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Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent 11 octobre 2002

Nouveau News Vaovao

Le site ARR

En attendant une prochaine rencontre... où on pourra se dire bonjour main dans la main ou prendre un petit thé ensemble... n'est ce pas?

"le petit Tetezamita kely" vous invite à visiter le site des Rainizafimanga  www.rainizafimanga.com

Toutes les nouvelles de la famille y sont annoncées au fur et à mesure qu'elles arrivent à LaComm'  

(cf page d'Accueil)   -naissances, mariages, décès, anniversaires-... avec mise à jour sur les pages html de l'arbre généalogique.

Les reportages photos pendants les vacances.... Barbecue, PiqueNique, Madagascar.... 

(cliquez sur Les Reportages photos 2000 à 2002 de LaComm'  )

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Augustin ANDRIAMANANORO
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(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX                                    ...  De nos correspondants à Mada

LE MONDE | 10.10.02 | 11h23 
LA SÉLECTION DE COURRIER INTERNATIONAL
Marc Ravalomanana vu par la presse malgache
Le nouveau président est accueilli avec sympathie, mais les premières critiques pointent. 
"Rentabiliser" , tel est le titre de l'éditorial de Dans les médias demain, reprenant un "mot d'ordre" récurrent "dans les propos des responsables suprêmes du pays, dont le président Marc Ravalomanana". Et l'hebdomadaire d'interpréter : "Tout le monde a compris ou commence à comprendre aujourd'hui que des mines d'or possibles ont été sous-exploitées ces dernières années à Madagascar et que, maintenant, il est plus que temps de les faire fructifier." 
Rompu au monde des affaires en tant que patron du no 1 de l'agroalimentaire malgache, le président de la République a plus le profil d'un grand PDG que d'un politique. Et son élection reflète plus le rejet de l'ancien régime qu'un plébiscite fondé sur son passé politique. Mais les bailleurs de fonds ne lui tiennent pas rigueur de ce manque d'expérience. "En beaucoup de points, ils manifestent de la compréhension, voire de l'indulgence, à l'endroit de Marc Ravalomanana et de ses méthodes", note La Tribune, en référence aux multiples mesures de détaxation, notamment sur les importations nécessaires au secteur textile. En outre, "la suspension du recouvrement des coûts dans les hôpitaux et les dispensaires ainsi que la suppression des droits d'inscription dans les écoles publiques auraient pu faire froncer les sourcils", car "elles transgressent la règle des institutions de Bretton Woods qui entendent déshabituer la population de l'Etat- providence".
L'augmentation du salaire des ministres a suscité des interrogations. Mais un des objectifs du président est de les soumettre à l'"obligation de résultats". Narisoa Rajaonarivony, vice-premier ministre, chargé des finances et du budget, en a fait les frais à la suite de plusieurs de ses collègues.
"OPPORTUNISTES"
"Cette série de limogeages au sein du gouvernement semble confirmer la détermination du président à "responsabiliser" les ministres", note La Tribune, qui considère qu'"à la longue, cela fait un peu désordre". Mais, selon le mot du président, "il ne faut pas avoir d'états d'âme quand il s'agit de doper l'action de redressement", rapporte Midi Madagascar.
Mardi, des responsables de la Banque mondiale et du FMI ont rencontré le président. Résultat : 32,9 millions de dollars octroyés. Ce qui fait dire à L'Express de Madagascar : "Enfin du concret, depuis le temps qu'on attendait le déblocage, même très partiel, des fameux 2,4 milliards de dollars que la Grande Ile a obtenus du "Club des amis de Madagascar"."
Marc Ravalomanana a adopté "un nouveau style de communication", estime La Tribune à propos de sa visite à Sainte-Marie : "Pléthore de membres du gouvernement ont défilé devant le micro pour annoncer des projets de développement à réaliser dans cette sous-préfecture. [...] Autant de projets qui seront dans l'agenda du chef de l'Etat. Malheur ainsi aux ministres qui n'arriveront pas à concrétiser les leurs dans le délai imparti."
Le président n'a toutefois pas de base véritable, ni de réel parti pour asseoir son pouvoir et appliquer son programme : une lacune, alors que des législatives anticipées devraient se tenir en décembre. Soucieux d'"assurer à l'Assemblée nationale une majorité parlementaire sur laquelle Marc Ravalomanana peut s'appuyer pour gouverner", le TIM – son mouvement créé pour la présidentielle – "se voit de plus en plus conférer une réputation peu flatteuse : il serait le repaire des opportunistes et des arrivistes, habiles à retourner leur veste", commente Madagascar Tribune.


Midi de Madagascar 11/10/02
160 nouveaux députés: Les 10 députés en plus se partagent entre les provinces à part Mahajanga
Tenant compte des conditionsdémographiques et géographiques, le ministère de l'Intérieur a apporté desmodifications à la configuration de l'ensemble des circonscriptions électoralesd'il y a 4 ans. En fait, le gouvernement en avalisant les travaux de ceministère a porté de 150 à 160 le nombre des députés à siéger dans la futureChambre basse, troisième législature de la Troisième République. Les 10 élus enplus se partagent ainsi entre les provinces, à part celle de Mahajanga dont lenombre de candidat à élire reste à 23.
rvf 
Dans l'actuelle Chambre basse, la province d'Antananarivo dispose de 39 députés. Désormais, ce nombre va passer à 41, soit deux élus en plus ( +1 pour Ambatolampy et Tsiroanomandidy). Antananarivo Renivohitra conservera 12 députés, chaque arrondissement (ils sont six) étant divisé en deux circonscriptions dénommées sections électorales. A noter que le gouvernement, lors de son conseil mercredi, a arrêté que le système de scrutin majoritaire uninominal serait appliqué comme mode. L'Avaradrano, Atsimondrano, Ambohidratrimo, Ambatolampy, Betafo, Antanifotsy, Arivonimamo, Tsiroanomandidy, Antsirabe I, Antsirabe II et Manjakandriana auront 2 députés chacun. C'est-à-dire, il y aura deux sections électorales dans chacun de ces Fivondronana. Les autres éliront un seul candidat.
Rajout
En ce qui concerne la province de Fianarantsoa, 10 de ses Fivondronana auront 2 députés chacun. Actuellement fixé à 30, le nombre d'élus dans cette province va passer à 33, soit 3 députés en plus ( +1 pour Ambohimahasoa, Ikongo, Nosy Varika). A forte dimension démographique comme Antananarivo, Fianarantsoa comporte également une dizaine de Fivondronana qui auront 2 députés chacun, à savoir, Fianarantsoa I, Fianarantsoa II, Farafangana, Ambohimahasoa, Manakara, Ikongo, Mananjary, Nosy Varika, Ambositra, et Vangaindrano. Pour la province d'Antsiranana, un rajout de 1 député a été apporté. Anciennement fixé à 12, le nombre d'élus de ce Faritany passe ainsi à 13 (+1 pour Ambilobe). Pour Toliara, le nombre d'élus passera à 25, ayant été fixé à 23 lors des dernières élections législatives. Les 2 élus vont échoir à Ampanihy et à Ambovombe.
Bureaux de vote
Toamasina, c'est le même schéma que celui de Toliara. Avec 23 députés au départ, c'est-à-dire aux dernières consultations, cette province aura 2 députés de plus, lesquels seront respectivement élus à Amparafaravola et à Mahanoro. La seule province qui verra son nombre de députés stable est celle de Mahajanga où le chiffre de 23 élus est maintenu. Il est à noter que chaque circonscription électorale possède un centre indépendant et autonome d'enregistrement et de vérification de candidature (CAVEC) et un centre de Commission de recensement matériel des votes (CRMV). Les textes qui viennent d'être adoptés par le gouvernement, notamment le décret portant application de l'ordonnance 2002/004 du 3 octobre 2002 sur les élections législatives anticipées, précisent que la liste des bureaux de vote et leur emplacement doit être publiée par arrêté du PDS de la Province, 25 jours au moins avant la date du scrutin, soit le 20 novembre 2002, suivi d'un rectificatif le 30 novembre. 
La France se félicite de la tenue des élections anticipées à Madagascar 
"La France note avec intérêt que les élections législatives anticipées à Madagascar ont été officiellement annoncées pour le 15 décembre. Nous nous en félicitons. Cette décision s'inscrit dans le cadre défini par la médiation mise en œuvre par l'Union Africaine, à Dakar, puis à Addis Abeba 
Bodo A. 
. Elle est de nature à contribuer à la relance de l'économie et à la mise en œuvre des réformes". Cette déclaration a été faite par le porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valéro, hier. Dans cette déclaration, qui est la première réaction officielle d'une nation étrangère après l'annonce de la tenue des législatives, il est également spécifié que "la France soutient la mission d'observation électorale actuellement préparée par l'Union Européenne pour ces législatives". Concernant cette mission d'observation, aucune précision n' a pu être obtenue, mais le président de l'Assemblée Nationale, Paraina Auguste, a de son côté, déjà reçu les envoyés du secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, avec qui il a discuté des modalités d'organisation de ces élections. 
Dubitative 
D'autres sources affirment que cette dernière délégation serait assez dubitative, quant à la bonne organisation de ces élections à la date fixée officiellement. Pour ce qui est des parlementaires de la Chambre Basse, ils feront leur séance de clôture mercredi prochain et ont poursuivi leurs travaux hier. Normalement, une séance plénière aurait dû se tenir hier, mais cela n'a pas été le cas, en raison du nombre peu élevé des députés présents. Concernant les rapports des enquêtes parlementaires sur Air Madagascar et sur le député Zakahely Boniface, seulement une première lecture de ces rapports a pu être présentée. La loi organique portant code électoral proposée par l'Avi ne sera donc plus débattue et ce sera la loi 014-2000 qui régira les prochaines élections législatives. 
259 milliards pour remettre le RNCFM sur les rails: reprise des transports ferroviaires en début 2003 
La convention de concession de gestion et d'exploitation du réseau ferroviaire Nord a été signée hier au ministère de l'Economie, des Finances et du Budget. C'est le point de départ de la renaissance des chemins de fer après des années de suspension. Au total, 37 millions de dollars, soit environ 259 milliards de Fmg seront investis pour remettre le RNCM sur les rails et la reprise des transports ferroviaires est prévue pour les premiers mois de l'année 2003. 
Edmond Rakotomalala 
Unique soumissionnaire pour la mise en concession du Réseau National des Chemins de Fer Malgaches, COMAZAR, commissionnaire en transports sud africain vient donc de signer avec l'Etat malgache la convention de concession de gestion et d'exploitation. Cette convention donne à la société MADARAIL créée par COMAZAR le droit de gérer et d'exploiter le réseau ferroviaire Nord de Madagascar, c'est-à-dire les lignes Tananarive - Côte Est (TCE), Moramanga Lac Alaotra (MLA) et Tananarive Antsirabe (TA). La convention de concession est prévue pour une durée initiale de 25 ans avec des extensions éventuelles, renouvelables tous les 10 ans.
Redevances
Comme il s'agit non pas d'une cession, mais d'un contrat de concession, l'Etat malgache à travers le RNCFM reste propriétaire de toutes les infrastructures, engins et autres matériels. La société Madarail, quant à elle, exploite les services de transports de passagers et de marchandises moyennant paiement de deux sortes de redevances : l'une fixe et l'autre proportionnelle au chiffre d'affaire réalisé.
En ce qui concerne le financement du programme d'investissements relatif à l'exploitation du réseau, il s'établit comme suit : 5,5 millions de dollars d'autofinancement Madarail, 0,5 millions de dollars de prêts auprès des banques commerciales malgaches, 11 millions de dollars de prêts auprès de la Banque Européenne d'Investissemment et enfin 20 millions de dollars de prêts auprès de l'Etat malgache. En ce qui concerne ce dernier prêt, il s'agit d'un financement de la Banque Mondiale, qui transite auprès du gouvernement malgache avant d'être rétrocédé à la société Madarail.
Droits légaux
Les travaux de reconstruction et de réhabilitation débuteront dès le mois de novembre.
En ce qui concerne les employés, le ministre de la Privatisation que le Président du Conseil d'Administration de COMAZAR, Eric Peiffer, les ont rassurés en annonçant que toutes les dispositions ont été prises pour le maintien d'un nombre maximal de travailleurs. Pour ceux qui choisiront de partir, le paiement de leurs droits légaux et des arriérés de salaire est assuré. Il en est de même des mesures de réinsertion professionnelle d'éventuels employés licenciés.
Outre la convention de concession, l'accord de crédit de 21 millions d'euros relatif au financement des travaux de réhabilitation a également été signé. Il en est de même du protocole d'accord pour la gestion de la période transitoire, lequel fixe les limites des engagements de chaque partie ainsi que leurs obligations respectives. C'est un document qui met en place un mécanisme permettant de lancer les opérations nécessaires à la reprise de l'exploitation, notamment les acquisitions de matériels ; d'assurer la sauvegarde du patrimoine et de garantir que toutes les mesures prises ne sont pas de nature à porter atteinte aux intérêts du concessionnaires.
Notons que le groupe Comazar intervient dans la privatisation d'un certain nombre de lignes ferroviaires africaines comme en Algérie en fin 2001.


EXPRESS MADA vendredi 11 octobre 2002
Elections, tourisme, armée Gendarmerie, chemins de fer... Mahazoarivo passe à l'action 
Enfin des mesures, des décisions, bref de l'action : pour la première fois le dernier conseil de gouvernement de Mahazoarivo n'a pas abouti à un torrent de nominations. Dans le communiqué publié hier par le ministère de la communication il n'en figure même aucune ! En revanche, et c'est autrement plus intéressant pour la bonne marche des affaires du pays, on y apprend qu'en vue des prochaines élections législatives les modalités de fonctionnement des différentes commissions électorales sont modifiées, ainsi que la composition du Conseil national électoral qui reste globalement sous la coupe de l'Etat; que la validité du nouveau passeport national est portée de 3 à 10 ans; que l'armée et la gendarmerie font également l'objet d'un toilettage, avec par exemple la disparition de l'état- major général au profit d'un commandement en chef de l'armée nationale. 
Au titre des mesures économiques, on relève qu'un "Tourism Masterplan" (TMP) - toujours la toquade des formulations fumeuses ! - va être mis en place et que ce travail a été confié au groupe "German Tourism Organisation for Development and Investment", ou GATO. Compagnie aérienne et tourisme tombent donc sous la coupe des Allemands : ça se tient. Quant aux chemins de fer, le Madarail est né avec la Comazar sud-africaine comme actionnaire de référence. 
Enfin, le ministère des affaires étrangères a fait une communication sur la tenue du IXe Sommet de la Francophonie à Beyrouth (Liban) la semaine prochaine, sommet auquel le président Marc Ravalomanana participera, Madagascar étant membre de plein droit de cet espace linguistique aux ambitions politiques et économiques. 
Le compte-rendu officiel du conseil de gouvernement du 9 octobre est intervenu jeudi pour donner un peu plus de précisions sur les innovations apportées par la nouvelle loi organique (n° 2002-004 du 3 octobre 2002) relative à l'élection des députés à l'Assemblée nationale. Ainsi, si le décret d'application continue de faire référence à l'ordonnance du 9 avril 1998 (n° 98-001) pour ce qui concerne notamment les dispositions générales, le dépôt des dossiers de candidature, l'organisation de la campagne électorale, et l'organisation du scrutin, il stipule clairement qu'un seul mode de scrutin sera appliqué à l'occasion de l'élection du 15 décembre : le système majoritaire uninominal à un tour. Ce qui laisse à penser qu'il n'y aura qu'un seul siège à pourvoir par circonscription électorale, étant donné que la Constitution prévoit le scrutin de liste à la représentation proportionnelle dans le cas où il y aurait plusieurs sièges en jeu. On attend donc de connaître quel système de découpage électoral sera finalement retenu par le gouvernement pour la répartition des 160 sièges à pourvoir, mais tout porte à croire qu'il devrait avantager les grands partis, en parfaite complémentarité avec le mode de scrutin qui a été choisi. 
La fixation des sièges respectifs des commissions administratives de vérification des candidatures (Cavec) et des commissions de recensement matériel des votes (Crmv) "exclusivement" au chef-lieu de préfecture ou de sous-préfecture, alors que l'ordonnance d'avril 1998 visait également la commune urbaine d'Antananarivo, pourrait constituer éventuellement une indication à ce sujet, dans la mesure où il est indiqué par ailleurs que "chaque circonscription électorale possède un centre indépendant et autonome d'enregistrement et de vérification de candidature et une centre de recensement matériel des votes". Pour mémoire, le décret d'application n° 98-300 du 9 avril 1998 avait procédé à la subdivision du territoire national en 116 circonscriptions électorales, correspondant à la délimitation des fivondronana, sauf en ce qui concerne la commune urbaine d'Antananarivo où chaque arrondissement constituait une circonscription. Les sièges à pourvoir pour la législature étaient alors au nombre de 150, et deux sièges étaient en jeu dans plusieurs circonscriptions, ce qui ne sera plus le cas cette fois. 
"Ajustements" structurels 
Sur un autre plan, les autorités ont tiré les leçons de la crise post-électorale et des modifications, ajustements et autres innovations ont été apportés à l'organisation générale de l'Armée et de la Gendarmerie nationale. Ainsi, "face à la recrudescence d'événements mettant en danger l'unité nationale et celle de l'armée", le conseil de gouvernement a adopté un décret destiné à permettre la mise en place d'une structure "adaptée et modulable en fonction des missions et des moyens". En l'occurrence, une direction d'inspection est créée auprès du cabinet du "Commandement supérieur de l'Armée malgache" - la nouvelle dénomination officielle de l'Etat-major général de l'Armée -, de manière à "réaliser une gestion saine et efficace", ce qui aura pour effet de restructurer les bureaux en "directions pour emploi" au niveau central. Dans le même ordre d'idée, un poste de coordonnateur général a été créé au sein du "Commandement supérieur de la Gendarmerie nationale", pour répondre à "la nécessité de mettre en exergue une meilleure coordination des activités des différentes directions, en vue d'optimaliser le rendement, eu égard à la surcharge de responsabilité inhérente à la suppression du secrétariat d'Etat de la Gendarmerie échéant au Commandement supérieur de la Gendarmerie nationale". Une justification on ne peut plus éloquente, il est vrai, mais moins sans doute que celle relative à l'adoption d'un autre décret qui apporte un "réaménagement" aux attributions du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, tout en réorganisant le ministère pour "un meilleur fonctionnement" ! 
Modification également, cette fois au titre du ministère des Affaires étrangères, en ce qui concerne la durée de validité du passeport national qui est portée à 10 ans - non renouvelables -, contre 3 ans pour les titres en circulation depuis 2000. 
Rubrique "divers" 
Le conseil de gouvernement de jeudi aura également vu l'approbation d'un certain nombre de communications ministérielles. 
Ainsi, au titre du ministère des Affaires étrangères, il a été suggéré de mettre en place un comité qui sera chargé de rédiger un projet de décret relatif à la préséance protocolaire à l'échelon national, compte tenu du fait que "le protocole tant dans la capitale que dans les autres chefs-lieux de province laisse beaucoup à désirer pour différentes raisons". 
Au titre du ministère du Tourisme, un "Tourism Masterplan" (Tmp) sera mis en place et, dans ce cadre, le ministère "a pu identifier un partenaire technique aux expériences avérées et au professionnalisme reconnu pour l'assister dans la conception, l'élaboration et le pilotage d'un Tmp", de façon à "cerner et à engager l'ensemble des actions multiples, multidimensionnelles et multisectorielles, et visant à développer le secteur conformément aux objectifs définis dans la politique gouvernementale". Il s'agit du groupe allemand German Tourism Organisation for Development and Investment (Gato AG), qui enverra des experts pour une première mission à la fin de ce mois. 
Approuvées également, au cours de ce même conseil de gouvernement, d'une part, une communication du ministre de l'Aménagement du territoire, à propos d'une demande d'autorisation de recours à la procédure de marché de gré à gré pour l'exécution des travaux de réhabilitation et d'aménagement des équipements et infrastructures de la ville de Toliara, et d'autre part, celle du ministre de la Privatisation, relative à la signature de la convention de concession du réseau ferroviaire Nord (Antananarivo-Antsirabe, Antananarivo-Côte Est, Moramanga-Lac Alaotra) avec la société Madarail, au sein de laquelle la société Comazar - basée en Afrique du Sud - a été désignée actionnaire de référence, après dépouillement des offres reçues des sociétés pré-qualifiées (voir article par ailleurs).
Audience à Ambohitsorohitra
Nouvellement accrédités à Madagascar, l'ambassadeur d'Autriche, le Dr Kurt Spalliger, et celui du Canada, Mme Janet L. Graham, résidant à Dar ès-Salam, ont respectivement présenté leurs lettres de créance au président Marc Ravalomanana, hier. Les rencotres avec ces deux personnalités ont permis au chef de l'État de faire le tour d'horizon de la coopération bilatérale avec ces deux pays, tout en mettant l'accent sur les axes prioritaires de la politique de redressement économico-social. Les routes, le développement du tourisme et la construction mobilière ont été discutés avec Madame l'Ambassadeur du Canada, tandis que la coopération culturelle et touristique intéresse beaucoup le Dr Kurt Spallinger qui a souligné que l'Autriche a toujours eu des échanges de vue avec le gouvernement malgache. :
Jacques Sylla à Maroantsetra
En déplacement hier dans le fivondronana de Maroantsetra, le Premier ministre Jacques Sylla aura, en quelque sorte, donné le ton, en vue des prochaines législatives. Un ton de propagande… anticipée (puisque l'on parle bien d'élections anticipées) en ce sens que l'appel a déjà été lancé à la population, surtout aux électeurs, de faire le bon choix parmi les candidats qui vont se présenter. 
Mais l'allusion semble aussi avoir été claire. Jacques Sylla a d'abord largement rappelé le mouvement populaire… pour le changement dans la direction des affaires nationales, avant d'enchaîner sur les efforts réalisés depuis par le nouveau pouvoir en place pour le redressement socioéconomique… rapide, et de conclure par une sensibilisation à soutenir ces efforts et ce changement initié dans le cadre de la lutte populaire. Le Premier ministre a indiqué par ailleurs que le pouvoir est sensible à toutes les propositions et aux éventuelles revendications qui lui sont soumises. Un pouvoir qui n'aurait pas l'intention de faire de la simple démagogie ni des promesses qui ne seront pas réalisées, mais déterminé à prendre en compte les réels besoins et intérêts de la majorité. 
Au cours de ce déplacement, Jacques Sylla a remis un don comprenant des matériels scolaires (ardoises, cahiers, stylos, crayons…) pour six écoles primaires publiques et privées de la ville de Maroantsetra, un matériel de laboratoire au Ceg et un ordinateur pour le lycée. Sur un autre plan, il a réitéré la récente décision du pouvoir, relative à la gratuité des droits d'entrée ou d'inscription pour la nouvelle rentrée scolaire. Ceux qui ont déjà payé seront remboursés. A propos de l'aide scolaire allouée aux fonctionnaires depuis 1994, le chef du gouvernement a fait savoir que le montant de cette aide a été revu, et sera désormais de 100.000 Fmg contre 50.000 Fmg en 2001.
Mise en concession du réseau ferroviaire nord
La mise en concession du réseau Nord des chemins de fer malgaches a été concrétisée hier par la signature de divers documents engageant COMAZAR, adjudicataire définitif de la concessionà travers MADARAIL qui est la société concessionnaire créee à cet effet. 
Le premier point sur lequel il faut insister est qu'il ne s'agit point d'une vente mais d'une simple mise en concession, c'est à dire que les infrastructures restent la propriété de l'État malgache, et que la société nouvellement créee a la seule jouissance de la gestion et de l'exploitation du réseau qui comprend, rappelons - le, la ligne TCE (Antananarivo- Côte-Est qui relie la Capitale à Toamasina), la ligne MLA (qui va de Moramanga au Lac Alaotra, ou plus précisément, aujourd'hui, jusqu'à Ambatondrazaka) et la ligne TA (Antananarivo-Antsirabe). 
Le montage financier du projet a été rendu possible grace au programme d'investissement suivant: 
- Autofinancement MADARAIL = 5,5 millions de dollars 
- Prêts de banques commerciales malgaches= 0,5 milli 
on de dollar 
- Prêt BEI = 11 millions de dollars 
- Prêt de l'État= 20 millions de dollars, équivalent à environ 21 millions d'euro. 
Ce dernier prêt qui a été consenti par la Banque mondiale à l'État malgache sera retrocédé à Madarail pour le financement des travaux de réhabilitation des infrastructures ferr0oviaires du réseau Nord. 
Madarail programme déjà d'investir 37,5 millions d'euros pour les 10 années à venir.Le contrat de concession est d'une durée de 25 ans avec des possibilités de renouvellement par tranche de 10 ans. le concessionnnaire aura à payer à l'État malgache des redevaces fixes et variables paroportionnellement au chiffre d'affaires. Les travaux de réhabilitation commenceront au début du mois de novembre prochain pour voir le début de l'exploitation au début du mois de février 2003. 
La remise sur rail du transport ferroviaire renforcera encore plus la concurrence entre le transport sur rail et le transport sur route des marchandises. 
Le transport des passagers ayant été réglé avec l'État malgache dans le cadre de la convention sur un tarif régulé par l'État en vue de désenclaver certaines régions pruductives mais non-accessibles par route. La politique de Madarail à ce sujet est de faire un tarif compétitif avec le transport routier. 
Mais sous quelles formes se fera cette "régulation"? Est-ce dire qu'il y aura subvention du tarif ferroviaire de transport de voyageurs ?
Eau et Assainissemnt
Dans la prochaine version finale du Document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP), le secteur "eau et assainissement" y sera totalement intégré avec les différents programmes, stratégie, activités et coût. ces rajouts traduisent l'importance de ce secteur dans le développement. 
Pour 2003-2005, le programme national d'approvisionnement en eau potable en milieu urbain aura un coût de 300 millions de dollars et le plan stratégique d'assainissement en milieu urbain pour 100millions de dollars. Il y aura également le programme national d'approvisionnement en eau potable et assainissement en milieu rural pour 31,7 millions de dollars, le projet d'alimentation en eau potable et assainissement en milieu rural dans le Grand Sud pour 5,88 millions de dollars, la réhabilitation et le renforcement des réseaux d'eau d'Antananarivo d'un coût de 2,68 millions de dollars, le développement des ressources en eau , extension et modernisation des réseaux de distribution d'eau potable des villes d'Antananarivo et d'Antsirabe pour un montant de 2,37 millions de dollars. 
"Une fois les financements acquis, la direction de l'eau lancera des appels d'offres pour l'exécution de ces différents projets; Le secteur privé et les ONGs locales ou internationales en seront les adjudicataires", explique Hean Herivelo Rakotondrainibe, premier responsable du Projet pilote d'approvisionnement en eau potable et assainissement en milieu rural (PAEPAR). Les communes en seront le maître d'ouvrage. Elles doivent passer un contrat de gestion délégué avec une société d'exploitation qui pourrait être la Jirama ou une autre entreprise. Vu le faible moyen des communes, une société de patrimoine sera créee pour une période de 10 ans. 
Mais dans cette attente, des projets sont déjà en cours: le PAEPAR, le Programme assainissement , eau potable , soins primaires de l'environnement (AEPSPE), ... 
Par ailleurs, l'Initiative WASH (Eau, assainissement , hygiène) est en marche avec bientôt la mise en place d'un Comité qui réunira des représentants de l'État, du secteur privé, des ONGs, des bailleurs de fonds, des jeunes et des médias. ce comité s'occupera également de l'information-éducation - communication (IEC) sur l'hygiène corporelle pour un changement de comportement, une mobilisation des ressources financières et la constructions de latrines familiales. l'approche sera basée sur la stratégie d'impulsion par la demande (SID) où l'individu est à la fois demandeur , participant et demandeur. 
mais il n'y a pas que l'eau potable. L'eau est indispenble dans l'agriculture, les transports, ... C'est pourquoi le programme sectoriel eau et assainissement comprendra un programme national de gestion intégrée, rationnelle et durable des ressources de l'eau.
Téléphonie mobile
La téléphonie mobile, que se partagent de façon très inégale en termes de performances et de couverture nationale trois opérateurs, est quand même un des secteurs où la concurrence paraît effective. Ces secteurs d'activités économiqes sont suffisamment rares pour mériter d'être signalés. 
Il n'empêche que la concurrence, sur les prix et la qualité des prestations préoccupations premières des clients-consommateurs, pour être effective se doit impérativement d'être exercé dans un cadre légal respecté de tous. C'est la raison pour laquelle, d'ailleurs, a été créé l'Office malgache d'études et de régulation des télécommunications - Omert -, gendarmes des fréquences et des ondes hertziennes. 
C'est ainsi que l'Omert vient d'épingler Madacom pour avoir un moment piraté des fréquences non encore attribuées - les canaux 123 et 124 -, sans bien évidemment payer les redevances prévues. 
L'Omert a mis dernièrement bon ordre à cette utilisation illicite de fréquences en signalant par ailleurs aux opérations de téléphonie mobiles que ces canaux encore libres dans la bande GSM 900 Mhz pourraient être prochainement attribués aux deux principaux opérateurs de la place, à savoir la Société malgache de mobiles (SMM) pour Antaris et Madacom. 
Depuis ce rappel à l'ordre de l'Omert les pratiques sont revenues à la normale, à savoir que les canaux 41 à 81 sont exploités par la SMM et ceux de 82 à 122 par Madacom. 
Il est clair qu'en piratant, les coûts d'exploitation ne sont plus les mêmes pour tous les opérateurs, et que les tarifs au public peuvent éventuellement s'en ressentir. 
Il reste, dans ce domaine comme dans tous les autres, que le droit des consommateurs est d'être régulièrement informé des éventuelles modifications tarifaires, comme cela se pratique de façon systématique et permanente dans les économies libérales et développées.
Centre Akamasoa-Ambohimahitsy
Le centre Akamasoa ainsi que l'hospice et orphelinat "Olom-baovao" sis à Ambohimahitsy dans la commune d'Ambohimangakely a bénéficié d'une contribution financière d'une valeur estimée à 45.000 dollars, soit 292.250.000 Fmg, offerte par le club Rotary Antananarivo Doyen, en vue des travaux d'adduction en eau potable. Il s'agit d'un projet initié par Dr Nouraly et Mme Lala en 1998 afin que les 31.000 habitants puissent s'approvisionner en eau potable pour un environnement propre, sain, et dans l'hygiène. Les travaux d'adduction d'eau de 17 villages seront effectués par la Jirama sur une durée de 90 jours, tandis que le financement servira à l'achat des éléments nécessaires aux travaux, le branchement d'eau, la construction des bornes-fontaines, la mise en place des lavoirs publics et les travaux d'extension en eau. 
La cérémonie de remise du chèque de la première partie de cette somme, d'une valeur de 25.500 dollars, dont 5.000 dollars de la part de l'Ambassade des Etats-Unis, s'est déroulée hier au gymnase du centre Akamasoa. C'est la première fois dans l'océan Indien qu'on offre une telle somme au sein du Rotary, a mentionné le président Adrien Andriamboavonjy. Ce projet a été mené à terme grâce aux fonds collectés auprès des autres Rotary clubs tels que ceux de France, de La Réunion et de l'Inde, sans négliger le club Antananarivo Doyen et l'Ambassade des Etats-Unis représenté par le 3e Secrétaire James Hogan. En outre, il a précisé que le centre Akamasoa constitue une pépinière des actes de bienfaisance et de la lutte contre la pauvreté, auxquels le Rotary s'initie à travers ses œuvres sociales en faveur des peuples défavorisés, opprimés, des enfants et des jeunes. Pour sa part, le maire d'Ambohimangakely, en félicitant l'initiative des rotariens, a souligné que ce projet d'adduction en eau potable serait une garantie pour la vie et l'hygiène de la population de la commune, qui compte 6.000 enfants âgés moins de 5 ans, et a profité de l'occasion pour inciter les bénéficiaires à l'utiliser à bon escient. Représentant la population du centre Akamasoa, le Père Pedro a manifesté sa joie en disant que le Jirama va apporter avant la fin de cette année l'eau, source de vie pour sa population. 
A noter que la 2e partie du financement, d'une valeur de 20.000 dollars, sera remise dans un mois quand les travaux débuteront.
VANF
Ce tourisme-là ? Par NASOLO-VALIAVO Andriamihaja 
J'ai des opinions suffisamment rétrogrades pour qu'elles 
symbolisent à elles seules l'anachronisme supposé de ma race et des miens. Déjà, rien que ce terme abhorré de " race " exsude le " parti vieux Hova " par excellence, c'est-à-dire la traduction indigène de quelque théorie apocalyptique qui provoqua le chaos dans les années 
trente et quarante de l'autre siècle. Sauf que, cette pratique était déjà ici quotidienne que les Benito et les Adolf cherchaient encore à les conceptualiser. Là-bas, des imbéciles illuminés avaient eu besoin d'inventer à nouveau ce que nous autres, ici, expérimentions dans la banalité de chaque jour qui passait. 
J'en reviens inlassablement à cette tentation plus touristique que culturelle des collines de l'Imerina. Et d'ailleurs, l'idée est valable pour toute autre région de Madagascar dont les originaires seraient suffisamment conscients que les réalisations de leurs ancêtres méritent tellement mieux que la caricature lémurienne ou le raccourci " nature cinq étoiles ". Je ne comprends pas que le tiers-monde se soit aussi longtemps battu pour un " nouvel ordre économique international ", impliquant une autre division planétaire du travail entre les fournisseurs de matière première et les exportateurs de produits manufacturés, et qu'une fois tombé le Mur de Berlin, il se contente d'achalander la matière première de sa nature brute (mer bleue, sable blond, soleil éternel, filles conviviales) au lieu de s'enorgueillir de la contribution, fût-elle minime à l'aune de critère nécessairement étranger, des leurs à la grande fresque de l'Humanité. 
Chaque " zanaka am-pielezana " sait ce que c'est que d'aller au " tanindrazana ", ne serait-ce qu'une fois à l'occasion d'un enterrement. 
Chacun sait que la tombe ancestrale peut dormir des années dans les hautes herbes hirsutes sans que quelqu'un s'en formalise. Nul besoin de panneau indicateur pour retrouver son chemin vers le " fasan-drazana " centenaire. Les seuls guides qui puissent exister sont ceux qui officient quasi-religieusement comme " sauterelles gardiennes des tombeaux ". La mémoire qui est la leur des dispositions sur les lits de pierre mortuaire ne sera d'aucune utilité pour un étranger. On ne la verra transcrite dans aucun ouvrage érudit ni un quelconque guide fantaisiste. 
Ce que je ne pourrai pas souffrir, c'est qu'un intrus appâté par un de ces guides à la curiosité exhaustive confonde mon " fasan-drazana " avec le " Père Lachaise ". Les " Fitomiandalana " d'Antananarivo peuvent être répertoriés dans une brochure grand public, ils n'en demeurent pas surtout et avant tout la tombe d'ancêtres prestigieux dont les descendants vivent parmi nous. Là-bas, dans la campagne profonde de l'une des collines de l'Imerina, qu'un étranger vienne à considérer comme un objet de curiosité folklorique l'aspect de telle tombe ornée de son " tranomanara " ou qu'il lui prenne fantaisie de faire un reportage d'une cérémonie aussi intime que l'inhumation, je sais que je m'en scandaliserai. 
Est-ce là la volonté qu'on se fait du tourisme ' Que n'importe qui arpente les " kianja " des " fasan-drazana " ' Qu'un intrus grimpe sur les tombeaux pour mieux en saisir les détails ' Qu'un importun bouscule les linceuls pour en admirer la texture ' Je pousse volontiers le bouchon un peu trop loin, mais si on n'y met pas le holà dès les musées consacrés, le tourisme risque d'envahir une intimité que nous continuons de vivre sans songer à la donner en spectacle.

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Le jir - ARTICLE DU 04/10/2002
Mamod Taki retrouvé
Madagascar : le commanditaire présumé de la tuerie de Fenoarivo toujours dans la Grande-île
Mercredi dernier, Mamod Taki Abasse, le commanditaire présumé d'une tuerie qui avait endeuillé la communauté karane malgache en avril 2001, a fait sa réapparition lors d'un contrôle à l'aéroport d'Ivato à Madagascar. A l'époque, on avait affirmé qu'il avait trouvé refuge à la Réunion
Le 22 avril 2001, un commando composé de cinq à six personnes faisait irruption dans une propriété privée, située à une quinzaine de kilomètres de la capitale malgache, et ouvrait le feu à l'aide de fusils de chasse. Quatre membres de la communauté karane de Madagascar, dont deux enfants âgés de 12 et 14 ans, tombaient sous les balles des tueurs. Quatre autres étaient grièvement blessés. L'une des victimes devait d'ailleurs décéder dans les jours suivants. Cette famille de commerçants indo-pakistanais de confession ismaélienne et de nationalité française était particulièrement connue dans la Grande île.
D'une rumeur à l'autre

Si, dans un premier temps, l'enquête s'oriente vers le grand banditisme et les enlèvements qui ont marqué la communauté karane à la Réunion, les enquêteurs vont rapidement changer d'avis et s'intéressent alors de près aux membres proches de la famille. Très rapidement, les gendarmes malgaches, a qui a été confiée l'enquête, orientent leurs recherches vers la thèse de la vengeance d'un mari, Mamod Taki Abasse, contre sa femme, Anita Remtoula, elle-même blessée dans l'attentat. Pour la famille, cela ne fait aucun doute.
C'est Mamod qui a commandité la tuerie. Celui-ci aurait épousé sa femme uniquement pour obtenir la nationalité française. De plus, de nombreux différends, tant financiers, commerciaux que sentimentaux auraient éclaté entre les deux époux. Des rumeurs de divorce se faisaient entendre au sein de la communauté.
Juste après le massacre, Mamod Taki disparaît dans la nature. De nombreuses rumeurs le font venir à la Réunion. Durant près d'une semaine, l'ombre de Mamod Taki plane sur notre île. Tout le monde le voit partout. Dans un hôtel du centre-ville, chez des membres de sa famille qui détiennent différentes entreprises dans le chef-lieu, voire dans le Sud, vers Saint-Pierre. La même semaine, certaine des victimes, dont Anita Remtoula, viennent se faire soigner au CHD de Bellepierre. Durant plusieurs jours, Mamod Taki Abasse tient le haut de l'affiche. Puis, il disparaît totalement, sans que l'on sache réellement s'il est bien le commanditaire de la tuerie et s'il est bien passé par la Réunion juste après le massacre.
C'est seulement mercredi dernier que l'on entend à nouveau parler de lui. Deux quotidiens malgaches annoncent, mercredi, son arrestation à l'aéroport d'Ivato, à Tananarive. L'avocat de Mamod Taki annonce quant à lui, que son client n'a pas été arrêté à l'aéroport, mais qu'il a simplement raté l'avion. Il tient aussi à préciser que le juge d'instruction chargé de l'affaire a prononcé un non-lieu, confirmé par un arrêt du tribunal rendu le 18 septembre dernier. De plus, son client aurait divorcé d'avec son épouse le 9 août 2002.
L'affaire Mamod Taki semble bel et bien terminée. Actuellement, seuls deux des tueurs ont été interpellés. S'il se confirme bien que Mamod Taki Abasse n'est pas le commanditaire de la tuerie, le vrai responsable court en tout cas toujours.


Express mada vendredi 3 octobre 2002
Fredo Betsimifira, premier dirigeant condamné
Le tribunal de première instance d'Antananarivo a condamné à 2 ans de prison ferme et à une amende de 1 milliard fmg à l'ancien ministre de l'Information, de la communication et de la culture Fredo Betsimifira.
Les chefs d'inculpation ont porté sur l'incitation à la haine tribale, la création illégale d'une station audiovisuelle "Canal 6", et la destruction des matériels des médias publics (Rnm et Tvm).
Concernant la deuxième inculpation, le tribunal l'a relaché au bénéfice de doute dans la mesure où il était encore ministre et qu'il disposait donc encore du pouvoir de statuer dans ce sens. Ainsi, seules les deux autres inculpations ont été retenues par la justice. Fredo Betsimifira constitue ainsi le premier dirigeant de l'ancien régime à être condamné de peines sévères dans cette affaire "Événements 2002".
On a entendu que les matériels de "Canal 6" sont actuellement saisis par le tribunal.


Midi de Madagascar 04/10/02
Roland Ratsiraka placé en garde-à vue!    
Le maire de Toamasina, Roland Ratsiraka, a été placé en garde-à-vue, depuis hier. Selon un de ses proches collaborateurs, il sera retenu dans un camp de la gendarmerie de la capitale. Il a dû être entendu par les juges d'instruction, hier au Palais de Justice à Anosy, mais l'enquête a été ajournée.
R.D.A  
Après avoir été auditionné pendant 8 heuresde temps, dans les locaux de la gendarmerie de Toamasina, le maire de la ville,Roland Ratsiraka, a été acheminé vers la capitale, avant-hier soir. Selon unesource auprès du tribunal de Toamasina, le procureur de la ville a aussi procédéaux enquêtes préliminaires de Roland Ratsiraka, toujours dans la même journée.Notons que le convoi qui l'a escorté, a atteint la ville des Mille, hier matin.Tout de suite après son arrivée, le maire de Toamasina s'est présenté au Parquetd'Anosy. Selon un des proches collaborateurs du maire de Toamasina, les enquêtesn'ont pas eu lieu, elles ont été reportées pour lundi prochain. Roland Ratsirakafut conduit par la suite, dans les locaux du camp de la gendarmerie deFiadanana.
34 milliards  
Pour sa part, le député AvizaraNorbert, élu dans la circonscription de Toamasina I, a déclaré que l'onsoupçonne Roland Ratsiraka d'être l'auteur d'un détournement de 34 milliards denos francs. Selon le député, cette importante somme fut octroyée par la banquemondiale. "Le rôle de la commune se limite à la surveillance des travaux",a-t-il fait remarquer. Tout en signalant au passage que le maire n'a pastoujours partagé les points de vue de l'ancien gouverneur de Toamasina, lors desévènements que le pays a traversés. Un proche collaborateur du maire de signalerque c'est l'Agetipa qui s'occupe de l'appel d'offres et que c'est le prestatairede services qui gère l'argent.
Acheminés 
Par contre, selon des personnes contactées sur place, le premiermagistrat de la ville serait impliqué dans le ravitaillement des milices,notamment sur le plan matériel (voitures) et logistique. Toujours dans le grandport de l'Est, une trentaine d'individus, en provenance de Brickaville, ont étéacheminés mardi dernier à Toamasina, pour être enquêtés. Le jour suivant, uncamion bourré d'hommes et de femmes, résidant toujours dans la même localité, arejoint la ville de Toamasina. Ces derniers aussi sont actuellement enquêtés.Toujours d'après notre source, ces habitants de Brickaville seraient fortementsoupçonnés d'avoir participé au fameux barrage érigé dans cette localité, auxmoments forts de la crise. 

 

 

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