MadaVôvô 2007

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02 Dec 2007

Les News du monde en permanence L'actu internationale en temps réel

Raharaha Zaraniaina.... ;  Cacao de Mada... ;  Rassembleurs et Dynamiques... ;  Savoir vivre sur le web...  ;  200 Milliards pour le secteur public... ;  Air mad renforce sa flotte... ;

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent sur cette page ( ... Lire plus bas)

Sommaire Madavôvô: 05 decembre  2007

BigNews: Le Sport est Roi ... 

L'Edito: « Mpisikidy, Mpanandro, Mpimasy, Ombiasy … leur pouvoir chez les Malgaches ?... »

1. AGRÉGATION EN MÉDECINE : Une grande première (nouvelles)

2. Course à la mairie : Campagne à deux vitesses à Toamasina  (express)

3. Prix du riz : Pas de crainte normalement ! (nouvelles)

4. Johnny Halliday : sa dernière ... à Madagascar et à Hanoï (TV5)

5. Antsiranana : Un Belge frappé d'une expulsion immédiate (nouvelles)

6. Campagne électorale : Forte mobilisation à Tana (express)

*. No Comment.... No Comment...             ... Lire la 2ème Page de MadaVôvô   Cliquez ici >>

7.  Peace Corps : 16 nouveaux volontaires (-nouvelles)

8. Abribus, lancement à Antananarivo (moov)

9. «ART EN CAPITAL» : Les peintres malgaches à Paris (nouvelles)

10. Ambilobe. Un mort et des blessés graves dans une émeute  (midi)

11. Le “coach” s'exprime sur Rafalimanana et Andry TGV se démarque de ses concurrents (nouvelles)

12.Johnny Hallyday va arrêter les tournées en 2009 (nouvelobs)

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05/12/2007

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.612.50. Ar 
USD 1.777.59 Ar 
GBP 3.668.33 Ar 
CHF 1.574.76 Ar 
JPY 16.10 Ar 
ZAR 260.61 Ar 
HKD 228.23 Ar  
Date Eur/Ar Date Eur/Ar
30/10 2595 30/11 2607
07/05/07 2472 28/05/06 2771

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


 

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Big News...

Ravoatabia s'annonce redoutable

3ème étape : Etape gagnée une fois de plus par Jean de Dieu Rakotondrasoa, alias Ravoatabia (... )

  Les infos sportives du monde en permanence  >>

MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com


*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>


« Mpisikidy, Mpanandro, Mpimasy, Ombiasy … leur pouvoir chez les Malgaches ?...   » 

      Conditionnée par le caractère faste ou néfaste du moment où l'on entreprend une action, les devins jouent un rôle très important dans la vie des Malgaches. 

    Le mpanandro est consulté à chaque événement important (mariage, enterrement, le famadihana ou retournement des morts, pose de la première pierre d’une construction, etc..). 

    Le mpisikidy est un spécialiste de la géomancie, technique de divination à partir de figures tracées sur le sable. 

    L'ombiasa a des pouvoirs plus étendus : c'est le gardien des connaissances rituelles et religieuses.

    Les difficultés, les évènements de la vie, le désir de réussir nous ont contraints à avoir recours à un pouvoir qui produit quelque chose de plus que de l’ordinaire : de l’extraordinaire, du sensationnel…. 
         Quand on repasse en revue les traditions et les coutumes des peuples, l’on constate que sur ce point de la recherche du remède miraculeux, il n’y a guère eu beaucoup de variations. En fait, des habitants de la Taïga russe, aux Inouïtes du Nord du Canada, en passant par les Pygmées de la forêt africaine tropicale, les Birmans, ou encore certains Malgaches, on se rend compte que tous ils ont trouvé des objets pris dans la nature pour en fabriquer leur talisman et, quand ils sentaient le besoin d’être plus spirituels, pratiqué l’invocation des esprits et des ancêtres…
       Aligner des graines de haricots ou des cailloux, agiter des branchages parfumés pour adresser des prières ou des demandes de bénédictions en faisant des signes cabalistiques pour prédire l’avenir d’un désespéré, ou encore faire le sacrifice d’un poulet, d’un lama pour en interpréter les viscères, ou même le sacrifice d’un innocent, un bébé pourquoi pas, pour bénéficier de la faveur d’un esprit bienfaiteur, c’est la pratique courante des shamans, des sorciers et des ombiasy.

    On parodie les rites décrits dans la bible où on lit dans l’ancien testament que l’on faisait des sacrifices d’animaux et dans le nouveau testament, le sacrifice d’un Innocent, celui de Christ. Car il n’y a pas d’acte de pardon s’il n’y pas du sang versé. Et je ne parle pas des pratiques du satanisme.  

J’admets qu’un problème se pose. C’est celui-ci : comment se débarrasser des devins, des faiseurs d’oracle et autres féticheurs quand d’autre part, il est de notoriété qu’ une « certaine satisfaction » est enregistrée tout de même grâce à leur consultation. 

   Voici un sujet de réflexion pour tout un chacun. Le fait qu’un être pourvu d’une intelligence exceptionnelle comme l’homme, puisse admettre dans son esprit quedes graines, des cailloux ou le fait d’invoquer l’esprit des morts puisse venir à son secours ou prédire son avenir, ou lui donner la faveur d’une jolie fille.  Les objets de la nature, ou l’âme d’un mort qui est restée inefficace pendant sa vie terrestre produiraient-ils l’extraordinaire, le sensationnel.

        Dans un monde dichotomique où sont le Bien et le Mal, il faudrait que ce « tout un chacun » qui réfléchit avec un cerveau supérieur, se dise l’espace d’un instant que si ce n’est pas Dieu qui agit, cela ne peut être que la force du Diable….
       Tant que l’obscurantisme prédomine parmi les gens, parmi les Malgaches, les kalanoro, les bilo et compagnie, gagneront de la place dans leur vie courante. Et ce n’est pas une spécificité typiquement malgache.
       « Tu n’auras d’autre Dieu que Jéhovah, qui t’a sorti des servitudes …. »

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         ANDRIAMAHADY Armand de Créteil.

. Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Armand  a répondu à notre appel  pour publier des Edito maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.Merci d'avance!       ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>              ... Lister  tous les Editos


Les nouvelles 06/12/2007

AGRÉGATION EN MÉDECINE : Une grande première

Un concours national d'agrégation en médecine humaine aura lieu pour la première fois les 11, 13 et 14 décembre prochains à Iavoloha. Ayant signé en bonne et due forme l'engagement sur l'honneur pour un contrat de cinq ans, 51 candidats ont été préselectionnés à ce concours pour l'obtention d'un diplôme d'Agrégation. Les admis seront, par la suite, affectés dans des centres hospitaliers universitaires et centres hospitaliers de référence des régions, à l'exemple du CHRR de Fort-dauphin (Photo), et constituent la relève des professeurs agrégés en exercice.
Une grande première dans l'histoire de la médecine : un concours national d'agrégation est organisé à partir de cette année. 57 médecins spécialistes vont y participer du 11 au 15 décembre à Iavoloha pour l'obtention du diplôme d'agrégation.
Ils sont au total 57 médecins spécialistes malgaches, répartis dans trois grandes disciplines à savoir les sciences fondamentales,

Le Dossier...   Klikeo eto

la médecine et les spécialités médicales et la santé publique, la chirurgie et les spécialités chirurgicales, ayant été préselectionés pour subir les épreuves. Le concours, s'étalant sur trois jours, comportera trois épreuves éliminatoires. Les membres du jury sont composés d'éminents professeurs dont huit internationaux afin de «mettre les programmes diplômant en conformité avec les normes et standards internationaux», a expliqué le Doyen de la faculté de médecine, le Pr Paul Rajaonarivelo. 
Les 11 et 13 décembre se dérouleront l'exposé des titres et travaux et l'épreuve théorique. Ils seront suivis de l'épreuve clinique ou de laboratoire ou encore d'une étude de cas ou de dossiers techniques ou de capacités managériales dans les hôpitaux de Befelatànana et de l'Hjra, à l'Institut national de la santé publique et communautaire (INSPC) et au laboratoire national de référence (LNR) le 14 décembre. La proclamation officielle des résultats aura lieu le 15 décembre, cérémonie lors de laquelle seront connus les nouveaux promus à l'agrégation en médecine. Les candidats devront obtenir des notes à l'issue des épreuves éliminatoires soit une moyenne de plus de 12 sur 20 pour l'obtention du diplôme.
Critères de séléction
«Mais les candidats ne peuvent pas participer à ce concours sans avoir signé l'engagement sur l'honneur attestant qu'ils acceptent de servir la Nation en tant qu'agent de l'Etat durant cinq ans et leur décision d'affectation quand ils seront admis à ce concours», a bien précisé le Pr Paul Rajaonarivelo. Cet engagement figure parmi les critères de sélection des candidats participants au concours. En fait, les spécialistes seront affectés dans des centres hospitaliers universitaires (CHU) d'Antananarivo et de Mahajanga, de Toamasina et de Fianarantsoa, nouvellement construits, et de Toliara et d'Antsiranana qui sont en cours de création, sans omettre les centres hospitaliers de référence des régions (CHRR). 
«Les candidats doivent être aussi des enseignants chercheurs modèle de la faculté de médecine, sérieux, et avoir des connaissance des besoins de la Nation en matière de santé publique. Ils n'ont jamais été traduits en conseil de discipline ou jugés au tribunal», selon le ministre Jean Louis Robinson. Plus précisément, «la participation au concours nécessite de fortes et riches expériences de la part des candidats en médecine en général», a-t-il rajouté. Pour y être admis, le candidat devrait suivre huit années d'études en médecine puis en internat qualifiant pour quatre ans dont une année de stage à l'université de Bordeaux. Ensuite, il participe au concours de cliniquat de quatre ans dont une année de stage à l'extérieur. Et enfin, le candidat doit avoir le profil d'un chef de clinique et d'un maître de conférence plus spécialisé.
Relève du corps professoral
Parmi les principaux objectifs du concours national d'agrégation figure le renforcement des capacités des ressources humaines en spécialistes dans le domaine de la santé et de l'enseignement des sciences de la santé. Et ce, dans le but d'assurer la relève du corps professoral au niveau de l'enseignement supérieur notamment en médecine. Depuis plus de quarante ans, toutes les agrégations décernées aux spécialistes malgaches ont été organisées soit en France, soit au sein du Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (Cames) tous les deux ans. 
Depuis 1982, environ une trentaine de professeurs agrégés malgaches font partie des promotions, mais ne répondent pas encore aux besoins de la Nation. Une quinzaine sont en activité à Antananarivo et deux seulement à Mahajanga. Environ une cinquantaine de services touchant les disciplines confondues doivent être créés dans les CHU à Antananarivo, par exemple, nécessitant un professeur titulaire, un professeur agrégé, des chefs de cliniques et d'internats qualifiants. Des besoins qui nécessitent le renouvellement du personnel en permanence. 
Et c'est la raison d'être de ce concours régi par le décret n°2007- 448 du 21 mai 2007 et organisé à l'initiative de la présidence de la République et du ministère de la Santé.
Noro Niaina


Express Mada 05/12/2007
Course à la mairie : Campagne à deux vitesses à Toamasina 
Les deux prétendants à la première magistrature de la ville de Toamasina sont en pleine propagande. Mais celui du parti au pouvoir est plus présent sur le terrain.
Visite des quartiers après «la marche de la solidarité» et meeting au Centre régional de la Jeunesse et des sports (Crjs), samedi. Le candidat du Tiako i Madagasikara (Tim) à la mairie de Toamasina, Gervais Rakotomanana, continue sur sa lancée. 
Hier, il s'est rendu, entre autres, à Tanambao V, du côté du Lycée français, ainsi qu'à Tanamakoa suite à la descente à Ankirihiry, Mangarano et à Mangarivotra, lundi. 
Le Président de la délégation spéciale (Pds) de la commune urbaine de Toamasina a ainsi annoncé lors des rencontres avec la population, ses projets de développement pour la circonscription. Il insiste surtout sur la réhabilitation de la route au bord de la mer, Boulevard Ratsimilaho, entre le lycée Rabemananjara et l'hôpital Hopitalibe, ainsi que la construction d'un marché moderne comme celui de Mahajanga. «Le président de la République m'a déjà promis de contribuer à la réalisation de ces projets», a t-il révélé. 
Dans le camp du Malagasy Tonga Saina (Mts), la propagande est aussi lancée. Un tour de la ville du candidat à la mairie, José Maso, en compagnie de ses partisans, était au programme, samedi. L'absence du patron du Mts et ancien maire de la ville, Roland Ratsiraka, dans les rangs était remarquée. La manifestation est moins animée par rapport à celle du Tim. «L'ambiance est un peu froide par rapport à celle des législatives», a constaté, hier, le secrétaire national du Mts, Martial Mena, en annonçant le grand meeting de la formation au Stadium à Barikadimy, le 9 décembre.
Fano Rakotondrazaka


Les Nouvelles 05/12/2007

PRIX DU RIZ : Pas de crainte normalement ! 

Le stock de riz actuel assurera les besoins nationaux d'ici la fin d'année, aucune hausse n'est à craindre. 97 000 tonnes ont été importées jusqu'ici, sur une prévision de 130 000 tonnes. Le reste à importer pour couvrir la période de soudure, c'est-à-dire d'ici mai 2008 risque de subir une hausse à cause des paramètres internationaux, que ce soient les cours du riz ou le prix du baril, qui pourraient se répercuter sur les prix locaux. 
Quiétude pour les consommateurs, «aucune éventuelle hausse du prix du riz n'est à craindre d'ici la fin d'année» rassure le ministre de l'Economie du commerce et de l'industrie Ivohasina Razafimahefa. 

Les 97 000 tonnes importées jusqu'ici pourront satisfaire la consommation locale, du moins jusqu'à la fin de l'année. 13 000 tonnes ont débarqué il y deux semaines. Les prévisions d'importation pour couvrir la période de soudure, c'est-à-dire d'ici mai 2008, sont estimées à 130 000 tonnes.

De légères variations du prix du riz entre 1 225 ariary et 1 400 ariary sont observées sur le marché national, néanmoins, les prix devraient se stabiliser. La disponibilité de la quantité demandée pour satisfaire la consommation locale n'est à craindre. Les cours actuels assez élevés incitent les commerçants et les producteurs à commercialiser leurs stocks, d'où, une disponibilité du riz sur le marché local, donc, des prix stables. Les cours internationaux actuels sont en effet élevés puisque si le riz pakistanais coûtait 230 dollars par tonne FOB en 2005 et en 2006, il coûte aujourd'hui 320 dollars la tonne (Source : osiriz).
Paramètres favorables à une hausse

Une hausse qui tend à s'accroître et qui risque de se reporter sur les prix locaux d'ici l'épuisement du stock actuel. Pendant le mois d'octobre seulement, le riz pakistanais a subi une hausse de 25% : il est donc passé de 300 dollars la 

tonne à 320 dollars. L'Inde est pourtant le principal exportateur mondial. 
Un fond de crise du riz sur le marché international explique une telle hausse. A cause d'une forte demande émise par l'Asie du Sud est et l'Afrique Subsaharienne et une offre relativement faible, les prix flambent. Qui plus est, cette crise a été exacerbée en octobre par la décision du gouvernement indien d'interdire toute importation de riz autre qu'une certaine variété, alors que l'Inde est le troisième exportateur mondial. 
Pire, la hausse vertigineuse des prix du baril de pétrole vient aggraver les perspectives d'une hausse, le baril frôle les 100 dollars. 
Sous la menace de tels paramètres favorables à une hausse, la plateforme de concertation du riz a pris les dispositions nécessaires pour préserver les consommateurs. 
Mialy Tiana 


TV5.org 04/12/2007

France : Johnny Hallyday fera sa "dernière tournée" en 2009 - PARIS (AFP)

Johnny Hallyday a annoncé dimanche soir à TF1 qu'il ferait sa "dernière ... à Madagascar et à Hanoï, pour des concerts pour des oeuvres humanitaires

Le chanteur français Johnny Hallyday, 64 ans, a annoncé qu'il ferait sa "dernière tournée" sur scène à partir de mai 2009, parce qu'il ne veut pas devenir "pathétique".
"J'ai décidé de m'arrêter. J'ai pris cette décision, pas de gaieté de coeur, mais parce qu'il y a bien un jour où il faut s'arrêter", a-t-il déclaré dimanche soir sur la chaîne de télévision TF1.
La tournée débutera par le Stade de France fin mai 2009 et durera environ un an, a expliqué le chanteur, qui vient de sortir un nouvel album, "Le coeur d'un homme", avec des chansons de blues.
Johnny Hallyday reste un des plus gros vendeurs de disques en France et, considéré comme une "bête de scène", il fait de chacune de ses tournées un événement qui attire des foules considérables.
"Ce sera ma dernière tournée. J'ai trop le respect du public pour ne pas être trop âgé pour monter sur scène. Je ne voudrais pas devenir pathétique. Par respect du public. Je sais que le public va me manquer", a-t-il dit.
Il a également fait valoir qu'il était fatigué de vivre dans des chambres d'hôtel.

Johnny Hallyday, le 6 mai 2007 à Paris

S'il arrête la scène, il entend en revanche continuer de chanter et d'enregistrer de nouveaux albums, dont un avant l'été 2009.
Sa tournée 2009 devrait le conduire dans de nombreuses villes de France, notamment dans plusieurs grands stades de province, mais également à l'étranger, notamment à Madagascar et à Hanoï pour des concerts en faveur des oeuvres humanitaires.
"Ca me permettra d'emmener ma petite fille voir son pays d'origine", a-t-il souligné, évoquant sa fille adoptive Jade, d'origine vietnamienne.
© 2007 AFP


Les Nouvelles 05/12/2007

ANTSIRANANA : Un Belge frappé d'une expulsion immédiate 
La visite du Premier ministre Charles Rabemananjara à Antsiranana a pris fin hier. Des mesures drastiques ont été prises au cours de son déplacement.
Aussitôt arrivé dans la capitale du Nord dimanche soir, le Premier ministre Charles Rabemananjara a réuni les responsables de la sécurité, les autorités administratives et religieuses, enseignants et parents d'élèves. Cette réunion inopinée a été axée principalement sur le problème de la sécurité en général, la recrudescence de la délinquance juvénile et la protection des mineurs. 
Le constat est désolant. La pédophilie, l'incitation de mineurs à la débauche et la prostitution enfantine sont devenues monnaie courante. Pour inhiber la propagation de cette gangrène qui ronge la jeunesse antsiranaise, plusieurs résolutions et mesures ont donc été prises. 
Ainsi, l'ordre a-t-il été donné le soir même aux forces de l'ordre de procéder à un contrôle de nuit. Le résultat est plus que probant car sur les 50 étrangers contrôlés, 8 ont été appréhendés pour défaut de passeport. L'un d'entre eux, un ressortissant belge, outre son problème de documents de voyage, était surpris en compagnie de deux mineures dans le quartier Scama. Eu égard à la gravité de son infraction, sur ordre du Premier ministre, il a été frappé d'une expulsion. Il doit quitter le sol malgache ce jour. 
Par ailleurs, 8 mineurs de 13 à 16 ans et 71 de plus de 16 ans ont été «ramassés» et, pour non de présentation de carte d'identité nationale, 36 nationaux ont été interpellés. L'opération a débuté aux environs de 21 heures pour ne se terminer que le lendemain à l'aube.
Des armes blanches sur des élèves
Hier, l'opération a repris. Huit établissements scolaires ont fait l'objet d'un contrôle rigoureux. Des armes blanches, entre autres quatre couteaux, deux chaînes de vélo et des gourdins en bois de pin, ont été découvertes dans les cartables de certains élèves. 
Toujours au cours de cette descente dans les établissements scolaires, des renseignements recueillis auprès des autres étudiants ont permis de savoir que des gangs, regroupant des jeunes, sont derrière plusieurs délits. Des clans qui, rien qu'à entendre leur dénomination : Palm Boys, Jamaïque, Démon, El Paso, donnent des frissons.
Perspective d'avenir
Outre le volet répressif, le volet préventif n'était pas en reste. Le contrôle des salles de projection de films et la mise en place d'un centre de rééducation pour les mineurs de moins de 13 ans, ont également été débattus au cours de cette réunion d'Antsiranana. Les parents ont aussi été sensibilisés sur leur complicité passive dans la prostitution enfantine. 
Le domaine de l'agriculture, notamment la révolution verte, était également à l'ordre du jour de cette visite. 
Mparany et Pasy R. 


Express Mada 03/12/2007
Campagne électorale : Forte mobilisation à Tana 
La Capitale a vécu un dimanche très animé. Les sympathisants des deux principaux candidats se sont déplacés en masse dans le but d’impressionner le camp adverse à dix jours du scrutin.
Un constat s'impose après moins d'une semaine de campagne électorale à Antananarivo renivohitra. Les trois candidats les plus en vue s'efforcent de mettre en scène une ambiance festive afin de draîner le maximum de foule à chacun de leur déplacement. Bains de foule, affiches, concerts, vedettes médiatiques... À défaut de débats de fond, le spectacle est là. 
Le premier week-end de la campagne a confirmé la tendance de fête de la propagande. Chacun essaye seulement de moduler et de varier leur programme chaque jour. 
Pendant tout le week-end, on a vu des caravanes de voitures aux couleurs des candidats, remplis de partisans portant le tee-shirt à l'effigie de leur champion, sillonner la ville. A l'arrêt ou sur la route, les cortèges tentent d'attirer l'attention des passants en balançant des chansons de campagne des prétendants au poste de maire.
Le week-end a été l’occasion pour certains candidats de mettre le paquet. C'est le cas de Andry Rajoelina de Tanora malagasy vonona (TGV) qui a organisé un grand concert entrecoupé de discours à Antsonjombe, avec la présence de plusieurs artistes de renom à ses côtés. 
Pour sa part, l'équipe du candidat Marc Ramiarinjatovo de Madagasikara vaovao (MDV) se défend et soutient sa politique de ne pas miser sur l'animation artistique. Mis à part la première journée qu’il a passée à pieds pour sillonner les quartiers, le candidat du MDV semble au moins choisir de diffuser de la musique pendant ses meetings. 
Engagement politique
A l'entame de la deuxième semaine de campagne, l'équipe de Hery Rafalimanana promet également de changer de stratégie. Elle annonce son intention de se rapprocher un peu plus des électeurs en procédant à du «porte-à-porte» sans préciser s'il renonce à l'animation artistique ou non. 
Au fil des jours, les artistes animant les campagnes électorales des candidats semblent faire partie des équipes électorales, pour ne pas dire avoir pris un engagement politique envers les candidats. Kiaka, Tsiliva, Toto Mwanjani ou Tempo Gaigy n'ont pas, par exemple, quitté le candidat Hery Rafalimanana. Des artistes comme Lôla, Tovo J'hay ou Melky sont toujours bien en vue aux côtés du candidat Andry Rajoelina. Plusieurs artistes cités ont d'ailleurs participé à la création de morceaux destinés aux candidats. 
En tout cas, jusqu'ici, la stratégie semble fonctionner. Du moins pour le premier objectif visant à réunir la foule, laquelle joue le jeu. A chaque sortie des candidats, les habitants ont toujours répondu présents et chacun d'entre eux a réussi à attirer la foule. De là à y voir une intention de vote de la part des électeurs envers tel ou tel candidat, c’est un raccourci qu'il faut éviter d’emprunter trop vite. 
Encadré: Des candidats à l'église 
Outre les animations, des candidats ont profité du week-end dominical pour aller à l'église, histoire de changer de style ou de lorgner du côté des électeurs chrétiens. 
Le candidat Marc Ramiarinjatovo de Madagasikara vaovao (MDV) s'est rendu à l'église catholique Saint François-Xavier, à Antanimena. Il s'est ensuite rendu à Jesosy Mamonjy, à Ankorondrano. 
Pour sa part, le couple Andry Rajoelina de Tanora malagasy vonona (TGV) a été aperçu au temple FJKM à Analakely. Il a ensuite rallié Antsonjombe pour le méga-spectacle organisé pour une démonstration de force. 
Le candidat Hery Rafalimanana de Tiako i Madagasikara (Tim) ne s'est pas rendu à l'église. Il a profité du week-end pour sillonner quelques quartiers comme Ambodin'Isotry ou encore Antohomadinika, là où il a vu le soutien de l'association Zanak'Atsimo. Mais tout au long de la campagne, son équipe ne cesse de mettre en avant la foi chrétienne de son candidat.
Iloniaina Alain


allAfrica 02/12/2007
Madagascar: Des jouets interdits sur le marché - L'Express de Madagascar - Teholy Martin
Le Père Noël ne distribuera plus de fusils aux garçons. L'importation, la vente et l'achat de jouets imitant les effets et matériel militaires sont interdits sur le marché.
L'interdiction de l'importation, de la vente et du port par les civils de vêtements et d'effets destinés aux forces de l'ordre, sera élargie à certaines catégories de jouets. Le colonel Richard Ravalomanana, chef du Service des opérations auprès de l'état-major mixte organisationnel du faritany d'Antananarivo, unité regroupant la police nationale, la gendarmerie et l'armée, l'a annoncé hier, au cours d'une conférence de presse, à Ankadilalana.
La nouvelle réglementation couvre tous les gadgets copiant les engins et matériel militaires. «Ces jouets peuvent créer une confusion aux yeux de la population, car souvent ils semblent identiques à leurs modèles».
Citant un exemple, il souligne qu'il est vraiment difficile pour un néophyte de distinguer les jouets en plastique, achetés au Centre commercial de Behoririka, des fusils d'assaut de marque kalachnikov.
D'ailleurs, ces derniers temps, des bandits en utilisent pour commettre leurs forfaits, d'autant qu'ils peuvent s'en procurer à bas prix sur le marché - un gadget imitant un kalachnikov se vend à environ 5 000 ariary. Même les éléments des forces de l'ordre sont parfois dupés.
Le chef de l'Emmo-Far lance ainsi un avertissement aux commerçants comme aux consommateurs de ne plus écouler ou se procurer ce genre de jouets. Mais les vives réactions des premiers intéressés n'ont pas tardé, d'autant que la fête de la Nativité approche, une période favorable au commerce de jouets. «Pour satisfaire nos clients, nous avons stocké des tonnes de gadgets de ce type», déclare un grossiste d'Analakely. Il déplore déjà la perte qu'il aura à subir avec l'application de la nouvelle disposition. D'après lui, l'interdiction aurait dû s'appliquer soit au niveau des importateurs soit au niveau des services douaniers.
Mais restant ferme, le colonel Richard Ravalomanana veut attirer l'attention du public sur les attributions des forces de l'ordre dans la sécurité publique. «Nous sommes tenus d'arrêter les délinquants, de fournir des preuves permettant de les déférer au Tribunal. Quant à la Douane, elle fait partie de l'administration publique, elle doit également se soumettre à la législation».


 

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Concert du Groupe "GROUM'S" à l'AFT Andavamamba Antananarivo le 05 Décembre 2007 à 16h!C'est un groupe de pop-punk!composé de 06 membre  - Tam's:Batteur / Khelly:leade guitare/Riffeur / Slash:lead guitare...  contact: Groum'S

Les Nouvelles 05/12/2007

PEACE CORPS : 16 nouveaux volontaires 
16 volontaires de la santé, dont le directeur de programme et le directeur adjoint et le docteur Boda Ranjeva, ont fait une prestation de serment à la Résidence Américaine à Ambaranjana, en présence du ministre de la Santé et de l'ambassadeur des Etats-Unis à Madagascar. 
Ces volontaires ont appris à parler le dialecte local et ils vont éduquer la population pour un changement de comportement des communautés. Leurs domaines d'intervention : la survie de la mère et de l'enfant et la santé reproductive des adolescents. Il est à noter que le programme dans son ensemble se concentre surtout sur le VIH/SIDA, le Planning Familial, la Nutrition et le Paludisme. 
Les impacts de ses actions au sein de ces communautés sont vraiment palpables et ont déjà obtenus de nombreux résultats positifs. 
Faly R. 


moov.mg 03/12/2007

Abribus, lancement à Antananarivo
- Concepts de Publivel, les abrivels (Abribus) sont des écrans qui diffusent des informations en permanence dans les rues de la Capitale

Depuis le 28 novembre 2007, l’équipe de Publivel installe un peu partout dans la ville d’Antananarivo les écrans LCD de 42'', sonorisés dans les abris d’autobus donc de taxi be pour notre cas. On peut en trouver à Andohan’Analakely ou à Ampefiloha, en face de Shoprite par exemple.
Ces écrans, nouveaux moyens de communication, diffusent diverses informations comme des émissions télévisées ou publicitaires. Très pratiques, on y accède gratuitement pour voir toutes sortes d’informations pratiques. 
Abribus est une marque déposée par l'entreprise JCDecaux, il a été lancé en France à partir de 1964 à Lyon. Le produit comprend des éléments de mobilier urbain puisque c’est un arrêt de bus. On y voit donc l’écran en guise de panneaux publicitaires. 
L’Abribus, entre autre, comme son nom l’indique est un abri pour se protéger du soleil et de la pluie en attendant notre bus.

Le concept Abribus © www.javafr.com


Les Nouvelles 05/12/2007

«ART EN CAPITAL» : Les peintres malgaches à Paris 
Le plus grand salon de l'art à Paris intitulé «Art en capital» vient de se terminer le 2 décembre, au prestigieux Grand Palais, près des Champs Elysées, réunissant 2500 artistes (peintres et sculpteurs de tous horizons) depuis le 22 novembre. Trois malgaches ont représenté le pays. 
Jean Michel Razanatefy (peintre), Jean Andrianaivo Ravelona (peintre) et Sahondra Rabearivelo (sculpteur) ont été les porte-flambeaux de l'art malgache lors de ce grand événement, summum de cinq grands salons artistiques de renom (le salon national des Beaux-Arts, le salon des artistes indépendants, le salon des artistes français, le salon comparaison et le salon de la peinture à l'eau). 
Les organisateurs ont demandé à chaque artiste, de ne présenter qu'une œuvre. Jean Michel Razanatefy, 73 ans, peint depuis 58 longues années, mais il expose pour la première fois au Grand Palais. Pour la circonstance, il a présenté son œuvre intitulée «Les deux compères», huile sur toile de 100x73. Traitée à la manière classique des grands maîtres malgaches tels que Ratovo ou Rakotovao, sa toile représente une scène de deux enfants malgaches dans leur village. Avec un bleu lumineux en toile de fond, il a su retranscrire dans son œuvre la sérénité malgache dans sa richesse environnementale d'antan. 
Toujours en peinture, Jean Andrianaivo Ravelona a su devenir un incontournable de la peinture malgache. Ayant obtenu en octobre dernier le prix «Mention spéciale du jury» à la Biennale des arts sur Seine à Asnières, il en est à sa deuxième au Grand Palais. Au lendemain d'une exposition groupée à la galerie Visio dell'Arte à Paris, il a choisi de présenter son tableau «Satabary» (1,60 x 1,30 m ) pour cette grande exposition. Réalisée en technique mixte et au procédé créatif, l'oeuvre dépeint l'euphorie et le bonheur des paysans en extase devant leur première récolte et se préparant à l'offrir au roi ou à Dieu. 
L'environnement pour futur
Sur les trois artistes malgaches, Sahondra Rabearivelo, aura été le seul sculpteur. S'adaptant à toutes les matières, elle en est aussi à sa deuxième exposition au Grand Palais. Ayant fait ses premiers pas au centre germano-malgache de 1975 à 1980, elle a fréquenté l'atelier Matisse et l'atelier Nicolas Poussin pour s'accoutumer au plâtre. Elle se met ensuite à l'art de la fonderie chez Marc Saigné et aux Beaux Arts. 
Pour l'exposition Art en Capital, son œuvre sculpturale s'est attelée à représenter ses soucis face l'environnement et invite le public à orienter sa vision sur le monde de demain par un mouvement philosophe. 
En somme, ceux qui ont représenté Madagascar à cette grande exposition ont su mettre en valeur une vision du passé, du présent et du futur malgache par leurs œuvres. 
Foyer de l'exposition universelle de 1900, le Grand Palais avait fermé ses portes depuis une dizaine d'années pour cause de travaux. Cependant, en 2001 il a tout de même accueilli le Salon des Indépendants, les Salons d'Automne et des Artistes Français jusqu'en 2001. C'est en 2006 qu'il a rouvert officiellement ses portes.
Renée Raza 


Midi Mada 04/12/2007

AMBILOBE. La justice populaire vire en un affrontement entre les fokonolona et les forces de l’ordre. 
Un mort et des blessés graves dans une émeute 
Un drame à Ambilobe. Vendredi dernier, vers 13h30, un affrontement entre les forces de l’ordre et la population locale s’est soldé par la mort d’un civil et plusieurs blessés graves. Les faits. Dans un bar, Nico, sous l’emprise de l’alcool, a fini par avouer qu’il est l’auteur de plusieurs meurtres à Ambilobe. Parmi ses victimes, selon ses dires, une marchande de quatre saisons. Tuée puis camouflée sous le pont de Mahavay. Deux jours plus tard, découverte de deux autres cadavres d’enfants dans le même lieu. Après quelques verres, le serial killer n’a pas hésité à révéler qu’il est responsable de ces meurtres. 
La nouvelle a vite fait le tour d’Ambilobe, le bouche-à-oreille aidant. Il n’a fallu que quelques minutes pour que le criminel soit déjà entre les mains du fokonolona en furie. Autrement, Nico est soumis au lynchage. Le meurtrier a reçu des coups de toutes parts. Il devait payer au prix fort ses actes. Il s’en est fallu de peu qu’il ne perde la vie : la police est arrivée à son secours. « Protéger la vie des citoyens ». Se rappelant de leur mission première, les éléments de la police locale empêchent la justice populaire au grand dam du fokonolona. La situation vire au drame. Les jets de pierres commencent. Sans un renfort armé jusqu’aux dents, les policiers auraient été blessés. Nico, sous escorte, fut emmené d’urgence à l’hôpital d’Ambilobe. 
Les choses s’enveniment. Peu de temps après, l’établissement de santé est investi par les riverains qui sont en proie à la rage. Face aux jets de pierres, les coups de feu en guise de sommation commencent à retentir. Mais cela ne semble guère intimider l’autre partie. Et même, avec l’intervention des gendarmes. Pour autant, la situation n’est plus maîtrisée par les forces publiques. Dernière option, procéder à une diversion pour évacuer Nico de l’hôpital. Une opération réussie. Sauf que cela a envenimé la colère de la population qui a mis le feu à la voiture de la police. Avant de s’attaquer au camp de la gendarmerie après avoir enfoncé plusieurs barrages des forces de l’ordre. C’est dire qu’ils sont déterminés à payer le prix fort. Les sommations d’usage et avertissements de toutes sortes n’étant plus efficaces, les coups de feu commencent à retentir. 
Bilan, cinq blessés graves. « L’un d’entre eux a péri durant son évacuation à Ambanja », devait expliquer notre interlocuteur. L’affrontement a duré cinq tours d’horloge. Pour ne finir que vers 20h30. Les autorités locales ont décrété, depuis vendredi, la mise en place d’un couvre-feu. Aussi, les manifestations de tous genres seront-elles interdites jusqu’à nouvel ordre. Nico, évidemment à l’origine de tous les maux, reste introuvable. Le lieu de sa détention est tenu secret pour mieux préserver l’ordre public. N’empêche, les bruits courent qu’il aurait été transféré à Ambanja. Pour le moment, le calme est revenu à Ambilobe. La ville est actuellement placée sous haute surveillance. Des éléments des forces de l’ordre de Diégo y ont été dépêchés pour maintenir la sécurité. 
Didi Ratsimbazafy


Les Nouvelles 03/12/2007

MARCEL RANJEVA : Le “coach” s'exprime sur Rafalimanana - Prisca R.
La course à la magistrature de la ville d'Antananarivo bat son plein. Marcel Ranjeva, ministre des Affaires étrangère et non moins coach des candidats Tiako i Madagasikara d'Analamanga, est passé à l'antenne de la Radio nationale malagasy (RNM) hier.
Durant son intervention, Marcel Ranjeva a apporté plus d'informations sur l'organisation du Tim et des précisions sur le programme du prétendant au poste à Antananarivo renivohitra, Hery Rafalimanana. 
Selon Marcel Ranjeva, le parti Tim à l'heure actuelle dispose d'une certaine maturité. Ses décisions auraient été prises par rapport aux expériences qu'il a acquises durant ses années d'exercice. «Notre parti dispose d'un règlement que nous appliquons lorsque nous prenons des décisions. Entre membres, il y a une confiance mutuelle et cela s'applique lors des choix des candidats comme ce qui se fait avant les élections. Si nous avons choisi Hery Rafalimanana à Antananarivo renivohitra c'est parce qu'il est capable et cela a été prouvé. Pour le cas des maires Tim sortants qui ne sont plus reconduits, leurs éventuels successeurs justifient une meilleure référence qu'eux et peuvent assurer leur mission», a-t-il précisé.
Le rôle du maire
Cette campagne électorale a été une occasion pour le Tim de s'exprimer sur certains points. «Il arrive à certains candidats autres que les nôtres de faire parfois une confusion sur le vrai rôle des maires dans leur communication. Nous voulons souligner que le maire a pour rôle de gérer la ville, d'assurer sa sécurité et la circulation des produits sur le marché à part l'aménagement du territoire, de ce fait, il est censé mobiliser toutes les forces vives de la cité à participer au développement. Et puisque c'est un poste électif, il constitue un pont entre les électeurs et les autorités», a-t-il continué. 
Pour ce qui est des critiques que le parti a reçues depuis le début de cette campagne, le ministre a fait entendre que la mairie fournit des emplois à la population. «Certes les infrastructures ne sont peut être pas consommables mais, il y a des gens qui gagnent leur pain grâce à ses réalisations si l'on ne cite que les photographes», a-t-il expliqué. 
Parmi les candidats à sa charge, Marcel Ranjeva a souligné que le programme du candidat Hery Rafalimanana a une relation avec le Madagascar action plan (Map). «La politique de développement proposé par Hery Rafalimanana répond aux engagements du Map», a-t-il souligné. 

CAMPAGNE : Andry TGV se démarque de ses concurrents - Miadana Andriamaro
Pour son premier grand meeting avec la population de la capitale, dans le cadre de la continuation de sa campagne communale, le candidat Andry Nirina Rajoelina de Tanora malaGasy Vonona (TGV) aura été plus que comblé. L'espace de verdure d'Antsojombe a été plein à craquer hier. Plusieurs milliers de personnes dont une affluence massive de jeunes y sont venus pour l'écouter. Une véritable ambiance de fête avec l'animation de plusieurs artistes, mais la foule a surtout prêté une attention particulière au discours sinon au programme du candidat dont les grandes orientations ont été évoquées. 
«Pour une Antananarivo moderne» : Andry TGV entend œuvrer à cet effet dans le cadre des actions qu'il projette dans son programme. A commencer par la réhabilitation de cet espace vert d'Antsojombe où il avait organisé à l'époque, un grand spectacle artistique. Mais l'état des lieux actuels semble avoir beaucoup changé, et malheureusement en mal. En vue de cette réhabilitation, Andry TGV a déjà présenté au public la maquette du projet qu'il veut réaliser. La réhabilitation sera aux normes internationales, mais il s'agit vraisemblablement du projet dont il a parlé récemment, portant sur la construction d'un site d'accueil de manifestations socioculturelles de grande envergure pouvant accueillir jusqu'à 100.000 places. A part cela, le TGV prévoit un autre programme pour soutenir les classes d'examen. Des cours gratuits seront donnés à tous les élèves concernés (CEPE, BEPC et BACC).
Philanthrope ?
Mais le point d'orgue des déclarations du candidat a porté sur le fait que s'il est élu, Andry Rajoelina ne percevra pas son salaire de maire et ne résidera dans aucun des logements de la commune urbaine d'Antananarivo. Par contre, le salaire et le logement en question seraient affectés à d'autres fins, notamment pour servir les familles démunies de la capitale. En attendant, Andry TGV a réitéré son appel à la vigilance des uns et des autres pour face à toutes les irrégularités qui pourraient survenir durant la campagne et au moment du dépouillement des bulletins de vote. 
A cet égard, le candidat a encore expressément soulevé sa mésaventure de la pré-campagne alors qu'il voulait s'enquérir de l'arrêtage des listes électorales dans tous les bureaux de Fokontany de la capitale. Andry Rajoelina explique que cette démarche lui était indispensable dans la mesure où il y aurait des velléités de fraudes perpétrées par certains candidats. Néanmoins, ladite démarche n'a pu aboutir dans la mesure où les listes électorales en question ne seraient pas encore disponibles au niveau de nombreux fokontany. Aussi, a-t-il fermement souligné qu'en cas d'irrégularités et de fraudes manifestes constatées, il est déterminé à prendre toutes les mesures et dispositions adéquates pour faire respecter le véritable choix des électeurs.


NouvelObs.com 03/12/2007
Johnny Hallyday va arrêter les tournées en 2009
Fatigué après 50 ans de route et lassé des chambres d'hôtel, il veut se consacrer à sa famille et retrouver une "vie normale" mais il continuera à enregistrer des disques et à jouer au cinéma.

Johnny Hallyday annonce que sa tournée 2009 sera la dernière, dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France, lundi 3 décembre. "La route, c'est fini pour moi", dit-il, tout en précisant qu'il continuera à "faire des disques et du cinéma". 
"Quand on commence à avoir besoin de piqûres de cortisone et qu'il faut sans cesse faire attention à sa gorge pour pouvoir chanter, il faut savoir prendre une décision", explique le chanteur âgé de 64 ans, qui apparaît depuis quelques jours de dos sur des affiches tapissant les murs des grandes villes avec l'inscription "M'arrêter là".
"Cowboy"
"Vous savez, je ne suis en fait qu'un vieux cowboy fatigué de son cheval et de son désert", ajoute l'artiste, confirmant sa décision annoncée dimanche soir sur TF1. "En 2009, ça fera exactement 50 ans tout rond que je suis sur les routes. Je crois qu'à un moment, il faut arrêter (...) tant qu'on est bien, par respect pour le public".
"Il y a aussi la lassitude de se retrouver dans les chambres d'hôtel avec son sac, d'en changer tous les jours", 

Johnny Hallyday en octobre 2006 (Sipa)

observe-t-il. "J'ai envie de voir ma fille (adoptive, Jade, ndlr) grandir et de faire ce que je n'ai pas eu le temps de faire. L'envie de vivre une vie normale avec ma famille, tout simplement. Depuis que j'ai l'âge de 16 ans, je ne vis qu'à travers mon métier".
Pour autant, Johnny Hallyday ne veut pas parler de "tournée d'adieux". "Les adieux, c'est triste", dit-il. "C'est pour ça que j'ai appelé cette tournée 'M'arrêter là'", "j'ai envie de fêter mes 50 ans de carrière avec ce public qui me suit, pour certains, depuis mes débuts. Une telle fidélité mérite le respect".

Blues dans les stades
Le chanteur, dont le dernier album aux tonalités blues s'intitule "Le Coeur d'un homme", précise qu'il donnera des concerts au Stade de France à Saint-Denis et dans les stades des grandes villes françaises dans le cadre de cette tournée. "Quand on le pourra, on proposera le lendemain un spectacle dans une salle plus intimiste" pour offrir "un répertoire plus blues", ajoute-il, en soulignant qu'il ira aussi "chanter à l'étranger au profit de l'Unicef: à Madagascar, à l'île Maurice ou encore à Hanoï au Vietnam" où il finance un orphelinat.
Le vieux Sinatra
"C'est là que j'ai été chercher Jade", rappelle Johnny Hallyday, qui souligne qu'il donnera ensuite des concerts "seulement pour des choses exceptionnelles".
Interrogé sur les craintes qu'il pourrait avoir quant à sa condition physique, l'artiste dit faire "du sport". "Tout va bien", assure-t-il. "Je sais que je peux remplir des salles, pas de problèmes. Mais je ne sais pas comment je serais dans cinq ans, dans dix ans. J'ai vu Frank Sinatra chanter à 80 ans. J'étais déçu malgré son immense talent. Je n'ai pas envie qu'on dise de moi un jour: 'J'aurais dû le voir quand il était plus jeune, c'était plus ça...". (avec AP) 

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