent de présenter leurs vœux au maire de la commune urbaine d'Antananarivo, Andry Rajoelina. 
Le président du conseil municipal, Jeanel Ramarofidy, s'est ainsi montré clair dans sa déclaration. «Nous contestons catégoriquement ce genre de désignation», a-t-il soutenu d’un ton ferme. 
La prise de position du conseil municipal est bien réfléchie, selon les explications de ses membres Tgv. Ces derniers évoquent des consultations d'avis auprès des habitants dans les différents quartiers de la ville. «La population n'est pas d'accord avec cette mesure. Nous ne demandons 
pas l'affectation, en faveur du maire, de la faculté de nommer les chefs fokontany. Ces derniers devraient être plutôt élus», a ajouté Jeanel Ramarofidy. 
Pour donner un aspect plus formel à leur revendication, les conseillers municipaux se réuniront la semaine prochaine en session extraordinaire. Ils élaboreront des dispositions en vue de l'élection des chefs fokontany. «Nous enverrons ensuite la copie de notre décision aux différentes instances hiérarchiques. Le gouvernement peut prendre une autre décision modifiant la mesure de désignation des chefs fokontany par le préfet de police», a expliqué le président du conseil municipal. 
Circonscription déconcentrée
De leur côté, les conseillers municipaux élus sous la couleur du Tiako i Madagasikara (Tim) à Antananarivo se prévalent de la légalité pour répondre à ceux de Tgv. Le meneur de la liste du Tim au conseil municipal, Mamy Rajaonson, avance que les chefs fokontany, une circonscription déconcentrée, sont assimilés aux fonctionnaires. «Comme auparavant, même s'il y avait une proposition de noms faite par le maire, le dernier mot revient au chef de district. Il s'agit d'une désignation et non pas d'une élection», a expliqué Mamy Rajaonson, en affirmant que les conseillers municipaux Tim participeront effectivement à la réunion extraordinaire pour soutenir leurs points de vue. 
Le préfet de police d'Antananarivo, Edmond Rakotomavo, quant à lui, essaie de trouver une solution à la divergence d'idées tout en soulignant l'exigence du respect de la légalité. Il annonce une éventuelle collaboration avec le maire dans l'exercice de cette attribution de désignation des chefs fokontany. «On peut donner au maire une latitude. Il peut proposer des noms. Si les personnes proposées remplissent chacune nos critères, nous procéderons à leur nomination. Dans le cas contraire, nous rejetons la proposition», avait-il annoncé mardi. 
Dans cette optique, le préfet de police d’Antananarivo nie toute question d’élection des chefs fokontany. Les dirigeants des fokontany, cirsonscriptions administratives de base, seront désignés.
Encadré : Statut particulier d'Antananarivo
La modalité de désignation des chefs fokontany dans la ville d'Antananarivo est différente des autres fokontany en raison du statut particulier de la Capitale. 
En général et sur tout le territoire, le chef de district procède à la nomination sur proposition de cinq noms venant du fokontany et en passant par le maire, qui enlève à son tour deux personnes de la liste. 
Pour la capitale, aucune assemblée générale en vue de la sélection des cinq noms n'avait été organisée en application de la nouvelle loi sur le fokontany. Effectivement, ce sont les délégués au maire qui avaient choisi les chefs fokontany, selon un des chefs de districts à Antananarivo.


Les Nouvelles 17/01/2008
LE TIM PREND UNE SAGE DÉCISION… Exit la politique dans l'administration - Miadana Andriamaro 
Depuis qu'on en parle, la dépolitisation de l'administration pourrait enfin se concrétiser d'ici peu. Car on n'a plus affaire maintenant à de simples déclarations d'intention mais à de véritables et fermes instructions à l'endroit de tous les militants politiques toutes tendances confondues au sein des différents départements ministériels et des autres administrations de faire taire leurs ambitions politiques respectives pour laisser place aux actions projetées pour le développement socioéconomique du pays. Les militants du TIM ont été ainsi appelés à revoir leur position. 
En prônant une nouvelle approche du développement, le président de la République Marc Ravalomanana avait déjà en fait, annoncé la couleur, depuis son message à la nation du 31 décembre. 2008 sera l'année des changements dans la conduite des affaires nationales, avait-il laissé entendre. 
Ce message a encore été conforté, cette fois à l'endroit des membres du gouvernement, lors du conseil des ministres d'avant-hier. Marc Ravalomanana ne l'a pas déclaré officiellement, mais les uns et les autres ont compris à travers son message que l'heure est maintenant à l'action pour le développement, et qu'il fallait en même temps faire taire tous les débats ou autres questions de politique politicienne, notamment au sein de l'Administration. Ce n'est que mieux, car depuis que dépolitisation de l'administration a été avancée, l'on serait enfin décidé à passer aux actes à la place des menues déclarations d'intentions. 
Ainsi, les discours des ministres «coaches» des régions, lors des récentes cérémonies d'investiture des maires, ont tous mis l'accent sur cette dépolitisation de l'administration. Le ministère de l'Education nationale a sans doute été le premier à donner le ton. En recevant les vœux de ses agents, le ministre Benjamin Andriamparany Radavidson a annoncé que les questions politiques n'auront plus désormais leur place dans la conduite des affaires du département. 
De fait, le «Tim Fanabeazana» sera mis en veilleuse. Tout comme le «Tim Fahasalamana» du ministère de la Santé dont la dissolution a été prononcée officiellement hier à l'auditorium d'Ankorondrano par le ministre Jean Louis Robinson. Recommandation a été donnée à tous les militants Tim exerçant au niveau des départements ministériels qui voudraient «faire de la politique» de s'adresser directement au bureau politique du parti. 
Mais ces décisions de dépolitisation ne semblent pas tout à fait fortuites. Car elles pourraient avoir quelque lien avec les résultats des dernières élections, notamment communales dans la circonscription d'Antananarivo-ville.
Mobilisation électorale ?
Certains observateurs ont toujours pensé que ces sections «ministérielles» du Tim ont été mises en place à des fins électorales. Et ce dans la mesure où ce sont les deux principaux départements qui comptent le plus de fonctionnaires. Les chefs Cisco et autres chefs de service de santé de base et/ou de district (CSB ou CSD) ont été plus ou moins mobilisés à cet effet. Cette mobilisation a peut-être produit ses résultats dans nombreuses communes sauf à Antananarivo où l'électorat s'est prononcé en faveur d'une nouvelle tête, autre que le candidat sur qui le Tim avait pourtant compté. 
En tout cas, une telle dépolitisation de l'administration ne peut qu'apporter un nouvel élan dans la marche des affaires nationales. Elle gagnerait, pour être vraiment effective, à être étendue aux nominations empreintes de népotisme et copinage où seuls les co-militants et souvent les proches des différents responsables sont désignés aux postes considérés comme stratégiques pour la réalisation de la «mission électorale» projetée. 
Mais il est encore certaines situations où ces considérations politiques restent vivaces. C'est le cas par exemple au niveau de l'adjudication des marchés. Les appels d'offres à ce sujet ne seraient parfois que de façade, car dans de nombreux cas et selon des témoignages de certaines «victimes», on demande aux soumissionnaires de décliner expressément leur conviction ou appartenance politique. 
Le moins qu'on puisse dire est que tout cela n'est plus de mise si l'on cherche vraiment à dépolitiser la gestion des affaires nationales. Y a-t-on aussi pensé ?

 

NO COMMENT        NO COMMENT       NO COMMENT      NO COMMENT

Les Sites Partenaires                                   ... News des Provinces

Derniers Messages de nos Petites Annonces   + Savoir plus >>   Les Contacts  >>

Mba mitady olona afaka mikabary ampanambadiana monina eto Frantsa tompoko ô!  Nous cherchons un orateur pour célébrer un mariage traditionnel malgache.  contact: Razafindrangita

Chambres d'hôtes Malgaches dans la Haute-Marne. France. Ambiance Franco-Malgache.Depaysement garanti. Vous pouvez faire un petit escal chez Baobab JB avant de partir à Madagascar...  contact: Baobab JB- Chambres d'hôtes

Pour les internautes sérieux cherchant du travail: Bonjour, Vous etre un passionné d'internet? Vous voulez excercer une activité sur internet a temps plein ou partiel? Je vous propose un vrai travail a domicile... contact: easy

Cherche emploi, comme secrétaire, opératrice de saisie (frappe à l'aveuglette et avec dix doigts),   contact: Ramanantsoa Minoarivelo

cherche terrain route de ramena diego mada  contact: Drouet

Tribune 18/01/2008
Football • CAN 2008 : Les 32 matchs en exclusivité sur les chaînes nationales - par Ax’s, Rata 
Enfin un ouf de soulagement pour les ferrus du ballon rond, eh oui la CAN 2008 nous sera finalement retransmise en direct. Un véritable miracle car hier encore le Directeur Général de l’Ortm (Office de la Radio et de la Télévision Malagasy) Seva Mboiny Simon a confirmé le non lieu de cette retransmission. Ainsi, il en a été tout autrement aujourd’hui et l’adage « demain est un autre jour » se confirme. En effet cette décision est issue du conseil de gouvernement qui s’est tenu hier. Quoique le coût de la retransmission soit exhorbitante 1 milliard 525 000 000 Ar (610 000 euros), le DG de l’Ortm avec l’aide du gouvernement a effectué tout de même le paiement. En tout cas, les accros du foot peuvent dormir sur leurs deux oreilles, les 32 matchs de la 26ème coupe d’Afrique des nations seront diffusés en exclusivité sur la chaîne nationale. Télévision Câblée ou pas, accrochez vous à vos écrans.
Que la saga commence !
Du 20 janvier au 10 février, les amateurs de la balle ronde du continent africain vont vibrer au rythme de la 29e Coupe d’Afrique des Nations.
Une compétition biennale à laquelle les 16 meilleures sélections nationales sont conviées à offrir du beau spectacle. Et pour cette édition 2008, les observateurs avertis estiment qu’il n’y a aucune raison pour que le spectacle ne soit pas au rendez-vous au Ghana.
La présence des joueurs Africains qui enflamment chaque week-end les stades européens sous les couleurs des prestigieux clubs est dèja considérée comme une source de garantie. Spectacle rime toujours avec suspense, et de mémoire de journalistes, jamais une phase finale de la coupe d’Afrique des nations ne sera âprement disputée que celle qui débutera à la fin de cette semaine. Les 16 équipes participantes regorgent toutes en leur sein des joueurs talentueux plaçant ainsi chaque sélection nationale comme un potentiel vainqueur, bien que bon nombre de « bookmakers » misent sur le Ghana et la Côte d’Ivoire. Rien n’est pourtant joué à l’avance, le pari reste encore ouvert tant que la Saga n’ait commencé !


Xinhuanet.com 18/01/2008
Le tourisme rapporte à Madagascar 200 millions d'euros en 2007 - Xinhua

 L'arrivée des touristes étrangers à Madagascar a rapporté environ 200 millions d'euros en 2007, a-t-on appris lundi dans la capitale malgache. 
Le ministre de l'Environnement, des Eaux et Forêts et du Tourisme, Harison Edmond Randriarimanana, a déclaré à la presse locale que le nombre des touristes étrangers a augmenté de 18% l'an dernier. 
En conséquence, le tourisme a aussi généré environs 2000 emplois directs l'année dernière, indique le journal publié en langue française, Le Quotidien dans son édition de lundi. 
L'objectif du gouvernement est d'attirer 500 000 visiteurs étrangers d'ici 2012 et attend une augmentation du nombre de touristes de 20% cette année, a fait savoir Randriarimanana. 
Il souhaite le professionnalisme du secteur et encourage la construction des hôtels trois ou cinq étoiles dans le pays. 
Madagascar a tous les atouts pour devenir une destination touristique haut de gamme comme elle est bien connue pour ses belles îles, des faunes et flores uniques, une population accueillante ainsi qu'une culture riche et diversifiée, ont indiqué des observateurs locaux. 
Le ministre a appelé à l'amélioration de l'infrastructure d'accueil et du service pour développer le tourisme dans le pays. 


Midi Mada 17/01/2008

Un « Task Force » pour lutter contre la corruption - v.a. 
Ministère de la Santé. Très présente dans nos unités de santé, la corruption relève désormais du domaine de l’urgence. 
« Le laxisme est fini. Place maintenant à une discipline plus rigoureuse au sein du ministère et des différentes formations sanitaires publiques pour parvenir aux objectifs du millénaire d’ici 2012 », tel a été le message fort du Dr Jean Louis Robinson, ministre de la Santé, au cours d’un « meeting de suivi du dialogue présidentiel pour la région Analamanga », hier à l’Auditorium à Ankorondrano. Les agents de santé ont ainsi été invités à faire une auto-évaluation de leur travail et à opérer, par la suite, à un changement positif de mentalité. 
Pipé 
« Malgré les réalisations et les efforts déjà fournis dans l’amélioration des services de santé, beaucoup reste encore à faire dans ce domaine. Et heureusement, nous avons les moyens, grâce à l’appui des différents partenaires, pour progresser davantage. Sur les 1,5 milliard ariary, budget estimatif pour mettre en œuvre le volet santé retracé dans le MAP, la moitié est déjà disponible. Seulement, ces moyens ne seront pas efficaces s’ils sont mal gérés », reconnaît le ministre. D’ailleurs, il n’a pas manqué d’énumérer quelques cas de défaillances à rétablir. « Six mois après son inauguration, par exemple, le CHD II d’Anosibe An’ala ne fonctionne pas comme il se doit. A cause d’un problème de conduit de gaz, le bloc opératoire n’est pas utilisable. A vrai dire, les travaux n’ont pas été réalisés convenablement. L’appel d’offre pour sa construction a été pipé », révèle le Dr jean Louis Robinson. 
Coach 
« Par ailleurs, faute de transformateur, la radiographie de ce CHD II fait seulement figure de décoration. Le laboratoire d’analyse ne dispose pas de réactifs. Et tant d’autres obstacles qui pourraient être résolus si chacun, du plus haut jusqu’au plus bas de l’échelle, suivant le poste qu’il occupe, prenait sa responsabilité », continue-t-il dans son énumération. 
Pour mettre fin à ces errements et surtout à la corruption, -très présente dans ce secteur de la santé-, une équipe « task force », un conseil supérieur de discipline et un système de coaching au niveau de chaque direction seront incessamment instaurés. Ces nouvelles dispositions sont prises pour avoir de services de santé de qualité et plus accessibles à tous, surtout aux couches les plus défavorisées. 


Express Mada 17/01/2008
Administration : Le Tim Santé dissous - Sylvain Ranjalahy et Fano Rakotondrazaka
Jean Louis Robinson, ministre de la Santé, a annoncé la dissolution du Tim Santé, la branche du Tim regroupant les personnels médicaux. Une décision qui va dans le sens de la dépolitisation de l’administration.

Quelle mouche a piqué Jean Louis Robinson ? Ce n’est certainement pas l’aedes, vecteur de la dengue contre laquelle son département avait combattu farouchement il y a deux ans.
Cette fois, le ministre de la Santé part en guerre contre la politisation de l’administration, en général, de son département, en particulier. C’est ainsi un véritable coup de théâtre qu’il a lancé hier à l’auditorium d’Ankorondrano. Un cheveu dans la soupe au beau milieu d’une réunion des personnels de la santé d’Analamanga.
Autrement dit, une partie des membres de l’association Tim Santé, branche politique du Tim, dont il a annoncé la dissolution. «Pour une meilleure coordination, pour éviter toute discrimination, Tim Santé a été dissous», a-t-il affirmé à l’assis- tance qui en est restée baba.
Pour une surprise, c’en est vraiment une. Les commentaires allaient bon train dans les travées. L’étonnement se mêlait d’un sentiment de libération. Le Tim semble tirer les conséquences des résultats des communales. La marque de fabrique a connu des ratés au profit des indépendants en dépit de la mobilisation des fonctionnaires de la Santé et de l’Éducation.

Son président national, Jules Randrimaholison, félicite la décision de dissolution du Tim Santé. 

Excellente décision 
Le constat est implacable. L’étiquette Tim est devenue plus un handicap qu’un atout. La dissolution du Tim Santé coule ainsi de source et n’émeut point son président national Jules Randriamaholison. «C’est une excellente décision qui a été prise après concertation. Je ne suis pas malheureux bien que je sois le président national de l’association. C’est le parti qui en tirera profit», déclare-t-il sans sourciller.
Pour le moment, la décision ne concerne que le Tim Santé mais il est évident qu’elle devrait s’élargir aux autres associations de la même famille dans certains départements comme celui de l’éducation. Son patron, Radavidson Andriamparany avait annoncé la couleur vendredi au Palais des sports. Il voulait la dépolitisation pure et simple de son département, sans pour autant remettre en cause l’association Tim Fanabeazana, clef de voûte des victoires du Tim aux élections.
Jacques Marc Ramahenina, chef de la circonscription d’Antananarivo et président national du Tim Fanabeazana reste réaliste. «C’est une décision politique. Pour le moment, elle ne concerne pas le Tim Fanabeazana mais si le parti décide de le supprimer on se soumettra à sa volonté», a-t-il affirmé.
C’est bien dit. La décision est hautement politique. Pour le moment, il est difficile de percevoir sa réelle portée. L’opposant Évariste Marson du parti Rpsd émet des doutes. «Ravalomanana ne fait jamais ce qu’il dit et ne dit jamais ce qu’il fait. 
Souvent, ce sont des déclarations d’intention. J’ai plutôt apprécié la détermination du ministre de l’Éducation d’en finir avec la politique. Si le ministre de la Santé en fait autant, j’applaudis».
Le fait est que le Tim veut gagner sur les deux tableaux. Il dissout deux structures devenues inutiles avec la fin des élections, tout en soignant son image vis-à-vis de l’opinion en rendant leur liberté aux fonctionnaires. Du coup, il n’est pas exclu de voir d’ici quatre ans des candidats qui sont côté pile Tim, et côté face indépendant. A malin, malin et demi. A votre santé.


Midi Mada 17/01/2008
Economie : Madarail. Pour commencer, le trajet Moramanga-Toamasina coûtera 9000 Ariary 
Reprise du train voyageur en février
La reprise du trafic voyageur de Madarail, le concessionnaire du réseau nord de la Rncfm sur l’axe TCE, plus précisément entre Moramanga et Toamasina, sera effective à partir du 18 février. Le Directeur Général de l’entreprise, Patrick Claes, venu rencontrer les responsables de la Région Atsinanana, pour les dernières mises au point sur la mise en œuvre du projet, en a fait la déclaration avant-hier. L’on a appris lors de cette rencontre que les voyageurs auront à payer un frais s’élevant pour l’ensemble du trajet, distant de 250 km, à 9 000 Ariary, soit 1800 Ariary par section de 50 km. Chaque voyageur aura droit à un bagage de 50 kg et au-delà de cette limite, il aura à payer des frais. Il faut savoir que ce train ralliera Toamasina et Moramanga trois fois par semaine en aller et autant en retour, soit une fréquence de 26 voyages par mois, le trajet dure environ 13 heures et il s’agit d’un voyage de nuit mais les responsables de Madarail ont affirmé que le voyage de jour pourrait être envisageable à partir du mois de juillet prochain.
Activité à perte
Patrick Claes avait révélé que cette activité, qui est une extension du transport de voyageurs déjà exploité entre Brickaville et Moramanga, ne peut être que citoyenne. Elle ne rapporte rien à la société puisque, la balance entre les charges, estimées annuellement à 771, 767 millions Ariary et le chiffre d’affaires prévisionnel, évalué à 534,155 millions Ariary, représentent un déficit de 237,611 millions Ar, soit à une perte annuelle d’à peu près, 17 Ariary par siège que la société Madarail et son principal partenaire dans le projet, la région Atsinanana, devront se partager à hauteur de 397,043 millions Ariary par an pour la première et 237,611 millions Ariary pour la seconde. Pour combler une petite partie du manque à gagner, la société Madarail demande une exemption de redevance de concession. Le Chef de Région Atsinanana, Julien Andriamorasata, devait affirmer qu’aucune des parties n’espère gagner dans le projet, mais l’essentiel est de désenclaver les zones reculées entre l’axe Moramanga-Toamasina. Cependant, Madarail, espère récupérer une petite partie de cette perte dans le transport de marchandises.
6 millions Usd
Sur le plan pratique, il faut savoir qu’une locomotive et 3 voitures de 72 places chacune et 2 wagons fourgon de 52 tonnes, seront consacrés par la société Madarail à ce trafic Moramanga-Toamasina. Le train s’arrêtera dans 18 gares et à 9 autres points d’arrêt. Du côté du concessionnaire de l’ancien Rncfm, l’on estime à 70% le taux de fréquentation. 
Par ailleurs, le directeur général, Patrick Claes, devait indiquer que pour exploiter tout le réseau Nord, c'est-à-dire, Tamatave-Côte Est (TCE), Moramanga-Lac Alaotra (MLA), et Antananarivo-Antsirabe, il faudra disposer de 3 locomotives supplémentaires, 11 voitures de 2e classe et 3 voitures de 1ère classe. Ce qui coûtera à la société un investissement de 6 millions de Usd. Un investissement qui, selon ce responsable, devrait incomber à l’Etat, le propriétaire des patrimoines et la société Madarail n’est qu’un concessionnaire. «L’Etat devrait mettre à la disposition du concessionnaire ces matériels», a-t-il conclu.
Didier Rambelo


Express Mada 17/01/2008
Circulation : Nouvelle gérance des parkings d'Analakely - Fanja Saholiarisoa
Nouvelle organisation pour les parkings d'Analakely. L'association Ffbi, œuvrant dans la sécurité publique entend mettre de l'ordre dans la place.
Les infrastructures et les parkings seront pris en mains par le Ffbi. 
Les parkings d'Analakely ont trouvé un nouveau gérant. Après la suspension de l'association Vamam, la Ffbi, une association pour la protection et la sécurité publique entre en lice. Depuis hier, les 48 agents de cette association luttant contre le chômage des jeunes procèdent à la mise en place de la nouvelle organisation des parkings d'Analakely.
Hier, les agents de la Ffbi sont donc descendus en masse, sans uniforme, à Analakely. «Nous avons procédé à un constat des lieux, hier, et avons décidé de maintenir l'ancienne organisation des parkings d'Analakely», explique Jean Olivier Rakotomalala, président de la Ffbi. 
Tendre la main à la commune
Les parkings devant les arcades seront toujours destinés aux clients des magasins. Pour les parkings réservés, ils seront maintenus au milieu de l'avenue de l'Indépendance. La question du tarif n'a pas encore été soulevée au cours de cette visite des lieux. «Pour le moment, nous ne sommes pas en mesure de dire le prix du ticket. La décision appartient au conseil municipal de la commune urbaine d'Antananarivo qui doit trancher au cours de sa réunion», déclare le président.
Aucun détail n'a été révelé sur les salaires des agents de cette nouvelle association. «L'appel du nouveau maire Andry Rajoelina nous a encouragés à tendre la main à la commune pour la protection des infrastructures. Aux responsables ensuite de nous motiver», laisse entendre Jean Olivier Rakotomalala.
«Les horaires ne changeront pas car les parkings seront ouverts de 7h à 18 h du soir», ajoute le président de la Ffbi. Hier, l'ambiance était la même à Analakely. Les conducteurs ont garé leurs voitures là où ils voulaient avec l'aide des petits placeurs de parkings.


allAfrica 17/01/2008

Madagascar: Ndrematoa signe «Vendetta» - L'Express de Madagascar (Antananarivo)- Hernan Rivelo
Le dessinateur Ndrematoa vient de sortir chez Tsipika son album intitulé «Vendetta». Une sorte de chronique sur la criminalité dans le milieu défavorisé de 

la capitale.

Au cours de la dernière décennie, la sortie d'un album de bandes dessinées s'apparente à une rareté absolue à Madagascar. Et lorsqu'il y en a un, il y a vraiment de quoi s'y intéresser. Pour le milieu très timide de la bande dessinée malgache, le début de l'année 2008 est marqué par la sortie, cette semaine, de l'album de Ndrematoa, intitulé «Vendetta». Edité par Tsipika, l'ouvrage est un livre de 32 pages, en noir et blanc sur format 32 cm x 24 cm.
Fait réel

En effet, «Vendetta», mot italien signifiant «vengeance», retrace l'histoire de deux vieux complices de vol, dont la trahison de l'un a généré un horrible drame, qui finit tout de même dans un poste de police. Les personnages sont satiriques et éxagérés, mais porteurs d'un message alarmant, formulé en une question: «Pourquoi certaines personnes sont-elles capables d'actes imprévisibles dépassant l'entendement ?» .
Par des dessins au style assez personnel qu'il qualifie de surréalistes, l'auteur a voulu dépeindre avec un humour aussi noir mais révelateur, un monde miséreux à la fois cruel et sarcastique du milieu défavorisé de la capitale. En effet, il s'agit d'un véritable faits-divers rapporté d'une manière artistique. Comme le souligne l'auteur, «le scénario est inspiré d'un fait réel».
Ce produit découle des deux concours organisés par le Centre culturel Albert Camus, BD Polar en 2006 et et Fait-divers en 2007. Néanmoins, l'auteur, quoique peu connu du grand public, est un artiste très estimé par ses pairs. 

Le dessinateur Ndrematoa compte un nouvel album à son actif.

Dessinateur auprès de l'édition Horaka entre 1982 et 1985, il a représenté, à l'issue d'un concours, l'océan Indien et l'Afrique du Nord au fameux festival d'Angoulême en 1985. C'est aussi par le biais d'un autre concours qu'il est devenu le graphiste attitré du Centre culturel Albert Camus, depuis 1987.


moov.mg 16/01/2008
Les modifications des vols d'Air Madagascar d'Avril à Octobre 
A partir du mois d'avril jusqu'au mois d'Octobre, la Compagnie nationale de transport aérien Air Madagascar ne disposera que d'un seul Boeing 767-300 pour effectuer ses vols long courriers à destination de Paris, Milan, Bangkok et Marseille. Des grandes modifications de vols sont faites. Faites-en connaissance ! 

Vol TNR-CDG (Tananarive - Charles de Gaule)
Actuellement
Après modification

Mardi TNR2230 0740CDG
Mardi (01apr -21oct) TNR1830 0540CDG (+1)

Jeudi TNR2230 0740CDG

Annulé du 03apr au 23oct (Passagers transferés sur vol de Mardi)
Samedi TNR2230 0740CDG
Samedi (05apr-18oct) TNR1830 0540CDG (+1)


Les vols retour se feront: 
- Mercredi du 02apr au 22oct CDG1455 0150TNR(+1) 
- Dimanche du 30mar au 19oct CDG1455 0150TNR (+1) 
Vol TNR-MRS (Tananarive - Marseille)

Actuellement
Après modification
Mercredi TNR2210 0650CDG (+1)
Annulé du 02apr au 22oct. Vol Jeudi du 03apr au 24apr, 05jun au 24jul, 18sep au 23oct TNR0350 1430MRS *

 

* Les passagers du vol de mercredi sont transferés sur MD050 de mardi à destination de Paris et de là continuer sur Marseille à bord du vol AF CDG/MRS de mercredi 
Les vols retour se feront: 
- Jeudi du 03apr au 24apr, 05jun au 24jul, 18sep au 23oct MRS1615 0230TNR(+1) 
- Mercredi sur vol AF MRS/CDG et continuation sur vol CDG/TNR de Mercredi 

Vol TNR/NOS/MXP (Tananarive-Nosybe-Milan)
Actuellement
Après modification
Mercredi TNR0755 1805MXP
Annulé et remplacé par vol direct TNR/MXP. Vol Jeudi du 01may au 29may, 31jul au 11sep TNR0430 1430MXP


Les vols retour se feront: 
- Jeudi du 01may au 29may, 31jul au 11sep MXP1630 0230TNR(+1) 

Vol TNR/RUN/BKK (Tananarive/Réunion/Bangkok)
Actuellement
Après modification
Lundi TNR0730 2220BKK
Lundi du 31mar au 20oct TNR0430 0550RUN0650 1520BKK

Vendredi TNR0730 2220BKK

Vendredi du 04apr au 24oct TNR0430 0550RUN0650 1520BKK


Les vols retour se feront: 
- Lundi du 31mar au 20oct BKK1810 0225RUN0325 0450TNR 
- Vendredi du 04apr au 24oct BKK1810 0225RUN0325 0450TNR 

Recueillis par Solofo Andrianjakarivelo © DTS


Les Nouvelles 18/01/2008

ERIC RAKOTOARISOA : « Le préfet de police équivaut au titre de chef de district » 
La nomination des chefs de fokontany par le préfet de police fait l'objet de contestation à la base. Cette réaction pourrait être expliquée par le fait que la population ne comprend pas le statut de cette autorité ni celui des fokontany. A Jean Eric Rakotoarisoa d'en apporter les explications. Interview. 
• Les Nouvelles : Les observateurs confondent les notions de déconcentration et de décentralisation. Quelle en est la différence ? 
- Jean Eric Rakotoarisoa : Les autorités déconcentrées sont des représentants de l'Etat travaillant dans les régions et les communes. Les responsables qui assurent les services de la déconcentration sont, en principe, des autorités de nomination. Ce qui fait la différence avec la décentralisation. Les collectivités territoriales décentralisées sont dotées d'une certaine indépendance des moyens financiers, humains et matériels. 
Etant hiérarchisé à deux niveaux avec les régions et les communes, ces collectivités sont dirigées par des autorités élues. Raison pour laquelle, les maires sont élus au suffrage universel direct. Quant aux régions, la Constitution prévoit que les personnes dirigeant cette collectivité soient élues. 
• Qu'en est –il du cas des fokontany ? 
- Les fokontany sont des services territoriaux déconcentrés. Ce sont des organes rattachés au pouvoir central représentant l'Etat au niveau des communes. En tant que collectivités déconcentrées, les personnes assurant la direction de cet organe sont des fonctionnaires d'autorité, donc nommés. 
• Le mode de nomination des chefs de fokontany, surtout dans la capitale, fait l'objet de contestation par la population. si on se réfère à la loi, à qui appartient cette prérogative ? 
- Les chefs de fokontany travaillent dans la déconcentration. Ils doivent de ce fait être nommés par leurs supérieurs hiérarchiques : les chefs de districts. En principe, ce sont des autorités de nomination. Ce qui n'exclut pas cependant la possibilité pour la base de proposer des noms au cours de l'assemblée générale et de les proposer au chef de district. 
• Quid du préfet de police ? 
- La Commune urbaine d'Antananarivo bénéficie d'un statut particulier. La capitale est très étendue, et l'on ne peut donc pas la considérer comme un seul district. En effet, si l'on tient compte de l'étendue des autres districts dans les communes rurales, l'étendue de cette ville équivaut à trois districts. De ce fait, un chef de district ne suffit pas à assurer cette grande machine administrative. Et c'est le préfet de police qui en est l'équivalent à Antananarivo. Auparavant, la structure de la déconcentration était à deux niveaux : la préfecture et la sous-préfecture. Les textes ont évolué, la sous-préfecture a été assemblée et forme actuellement la préfecture de police. 
• Le maire de la ville des Milles a sollicité sa participation, ou tout au moins sa consultation quant à cette nomination. En a –t-il le droit ? 
- La nomination des chefs de fokontany par le préfet de police est le principe. Nonobstant, cela n'exclut pas la possibilité pour le maire d'être consulté par le préfet de police quant aux propositions de noms. En effet, les chefs de fokontany exercent leur fonction au niveau des communes, en tant qu'administration de proximité. De ce fait, il serait idéal que le maire puisse proposer des noms au préfet de police ou tout au moins que ce dernier tienne compte de son avis. L'objectif c'est de pouvoir assurer sans conflit la bonne marche de l'administration.
Propos recueillis par Manohisoa 


Nosintsika 19/01/2008

1.2. L'ÉCRITURE A MADAGASCAR
Les premiers manuscrits

L'écriture a été connue depuis fort longtemps par l'ancienne société malgache.Les Antaimoro, installés sur la côte sud-est, notaient en caractères arabes des textes de langue malgache, sur des manuscrits d'écorce appelés sorabe (c'est-à-dire " la grande écriture "). Relativement nombreux et ayant attiré le zèle des chercheurs depuis le siècle dernier, ces sorabe ne conservent pas à proprement parler de textes littéraires : ils ont servi à transcrire des prières, des formules magiques, des généalogies, plus rarement des chroniques des événements anciens.
Au début du XIXe siècle, le roi Radama Ier, qui a appris à lire et à écrire le français avec le sergent Robin , fait mettre au point un alphabet en caractères latins pour écrire la langue malgache. Les transformations économiques et sociales, l'apparition d'un État centralisé affirmant sa vocation à unifier politiquement l'île entière rendaient indispensable l'adoption d'une technique permettant de recenser, de compter, d'archiver les hommes et les biens.Mais les missionnaires protestants britanniques, qui furent les principaux artisans de l'élaboration d'un alphabet malgache, y virent surtout le moyen d'aider à la pénétration du christianisme dans la Grande Île.

Le principe de transcription retenu, excellent puisqu'il est encore à la base de l'écriture du malgache, était qu'à chaque son de la langue devait correspondre un seul signe graphique.Dès que ces outils linguistiques eurent été forgés et l'imprimerie installée (en 1828), les premiers textes malgaches édités furent, bien évidemment, des traductions bibliques.Cette Bible malgache (une première édition paraît dès 1835) imposa le modèle d'une langue écrite et d'un style noble.Les premières tentatives littéraires écrites en malgache devaient nécessairement s'y conformer : ce sont, par exemple, des poèmes

Le Sorabe signifiant littéralement « la grande écriture », les Sorabe sont des textes malgaches en écriture arabe, dite «arabico-malgache », copiés sur du papier antaimoro, dont la technique de fabrication est attestée depuis le XVIe siècle. Ce papier est fabriqué à partir de l’écorce de l’arbre havoha,

d'inspiration religieuse, qui continuent d'utiliser certains procédés de la tradition orale (parallélismes, jeux de proverbes, etc.), mais qui leur surimposent la pratique de la rime, que l'ancienne poésie malgache négligeait et dont les cantiques ont révélé les charmes aux fidèles des offices chrétiens.
Mais avant ces expériences littéraires, destinées à être diffusées par l'imprimerie, l'écriture avait permis de noter et conserver, pour des usages privés ou limités, des témoignages irremplaçables sur l'ancienne civilisation malgache.C'est ainsi qu'il semble bien que le testament d'Andrianamponimerina ait été l'un des tout premiers textes transcrits à l'aide de l'écriture nouvellement mise au point (parallèlement à sa conservation par la mémoire des traditionnistes).Les manuscrits malgaches du XIXe siècle, relativement nombreux (mais beaucoup ont été détruits au moment de la conquête coloniale française), conservent des discours royaux, des traditions propres à une famille ( bokim-pianakaviana ou cahiers de famille), des généalogies, des comptes rendus d'événements et de voyages importants. La reine Ranavalona Ire, se soucia de faire noter l'histoire des ancêtres : elle convoqua à cet effet de savants vieillards, et l'un d'entre eux, Rabetrano, dicta ou rédigea en 1844 un manuscrit contenant des listes généalogiques qui firent autorité.Des familiers de la reine transcrivirent aussi des hain tenyqui ont été retrouvés et édités par Bakoly Domenichini-Ramiaramanana ( Hainteny d'autrefois,1968).
L'un des ensembles de manuscrits les plus remarquables est celui dit de l' ombiasy de la reine Ranavalona Ire, attribué à l'un des " devins " de la cour royale : il a été utilisé par de nombreux historiens et ethnographes, notamment par A. Grandidier. Le ministre Rainandria-mampandry, farouche opposant à la conquête française, fusillé sur ordre de Galliéni, avait compilé une Histoire de Madagascar, demeurée manuscrite ; son ouvrage sur les mœurs et coutumes malgaches, Tantara sy Fomban-drazana, édité en 1896 à Tananarive, est l'un des premiers livres publiés par un auteur malgache.
Jean-Pierre Domenichini a récemment retrouvé dans les archives des missions norvégiennes et édité, sous le titre Les Dieux au service des rois(1985), un manuscrit rassemblé par les soins du pasteur norvégien Lars Vig, à la fin du XIXe siècle, sans doute rédigé par des mpitantara ou traditionnistes et traitant de l'ancienne religion des Malgaches.          ... Lire le Dossier 
Klikeo eto >>

Cliquez ici..

Partenaire culturel de l'ARF:  les  Spectacles Gratuits  ...  Cliquez ici >>

Profitez des Spectacles gratuits et dés maintenant pensez aux cadeaux de fin d'année !   

Cirque - Cinéma - Théatre - Musée - Sport - Patrimoine - Concert 

pour récuperer les Codes  gratuits ...  Cliquez ici >>

Les Pubs gratuits sur www.rainizafimanga.com

Cultures & Voyages

un tourbillon de séduction dans une valse de sensualité  Klikeo eto >>

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."

 

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent sur cette page ( ... Sommaire en haut de page)

  Accueil du site d'Animation ARR