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Les Nouvelles 11/09/2007

Le chef de fokontany se voit investi d'un grand rôle économique
Les chefs de fokontany se sont vus attribuer de nouvelles responsabilités. Seront-ils capables de les assumer ?
"Développer la culture entrepreneuriale dès la base" est désormais le nouveau leitmotiv pour réaliser le développement économique du pays. Dans cet esprit, de nouvelles tâches incombent aux chefs de fokontany. Le président de la République a clairement expliqué que ces chefs de fokontany devront désormais identifier les potentiels économiques et éco-touristiques de leurs circonscriptions respectives et inciter la population à les exploiter. 
Effectivement, qui, mieux que les gens du terroir, peuvent identifier et connaître assez bien les potentialités susceptibles d'être exploitées dans un fokontany donné ? La question qui doit se poser est : la population a-t-elle les moyens de les exploiter ? Dans la négative, il faudra attirer des investisseurs venant d'ailleurs. 
Mais la question principale est de savoir si les chefs de fokontany sont capables ou non d'assumer ces nouvelles responsabilités ? Certes, ils viennent tous de recevoir une formation en leadership qui amélioreront, un tant soit peu, leurs compétences respectives. Par ailleurs, des coaches les assisteront pour veiller à la réalisation de leurs attributions. Mais cela sera-t-il suffisant ? 
Cette idée de "coaching" est bien entendue tirée de l'expérience donnée par les résultats obtenus dans le cadre des Jeux des îles. L'association "Jeune patronat de Madagascar" (JPM) veut encore aller plus loin en mettant en place une structure permanente de proximité qui assistera le chef de fokontany dans ses nouvelles attributions. 
Pour le JPM, au niveau de chaque fokontany, il faut instaurer une sorte de poste d'expansion économique qui conseillera le chef dans les actions de promotion d'investissement qu'il faudra parfaire. 
Bien évidemment, la question du budget demeure toujours : le fokontany aura-t-il suffisamment les moyens pour rémunérer cette personne ressource ? Il est essentiel de mettre en place un système de concertation permanente entre l'autorité décentralisée et la population ainsi que le secteur privé, ces derniers étant à considérer dans l'esprit de la "culture entrepreneuriale" comme des partenaires et des clients. 
C'est dans ces conditions seulement que les chefs de fokontany pourront attirer les investisseurs chez eux. 
Ranaivo Lala Honoré

Jeune Afrique 11/09/2007

Madagascar lance l'exploitation industrielle de l'or  - XINHUA 
Le gouvernement malgache a décidé de lancer l'exploitation industrielle de l'or que ce soit par des sociétés nationales ou étrangères. 
Le gouvernement a déjà assigné l'exploitation des deux premiers sites, Dabolavo du nord et Betsika du sud, à des sociétés étrangères. 
Le ministre malgache des Mines Donat Olivier Andriamahefamparany a annoncé vendredi qu'il est difficile de contrôler la circulation de l'or dans le pays sans une exploitation à large échelle. 
C'est une des raisons qui a poussé le gouvernement à la recherche des sociétés pouvant assurer l'exploitation industrielle de ce métal précieux à Madagascar, a t-il ajouté. 
Pour le site Dabolavo, le gouvernement a déjà délivré un permis d'exploitation à la société canadienne, Pan African Mining, qui est actuellement à la phase de prospection qui devrait débuter un an. 
Suite à un appel d'offre lancé par le gouvernement, seulement cinq sur les dizaines de sociétés ont été admises à la prochaine étape de sélection pour obtiendra le permis d'exploiter le site de Betsika. 
Des experts ont expliqué que la carrière de Betsika renferme une potentialité d'or de meilleure qualité à Madagascar. 

allAfrica 02/09/2007

Madagascar: France - 1 visa sur 6 refusé, selon le Consul sortant- Midi Madagasikara- B.O.
La version du Consul sortant sur les questions de visas était explicite, hier, au ministère des Affaires étrangères à Anosy.
S'il y a un sujet qui fâche entre l'administration française et les Malgaches, c'est bien les questions de visa. C'est sans doute pour cette raison que Roland Brejon, consul général sortant de France, a devancé toutes les interrogations pour faire valoir son point de vue hier, lors de sa cérémonie d'adieu au ministère des Affaires étrangères, à Anosy. A cette occasion, il a été fait officier de l'ordre national malgache par le Ministre Marcel Ranjeva.
Si ce dernier a été élogieux dans ses propos sur le séjour de Roland Brejon à Madagascar, le qualifiant « d'homme de terrain », le consul a quant à lui tenu des propos faisant penser qu'il ne s'amusait pas tellement dans la gestion de son quotidien professionnel. Il n'a pas en effet hésité à révéler qu'il n'y avait « aucune réception, aucune sortie en ville, un dîner ou un déjeuner » au cours desquels il n'était pas sollicité pour une histoire de visa. Chiffres à l'appui, il a annoncé qu'en 2006, 16.363 visas ont été délivrés, et le taux de refus était de 1 sur 6 visas, c'est-à-dire une proportion de 15%. Ces formalités relèvent du pouvoir discrétionnaire de l'administration française et sont régies par la politique générale de l'Etat, et aucune nation n'est privilégiée, a également argumenté le Consul.
Consensus
Il a aussi évoqué les facteurs culturels pour expliquer les incompréhensions de part et d'autre sur la délivrance ou non des visas. Selon lui, la culture malgache favorise la négociation pour aboutir à un consensus. « On a du mal pour que tout soit négociable » a tenu à expliquer Roland Brejon, qui a ajouté que les refus étaient souvent interprétés comme une intransigeance de la part des employés du consulat. Il a même illustré ses propos par le fait que si tous les Malgaches voulaient se rendre à la Réunion, l'île serait envahie !
Pour les refus de visas, si tous les demandeurs malgaches étaient des personnes louches et sujets à l'immigration clandestine, on pourrait comprendre le facteur culturel évoqué par le Consul. Mais quand il s'agit de personnes se rendant temporairement sur le territoire français et justifiant d'une activité bien réelle à Madagascar, le refus devient effectivement incompréhensible, surtout quand on prône que la France est une terre d'accueil. Apparemment, le débat sur ce sujet ne finira pas avec le départ de Roland Bréjon, qui va se tourner vers l'Union Européenne, et son successeur, Alain Jouret, reprendra le flambeau.

Jeune Afrique 08/09/2007

Début de la campagne électorale législative  - XINHUA 
La campagne électorale législative a débuté samedi à Madagascar. 
Le parti au pouvoir Tiako i Madagascar (TIM, ou J'aime Madagascar en Français), a commencé ici sa première journée de campagne par un grand rassemblement alors que les candidats de l'opposition semblent être plutôt discrets. 
Le TIM est le seul parti aynt des représentants dans tous les 127 circonscriptions électorales. 
L'élection nationale pour les 127 sièges de l'Assemblée nationale est prévue pour le 23 septembre alors que la campagne de deux semaines prendra fin le dernier jour avant l'élection. 
Le président malgache Marc Ravalomanana a dissout l'Assemblée nationale en juillet dernier pour la tenue d'une élection anticipée. 
Le président a également décidé de réduire les sièges de 160 à 127 pour la nouvelle Assemblée conformément à la constitution revisée et approuvée dans un référendum national en avril dernier. 
Le TIM a pris le pouvoir en mai 2002 après un trouble politique qui a duré plus d'un an.

 Les Nouvelles 22/08/2007

Assemblée nationale : aux oubliettes les avantages en nature !

Les futurs locataires du palais de Tsimbazaza seront moins lotis que leurs prédécesseurs. En effet, hier au palais de Mahazoarivo le conseil du gouvernement au titre du ministère des Finances et du budget a décidé l'abrogation de l'article 5 du décret numéro 99-468 fixant les avantages en nature du président de l'Assemblée nationale, des membres du bureau permanent et des députés de Madagascar.

Adieu veau, vache, cochon, 4X4, les nouveaux membres de l'assemblée nationale devront se passer de leurs avantages en nature suivant l'abrogation des dispositions de l'article 5 du décret numéro 99-468 du 2 juin 1999.

L'abrogation de la disposition fixant les avantages en nature pour le président de l'Assemblée nationale, les membres du bureau permanent et les députés a été décidé en conseil de gouvernement hier au palais de Mahazoarivo sous la direction du premier ministre Charles Rabemananjara.

Ainsi, les nouveaux élus n'auront plus, entre autres, de voiture 4x4, de crédits téléphoniques, de tickets carburants et probablement d'indemnité de panier. Pour ce qui est des indemnités de logement, le centre d'accueil de Tsimbazaza demeurera ouvert aux parlementaires.

Les nouveaux députés devront également se débrouiller pour leurs déplacements, l'octroi de véhicule «4X4» n'étant pas systématique depuis le retour de l'amiral Didier Ratsiraka au pouvoir en 1997. Les véhicules 4X4 assignés aux parlementaires suite aux législatives anticipées de 2002 ont été offerts gracieusement par le chef de l'Etat Marc Ravalomanana pour aider les élus dans leur mission. Ainsi, ce scénario n'est pas à écarter pour ce nouveau mandat qui s'annonce.

Ce retour à la case départ en matière d'avantages en nature pourrait entraîner le retour également de certaines pratiques quelque peu douteuses. On se souvient de certains élus qui demandaient aux nantis de leur circonscription de les aider matériellement dans l'accomplissement de leur tâche en échange d'un service à l'endroit de leur bienfaiteur.

L'octroi des avantages aux députés dont les «4X4», devenu la marque déposée de nos élus a débuté durant la période où Francisque Ravony était à la primature sous le régime du professeur Albert Zafy.

Une déclaration plus précoce de cette décision aurait pu contribuer à l'amélioration de cette institution qui se serait passée des personnes friandes des bons avantages de la Chambre basse.

Par ailleurs, la suppression des avantages en nature aurait des impacts positifs au niveau du budget de l'Etat, et donnerait peut-être un air plus solennel et non commercial à cette institution fortement critiquée ces derniers temps.

Signalons que le retrait de l'immunité parlementaire en dehors des sessions et la privation d'indemnité de session pour les députés absents durant les réunions parlementaires suite à l'adoption de la nouvelle Constitution révisée ont été perçus par certains observateurs comme étant le premier pas vers l'assainissement de la Chambre basse, qui deviendra également plus économe grâce à l'abrogation de ce décret fixant les avantages en nature de tous les locataires sans exception de Tsimbazaza.

Loïc Henintsoa

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Jeune Afrique  04/09/2007

Le gouvernement malgache porte plainte concernant l'affaire de recrutement frauduleux  - XINHUA 
Le gouvernement malgache a porté plainte concernant le recrutement frauduleux pour les Bahamas impliquant des dizaines de milliers de postulants dans tout le pays, a-t-on appris mardi de sources locales. 
Suite à une décision de traduire l'affaire en justice, le gouvernement a porté plainte lundi contre les auteurs de l'arnaque et pendant ce temps l'enquête se poursuit. 
Une société, sous le nom de "West Palm Textiles and Garments", a déclaré dans ses annonces publiées le mois dernier à Madagascar qu'il y a une vrai possibilité de travail pour les chercheurs d'emplois de Madagascar à condition qu'ils payent une certaine sommes d'argent comme caution. 
Un responsable du ministère de l'Intérieur a confirmé la semaine dernière qu'environ 27 000 personnes à travers le pays a postulé pour cette offre d'emplois aux Bahamas, situés au sud-est de la côte de la Floride. 
Sous l'ordre du ministère des Affaires étrangères, l'ambassade malgache aux Etats-Unis ont découvert après s'être informée qu'il n'y a pas de telle société sous le nom de "West Palm Textiles and Garments" dans cette île de l'océan Atlantique. 
Après que l'affaire eut été exposée, le gouvernement a gelé le compte bancaire de la société sous le nom de Steve Henri Turmel à la Bank of Africa. 
Le journal local rapporte que vers la fin du mois dernier, seulement 1500 sur un total de 27000 postulants a réussi le test organisé par la société mais chaque candidat doit payer à partir de 50 jusqu'à 170 dollars selon leurs qualifications. 
Pour attirer les demandeurs d'emplois dans le pays pauvre de l'océan Indien, Steve Henri Turmel s'est fait connaître en tant que représentant de "Gateway Global Consultants (GGC)", une agence d'immigration en Australie. 
Néanmoins, GGC a dénoncé l'utilisation frauduleuse de son nom et a affirmé n'avoir jamais connu Steve Henri Turmel, déclinant toute responsabilité sur l'affaire. 
De son côté, Henri Turmel s'est plaint du préjudice qu'il subit de l'agence, qui l'a chargée de s'occuper de l'affaire de recrutement. 
Il a affirmé qu'il se sent délaissé par l'agence qui l'a demandé de lancer l'offre d'emplois sous contrat et il n'a pas été payé depuis deux mois. 
Il n'y a pas encore de conclusion officielle jusqu'ici puisqu'il n'y a pas encore de preuve irréfutable qui prouve qu'il y a acte d'escroquerie ou pas. 

allAfrica.com 01/09/2007

Madagascar: L'agence de recrutement inconnue aux Bahamas - L'Express de Madagascar - Stéphane Solofonandrasana
L'ambassade malgache à Washington a donné un éclairage sur le recrutement aux Bahamas, en précisant que la société West Palm Textile Garments n'existe pas sur le territoire bahaméen.
L'affluence des candidats pour les Bahamas préparant leurs dossiers au ministère de l'Intérieur à Anosy.
Le ministère de la Fonction publique a décidé de réagir face à l'ampleur prise par le recrutement d'employés pour les Bahamas. Un mois après le début du recrutement effectué par deux agences, la Fonction publique estime dans un communiqué que l'existence de ces emplois aux Bahamas reste douteuse.
"La société West Palm Textiles and Garments qui recrute à travers les services de Steve Henri Turmel, a son siège en République Dominicaine" souligne le communiqué qui sous-entend que la société ne se trouve pas aux Bahamas. De là à avoir les doutes amplifiés sur cette aventure mirobolante, il n'y a qu'un pas. Il a suffi d'une collaboration entre l'ambassade malgache à Washington et les autorités bahaméenes pour faire la lumière sur le mystère. La société West Palm and Textiles Garments est inconnue au bataillon aux Bahamas. Le rêve peut s'arrêter là pour les nombreux candidats au voyage.
La coupe est pleine pour eux, car l'agence de recrutement Gateway Global Consultants demande une caution de 100 000 ariary à chaque candidat qui a passé avec succès le test. "L'article 249 du code du travail interdit tout paiement d'une somme d'argent à un demandeur d'emploi" précise le communiqué du ministère de la fonction publique.
Passible de poursuites
L'agence de recrutement est entrée en infraction avec la loi et est passible de poursuite judiciaire de la part de l'Etat. Ce qu'a l'intention de faire la ministre de la Fonction publique, Jacky Tsiandopy (voir interview) en gelant le compte bancaire de Steve Henri Turmel à la Bank of Africa. Une première mesure pour essayer d'y voir un peu plus clair dans cette affaire qui manque de transparence depuis le début. Le ministère de la Justice peut ensuite prendre le relais côté pénal s'il s'avère qu'il y a arnaque et escroquerie.
Dès le début du recrutement, ils sont un millier par jour à remplir les formulaires à Antsahavola. Il y en a toujours autant depuis quelques jours au ministère de la Justice en quête d'un bulletin n°3, ou au ministère de la police nationale pour la confection d'un passeport. Le mirage demeure ainsi en dépit des appréhensions des pouvoirs publics. Certains continuent à croire à l'existence de la terre promise.

Jeune Afrique  01/09/2007

Les Malgaches candidats au travail aux Bahamas continuent à croire aux opportunités dans l'île de l'océan Atlantique - XINHUA 
La plupart des candidats qui ont postulé pour les Bahamas continuent toujours à croire qu'il y a sûrement du travail dans l'île de l'océan Atlantique malgrès la réticence du gouvernement sur le bien-fondé du projet. 
Le journal publié en Français, L'Express, rapporte ce samedi que la majorité des postulants continuent de croire en leurs rêves communs de partir un jour pour les Bahamas en quête d'une vie meilleure. 
"Je n'ai aucune intention de renoncer et compte aller jusqu'au bout", a déclaré une candidate. 
"C'est une cause commune donc il ne faut pas se décourager avant que le gouvernement puisse prouver l'inexistence de la société", a-t-elle ajouté. 
Ils ont raconté au journal qu'ils devraient partir à la mi- septembre, s'il n'y a pas de changement." 
Peu de candidats ont décidé de faire marche arrière en abandonnant leurs rêves d'obtenir un bon travail dans ce pays loitain. 
Le ministre malgache de la Fonction publique et des Lois sociales, Jacky Tsiandopy a souligné que les autorités malgaches ne sont pas responsables de l'éventuelle déception des candidats. 
Par contre, le gouvernement a promis de poursuivre les recruteurs en justice, mais ne garantit pas le remboursement de l'argent qu'ils ont déjà versé. 
La nouvelle du recrutement aux Bahamas, publiée ici le mois dernier serait une arnaque après une enquête menée par l'ambassade malgache aux Etats-Unis. 
Comme première mesure, le gouvernement a déjà bloqué le compte bancaire de la société sous le nom de son représentant à Madagascar Steve Henri Turmeil. 
Le ministère des Affaires étrangères, par le biais de son ambassade à Washington, s'était informé auprès des autorités bahaméennes, qui ont ensuite informé dans une note envoyée au gouvernement malgache qu'il n'y a pas de société sous le nom de " West Palm Textiles and Garnments" enregistré dans le pays. 

Les autorités malgaches poursuivent actuellement l'enquête pour découvrir la réalité de cette affaire. 

allAfrica 11/09/2007

Madagascar: Personnes agées - Vieillir dans la dignité- Midi Madagasikara- Didier R.
Elles représentent actuellement 5% de la population mais en 2015, ce taux sera approximativement de 15 %. Souvent abandonnées et mal comprises, il est encore temps de les prendre en charge. Comme le veut la tradition malgache.
Bao, originaire de Vohipeno-Manakara est âgée de 78 ans. Sans enfants et diminuée, elle n'a pas pu assurer seule la culture de café dans son village natal. Elle est revenue dans la capitale dans l'espoir de reprendre son ancien métier de femme de ménage. Mais en vain. Aussi, une amie lui a conseillé d'entrer dans un foyer du troisième âge. Et depuis dix ans, elle est pensionnaire à part entière au Foyer de Vie d'Andrainarivo, un refuge pour les personnes âgées abandonnées ou ne pouvant plus subvenir à propres besoins. « Je me plais ici, on s'occupe très bien de moi, je mange à ma faim et je n'ai pas à me plaindre », dit-elle sur un ton à la fois fier et heureux, un geste de satisfaction accompagnant la voix
Argent de poche
Le foyer, est à la fois, le siège de cet organisme. Une autre filiale se trouve à Ambohimanambola réservée pour les personnes âgées relativement robustes, pouvant encore assumer des travaux communautaires, tel que jardiner pour exploiter un potager ou élever des volailles. Ces centres qui ne sont pas des hospices, s'autofinancent selon Laurent Razafindrazaka, leur président. Ils recueillent les personnes du troisième âge démunies, ayant 55 ans et plus. Ils fournissent le gîte et le couvert, donnent à manger trois fois par jour à leurs pensionnaires permanents et demi-pension. Le Centre les blanchit, leur assure des soins médicaux, et même les pourvoit en argent de poche afin qu'ils puissent s'offrir quelques gâteries. En cas de décès et absence de la famille, le Foyer de Vie s'occupe des obsèques. Les corps sont alors enterrés à Andraisoro, avec l'accord du Fokontany du lieu.
Ils sont une cinquantaine à Andrainarivo, leur nombre augmente de jour en jour et le président du centre souhaite une coopération fructueuse de la part du gouvernement. Le Chef de l'Etat, répète souvent qu'il est temps « d'opérer une rupture avec le passé et innover car le développement se fait dans la spontanéité » mais les personnes âgées se plaignent de ne figurer sur aucun programme étatique. La branche du ministère de la Population qui doit se charger d'eux est au septième étage et leur demande de l'installer au rez de chaussée est restée vaine.
De même, le foyer a adressé à l'intention de la CUA, une requête pour implanter son centre à un endroit d'accès plus facile, mais toujours vainement, et le texte législatif concernant l'entrée en vigueur de la carte verte n'est pas toujours publié. Pareillement, la célébration de leur journée, au mois d'octobre, reste en attente. Et enfin, ils souhaitent une meilleure organisation dans le paiement de leurs pensions.
Amour et affection
Les personnes âgées sont vulnérables physiquement, Nicolas Rakotondrasoa, médecin au Foyer de Vie, explique qu'elles sont sujettes à plusieurs pathologies, à savoir la maladie d'Alzheimer et l'arthrose chronique. Il définit la maladie d'Alzheimer comme une dégénérescence neuronale, elle peut être héréditaire, ou sporadique. Dans ce dernier cas la maladie se manifeste après la soixantaine. Le traitement curatif n'existe pas encore mais on peut ralentir son évolution avec un traitement médicamenteux moins agressif car les organes des patients âgés risquent de ne pas le supporter, mais le meilleur des remèdes réside dans l'affection et l'amour qu'on doit témoigner aux patients âgés.
Pas de désespoir
Quant à l'arthrose chronique et d'autres douleurs neurologiques et musculaires qui sont le lot quotidien des sujets âgés, une ostéopathe expérimentée, le docteur Ramananirina Vony, nous expose : « l'ostéopathie est une forme de médecine dite douce, c'est une méthode sûre, efficace et naturelle pour soulager les sujets âgés de ces douleurs ». Elle est basée sur les écoutes du patient et lui procure du bien être. Mais sa soeur, Ramananirina Nicole, homéopathe connue, se prononce plutôt pour des traitements préventifs dits « préventions médicales biologiques dès la cinquantaine sonnée ». A part, l'hygiène physique et alimentaire, il faut appréhender les maladies d'Alzheimer, de Parkinson, l'arthrose et le cancer et d'autres encore afin de « réussir son vieillissement avec optimisme, car le désespoir n'existe pas en médecine et dans la vie. Derrière les nuages, il y a toujours le soleil ». Bao, elle y a cru.

Les Nouvelles 01/09/2007

Le nouveau parking à Ampefiloha est opérationnel
Les usagers de la circulation qui empruntent les rues d'Ampefiloha et ses environs n'auront plus de problèmes pour garer leurs voitures. Le nouveau parking est déjà opérationnel du côté de l'immeuble Fiaro à Ampefiloha et a une capacité d'accueil d'une vingtaine de voitures. En fait, il a pris la place du marché des meubles en bambou, qui a dû être déplacé aux 67ha. 
Ces travaux ont été initiés par la commune urbaine d'Antananarivo, non seulement dans le cadre de l'embellissement de la capitale, mais aussi en vue de répondre au besoin des usagers d'avoir facilement accès à un parking public. L'aménagement des alentours du lac de Behoririka pour devenir un parking est aussi en cours, en vue d'améliorer la circulation dans ce quartier. Mais ces réalisations semblent encore largement insuffisantes, vu le nombre des véhicules qui n'a pas cessé d'augmenter dans la capitale, et la recherche d'un parking demeure toujours un problème. 

Noro Niaina 

allAfrica.com 01/09/2007

Madagascar: Un quart de siècle après, Tselatra solide comme un roc - L'Express de Madagascar - Hernan Rivelo
Dimanche dernier, dans le cadre de son 25e anniversaire, le groupe Tselatra a donné un concert époustouflant à Antsahamanitra. Son "rock" n'a rien perdu de son énergie.
"Nous sommes encore là car il y a notre amour pour le rock, mais aussi l'amour du public". Ce propos est d'Eric, leader du groupe Tselatra. Effectivement, à l'heure actuelle, avec le groupe Ambondrona, Tselatra figure parmi les rares formations rock de notoriété à Madagascar. Le concert de dimanche à Antsahamanitra l'a encore une fois confirmé. Les jeunes étaient en extase, complètement en communion durant trois heures de spectacle, avec Eric et sa bande composée de Tita et Poune à la guitare, Papatre à la basse, Tovo aux claviers et Zôzô à la batterie.
Attitude, charisme et feeling, Eric "Tselatra", le leader du groupe en dispose à "100% rock", et peu d'artistes malgaches dans la catégorie peuvent se vanter d'une telle authenticité. Avec sa manière purement locale d'interpréter le rock, le groupe a pu affronter pendant 25 ans un public qui a plus ou moins du mal à assimiler le rock local.
C'est dans les débuts des années 80 que le public a découvert Tselatra à travers l'émission "Mbarakaly" d'Abel Rakotozanany. Cela appartient à une époque où la télévision nationale constituait la seule chaîne disponible. Et surtout qu'à Madagascar, le rock, connu dans le pays à travers les Beatles, les Rolling Stones, ou encore Jimi Hendrix et Eric Clapton- était loin de connaître l'apogée qu'elle a atteint en terre malgache.
Etiquette "rock"
Tselatra est donc apparu à un moment où, suite à la révolution "fanagasiana" de 1972, les Malgaches ont manifesté un grand intérêt pour ce qui est identitaire à la nation. La musique malgache était alors largement dominée par le kaïamba, le vakisaova, le kalon'ny fahiny et les Mahaleo.
Et pratiquement, après le succès de la coiffure "afro-brown", un individu aux cheveux longs, et en jean ou pantalon de cuir collant, et surtout portant une étiquette "rock", était la victime de divers préjugés. Il était considéré comme un frimeur, ou on le prenait tout simplement pour un voyou.
Mais avec une attitude purement rock'n roll dans le sang, Eric a fondé en 1982 le groupe Tselatra, à partir d'une réelle conviction : asseoir la tendance rock dans le pays. "C'était dur, mais lorqu'on aime quelque chose, on y croit", affirme-t-il.
Ainsi, à partir des 1982, le public a appris à connaître les morceaux tels "Bandy kely", "Rock salegy", "Rakalakely?", etc... Un retour fracassant, après avoir connu la mésaventure de la prison au milieu des années 90, qui a sûrement raffermi l'idylle entre Tselatra et son public, avec des morceaux rebelles tels que "Rahoviana", "Niova ianao". Il y a eu aussi la réconciliation avec Dieu avec "Rainay ô", "Mino aho" qui lui a valu un public plus large, qui reconnaît encore une fois au groupe le statut de pionnier dans sa démarche pour le rock à thème purement évangélique.

Les Nouvelles 23/08/2007

Les entraîneurs nationaux crachent sur leur prime
Après l'extinction de la flamme olympique dimanche, au stade de Mahamasina, un autre feu couve, au palais des Sports et de la culture à Mahamasina depuis hier : entraîneurs nationaux ont refusé de toucher leur prime de 100 mille ariary qui de leur avis, n'est pas à la hauteur du travail accompli.
Les entraîneurs et les encadrants des équipes nationales aux Jeux des îles ont eu du cran hier, au palais des Sports et de la culture à Mahamasina. Le ministère a évalué à 100 mille ariary leurs efforts entrepris avant et pendant la 7e édition des Jeux des îles de l'océan Indien, alors que le ministère a eu le cœur sur la main vis-à-vis des athlètes médaillés. A entendre le montant de 400 mille ariary pour chaque médaillé d'or, 200 mille pour un médaillé d'argent et 100 mille de chaque à ceux qui sont montés sur la troisième marche du podium, cela a carrément fait monter sur leurs grands chevaux les entraîneurs. La contestation est de mise. 
"Sans les encadrants, une équipe nationale n'est rien" ont soulevé les uns, "Comme si on était le dindon de la farce de ces Jeux. Partout dans le monde, les entraîneurs sont les locomotives d'une équipe, on ne demande pas monts et merveilles, mais le fait de classer les entraîneurs en bas du tableau n'est pas du tout sportif" ont martelé les autres. “C'est avoir deux poids, deux mesures à notre encontre”. Sur le champ, les entraîneurs se sont réunis et ont pris la décision suivante : "on ne touchera pas cette somme car elle ne correspond nullement à notre travail". Des pourparlers avec le ministère ont donc été entamés et auront pour objet de demander 800 mille ariary à titre de primes pour les entraîneurs. 
Tout compte fait, le ministère s'est vanté au palais des Sports, quand il a reconnu les résultats des athlètes. Chaque médaille acquise vaut de l'argent et parmi les athlètes qui ont obtenu le jackpot, figure la pongiste Bodo Ramanambitana. En raflant 4 médailles d'or, elle a encaissé au total 1,6 million d'ariary. D'ailleurs, c'est elle qui a représenté les athlètes lors du discours de remerciements. 
Andry Rabeson 

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