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Emile et Ravoatabia , les grands revanchards
La 10ème étape du Tour de Madagascar reliant Miandrivazo à Mandoto longue de 116km a été marqué par la victoire du jeune Emile Randrianantenaina, emmené par Jean de Dieu Rakotondrasoa et le maillot jaune Michael Male à l'arrivée avec 15 minutes d'avance sur les Réunionnais.
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MADAGASCAR
EN
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extraits
de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com
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Ny Fomba malagasy sur rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>
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«Quels crédits accordés à l’art divinatoire du Mpanandro et consorts ? ...
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L'expérience des calendriers nous permet de dire que les astrologues n'ont jamais inventé le moindre calendrier. Ils s'appuient donc sur ce qui existe. En l'occurrence, c'est sur un calendrier lunaire.
On ne peut pas non plus ne pas noter à quel point la notion de destin est importante dans la vie du peuple Malgache. Ces destins, sous influence lunaire, vont fixer la personnalité de chacun, sa vie
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quotidienne et sa... destinée. 28 destins pour l'année mais aussi pour le mois (d'où le mois astrologique de 28 jours) et le jour vont marquer la voie quotidienne de tout individu.
Même la construction des maisons traditionnelles malgaches est sous influence de ces 28 destins. Aux différentes positions de la Lune au cours de l'année sont associés les points cardinaux et les murs et angles de la maison (orientée
Nord-Sud) sont une représentation en miniature de l'année lunaire.
A notre connaissance, rien ne signale dans les recherches faites au sujet de la culture malgache, quel système les anciens, les ntaolo ont adopté pour désigner les mois de l’année. Car dans la mesure où l’énumération suivante est tirée du flirt des anciens Malgaches ayant appris le sorabe, avec la tradition arabe, rien n’est indiqué sur ce qui existait avant elle. A savoir :
Alahamady, Adaoro, Adizaoza, Asorotany, Alahasaty, Asombola,
Adimizana, Alakarabo, Alakaosy, Adijady, Adalo, Alohotsy.
- Encore une fois, comme partout ailleurs chez les autres civilisations, qu’elles soient orientales, occidentales ou africaines, il y a une limite en-deça de laquelle il n’est pas facile de dire qu’une pratique est purement ou seulement de telle ou telle civilisation. Il y a toujours eu emprunt, un transfert qui a occasionné la copie, une version localisée : l’adaptation.
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- Mais si on dit souvent que le mpanandro a hérité d’une pratique arabe, encore faut-il savoir distinguer de quelle pratique s’agit-il.
En matière d’astrologie, la civilisation arabe a, à la place des
constellations, des signes d’armes blanches telles que : Couteau, Poignard, Coutelas, Poignard arabe, Masse de fer, Massue paysanne, Hache, Chaîne,
Epée, Lance, Fronde, Arc. On sait que les Chinois ont des signes d’animaux : Souris ou Rat- Buffle ou Bœuf - Tigre - Lièvre ou Chat ou Lapin - Dragon ou Lézard - Serpent - Cheval - Chèvre ou Bouc ou Mouton - Singe - Coq ou Phénix - Chien - Cochon ou Sanglier ou Porc ou Ours.
Comme le mpanandro est consulté sur tous les événements de la vie : naissance, constructions, mariages, affaires, etc.…il y a une expérience qu’il faudrait pouvoir faire soit par
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ANDRIAMAHADY
Armand de Créteil.
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Armand
a répondu à notre appel
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allAfrica.com
12/12/2007
Une ligne entre Antsiranana et Toliara
- L'Express de Madagascar - Mahefa Rakotomalala
Des opérateurs indiens envisagent d'ouvrir une ligne de chemin de fer qui desservira tout le littoral est de Madagascar.
Un chemin de fer pour l'unité nationale pourrait voir le jour. Des opérateurs indiens veulent investir dans la construction d'un chemin de fer qui reliera le nord au sud du pays. Il partira d'Antsiranana en passant par Toamasina et continuera jusqu'à Tolagnaro avec une bretelle entre Farafangana, Toliara et
Ihosy.
Le projet engrangera un volume d'investissements de près de trois miliards de dollars. Il a été présenté à la presse, la semaine dernière, par la Chambre de commerce Indo-Madagascar (Imcoci), une structure qui a vu le jour au mois de juillet de cette année et qui a pour vocation de promouvoir le partenariat économique entre les deux pays.
Confiance mutuelle
« Nous avons déjà parlé de ce projet lors du dialogue présidentiel. Une rencontre qui a permis de développer une confiance mutuelle. Tous les dossiers sont maintenant déposés auprès du gouvernement pour l'obtention d'autorisations diverses. Nous avons invité le président malgache en Inde pour la signature de l'accord de partenariat », rapporte Azeez Arambathickal, président de la
Imcoci.
L'interêt de ce projet consiste à développer les potentiels des diverses localités dans ce littoral est du pays. Il facilitera l'acheminement des produits, tels que la banane, et favorisera l'implantation des usines de transformation grace à l'accessibilité du port de Toamasina. Les activités autour des projets Qmm et Ambatovy contribueront à rentabiliser cet investissement.
La branche malgache de l'Imcoci est composée de 125 membres, aujourd'hui. Avec le transport ferroviaire, cinq secteurs au total intéressent les opérateurs indiens. Il s'agit de la santé, de la communication, de l'agriculture, du
développement rural, de l'infrastructure routière et du transport ferroviaire.
moov.mg 11/12/2007
Communales: Dernier jour de campagne électorale
(10-12-2007 ) - La campagne électorale en vue des élections communales du 12 décembre s’est déroulé, d’une manière générale, dans le calme sur l’ensemble du territoire de Madagascar au cours des deux dernières semaines malgré une ambiance quelquefois survoltée dans les meetings.
A Antananarivo, la capitale, les regards sont braqués sur deux candidats : Hery Rafalimanana, issu du parti présidentiel TIM, et Andry Rajoelina, candidat indépendant soutenu par une frange de l’opposition. Les deux hommes ont mené avec brio la campagne électorale, étant a priori les seuls à disposer d’un fonds important pour y faire face.
Pour les derniers grands meetings de la fin de semaine, Andry Rajoelina a réuni des milliers de partisans à
Antsonjombe, au nord de la capitale, tandis que Hery Rafalimanana a tenu un show électoral au stade de Mahamasina, plein comme un œuf pour la circonstance. Les deux candidats qui ont dominé la campagne électorale affichent tous les deux une confiance en une victoire à l’issue du scrutin du 12 décembre. L’inexistence de sondage crédible qui soit publié rend actuellement difficile les pronostics sur l’issue de l’élection à la mairie de la capitale. La seule certitude est que les deux candidats ont dominé la période de pré-campagne ainsi que le terrain médiatique durant les deux semaines de campagne électorale.
Le jeune candidat, Andry Rajoelina, avait l’avantage d’être une nouvelle tête dans le domaine de la politique, mais son image a été ternie par des rumeurs de collusion avec des anciens dirigeants politiques exilés en France à la suite de la crise politique de 2002. Hery Rafalimanana, lui, dispose d’une sympathie particulière dans les quartiers populaires d’Antananarivo, mais une frange importante de l’électorat compris entre 18 et 25 ans est acquise à la cause de son principal concurrent.
La logique veut que ce soit le candidat qui va engranger le plus de voix dans les quartiers réservoirs d’électeurs où la densité de la population est assez forte qui remportera la victoire. Les quatre autres candidats aux élections communales, à Antananarivo, n’ont fait que des apparitions sporadiques au cours des deux semaines de campagne électorale.
Dans la capitale, la période de campagne a été ainsi logiquement axée sur le duel entre Hery Rafalimanana et Andry Rajoelina. Quelque 1500 communes, dont une majorité de communes rurales, sont pourtant concernées par ces élections. Il s’agira d’élire les maires et les conseillers municipaux pour un mandat de quatre ans.
© MATERA
Tribune
10/11/2007
Andry Rajoelina à Antsonjombe
: Le sacre du « Bandy kely » - par Randria N.
La consécration pour le plus loyal des candidats. Pressions, voire interdictions pour certaines lignes de « Taxibe » reliant le centre ville du lieu du meeting, ou autres raisons fallacieuses prises à la dernière minute pour prohiber l’utilisation du grand stade
d’Alarobia, tout cela n’a pas découragé les partisans du TGV à venir rencontrer et écouter le candidat Andry
Rajoelina, samedi dernier à Antsonjombe. À pied pour la plupart, une foule immense a ainsi rejoint le lieu pour ensuite le quitter dès la fin des discours de leur nouveau maire, ignorant complètement la prestation des artistes pourtant de renom comme Lola, Tovo
J’Hay ou Ny Ainga qui ont pris la suite .
Confiant en la victoire, Andry TGV a tout de même tenu à relever les multiples embûches qui ont été mis sur son chemin, tout au long de cette campagne, et même bien avant. Ainsi, samedi vers heures du matin, une grenade a été lancée contre son quartier général à
Ambodivona. Fort heureusement, elle n’a pas explosé. Il a également signalé l’interdiction de diffusion dont sont l’objet ses spots et ses reportages audiovisuelles au niveau de la chaîne nationale. Bien que payants, ces supports ont fait l’objet de refus de diffusion sur la
TVM.
Par ailleurs, la campagne de calomnie continue de la part des supporteurs d’un candidat déjà désabusé devant l’inéluctabilité de leur échec à tel point que certains hauts responsables étatiques en oublient même leur dignité, se lançant dans des invectives sans fondement aucune, dans le dessein de dénigrer le jeune Andry Rajoelina ou de décourager ses sympathisants.
Pour sa part, le « Bandy Kely » comme le qualifient ses détracteurs a fait montre d’une sagesse et d’une maturité que certains ont irrémédiablement perdu, à mesure que s’est avancée la campagne électorale. « Les grandes eaux ne peuvent éteindre l’amour, et les fleuves ne le submergeraient pas. Quand (bien même)un homme offrirait tous les biens de sa maison contre l’amour, il ne s’attirerait que mépris » (Cantiques des Cantiques 8 :7) , a-t-il rétorqué à toutes ces attaques. « L’amour de mes concitoyens m’a |

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poussé à me lancer dans cette élection et je suis décidé à aller jusqu’au bout » a-t-il souligné.
Jamais de tout temps on n’aura vu une telle panique allant jusqu’à mobiliser tout l’armada gouvernementale, et même le staff de la Présidence entier se liguer contre un « Bandy Kely ».
Qu’importe pour le futur maire d’Antananarivo car « ....la caravane du TGV passe ».
allAfrica
10/12/2007
Madagascar: Hery Rafalimanana - «Tana sera une ville modèle»
- L'Express de Madagascar - Fano Rakotondrazaka
Le candidat du Tiako i Madagasikara (Tim) à la mairie de Tana annonce un programme ambitieux de continuité. Il vise à faire de Tana une ville modèle.
- Quelle vision avez-vous du développement de la capitale ?
- Antananarivo sera une agglomération phare, idéale, dense, mixte et aérée. Les habitants, fiers de résider dans cette ville, seront ainsi motivés pour son développement. Dans le cadre du grand Tana, les communes environnantes seront, ainsi, intégrées dans le monde urbain, vu la croissance démographique et l'accélération du progrès. De par le niveau de qualité de la vie et des performances socio-économiques, la ville d'Antananarivo sera élue ville modèle de l'Afrique et classée dans la catégorie des métropoles à revenu intermédiaire dans la prochaine décennie.
- Quid de l'amélioration de la vie de la population ?
- Une nouvelle refondation sociale instaure une société équitable au sein de laquelle, les services essentiels de base dont, entre autres, ceux de l'éducation, de la santé, le logement et l'eau potable, seront accessibles à tous, et dans tous les
fokontany.
- Pourriez-vous chiffrer les résultats attendus ?
- A la fin du mandat, chaque arrondissement disposera d'au moins 14 écoles primaires publiques (Epp) fonctionnelles. Ce qui devrait permettre de remédier à la dégradation de l'enseignement. Des Epp, ainsi que des collèges d'enseignement général (Ceg) seront construits et réhabilités. Les 18 Centres de santé de base (Csb) offrent aussi des services de qualité pour chacun des 192 fokontany. Concernant l'hygiène et la salubrité publique, l'objectif est de doter chaque fokontany d'équipements communautaires comme les bornes fontaines, toilettes et douches publics, lavoirs et bacs à ordures.
- Vous insistez sur les projets particuliers pour les jeunes, lors de vos discours de propagande.
- A ce sujet, j'envisage de créer des maisons de jeunes et les transformer en centres de jeunesse dans les six arrondissements. On pourra, par exemple, y accéder à Internet et aux loisirs. À propos du développement des sports, l'objectif est de doter chaque arrondissement d'un Plateau sportif polyvalent (Psp) qui comprendra des terrains de basket, de football, de volley-ball.
- Par quel moyen ce programme sera réalisé ?
- La ville d'Antananarivo recherchera à améliorer les ressources financières pour développer sa croissance au rythme des métropoles performantes. La mobilisation de ces différentes sources de moyens financiers se fera essentiellement par l'instauration d'un partenariat actif avec le pouvoir central, et la région pour rendre effectif le mécanisme de transfert des ressources, en cohérence avec les clés de répartition qui doivent être mises en place.
Propos recueillis par
Express
Mada 10/12/2007
Trafic de drogue à Maurice
: Neuf Malgaches arrêtés
Neuf Malgaches ont été arrêtés samedi à Maurice. Six d’entre eux avaient en leur possession 27 kilos de haschisch, valant 1,2 milliard d’ariary, à l’arrivée du navire Mauritius Trochetia en provenance de
Toamasina.
Un réseau de trafic de drogue opérant sur l’axe Madagascar-Maurice a été démantélé par la police mauricienne, samedi matin.
Une opération policière d’envergure menée dans le port de la capitale mauricienne a abouti à la saisie de vingt-cinq kilos d’haschisch, d’une valeur marchande de 25 millions de roupies (1 milliard
d’ariary) et d’une certaine quantité de cannabis.
La saisie a eu lieu, samedi matin, à l’arrivée du navire Mauritius
Trochetia, venant de Toamasina.
Il est 7h45, les policiers affectés au port sont sur le qui-vive. Ils sont en présence d’informations qu’une importante cargaison de drogue était attendue.
Au moment où les passagers débarquent, l’allure suspecte de certains d’entre eux retient l’attention. Six femmes paraîssaient nerveuses. Les policiers procèdent à une fouille de leurs bagages. Ils y découvrent des sachets de haschisch dissimulés dans cinq valises à double fond et dans des petites tables.
Les six passagères, Aurélie Renée Ravelonatoandro, Martine Sidy
Ranalisoa, Bernadette Ranorosoa, Rosa Denise Rafarasoa, Davia
Faratiana, Suzette Raharimalala, toutes des ressortissantes malgaches sont aussitôt arrêtées et subissent un interrogatoire serré. |

Quatre des neuf Malgaches arrêtés à Maurice, de g. à dr. et de haut en bas, Suzette
Raharimalala, Martine Sidy Ranalisoa, Bernadette Ranorosoa, Davia
Faratiana. |
Sur la base des informations fournies par les présumées passeuses, trois autres Malgaches, deux femmes, Louisette Faly
Nirina, Monique Razanadrafaly, et Ranaivo Andrantsoa Rado sont interpellés, dans la nuit de samedi, à
Grand-Gaube, un village au nord de Maurice.
Les deux femmes étaient arrivées à Port-Louis le 4 novembre et logeaient dans un pensionnat. Elles devaient prendre la livraison de la drogue dès l’arrivée des passeuses.
Une Mauricienne impliquée
Ayant eu vent de l’opération policière dans le port, elles ont aussitôt quitté le pensionnat. La police les a toutefois retrouvées à Grand-Gaube. Elles devaient rentrer à Madagascar en début de cette semaine.
Les six passeuses malgaches auraient touché chacune la somme de 1, 2 million ariary pour transporter la drogue. Selon les informations policières, c’est Monique Razanadrafaly qui aurait pris contact avec Bernadette Ranorosoa pour effectuer cette mission. Celle-ci aurait à son tour recruté ses cinq autres compatriotes.
Une Mauricienne soupçonnée d’être impliquée dans ce trafic et qui devait regagner Maurice de l’île de la Réunion, samedi soir, ne s’est pas présentée à l’aéroport de Gillot au moment de l’embarquement. La police mauricienne a sollicité l’aide des autorités réunionnaises pour la retracer.
Les neufs ressortissants malgaches comparaîssent au tribunal de Port-Louis ce matin. Ils risquent la prison à perpetuité.
© La Sentinelle
Les
Nouvelles 11/12/2007
IVATO AEROPORT
: L'escroc aux devises tombe
Jeudi dans la nuit, les éléments de la brigade de gendarmerie d'Ivato aéroport ont mis la main sur un jeune homme qui a fait parler de lui depuis un certain temps. Sur le dos de ses victimes, ce changeur informel de devises qui opérait à l'aéroport international
d'Ivato arrive à faire fortune. Son mode opératoire est toujours le même et il réussit à chaque coup. Il accoste les passagers qui débarquent de l'avion pour leur proposer, par la suite, un change. Afin de leurrer ses proies, il applique un taux plus élevé que le cours de change normal. Ce n'est en fait que des subterfuges car, dans chaque liasse, il manque toujours trois à cinq billets. La victime n'y voit que du feu, cependant, un billet est compté deux fois. Le cas d'un vazaha qui a été victime de la ruse de ce jeune homme est illustratif. L'aigrefin a accepté de lui filer 700.000 ariary en échange de 500 euros qui, en principe, valent 550.000
ariary, soit une différence de 150.000 ariary. Le pigeon ne se rend compte qu'il s'est fait plumer qu'une fois dans sa chambre d'hôtel. Plusieurs personnes, notamment des étrangers en voyage à Madagascar, sont tombées dans le panneau. La gendarmerie lance un appel à témoin afin de localiser les autres victimes de cet escroc.
Mparany
Midi
08/12/2007
Agrégation en médecine
: 30 millions Ar. de pénalisation en cas de « désertion »
Tous les candidats (à l’exception de deux autres qui ne sont pas encore sur Tana) au premier concours national d’agrégation en médecine humaine de mardi prochain, ont signé leur engagement quinquennal, hier à
Ambohidahy. « Cet engagement ne me gêne nullement. C’est déjà une aubaine que le pays puisse organiser un tel concours et que l’on ne soit pas obligé de dépendre du Cames, afin d’étoffer les rangs, très maigre, du corps professoral, mais aussi pour le bien-être de la population », confie un candidat.
Ainsi, ces 57 éventuels futurs professeurs agrégés sont entièrement prêts à se mettre au service de la santé publique, au moins pour les 5 années à venir. Au fait, en cas de rupture d’engagement, se traduisant principalement par un refus de rejoindre le poste d’affectation ou l’abandon de cette fonction, ils doivent payer à
l’Etat la somme de 30 millions Ar. Cette pénalisation représenterait « le préjudice en dédommagement des dépenses engagés par
l’Etat pendant leur formation et dans la programmation de leurs activités». Et en marge de cette amende, les « déserteurs » pourraient également être traduits devant le conseil de discipline. |

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« Cet engagement quinquennal est la traduction de la volonté du pays à améliorer vraiment la santé de la population. Tous les habitants méritent d’être pris en charge par des professionnels. Et on s’y achemine progressivement avec la décentralisation, à travers les différents centres hospitaliers universitaires, où ces futurs professeurs agrégés seront en charge à la fois des soins, de l’enseignement et de la recherche», affirme Dieudonné
Randrianarimanana, directeur de cabinet du ministère de la Santé, hier.
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Je suis un beau JH Mauricien de 28ans, bien dans sa peau, ayant un bon emploie. Je cherche a rencontrer une belle fille malgache, type metissee, serieuse et intelligente, et qui aime bien voyager et qui est pret a le faire pour une rencontre amoureuse serieuse. Reponse avec
photo...merci!
Actuellement en poste de conducteur de travaux au Bénin (Cotonou), je serai vivement interessé par un poste à dominance administrative et/ou gestion de chantiers. La mobilité n'étant en aucun cas problématique contact:
J. johan
Dernier concert de l'année pour Edgard RAVAHATRA! Soyez nombreux à le soutenir!!!! Donc rendez-vous tous à l'espace Jemmapes 10ème ce samedi 08 décembre 2007 à partir de 20h30 Je compte sur votre présence!
contact: Raboanarijaona Anja
je viens souvent sur Madagascar - je pense m'y établir durablement - j'ai la cinquantaine et aimerai une relation sérieuse et non vénale avec une gentille demoiselle , pour établir un "camp de base" - A bientôt . - contact: Yannic
Pour les internautes sérieux cherchant un travail.
Bonjour, Vous être un passionné d'internet? Vous voulez exercer un activité sur internet a temps ou temps partiel?
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jeune Afrique 12/12/2007
Les Indiens sont prêts à investir à Madagascar
- XINHUA
Les opérateurs indiens sont prêts à investir dans différents secteurs à Madagascar, rapporte le quotidien local Tribune de lundi, citant Azeez Arabathickal, président de la Chambre de Commerce et de l'Industrie Indo-Madagascar (CCIIM).
Le dialogue entre le président malgache Marc Ravalomanana et les dirigeants locaux ainsi que les représentants des donateurs et des organisations internationales le mois dernier a convaincu les opérateurs indiens à investir dans le pays, a fait savoir Azeez
Arabathickal.
Les entrepreneurs indiens ont déjà élaboré cinq projets de développement qui n'attendent plus que l'autorisation du gouvernement avant de les mettre en oeuvre, a déclaré M. Arabathickal à la presse.
Ces projets touchent différents secteurs à savoir l'agriculture, le développement rural, la communication et les médias, la santé ainsi que les infrastructures routières et ferroviaires, selon le Tribune.
Par ailleurs, les investisseurs indiens ont également prévu d'exploiter le Canal des
Pangalanes, à l'est du province de Toamasina, pour la promotion du tourisme dans dans le pays.
Les projets prévus répondront aux objectifs du gouvernement inscrits dans son plan de développement économique, ou Madagascar Action Plan (MAP), annoncé l'année dernière.
La CCIIM a également l'intention d'inviter le président malgache Marc Ravalomanana à visiter l'Inde pour la signature de certains contrats.
allAfrica 11/12/2007
Madagascar: Michaël Male remporte son premier Tour africain
-L'Express de Madagascar - Dina Razafimahatratra
Le Français Michaël Male a ravi haut la main le titre de vainqueur du quatrième Tour cycliste international de Madagascar. Ravoatabia décroche une seconde place suivi d'Emile Randrianantenaina, la révélation confirmée de l'année 2007.
Bilan positif pour l'équipe française de Provence parainnée par Radio France Internationale. Michaël Male, après avoir endossé le maillot jaune à l'issue de la troisième étape à
Ihosy, ne l'a plus perdu jusqu'au Tour du lac Anosy, 12e et dernière étape du Tour de Madagascar.
C'est donc le premier Tour africain qu'il gagne. Dans son palmarès, il compte une deuxième et une quatrième places, respectivement au Tour du Gabon et au Tour du Cameroun. «C'est une grande victoire pour moi et c'est toujours très encourageant pour la suite de ma carrière. Je remercie le public malgache et Francis Ducreux, de m'avoir invité à participer au Tour de Madagascar. J'ai pu constater aussi que Jean de Dieu Rakotondrasoa, Emile Randrianantenaina et Herizo Andriamihaja ont le niveau pour évoluer en Europe. Maintenant je vais me reposer un bon mois avant d'entamer, en février 2008, le Tour du Cameroun et les autres courses en Europe», explique-t-il.
Pour Ravoatabia, l'essentiel a été fait. Il décroche une précieuse seconde place après avoir mis à l'écart les Réunionnais. «Michaël Male est un coureur expérimenté. Pour moi, finir le Tour juste derrière lui est déjà une grande performance. Je tiens aussi à féliciter mon jeune frère Emile Randrianantenaina qui, pour moi, est le meilleur coureur malgache du moment à tout juste 18 ans», mentionne
Ravoatabia.
Concernant la 12e et dernière étape du Tour, qui s'est déroulée autour du lac Anosy, la victoire est revenue au Réunionnais Armand Henriette, trois fois médaillé d'or aux Jeux des îles (1990, 1993, 2003). Il a devancé le Français Frédéric Geminiani et le jeune Emile à l'arrivée.
Le prédicateur
Il voulait à tout prix gagner le tour du lac Anosy et il l'a fait à la régulière devant un public nombreux malgré la tenue d'autres manifestations sportives dans la capitale. D'ailleurs, il avait déjà prédit aux journalistes qu'il allait gagner cette étape.
«Personnellement, je suis plus que satisfait d'avoir gagné, hier. C'est un grand honneur de pouvoir vivre de tels moments de joie et en plus je suis parvenu à endosser le maillot PMU du vainqueur aux points. Le bilan du Tour est donc positif pour moi», s'enthousiasme-t-il.
Pour la fédération malgache de cyclisme et les organisateurs du Tour de Madagascar, l'évolution au fil des éditions est le principal objectif. Les conditions dans lesquelles ont évolué les coureurs malgaches étaient bien meilleures que celles des précédentes éditions. Maintenant, l'effort à faire est de pouvoir inscrire le Tour de Madagascar au calendrier de l'Union cycliste international.
Quant à la Bank of Africa, principal sponsor du Tour, l'édition 2008 est déjà très attendue avec beaucoup de ferveur. La banque appuiera toujours le cyclisme malgache. Malgré le manque de matériel, les Malgaches se sont tout de même bien démener cette année. Sur les 12 étapes disputées, les malgaches en ont gagné neuf, les Réunionnais, deux circuits de ville, et les Français une seule, à
Ihosy.
Encadrés : (1) Classement général
1er Michaël Male (France) 30h 27mn 09s
2e Jean de Dieu Rakotondrasoa +8 mn 31s
3e Emile Randrianantenaina +11 mn 59s
4e Frédéric Geminiani (France) +16 mn 35s
5e Floyd Lebeau (Réunion) + 12mn 46s
6e Armand Henriette (Réunion) +18mn 27s
7e Herizo Andriamihaja + 21mn 08s
8e Bayard Fiandraza + 21mn 33s
9e Pascal Grondin (Réunion) + 34mn 34s
10e Ramarondriana + 48mn 54s
(2) Les maillots du jour
Les
Nouvelles 11/12/2007
DRAME À NOSY HARA
: Quinze dauphins retrouvés morts
Stupeur à Nosy Hara, à Antsiranana
II. Vendredi, les pêcheurs ont fait la découverte macabre de quinze dauphins adultes morts. Poussés par les vagues et mesurant près de 2 mètres chacun, les dauphins ont échoués sur la plage
d'Ampasindava. Des spécialistes et vétérinaires ont vite fait de se déplacer sur place, et déjà, l'on parle d'un grave désastre écologique …
Quinze dauphins, ayant déjà atteint l'âge adulte, ont été trouvés morts à Nosy Hara-Antsiranana
II. Les responsables sont actuellement en train d'élucider l'origine de ce grave désastre écologique.
Vendredi, les pêcheurs font la découverte. Poussés par les vagues, 15 dauphins, mesurant près de 2 mètres chacun, échouent sur la plage
d'Ampasindava, dans l'archipel de Nosy Hara à Antsiranana II. Immédiatement, les pêcheurs préviennent les responsables de
l'Angap. Des spécialistes, entre autres, des agents du service provincial de l'environnement et des vétérinaires se sont déplacés sur les lieux, examinent cinq des mammifères. Ils s'aperçoivent qu'ils sont déjà morts. Par ailleurs, les pêcheurs affirment que le reste de la bande est également décédé.
Mort par empoisonnement
C'est la première fois qu'un tel accident est survient après 2005, l'année à laquelle
l'Angap a pris en main la gestion de cet endroit qui, d'ici peu, deviendra probablement une aire protégée marine.
Selon Ignace, responsable du volet technique de l'Angap, deux hypothèses sont envisageables quant à l'origine de ce drame.
«Il est fort possible que cette mort soit due aux algues microscopiques. Il faut savoir que les dauphins sont des animaux carnivores et mangent des petits poissons qui se nourrissent des algues. Ainsi, si le taux de concentration des algues dans ces poissons est élevé, ça pourrait être mortel pour les dauphins. |

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La deuxième hypothèse est la pollution marine. Ils ont peut-être consommé des substances toxiques», a-t-il expliqué.
En effet, des bateaux passent régulièrement près du littoral de Nosy Hara. Ces navires déversent des produits nuisibles pour les espèces endémiques dont ce littoral regorge. L'hypothèse d'intoxication n'est donc pas à écarter.
Afin de déterminer la cause de cette mort, les spécialistes ont procédé à des prélèvements. Les échantillons ont été envoyés à l'Institut Pasteur d'Antananarivo pour les analyses d'usage. En attendant le résultat de cette analyse, les responsables de l'Angap ont décidé d'enterrer les bêtes afin d'éviter le risque d'intoxication.
Un autre désastre écologique s'est déjà produit vers la mi-novembre. 265 dauphins sur un groupe d'environ 400 ont été trouvés morts sur l'île capverdienne de Boa Vista pour des raisons inconnues. Jusqu'à présent, la biologiste Ivone Delgado déclare ne pas avoir, dans l'immédiat, d'explication plausible à ce désastre écologique. Les dauphins sont des animaux mammifères cétacés appartenant à la famille Delphinidae. Ils vivent en petits ou moyens groupes et peuvent constituer des groupes de plus de 500 individus.
Mparany et Pasy R.
Xinhuanet.com
10/12/2007
Un Africain sur dix vivra à l'étranger avec l'actuelle tendance de la migration
- LISBONNE (XINHUA)
Le président malien Amadou Toumali Touré a déclaré dimanche à Lisbonne que le phénomène de la migration est "particulièrement perceptible en Afrique" et qu'un Africain sur dix vivra en dehors de son pays d'origine avec la tendance actuelle.
Dans son discours prononcé lors des discussions du sommet Union européenne-Afrique tenu le weekend à Lisbonne, le président Touré a indiqué que le nombre de migrants africains est passé de 75 millions en 1965 à plus de 200 millions actuellement et que selon des projections, "un Africain sur dix vivra et travaillera en dehors de son pays d'origine si les tendances actuelles se maintiennent".
Pourtant, a-t-il dit, sur les 912 millions d'Africains, à peine deux millions d'Africains subsahariens vivent en Europe, et selon toutes les statistiques confondues, ce sont les regroupements familiaux qui représentent un peu plus de 50% de la migration légale.
Le président malien a fait remarquer que l'immigration clandestine représente à peine 2% du phénomène migratoire de l'Afrique vers l'Europe.
Face au problème de la migration, le président Touré a estimé qu'il y a urgence pour une coopération véritable autour des questions de migrations dans le cadre d'une gestion concertée et partagée.
Les politiques d'immigration et les politiques de développement doivent donc être discutées dans le cadre d'un partenariat renouvelé et renforcé entre l'Europe et l'Afrique afin que les flux migratioires ne soient plus subis, mais gérés de façon conjonte pour devenir mutuellement profitables, a-t-il encore affirmé.
En plus de la migration, les dirigeants de l'UE et africains ont également discuté de la paix et de la sécurité, du développement, du changement climatique et de l'énergie dans le cadre de la stratégie commune UE-Afrique, qui a été adoptée à l'issue du sommet.
Express
Mada 10/12/2007
Mananjary
: Les jumeaux mieux protégés à l'avenir
L'Etat compte mettre fin à une pratique ancestrale chez les
Antambahoaka, selon laquelle il est tabou d'élever des jumeaux, en légiférant en faveur de leur protection.
Un défi majeur pour le ministère de la Justice. Une nouvelle loi est en projet pour renforcer la protection des jumeaux de
Mananjary. Elle va mettre fin aux pratiques culturelles néfastes bafouant les droits de ces nouveaux-nés qui sont abandonnés et exclus de la société.
En attendant son application, les responsables du ministère de la Justice procèdent, depuis un mois, à une grande sensibilisation de la population locale. Mais les efforts fournis jusqu'ici ne sont pas encore satisfaisants car la persuasion des gens s'avère tenace.
Adoption
« Nous allons mener une grande sensibilisation au cours de ces trois prochaines années dans les quartiers de la ville de
Mananjary. Des conférences-débats et des table-ronde inclueront les associations qui prennent en charge ces jumeaux indésirables », annonce un responsable de la réforme législative au sein du ministère de la Justice. En attendant la promulgation de la nouvelle loi, les jumeaux de Mananjary seront envoyés séparément dans des familles adoptives ou pourront être pris en charge par des associations œuvrant dans ce domaine. Les jumeaux |

Les jumeaux de Mananjary seront mieux considérés grâce à une loi en leur faveur. |
soumis à l'adoption n'auront jamais le droit de connaître leur parent biologique.
L'initiative du ministère de la Justice a reçu l'appui de l'Unicef qui est parmi les parties prenantes de cette réforme législative. Il reste qu'il sera difficile d'effacer une pratique séculaire et de rattraper les conséquences malheureuses chez ceux qui en ont enduré.
Fanja Saholiarisoa
moov.mg
10/12/2007
Emile et Ravoatabia , les grands revanchards
La 10ème étape du Tour de Madagascar reliant Miandrivazo à Mandoto longue de 116km a été marqué par la victoire du jeune Emile Randrianantenaina, emmené par Jean de Dieu Rakotondrasoa et le maillot jaune Michael Male à l'arrivée avec 15 minutes d'avance sur les Réunionnais.
Comme il fallait s'y attendre la 10ème étape du Tour de Madagascar d'hier partant de Miandrivazo et se finissant à Mandoto était l'étape où Jean de Dieu Rakotondrasoa alias Ravoatabia devait faire la différence nottament avec un parcours montagneux allant jusqu'à 1076m d'altitude.
Dès le deuxième kilkomètre, Emile Randrianantenaina et Jean de Dieu Rakotondrasoa mettent le grand braqué et sortent subitement du peloton. Le seul qui a pu suivre le rythme des deux hommes n'était autre que le Français Michael Male. Au bout de cinq minutes d'échappée, le trio de tête a déjà gagné plus de 2mn sur le peloton emmené par les Réunionnais Armand Henriette et Floyd Lebeau.
L'écart n'a cessé d'augmenter et au 80 ème kilomètre, les hommes de têtes avaient déjà 8 mn 30s d'avance. Pire, les Réunionnais finissaient à l'arrivée avec 15mn de retard. Les poursuivants à l'image de Fiandraza Bayard et Hasinavalona Razafindrakoto quant à eux sont arrivés deux minutes devant l'équipe d'Armand Henriette.
En arrivant à Mandoto, Ravoatabia et Michael Male ont offert la victoire d'étape au jeune Emile
Randrianantenaina, le porteur du maillot RTA du meilleur jeune. "Je suis très content d'avoir gagné l'étape car j'ai beaucoup participé pour emmener Michael Male et Ravoatabia à 15 minutes des Réunionnais. |

Ravoatabia aux commandes de l'échappée
© Dina R. |
Les malgaches ont gagné sept étapes sur les huits disputées et je ne peux que me réjouir",
senthousiasme-t-il.
Ravoatabia vire au vert
Avec cet exploit collectif, le Français Michael Male reste toujours en jaune avec 8mn 31s devant Ravoatabia. Par contre ce dernier a comblé son retard par rapport aux Réunionnais Floyd Lebeau et Armand Henriette et dispose d'une avance d'un peu plus de neuf minutes sur ces derniers. Emile Randrianantenaina complète le trio gagnant au classement général au temps avec une avance de quatre minute sur Floyd Lebeau.
Il est donc clair que le maillot jaune reste intouchable. Si tout se passe bien pour lui, il sera déclaré comme le grand vainqueur du Tour pour cette année 2007. Mais tout peut encore arriver. La 11ème étapa d'aujourd'hui reliantr Antsirabe et Ambatolampy peut nous réserver des surprises. Quoiqu'il en soit, Ravoatabia enlève le maillot vert PMU du meilleur coureur au classement aux points du dos d'Armand Henriette avec duex points d'avance.
Les maillots du jour
Maillot MBS du vainqueur de l'étape: Emile Randrianantenaina
Maillot Patrick Touzeau de la lanterne rouge: Ernest
Maillot TVM de la montagne: Emile Randrianantenaina
Maillot BOA du premier malgache: Jean de Dieu Rakotondrasoa
Maillot les Nouvelles du meilleur équipier: Floyd Lebeau
Maillot RTA du meilleur jeune: Emile Randrianantenaina
Maillot Midi du meilleur esprit sportif: Pascal Grondin
Maillot l'Express de Madagascar de la combativité: Alain Hasinavalona Razafindrakoto
Maillot vert PMU du meilleur au classement aux points: Jean de Dieu Rakotondrasoa
Maillot jaune Bank of Africa du meilleur au classement au temps: Michael Male
Dina Razafimahatratra © DTS
Les
Nouvelles 10/12/2007
ANDRANOMENA
: L'entreprise franche Gross View réduite en cendre
Un violent incendie, qui s'est déclaré samedi matin, a entièrement détruit l'entreprise franche Gross View de la zone industrielle Futura d'Andranomena, une société productrice et exportatrice de vêtements de marque dans le monde, principalement aux Usa.
Des machines à tricoter dévastées, le stock de tissus et des produits prêts à l'exportation en proie aux flammes. Selon les premières estimations, les préjudices sont évalués à près d'une dizaine de millions de dollars.
Il était aux environs de quatre heures quand l'incendie ravageur s'est produit. Une fumée aussi âcre que soudaine sort de l'intérieur.
Immédiatement avisée, une escouade de 22 hommes des sapeurs pompiers se rend sur les lieux. Quelques minutes après l'appel, les soldats de feu sont venus sur le lieu du drame avec sept véhicules, dont trois fourgons pompe-tonne, un fourgon d'appui, deux voitures de premier secours et une ambulance. Mais ils se sont retrouvés impuissants devant la rapide propagation des flammes. L'inexistence de bouches ou de bornes d'incendie ne fait que compliquer leur tâche. Il a fallu tirer les raccords d'eau à plus de 400 mètres pour ravitailler les camions anti-feu. Les sapeurs n'ont pu circonscrire le sinistre qu'au bout de cinq heures de lutte acharnée.
Sous l'effet de la chaleur, une partie des murs tombe et les charpentes métalliques qui soutenaient la toiture, ainsi que les autres structures métalliques s'écroulent. Les tôles fument encore. A l'intérieur, il ne restait que des tas de cendre. Le bâtiment central, dont la superficie avoisine les 9.000 mètres carrés , abritait l'unité de production et les bureaux. Fort heureusement, selon un responsable de l'usine, l'on n'a pas enregistré de perte en vie humaine.
«Le bâtiment central a complètement fondu sous la puissance des flammes. Par contre, grâce à l'aide des pompiers de la commune, nous avons pu sécuriser les bâtiments aux alentours», explique-t-il. «Il y avait ici 2.500 personnes qui travaillaient. Il y avait des métiers à tricoter et beaucoup d'équipements. C'est une usine extrêmement moderne, entièrement carrelée, qui fabriquait pour des grandes marques américaines et internationales. Donc on évalue les pertes à une dizaine de millions de dollars. C'est énorme !» ajoute t-il.
Reconstruction
Aussitôt après l'annonce du sinistre, le premier ministre Charles Rabemananjara et le secrétariat
d'Etat chargé de la Sécurité publique Désiré Rasolofoson se rendent à
Andranomena. Leur venue est comme une bouffée d'air pour les quelque 2.500 employés qui ont déjà perdu tout espoir. «…Nous sommes venus pour voir de près ce sinistre et, en même temps, discuter avec les propriétaires de ce qu'on peut faire ensemble pour rebâtir la société. On ne peut pas mettre 2.500 personnes dans la rue comme ça. Ne vous faites pas de souci, vous aurez vos salaires. Laissons les enquêteurs faire leur travail…», tient à préciser le premier ministre.
L'origine exacte du drame demeure à déterminer. Aucune piste n'est à écarter car elle peut être volontaire ou accidentelle. Les enquêteurs, tout comme les victimes, ne veulent pas encore se prononcer mais, sur place, une forte rumeur a circulé selon laquelle, il s'agirait d'une tentative de braquage qui aurait mal tourné. «Trois hommes ont voulu braquer le fonds destiné au paiement des salaires mais ils ont été surpris par les agents de sécurité. Pour couvrir leur fuite, ils ont lancé un cocktail
molotov», entend-on dire. L'on a également appris qu'une personne aurait été appréhendée juste après l'incendie.
«Nous avons découvert quelque chose de compromettante à l'intérieur mais nous avons déjà discuté avec les forces de l'ordre», déclare un soldat du feu.
Mparany
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