Recueil des News sur Madagascar qui nous parviennent 7-8 Mars 2002
Extrait des journaux |
Extraits RFI |
Le Président de la République Malgache Marc Ravalomanana a installé tous ses ministres dans leurs bureaux Diplomatie française: Un message réaliste Nous
avons reçu, hier, d'un conseiller du Premier ministre français, Lionel
Jospin, la copie d'un message, classé "confidentiel", émanant
d'un diplomate de l'ambassade de France à Antananarivo, concernant la
situation politique actuelle à Madagascar. Sans commentaire.
MATV du 6 mars 2002
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Sur RFI du 8 mars 2002 à 13h30: "UN PAS DE PLUS POUR LE GOUVERNEMENT Ra8, Aujourd'hui Le ministre de la défense a été installé dans ses bureaux sans intervention des militaires , sans problèmes et dans le calme , les soldats en faction se sont écartés. Tous les ministres sont tous installés dans leur ministères Dans le même temps la mission de négociation l'OUA continue, appuyée par La France qui respècterait le suffrage universel" Ministre de la Défense Le Général de division Jules Mamizara
Sur RFI du 7 mars 2002 à 17h: "Aujourd'hui Ra8 a rencontré la délégation de l'OUA puis a reçu à huis clos 200 officiers dont 20 généraux qui le soutiennent. Seul le ministère de la défense n'a pas encore été investi par le gouvernement Ra8"
Sur RFI du 7 mars 2002 à 8H:" Les Radios télévision malgaches ont commencé à émettre sous controle du gouvernement Ra8, Les prises des Ministères par les Ministres de Ra8 continuent, les délégués de l'OUA sont à Tana "Mr AmaraAssy (Délégation OUA) dit aurevoir à Lila Ratsifandrihamanana
Radio Notre Dame du 7 mars 2002 à 8h : "une maturité politique se developpe à Madagascar et va faire refléchir les pays d'Afrique"DERNIERE MINUTE TOAMASINA, 8 mars 2002 13:30
Ce matin vers 7h Quelques jets de pierre, pas de blessés ni d'arrestation pour le moment. Les militaires restent à l'entrée. Les étudiants ont essayé de résister en chantant l'hymne national
Réunion du conseil Provincial Normalement
pour le budget en fait pour entériner la décision des gouverneurs d'instituer
Tamatave
ANTANANARIVO, 7 mars (AFP) Environ 200 officiers en uniforme, dont une vingtaine de généraux, ont rencontré jeudi le "président" autoproclamé de Madagascar, Marc Ravalomanana, et fait allégeance à son "ministre" de la Défense, rapporte un journaliste de l'AFP. De nombreux autres officiers ont envoyé des messages pour confirmer leur soutien au "président", ont assuré plusieurs officiers présents Les officiers, dont de très nombreux colonels, avaient été convoqués par le "ministre", le général Jules Mamizara, à l'hôtel de ville d'Antananarivo, dont M. Ravalomanana est le maire, rebaptisé désormais "palais présidentiel". Le Gal Jules Mamizara L'armée malgache compte quelque 80 généraux. "De nombreux autres ont envoyé des adjoints ou des messages de soutien parce que nous leur avons demandé de rester dans les camps pour parer à toute éventualité, ou d'assister à la réunion de l'ancien ministre pour contrer d'éventuelles décisions malheureuses", a expliqué à l'AFP un général qui a depuis longtemps rallié le camp de M. Ravalomanana. A la même heure dans la matinée, le général Marcel Ranjeva, le ministre des Forces armées du président sortant et rival de M. Ravalomanana à la présidentielle, Didier Ratsiraka, avait convoqué tous les officiers supérieurs pour une réunion qui a finalement été annulée au dernier moment, a-t-on appris de source proche du ministre. "Le général Ranjeva a été convoqué quelque part", s'est contenté d'indiquer cette source. De sources diplomatiques, on assure que 80% des militaires sont passés dans le camp de M. Ravalomanana mais que, parmi les 20% restants, figurent quelques unités d'élite comme les Régiments des Forces d'Intervention (RFI). "C'est plus de 90% maintenant", ont assuré à l'AFP deux généraux du camp Ravalomanana. Etaient présents jeudi des officiers de commandements de tous les corps, y compris ceux des RFI, a constaté le journaliste de l'AFP |
VAOVAO DMD |
Les manifestations dans le monde |
Site DMD (Dans les Media Demain) www.dmd.mg Informer Le silence de Radio Madagascar et de Télévision Malagasy durant plusieurs jours a mis en évidence l’existence d’un vide dans le paysage audiovisuel malgache. Malgré le caractère tendancieux de l’audiovisuel public sous l’emprise du précédent pouvoir, son utilité n’en est pas moins flagrante car il est pour le moment le seul à avoir une couverture nationale. Beaucoup de régions du pays n’ont que la RNM et la TVM comme source d’information. L’un des faits marquants de la crise politique de ces deux derniers mois est le décalage informationnel entre Antananarivo et les provinces. Les habitants des provinces ne sont pratiquement pas au courant de l’évolution de la situation politique dans la capitale et vice-versa. Les rares journaux qui arrivent dans quelques villes de province se vendent comme des petits pains. Certaines contrées éloignées comme Taolagnaro dans le Sud-Est sont complètement déconnectées. L’une des priorités du moment est de faire circuler au maximum l’information dans tout le pays. Pour ce faire, le redémarrage de la RNM et de la TVM est un élément essentiel d’une telle approche. Le retour à un statut de service public de l’audiovisuel public est le meilleur signal qui puisse être donné à la population est que les temps ont réellement changé. Reste à savoir si la RNM et la TVM vont être relayés dans les régions, les gouverneurs des provinces autonomes n’ayant pas montré de penchant particulier pour la démocratie et le pluralisme des idées. Il est aussi temps que les autorités, qui exercent réellement le pouvoir, autorisent la diffusion nationale des radios et télévisions privées, pour que le pluralisme des informations touche les différentes régions du pays. Dans les faits, seules trois stations privées, Radio don Bosco, RTA et MBS sont à même de relancer le défi technique et financier d’une telle opération. Un fait est patent : les habitants des provinces ont soif d’informations pluralistes. Il faut maintenant assurer à l’ensemble des citoyens malgaches une facilité d’accès à l’information. D’autant plus que ce droit a reconnu par la Constitution actuelle. DMD Les Ministres du Gouvernement Ra8 Ministre de la Justice ,Garde des Sceaux : Ministre de l'Intérieur de la Décentralisation et du Développement des Provinces Autonomes :Jean Seth RAMBELOALIJAONA Ministre de l'Industrie du Commerce et du Développement du Secteur Privé : David RAJAONA Ministre du Transport, du Tourisme et de l'Environnement Olivier RAKOTOVAZAHA Ministre des Travaux Publics : LAHINIRIKO Ministre de la Jeunesse des Sports et des Loisirs: Théodore RANJIVASON Ministre des Postes et des Télécommunications : Ministre de la Population : A suivre...
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Site DMD (Dans les Media Demain)
Le Premier Ministre Mr Jacques Sylla et son gouvernement
Gouvernement-bis
: La situation politique s’est de nouveau accélérée. Le pouvoir dit légitime se met en quête d’effectivité. Le gouvernement alternatif du « Premier ministre » Jacques Sylla s’est mis progressivement en place depuis le lundi 4 mars. Au-delà du folklore de la mise en place des ministres, selon un scénario déjà utilisé en 1991, cette prise des ministères s’est déroulée sans incident et de manière tout à fait pacifique. La journée du 4 mars avait été pourtant présentée comme celle de tous les dangers. Bien que présents dans les quartiers ministériels d’Antaninarenina et d’Anosy, les forces de l’ordre n’ont pas empêché l’accès aux ministères. Le premier « gouvernement » du « président » Marc Ravalomanana est d’abord caractérisé par son aspect plus technocratique que politique. A la grande satisfaction de l’opinion publique, les figures de proue des partis de l’opposition ne font pas partie du gouvernement alternatif de Jacques Sylla. Autre sujet de contentement, le gouvernement ne comprend que dix-huit membres. Le tandem Ravalomanana/Sylla a mis en place une équipe resserrée plus conforme aux besoins et aux possibilités financières du pays. L’objectif de Marc Ravalomanana est de passer du statut de pouvoir légitime à celui de pouvoir réel. Pour ce faire, la nouvelle équipe doit faire redémarrer dans les meilleurs délais la machine administrative, qui a été bloquée depuis les grèves générales de janvier. Les fonctionnaires étant acquis depuis le début à la cause de Marc Ravalomanana, le redémarrage de l’administration centrale ne devrait pas poser de problèmes majeurs. Le nouveau pouvoir doit s’atteler à deux étapes fondamentales, la reconnaissance nationale et la reconnaissance internationale. Sur le premier point, la riposte des partisans du président sortant Didier Ratsiraka a pris la forme d’une résolution de cinq gouverneurs de province autonome déplaçant la capitale à Toamasina, en violation flagrante de la Constitution. Beaucoup d’observateurs locaux s’étonnent de l’absence de réaction de la communauté internationale à la suite de cette décision des gouverneurs. Autant l’investiture populaire de Marc Ravalomanana n’était pas respectueuse de la loi fondamentale, autant la résolution des gouverneurs constitue une surenchère dans l’inconstitutionnalité. Pour la reconnaissance internationale, la démarche sera plus difficile. Premier signe de cette complexité, au moment où nous écrivons ces lignes (06/03/02), le ministre des affaires étrangères du nouveau gouvernement n’a pas encore été nommé. Après la prise des ministères, le gouvernement de Tantely Andrianarivo s’est effondré de facto. Le cabinet sortant avait d’ailleurs perdu tout contrôle de l’administration depuis plusieurs semaines, d’où une impossibilité de gouverner. Dans les faits, le pouvoir gouvernemental a été transféré à l’équipe de Jacques Sylla. Dans la pratique et véritable exception, une réelle passation de service a eu lieu au secrétariat d’Etat chargé de la Police nationale entre le sortant Azaly Ben Marofo et l’entrant Augustin Amady. Pour les observateurs politiques, le « cabinet » de Jacques Sylla est considéré comme un gouvernement intérimaire chargé essentiellement de normaliser la situation après plusieurs semaines de crise politique. Pour les Tananariviens, la première tâche du gouvernement est de résoudre le problème de l’entrave à la circulation des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national Jean-Eric Rakotoarisoa Des
articles de presse mettent en cause la sécession décidée par les
gouverneurs de 5 provinces. Ils rappellent que la sécession ou tentative
de sécession est punie de la peine maximale. qui se trouve être la peine
de mort puisque le Ministre de la justice n'a pas eu le temps (ou le
courage ?) de soutenir notre projet d'abrogation. Site ClicANoo LA
GENDARMERIE A BASCULÉ |