LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

.. Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Armand  a répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.Merci d'avance!                ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>                                       ... Lister  tous les Editos

orange.fr  30/09/2007

Mondial-rugby: D-Day pour la poule D, celle de la France - PARIS (AFP)
C 'est le jour ou jamais pour la France et ses adversaires de la poule D, l'Argentine, l'Irlande et à un degré moindre la Géorgie, qui peuvent tous se qualifier dimanche pour les quarts du Mondial, alors que l'Afrique du Sud clôture la phase de poules face aux Etats-Unis.
Les supporteurs tricolores attendent en premier lieu une victoire du XV de Bernard Laporte face à la Géorgie (15h00 à Marseille), puisqu'elle serait automatiquement synonyme de qualification. Mais ils voudront également que les Bleus ajoutent la manière au résultat de cette affiche inédite, avec un bonus offensif qui entretiendrait l'espoir d'une première place du groupe.
Car après le match des Français, les projecteurs seront braqués sur le Parc des Princes, où les Pumas et le XV du Trèfle s'affrontent à partir de 17h00.
Les Argentins n'ont besoin que d'un point de bonus pour terminer à la première place, une mission qui apparaît bien plus aisée que celle des Irlandais. Brian O'Driscoll et ses coéquipiers doivent absolument battre les Pumas par plus de sept points d'écart et leur inscrire au moins quatre essais (tout en comptant sur une victoire de la France avec bonus) pour faire partie des huit meilleures équipe au monde.
Dans la poule A, l'Afrique du Sud, déjà qualifiée, est bien loin de ces préoccupations et entend se préparer au mieux pour son quart de finale aux dépens des Etats-Unis, à 20h00 à Montpellier.

Le Monde 28/09/2007
Le "New York Times" rend gratuit son site Internet
Depuis le 17 septembre, les articles publiés dans les pages "op-ed" (opinions, analyses et éditoriaux) du New York Times sont accessibles gratuitement aux internautes. Auparavant payantes, elles étaient déjà passées du tarif initial de 95,99 dollars (70 euros) par an à 49,95 dollars (36,5 euros).
Le quotidien américain enregistre quelque 13 millions de visites quotidiennes, mais seuls 227 000 souscripteurs s'étaient abonnés à ces pages dites "Times select", qui lui rapportaient 9 millions de dollars par an. Les personnes recevant le journal à domicile, tout comme les étudiants, avaient droit à la consultation gratuite. Au total, 787000 personnes ont actuellement accès à "Times Select" et ses abonnés seront remboursés sur leur carte de crédit.
Directrice du site, Vivian Schiller a justifié la nouvelle attitude du journal par deux raisons. D'abord, la concurrence : de nombreux internautes, en passant par les gros serveurs du type Google ou Yahoo!, parvenaient de plus en plus facilement à lire gratuitement les articles "op-ed" qu'ils recherchent sans passer par le service payant du journal. L'avenir, ensuite. Selon Mme Schiller, dans le domaine de l'information en ligne, le "modèle" des sites Internet tirant leurs ressources de la publicité est devenu "beaucoup plus attractif que celui basé sur les abonnements".
Professeur de communication à l'Université du Texas d'Austin et spécialiste de l'Internet, Rosental Alvès juge la décision du grand quotidien américain "évidente, quasi mathématique", et pour tout dire "tardive". Les sites d'information, explique-t-il, n'ont que deux options : "Les généralistes doivent miser sur le volume, donc la gratuité, afin de générer des recettes publicitaires. C'est l'unique modèle qui permet de rester un big player . Seules les lettres confidentielles au contenu spécifique et pointu peuvent encore se vendre sur le Net." La "vérité", poursuit-il, est que le service "Times Select" "n'a pas marché", car sa logique était "absurde". Le quotidien avait "érigé un mur de protection là où il faut au contraire ouvrir tous les champs. Faire payer pour lire son Paul Krugman ou son Tom Friedman [célèbres chroniqueurs du Times] préféré au moment où les blogs explosent partout revenait à se priver d'une de leur meilleure arme pour générer du volume de connexions".
M. Alvès pense qu'après avoir changé plusieurs fois son fusil d'épaule dans la construction de son site Internet, le New York Times s'est rendu à cette évidence. Malicieusement, il souligne que, quelque temps après avoir lui-même refusé de payer pour avoir accès aux pages "op-ed", et n'avoir pas ressenti de manque insupportable, le quotidien lui déjà avait offert, "en tant qu'universitaire", de le recevoir gratuitement… M. Alvès ne croit pas, en revanche, que la concurrence annoncée sur le Web avec le Wall Street Journal (filiale du groupe Dow Jones racheté cet été par le magnat de la presse Ruppert Murdoch) ait influé sur la décision du quotidien.
Ce n'est pas l'avis de tous les experts. La plupart, au contraire, estiment que l'annonce par M. Murdoch d'offrir bientôt gratuitement en ligne la totalité des services d'informations du quotidien économique – contrairement à toute la stratégie du quotidien qu'il a racheté, dont les informations en ligne sont entièrement payantes depuis le démarrage de son site – a précipité la décision du New York Times.
Ce dernier, estiment-ils, se devait de réagir avant que le "mogul" des médias, grand spécialiste de la vente d'informations au prix le plus bas pour écraser la concurrence, ne lui soustraie une part importante de ses recettes publicitaires sur le Net.

Presse Canadienne 27/09/2007
Birmanie: la junte a commencé à réprimer les manifestants pro-démocratie

RANGOON - La répression redoutée a commencé en Birmanie. La junte au pouvoir a reconnu mercredi que ses forces de sécurité avaient ouvert le feu sur les manifestants, tuant au moins l'un d'eux et blessant trois autres. Dans le même temps, des journalistes et des militants birmans en exil en Thaïlande faisaient état de cinq morts, dont plusieurs moines bouddhistes, et de quelque 300 arrestations. La déclaration gouvernementale, diffusée à la radio et à la télévision officielles, constituait la première confirmation officielle de l'emploi de la force pour réprimer le mouvement de protestation qui a débuté le 19 août.

Les forces de sécurité ont ouvert le feu après le refus de quelque 10 000 manifestants, dont des "soi-disant moines", des étudiants et des membres de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), le parti de l'opposante Aung San Suu Kyi, de se disperser devant la pagode Sule de Rangoon, précise la déclaration officielle, ajoutant que les policiers ont fait "un usage minimum de la force" après que des manifestants eurent tenté de s'emparer de leurs armes. La personne officiellement décédée, un homme de 30 ans, n'a pas été identifiée. Elle a été apparemment atteinte par une balle perdue, selon la junte.
La répression a été lancée après neuf jours de manifestations incessantes contre la hausse des prix et le gouvernement du général Than Shwe.
Si les principales violences ont été signalées à Rangoon, la répression a également concerné Mandalay, la deuxième ville du pays, où environ 800 moines, religieuses et manifestants de tous horizons ont joué au chat et à la souris avec plus d'une centaine de soldats qui prétendaient leur interdire l'accès à la Pagode Paya.
A New York, où se déroule l'Assemblée générale des Nations unies, l'Union européenne et les Etats-Unis ont condamné la répression, invitant le gouvernement birman à cesser les violences et à ouvrir un dialogue avec les forces d'opposition.

AFP 29/09/2007
Madagascar: victoire écrasante du parti présidentiel, l'opposition laminée -(AFP) 

Le parti présidentiel malgache, le TIM (J'aime Madagascar), a largement emporté les législatives de dimanche dans la "Grande Île", confortant son assise au sein de l'Assemblée où l'opposition, laminée, se résumera à quelques députés indépendants ou issus de petits partis.
Selon des résultats complets publiés par le ministère de l'Intérieur, le TIM aura 106 députés sur 127 dans la prochaine Assemblée nationale, améliorant son score de 2002, où il avait 108 représentants sur 160 sièges.
En cinq ans, Marc Ravalomanana, largement réélu dès le premier tour de l'élection présidentielle de décembre 2006, est ainsi parvenu à annihiler l'opposition, quasi absente de la nouvelle assemblée.
Les partis des quatre principaux adversaires de M. Ravalomanana lors de la présidentielle ne seront représentés officiellement que par un élu du Leader Fanilo (libéralisme économique et action démocratique pour la reconstruction) de Herizo Razafimahaleo.
Jean Lahiniriko, deuxième lors de la présidentielle, est de son côté très largement battu dans son fief de Betioky (1.100 km au sud-ouest de Antananarivo), où il avait été élu en 2002 sous les couleurs du TIM avant de passer dans l'opposition.
Dans la région de Tamatave, fief de l'ancien président en exil Didier Ratsiraka, les partisans de son neveu, troisième lors de la présidentielle mais actuellement emprisonné, ont échoué à remporter le moindre siège.
La seule zone à contester un tant soit peu l'hégémonie du TIM est le nord-ouest. Dans la province de Mahajanga, le TIM ne remporte "que" 13 circonscriptions sur 21.

La mainmise de la mouvance présidentielle est telle que les 21 députés non-TIM ne sont pas forcément de farouches opposants, plusieurs figures locales pouvant finalement s'avérer être des partisans de M. Ravalomanana.
Le président malgache devrait à présent s'appuyer sur cette écrasante majorité pour lancer son Madagascar Action Plan (MAP), un ambitieux programme de développement quinquennal (2007-2012) du pays.
La prochaine session parlementaire, qui doit s'ouvrir le 16 octobre, sera notamment consacrée à la loi de finances sur le MAP.
"Cette forte majorité va faciliter la prise de décision au sein de l'Assemblée nationale, tous ces gens (les élus TIM) sont conscients de ce qui nous attend dans les prochaines années", s'est réjoui Solofonanteniaina Razoarimihaja, le président du TIM, contacté par l'AFP.
Les résultats du scrutin de dimanche doivent encore être validés par la Haute Cour Constitutionnelle (HCC), qui disposera de 20 jours, après réception du dernier pli électoral.
Près de 7,5 millions d'électeurs sur une population d'environ 18 millions d'habitants étaient appelés à voter dans 17.586 bureaux de vote pour ces législatives anticipées provoquées par la dissolution de l'Assemblée nationale le 24 juillet.
Le 3 décembre 2006, M. Ravalomanana avait été réélu au premier tour à la présidentielle (54,79% des suffrages) et le 4 avril, une révision constitutionnelle lancée à l'initiative du pouvoir avait été approuvée par référendum par 75,38% des électeurs.
Avec deux personnes sur trois vivant sous le seuil de pauvreté, Madagascar reste l'un des pays les plus pauvres du monde.

Express Mada 27/09/2007
Législatives :Une vingtaine de députés non Tim à Tsimbazaza 
L'Assemblée nationale sera composée de plus de cent députés issus de Tiako i Madagasikara (Tim) et d'une vingtaine d'autres issus d'horizons différents.
Bernard Ravelonjato, élu sous l’étiquette indépendant à Miarinarivo. 
Les 127 sièges à l'Assemblée nationale sont à partager. La victoire a été remportée dans presque toutes les circonscriptions par le parti Tiako i Madagasikara (Tim). Mais une vingtaine de candidats qui se sont présentés aux élections législatives du 23 septem-bre, comme concurrents de ceux de la formation au pouvoir, deviendront députés. Il ne leur reste qu'à attendre que la Haute cour constitutionnelle (HCC) officialise leur titre de membres d'Institution. 
Il s'agit, entre autres, des indépendants Bernard Ravelonjato à Miarinarivo, Harinjatovo Rakotondramanana dit Hary Kalizy, à Mahajanga I, des candidats de Fanjava velogno, Rémi dit Jao Jean à Antsohihy et Bente Salim Zalifa à Analalava, du candidat du Leader Fanilo Jonah Parfait Prezaly à Befandriana Nord, de celui de l'Association des maires, Parson Zazaharivelo Rakotovazaha à Mampikony, de l'ancien député du parti présidentiel Alexandre Chirack Rambolazafy à Ivohibe, des opposants Bruno Rajaonson alias Brun-Ly à Marovoay et Boniface Zakahely à Mananara Nord et de l'ancien chef de région de Melaky, Jonah Pikulas à Maintirano. 
Engagement
Cependant, même s'ils se sont présentés sous une autre couleur lors des élections, certains d'entre eux rejoindront le groupe parlementaire Tim à Tsimbazaza. C'est le cas du nouveau député de Mampikony, Parson Zazaharivelo Rakotovazaha, appelé Zaza, présenté par l'Association des maires dans le district. Il a fait un engagement dans ce sens. « Les maires qui m'avaient soutenu aux élections sont membres du Tim. Ils ont contesté la candidature parachutée aux législatives. C'est pourquoi ils se sont mobilisés en ma faveur. Mais cela ne signifie pas leur démission du parti », a souligné le nouveau parlementaire, hier au téléphone. 
Fort probablement, l'ancien député Tim Alexandre Chirack Rambolazafy qui n'était jamais présent lors des différentes apparitions devant la presse de l'ancien Comité pour la redynamisation du Tiako i Madagasikara (CRTim), emboîtera le pas à Parson Zazaharivelo Rakotovazaha. 
Par contre, les autres élus non Tim garderont leurs étiquettes respectives à l'Assemblée nationale. L'ancien député du Groupement libéral de Madagascar (GLM) dans les années 1990, Bernard Ravelonjato, a ainsi manifesté son adhésion au groupe parlementaire des indépendants à Tsimbazaza.
« J'étais un candidat indépendant aux élections. Il est logique que j'adhère au groupe parlementaire des indépendants. Je pourrai avec mon statut applaudir les bonnes idées, même venant des gens du pouvoir et formuler des critiques en cas de besoin », a t-il déclaré, voulant se montrer objectif dans ses fonctions de député.
Fano Rakotondrazaka

Jeune Afrique 26/09/2007

Législatives malgaches : le parti présidentiel remporte les grandes villes  - AFP 
Le parti présidentiel a remporté aux législatives anticipées de dimanche à Madagascar les six circonscriptions de la capitale et quatre des cinq plus grandes villes du pays, selon des résultats complets publiés lundi par le ministère de l'Intérieur. 
Les six listes du TIM (J'aime Madagascar), comprenant notamment trois ministres en exercice, arrivent largement en tête à Antananarivo, avec 46,87% à 71,14% des suffrages selon les circonscriptions. 
Douze députés du TIM représenteront Antananarivo à l'Assemblée nationale, chaque circonscription de la capitale étant représentée par deux députés. 
Le TIM l'emporte aussi dans quatre des cinq plus grandes villes du pays, alors que les résultats de la ville de Toliara (1.050 km au sud-ouest de Antananarivo) n'étaient toujours pas disponibles lundi soir. 
A Toamasina (ex-Tamatave, à 370 km à l'est d'Antananarivo), le TIM remporte le scrutin dans ce fief de l'ancien candidat à la présidentielle et maire de la ville, Roland Ratsiraka, actuellement emprisonné. 
A l'inverse, le TIM perd le siège de Mahajanga (385 km au nord-ouest de Antananarivo), seule circonscription où il est battu, parmi les quatorze dont les résultats ont été publiés. 
Le taux de participation en ville varie entre 20 et 41%, mais ce taux dépasse les 50% dans les circonscriptions rurales dont les résultats étaient connus lundi. 
Les résultats doivent être validés par la Haute Cour constitutionnelle qui disposera de 20 jours après réception du dernier document électoral. 
La prochaine session parlementaire doit s'ouvrir le 16 octobre. 
Près de 7,5 millions d'électeurs sur une population d'environ 18 millions d'habitants étaient appelés à voter dans ce scrutin majoritaire à un tour. 
Pour les 127 sièges à pourvoir, 637 candidats étaient en lice dans ces législatives provoquées par la dissolution de l'Assemblée nationale le 24 juillet. 

Midi Mada 26/09/2007
AFFAIRES BAHAMAS. Le pire a été évité hier. Des gens qui espéraient récupérer leur caution, allaient saccager la BOA. Mais les forces de l’ordre sont arrivées à temps.  - Aina R. 
Le ton monte chez les victimes
« Avereno ny volanay ! » (Rendez-nous notre argent !), clament les victimes du fameux « recrutement Bahamas », devant la banque BOA (Bank Of Africa) de Soarano, sur l’avenue de l’Indépendance, hier. Vers 10 heures du matin, ils se sont rendus à la banque pour récupérer leur caution. Et ce, après un regroupement à Anosy. 
« Nous avons appris que le remboursement des cautions devait se faire aujourd’hui », déclare une des victimes. Comme il a été annoncé dans le communiqué de presse du 17 septembre, rapportant le mea culpa de Steeve Turmel : « le calendrier pour le remboursement sera publié à partir de mardi 25 septembre 2007 ». Mais contrairement à cette déclaration, ni le calendrier, ni la liste n’étaient encore affichés à l’agence de la BOA à Soarano. 
La tension a alors commencé à monter ! Devant cette situation, très remontées, les victimes allaient saccager l’agence de la BOA. Heureusement, les éléments des forces de l’ordre sont arrivés à temps pour les calmer et les disperser. La situation maîtrisée, une rencontre entre les responsables de la BOA et les représentants des victimes a été organisée. Il en est sorti de cette entrevue que dès autorisation des autorités malgaches, les calendriers de remboursements seront aussitôt affichés auprès des agences de la BOA et seront également communiqués par voie de presse. D’ailleurs, selon le communiqué de presse du 17 septembre, Steve Turmel confirme avoir déjà contacté son banquier à ce sujet et demandé aux autorités d’ouvrir son compte, afin de pouvoir rembourser les cautions collectées. 
Wanted
Même si cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre dans tout Madagascar a été tirée au clair, elle est loin d’être close. Après les remboursements des cautions, les personnes victimes de cette escroquerie, demandent que justice soit faite. Elles se demandent ou se trouve actuellement Steve Turmel, le premier responsable du « recrutement Bahamas ». La justice malgache est à ses trousses certes, mais l’endroit où il se trouve n’est pas précis. D’autres questions se posent sur la suite des enquêtes, ainsi que les dates de son déferrement au parquet et de son procès.
Notons que les cautions collectées sont estimées à près de 450 millions d’Ariary. Plus de 4 000 personnes ont subi les conséquences tragiques de cette affaire de recrutement qui n’était qu’une illusion. Pire, une promesse d’un rêve vite transformée en vrai cauchemar. 

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Express Mada 29/09/2007

Médecine traditionnelle : Code de déontologie pour les tradipraticiens 
La promotion de la médecine traditionnelle est bien engagée dans l'île. Après la reconnaissance ministérielle, les tradipraticiens bénéficieront d'un code de déontologie.
Les qualités thérapeutiques des plantes médicinales malgaches reconnues. 
Le métier de tradipraticien est désormais reconnu. Jean-Louis Robinson, ministre de la Santé, du planning familial et de la protection sociale a officialisé hier, lors de la célébration de la Journée africaine de la médecine traditionnelle au Tranompokon'olona Analakely, le décret gouvernemental reconaissant son exercice.
«La reconnaissance des tradipraticiens est le fruit des efforts entrepris depuis 2004. Mais le code de déontologie pour gérer ces guérisseurs doit s'ensuivre, souligne-t-il. Les tradipraticiens sont quasiment présents dans chaque fokontany. Leur effectif dans toute l'île n'est plus à minimiser et ils peuvent être des partenaires efficaces dans la promotion de la santé pour tous à Madagascar».
Décision appréciée
La majorité de la population, surtout dans les zones enclavées, ont recours à la médecine traditionnelle. Il faut souligner que Madagascar dispose de 12 000 plantes médicinales dont 6000 sont endémiques. 
Les tradipraticiens ont attendu longtemps cette décision gouvernementale. «Cette étape nous place au même niveau que la médecine conventionnelle et moderne. C'est un cadre valorisant les pratiques thérapeutiques traditionnelles et les plantes médicinales», souligne Pasteur Désiré Ramarozatovo, président de l'ordre des tradipraticiens malgaches qui entend renforcer la lutte contre les fraudeurs. Une cérémonie digne de ce nom a été organisée pour les tradipraticiens venus nombreux pour célébrer leur promotion.
Encadré : Le Dr Andriatahina au chevet de 80 personnes par jour
Être tradipraticien est un métier qui nourrit son homme. Sylvain Andriatahina l'exerce de longue date dans son quartier de Manarintsoa Isotry où il a pu se constituer une bonne clientèle. Ce métier est pour lui un héritage familial. Tous les jours, il accueille au moins 80 personnes venues consulter dans de son cabinet. «Mes clients ne cessent d'augmenter car nombreux ont vu la guérison grâce aux soins à base de plantes médicinales que je leur procure. Mais il faut surtout respecter le dosage», précise-t-il.
Fanja Saholiarisoa

allAfrica 28/09/2007
Madagascar: Élections - naufrage des « grands partis » - Midi Madagasikara - RC
ANALYSE: Première conséquence attendue des législatives, le recul des partis classiques et la retraite forcée de leurs chefs du jeu politique
Les dernières élections législatives seront lourdes de conséquences pour les partis classiques. Ils ont tous connu une journée « noire » ce 23 septembre. De même, les résultats de ces scrutins n'augurent rien de bon pour leurs chefs respectifs. Le naufrage frappe sans distinction le Rpds, ancien et nouveau, le Leader Fanilo, le Mfm, l'Arema, l'Avi et bien d'autres.
Cet échec s'ajoute à ceux des cinq dernières années où ils ont dû beaucoup ramer pour exister. En tout cas, il leur faudra beaucoup de temps et énormément de ressources pour se remettre en selle après ces multiples déroutes électorales. Par ailleurs, il est inutile de s'attarder sur les raisons de cette débâcle. Chacun tirera les leçons de son échec en fonction de ce qu'il a vécu. Ce qu'il faut dire aussi, c'est que à travers ces revers de fortunes des politiciens classiques, l'actuel chef de l'Etat n'a ni adversaires à sa mesure ni concurrents à sa taille. Il s'agit là, probablement, d'une conséquence recherchée par l'organisation précipitée de ces législatives. A l'heure actuelle, Ravalomanana Marc dispose de tous les leviers pour faire ce qu'il veut.
Digérer la défaite
Pour en revenir aux partis, chacun, de son côté, essaie aujourd'hui de digérer la défaite de dimanche. Aucun congrès n'est toutefois en vue afin de déterminer la marche à suivre. Aucune assemblée générale ne se prépare. Pourtant, les futures échéances pointent déjà à l'horizon. A savoir les élections communales et municipales.
Elles devraient se tenir, en novembre, puisque le mandat des maires et des conseillers actuels prend fin en décembre. D'autant que de nombreux maires ont été suspendus et d'autres incarcérés. Elections de proximité par excellence, le scrutin communal ou municipal devra servir aux partis, petits et grands, pour mesurer leurs implantations locales et leurs dimensions régionales. Mais vu à l'aune des dernières législatives, les formations politiques traditionnelles risqueront encore d'être supplantées par les « indépendants », véritables parasites en politique, et par le Tim.
Ce dernier est devenu, au fil des ans, le seul et unique grand parti du pays avec à ses côtés, malheureusement, des parti cules sans envergure nationale. Dans ce combat inégal, il est assuré de gagner à tous les coups.

Les Nouvelles 27/09/2007

Lutte contre la corruption : Madagascar avance de 0,3 point

Malgré les efforts déployés pour la lutte contre la corruption, les indicateurs publiés par les organismes internationaux démontrent que notre pays n'a pas encore atteint l'indice moyen de perception. En effet, le Transparency international a présenté hier, une évaluation de l'indice de perception de la corruption dans 179 pays du monde.

Avancement peu palpable. Parmi les 179 pays dont l'indice de perception de la corruption a été évalué, Madagascar se trouve à la 94ème place. Chaque pays reçoit en effet, un indice variant de 0 (haut degré de corruption perçu) à 10 (faible degré de corruption perçu). Plus l'indice est élevé, plus le pays est considéré comme présentant un état de corruption très minime.

L'indice de perception publié pour cette année est fondé sur 14 enquêtes et sondages différents, menés par des organismes indépendants.

Manohisoa

Jeune Afrique 26/09/2007
Les finales du CAN de rugby auront lieu à Madagascar - XINHUA 
Les finales de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) de rugby sont prévues pour ce mercredi. 
L'équipe du pays hôte, les Makis, s'opposeront à la Côte d'Ivoire dans la demie-finale, qui sera suivie du match entre le Kenya et l'Ouganda, selon le programme du comité d'organisation. 
Les deux équipes gagnants de ces deux matchs disputeront le championat ce samedi. 
Les délégations ivoirienne, kenyane et ougandaise sont arrivées à Antananarivo dimanche dernier. 
L'équipe malgache, battue par le Maroc lors de la dernière compétition de la CAN de rugby qui avait eu lieu en France en 2005, est déterminée à remporter la victoire cette fois. 
Le coach de l'équipe malgache, Berthin Rafalimanana, a affirmé que son équipe est actuellement au top de leur condition physique et morale. 
La CAN de rugby se tient tous les deux ans.

Express Mada 27/09/2007
RUGBY-CAN 2007 : Les Makis en finale contre l’Ouganda 
Victoire in extremis des Makis face aux Ivoiriens, hier en demi-finale de la Coupe d'Afrique des Nations 2007 de rugby.
Bienvenu Mananjara (balle en main) s'extirpe de la défense ivoirienne pour marquer l'essai de la victoire. (32 à 25). 
Dominés par la puissance du pack ivoirien durant la majeure partie de la rencontre, les courageux Makis ont arraché le match, par 32 à 25, dans les arrêts de jeu. C'était hier, devant un public de Mahamasina qui a vécu un match, plein de suspense. 
Les Ivoiriens ont été les premiers à entrer dans l'action, en ouvrant le score dès la 45e seconde par un essai inattendu de Djiropo Sydnei (n°11) sur le flanc gauche (0-5, 45e seconde). Mais Kamara Tidiane (n°10) a raté la transformation. 
Reprenant du poil de la bête, les Makis ont vite répliqué et bénéficié d'une pénalité, convertie par un Fenohery Rakondrazaka (n°15) entièrement dans sa forme (3-5, 2e).
Dominateurs en touche, les hommes d'Aboubakar Camara, entraîneur des Ivoiriens, ont continué sur leur lancée en inscrivant un autre essai de Kontate Brahima (n°10), (3-10, 6e). Trop pressé, Kouakou Konan Claude (n°13) a raté, lui aussi, la transformation. 
Plus rapides en action que les Ivoiriens, les hommes de Berthin Rafalimanana, entraîneur des Makis, ont tenté d’emballer la rencontre en jouant sur leurs qualités : sortir rapidement le ballon en évitant autant que possible le défi d'avants. Avec un certain succès puisqu’après cinq minutes de jeu, Sidonie Rakotoarisoa alias Biby (n°10) a réalisé un superbe cadrage débordement et esquivé trois plaquages pour inscrire le premier essai, transformé par Fenohery (10-10,11e). 
Carton plein 
Carton plein pour une équipe qui n'aura finalement que très peu inquiété les Ivoiriens, durant les onze premières minutes. 
Dans la foulée, Kamara Tidiane (n°10) a tenté un droap-goal (21e) et bénéficié d'une pénalité (23e), mais confondant précipation et vitesse, il les a ratés. 
Le match est alors devenu très physique. Les Makis ont su profiter de la sortie de Jouve Serge (n° 6), qui a écopé d'un carton jaune (38e), et ont mené au score (16-10, 40e) grâce à une pénalité et un droap-goal de Fenohery. Ce score a renvoyé les deux équipes aux vestiaires.
A la reprise, les Ivoiriens ont repris le match en main. Dogoui Debel (n°14) et Oulouma Jean Maurice (n° 17) ont corsé l'addition en signant successivement des essais (16-15, 42e), (16-22, 64e). 
Courageux et accrocheurs, les Makis ont essayé de répliquer en campant souvent dans la moitié de terrain ivoirien. Ils ont travaillé au corps leurs adversaires, laissant les deuxième et troisième lignes sonner la charge. Fenohery a ainsi égalisé après avoir assuré deux pénalités (22-22, 74e). 
Réponse du berger à la bergère, Kouakou Konan Claude a lui aussi assuré une pénalité (22-25, 76e). 
Mais les fautes ont été inévitables pour les Ivoiriens qui ont également renvoyé leur capitaine, Yoboue Marc (n° 1) à la touche. Une situation qui a permis aux Makis de garder espoir en égalisant par une pénalité (25-25, 77e). 
Le bras de fer annoncé a bien été au rendez-vous et s'est intensifié, trois minutes avant le coup de sifflet final.
Transcendés par le public, Jean André Rasedinah alias Rafaly (n° 17) et ses coéquipiers sont parvenus à stopper l'hémorragie à la dernière minute par l'essai libérateur de Bienvenu Mananjarasoa (n° 13), qui a suivi une belle action de Dimbiniana Willy Rabemananjara (n° 17), puis de Tolotra Ramaromiantso (n° 5) (30-25, 80e). Celui-ci a été encore transformé par Fenohery (32-25, 80e). 
Un essai qui, pour la deuxième fois, a mis fin à l'espoir des Ivoiriens face aux Makis, à ce rendez-vous africain. En 2005, les Makis ont déjà disposé des Eléphants sur le score de 30 à 10 au même endroit. 
Berthin Rafalimanana est fier de la performance. «C'est déjà bien, mais les Makis n'ont joué qu'à 50 % de leur performance. Je n'ai pas pu les coacher comme il faut, à cause du nouveau règlement de la Confédération africaine de rugby qui oblige les entraîneurs à rester loin des joueurs ».
Soafara Ralaimidona

Tribune 26/09/2007

 Une affiche encore plus « grande »
Pour ne citer que ceux qui sont connus par les amateurs, des « grands » du jazz vont venir au pays lors de cette 18é édition, à l’image de Rhoda Scott qui sera acompagné par Nini à la batterie, avec la collaboration de l’Ambassade de Etats Unis. Lalao et Jeanot Rabeson vont jouer ensemble cette fois suite à l’intervention du comité d’organisation du festival Madajazzcar, Sandro Schneebeli, dans le cadre des journées de la Suisse, Nirina Sulette, Pat poésie, Jozefinn’ représentant l’île de La Réunion, Tambour avec la participation de l’ambassade d’Allemagne, sans parler des musiciens et artistes locaux qui vont éblouir les mélomanes. Entre autres, Datita Rabeson, qui aura encore l’honneur de représenter Madagascar lors du concert d’ouverture de cette année au côté de Sammy Andriamanoro au Hilton Madagascar, le 1 octobre sur la même scène que la « grande Rhoda Scott ». Mais la liste est encore longue avec la venue du mauricien Linley Marthe, un excellent bassiste jouant sur un « Fender Bass 4 cordes » ou encore « Social Fusion » venant du Mali, Sylvia Howard des USA ainsi qu’Emmanuel Gomado du Ghana. Et « last but not least », les grosses pointures de la place vont s’ajouter à la liste, tels Silo, Fanaiky, Nicolas Vatomanga, Hajazz, Olombelo Ricky, N’sôva, Solo Andrianasolo, Mikea et les jeunes émergents, à l’image de Maela, Rakoto Frah Junior, Môta, Joel Rabesolo et bien d’autres. Une manière de dire que cette 18e édition du festival international Madajazzcar sera encore une fois une aubaine pour les mélomanes en matière de qualité musicale et une occasion pour les « badauds » de découvrir la vraie facette du jazz. Un objectif qui ne serait pas atteint sans la participation massive des partenaires confiant en la sensibilisation du jazz à Madagascar. Citons entre autres, Moov, Air Madagascar, Telma, Holcim...
Les provinces ne seront également pas en reste cette année car des concerts sont prévus se tenir à Fianaran-tsoa, Antsirabe, Mahajanga et Toamasina. Une autre stratégie pour sensibiliser le public sur le jazz, selon sa forme. 
Vivement le jour « J » !

Moov.mg 27/09/2007
Malnutrition. La faim frappe un enfant sur deux 
 Le sous-développement alimentaire se trouve aussi dans nos assiettes. La moitié des 10 millions d'enfants malgaches ne mange pas à sa faim 

Des enfants et des jeunes dans un quartier d'Antananarivo  © DTS

Un enfant sur deux ne mange pas à sa faim dans la Grande Ile. Et plus de la moitié de la mortalité infantile est liée à la dénutrition. Petite stature, séquelle de la faim "Efa vahana mihintsy ny anay ny tsy fahampiana metatra e !", "Mon grand-père et ma grand-mère étaient de petite taille. Toute la famille a presque la même petite sature. Alors je n'ai pas non plus émérgé du lot !". Ces phrases, on les entend souvent quand on discute de la taille. En fait, la petite stature de génération en génération est une logique des choses, qui trouverait son origine dans l'hérédité pour la plupart des Malgaches. Ainsi, on n'a jamais cherché à trouver d'autres raisons pour l'expliquer.  Héritage de la faim  Au vu de la situation alimentaire du pays, la question se pose si cette stature n'est pas imputable à la malnutrition. Cet aspect physique chétif reflète-t-il "l'héritage de la faim" ?  faim laisse des cicatrices. Ces séquelles, dont certaines sont visibles, et d'autres moins apparentes, se transmettent dans les familles d'une génération à la suivante. Les femmes malnutries donnent naissance à des enfants dont les débuts dans la vie sont déjà compromis par leur chétivité. Le bien-être nutritionnel des femmes et des enfants en bas âge est déterminant pour la sécurité alimentaire de familles entières. La faim transmise

par la mère à son bébé est un héritage exorbitant. Elle détermine le cycle de la faim qui se boucle de génération en génération s'il n'est pas rompu", indique le PAM (Programme Alimentaire Mondial). 

Cycle infernal  Une femme dénutrie aura fort probablement un nourrisson présentant un déficit pondéral à la naissance. Et cette carence développée très tô entraînera un retard de croissance chez l'enfant et par la suite chez l'adolescent.  A Madagascar, le poids de la malnutrition ou plus précisément de la dénutrition est très lourd. Les statistiques sont alarmantes. Un enfant sur deux est malnutri. Près de 54% des décès sont associés à la malnutrition infantile. Plus de 42% des enfants présentant un faible poids et une petite stature par rapport à leur âge. Environ 18% des femmes en âge de procréer (15 à 49 ans) sont frappées de dénutrition chronique. Et la liste des carences n’est pas exhaustive. Toutefois, ce cycle infernal de la malnutrition d’une génération à l’autre n’est pas une fatalité.  pourrait toutefois être interrompu à travers de bonnes interventions nutritionnelles au cours des périodes déterminantes de la vie des femmes et des enfants »souligne Noro Rakotoniaina, responsable de la nutrition communautaire à l’ONN (Office Malgache de Nutrition).  Ainsi, les générations futures pourraient échapper à la fatalité de la petite stature !

Une alimentation équilibrée doit au moins être composée de ces composantes  © DTS

v.a. 

Midi Mada 29/09/2007

MEDECINE TRADITIONNELLE. Avec ses 12.000 plantes à vertus thérapeutiques dont 80% endémiques, le potentiel de Madagascar n’est toujours pas assez exploité dans les normes. - Hanitra R.
Développer la recherche de médicaments 
En trois ans, la médecine traditionnelle à Madagascar a fait un grand bond en avant pour sortir de sa situation informelle. En effet, après avoir longtemps évolué dans l’anarchie où se confondaient les véritables tradipraticiens et les charlatans, la médecine traditionnelle a commencé à se structurer avec la mise en place d’une convention cadre (le 8 décembre 2005) qui définit entre autres, les membres de l’Association des tradipraticiens comme étant les seuls reconnus et habilités à exercer le métier.
Mais c’est sans doute la toute récente adoption en conseil des ministres, des textes reconnaissant la médecine traditionnelle à Madagascar, qui assoit les bases d’un environnement plus structuré de la médecine traditionnelle dans le pays. Dans le domaine des études de médecine, l’ouverture de la filière « médecine traditionnelle » à l’Institut National de Santé Publique et Communautaire (INSPC) a marqué davantage le changement dans la considération de ce secteur. 
Décennie 
Hier 28 septembre, jour de célébration de la 5ème journée africaine de la médecine traditionnelle, Madagascar a mis pleins feux sur le potentiel extraordinaire qu’elle détient en la matière. Avec ses 12.000 plantes à vertus thérapeutiques (dont 80% sont endémiques) et ses 6000 tradipraticiens répertoriés et membres de l’association, le pays doit obligatoirement s’acheminer vers la mise aux normes de l’exploitation de toutes ces richesses pour pouvoir en tirer le meilleur parti. Aujourd’hui, à mi-parcours de la décennie de la médecine traditionnelle instaurée par l’OMS (2001-2010), le volet de la recherche est plus que jamais au centre de toutes les attentions. Le thème de la célébration de cette journée africaine de la médecine traditionnelle, rejoint ainsi cette optique : « Recherche et développement de médicaments issus de la médecine traditionnelle dans la région Afrique ». Ceci permet d’atteindre l’autre objectif le plus en vue : une bonne coexistence et la collaboration entre la médecine traditionnelle et la médecine moderne. 
Formation 
C’est dans ce cadre que les tradipraticiens malagasy ont été formés aux règles d’hygiène dans la pratique de leur métier (désinfection correcte des outils et ceci, entrant également dans le cadre de la lutte contre le VIH/sida et autres maladies), s’agissant notamment d’accoucheuses traditionnelles et de « rainjaza » qui pratiquent la circoncision. De même, les tradipraticiens ont été formés à établir des dossiers sur chacun de leurs patients et consigner par écrit les remèdes prescrits ou les actes effectués pour les guérir. Ces documents relèvent d’une importance capitale dans la formalisation du métier. Ils ont enfin été encouragés à passer le relais à la médecine moderne quand les cas qui se présentent dépassent leurs compétences. En tout cas, sachant que les tradipraticiens se trouvent plus à proximité de la population dans les zones les plus enclavées du pays, la mise aux normes de la médecine traditionnelle semble aujourd’hui se préciser. Bien que le travail soit encore de longue haleine. 

Nouvelles 29/09/2007

Programme du Madajazzcar 2007 : Les concerts à Antananarivo 

Lundi 1er octobre  Hotel Hilton/19h30 *Rhoda Scott (USA)  *Duo Datita Rabeson et Samy Andriamanoro (Madagascar)	Mardi 02 octobre Alliance Française d'Antananarivo (AFT)/ 19h  *N'Sôva (Madagascar)	Mercredi 03 octobre  Centre Culturel Esca Antanimena (CCEsca)/ 19h  *Lalao et Jeannot Rabeson (France)  *Nirina Sulette Quartet ( La Réunion )  (photo nom Rabeson)
Jeudi 4 octobre Tranompokonolona Analakely/14h  *Scène ouverte Jazz  Alliance Française d'Antananarivo/19h  *Linley Marthe (Maurice-France)  *Hazazz (Madagascar)	Vendredi 05 octobre Tribunal Ambatondrafandrana (face du Grill du Rova)/11h  *Nicolas Vatomanga & Rakoto Frah Junior (Madagascar) Zone Zital Ankorondrano (en face de Courts)/ 19h  *Datita Rabeson et les jeunes musiciens : Mahatozo Ravelomanjaka, Martial Randrianaivosoa, Finoana Randrianjoary, Andry Rampandrison (Madagascar)	Samedi 06 octobre  Théâtre du Jardin d'Ambohijatovo/14h  *Sandro Schneebeli (Suisse)  *NIrina Sulette Quartet ( La Réunion )  *Fanaiky (Madagascar)  *Lalao et Jeannot Rabeson (France)  *Linley Marthe (Maurice-France)  *Fikira (USA)
Dimanche 07 octobre  Analamanga Park (route d'Antsirabe PK3O)/ 15h  *"Gospel à Analamanga Park"  *Sing'art (Madagascar)  *Samy Andriamanoro (Madagascar)  *Singers of Jesus (Madagascar)  *Antsan'ny Kristy	Lundi 08 octobre Tranompokonolona Analakely/19h  *Sandro Schneebeli (Suisse)  *Joëlle Claude (Madagascar)	Mardi 09 octobre  Tranompokonolona Analakely/19h  *Social Fusion (Mali-Madagascar)
Mercredi 10 octobre  Université d'Antananarivo/ 14h30  *Maëla Quartet (Madagascar)  *Sanda Quintet (Madagascar)  *Korb (Madagascar)  * Ricky (Madagascar)  *Jozefinn' ( La Réunion )	Jeudi 11octobre Centre Culturel Albert Camus (CCAC)/19h  *Jozefinn' ( La Réunion )  *Joël Rabesolo (Madagascar)	Vendredi 12 octobre  Cercle Germano-Malgache/ 19h30  *Tambour (Allemagne)  *Full Vao Band (Madagascar)
	Samedi 13 octobre  Théâtre du Jardin d'Ambohijatovo/14h *Tambour (Allemagne)  *Jozefinn' ( La Réunion )  *Emmanuel Gomado & Panako (Ghana-Madagascar)  *Sylvia Howard (Usa)  *Social Fusion (Mali-Madagascar)  *Mikea (Madagascar)

Le programme en province, les cabarets à Antananarivo et les activités annexes au festival vous seront communiqués dans notre édition de lundi 

"Les 'Grands' parlent d'idée   les 'médiocres' parlent d'évènements   les 'misérables' parlent contre les personnes..."	Clikeo ny 2CV mena	"Hier c'est une  histoire Demain est un mystère Aujourd'hui un cadeau..."

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