... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
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«
Galassam' !... la Magie de la Musique & le Fihavanana
»
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Cela aurait pu être le THEME attribué à la MégaSoirée de l'A. R. F. animée par notre groupe le samedi 10 novembre
dernier à Tournan-en-Brie. ...
Une relation forte s'est tout de suite construite entre le public et nous autres musiciens. Notre créativité a, une fois de plus, été expérimentée avec beaucoup de complicité, une brassée de sourires, du bonheur ...et, nous étions heureux d'avoir |
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contribué à la pleine satisfaction des objectifs que les descendants des RAINIZAFIMANGA se sont assignés pour leurs Tapaka sy
Namana.
Mais, que dire sur le
"GALASSAM' " ? une
nouvelle génération d'artistes malgaches , un groupe de joyeux mélomanes, fans de rythmes
et chants malgaches, de musiques populaires et festives ...
"Galassam' , un jeune groupe d'animation - né il y a 1 an et demi - regroupant
5 musiciens aux rythmes endiablés et envoûtants ...
Son
nom: "Galassam'
" est le verlan le plus connu de Malagasy. Le groupe a
choisi de s'appeler ainsi, car son ambition est tout simplement d'être un bon représentant de la musique populaire et festive malgache, toute en étant ouvert sur celles du monde.
Son style: le groupe se passionne à adapter des rythmes anciens sur les modernes, et inversement; que ce soit pour mettre au goût du jour des vakisaova et autres chants anciens de la Grande
Ile, ou faire connaître
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des tubes malgaches, les plus emblématiques. A ce style, on pourrait inventer la catégorie
"Rythm 'n Saova" ??

Le
Grp Galassam' a la MégaSoirée ARF 2007 ... Klikeo
eto
>> |
Ses projets: Basé en région parisienne,
Galassam' a tourné essentiellement en Ile-de-France - leur prochaine soirée est d'ailleurs ce samedi 17 Nov. à Saint-Fargeau Ponthierry - Mais, malgré son "jeune âge", le groupe a déjà transporté cette passion de musique gasigasy un peu partout en France, comme ce fut le cas à Lille, ou à Montpellier accompagnant le chanteur Hery J., ... et bientôt à Poitiers... Et pourquoi pas en Europe, où des contacts ont été pris pour Bruxelles et en Suisse.
Bref, un jeune groupe qui monte qui monte! " ...
Lire la suite
Cliquez-ici
Heritiana Rakotomahefa (nom d'artiste Hery J. )
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.
Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Hery J. a répondu à notre appel
de publier des Edito maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women.Merci d'avance!
...
Pour
Envoyer un article ou Pour nous contacter
>>
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tous les Editos
Jeune Afrique 17/11/2007
VISA: Le nouveau parcours du combattant
- FRANCE - par BLANDINE FLIPO
La politique française d’immigration se durcit. Entrer dans l’Hexagone est devenu un casse-tête pour beaucoup d’Africains. Qu’ils soient étudiants, politiques, riches ou pauvres…
Informations biométriques dans les visas, tests ADN, « quotas » d’expulsion imposés aux préfets : la politique française d’immigration commence à ressembler à une opération mathématique et scientifique dépouillée de toute considération humaine, ou même économique. Si la France est encore à mille lieues de fermer ses frontières aux étrangers, et particulièrement aux Africains - elle reste le deuxième pays européen d’accueil pour les immigrés en provenance du continent, après
l’Espagne -, les portes de ses consulats, en revanche, ont une fâcheuse tendance à devenir infranchissables.
Fraîchement naturalisée française, Marie-Claire, infirmière d’origine congolaise, voulait que son fils Doudou la rejoigne en France. Le jeune homme, âgé de 15 ans, souffre de problèmes pulmonaires. Avec l’aide du père David, un jésuite « introduit » dans les milieux consulaires, le jeune homme a déposé son dossier à l’ambassade de France de Kinshasa. « On m’a proposé un rendez-vous, puis on m’a fait revenir, une fois, deux fois, puis ils sont partis en vacances… » Lassé, Doudou a renoncé à son voyage. Faisant une croix sur les soins qu’il espérait recevoir dans l’Hexagone. Même traitement pour l’épouse d’un haut fonctionnaire d’un pays
d’Afrique centrale. Comme chaque année, elle souhaite se |

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rendre
à Paris pour faire un check-up médical, mais se voit, en 2007, imposer
un délai de trois semaines pour l’étude de son dossier.
L’ambassadeur français a beau se confondre en excuses auprès dudit
officiel, ce dernier a conseillé à sa femme de se rendre en Suisse.
Autant d’argent perdu pour l’hôpital français et pour les boutiques
que madame n’aurait pas manqué de visiter lors de son séjour…
Qu’on soit modeste étudiant, cousin d’un Africain naturalisé français souhaitant passer un mois de vacances dans l’Hexagone ou riche épouse de diplomate, la réalité est désormais la même pour tous : obtenir le précieux sésame pour entrer en France relève du parcours du combattant. La délivrance des visas n’est que le reflet administratif de la politique d’immigration menée par Nicolas
Sarkozy, à l’origine de deux lois sur l’immigration quand il était ministre de
l’Intérieur (2003 et 2006) et d’une troisième sous son mandat présidentiel (adopté par le Parlement le 23 octobre). Les données statistiques « font apparaître une réussite indiscutable dans le contrôle des flux migratoires », se réjouit ainsi le dernier rapport annuel de l’Observatoire statistique du Haut Conseil à l’intégration (paru au début de 2007). « Pour l’année 2005, les flux d’entrées régulières se caractérisent par une baisse de 6 % du nombre d’entrées d’étrangers obtenant des titres de séjour d’un an et plus. Cette diminution est due principalement à la baisse de 7 % de l’immigration familiale, à la baisse de 13 % du nombre d’étudiants et à une diminution de 14 % du nombre de visiteurs. » Après une décennie d’augmentation du nombre de titres de séjour délivrés par la France, la tendance inverse semble donc bien se confirmer.
Un seul credo : « l’immigration choisie »
Selon le président Sarkozy, seulement 7 % des visas accordés le sont pour des motifs économiques. Il veut faire grimper le chiffre à 50 %. Au moins. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement a prévu d’actionner deux leviers.
Encourager la venue d’immigrés qualifiés, d’abord. Dans ce domaine, on en est encore au stade de l’intention. Les chiffres de 2006 montreraient même une baisse de l’immigration de travail : 9 016 visas long séjour avaient été délivrés pour activité professionnelle, de janvier à juin 2005, contre 8 021 seulement à la même période un an plus tard.
Les autorités françaises ont, en revanche, déjà largement actionné le second levier qui consiste à réduire l’octroi des visas pour raisons familiales. Les procédures se sont alourdies, les pièces demandées sont de plus en plus complexes à obtenir. Sans attendre l’amendement du député Thierry Mariani (UMP) qui fait tant parler de lui, sur la possibilité de recours aux tests ADN, les consulats pratiquent déjà, selon Jean-Pierre Allaux, chargé de mission au Groupement d’information et de soutien aux immigrés (Gisti), une « politique dissuasive ». Et ce pour toutes les sortes de visas demandés. La hausse des frais de dossier pour les visas court séjour, de 35 à 60 euros, depuis le 1er janvier 2007, l’ouverture des locaux seulement trois jours par semaine, une liste des documents qui évolue au gré des rendez-vous, la non-justification des refus, la suspicion systématique des épouses et des enfants… Les « méthodes » consistent à décourager les gens, accusent les associations de défense des migrants… « Faux », rétorque-t-on au consulat général de Dakar. « Notre liste est en ligne sur notre site Internet, tout le monde peut la consulter. » Du côté du ministère de l’Immigration de Brice Hortefeux, on affirme qu’il n’existe aucune circulaire demandant aux consulats d’être plus durs. Mais les chiffres commencent à parler d’eux-mêmes. Au consulat de France de Dakar, 33 311 demandes de visas ont été reçues par les services consulaires en 2005, qui en ont délivré 22 910. Une année plus tard : 28 103 demandes, dont 21 937 satisfaites.
Dans un rapport publié le 27 juin 2007 sur le service des visas, le sénateur français Adrien Gouteyron reconnaissait ainsi des « cas avérés de corruption fréquents sur l’activité visas ».
La politique française, en limitant l’immigration légale et en compliquant les démarches officielles, entraîne ainsi des conséquences perverses qui font le lit de la dégradation de son image. Pour les plus pauvres, la tentation de la clandestinité n’en est qu’exacerbée. Pour les plus aisés, celle d’aller frapper à la porte du consulat d’à côté est plus fréquente. Les fils et filles des élites africaines, de la Tunisie au Cameroun, en viennent, à force de vexations, à croire davantage à
l’American dream qu’à la patrie des droits de l’homme. D’ailleurs, « opposer immigration familiale et économique est un non-sens », estime Claire Nodier, juriste au Gisti. Une personne venue en France pour rejoindre sa famille y travaille aussi la plupart du temps. Inversement, les gens venus pour des raisons économiques ont une vie familiale. « La politique actuelle est un retour en arrière dans les années 1960, avec des agences pour l’emploi qui recrutaient des hommes pour les secteurs où la France manquait de bras. » Et les parquaient dans des foyers Sonacotra en attendant leur retour - improbable - au pays. Drôle d’immigration choisie.
moov.mg
16/11/2007
Députés. Les 4x4 sont en route
Comment répartir 90 véhicules tout terrain à 127 députés ? En effet, diverses sources indiquent que la commande de véhicules tout terrain pour les députés fait état de 90 véhicules seulement et non 127.
Ils sont actuellement en cours d’acheminement vers la Capitale. Leur arrivée fera l’objet de cérémonie de réception comme ce fut le cas pour la législature sortante. Ces 90 4x4 iront en priorité aux nouveaux députés. Les redoublants qui sont d’ailleurs peu nombreux attendront des jours meilleurs. Les membres du bureau permanent ainsi que les membres des commissions parlementaires pourraient recevoir des véhicules conformes à leurs statuts.
De toutes manières, la suite de cette « affaire » est très suivie par les électeurs. En fait, le pouvoir a dans un premier temps supprimé l’octroi de 4x4 aux députés. Puis, le Chef de
l’Etat en personne a désavoué la mesure en disant qu’il fera une affaire personnelle de la dotation de véhicules aux députés ainsi que de leur formation. Quoi qu’il en soit, les députés de base souffrent de cette situation car le 4x4 reste un attribut de leur fonction et de leur statut social fortement déprécié sans véhicule tout terrain.
Recueillis par R.C.
Les nouveaux députés lors de leur première session le 23 octobre dernier à Tsimbazaza
© DTS =>
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Les Nouvelles 15/11/2007
Une force spéciale pour lutter contre le grand banditisme
- Miadana Andriamaro
Suite aux réflexions émises par le président de la République Marc Ravalomanana, lors de sa participation aux débats sur la gouvernance responsable, thème de discussion dans le cadre des dialogues présidentiels qui se sont poursuivis avant-hier, le gouvernement n'a pas tardé à réagir.
Ainsi, le Premier ministre Charles Rabemananjara, intervenant à la cérémonie de clôture de ces débats, a immédiatement annoncé les dispositions qu'il entend mettre en œuvre pour la réalisation de ces «recommandations» du chef de
l'Etat.
Marc Ravalomanana avait en effet apporté ses points de vue et suggestions sur certains problèmes soulevés au cours de ces débats, tels que la non effectivité de l'Etat de droit et de l'indépendance de la Justice et des magistrats, ainsi que le manque de coordination des forces inter armes afin de fournir une qualité satisfaisante de sécurité.
Charles Rabemananjara a alors annoncé qu'une force spéciale sera incessamment mise en place avec comme principale mission, la lutte contre le grand banditisme. Cette lutte concerne le phénomène «dahalo», mais également les trafics et exportations illicites des ressources du pays.
A son retour du sommet «Allemagne-Afrique», le 5 novembre dernier, Marc Ravalomanana a beaucoup insisté sur la nécessité de renforcer la sécurité maritime et la protection des zones côtières, notamment face à ces trafics qui ont causé une perte d'environ 750 millions d'euros dans les finances de
l'Etat.
Maintenant, il n'est pas seulement question de protéger les ressources du pays, mais cette protection doit aussi concerner les personnes et leurs biens face aux actes de grand banditisme que ce soit dans les zones rurales ou en milieu urbain.
Les défis de la gouvernance responsable
En attendant de connaître la composition de cette force spéciale, le chef du gouvernement a également évoqué le processus de la décentralisation effective.
En fait, il a surtout indiqué que ce processus semble loin de se réaliser, dans la mesure où la déconcentration n'est pas encore appliquée au niveau de nombreux départements. «On ne pourra jamais réussir la décentralisation tant que la déconcentration ne suit pas le processus. Je trouve que certains ministères sont encore en retard par rapport à d'autres en ce qui concerne l'application de cette déconcentration. Aussi, je demande qu'on s'y attelle sérieusement à partir de maintenant… Les bailleurs de fonds sont prêts à nous aider pour la mise en œuvre de la décentralisation effective, et pour le renforcement de la sécurité dans tout le pays. Il nous appartient de leur montrer que nous faisons tous les efforts nécessaires, sans quoi ils risqueraient de ne plus nous aider…»
L'engagement n°1 du Madagascar action plan (Map) sur la gouvernance responsable comporte 7 grands défis qui sont respectivement : fournir un niveau de sécurité suffisant pour assurer la sûreté des personnes et des biens ; renforcer l'Etat de droit ; réduire la corruption ; établir un processus budgétaire de l'Etat efficace et efficient ; renforcer les prestations de services publics ; décentraliser l'administration publique ; et devenir une nation ouverte au progrès.
Plusieurs actions sont prévues pour la réalisation de ces défis qui constituent, selon Marc Ravalomanana, la base sinon le point de départ de tous les autres engagements du
Map.
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Je suis un JH Mauricien de 28ans, je cherche a rencontrer une belle fille Malgache tres serieuse et intelligente pour une rencontre amoureuse serieuse. Merci bien de me repondre avec photo.
contact: David
j'aimerai etudier un projet interne a madagascar projet local / je recherche un agent collaborateur accompagnateur guide economique pour elaborer un projet rural, agro, commercial a definir / _ il s'agit d'etudier une zone geographique les possibilités commerciales suivant produit. / identifier un projet porteur observable ou apres etude / etude de marché, aupres des acheteurs portentiel des produits de cette
region,.... contact: Thibault
Concert du Groupe
"GROUM'S" à l'AFT Andavamamba Antananarivo le 05 Décembre 2007 à 16h!C'est un groupe de pop-punk!composé de 06 membre
- Tam's:Batteur / Khelly:leade guitare/Riffeur / Slash:lead guitare / Eric:kyeboard / K-To:Bass guitare - billet en venter très bientot - contact: Groum'S
Recherche des personnes motivées pour activité complémentaire.
Pas de vente, ni de porte a porte, ni des reunions ennuyeuse! halte au mauvais
supçons; il ne sagit pas de sois disant gain a domicile sans bouger son petit doigt. Il s'agit d'une réelle opportunité Brochure d'informations gratuit sur demande.
contact: easywork
cherche location de chambre d hote a tamatave pour fin fevrier debut mars 2008 faire offre dans l attente recevez tous mes remerciments
contact: spalla lionel
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Les
Nouvelles 17/11/2007
CONCERT
: Une soirée riche pour le colloque international de musiques
Les artistes malgaches émigrés en Europe ont partagé la scène avec les artistes nationaux qui mènent leur carrière à travers le monde.
C'est un concert majestueux, mais trop long à s'en lasser. Les propos sont de Joséphine, artiste et épouse de
Rossy, en sortant de l'auditorium de la chaîne nationale, où se tenait la soirée du colloque international de la musique, rencontres Nord-sud. Aussi bien sur le plan positif que négatif, l'artiste a toutes les raisons du monde.
Plus d'une quinzaine de talentueux musiciens, auteur compositeur se sont succédé sur scène et sont revenus en groupe de cinq à sept personnes pendant au moins une heure. Ce sont d'un côté, les artistes malgaches qui vivent à l'étranger, à savoir, Marius Fontaine
(Fenoamby), Olivier-Roman Garcia et Rachel Ratsizafy, Edgard
Ravahatra, Mfa Kera, Justin Vali et Tina. Et d'un autre, les artistes qui mènent leur carrière, entre le pays et l'Europe, entre autres,
Jaojoby, Ricky, Dama…
Artistiquement parlant, le concert a été unique et riche par la rencontre qu'il a réservée, particulièrement avec tous ces artistes qui ont porté haut le flambeau national à l'étranger. Les retrouvailles entre eux lors de la deuxième partie ont enflammé davantage la petite salle déjà bondée et chaude de la
Tvm. Des répertoires communs ont été créés, des improvisations ont été soufflées à merveille, et cela ne pouvait qu'entraîner le public dans une liesse commune.
Chaque one-man-show en acoustique des artistes, lors de la première partie, a permis de faire leurs connaissances. La diversité qui constitue la richesse de la culture nationale a été confirmée avec les voix et les rythmes. Toutefois, elle n'était pas évidement mise en exergue au niveau du style. Outre
Jaojoby, le roi du salegy, la plupart d'entre eux se sont présentés par le world music.
En vérité, ce n'était que le début du commencement, car un autre rendez-vous a été pris hier soir, avec ces artistes et dans cette même salle. Et ce, au-delà d'un autre concert que l'organisateur a déjà programmé ce dimanche. Les artistes ont donc, deux jours pour se rattraper.
Vavah Rakotoarivonjy
Tribune
16/11/2007
Multiplication de faux gendarmes et policiers
: Un « Groupe spécial de répression » mis en place -

Le groupe spécial, conçu par l’EMMO-National
(Etat-Major Mixte Opérationnel) sera opérationnel, d’ici peu. |
La vente et le port illégaux des tenues des forces de l’ordre sont interdits. Mais, depuis des années, le vert militaire est devenu une mode chez certains civils : faux policiers ou gendarmes pullulent. Pour les traquer, la gendarmerie a annoncé hier la création d’un « Groupe spécial », opérationnel à partir du 20 novembre.
Trois faux gendarmes ont tenté le 15 octobre dernier d’extorquer deux millions
d’ariary à une famille d’Anempoka, dans le district d’Andramasina. Trois uniformes de gendarmes ont été saisis ainsi que des galons et un képi.
Hélas, ce n’est pas un cas isolé. De Nosy Be à Andramasina, en passant par
Miarinarivo, des bandits revêtus de tenues militaires braquent et terrorisent des innocents. Se présentant comme gendarmes ou policiers, les bandits n’hésitent pas à perquisitionner les domiciles de leurs cibles ou à soutirer de l’argent pour arranger à l’amiable l’affaire.
Des mesures draconiennes...
Dorénavant, on n’arrive plus à discerner les vrais et les faux éléments. On assiste actuellement à une perte de confiance de la population vis-à-vis des forces de l’ordre. Ces « vrais-faux » gendarmes et policiers se multiplient, selon la gendarmerie.
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Conscientes de la gravité de la situation, les autorités malgaches décident de réagir plus fermement. Après une période de sensibilisation, les autorités avertissent, pour la énième fois, qu’elles vont appliquer énergiquement la loi en vigueur qui n’est pas toujours respectée. Hier, lors d’un point de presse, le chef de service des opérations au sein de la gendarmerie, le colonel
Ravalomanana, assisté par ses proches collaborateurs, a mis en garde tous ceux qui osent outrepasser la loi. Un groupe spécial composé de gendarmes, policiers et militaires, sera mis en place avec pour principale mission de traquer les récalcitrants : il s’agit aussi bien des délinquants que de ceux qui vendent ou confectionnent des copies d’uniforme. A partir du 20 novembre prochain, le groupe spécial, conçu par l’EMMO-National
(Etat-Major Mixte Opérationnel) sera opérationnel.
Les intervenants attirent l’attention du public, les commerçants, les sociétés de gardiennage, les polices communales, les douanes, les agents pénitentiaires et les agents des Eaux et Forêts pour qu’ils travaillent de concert avec les forces de l’ordre afin de mettre fin à cette pratique. Les militaires en tenue débraillées ou « déroutés » n’échapperont pas à ce « groupe spécial de répression » qui sera aussi implanté dans les provinces et les chefs lieux des régions. A quand de vrais gendarmes arrêtant de faux policiers ?
Qu’en disent les textes
Selon l’article 259 du Code Pénal : « Toute personne qui, hors les cas prévus par d’autres dispositions de la loi, aura en dehors de son domicile revêtu ou porté tout ou partie d’un costume, d’uniforme, d’une décoration, d’un attribut, civils ou militaires qu’elle n’avait pas le droit de revêtir ou de porter et qui présentaient de nature à causer une méprise dans l’esprit du public avec les costumes, uniformes, décorations ou attributs de ceux qui ont droit de les revêtir ou de porter, sera punie d’un emprisonnement de un mois à cinq ans et d’une amende de 75 000 francs à 1 500 000 francs » (Loi 78-039 du 13 juillet 1978).
Alphonse M.
Les
Nouvelles 16/11/2007
Le port illégal de tenue militaire interdit dès lundi
A partir du 20 novembre, toutes personnes, tant civiles que militaires ou paramilitaires, portant illégalement des uniformes militaires et tenues similaires seront poursuivies.
«Fini les avertissements et les sensibilisations. Ce sera sans équivoque. Il n'y aura non plus de mesures d'exception», a déclaré hier le colonel Ravalomanana, chef de service opération de la gendarmerie, lors d'une rencontre avec la presse. Il était accompagné du colonel Pruvot, deuxième officier de la circonscription régionale de la gendarmerie et du commandant Sambatra Ravoavy, commandant de la compagnie Imerina centrale.
Ces derniers temps, le port de tenue militaire par des civils devient de plus en plus en vogue, alors que c'est une prérogative de l'état militaire. L'appel s'adresse donc en premier lieu à la population. Ainsi, à partir de cette date butoir, la vente et le port illégal de tenues et uniforme semblables à ceux des forces de l'ordre (police, gendarme et militaire), qui peuvent prêter à confusion, seront-ils passibles de sévères sanctions et cela suivant le texte en vigueur.
Mais des personnes malveillantes utilisent des uniformes pour terroriser voire extorquer la population et, dans le pire des cas, commettre des crimes crapuleux. «Il est notre devoir de stopper ces actes dès maintenant car il y va de la réputation des forces de l'ordre. Certes, l'interdiction de port de tenue militaire ne date pas d'hier mais il est grand temps maintenant de la faire appliquer», a-t-il renchéri.
Sévères punitions
«Malheureusement, des éléments des forces de l'ordre en sont également impliqués, comme c'était le cas dernièrement à Andramasina, à Nosy Be et à Ambanja. Sur ce point, il n'y aura pas d'esprit corporatisme. Les réfractaires seront sévèrement punis», devait continuer le colonel
Ravalomanana.
Les responsables regroupés au sein de l'Etat-major mixte opérationnel au niveau national se sont réunis au camp général Ratsimandrava à Andrefan'Ambohijanahary le 19 octobre pour définir les mesures à prendre. Au sortir de cette rencontre, ils ont adopté une communication interne comme quoi, hommes de troupe, simples agents ou officiers supérieurs en tenue doivent se prémunir d'une carte professionnelle et/ou d'un ordre de mission au cas échéant. Des ordres ont également été donnés au niveau de l'Emmo-Faritany et de l'Emmo-Région pour leur application.
Une rencontre aura lieu incessamment pour discuter du cas des agents de la police communale et des employés des sociétés de sécurité civile.
Mparany
Midi
Mada 15/11/2007
TOURISME SEXUEL. Les attractions touristiques majeures de Madagascar sont confrontées au tourisme sexuel impliquant des enfants.
33% des touristes sexuels « occasionnels » sont des quadragénaires
Nosy Be est le plus visible, mais le problème est plus présent qu’on ne le croit dans de nombreuses autres villes de Madagascar. La problématique du tourisme sexuel mettant en cause des enfants implique, en effet, non seulement les touristes étrangers, mais également les nationaux qui constituent, en fait, la majorité des « vahiny » (à associer avec le nom originaire de la localité) qui ont des relations sexuelles avec des enfants contre de l’argent ou autre rémunération en nature.
Hanitra R.
Ainsi, à titre d’exemple, un Malgache habitant Antananarivo qui part en vacances dans une autre région, et qui profite de son séjour pour avoir des relations sexuelles avec un mineur en échange d’une somme d’argent ou autre, sera un touriste sexuel au même titre que le « vazaha » qui se livrera aux mêmes activités sexuelles quelque part dans un lieu touristique malgache.
Inquiétant
Le tourisme sexuel est ainsi une réalité bel et bien présente à Madagascar et son développement est inquiétant, d’après la Plate-Forme de la Société Civile pour l’Enfance
(PFSCE). En réunissant la presse, hier, la PFSCE dont plusieurs ONG oeuvrant dans le domaine de l’enfance (Groupe Développement, Terre des Hommes,
Manaode, ATD Quart Monde…) a mis le doigt sur un problème longtemps resté tabou mais qui commence, cependant, à devenir une préoccupation sérieuse dans le pays.
Occasionnels
Sur une échelle plus globale, des études menées sur le tourisme sexuel au niveau mondial, révèlent dans des analyses communiquées par la
PFSCE, que les touristes sexuels « occasionnels » sont les plus nombreux. Ces derniers passent à l’acte dans une situation spécifique et n’ont pas vraiment de préférences sexuelles pour les enfants. Ils n’organisent donc pas leur déplacement dans l’intention d’abuser d’un enfant. « Désinhibés, ils profitent des vacances ou d’un voyage d’affaires pour s’adonner à des relations sexuelles avec des enfants. Ce sont « monsieur et madame tout le monde » qui se laissent tenter et passent à l’acte. Ils sont majoritaires et 33% d’entre eux ont entre 40 et 50 ans. Ils viennent généralement des pays occidentaux, mais aussi du Japon, de la Corée, de l’île Maurice, de la Réunion, de l’Inde ou du Pakistan ». Les touristes ayant une déviance sexuelle telle la pédophilie sont minoritaires. Pour certains d’entre eux, la pratique de leur déviance est ponctuelle tandis que d’autres fréquentent régulièrement les pays où ils peuvent facilement trouver des enfants.
En pleine croissance
Madagascar, bien que peu touché par des trafics transnationaux, reste un lieu où la prostitution des enfants et leur exploitation sexuelle dans le tourisme sont en pleine croissance. « La quête du mariage avec un étranger est devenue dans les régions touristiques, la préoccupation principale des jeunes filles. Souvent peu informées et victimes d’un manque d’éducation, elles idéalisent l’étranger et leurs relations sexuelles dérivent progressivement vers une forme de prostitution », explique la
PFSCE. Ici entre également en compte le rôle des parents qui, d’après les réalités constatées sur le terrain, « encouragent » leurs enfants à rechercher des relations sexuelles avec des touristes contre de l’argent. Pour toutes des catégories de personnes impliquées dans l’exploitation sexuelle des enfants dans le tourisme, des actions ont déjà été menées ou sont en cours d’étude en vue de leur prochaine concrétisation, par l’ONG Groupe Développement. Cellule d’écoute, centre d’accueil et de prise en charge des jeunes filles impliquées dans la prostitution, établissement d’une charte éthique pour des chauffeurs guides, etc… Au niveau national, l’Etat s’implique de plus en plus sérieusement dans l’éradication de cette forme d’exploitation des enfants. Tout récemment encore, le Président de la République a publiquement annoncé des mesures punissant sévèrement les touristes sexuels abusant des enfants malgaches.
Les Nouvelles 15/11/2007
Les 24 entreprises des JIOI lancent un appel au président de la République
La situation ne s'améliore guère pour les 24 entreprises, maîtres d'œuvres de la réhabilitation des sites sportifs des Jeux des îles qui attendent encore le paiement de leurs arriérés de la part du Comité d'organisation
(Coji), d'un montant de 3,6 milliards d'ariary. Quelques semaines après la première annonce officielle du problème devant les médias, ces entreprises n'ont pas encore obtenu la confirmation fondée qu'elles seront bientôt réglées.
Et hier au Radama Hôtel, ces chefs d'entreprises ont remis le sujet sur la table en apportant les dossiers détaillés des sommes dues par le
Coji. Au bord du gouffre, les dirigeants des 24 entreprises joueront leur dernière carte en lançant un appel à l'aide au président de la République. Car jusqu'ici, le seul geste du Comité d'organisation est la lettre de remerciement de son directeur général, Hery Eric Rakotonarivo mentionnant également que le Coji est conscient de la difficulté que vivent ces entreprises et qu'il fera tout son possible pour régler au plus vite le problème.
Andry Rabeson
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