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LES JOURNAUX                                    ...  De nos correspondants à Mada

LE JIR - ARTICLE DU 07/08/02 
Madagascar : Cap sur le libéralisme
Le programme économique du gouvernement Sylla

Le programme du gouvernement Sylla, tel qu'il a été présenté aux bailleurs de fonds 
de Madagascar fin juillet, affiche clairement l'intention de promouvoir le libéralisme 
économique. Les mesures à l'attention du secteur privé local et des investisseurs étrangers se veulent très incitatives. Pas de quoi chagriner le FMI et la Banque mondiale... Parallèlement, la nécessité de préserver un État fort pour assurer des missions de contrôle - notamment en ce qui concerne la fiscalité ou la lutte contre la corruption - est indispensable.
La réunion des pays bailleurs de fonds de la Grande Ile qui s'est tenue le 26 juillet à Paris n'a finalement été qu'une chambre d'enregistrement au lieu du grand oral attendu. Tout était quasiment joué d'avance et le programme présenté par le Premier ministre malgache est passé comme une lettre à la poste, avec la bénédiction des prêteurs, au fond soulagés à moindres frais de cette fin de crise relativement rapide.
Jacques Sylla est donc rentré à Tananarive avec une enveloppe de 2,4 milliards de dollars (sur quatre ans) dans sa serviette. Tous les analystes s'accordent pour dire que cette somme, employée à bon escient, devrait permettre à Madagascar d'effacer les effets de la crise à l'horizon 2006, voire avant.
Le programme d'actions concocté en deux mois par le gouvernement Sylla se scinde en deux parties : une phase d'urgence allant jusqu'à la fin de l'année et une autre concernant le moyen terme.
La première phase comporte des mesures visant à réduire, voire annuler, les effets de la crise : aide humanitaire pour les plus démunis, rétablissement de la circulation, aide au secteur privé pour relancer l'économie, sauver la commercialisation des produits agricoles et préparer la prochaine campagne, et rendre opérationnelle la loi de finances 2002.
Le volet le plus ambitieux vise à mettre en place des mesures et des réformes pour atteindre une croissance rapide et durable, et pour assurer une répartition équitable des richesses ainsi créées. La tonalité de ces mesures est d'un libéralisme bon teint, en phase avec les discours du président Ravalomanana :
- promouvoir le libéralisme économique et assurer un cadre favorable à la concurrence.
- poursuivre le programme de privatisation tout en tenant compte de la conjoncture. A ce sujet, le président malgache a déjà annoncé qu'au moins trois entreprises stratégiques ne seraient pas privatisées : Air Mad, Sirama (sucre) et Hasyma (coton). En revanche, la RNCFM (chemins de fer) et Telma (télécommunications) seront parmi les premières à passer au privé.
- améliorer la sécurité foncière et l'accès à la propriété foncière.
- assurer aux investisseurs étrangers un traitement non discriminatoire et ce dans le respect des lois en vigueur à Madagascar.
- sécuriser les investissements étrangers à travers la conclusion d'accords bilatéraux de protection des investissements en complément de l'adhésion de Madagascar à des mécanismes d'assurance et de garanties des investissements.

ADHÉSION PROGRAMMÉE A LA SADC
Dépolitiser l'économie malgache - gangrenée depuis un quart de siècle par le "socialisme" et l'affairisme - est le mot d'ordre sous-jacent de ces mesures. La gageure n'est pas mince, mais sur le papier, les mesures ont de quoi combler la Banque mondiale et le FMI.
Le secteur privé va donc bénéficier d'un soutien exceptionnel et l'appel du pied du gouvernement Sylla aux investisseurs étrangers est très net. Qui saura en profiter ? Ça se bousculerait déjà au portillon : les Mauriciens sont déjà à l'œuvre, une importante mission thaïlandaise est attendue le mois prochain et Marc Ravalomanana a affirmé à plusieurs reprises que des sociétés américaines allaient également franchir le pas. La France, déjà bien implantée il est vrai, semble plus attentiste.
Pour coordonner la mise en œuvre des mesures gouvernementales, un comité d'appui au pilotage de la relance de l'entreprise (CAPE) a été créé début juillet. Parmi les mesures les plus marquantes décidées par cette structure mixte gouvernement/entreprises figurent l'adoption d'un projet de loi sur les sociétés commerciales lors de la prochaine session de l'Assemblée nationale, l'allégement des charges fiscales (suppression de la TVA sur les entreprises à l'exportation et des entreprises franches jusqu'à concurrence de leur crédit, suspension de la TVA sur les achats de biens d'équipement, suppression de l'acompte de l'impôt sur les bénéfices (IBS) pour les entreprises immatriculées, suppression de l'acompte d'IBS pour l'année 2002, étalement du paiement de l'IBS sur 2001, exonération de taxes à l'importation d'intrants agricoles et de ciment), l'amélioration du régime de zone franche et de l'accès à la propriété foncière, adhésion à la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC).
Ce dernier point - relevé avec attention par les bailleurs de fonds - est particulièrement important : devant le refus de l'OUA (Organisation de l'unité africaine) puis de l'UA (Union africaine) - même si certains pays se sont désolidarisés de cette décision - de reconnaître le président Ravalomanana, elle indique que, dans un premier temps, Madagascar se contenterait de nouer des relations économiques avec son environnement proche. Une realpolitik qui l'éloignerait de fait de l'orbite française puisque la SADC réunit des pays anglophones. Pour coordonner ce programme, la bonne gouvernance, "gage de réussite pour un développement rapide et durable", est le leitmotiv du gouvernement Sylla. Cette bonne gouvernance implique un "changement profond dans la gestion des affaires de la Nation à tous les niveaux : économique, administratif et politique", a affirmé Jacques Sylla.
Réforme judiciaire pour instaurer un véritable État de droit, lutte contre la fraude et l'évasion fiscales, contre la corruption - le service des Douanes est en tête de liste -, contrôle des dépenses publiques et de l'attribution des fonds spéciaux sont les principaux chantiers que veut démarrer le gouvernement Sylla. S'ils arrivent à terme, on pourra parler d'une véritable révolution à Madagascar.
POLITIQUE : LA DÉCENTRALISATION RESTE AU PROGRAMME
Le programme politique et institutionnel du gouvernement Sylla est peu évoqué dans les documents transmis aux bailleurs de fonds. Le Premier ministre, dans son discours d'introduction, a cependant indiqué que "la décentralisation est un vaste chantier du développement institutionnel. (...) La stratégie consistera à la décentralisation du financement et de la gestion qui vont être transférés au niveau de chaque province. Le rôle de l'État se limite au suivi et évaluation des réalisations des actions (sic). Les instruments appropriés sont prévus; ainsi l'instauration des tribunaux administratifs et financiers dans les provinces sera accélérée. (...) Une attention et des efforts particuliers seront accordés au fonctionnement effectif des communes afin qu'elles puissent pleinement assumer leurs actions de proximité. A ce titre également, le processus de transfert des compétences et des ressources sera opéré rapidement. La conférence prévue à cet effet sera tenue dans les meilleurs délais".
Dans le document lui-même figure cet extrait : "En matière de décentralisation, dans le processus de la mise en place des provinces autonomes garant d'une meilleure administration de proximité, un transfert progressif des ressources vers les collectivités territoriales sera mis en œuvre. Un tel transfert nécessite un renforcement des capacités du personnel au niveau de ces collectivités. Une conférence nationale sera organisée pour en définir les modalités et processus".
Il apparaît donc clairement qu'il n'y aura pas de "recentralisation", ce que certains craignaient avec l'accession au pouvoir d'un président originaire de la région de la capitale. Cette large décentralisation - plutôt qu'autonomie - correspond aux vœux de la population, souvent très éloignée des centres administratifs de décision. A terme d'ailleurs, le découpage des six grandes provinces pourrait venir sur le tapis. D'aucuns jugent même qu'un morcellement en une vingtaine de régions serait souhaitable. Le gouvernement s'est également engagé à réviser le code électoral. Cette révision couvrira "tout le processus allant de l'établissement de la liste électorale jusqu'à la proclamation des résultats".
Guilhem Beauquier 
REPÈRES
o L'IMPACT DE LA CRISE
Les services techniques de l'administration malgache prévoient un taux de croissance négatif de - 10,7% pour 2002. L'inflation devrait osciller entre 25,6 et 26,6%. Les recettes publiques, en raison de mauvaises rentrées fiscales, sont en chute libre. En mai, elles ne représentaient que 45% des prévisions; une amélioration est attendue d'ici à la fin de l'année. En ce qui concerne les dépenses, la loi de finances 2002, bien que promulguée, n'est pas opérationnelle. Le taux de réalisation attendu à la fin de l'année est de 42% des inscriptions. Les emplois perdus sont estimés à environ 150 000, soit 
500 000 personnes avec leur famille. La réouverture du marché interbancaire des devises il y a quelques jours a coté l'euro à 6 787 francs malgaches.
o LA BONNE GOUVERNANCE
Extraits du discours de Jacques Sylla aux bailleurs de fonds : "La bonne gouvernance dictera les actions de l'État. Elle constituera la garantie de sa crédibilité vis-à-vis de ses partenaires et du peuple malgache, tout en étant un gage de confiance et de réussite des actions. (...) Le gouvernement s'engagera à ne pas suivre de mauvaises pratiques dans la gestion des affaires de l'État. (...) La bonne gouvernance se traduit dans les faits par une éthique des gestions, le respect de certaines règles de conduite en matière de gestion des affaires publiques telles que la transparence, l'imputabilité, l'efficacité, l'obligation de résultats et la mise en place d'un système de contrôle effectif et efficace. Les actions se concrétiseront par la sortie d'un plan national de bonne gouvernance d'ici fin octobre. (...)"


Midi de Madagascar 07/08/02
L'après-crise: Quelque 200 prisonniers répartis entre Tsiafahy, Antanimora, Ampahibe et Fiadanana 
128 prisonniers à Tsiafahy, dont le Général Boba, ainsi que des officiers, des sous-officiers et des civils, 60 à Antanimora, comprenant dans leurs rangs les Généraux Bory et Polycarpe, Fredo Betsimifira et autres, une dizaine de sous-officiers à Ampahibe et l'ancien Gouverneur de Fianarantsoa, Emilson, à Fiadanana. C'est le bilan provisoire établi par les membres des familles des détenus " politiques ", ou du moins les prisonniers qui ont été arrêtés après la crise politique qui a secoué le pays. Les membres des familles des détenus ont fait une visite dans ces différents endroits le week-end dernier, accompagné du Pr Zafy Albert et du Député Tabera, qui étaient présents " pour une simple visite humanitaire ", selon l'affirmation du Pr Zafy. 
L.v.s 
Dynamitage
Rappelons que ces personnes arrêtées sont pour la plupart accusées de destruction du patrimoine national, dont le dynamitage de ponts ou de pylônes, d'incitation de la population au rébellion contre les autorités, de financement de milices, d'usurpation de fonction, d'incitation au tribalisme ou encore pour les militaires, de violation des lois régissant le service militaire. Selon le constat des visiteurs qui ont vu, soit de loin, soit de près ces prisonniers, ces derniers sont traités au même rang que le reste des détenus. Ainsi, ils ont pu voir les concernés côtoyant le fameux Sombila, l'assassin de l'Américaine Nancy Coutou, à la prison de Tsiafahy. De même à Antanimora, où les prisonniers défilent par lot de quarante. Dans cette dernière prison, deux responsables de la Sirama sont également détenus, selon le Pr Zafy Albert.
Tribunal
La plupart des prisonniers de l'après-crise ont déjà comparu devant le tribunal d'Anosy, et certains ont obtenu une liberté provisoire, comme c'est le cas de l'ancien Gouverneur de Mahajanga, Etienne Razafindahibe, avant-hier. Rappelons qu'il était détenu à Antanimora auparavant, avec les Généraux Ramahatra et Polycarpe. Le Général Ramahatra, qui, selon des sources bien informées, refuse de quitter la prison, tant que ses compagnons d'infortune ne puissent faire pareil. D'autres prisonniers ont été placés sous mandat de dépôt. Ce jour, le verdict des deux Français arrêtés à Antanimena au mois de mai dernier, accusés d'être des mercenaires, sera rendu à Anosy. L'ancien gouverneur de Fianarantsoa, Emilson, qui est passé devant le tribunal hier, a également été placé sous mandat de dépôt, selon des personnes ayant assisté à la séance. Selon le Pr Zafy Albert, cette liste n'est pas encore tout à fait exhaustive, puisque le recensement au sein de ces lieux de détention se poursuit, et elle sera sûrement complétée d'ici peu. 
Sénat: Les deux sièges à la HCC, obtenus par TIM et l'Arema 
Rabehaja Fils Edmond et Rasoazanamanga Raheltine ont été élus par lessénateurs pour représenter le Sénat, au sein de la Haute Cour Constitutionnelle.Deux jours après l'ouverture officielle de la session extraordinaire de laChambre haute, les sénateurs ont procédé hier à l'élection de leurs deuxreprésentants qui doivent siéger au sein de cette Institution. L'opération devote a mobilisé 30 candidats parmi lesquels les groupes parlementaires doiventchoisir et patronner. Seul le 1/10èmea été retenu, soit troiscandidats.
Dominique Ramiandrisoa 
Ainsi, dans une ambiance feutrée, le porte-parole de l'Arema, Vaovao Benjamin, a avancé le nom de Rabehaja Fils Edmond. De son côté, TIM, par le biais de Ramamonjisoa Benjamin, a choisi Rasoazanamanga Rahelitine comme candidate de ce parti. Le troisième candidat, Mahazaka, a été présenté par le groupe Leader-Fanilo. Résultat, les candidats du TIM et de l'Arema ont été élus comme représentants de la Chambre haute, selon le quota établi par la Constitution. Cette fois-ci encore, le jeu s'est équilibré entre les deux formations politiques, obtenant chacune un siège au sein de la HCC.
Meilleur fonctionnement 
Concernant l'élection proprement dite, les sénateurs devaient inscrire sur une liste unique, deux noms qu'ils allaient choisir parmi les trois proposés ou à défaut un candidat. Dans le cas où les électeurs auraient inscrit plus de deux candidats sur sa liste, le vote était annulé. Sur les 89 inscrits, il y avait eu 81 votants, 5 excusés et 3 ont été portés absents, un vote blanc et 80 suffrages exprimés. Après le dépouillement, les résultats se sont présentés comme suit: Rabehaja Fils Edmond a obtenu 73 voix, Rasoazanamanga Raheltine gratifié par 71 voix et Mahazaka a eu 14 voix. A propos des deux nouveaux élus, Rasoazanamanga Raheltine est conseiller technique non permanent auprès du ministère de la Justice, elle est aussi conseiller technique à la Chambre administrative de la Cour Suprême. Par contre, Rabehaja Fils Edmond exerce actuellement la fonction d'enseignant-chercheur à la Faculté de Droit de l'Université de Fianarantsoa. Rappelons que la session a continué hier après-midi avec l'examen des Réglements Intérieurs de cette Institution et ceci, pour en permettre un meilleur fonctionnement, selon le président du Sénat, Rajemison Rakotomaharo. 
DES OFFICIERS REBELLES ENCORE EN CAVALE ! 
Commencée il y a presque 3 mois de cela, la période de pacification du pays n'est pas encore tout à fait terminée. L'armée régulière continue de traquer d'autres "gibiers de potence" qui seront accrochés à son tableau de chasse déjà très fourni. Avec une demi-douzaine de généraux et trois à quatre fois plus d'officiers supérieurs. 
E.R. 
Le gros du contingent pour ne pas dire du régiment est composé de lieutenants-colonels. Issus de promotion de l'Académie militaire datant du début de la Deuxième République donc formée au moule socialiste du "filoha hajaina", quand ce n'était pas dans des écoles militaires d'autres pays frères. D'où peut-être cette allégeance "aveugle" de quelques-uns à l'Amiral, contrairement à beaucoup d'autres qui ont fait preuve de "baïonnette intelligente".
Récidive 
Dans la première catégorie, figurent les Coutiti, Rahitso, Balbine, Tsirivelo Nicolas… Les deux premiers nommés sont même redevables envers l'Amiral, de leur amnistie suivie de leur réintégration au sein de l'Armée, après leur dérive fédéraliste des années 90-91. Ils ont récidivé lors de la dernière crise politique, en écumant la région septentrionale du pays, pour que leur chef surnommé "deba" ne perde pas le Nord. Si Rahitso a été pêché à Morarano (Toamasina), Coutiti semble partout sans être nulle part. D'autres officiers rebelles du même grade sont aussi en cavale, entre autres, les lieutenants-colonels Balbine et Velonasy, tous les deux issus du 2e RFI d'Antsiranana, comme Coutiti et Rahitso. Le colonel Raymond Lucien du 1er RFI mais détaché auprès de l'ex-REGAP (Régiment de la Garde Présidentielle) figure également sur la liste des officiers rebelles toujours en fuite. Dans l'attente peut-être d'une hypothétique amnistie de la part du président Marc Ravalomanana. 

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EXPRESS DE MADAGASCAR Aujourd'hui mercredi 7 août 2002 
Agoa - Le 2ème forum à l'île Maurice 

Le deuxième Forum annuel requis par la Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique subsaharienne (AGOA) se tiendra en janvier 2003, à l'Ile Maurice en présence du président américain George W.Bush, selon Washington. 
L'AGOA qui connaît un succès retentissant est soutenu par le gouvernement américain et le Congrès afin de la renforcer. L'objectif est aussi d'encourager plus d'entreprises américaines à se rendre compte directement des possibilités qui existent en Afrique. 
L'AGOA, adoptée par le Congrès en mai 2000, offre des conditions préférentielles d'exportation aux pays africains qui s'orientent vers une économie de marché. Trente-six pays de l'Afrique subsaharienne peuvent prétendre à ces avantages, et 17, dont Madagascar, profitent déjà d'une disposition qui leur permet d'exporter des textiles en franchise de douane. 
Lors du premier forum qui s'est tenu à Washington en octobre 2001, le président américain a déclaré qu' "aucune Nation de notre temps n'a jamais réussi son développement sans auparavant ouvrir son économie aux marchés mondiaux. La Loi sur la croissance et les possibilités économiques est une épure de la façon dont les Etats-Unis et l'Afrique peuvent mobiliser la puissance des marchés pour améliorer la vie de leurs citoyens." 
C'est durant ce premier forum que l'on a esquissé les grandes lignes d'une proposition de loi, connue sous le nom d'AGOA II, qui est actuellement à l'étude au Congrès. Elle aurait pour effet de renforcer les avantages commerciaux de la première loi, surtout dans le domaine des textiles. Après la récente adoption d'une version de l'AGOA II à la Chambre des représentants, le président de la sous-commission des affaires africaines, M. Ed Royce (républicain de Californie), a déclaré : "A Madagascar et dans plusieurs pays africains, l'AGOA a entraîné de nombreuses créations d'emplois et apporté d'importants investissements étrangers. Elle a prouvé qu'elle était un instrument clé de la lutte contre la marginalisation économique de l'Afrique." La version d'AGOA II adoptée par la Chambre relève le plafond des vêtements pouvant être exportés en franchise de douane, et accorde à la Namibie et au Botswana le droit d'utiliser des tissus ne provenant pas d'Afrique pour fabriquer certains vêtements. M. Royce a ajouté : "Nous devons faire plus avec l'Afrique, notamment au niveau de la 
libéralisation des marchés de produits agricoles." 
Les thèmes généraux qui seraient abordés durant cette réunion comprendraient certainement la façon d'augmenter les volumes d'échanges résultant de l'AGOA, et comment les exportateurs africains peuvent apprendre à connaître les marchés américains, qui sont énormes. "Ce que vous vendez à Minneapolis est très différent de ce que vous vendez à Miami." 
Les investissements étrangers directs seront également un thème important de la réunion de Maurice. "Nous espérons que l'AGOA entraînera la fabrication de produits d'exportation qui arriveront sur les marchés des Etats-Unis. Ce commerce nécessite de la manufacture, des capitaux et des investissements. Il s'agit maintenant pour les Africains d'apprendre à attirer les investissements qui leur permettront de produire pour l'exportation."
Les deux chambres du Parlement ont désigné leurs représentants à la Haute cour constitutionnelle 
Un pas décisif a été franchi hier avec la désignation des deux hauts conseillers qui représenteront le Sénat au sein de la future Haute cour constitutionnelle : Rabehaja Fils, enseignant-chercheur à l'Université, présenté par le parti d'opposition Arema, et Raheltine Rasoazanamanga, magistrate, présentée par le parti présidentiel Tiako i Madagasikara (Tim), ont réuni sur leurs noms la majorité des suffrages des 81 sénateurs présents. Cette élection, qui succède à celle des deux représentants de l'Assemblée nationale, consacre, dans une certaine mesure, la démocratisation du mode de désignation des hauts conseillers, les bureaux respectifs des deux chambres du Parlement s'étant réservé cette prérogative lors de la constitution de la précédente formation de la Hcc, qui devait être dissoute par la suite. A l'instar de ce qui s'était passé à l'occasion du renouvellement du bureau du Sénat, le consensus a joué entre les deux principales formations de l'heure, dénotant une incontestable normalisation des relations de travail au sein de cette institution. Désormais, il ne reste plus qu'à attendre la nomination des trois hauts conseillers du quota présidentiel pour l'installation de la nouvelle Haute cour constitutionnelle, qui fermera - définitivement - une parenthèse ouverte, voilà bientôt 11 ans, par la Transition et la Convention du 31 octobre 1991. 
Me Rabehaja Fils et Mme Rasoazanamanga Raheltine représenteront le Sénat au sein de la Haute cour constitutionnelle, en fin de gestation. Il aura fallu attendre le régime de Marc Ravalomanana pour que, après 11 ans de régime transitoire depuis 91, une Haute cour constitutionnelle, pièce maîtresse du dispositif constitutionnel malgache, commence à émerger après l'effectivité reconnue du gouvernement et la normalisation du fonctionnement des institutions parlementaires. 
La désignation "selon les règles de l'art", des deux nouveaux Hauts conseillers, par un vote de l'ensemble des 81 sénateurs présents hier au Palais de verre, rappelle que la "Hcc Ter" qui avait statué à Mantasoa sur la tenue d'un second tour avait été le résultat -selon les requêtes légales en annulation émanant à l'époque, du camp de Marc Ravalomanana alors candidat- d'un acte unilatéral des bureaux permanents respectifs de l'Assemblée nationale et du sénat sinon par leurs seuls présidents. 
Les noms des deux juristes sont sortis des urnes hier en milieu de journée, après un vote consensuel des partis Arema, majoritaire au palais de verre, et Tim -"Tiako i Madagasikara"- l'ancienne formation de combat du candidat Ravalomanana qui, devenu président de la République, a complété le 11 juillet, son quota constitutionnel de 30 sénateurs désignés. 
VOLONTÉ D'OUVERTURE 
Rabehaja Fils, présenté par l'Arema, a obtenu les voix de 73 sénateurs sur 81 présents et Mme Rasoazanamanga Raheltine, 71 voix. M. Mahazaka, ancien Directeur général de la Justice sous le Garde des Sceaux Imbiky Anaclet, présenté par le parti Leader Fanilo a figuré en troisième position avec 14 voix. ''Le score est sans appel. Il signifie que l'Arema a soutenu le candidat Tim et le Tim, le candidat Arema" commentent des sénateurs. Le même esprit de consensus et de volonté d'ouverture a été relevé pendant le renouvellement du bureau permanent des "loholona". M. Rajemison Rakotomaharo a été candidat unique pour le perchoir et a bénéficié (82 voix sur 84) du soutien unanime de toutes les formations politiques représentées au Sénat. "Nous commençons à nous connaître" avait déclaré hier le président Rajemison Rakotomaharo, à l'issue du vote. Le deuxième personnage de l'Etat a été flanqué au perchoir par les vice-présidents Max Marie Ramilison (Avi) et Rakotozandrindrainy (Arema). Les deux postes de Hauts conseillers ont fait l'objet de 35 actes de candidatures. Il a été décidé que le choix portera uniquement sur les candidats présentés par les groupes parlementaires, ce qui a permis de déboucher sur un accord entre les deux plus grandes formations politiques du sénat. Rabehaja Fils et Rasoazanamanga Meltine avaient été candidats, le mardi 23 juillet dernier, pour le quota dévolu à l'Assemblée nationale. Ils avaient alors raté un premier examen de passage à Tsimbazaza avec respectivement les voix de 31 et 17 députés sur 103 pour effectuer un rétablissement au niveau du sénat. Rabehaja Fils est enseignant-chercheur à l'université. Parmi ses spécialités de juriste, figurent le droit international et l'administration publique. Il compte, de sources sénatoriales, des séjours à New-York au sein d'organisations internationales et au Rwanda, au Tribunal pénal international. Mme Rasoazanamanga Rameltine, président du tribunal électoral de Tana, ancien agent de la Hcc au début des années 80, devenue magistrat en 87, a fait partie de la formation de juges de la Chambre administrative qui a rendu le fameux arrêt n° 4. Cet arrêt majeur dans les développements du conflit post électoral, qui devait conduire Marc Ravalomanana au sommet de l'Etat, avait été pris dans le cadre du non moins fameux Accord de Dakar (I). Il portait annulation de la désignation des membres de la Hcc bis présidée par Indrianjafy Georges Thomas, qui ont tranché à Mantasoa et dans de vives turbulences politico-judiciaires, sur la tenue d'un second tour de l'élection présidentielle. 
UNE HCC PROTÉGÉE DES CRITIQUES 
Avec l'élection des représentants du sénat, la nouvelle Hcc voit le jour protégée d'éventuelles critiques sur sa formation. Mme Ranampy Marie Gisèle et M. Rabenindrainy Ramanoelison ont été élus le mardi 23 juillet par l'Assemblée nationale, Mme Bakoly Rachelle Razoarivelo et M. Auguste Andriamanandraibe, élus le mercredi 31 juillet par le Conseil supérieur de la magistrature présidé ès qualité par le président Marc Ravalomanana en personne à Faravohitra et enfin M. Rabehaja Fils et Mme Rasoazanamanga Rameltine, élus hier pour le quota sénatorial. Il ne reste plus que les trois Hauts conseillers du quota présidentiel pour compléter les assises légales du régime. Et affronter les prochaines échéances que seront les législatives anticipées avec la question "annexe" du Code électoral, le serpent de mer de la vie politique nationale.
Gérants libres des stations-services 
" Les marges bénéficiaires des stations-services devraient suivre la logique économique ". Depuis le 4 avril 1996, il n'y a pas eu de changement concernant cette marge fixée à 24 Fmg/litre le jour où le prix du litre a été fixé à 1750 Fmg. 6 ans après, c'est-à-dire le 1er août de cette année, le prix est de 5460 Fmg, mais la marge n'a pas été transformée suivant l'évolution. C'est pourquoi, tous les gérants libres des stations-services de Madagascar, membres du groupement professionnel (Gpglss) ont demandé, hier à la Chambre du commerce, à l'occasion d'une A.G, une marge bénéficiaire de 90 Fmg/litre. 
D'après les discussions, soit lors de la réunion du groupement de jeudi dernier, soit lors de cette A.G, les stations-services sont actuellement en difficulté financière, et se trouveraient à la merci des nouvelles sociétés distributrices. En fait, la politique de privatisation n'a pas arrangé l'avenir des stations-services du fait de l'absence d'un cahier des charges lors de la vente de la Solima. 
Pour cette demande de hausse d'une nouvelle marge bénéficiaire, le Gpglss qui compte plusieurs membres dans toute l'île, informera les instances hiérarchiques, à savoir les compagnies pétrolières, l'Omh, le ministère de l'Energie jusqu'à la Présidence de leur intention de tenir une grève " nationale " de deux jours, les 18 et 19 août, au cas où leurs doléances ne seraient pas prises en considération. En tout cas, le Gpglss donne un temps de réflexion aux instances hiérarchiques, jusqu'au 16 août, pour trancher.
Fianarantsoa
Suite au récent passage du Ministre du Commerce Alphonse Ralison, les autorités de la ville de Fianarantsoa composées des Adjoints au Maire, du responsables des Contributions, ceux du Commerce, de la Police Municipale et de la Police (Fip et Commissariat central), ont convoqué en réunion d'information les professionnels du milieu pour leur faire part des dispositions légales qui doivent faire l'objet d'une application en vue justement de régulariser la situation de tous les vendeurs. La lutte contre l'informel semble être engagée et forcément personne ne pourra désormais opérer en dehors des textes qui régissent la profession. Le point positif que nous avons noté lors de cette rencontre c'est le fait que toute l'assistance n'a fait aucune objection quant à la nécessité de réguler la profession qui est une photographie généralement de la pauvreté beaucoup plus que du développement avec cette domination de l'informel qui est même qualifié par un grossiste de fléau puisqu'il entraîne un certain nombre de dégâts dans son sillage en l'occurrence l'écoulement des marchandises douteuses et une concurrence déloyale. Evidemment, nous avons constaté que certains ont voulu justifier ses craintes qui derrière des marchandises importées de la Chine continentale et dont les vendeurs ne fournissent aucune facture, qui par plus de 20 ans de gabegies et de laisser aller, une situation qui (nous citons), ne pourra pas être redressée du jour au lendemain. Des révélations ont été même faites à propos des véhicules, camions et camionnettes qui passent à Fianarantsoa et qui alimentent le marché occupé par les vendeurs sans facture avec des produits sans factures et quittent aussitôt la région après un déchargement. 
A l'issue de cette rencontre, quelques décisions ont été prises. D'abord la sensibilisation par les autorités à travers les médias locaux, ensuite le rappel des textes et leur multiplication afin d'éviter à ce que les commerçants ne puissent pas répondre par un refus de se soumettre aux contrôles, l'octroi d'un temps de réflexion aux occupants des lieux soumis à des conditions, le dégagement des points de vente illicites, l'évacuation des trottoirs et de l'escalier d'Ampasambazaha... Ce ne sont qu'un extrait des visées des autorités locales dont on comprend le souci de faire respecter la législation en vigueur et de professionnaliser ce secteur qui, malheureusement pourrait faire basculer les voix dans les urnes en étant une arme favorite des politicards qui n'ont jamais rien fait que de favoriser et la mainmise de la maffia et d'opérer en toute illégalité voire impunité en ce sens qu'ils connaissent tout le monde.
Secteur bancaire 
Rajaonah Samuel est le nouveau directeur de l'agence de la BNI- Crédit Lyonnais à Mahajanga. C'est lors d'une réception conviviale s'est déroulée à l'Hôtel de France, vendredi 02 Août dernier que le Dga Dominique Brizion et le directeur de réseau Randriamampionona Célestin l'ont présenté aux clients de la banque. Le Dga Dominique Brizion a profité de l'occasion pour expliquer aux clients la stratégie commerciale de la Bni-CL au niveau de la relance du pays et de son nouvel objectif. 
"La Bni-CL veut rester la banque la plus importante du pays et continuer à participer au développement du pays. La Bni-CL se veut plus proche de ses clients, plus performante. Elle veut personnaliser le contact avec ses clients", a-t-il affirmé. 
En effet, la Bni-CL est la première banque à Madagascar. Cependant, plus connue pour sa clientèle entreprise que celle des particuliers, elle a entrepris pour être tous les jours plus proche de sa clientèle des particuliers. 
C'est à travers sa nouvelle communication institutionnelle par la nouvelle campagne du message de proximité "Parce que chacun est unique" qui s'adresse à chaque client, sa politique commerciale qui offre des produits toujours plus proches des besoins des clients ( gamme de crédits aux particuliers, produit assurance retraite, virement électronique, etc…) et à travers des services de proximité en étant la seule banque à Madagascar qui ouvre le samedi, que la Bni-CL souhaite réaliser ses ambitions.
Transport maritime 
Révélée par le ministre des Transports et de la météorologie Olivier Rakotovazaha lors de son passage à l'Assemblée nationale pour présenter son programme dans la rubrique transport maritime, la préparation de dossier avec l'envoi d'une délégation à Londres pour soutenir le dossier Madagascar dont la "White list" à la convention internationale sur la norme de formation des gens de mer, de délivrance de brevet et de veille (Standing training certification for watchkeeping) est réalisée à plus de 80% actuellement. Les problèmes des marins malgaches, qui rendent leur fonction vulnérable, seront évidemment résolus d'ici peu. Ce département fait ce petit rappel pour dénoncer la déclaration des marins rapportée dans les colonnes d'un quotidien de la capitale qui affirme que le ministère a écarté de son programme le secteur maritime. 
Bien avant sa nomination au sein de ce département, le ministre Olivier Rakotovazaha a déjà œuvré dans le domaine maritime. Il était le coordonnateur national de l'Emc (Environnement marin et côtier) à l'One. Un poste qui lui a permis d'étudier en profondeur les réalités de l'espace maritime malgache. Intervenant dans le magazine "Mada maritime, spécial Salon de la mer 06/01 (juillet 2000-mars 2001), il a décortiqué les problèmes du transport maritime malgache et a, à cet effet, proposé une longue liste de solutions lesquelles sont en majorité inscrites à son programme gouvernemental. 
AU PROGRAMME 
Le ministère de préciser qu'à l'heure actuelle la mise en place de l'Apmf (Agence portuaire et maritime et fluviale), l'institution-clé de régulation de contrôle du transport maritime, est au centre de ses préoccupations. Notons que le démarrage de ce grand projet a subi pas mal de contestations durant le régime précédent. Toutefois, avec le gouvernement actuel et sous l'impulsion du ministre de tutelle, l'Apmf a la chance de fonctionner et d'assumer les responsabilités qui lui ont été confiées. On sait maintenant que dans le domaine de la prévention de la pollution par les navires (Marpol), des études sont en cours, entre autres la réhabilitation des quais et terre-pleins du port de Toamasina, audit d'installations de quais et de terre-pleins au même lieu, réhabilitation des signalisations maritimes dans les 5 Faritany et les travaux d'aménagement des fleuves Tsiribihina et Sofia et contrôle. Autant de volets présentés par le ministre à l'Assemblée nationale, qui prouvent que le domaine fluvial n'est pas en reste.
Grippe aiguë à Madagascar 
ANTANANARIVO, (Afp) - Au moins 184 personnes sont mortes en deux mois dans le sud-est de Madagascar d'une grippe aiguë d'origine virale, selon un nouveau bilan rendu public mardi par les autorités sanitaires qui ont annoncé la découverte de deux nouveaux foyers de l'épidémie. 
Le précédent bilan faisait étatle 2 août de 154 morts. 
Depuis, 17 personnes sont mortes dans la région d'Ikongo (500 km au sud-est d'Antananarivo), dans le sud de la province de Fianarantsoa où un deuxième foyer a été découvert le 4 juillet, a annoncé à l'Afp le Dr Arthur Lamina, directeur du Département de la lutte contre les maladies transmissibles (Dlmt) au ministère de la Santé. 
Deux nouveaux foyers de l'épidémie ont été recensés dans le nord de la province de Fianarantsoa, à environ 300 km au sud-est d'Antananarivo : à Manandriana, où au moins 13 morts ont été signalés au ministère, et à Ambohimahasoa, où aucun décès n'a pour l'heure été signalé, selon le Dr Lamina. 
"Il y a un risque de propagation, surtout dans les zones tempérées", a estimé le Dr Lamina. 
Si la maladie est découverte et traitée à temps, le risque de mourir est minime, selon des sources médicales concordantes. 
"Il s'agit d'une affection respiratoire aiguë causée par les virus A et B de la grippe", a expliqué à l'Afp le Dr Noelson Rasolofonirina, directeur-adjoint de l'Institut Pasteur de Madagascar. 
"Elle ne peut être distinguée d'une simple maladie respiratoire sans tests en laboratoire", a-t-il ajouté, précisant qu'"elle se transmet par les sécrétions des voies respiratoires quand le malade exhale ou tousse". 
Cette maladie affecte surtout les personnes vulnérables, notamment les enfants et les vieillards. Elle débute par une migraine et la douleur se propage au cou puis à la poitrine, provoquant une toux sèche qui entraîne la mort en deux semaines, si elle n'est pas soignée à temps. (…) 
Désormais, la population est davantage sensibilisée et les patients affluent dans les structures de soins, selon le Dr Lamina. 
Les premiers décès connus sont survenus le 2 juin dans la localité d'Alakamisy Ambohimaha (à 350 km au sud-est d'Antananarivo), où 89 personnes sont mortes sur 1.446 cas.
Environnement 
L'extinction d'espèces animales et végétales à son rythme actuel fait perdre à la Terre tous les deux ans les matières nécessaires à la mise au point d'un traitement médical important. C'est ce qui ressort d'un communiqué diffusé le 1er août par le Centre mondial de surveillance continue de la conservation au sein du Pnue au sujet de l"Atlas mondial de la biodiversité sur les ressources vivantes de la Terre pour le XXIe siècle" et qui représente la première analyse cartographiée exhaustive de la biodiversité dans le monde. 
Des experts estiment que, en raison du nombre de pertes actuelles en termes d'espèces animales et végétales, la Terre perd de quoi mettre au point un nouveau traitement médical tous les deux ans. Des estimations révèlent par ailleurs que moins de 1 % des 250.000 plantes tropicales recensées ont été testées pour pouvoir être utilisées dans des préparations pharmaceutiques. Lancé aujourd'hui par le Centre mondial de surveillance continue de la conservation du Programme des Nations Unies pour l'environnement (Unep-Wcmc), le premier "Atlas mondial de la biodiversité sur les ressources vivantes de la Terre pour le XXIe siècle" démontre dans quelle mesure l'humanité est dépendante des écosystèmes sains pour couvrir ses besoins. 
80 % des populations des pays en développement ont recours à des remèdes conçus à base de ressources animales ou végétales et, rien qu'aux Etats-Unis, 56 % des 150 médicaments les plus prescrits, et qui représentent un chiffre d'affaires de l'ordre de 80 milliards de dollars, sont liés à des découvertes faites dans la nature. Aussi, cet Atlas aborde de manière exhaustive la question de la biodiversité à l'échelle mondiale en fournissant quelques données sur l'importance des ressources forestières, des surfaces inondées, des environnements marins et côtiers et d'autres écosystèmes. 
Cet Atlas, qui est le résultat d'années de recherches au sein de l'Unep-Wcmc, offre en outre quelques éléments concernant l'impact de l'humanité sur la nature et souligne que, au cours des 150 dernières années, les êtres humains ont eu un impact direct et altéré près de 47% de la surface habitable de la Terre. Une estimation laisse en outre apparaître que d'ici 2032, la biodiversité de 72 % de la surface habitable de la Terre devrait être menacée et que ces pertes seront particulièrement préoccupantes pour les régions d'Asie du Sud-Est, du bassin du Congo et de l'Amazone.
VANF
Attendre pour juger Par NASOLO-VALIAVO Andriamihaja 

Attendre, mais jusqu'à quand et depuis quelle date ? Pour le départ, adoptons arbitrairement la date du 5 juillet 2002, celle de la fuite précipitée de Didier Ratsiraka abandonnant à Marc Ravalomanana tous les acquis de "l'évolution de la situation sur le terrain". 
Le premier mois de gouvernement semble surtout avoir été employé à débusquer les partisans de l'ancien régime, sans qu'on fasse vraiment l'effort de distinguer les convictions irréductibles des crimes de droit commun. Que les milliards de dollars soient débloqués tout de suite ou sine die, que les ministres soient rémunérés 3.500 dollars par mois ou qu'il ne s'agisse que de bonus prodigues, que l'alternance prenne des airs de copier-coller, finalement ce sont des échéances qui peuvent attendre. Par contre, pour l'intégrité physique et l'honneur de ceux qui seraient emprisonnés pour délit d'opinion, on ne saurait souffrir une minute supplémentaire. 
Quelle ironie justement si le changement tant espéré devait d'abord renouer avec les pratiques de toujours. Oh, certes, les pires révolutions populaires - la 1789 française, la 1917 russe, voire la 1959 cubaine - n'ont pas échappé à la création d'une nouvelle classe de nantis dont les noms soviétiques sont depuis entrés au dictionnaire de l'Humanité : Nomenklatura, Apparatchiks - mais, il n'a jamais été nécessaire de le raconter au peuple, à la population, à la foule. 
Attendre pour juger. Comment le nouveau pouvoir va-t-il s'y prendre pour accommoder un discours exponentiel avec les vicissitudes de la pratique ? Aucun gouvernement au monde n'a jamais pu tenir la parole de la vérité et de la sainteté. Il suffirait de mettre une sourdine à ces grands mots qui n'engagent que ceux qui les écoutent et s'atteler plus sérieusement à cautériser les passions anciennes et à canaliser les passions actuelles. Que Marc Ravalomanana prenne trop au mot des slogans destinés à galvaniser la foule, et il risquerait de commettre une erreur politique. De vérité, oh, sans doute un peu plus ; de corruption, certes, un peu moins ; de népotisme, pas beaucoup plus qu'une fâcheuse jurisprudence : mais surtout pas l'illusion d'un gouvernement idéal, alors qu'il ne s'agit que d'un gouvernement de tant d'hommes et de femmes par d'autres hommes et de femmes. 
Attendre pour juger. Que rien, sauf la lecture comparée des articles d'une époque sans doute révolue avec les dithyrambes contemporains, ne vienne malencontreusement rappeler les années 1976-1977. Si cela restait au stade confidentiel de lecture, seule une poignée d'intellectuels s'en émouvraient, tandis que s'il venait au peuple pareille curiosité, ce serait plus embarrassant pour l'agenda électoral. Qu'en 2002, rien n'exhume la mascarade des accueils "massifs et spontanés" à l'arrivée à Ivato d'un ministre des affaires étrangères en 1972 ou au retour d'exil d'un ancien président de la République en 1996. Qu'en 2002, personne ne puisse soupçonner - le début d'un doute viral dans un organisme pétri de certitudes - une renaissance du défunt mais si néfaste front obligatoire pour la défense bon gré mal gré d'une révolution à laquelle personne n'a compris grand chose mais pour laquelle tout le monde avait voté histoire de changer pour changer. Qu'en 2002, on ne consacre pas la tyrannie de 1960 ou la dictature de 1975 en réhabilitant la censure à l'aune d'une pensée unique officielle et en mettant à l'index la subversion. 
Attendre pour juger. Mais, maintenant qu'on sait depuis quel jour attendre, jusqu'à quand faudra-t-il s'abstenir de juger ? Sous la première république, cela avait pris de 1960 à 1972. Sous la république socialiste, la bienveillance s'était éternisée de 1975 à 1989. La victoire du "minoa fotsiny ihany", relative ou absolue qu'importe désormais, nous rééditerait-elle le plébiscite de 1975 ? Pas encore de procès d'intention : attendons pour juger


Tribune de Madagascar 07/08/02
CONVOCATION DE JOURNALISTES    RECULADE DE LA DGIDIE
Reculade de la DGIDIE (Direction Générale d'Investigation et de la Documentation Intérieure et Extérieure) tard dans la nuit d'hier. Elle a annulé la convocation adressée aux journalistes James Ramarosaona, président de l'Ordre des Journalistes et Ismaël Razafinarivo et Maurice Tsiavonana de Radio Antsiva, après cependant que la presse en eut fait une large diffusion. Le document s'exprime sur un ton de fermeté, sinon de menace que ne tempère pas le style administratif, et invite les trois journalistes à "une mise au point sur la véracité et l'authenticité des faits à nous reprochés". Des remous et des turbulences ayant commencé à se lever du côté de la presse, le directeur général de la DGIDIE, Jocelyn Andriamiharinosy, a préféré battre en retraite. Lui et le service controversé qu'il dirige pourraient être en effet emportés par la forte tempête qui s'annonce.
Apparemment, Jocelyn Andriamiharinosy, contrôleur général de Police, n'a pas soupçonné l'ampleur de la réaction émotionnelle provoquée par la convocation de journalistes à la DGIDIE. Ce service n'est autre que l'héritier de la Police politique dénommée DGID sous la Révolution, et qui s'est montrée active contre les opposants, les mal pensants, les réactionnaires et les contre-révolutionnaires en tout genre. La DGID s'est forgée une triste réputation par le fichage des opposants, les arrestations arbitraires, et les sévices et tortures à l'endroit des appréhendés. Ses méthodes se sont-elles depuis humanisées? On ne le sait car le service est hermétique et fuit la transparence. En tout cas, les arrestations opérées ces derniers mois (on pense au cas Ravolomaso-Ralipo) laissent penser que l'actuelle DGIDIE pourrait être une zone de non droit. Convoquer les journalistes à la DGIDIE, c'est consciemment ou inconsciemment les intimider, les influencer, voire les menacer de sorte qu'ils "marchent droit" (le service relève directement de la Présidence de la République). Bref, c'est commettre indirectement une atteinte à la liberté de presse et à la liberté d'expression. On comprend la réaction de l'ensemble de la corporation des journalistes qui a déjà affrêté des autocars pour escorter et assister les trois convoqués au sièges de la DGIDIE à Ambohibao, si la convocation avait été ce matin maintenue.
En tous cas, le régime de Marc Ravalomanana prônant les libertés, la démocratie et le droit, tout l'appareil d'Etat devrait se mettre au diapason. Si un Etat qui se respecte doit disposer de services spéciaux (espionnage et contre-espionnage, renseignements, documentation, surveillance du territoire etc…), ils doivent néanmoins fonctionner de façon transparente et conformément au droit. Ils doivent ensuite être placés sous la tutelle serrée de l'exécutif élu, et ne pas échapper à son contrôle. Comme on l'a constaté sous la présidence de François Mitterrand (affaire Greenpeace, affaire des écoutes téléphoniques illégales…), les services spéciaux peuvent s'émanciper et engager des initiatives personnelles qui sont en contradiction avec la philosophie du pouvoir. A un moment, la DGIDIE avait été placée sous la férule d'un magistrat chevronné, et tout le monde s'en est félicité car le nombre des entorses aux droits de l'homme a reflué.
Service plutôt mal famé, la DGIDIE a évité à temps une gaffe et surtout un discrédit plus prononcé. Qui sait, en matière de droits de l'homme, cette reculade manifeste peut-être une… avancée. 
Adelson RAZAFY
SENAT    DES REPÊCHÉS À LA HCC
Le Sénat a élu hier ses deux représentants qui vont siéger à la Haute Cour Constitutionnelle (HCC). Il s'agit de Rabehaja Fils Edmond, candidat avancé par l'Arema et appuyé par le Tim et les Indépendants, qui a obtenu 73 voix, et Rasoazanamanga Raheltine, candidate proposée par le Tim et soutenu par l'Arema et les Indépendants, qui a reçu 71 voix. Le premier enseigne le droit à l'Université d'Ankatso, et a fait des études de droit et d'administration publique à la Havane (Cuba) et au Quebec (Canada). La seconde est conseiller à la Chambre administrative de la Cour Suprême, et fut l'année dernière la présidente du Tribunal Electoral qui a supervisé l'élection des sénateurs dans la capitale.
Les deux candidats qui ont triomphé hier au Sénat ne sont autres que les deux cendidats battus le 23 juillet dernier, lors scrutin pour la désignation des représentants de l'Assemblée nationale à La HCC. C'est dire que des concurrents écartés par les députés sont repêchés par les sénateurs. En fait hier, 30 candidats ont adressé leur CV et auraient voulu concourir. Mais le règlement intérieur du Sénat est sans équivoque sur le sujet: seuls les personnes parrainées par les groupes parlementaires peuvent entrer en lice. Le troisième candidat d'hier, Mahazaka, a été investi par le Leader-Fanilo et a recueilli 14 voix.
EX-GOUVERNEUR EMILSON     SOUS MANDAT DE DÉPÔT
Après audition au Palais de Justice d'Anosy, l'ancien gouverneur de Fianarantsoa Emilson a été placé sous mandat de dépôt et convoyé à la maison centrale d'Antanimora. Une dizaine d'autres prévenus qui ont sévi à Fianarantsoa et Toliara ont subi, hier, le même sort. Cadre de la société d'Etat Sice à Maintirano, Emilson devint le suppléant du colonel Tsaranazy Jean Emile aux législatives de Vangaindrano. Cet officier étant devenu ministre, Emilson le remplaça au Palais de Tsimbazaza comme député Arema en 1998. Sous le parrainage du même officier, il fut investi candidat de l'Arema au poste de gouveneur l'année dernière, et triompha face à l'indépendant Paraina Auguste. Lors de la crise, il proclama l'indépendance de la province et n'est certainement pas étranger aux actes de violences et voies de fait sur les militants pro-Ravalomanana. On sait que ses gardes, à Andohanatady, n'hésitèrent pas à tirer sur la foule puis les militaires légalistes. La province étant ensuite tombée entre les mains du pro-Ravalomanana. Pety Rakotoniaina, Emilson manœuvra pour détacher le Sud-Est de l'entité et en faire une province à part. Lors de la campagne de l'élection présidentielle du 16 décembre, il avait donné l'ordre à diverses autorités de falsifier les chiffres en faveur du candidat Didier Ratsiraka. Le fait fut révélé par le magistrat Rakotomavo Albert qui l'a accompagné dans les tournées, et fut rendu public par la HCC lors de la proclamation des résultats en avril dernier.
ENSEIGNEMENT:UNIVERSITE   46 MILLIARDS À PAYER À LA JIRAMA
46 milliards de Fmg. Le montant est faramineux. Et pourtant, c'est bien la somme que l'Université d'Antananarivo doit à la Jirama. Elle correspond aux consommations de décembre 1994 à mai 2002. Et la question a été discutée hier au cours d'une réunion qui s'est tenue hier, à Ankatso, dans les locaux du "centre régional des œuvres universitaires d'Antananarivo" (CROUA). 
Les résidants des cités universitaires d'Ankatso souffrent beaucoup de fréquentes coupures de courant. Les arriérés mentionnés plus haut ne sont pas la cause principale des coupures. Ils empêchent toutefois la Jirama d'assurer certains entretiens. En tout cas, toutes les parties sont tombées d'accord sur la nécessité d'attirer l'attention des dirigeants sur le problème. En effet, tous se sont entendu pour affirmer que l'Université ne pourra pas assumer sa tâche première qui est la formation, si on ne lui donne pas les moyens nécéssaires correspondants. 
Tout ceci étant, résoudre ce problème prendra du temps. Et ceci se fera avec le processus qui remettra l'Université à la place qui lui revient: celle qui était déjà la sienne dans les années 60, a-t-on précisé hier. On ne doit pas oublier que l'Université ne produit pas des biens ou des services à vendre mais des jeunes qui intégreront le marché du travail avec leur formation. Ainsi, établir sa "rentabilité" n'est pas toujours évidente pour le citoyen moyen. 
A court terme, il faut solutionner les problèmes des résidents qui, en période d'examen, font face aux coupures. La source est déjà plus ou moins identifiée: la surcharge qui provient de l'utilisation d'une pléthore de réchauds à résistance. Cette surcharge provoque un déclenchement du disjoncteur. Et bloquer le disjoncteur en position enclenchée ou le relever fréquemment sans que le problème qui a provoqué le "déclechement" ait été résolu conduit à une détérioration irréversible de l'appareil. 
Les responsables du CROUA affirment qu'ils ont déjà fait le tour des logements pour "rafler" les réchauds à résistance en surplus. Les résidents n'ont droit qu'à un réchaud par chambre. Malgré tout, les coupures continuent. 
Comme solution, les techniciens de la Jirama proposent l'installation d'un disjoncteur par bloc et la nomination d'un responsable qui en detiendra la clé. Cette proposition, si appliquée, permettra d'identifier d'où viennent les surcharges et de réagir en conséquence. 
Signalons que les discussions entre le staff de la Jirama et les responsables du CROUA se sont poursuivis par une descente dans les cités pour voir de visu les problèmes. 
Sam. R. 
DIVERS: 
EPIDÉMIE DANS LA PROVINCE DE FIANARA
L'INSTITUT PASTEUR CONFIRME LA THÈSE DU VIRUS DE LA GRIPPE

Les résultats de l'analyse effectuée par l'Institut Pasteur concernant l'origine d'une maladie épidémique qui a fait plus de cent soixante décès dans plusieurs localités de la province de Fianarantsoa la semaine dernière ont été rendus publique hier, confirmant la thèse, avancée localement, de cas de grippe aggravée.
Le directeur responsable des maladies transmissibles du ministère de la Santé, le Docteur Rakotonjanabelo Lamina Arthur a fait état de la découverte du virus de la grippe. L'épidémie de grippe s'observe chaque année en période d'hiver, a-t-il expliqué, concédant toutefois que le nombre élevé de décès enregistré en quelques jours dans les Fivondronampokotany d'Ikongo, de Manandriana, d'Ambohimahasoa et de Fianarantsoa II est exceptionnel. Il serait lié a plusieurs facteurs dont la défense naturelle immunitaire du malade. Ainsi, certaines catégories de personnes comme les enfants en bas âge, les adultes de plus de soixante ans, les malnutris seraient particulièrement vulnérables. Il peut arriver aussi, bien que le cas soit rare, que la maladie se complique par des surinfections nécessitant une médication plus spécifique.
En tout cas, les personnes décédées étaient dans leur majorité des indigents qui ne sont pas allés se faire soigner auprès des établissements hospitaliers faute d'argent. Une situation qui alimentera encore les débats sur le fameux "recouvrement des coûts" que le nouveau pouvoir conduit par le président Marc Ravalomanana vient de suspendre.
En attendant, le ministère de la Santé a mobilisé ses hommes pour voler au secours des populations des régions concernées qui sont invitées à se rendre, en cas de maladie, auprès des centres locaux de santé. Il est également conseillé aux malades d'observer un repos complet, de boire beaucoup d'eau et de consommer des aliments riches en vitamine C. Le vaccin contre le virus de la grippe, toujours selon le Dr Rakotonjanabelo, existe mais son coût est relativement élevé.
P.R
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
L'AMBASSADEUR BRITANIQUE FRANCIS MOCHAN À FARAVOHITRA

L'ambassadeur de la Grande Bretagne a été hier l'hôte de la Garde des sceaux, ministre de la Justice. Une visite de courtoisie qui a permis à M. Francis Mochan de faire un tour d'horizon avec Mme Alice Rajaonah de l'évolution des relations qui lient les deux pays sur le stade de la Justice. Ainsi, I'ambassadeur britannique a réitéré la ferme volonté de Londres de continuer à œuvrer et contribuer dans l'amélioration de la condition de détention dans les établissements pénitentiaires. En effet, ces deux dernières années, la Grande Bretagne a injecté près de deux milliards de nos francs dans ce domaine mais, des dires de la locataire de Faravohitra, beaucoup restent encore à faire. Notamment, le rééquilibrage de l'alimentation des détenus dans la mesure où des détenus mal nourris constituent un danger public. Il en est également de la nécessité impérieuse de réhabiliter les structures de nos établissements pénitentiaires qui présentent des défaillances flagrantes: défaut d'électricité à la maison de force de Tsiafahy et délabrement des structures sanitaires à Antanimora pour ne citer que ceux-là.
En matière de formation, le ministère juge utile et nécessaire de former certains de ses magistrats dans la langue anglaise dans la mesure où la Justice doit suivre le sillon de la modernité. Mais bien que, selon les dires de l'ambassadeur, son pays n'ait pas encore un centre culturel à Madagascar, une telle perspective est envisageable tout comme il est possible d'envoyer en stage à Londres des experts judiciaires malgaches. En tout cas, M. Francis Mochan devait fait part à Mme Alice Rajaonah qu'il va convaincre Londres de contribuer davantage dans cette relation déjà fructueuse sur la condition carcérale étant donné qu'il va quitter définitivement le pays en mi-septembre. Mais avant ce départ, il n'a pas manqué de faire remarquer à la locataire de Faravohitra que Madagascar devrait signer tous les documents relatifs à la Convention internationale contre les tortures et que le gouvernement actuel devrait tout mettre en œuvre pour que le pays ait de grilles de législation contrant le terrorisme.
Rolly Mercia
La 3ème séance de MADABOURSE: Le jeudi 8 Août 2002
Les prochaines transactions de MADABOURSE se feront le jeudi 8 août à 17 heures à la Chambre de commerce d'Antananarivo.
Nous précisons que seuls les adhérents peuvent accéder au Marché privé boursier.
A partir du mois de septembre, les autres activités de MADABOURSE vont commencer au mois de septembre:
- Le mercredi 4 septembre: une conférence-débat sur " la privatisation et la participation des nationaux sera organisée à la Chambre de commerce d'Antananarivo;
- Le jeudi 5 septembre: la séance mensuelle du marché boursier;
- Le samedi 7 septembre: une formation gratuite sur " le droit des sociétés et le droit des actionnaires" sera dispensée aux membres aYec la collaboration de l'ISCAM.
Enfin, tous les mois, MADABOURSE invite un dirigeant de société qui expliquera les perspectives de sa société.
Vacation des examens officiels: Incroyable mais vrai
Le sit-in des enseignants correcteurs de l'examen du BEPC continue devant le ministère de l'Enseignement Secondaire et de l'Education de Base (MINESEB), à Anosy. Le taux accordé jusqu'ici à chaque correcteur (50 000 fmg) a été relevé lundi en Conseil de gouvernement et passe à 79 000 francs. Mais le relèvement est considéré comme minime par les grévistes qui poursuivent le mouvement. Les revendications exprimées hier : 1000 francs par copie corrigée et indemnité forfaitaire de 500 000 francs en plus. Bref, les enseignants alignent leur prétentions sur l'augmentation celle obtenue récemment par les ministres, et réclament un montant multiplié par dix.
Un mouvement qui pourrait se durcir en tout cas, et qui pourrait dans deux semaines s'étendre aux correcteurs du baccalauréat. Quoi qu'il en soit, il faudra revoir le taux par trop minable accordé aux correcteurs de nos examens officiels. Chaque année, l'administration fait des pieds et des mains pour réunir le nombre de correcteurs nécessaires car les enseignants se défilent. Il faut agiter l'épouvantail de la "nécessité de service" pour en retenir quelques uns, dont un certain nombre d'ailleurs fait faux bond le jour On signalera que pour la surveillance du BEPC qui retient chaque enseignant pendant quatre jours, le taux est de 16 000 francs seulement. Pour l'examen du CEPE (210 263 candidats dans 855 centres le 22 juillet dernier), les surveillants, les correcteurs et les "secrétaires" (pour le décompte des points) ne touchent que... zéro franc. Incroyable mais vrai.
Martyrs du 10 Août 1991: Culte oecuménique ce samedi
L'association des "martyrs du 10 août 1991" présidée par Ranaivo Rafaralahimanana organisera ce samedi un culte œcuménique en mémoire de toutes les victimes. Selon son président, on recense 120 blessés et une vingtaine de morts lors de cette tragédie. Une dizaine de ces blessés sont handicapés à vie. Ils seront présentés au public et aux autorités à la sortie du culte qui se tiendra au temple FJKM Atsimon'i Mahamasina.
A rappeler que la "Marche de la liberté" vers le palais présidentiel d'Iavoloha a rassemblé près de 600.000 personnes. Et à quelques kilomètres du palais, les membres des forces vives ont été fusillés par les gardes présidentielles causant plusieurs morts. 
Toamasina: Des faits bizarres…
Des pluies de coups de téléphone nous sont parvenues de Toamasina pour nous relater des faits bizarres qui se sont passé dans cette capitale de l'Est. En effet, des éléments des forces de pacification qui y sont implantés auraient, ces derniers temps, officié en police de la route pour contrôler papiers de véhicules et permis de conduire des chauffeurs. Si l'acte n'a rien de méchant en soi, il a quand même créé la psychose au sein de la population dans la mesure où la manière plutôt musclée avec laquelle ces éléments l'ont mené fait peur. D'ailleurs, certains chauffeurs auraient été même intimés par ces éléments d'enlever la pellicule noire collée aux vitres de leurs véhicules.
Mais ce qui a fortement fait vaciller la sérénité des gens, c'est d'apprendre que ces mêmes éléments militaires auraient perquisitionné des demeures de gens, plutôt aisés, pour y officier des enquêtes sur l'origine de leur enrichissement. Et ceux qui n'arriveraient pas à fournir des preuves palpables seraient rackettés, sans quoi ils risqueraient d'être emmené par ces éléments. Et lorsqu'on sait à Toamasina que tous ceux qui ont été emmenés par ces éléments des forces de pacification ne risquent de revenir de sitôt, il vaut mieux casquer...
En tout cas, ce n'est pas la première fois que des faits pareils ont été entendus ici et là. Le ministère de la Défense devrait ainsi faire diligenter une enquête approfondie sur ces faits bizarres pour que cette mission de pacification ne soit pas qualifiée, comme certains tamataviens le jugent actuellement, de mission de terrorisme…

 

 

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