... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
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« La diversité et langage des couleurs...»
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Je connaissais le langage des fleurs mais pas celui des couleurs.
Fraîche et apaisante, la couleur bleue invite au calme et à la détente.
Le vert c'est la couleur de l'éveil et de l'anti-stress . quand on
pense à cette couleur , d'office nous pensons à la nature ...donc
lorsque
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l'on médite , il est en harmonie avec la spiritualité.
Dans l'ensemble j'aime toutes les
couleurs selon l'endroit et les circonstances , mais j'ai une grande
préférence pour le Bleu...Manga
comme dans Rainizafi
manga !
"Toutes les couleurs s'accordent dans l'obscurité."
[Sir Francis Bacon ]
Depuis quelques temps et
progressivement, nous voyons les différents tons de verts
se transformer en jaunes,
ocres, marrons voire rouges,
donnant à la végétation un aspect chamarré.
Par
l’intermédiaire des végétaux verts,
chaque saison s’habille en
ses couleurs préférées. Un paysage dominé par le blanc
et le rose par exemple
est le signe que le printemps est arrivé.
Quant à la
multitude de verts reste
l'apanage de l'été. En automne, les tons cuivrés
et dorés embellissent
la population végétale. Bientôt, c’est l’hiver où
l’ensemble des végétaux à l’état de dormance, se trouvent
quasiment sans feuilles.
Les
végétaux ne sont pas les seuls à donner des informations par la
couleur dont ils se couvrent. Le ciel aussi
change de couleurs en fonction des paramètres météorologiques.
Allant d'un magnifique bleu d’azur
à un noir menaçant en passant par le blanc et le gris. Le ciel
devient parfois rouge au
moins par endroit.
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Le souhait que je forme à tout
un chacun, en ce moment de l’année, au travers ce tableau paysager
est ceci :

«Puisse
cette chaîne ou cycle de couleurs magnifiques dans sa diversité nous
apporter en permanence des
messages et/ou d’enseignements de vitalité,
d’espérance, d’amitié profonde et d’unité de fraternité dans
la différence !». ..
Lire la suite
Cliquez-ici
Manantsoa Andriamiarina de Kremlin Bicètre
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.
Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
Manantsoa a répondu à notre appel
de publier des Edito maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women.Merci d'avance!
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AngolaPress
10/11/2007
Transport aérien: Madagascar quitte
l`Asecna -Dakar
Madagascar a annoncé sa décision de quitter l`Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), ont annoncé vendredi à Dakar les responsables de l`institution, exprimant leur "grande surprise".
"Madagascar, dont un des ressortissants a présidé pendant 12 ans l`Asecna, a dit à notre grande surprise qu`elle voulait prendre ses distances avec l`Asecna", a déclaré le directeur général de l`agence Youssouf Mahamat, lors d`un point de presse à Dakar, siège de l`institution.
Les autorités malgaches ont officiellement fait part de leur décision le 18 octobre. Ce retrait sera effectif à partir du mois de mai 2008, après expiration d`un préavis de six mois.
Les dirigeants de l`Asecna n`ont pas donné la raison officielle de ce retrait mais les autorités d`Antananarivo escomptent, en gérant directement leur espace aérien, davantage de retombées financières au plan national, pour moderniser leurs propres installations.
"La relation de Madagascar avec l`Asecna ne joue pas en notre faveur", avait récemment indiqué le ministre malgache des Transports et du Tourisme Julien Laporte Ravelonarivo, dans des propos rapportés par la presse malgache.
"Nous allons quitter l`agence et gérer nous-mêmes notre espace aérien car nous avons les compétences pour cela. La part de Madagascar dans le budget alloué par l`Asecna n`est pas suffisante.
Pourtant les redevances que nous payons sont conséquentes", a-t-il souligné.
allAfrica
09/11/2007
Madagascar: Un « Task Force » spécial à mettre en place
- L'Express de Madagascar- Vero Andrianarisoa
Afin de pérenniser les actions de recouvrement fiscal, dans la commune urbaine de Mahajanga, prévues dans le programme Initiative à résultats rapides (Rri), un Task force spécial recouvrement fiscal sera mis en place d'ici peu. Lundi, une première réunion du comité s'est tenue dans la grande salle de l'Hôtel de ville.
L'initiative vient de la présidence de la République. Depuis la mise sur les rails du Rri, le taux de recouvrement fiscal a nettement augmenté. Le but est donc de stabiliser ou de garder ce taux.
Le mois de l'impôt a commencé à Mahajanga, le vendredi 2 novembre pour s'achever le 2 décembre. Cette manifestation, qui vise à sensibiliser les contribuables, entre également dans le programme Rri. La sensibilisation doit se tenir 70 jours par an.
Pour le moment, 1% de l'objectif est atteint sur les 386 millions ariary à recouvrer. Seuls, les « petits » contribuables font la queue pour payer leur impôt foncier sur le terrain et les propriétés bâties, incitée par la conférence de presse tenue par Lalao Ravokatra, président de la Délégation spéciale, la semaine dernière. Aucune amende ne sera imposée à ceux qui se libèrent de leurs arriérés durant ce mois de l'impôt
Nosintsika
09/11/2007
ÉTATS-UNIS • L'art de s'enrichir en luttant contre la famine
- CourrierInternational.com
Les Etats-Unis sont le premier donateur mondial d'aide alimentaire. Mais le système en vigueur profite davantage aux grands groupes agro-industriels qu'aux populations dans le besoin, explique le mensuel américain de gauche In These Times.
En août dernier, CARE, l'une des principales organisations humanitaires du monde, a choqué les observateurs en refusant 45 millions de dollars d'aide alimentaire américaine. Elle entendait ainsi braquer les projecteurs sur une pratique qui, selon elle, est plus préjudiciable que bénéfique aux populations frappées par la famine. L'organisation estime que la politique américaine d'aide alimentaire est inefficace, non viable, voire contre-productive – ce sont, en substance, les termes employés par Bob Bell, directeur de l'équipe de coordination des ressources alimentaires de CARE.
Premier donateur d'aide alimentaire internationale, les Etats-Unis fournissent plus de la moitié de toute l'aide destinée à combattre la faim dans le monde, soit 4 millions de tonnes par an. Mais, tel qu'il est conçu, le système remplit surtout les poches des groupes agroalimentaires et des compagnies maritimes du pays. Selon la législation en vigueur, au moins 75 % de l'aide alimentaire doit être produite et conditionnée aux Etats-Unis et acheminée par des navires battant pavillon américain.
Contrairement à la plupart des pays donateurs, les Etats-Unis vendent une partie de leur aide alimentaire soit directement aux Etats bénéficiaires, soit en autorisant sa monétisation, système qui permet de récupérer l'argent de la vente pour financer des projets de développement. En 2002, Richard Lee, porte-parole du Programme alimentaire |

AFP |
mondial des Nations unies, avait expliqué à Greenpeace que les dons financiers étaient le meilleur moyen de lutter contre la famine. "Nous préférons les dons en espèces car ils offrent davantage de souplesse ; l'argent permet d'acheter localement, de bénéficier d'une plus grande marge de manœuvre et d'accélérer le processus", disait-il.
L'Institute for Agriculture and Trade Policy (IATP), une association de défense des petits exploitants américains, juge la politique d'aide alimentaire américaine très problématique. "Aucune aide alimentaire n'est parfaite", note Sophia Murphy, consultante auprès de l'IATP. "Mais celle que fournissent les Etats-Unis est "plus contraignante que la plupart, en raison d'une série de restrictions qui servent les intérêts américains et non ceux des populations auxquelles ces programmes sont destinés."
Comme la majeure partie de l'aide alimentaire doit avoir été produite aux Etats-Unis, elle peut mettre des mois à parvenir aux populations en crise et arrive parfois trop tard, ou, comme l'indique Mme Murphy, à un moment où elle "concurrence la récolte locale au lieu de faire la soudure entre deux récoltes". L'obligation de faire appel à des compagnies maritimes américaines pour acheminer l'aide a également pour effet d'accroître les coûts. Un récent rapport du Government Accountability Office [GAO, instance rattachée au Congrès et chargée de contrôler les comptes] a révélé que la hausse des coûts de transport et de fonctionnement avait réduit la fourniture d'aide alimentaire de près de moitié. Dans le cas d'un programme précis, le GAO a noté que les coûts de transport avaient même englouti 65 % du montant total des dépenses.
L'arrivée de l'aide au mauvais moment peut fragiliser les économies locales. Il en va de même pour la monétisation : les ONG qui assurent la distribution de l'aide vendent des produits américains subventionnés à des prix souvent inférieurs au coût de production, ce qui élimine toute concurrence locale. "Sans une gestion extrêmement rigoureuse, [les denrées vendues] font baisser les prix des produits locaux, ce qui freine la production alors que l'objectif est au contraire de l'encourager", déplore Mme Murphy.
Yifat Susskind, directrice de la communication de l'association de défense des droits de l'homme Madre, juge cette pratique très néfaste. "Le résultat, à une très grande échelle, ce sont des faillites, une désorganisation de l'économie et l'exode de millions d'agriculteurs dans le monde", dit-elle. "Il en irait tout autrement si les produits étaient achetés à des agriculteurs situés à proximité de l'endroit ou à l'endroit même où l'aide alimentaire est nécessaire."
Repères
• La conjugaison de la flambée des prix agricoles enregistrée partout dans le monde et de celle du fret, liée à la hausse des cours du pétrole, va se traduire sur les marchés mondiaux par une augmentation du coût des céréales importées, prévient la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture). On prévoit que les pays en développement consacreront 52 milliards de dollars aux importations de céréales en 2007-2008, soit 10 % de plus qu'en 2006-2007.
• Si les pays producteurs de céréales décident en outre de réduire leurs exportations pour faire baisser les prix des produits alimentaires chez eux, les cours mondiaux vont encore grimper, renchérissant d'autant la facture des pays importateurs, qui sont souvent les plus pauvres.
Megan Tady
In These Times
Tribune
09/11/2007
Communales : Andry Tgv au Cavec
: L’opérateur franchit le Rubicon -
par Manou
Entouré de son comité de soutien majoritairement jeune, Andry Rajoelina dit Andry Tgv du « Tanora Malagasy Vonona » s’est rendu au bureau du Cavec sis au gymnase couvert de Mahamasina dans l’après-midi d’hier pour procéder au traditionnel dépôt de dossier de candidature nécessaire au poste qu’il a postulé à la tête de la mairie d’Antananarivo -
Renivohitra.
Après examen des dossiers par le bureau, le président de la commission a déclaré n’avoir rien à reprocher sur les paperasses présentées avant de délivrer à Andry Tgv et son mandataire un récepissé provisoire. Il a pourtant souligné que rien ne sera officiel qu’après contrôle minutieu des pièces par tous les membres du Cavec devant aboutir à la délivrance d’un certificat d’enregistrement de la candidature, signifiant par la même occasion que son titulaire n’aura plus droit au désistement à partir de cette date qui échoit généralement 5 jours après la date de dépôt...
Ouvert et indépendant
Le candidat du « Tanora Malagasy Vonona » a alors tenu un point de presse à l’issue de son dépôt de candidature où il a annoncé qu’il ne sera jamais ni candidat de l’opposition ni celui de la mouvance. Cette tendance n’exclut point toute forme de partenariat ou de collaboration tous azimuts, a-t-il souligné.
Andry Tgv a dévoilé aussi que des partis politiques ont déjà frappé à sa porte pour négocier mais il les a prévenus qu’il n’est pas influençable et ceux qui veulent travailler avec lui doivent se conformer à ses directives. Pour ce jeune candidat de la capitale, on peut toujours aller loin en étant libre et indépendant.
Prêt à tenir les rênes de la mairie d’Antananarivo, il ira jusqu’au bout du projet qu’il a mûri, a-t-il déclaré à la presse puisque cette candidature n’a pas été le fruit du hasard.
A voir cette détermination, les observateurs estiment que les démêlés de sa société de publicité avec la commune d’Antananarivo n’ont pas été le fait d’un hasard mais des manœuvres d’intimidations pour lui couper l’herbe sous les pieds...
Les Nouvelles 10/11/2007
Tennis : Irina brûle les étapes à l'étranger
Outre les raquettes d'origine malgache expatriées de l'Hexagone comme Natacha Randriantefy et Seheno Razafindramaso qui font parler d'elles sur le plateau étranger, une certaine Irina Ramialison dame également le pion aux joueuses étrangères. Cette dernière a été sacrée lors du tournoi de St-Vincent qui s'est déroulé aux îles des Caraïbes du 22 au 27 octobre. Depuis le premier tour, Irina a successivement écarté de son chemin des joueuses françaises, américaines et australiennes. En finale, elle a facilement privé du titre Kalotina Klonaris des Bahamas sur un score net de deux sets à rien (6/1, 6/0).
Avant ce tournoi, Irina a déjà ajouté à son palmarès le "Firts Caribbean International Junior Championships", elle a eu raison de la Portugaise Barao Rodriguez par 2 sets à 0 (6/3, 6/1). A l'heure actuelle, la Malgache est à la conquête des Etats-Unis car depuis le 06 novembre, Irina a disputé l'Evert American junior circuit qui est un tournoi au programme de la fédération internationale. Et selon les résultats obtenus, Irina est qualifiée pour la 16e de finale et croisera la raquette contre la tête de série numéro 2, l 'Américaine Burdette Mallory.
Andry Rabeson
Midi
Mada 10/11/2007
Loi de Finances. Les grandes nouveautés fiscales du budget 2008 feront des heureux.
Baisse des impôts sur les salaires - R.E.
Après avoir présenté en primeur à la commission des Finances de l’Assemblée Nationale, le jeune Directeur Général des Impôts Anthony Ramarozatovo a prouvé qu’il a fait sienne la transparence. C’était hier au CITE où, répondant à une invitation du Centre des Ressources Média (CRM), il a donné, lors d’une table ronde, plus de détails sur certaines dispositions fiscales de ce projet de budget 2008 qui passera en séance plénière pour vote, le 15 novembre prochain.
Gain non négligeable
Très rassurants. Les détails donnés hier par Anthony Ramarozatovo, qui maîtrise visiblement son sujet, le sont pour les salariés dans la mesure où ils ont permis de clarifier la situation sur l’Impôt sur les Revenus Salariaux et Assimilés (IRSA) ou tout simplement les salaires. En effet, comme le montre le tableau ci-après. En effet, on assiste non pas à une hausse mais plutôt à une baisse des impôts sur les salaires. Ainsi, pour prendre le cas d’un salaire de 179.000 ariary (que l’on peut arrondir à 180.000 ariary), il n’est pas question de l’imposer de 25% d’IRSA. Le tableau montre que selon les nouvelles dispositions, l’IRSA applicable à ce salaire de 180.000 ariary est de 4000 ariary alors que dans les anciens modes de calcul, le même salaire était imposé de 14.650 ariary. En somme, les salariés auront un gain non négligeable dès le mois de janvier 2008. Un gain qu’ils pourront évidemment utiliser à d’autres dépenses et qui permettra d’augmenter le niveau de la consommation, avec ce que cela suppose d’effets positifs sur la croissance économique. Anthony Ramarozatovo de préciser d’ailleurs sur ce point que la mise en place de ces nouvelles dispositions fiscales favorables sont conformes aux objectifs du
MAP.
Baisse des prix
Côté impôts sur la consommation, la grande nouvelle qui ravira à coup sûr les commerçants et surtout les consommateurs, c’est la suppression de la Taxe sur les Transactions (TST) dont le taux était de 5% du chiffre d’affaires. Cela impliquera une baisse des prix des biens de consommation et ce, malgré le rehaussement du taux de la TVA à 20%. Si l’on prend le cas d’une marchandise achetée à prix de gros à 100 ariary hors taxe, elle coûtera 176,4 ariary au consommateur final selon les dispositions actuelles. Et ce, après application de la TVA de 18% (18 ariary), d’une marge bénéficiaire de 50 ariarry sur lesquels on aura appliqué une TST de 5% (8,4 ariary). Alors que dans les dispositions actuelles, cette même marchandise achetée en gros à 100 ariary hors taxe ne coûtera que 170 ariary dans l’hypohèse de l’actuelle TVA de 20% (20 ariary) et d’un bénéfice de 50 ariary. Bien évidemment, la disparition de la TST enlèvera aux commerçants, le calcul et le paiement, à chaque bimestre de cette taxe.
D’autres dispositions favorables sont également prévues. On peut citer entre autres, la suppression des timbres fiscaux, la suppression du droit d’accise sur certains biens, le droit fixe appliqué sur les sucessions, la suppression de la taxe professionnelle…A priori, ces réductions d’impôts pourraient avoir des impacts négatifs sur le niveau des recettes. Mais le DG de l’Impôt a rassuré en annonçant que le manque à gagner sera comblé par des mesures administratives. Nous en reparlerons.
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contact: Razakarivony
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Afrik.com
10/11/2007
France : l’Unicef et Pampers s’unissent contre le tétanos à Madagascar
- par Habibou Bangré
Ils espèrent vacciner des millions de femmes enceintes ou en âge de procréer

Laeticia Hallyday et un bébé malgache |
L’Unicef et Pampers ont lancé en France, début novembre, une opération commune qui doit permettre de vacciner des millions de femmes malgaches contre le tétanos. Cette campagne s’inscrit dans le cadre de la campagne internationale que ces deux partenaires organisent au profit de 16 nations touchées par cette maladie mortelle.
Le tétanos est dans la ligne de mire de l’Unicef et de
Pampers. Le Fonds pour l’enfance des Nations Unies et la célèbre marque de couches pour bébé se sont unis pour lancer une campagne internationale de vaccination contre cette maladie. Elle est « causée par la contamination d’une plaie par des bactéries extrêmement toxiques qui vont gagner les nerfs moteurs, la moelle épinière et le tronc cérébral », rappellent
l’Unicef et Pampers. « Elle entraîne des contractures musculaires, des spasmes, des convulsions et éventuellement la mort », poursuivent-ils.
Cette pathologie tue 140 000 nouveaux nés et 30 000 mères dans la première semaine suivant la naissance. C’est pour faire reculer ces chiffres, et à terme éradiquer le tétanos, que
l’Unicef et Pampers organisent dans 15 pays, jusqu’à fin décembre, une campagne destinée à recueillir 45 millions de vaccins prénataux. Seize nations, dont le Congo, le Mali et Madagascar, doivent les recevoir entre 2008 et 2009. |
En France, où l’opération bénéficiera à Madagascar, le concept est le suivant : « Nous allons faire directement appel aux mamans : pour chaque paquet de Pampers porteur de l’offre acheté durant les mois de novembre à décembre, la marque reversera à l’Unicef l’équivalent du prix d’un vaccin antitétanique prénatal. (…) Nous espérons pouvoir fournir huit millions de vaccins à l’Unicef à l’échelon français », explique Ranya
Shamoon, directrice de la division soins du bébé chez le roi des couches.
Laeticia Hallyday vaccin en main
Les cibles privilégiées de l’opération sont les femmes en âge d’avoir des enfants ou enceintes. « Les nouveaux-nés contractent souvent l’infection lorsque le cordon ombilical est coupé avec du matériel non stérilisé, commente Jacques
Hintzy, président de l’Unicef France. Et cela arrive encore trop fréquemment dans ce pays où les femmes accouchent beaucoup chez elles, dans des conditions sanitaires déplorables. Ainsi, le tétanos frappe fort dans ce pays : 14% des bébés meurent encore de cette maladie chaque année ! »
Ce haut responsable explique les avantages de la vaccination : « Les anticorps fournis à la mère par le vaccin antitétanique protègent le nouveau-né pendant ses deux premiers mois de vie, jusqu’au moment où il peut lui-même être vacciné ». Laeticia Hallyday, épouse du chanteur français Johnny et ambassadrice de
l’Unicef, s’investira en personne dans la campagne de vaccination. « La formation spécifique que j’ai reçue auprès des bénévoles de
l’Unicef va me permettre de vacciner les mamans, explique-t-elle. Je vais donc être auprès d’elles dès les premières heures de la journée pour leur expliquer les dangers du tétanos, les convaincre de l’intérêt du vaccin pour elle et leur bébé et enfin, pour faire, je l’espère, des tas de piqûres ! » |

Laeticia sur le terrain à Madagascar |

Des paquets de couches Pampers annonçant l’opération de lutte contre le tétanos
photos : Daniel Angeli |
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La responsable à Madagascar du Fonds pour l’enfance des Nations Unies, Bakolao
Randriamanalina, explique la stratégie adoptée sur le terrain :
« Nous avons mis en place des équipes mobiles sanitaires qui se rendent directement dans les villages pour vacciner les mamans qui ne peuvent pas se déplacer jusqu’aux infrastructures où se déroulent les vaccinations ». Elle espère ainsi que toutes les femmes seront immunisées et, avec elles, leur descendance.
Les Nouvelles 10/11/2007
Du sang neuf dans la politique
Un vent de changement semble souffler sur la Grande île, du moins en politique. Reste à savoir, cette brise de mer nous mènera-t-elle à bon port ? Les communales de la capitale en sont un exemple où les candidats qui se jettent dans l'arène sont pratiquement des jeunes qui excellent dans leurs domaines respectifs, même si certains ne sont pas connus comme le loup blanc. Qui que soit le futur édile de la ville, l'essentiel pour l'électeur lambda est de vivre bien à son aise dans une cité qui se développe. A priori, les candidats, déclarés ou confirmés, ont tous la stature de l'homme à la barre.
Du sang neuf dans la politique. Il aurait fallu que les gros bras de la politique soient fatigués, usés et rouillés par la conquête du pouvoir pour que la relève ose enfin montrer son joli minois et ses dents. Tsimbazaza… C'est à un bien gros morceau que ces jeunes «bleus» de la politique s'attaquent. Car il faut avoir les reins solides pour gérer le budget de la mairie qui est plus consistant que celui de certains ministères. Des maires d'autres communes s'y sont cassé les dents et se retrouvent aujourd'hui derrière les barreaux. Mais le jeu en vaut la chandelle puisque nul n'ignore que la mairie d'Antananarivo a toujours été un formidable tremplin pour accéder aux sommets du pouvoir. Encore faut-il que ces jeunes postulants soient capables de sortir les électeurs de leur torpeur et les amener aux urnes, contrairement aux précédentes élections où le taux de participation était relativement faible. C'est, en tout cas, un bon indicateur pour savoir s'ils sont en mesure de redonner à la population le goût de la politique puisque celle-ci a devant elle des
«olom-baovao». Et c'est aussi pour ça que les analystes politiques suivent de près leurs premiers pas et observent leurs faits et gestes.
Jusqu'où soufflera ce vent nouveau ? Difficile d'y apporter un élément de réponse. L'on sait tout simplement que le président lui-même a amorcé le mouvement en nommant des colonels à la place des généraux et que sur les hauteurs de
Fiadanana, le ministère de l'Education nationale daigne enfin se pencher sur le recrutement de nouveaux enseignants pour prévoir le départ à la retraite du gros de la troupe. Au moment où tout le monde souhaite le décollage du pays, qui oserait cracher sur une cure de jouvence dans les institutions ?
Andry T
Jeune
Afrique 09/11/2007
Les coopératives à la rescousse des producteurs de vanille
-MADAGASCAR - IRIN
Devant la dégringolade des prix de la vanille, créer des coopératives financières a permis à plusieurs milliers de producteurs de vanille du nord-est de Madagascar de maintenir la tête hors de l’eau.
Le prix de la vanille, principal produit d’exportation de cette île de l’océan Indien, diminue progressivement depuis 2003 ; cette année-là, l’épice avait atteint le prix record de 450 à 500 dollars le kilo, avant de tomber à 50 dollars le kilo au début de l’année 2005, puis à environ 30 dollars le kilo en 2007. La vanille est principalement produite dans la région fertile de la Sava, dans le nord-est, où quelque 70 pour cent de la population dépendent de cette épice, selon le Fonds international des Nations Unies pour le développement agricole
(FIDA). L’agence avait lancé le système des coopératives en 1998/99, à une époque où la vanille avoisinait son prix actuel. « Les prix de la vanille fonctionnent selon un cycle de 10 ans ; nous voulions permettre aux petits paysans d’avoir un filet de sûreté au moment où le prix devait baisser », a expliqué Benoît Thierry, responsable des programmes du FIDA à Madagascar. « C’est sans doute la plus belle réussite du projet – avoir su lier la production et les ventes à un système d’épargne et de crédit ».
Dans le cadre du Programme d’amélioration et de développement agricoles du nord-est, trois types de coopératives ont été créés : pour faire en sorte que les paysans disposent d’un filet de sûreté financier ; pour leur permettre de se regrouper, ajouter de la valeur à leur vanille et les aider à la commercialiser ; et enfin pour leur permettre d’être parallèlement plus autosuffisants en matière de production rizicole, afin d’assurer leur sécurité alimentaire au cours de la saison sèche. Avant la création des coopératives, les petits cultivateurs gaspillaient souvent leurs économies pour s’acheter des biens de consommation. « Heureusement que le programme était en place lorsque les prix ont atteint leur niveau record, en 2003, car les paysans ont ainsi pu économiser ce qu’ils avaient gagné », a expliqué M. Thierry.
Cinq ans pour obtenir de la vanille
La vanille, seule orchidée fructifère, est une des cultures les plus consommatrices de main-d’œuvre du monde, et il faut compter pas moins de cinq ans entre la plantation et la production de l’extrait de vanille mature. La production exige la participation de toute la famille, qui pollinise la vanille à la main lorsqu’elle fleurit (deux ans après la plantation), puis cueille, traite et sèche les gousses. En plus de fournir aux paysans les fonds nécessaires pour se procurer des ressources agricoles, les coopératives financières leur permettent également d’obtenir des crédits au cours de la période de soudure, qui dure la plus grande partie de l’année, la vanille n’étant vendue qu’entre juin et octobre, a expliqué M. Thierry.
A ses débuts, le programme comptait environ 1 000 membres ; aujourd’hui, il compte 18 branches, 17 000 membres, 10 millions de dollars d’épargne et deux millions de prêts en cours. Les cultivateurs ont également pu bénéficier de services financiers, par le biais d’un réseau d’unions de crédit. Outre la sécurité financière assurée par les unions de crédit, le projet s’est également efforcé d’assurer la sécurité alimentaire des paysans et de leurs familles au cours de la période de soudure. « Le problème, c’était que la région de la Sava commençait à trop dépendre de cette culture d’exportation et que la production alimentaire était en diminution », a indiqué M. Thierry. Le programme a permis de créer 150 coopératives rizicoles, chacune disposant de 10 à 30 hectares de terres, gérés par ses membres. « Cela permet de nourrir la région, surtout quand les prix de la vanille sont bas, comme c’est le cas en ce moment ».
Ajouter de la valeur
Les coopératives de producteurs de vanille, fortes de quelque 10 000 membres, ont permis aux paysans d’ajouter de la valeur à leur production et de la commercialiser plus avantageusement. « Auparavant, la plupart des petits paysans vendaient leur vanille encore verte, juste après l’avoir cueillie », a observé M. Thierry. « Or, les gousses de vanille vertes ne restant pas fraîches longtemps, elles devaient être vendues immédiatement à bas prix, les acheteurs passant juste après la récolte pour se les procurer ». Les coopératives ont également permis aux cultivateurs d’apprendre à préparer la vanille, ce qui leur a valu de multiplier leurs revenus par 10 et leur a donné « la liberté de choisir quand vendre ».
Les gousses de vanille sont préparées pour produire la vanilline, qui procure à la vanille sa saveur caractéristique. Dans le cadre de ce processus, les gousses sont bouillies, puis séchées lentement pendant trois ou quatre mois, jusqu’à ce qu’elles deviennent souples et arborent une couleur brun foncé. La plupart des petits paysans de Madagascar, où cette culture a été introduite au 19e siècle, vendent leurs gousses séchées à des acheteurs locaux au lieu d’extraire eux-mêmes l’essence de vanille. Les prix records de 2003 ont encouragé d’autres pays, tels que la Papouasie Nouvelle-Guinée, l’Ouganda, l’Inde, le Costa Rica et la Colombie, à se lancer dans la culture de la vanille, une concurrence qui a pénalisé les paysans de Madagascar. Pour M. Thierry, « l’avenir repose sur la création de marchés de niche autour de la vanille biologique, et sur l’introduction d’un certificat international de commerce équitable, qui vise à garantir de meilleurs revenus aux petits producteurs de divers produits ».
aody.mg 09/11/2007
Le plus grand projet minier de Madagascar lancé officiellement
La première phase de construction du projet d’exploitation et d’extraction de nickel et de cobalt d’Ambatovy par Sheritt International est lancée. Le Président de la République Marc Ravalomanana et les principaux partenaires ont procédé, mercredi, à l’inauguration du début des travaux pour la mise en place des installations, en conformité avec les normes internationales.
«Madagascar a besoin de gros investisseurs. Soyons fiers de ce consortium international qui a choisi d’investir à Madagascar », a souligné le Chef de l’Etat. Marc Ravalomanana dit vouloir « faire de ce projet un modèle de succès en terme de partenariat public privé en faveur du développement ».
Le Ministre de l’Energie et des Mines, M. Elysé Razaka a affirmé que l’avancement du projet d’Ambatovy témoigne de la confiance des investissements internationaux vis-à-vis de Madagascar. Ceci va contribuer, à son avis, à la réalisation des défis du MAP et l’atteinte de la part de 30% du secteur minier dans le PNB de Madagascar. Mais encore, c’est aussi un signe de réussite de la mise en œuvre des Lois sur les Grands Investissements Miniers
(LGIM), puisque le projet Ambatovy a été le premier éligible aux dispositions de cette loi.
Le site d’exploitation d’Ambatovy est prévu d’avoir une capacité de production annuelle de 60 000 tonnes de nickel, de 5 600 tonnes de cobalt et 190 000 tonnes de sulfate d’ammonium. Le gisement est estimé à 125 millions de tonnes, avec une durée de vie de 27 ans, voire 37 ans. D’un montant d’investissement de 3,3 milliards de dollars US, le début de la production est prévu en 2010, atteignant une pleine capacité en 2012.
Le projet s’appuie sur 4 installations majeures : le site d’exploitation, près de
Moramanga, et les deux puits de mines d’Ambatovy et Analamay ; un pipeline de 220 km acheminant la pulpe de mélange du site d’exploitation à l’usine de traitement de Toamasina ; une usine de traitement juste au sud de Toamasina ; les infrastructures d’appui supplémentaires telles les extensions portuaires, nouvelles routes et voies ferrées, un bassin de retenue des résidus, une centrale électrique.
Le Président Directeur Général de Sherritt International, Jowdat
Waheed, a assuré que, forte de ses longues années d’expérience en matière d’exploitation de nickels, cette compagnie minière est engagée à faire de cette entreprise un succès, tout en intégrant les matières locales ou en cherchant à améliorer les conditions de vie des Malgaches.
Dans son allocution, en retour, le Président de la République a salué l’avènement du partenariat avec ce consortium international composé de Canadiens avec Sherritt International Corporation, chef de file et principal opérateur du projet (40%), et SNC
Lavalin, de Japonais avec Sumitomo Corporation, et de Coréens avec Korea Resources Corporation
(KORES).
Les
Nouvelles 09/11/2007
300 cartons d'œufs de soie pour les paysans d'Antananarivo
L'Onudi vient d'offrir 300 cartons d'œufs de soie aux paysans d'Antananarivo. 300 cartons de 5 700 boîtes, évaluées à 10 000 ariary la boîte. En fait, une boîte d'œufs équivaut à une production de 24kg de cocons ; ce qui fait que l'exploitant, tout en sachant qu'un kilo de cocons produit est estimé à 12 000
ariary, pourra se permettre d'avoir une marge bénéficiaire de 230 mille ariary par carton.
Ce n'est pas la première fois que l'Onudi œuvre pour la promotion de la soie à Madagascar. En effet, en 2005, cet organisme non gouvernemental étranger a déjà importé 600 cartons qui ont pu produire 21 tonnes de soie. L'année dernière, il a importé 990 cartons qui ont donné 31 tonnes de cocons. Cette année, avec les 300 cartons, il peut espérer récolter environ 6 tonnes.
Pour information, notez que des ateliers se tiendront encore à l'hôtel Panorama et au Colbert du 13 au 15 novembre prochains, afin de permettre à
l'Onudi d'expliquer aux citoyens les bienfaits de la soie malgache, ainsi que les avantages des paysans à participer à ce genre de programme.
Rappelons qu'actuellement, la soie malgache ne peut encore concurrencer les leaders internationaux dans ce domaine. En effet, nous importons encore des œufs de la Thaïlande. Sinon , les leaders de ce marché sont encore la Chine , la Thaïlande et le Vietnam.
Toutefois, nos paysans seront formés pour fournir de la soie de qualité afin de stabiliser et de normaliser le produit malgache pour une production de référence mondiale.
Faly R.
Tribune
09/11/2007
Mairie de Tana
: Duel à distance entre deux dinosaures - 2007, par Eugène R.
Ratsirahonana serait-il vraiment derrière Andry TGV ? Décidément, l’ère des dinosaures est révolue. Dans la course à la mairie de la Capitale, ce sont uniquement des jeunes et des nouvelles têtes qui ont jusqu’ici déclaré leur candidature et ont déposé les dossiers y afférents auprès de la CAVEC de
Mahamasina. Ils sont cinq jusqu’ici : Hery Rafalimanana, Andry
Rajoelina, Marc Ramiarinjatovo, Jonah Andrianarivo et Nasolo-Valiavo Andriamihaja alias
VANF. D’autres noms pourraient s’y ajouter. D’ailleurs le délai de dépôt de dossier de candidature n’expirera que le 12 novembre. En tout cas, les dinosaures connus du microcosme politique de la Capitale se sont abstenus, du moins jusqu’à maintenant. Ce n’est cependant pas une abstention passive, pour ne pas dire que ces vieux loups se trouvent derrière ces jeunes aventuriers politiques. Pour le cas du candidat du TIM Hery Rafalimanana par exemple, il est fort possible que son professeur de l’époque ( au sein du Département de l’Economie à l’Université d’Antananarivo) Tovonanahary
Rabetsitonta, lui apporte son soutien qui sera surtout moral. De même pour le candidat Andry TGV, il se lance dans la course sous l’ombre de Norbert Lala
Ratsirahonana, celui qui lui a vendu la TV et la Radio Ravinala. On assistera donc le 12 décembre prochain à Tana à un duel à distance entre ces deux dinosaures qui ont déjà pris leur retraite politique.
Des partis politiques aussi
Par ailleurs, plus d’un s’interrogent sur cette « démission collective » des vieux partis politiques qui avaient marqué l’histoire de la Capitale. Il y a d’abord l’AKFM de Mme Gisèle
Rabesahala, ensuite l’AKFM-Fanavaozana du pasteur Richard Andriamanjato et enfin l’AVI de Norbert Lala
Ratsirahonana. Il faut reconnaître que ces partis politiques avaient eu à l’époque leur popularité et leur crédibilité à Tana. Mais, les tananariviens ont tourné la page en 1999 lorsqu’ils ont élu Marc
Ravalomanana, un jeune opérateur économique à l’époque, à la mairie de
Tsimbazaza. Un Marc Ravalomanana qui s’est présenté sous la bannière d’une association dénommée « Tiako Iarivo », devenu un parti politique
(Tiako I Madagasikara) depuis 2002. Le règne du jeune parti Tiako I Madagasikara a commencé avec l’accession de Marc Ravalomanana à la Présidence de la République. En même temps, d’autres partis politiques, qui ont soutenu Marc Ravalomanana lors des présidentielles du 2001, ont fait leur retour en force sur l’échiquier politique de la Capitale. Pour ne citer que le Grad
Iloafo, le TEZA et l’AME, ils étaient actifs lors des dernières Législatives. Le Grad
Iloafo, par exemple, a présenté ses candidats dans les six arrondissements de la Capitale et il a terminé en deuxième position (après le
TIM) en matière de résultat dans le classement général des partis politiques qui ont aligné des candidats dans cette course vers
Tsimbazaza.
Les Nouvelles 10/11/2007
Le soutien des pompiers vendéens à Antananarivo
Depuis 1997, les pompiers vendéens (France) soutiennent ceux d'Antananarivo. Venant deux fois par an au pays, ils viennent de clore une mission entrant dans le cadre d'une troisième convention qui s'étendra jusqu'en 2008.
En 1997 un pompier vendéen passe un séjour à Madagascar. Il rend visite à ses homologues d'Antananarivo et constate les misères matérielles d'intervention et de casernement de ces derniers. Ce constat va le conduire à créer un accord de coopération avec la commune urbaine d'Antananarivo (CUA). Depuis, les pompiers de Vendée organisent deux voyages pour dispenser des formations, apporter du matériel ou effectuer des exercices avec les pompiers de la capitale. Parallèlement à ces actions bénévoles, ils invitent aussi au moins deux pompiers malgaches par an, pour suivre des formations de deux mois en France.
Un chantier conséquent
Depuis le début de leurs opérations, 3 conventions ont été signées. La première, allant de 1998 à 2002, avait pour objet la remise opérationnelle des sapeurs-pompiers d'Antananarivo. Entendez par là, un apport de matériels et de véhicules pour remplacer les matériels vétustes. En 2003, une deuxième convention d'une durée de trois ans est signée pour poursuivre le programme entamé et permettre une analyse des risques d'incendie sur la ville, afin de se préparer à toutes sortes d'intervention. La troisième convention qui a vu le jour en 2006 s'est donné pour objectif la mise en place d'un centre de secours dans les 6 arrondissements de la ville pour décentraliser les centres d'intervention et permettre des secours de proximité.
Une aide effective
En une dizaine d'années de bénévolat, l'apport d'un mieux-être apporté aux pompiers malgaches est notable. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : 8 containers de matériels de casernement (tables, lits, vêtements de sapeurs-pompiers…) ont été acheminés, 3 500 heures de formation ont été assurées et 28 véhicules ont étoffé le parc automobile. Les sujets de formation ont trait à tout ce qu'un pompier doit maîtriser pour apporter des secours effectifs. Parmi eux, la sécurité incendie, la mécanique, les secours à personne, les transmissions radio… devraient permettre aux pompiers malgaches de mener à bien toutes les formes de secours en toute circonstance et assurer une maintenance appropriée des matériels offerts.
Renée Raza
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