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Nouveau News Vaovao

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Le site ARR ...RRRR un nouvô né...

- pour subvenir aux besoins d'informations de tous les internautes

- Un design dynamique avec sa rubrique Réactions...  le "Forum" 

et  "MadaVôvô" des News quotidiens sur Mada, ... tous les évènements des 7 mois de crise dans ses archives depuis janvier 2002. 

- C'est aussi  pour fournir des accés aux Rubriques d'Animations (Tout sur la création, le tenin-Gasy..), 

de Relaxations (Du Rire, Yoga et tous les Sports... Velo, Arts martiaux...)

- C'est aussi des News de la famille Rainizafimanga présentées par "Tetezamita Kely"

 Un site toujours en mouvement... pour toi et pour tous... de 7 à 77 ans.

 

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Augustin ANDRIAMANANORO
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Rien que.... du RIRE

sur le site ARR ...RRRRR ! 

Chez les Rainizafimanga, des évènements heureux...

 encore des nouveaux nés

dans les familles...

-  Razafimahazo: SOATIANA RAVELONANOSY est née à Tana, elle est belle, en bonne santé, voir sa photo cliquez-ici

- Rakotomanga : Ranja RAHAMEFY est née à Tana, elle est belle, en bonne santé, voir sa photo cliquez-ici

...et un mariage à Paris dans la famille des Rasamoely: Stephanie et Rado Raboanarijaona cliquez-ici

et  dans la famille Razafimahazo:  Nous venons d'apprendre  le décès de RAKOTO HERY Ravaonoro Josette Sylvia, survenu le 15 aout 2002,  épouse de  RAZAFIMAHAZO  Andriambelo ( "Do" zanak'i Henri RAZAFIMAHARO) , l'enterrement aura lieu le 17 aout 2002  à Tananarive

et  dans la famille Razafimahazo:  Nous venons d'apprendre par Nalisoa et Herizo Ratrimo (Membres du Comité d'Animation ARF- Bordeaux) le décès de leur père Emile Ratrimo survenu le 11 aout 2002 à  Antananarivo à l'âge de 80 ans.
Les news sur le site ARRRRR...

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Les infos du jour

 

(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX                                    ...  De nos correspondants à Mada

MIDI MADAGASCAR - Samedi 31 août 2002 
Toamasina: " Personne n'a demandé ma démission", a déclaré Roland Ratsiraka 
"Personne n'a demandé ma démission. J'ai accédé à ce poste par la voie des urnes". Déclaration faite par Roland Ratsiraka, au cours d'une conférence de presse qu'il a organisée hier, à la mairie de Toamasina. 
Dominique R. et 
Jc Steve 
Ceci dans le but vraisemblablement de couper court aux bruits qui circulent sur son éventuelle démission. Avant d'ajouter qu'il n'y avait pas eu de grande manifestation à son encontre et qu'il a l'intention de terminer son mandat. Notons que Toamasina était réputé comme l'un des principaux bastions des partisans de l'amiral, au temps fort de la crise. 
10 milliards 
Le premier magistrat de la ville a aussi profité de l'occasion pour exposer à l'assistance le projet à court terme de la mairie. 10 milliards de nos francs seront mobilisés pour la réhabilitation des rues dans le Grand Port de l'Est. Ils serviront à réhabiliter principalement les rues d'Arcole, de Farafaty et du Boulevard Amiral Billard. Il a aussi l'intention de réorganiser les Fokontany pour s'enquérir des problèmes rencontrés par les habitants des quartiers. Rappelons que le président de la République accorde une importance particulière à la réhabilitation et à l'entretien du réseau routier dans le pays. D'ailleurs, il a déclaré à Toamasina, au cours de l'investiture du PDS, Tsizaraina Emile, que "la route véhicule le développement". 
Jacques Sylla:   Promouvoir la justice, garant d'une politique et d'une économie stable 
" Si Madagascar a, à la tête de son gouvernement, un juriste, je pense que ce n'est pas un hasard ", a annoncé hier le Premier ministre Jacques Sylla, à l'issue de la décoration d'André René Fernand Roger, assistant technique français détaché au ministère de la Justice, au siège de ce dernier à Faravohitra. Le chef du gouvernement estime en effet que les juristes ont le rôle le plus important dans la mise en place d'un Etat de droit, et qu'il est nécessaire d'assurer leur épanouissement avant d'envisager un développement quelconque. Selon lui, les juristes établissent, en premier lieu, le cadre juridique et les balises nécessaires qui permettront par la suite aux économistes et aux financiers de travailler dans leurs domaines. Une première étape qu'il est nécessaire de concrétiser dans le redressement de Madagascar. Cette importance qu'il accorde à ce corps de métier, explique la présence de Jacques Sylla à Faravohitra hier, après celle du président Marc Ravalomanana il y a de cela un mois. 
Bodo A. 
1000 textes 

Il n'a pas manqué à cette occasion de féliciter le juge André René Fernand Roger qui était l'une des chevilles ouvrières de la finition du Cd rom " 1000 textes ", comportant en réalité 1090 textes de la législation malgache qui ont été mis à jour en décembre 2001. Il y a déjà eu une première version au temps du ministre Imbiky Anaclet, mais celui-ci ne comportait que 400 textes, portant sur les rubriques droit civil, droit commercial, droit de travail, énergie et mines, environnement et droit bancaire. Pour cette deuxième version, ces mêmes textes ont été repris, certains d'entre eux ont fait l'objet de modifications et d'autres rubriques ont été créées, dont le droit public, comprenant des textes sur l'organisation des pouvoirs publics sur les élections, les provinces autonomes, la fonction publique...Ce Cd rom a été finalisé sur 2 ans, et 7 magistrats de la direction générale des études et des réformes du ministère de la Justice, dirigée par Rakotondramboa Noël, en sont les concepteurs. Le financement a été assuré par le service de coopération de l'ambassade de France et la duplication par le Cite.
Guadeloupe
Pour en revenir au juge André René Fernand Roger, il va s'envoler vers des cieux plus ensoleillés, puisqu'il va entrer en fonction comme juge d'instruction à Guadeloupe. Il était l'auteur de nombreuses communications serties de critiques sur des cas juridiques malgaches célèbres, dont le cas Haussman-Materauto et le cas de Voninahitsy Jean Eugène. La poursuite contre ce dernier constitue, selon le juge André Roger, une remise en jeu des libertés publiques fondamentales, puisqu'il s'agit d'une atteinte à la liberté des parlementaires, et donc une atteinte à la démocratie. Le successeur du juge André René sera connu incessamment. 
"Je me suis retiré de la politique, pour faire mon propre bilan", a confié Herizo Razafimahaleo 
Ouverture du IXème Congrès du Leader-Fanilo, hier, au complexe scolaire d'Ampefiloha. Après la démission de Herizo Razafimahaleo, le poste du président national de ce parti est resté vacant. Toutefois, les membres de cette formation politique souhaitent que ce dernier reste à la présidence d'honneur de ce parti. Les participants à ce Congrès se pencheront aussi sur les affaires nationales et les prochaines élections législatives. 
Dominique R. 
" Je me suis retiré de la politique pour faire mon propre bilan". C'est en ces termes que Herizo Razafimahaleo s'est exprimé, hier, au cours d'une brève interview qu'il a accordée aux journalistes. Ce fut à l'occasion de l'ouverture officielle du IX ème Congrès national du Leader-Fanilo, qui s'est tenu au Complexe scolaire d'Ampefiloha. Toutefois, cela n'a pas empêché l'ancien président national du Leader de donner son point de vue sur les affaires nationales, en parlant notamment du changement des rapports des forces, sur l'échiquier politique national dans les jours à venir, en faisant allusion notamment aux prochaines élections législatives.
Evaluation 
Pour sa part, Manassé Esoavelomandroso a retracé le rôle d'un parti politique qui doit avant tout se pencher sur le développement économique du pays, avec une charte et un programme bien précis. Signalons qu'en tant que secrétaire général du Leader, il est à la tête de la coordination collégiale, après la démission du président national. Pour le S G, le parti fera une évaluation de la situation politique ainsi que le bilan de la récente crise, au cours de ce Congrès. Manassé Esoavelomandroso n'a pas non plus oublié de parler des prochaines élections législatives. " Nous devrons y faire face", a-t-il signalé. Notons que 400 membres de ce parti participent à ce conseil national qui se terminera aujourd'hui.
Choix politique 
Des représentants de divers partis politiques ont assisté à l'ouverture officielle de ce conseil national, entre autres, Vaovao Benjamin pour l'Arema, Emmanuel Rakotovahiny pour l'Undd, Marson Evariste pour le Rpsd, Monja Roindefo du Monima et Rabetsitonta du Grad-Iloafo. Ce dernier a déclaré, que " personne ne doit être poursuivi pour son choix politique". Etait également présent à cette cérémonie, Jean-Pierre Totobesola, vice -président du Sénat. Tous les représentants des formations politiques ont souhaité plein succès aux participants à ce conseil national du Leader-Fanilo. 
Corruption sur les marchés publics: la commission de 10 %
dénoncée par les professionnels du secteur BTP

Tout le monde s'attaque aujourd'hui à la corruption. Sans verser dans la mode mais plutôt voulant changer une pratique on ne peut plus malsaine dans le secteur des BTP (bâtiments et travaux publics) où elle a fait ses beaux jours, les professionnels tirent la sonnette d'alarme. Des propositions ont été émises, hier, à l'issue de la réunion du Groupement des Métiers du Bâtiment (GMB). 
Salomon Ravelontsalama 
Ratsiraka est parti mais son programme reste. Un programme qui est du reste au stade de la démagogie car, au lieu des 35 000 logements par an puis durant tout le mandat, on n'a bâti que des centaines de maisons et de villas inaccessibles aux petites bourses. Bref, le problème de logement est plus que jamais d'acuité.
Comment donc faire pour que la construction de logements ne reste pas au stade de la démagogie? Sous la coordination du GMB, les professionnels du bâtiment se sont penchés sur la question hier. Et l'une des premières réponses à cette question est l'éradication de la corruption. Celle-là même qui est instituée au sein du secteur à travers les commissions qui varient de 10 à 20 % voire plus, suivant la nature et l'importance des marchés attribués. Ces commissions pouvant se faire en espèces sonnantes et trébuchantes, en construction gratuite de villa, en prise de participation au sein de la société…
L'une des recommandations à proposer à l'Administration est la redéfinition des règles du jeu. Auparavant, l'attribution des marchés publics se faisait suivant la règle du moins-disant, c'est à dire l'offre la plus faible. Puis c'est devenu le mieux-disant, c'est-à-dire avec l'intégration des spécifications techniques. Le problème est que cette règle donne davantage d'ouverture à la corruption.
D'abord, les cahiers des charges sont flous. Ce qui permet aux soumissionnaires véreux de jouer sur les chiffres en ne répondant aux spécifications voulues.
Ensuite, lors du dépouillement des offres, seul le montant proposé est rendu public, la notation technique est attribuée par une commission sans que les soumissionnaires soient présents.
Enfin, les imprécisions sur un cahier des charges ouvrent la voie aux avenants et autres révisions de prix dont une majeure partie est subtilisée généralement par le responsable compétent.
La solution proposée est d'établir un cahier des charges aussi précis que possible, le recours d'un technicien indépendant pour la vérification des offres, poste par poste, et la révision de la réglementation pour éviter qu'un seul responsable puisse avoir de larges pouvoirs pour la signature finale du contrat ou le paiement des marchés. Ce problème de paiement a été par ailleurs soulevé, le délai imprécis constituant une autre source de corruption.
Ces recommandations sont des idées lancées au cours d'une matinée. Le GMB pense mener des actions de réflexion avec l'Administration et des actions de sensibilisation à l'endroit du public. Car, sans assainissement, le secteur ne pourra pas se développer et, sans développement, la construction de logements sociaux n'est guère possible. Sans parler du problème foncier qui a été évoqué hier.
Malgré la complexité de la tâche, le GMB n'a pas cependant caché son optimisme eu égard à la volonté du nouveau régime. L'exonération de la TVA sur le ciment et le fer pour la construction a été citée. "Les textes d'application sont en cours, mais il faut cependant veiller à ce que la mesure n'handicape pas les fabricants locaux", a-t-on souligné 
Tourisme : 90 % des agences de voyages et tours opérateurs fermés !
Il est effectivement temps de relancer les entreprises touristiques. Les chiffres annoncés par les opérateurs du secteur, lors de la conférence de presse qu'ils ont tenue hier à l'Hôtel Panorama, ne sont guère encourageants. Ils ont affirmé qu'après la longue crise de six mois que vient de traverser Madagascar, 90% des agences de voyages et des tours opérateurs ont fermé leurs portes. Une situation à laquelle il fallait en fait s'attendre parce que les touristes internationaux ont annulé leurs réservations aussitôt après le début de la crise. 
Didier Rambelo 
Mesures urgentes
Face à cette situation et devant la nécessité, déjà, de préparer la saison touristique 2003, celle de 2002 étant déjà noire, les opérateurs touristiques estiment qu'il est urgent de mettre en œuvre des mesures spécifiques pour permettre à ces entreprises de relever la tête ; chômage technique, accumulation de dettes sont, entre autres, autant de problèmes auxquels les opérateurs doivent faire face. Aussi demandent-ils au gouvernement, notamment au ministère de tutelle, d'appliquer au plus tard au mois de septembre les résolutions de l'atelier national de relance du tourisme et de l'éco-tourisme, les 20 et 21 août derniers et dans lesquelles ils préconisent et souhaitent obtenir des appuis financiers venant de l'Etat.
Relance et transport aérien
La volonté de relancer le tourisme, explique un membre de l'Association des Tours Opérateurs de Madagascar, les acteurs privés la partagent avec le ministère du Tourisme, mais pour le réaliser, il faut tout y mettre. "Si l'on veut espérer relancer le secteur en 2003, seule voie pour mener à l'objectif de 500000 touristes à l'aube de 2007, il faut dès maintenant programmer le calendrier pour l'année à venir", a-t-il poursuivi. Seulement, note-t-il, les agences de voyages et les Tours Opérateurs ne disposent pas encore d'informations sur les tarifs de la compagnie aérienne nationale Air Madagascar. Ce qui leur pose énormément de problèmes.
"Nous souhaitons seulement être fixés sur les coûts de la destination Madagascar pour la saison 2003", affirment les opérateurs qui poursuivent en déclarant qu'ils sont prêts à casser leurs tarifs si cela peut aider à relever le tourisme malgache. Ils n'ont pas manqué de noter la nécessité d'augmenter la capacité des infrastructures d'accueil dans le pays. Dans la foulée, ils affirment que le nombre de chambres d'hôtels doit être doublé, la fréquence des vols internationaux et nationaux de Air Madagascar devrait également être revue à la hausse. 
BOA Madagascar: la rentrée pour les petites bourses
Subissant les critiques à la reprise de la BTM à cause notamment de la fermeture momentanée de son agence de Tsiroanomandidy, BOA Madagascar, qui est désormais la dénomination de l'ancienne banque de développement rural, se rapproche plus que jamais du public. Des innovations sont apportées pour marquer la rentrée. 
Salomon Ravelontsalama 
"Le client pour nous est le client de BOA Madagascar et non de notre agence d'Andravoahangy ou de Toamasina", font remarquer les responsables de la banque. La précision explique, en fait, l'une des innovations que cet établissement apporte avec la rentrée. Désormais, un client peut faire toutes ses opérations dans n'importe quelle agence de la capitale ou des autres villes déjà connectées sur le nouveau système informatique de la banque sans aucun frais.
"Actuellement 14 agences situées dans la capitale, l'axe sud, Toamasina et Mahajanga, Sambava et Antalaha sont déjà connectées, Antsiranana le sera vers mi-septembre. Auprès de ces agences, un client peut tirer un chèque ou verser un chèque même si compte est logé dans une autre agence. Il n'y a plus de frais de blocage ou autre et les opérations se feront en temps réel", explique-t-on au cours d'un point de presse en soulignant qu'à terme, l'objectif est de connecter le maximum d'agences suivant les possibilités technologiques.
La seconde innovation apportée par la banque est l'abandon du chèque volant. Au lieu et à la place, il suffit de compléter un imprimé. Et là encore, il n'y a aucun frais, alors que dans d'autres établissements, ce procédé coûte au client quelques milliers de francs.
Enfin et non des moindres, BOA Madagascar entend marquer la rentrée en multipliant davantage son crédit "prêts-scolaires" et les prêts personnels "vaha-olana". Lancés depuis 2 ans, ces deux produits visent principalement à aider les ménages. Ils sont, par ailleurs, cumulables et disponibles pendant toute l'année, le prêt scolaire pouvant servir non seulement pour la rentrée mais aussi pour les frais de scolarité et autres dépenses durant toute l'année.
A la différence des autres prêts bancaires, ceux-ci n'ont pas besoin de justificatif. Le montant demandé n'a pas de limite sauf que le montant du remboursement est fixé à 30 % du salaire, la durée étant de 10 mois pour le prêt scolaire et 4 ans pour le prêt "vaha-olana". Outre ces conditions, l'emprunteur doit être salarié au moins 2 ans dans l'entreprise ou être fonctionnaire. Son salaire doit également être domicilié à la BOA depuis 2 mois au moins, avoir la caution d'un parent, ami ou collègue qui domicilie son salaire à la BOA et souscrire une assurance-vie.
"Afin d'aider au mieux les salariés à bénéficier de ces produits, nous avons facilité les procédures d'ouverture de compte", a-t-on ajouté. Le montant exigé à l'ouverture est de 500 000 FMG. 
Grippe   TROIS FOIS PLUS DE CAS PENDANT L'EPIDEMIE
Maladie saisonnière chaque année, la grippe a connu une importanceparticulière ces dernières semaines.Selon les spécialistes en santé publique, elle a enregistré 3 fois plus de cascette année que par rapport aux annéesprécédentes. 
Herivonjy Rajaonah 
Pourquoi cette maladie qui d'habitude ne tue pas, une fois prise en charge à temps a connu une telle importance ? On aura des éléments de réponse la semaine prochaine lorsque la mission de l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) aura établie son rapport. En attendant, on se rue à l'Institut Pasteur Avaradoha pour se faire vacciner contre la grippe. Pour les enfants, il faudra deux injections contre une pour les adultes. Ce vaccin, qui correspond bien à la souche de la grippe actuelle, coûte 61.000 fmg pour les adultes et 27.000 fmg la dose pour les enfants.
Du côté du ministère de la Santé, une comparaison par semaine des données récoltées aurait révélé une certaine régression de l'épidémie qui a atteint son pic aux alentours de la deuxième semaine du mois d'août. On sera fixé sur cette tendance lorsque ce département publiera un bulletin sur la grippe uniquement dans les prochains jours. Le renforcement du système de surveillance de la grippe reste aussi la préoccupation du ministère de la Santé. Pour sa part, la Délégation Spéciale de la province d'Antananarivo enverra lundi prochain une équipe médicale à Fenoarivobe et Ankazomiriotra pour sensibiliser la population sur cette grippe et de doter ces régions de médicaments. Arrivera-t-on à maîtriser cette épidémie ? On le saura la semaine prochaine à l'issue du rapport des experts de l'OMS. 

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LE JIR - ARTICLE DU 31/08/2002
Madagascar : Visite du CICR aux détenus
Deux délégués du Comité international de la Croix rouge (CICR) ont commencé hier à visiter dans les prisons d'Antananarivo les détenus à la suite des troubles de ces derniers mois liés à l'élection présidentielle, indique un communiqué de l'organisation publié à Genève.
"Ces visites font suite à un accord conclu entre le CICR et la République de Madagascar le 22 août dernier", précise le communiqué.
"A l'issue de ces visites le CICR communiquera ses observations et recommandations au gouvernement malgache sous forme de rapports confidentiels", ajoute l'organisation.
Le scrutin du 16 décembre 2001 pour l'élection présidentielle a fait l'objet de multiples contestations entre les deux candidats, l'ancien président Didier Ratsiraka, et Marc Ravalomanana.
Ce dernier a finalement été reconnu vainqueur de l'élection le 29 avril dernier et accepté comme tel par l'ensemble de la communauté internationale, à l'exception des pays de l'Union africaine.
Didier Ratsiraka, actuellement en exil à Paris, se considère toujours comme le seul chef de l'Etat malgache.


EXPRESS MADA 31 aout 2002

Toute une éducation à revoir
Cela ne sera pas simple d'éradiquer des pratiques ancrées dans la société, dans les moeurs depuis plus d'un siècle et qui veulent que le puissant, le dirigeant, le détenteur d'une parcelle de pouvoir ou d'autorité suborne son sujet, son administré, son compatriote. La corruption est comme érigée aujourd'hui en coutume normale, quasi ancestrale dans certaines couches de la population. C'était aussi il y a longtemps un privilège dévolu aux fonctionnaires royaux, aux chefs coutumiers aux quatre coins du pays. 
Et si la république coloniale tenta d'y mettre fin dans l'administration ordinaire et quotidienne du pays - on ne badina pas fût un temps avec le fonctionnaire ripou - c'est aussi un fait que les milieux politiques et économiques initiés de cette époque-là trouvaient des arrangements avec le fisc, les douanes etc... Tout ça ne date pas d'hier. 
Le problème, chez nous, c'est que la corruption est devenu un fait social et pas uniquement, comme dans certains pays développés, le monopole de quelques élus, ministres, fonctionnaires d'autorité et chefs d'entreprises seulement. C'est donc à la société d'y mettre un terme en s'insurgeant chaque fois qu'un cas se présente. En disant : "Non". 
Qu'à Ivato un policier, un douanier se montre un peu trop intéressé ? C'est sur le champ et en public qu'il faut pester, à condition toutefois d'être certain de n'avoir rien à se reprocher ou à cacher dans ses valises. 
Qu'un magistrat, un avocat révèle un appétit anormal, entrâve le cours logique de la justice dans le seul but d'obtenir des avantages, la presse est là pour faire éclater le scandale. 
Qu'un ministre intrigue pour obtenir des faveurs, imagine des montages financiers pour se retrouver bénéficiaire des crédits qui lui sont donnés à gérer pour le bien public, c'est encore aux victimes, aux spoliés de le faire savoir, avec toutes les preuves à l'appui. 
Qu'un opérateur économique, national ou étranger, intrigue auprès de responsables pour obtenir un marché, verse des pots-de-vin, il faut aussi le faire savoir. 
Qu'un agent de l'administration, quel que soit son rang, manifeste plus d'impatience, d'intérêt et de sollicitude pour l'enveloppe qu'il espère empcher que pour le travail qu'on attend de lui, les faits doivent être rapportés et rendus publics. 
Qu'un policier, un gendarme ait trop chaud ou trop froid en contrôlant un véhicule et les papiers de son conducteur, il faut savoir dire non, avec respect et amabilité. 
Le nouveau régime, qui a fait de la lutte contre la corruption un de ses objectifs prioritaires, le gouvernement qui est chargé de la mettre en pratique, n'arriveront à rien de positif et durable sans la participation citoyenne de tout un chacun, sans l'engagement ferme et volontaire de la société elle-même dans ce vaste processus d'assainissement.
Bref, toute une éducation à revoir.
10e anniversaire et conseil national du Leader Fanilo : bilan et perspectives 
Des assises qui servent par ailleurs de point de départ officiel aux festivités organisées dans le cadre de la célébration du 10e anniversaire de l'association, qui s'étalera sur un semestre, et dont la cérémonie d'ouverture, vendredi, aura été marquée par la non-participation du président fondateur Herizo Razafimahaleo - pourtant présent dans la salle parmi les invités - dans la série de discours habituelle. Une première dans les annales d'une formation qui se sera régulièrement attachée, tout au long de cette période, à satisfaire aux obligations de tout parti politique moderne : structuration et respect scrupuleux des dispositions statutaires, tenue d'un congrès annuel, rédaction d'un projet de société et d'un programme de gouvernement amendés périodiquement - indépendamment des échéances électorales -, participation aux différentes catégories d'élections, participation au gouvernement, mais aussi des initiatives qui ont fait date, comme l'organisation d'une réunion inédite des chefs de partis sur le thème de l'éthique politique. Le Leader Fanilo se trouve actuellement à la croisée des chemins, plus particulièrement après la décision surprise de M. Razafimahaleo, au mois de mai dernier, de se retirer de la scène politique, mais tout porte à croire que sa succession n'est pas encore à l'ordre du jour, en tout cas pas à celui de ce 9e conseil national qui clôturera officiellement ses travaux cet après-midi. 
Le "L.E.A.D.E.R. Fanilo" ("Libéralisme économique et action démocratique pour la reconstruction nationale") - deuxième formation politique du pays en termes d'élus et de couverture nationale - tient pour deux jours son conseil national annuel, à l'Académie des sports (Ampefiloha), dont les assises servent également de point de départ officiel aux festivités qui seront organisées dans le cadre de la célébration de son dixième anniversaire et qui s'étaleront sur 6 mois. Dix années au cours desquelles l'association s'est régulièrement attachée à satisfaire aux obligations de tout parti politique moderne : participation aux différentes catégories d'élections, rédaction d'un projet de société et d'un programme de gouvernement amendés périodiquement - indépendamment des échéances électorales -, formation des adhérents, tenue d'un congrès annuel, participation au gouvernement, mais aussi des initiatives qui ont fait date, comme l'organisation d'une réunion inédite des chefs de partis sur le thème de l'éthique politique, ou encore, des démissions ministérielles qui n'ont pas de précédent connu. Sur cette période, son président fondateur Herizo Razafimahaleo se sera présenté candidat par deux fois à la magistrature suprême, mais sa troisième place à l'issue du premier tour de novembre 1996 (15,13% des suffrages exprimés) ne devait plus être qu'un lointain souvenir quand le verdict du scrutin du 16 décembre 2001 est tombé (4%). Lors de la crise politique qui a suivi, M. Razafimahaleo s'est impliqué personnellement dans les différentes tentatives de méditation qui ont été proposées au plan national, et c'est un peu à la surprise générale qu'il décide de se retirer officiellement de la scène politique, le 17 mai, au lendemain de l'entrée de membres du Leader au gouvernement de Jacques Sylla.
Le Pds Ferdinand Razakarimanana - Dans l'œil du cyclone ? 
Pêle-mêle, cette missive dénonce... "les frasques mondaines, les éconduites à répétition et les propos déplacés du Pds, parfois irascible et peu conciliant à l'encontre de ses subordonnés...". Ce véritable réquisitoire rappelle aussi ... "les casseroles qu'il traîne durant la période sombre de la crise politique où un vaste trafic de carburants aurait profité aux opportunistes de tous bords". Estimant que ... "ces attitudes du général Ferdinand Razakarimanana déshonorent leur promotion et sont indignes de la province qu'il dirige, censée être la victrine du pays...". 
Ces officiers supérieurs concluent ... "qu'à un moment où une véritable purification morale de l'Administration est engagée et que la lutte contre la corruption fait partie des priorités du régime en place, les mesures appropriées devraient être prises afin de dépoussiérer Ambohidahy de ses éléments nuisibles...". 
Comme ces accusations sont difficilement vérifiables, on pense qu'il s'agit d'une manœuvre tendant à dénigrer l'ensemble des Pds d'autant que Thierry Raveloson (Toliara), Pety Rakotoniaina (Fianarantsoa) et Pierre Tsiranana (Majunga) et ont déjà été victimes de semblables agissements.
Bank of Africa - Elle se démarque en tant que banque de proximité 
Actuellement, c'est la seule banque qui offre à ses clients la possibilité de se voir ouvrir un compte avec un versement initial de 500.000 Fmg, alors que les autres établissements conditionnent cet avantage à des versements de plus de 7 chiffres, si ce n'est pas pour clôturer automatiquement les comptes déjà ouverts ne répondant pas à ces critères de fonctionnement. Par ailleurs, les titulaires d'un ou de plusieurs comptes bénéficient ainsi de plusieurs avantages. Entre autres, on peut citer l'absence de frais dans l'utilisation de chèque volant, ce qui n'est pas le cas dans certaines banques où ce genre d'opération est fortement pénalisé. Cette absence de frais concerne aussi toutes les opérations entre sièges du moment que c'est le titulaire du compte qui effectue l'opération lui-même, et que cette opération se déroule, soit dans l'une des agences d'Antananarivo, soit dans les chefs-lieux de province, ou dans l'une des grandes villes de province telles que sur l'axe sud ou Sambava, Antalaha , Nosy Be, ... Cela est possible grâce au traitement réel des opérations et à l'identification exacte du titulaire de compte (qui explique l'exigence de 2 photos d'identité lors de l'ouverture d'un compte). Si la Boa en a décidé ainsi, c'est que pour la banque, le client est client de tout le réseau et non d'une seule agence. Il est à noter que la ville d'Antsiranana sera connectée vers mi-septembre. Le but final de la Boa est de connecter à terme, et à temps réel, ses 48 agences. 
Cet aspect de banque de proximité s'apprécie aussi à travers les derniers produits qu'elle offre à ses clients. Ainsi, les crédits "Vaha olana" et les prêts-scolarité connaissent un succès incontestable. Compte tenu de leur facilité d'accès (conditions réduites au minimum), on enregistre aujourd'hui, quotidiennement, plus de 50 dossiers de ce type. 
Donc, la Boa poursuit l'effort de se présenter comme étant la banque des travailleurs moyens, et non d'une élite comme certaines le prétendent.
Banque de la solidarité malgache 
A l'issue de l'Assemblée générale des actionnaires de la Banque de la solidarité malgache, le président du Conseil d'administration Justin Randrianasolo a bien voulu nous accorder une interview exclusive qui ne manque pas d'intérêt. 
o L'Express de Madagascar : Monsieur le président, au terme de l'assemblée générale des actionnaires, pouvez-vous nous dire où en est le projet de mise en place de cette banque ? 
- Justin Randrianasolo : Nous nous rapprochons à grands pas de la date d'ouverture de la banque, et il nous reste à finaliser quelques aspects techniques relatifs à l'informatique et à la monétique. Quant aux travaux d'aménagement du local abritant le siège de la banque, ils sont pratiquement terminés. Nous ouvrirons avant la fin de cette année. 
o La banque va-t-elle conserver sa dénomination actuelle de Banque de la solidarité malgache ? 
- Il est vrai que le nom de la Bsm peut être facilement confondu avec celui de la Sbm, et de plus l'appellation de "Banque de la solidarité" peut faire penser à une banque dont l'objet n'est pas forcément celui d'une banque commerciale. Mais ce sera à l'assemblée générale des actionnaires de se prononcer sur cette question. 
o Vous aviez annoncé lors d'une précédente assemblée que vous aviez trouvé un correspondant bancaire de premier ordre. Peut-on savoir de quelle banque il s'agit ? 
- En effet, nous sommes fiers de vous confirmer qu'il s'agit de la banque belgolaise, filiale à 100% du groupe belgo-néerlandais Fortis, banque-assurance ayant pignon sur rue dans la plupart des pays d'Europe et notamment en France, à Paris mais aussi sur tous les continents ; en fait, c'est un des deux groupes financiers parmi les plus importants d'Europe et en ce qui concerne la banque belgolaise, sachez que cette banque a une forte expérience en Afrique puisqu'elle y est présente dans une quinzaine de pays en plus de son siège à Bruxelles et ses filiales à Paris et Londres. 
o Quel type de banque comptez-vous mettre en place ? 
- Il s'agira d'une banque commerciale orientée vers les opérations classiques de financement pour en assurer la rentabilité mais nous voulons également nous différencier en tant que banque malgache en prônant une politique d'octroi de crédits destinée à promouvoir les petites et moyennes entreprises dans le respect des règles édictées par la Csbf. 
o Avez-vous d'autres projets en vue ? 
- Nous souhaitons lancer de nouveaux produits financiers mais je ne vous en dirai pas plus aujourd'hui à ce propos; nous comptons également ouvrir des agences en province dès que possible. 
o Cette banque a toujours eu une connotation politique : où en êtes-vous à présent ? 
- Je tiens d'abord à rappeler que l'idée de créer cette banque a été lancée en 1999, après la privatisation des anciennes banques nationales. Il s'agissait donc, pour les Malgaches, de relever une sorte de défi, en érigeant une banque malgache, avec des actionnaires résidant à Madagascar. Et ce projet malgache a soulevé un tel enthousiasme et engouement, qu'il nous est permis d'affirmer qu'il correspondait à une attente très forte de la population. Il n'est pas, en effet, normal qu'à Madagascar, il n'y ait pas de banque malgache. C'est ainsi que les actionnaires, au nombre de 700, viennent de tous les horizons du pays et de toutes les provinces, qui sont représentées dans le conseil d'administration. Pour citer un exemple, l'actuel président de la République est actionnaire de la banque depuis sa création. Ils comprennent également beaucoup de porteurs d'une action seulement qui ont voulu, par ce geste, accomplir un acte citoyen, voire nationaliste. Enfin, ces actionnaires sont des particuliers et des sociétés. La Bsm est donc bien une banque privée. Et si vous faites allusion à la famille du président sortant, sachez qu'elle ne possède que 4% du capital initial. D'ailleurs, l'absence du territoire national de trois administrateurs, a entraîné l'application de l'article 9 des statuts de la banque, et leur révocation par l'assemblée générale. 
o Quelles sont les formalités restant à accomplir pour obtenir l'agrément définitif de la Banque centrale ? 
- C'est essentiellement la libération définitive du capital, et ce sera le principal objet de l'assemblée générale extraordinaire qui se tiendra sur deuxième convocation le lundi 9 septembre 2002 à 9 heures, à l'Astauria. Cet établissement se trouve à Antanimena, à l'ancien rond-point Vassacos, et l'enregistrement des présences sera ouvert dès 8 heures du matin. 
o Envisageriez-vous une ouverture du capital de la banque ? 
- Oui, nous l'envisageons. Mais il appartiendra aux actionnaires d'en décider lors de la prochaine assemblée. Cette ouverture se fera dans le respect de la réglementation bancaire et des dispositions statutaires, et également en ne perdant pas de vue que le caractère privé et indépendant de la banque doit être maintenu. 
o Ne craignez-vous pas qu'il y ait une récupération du projet ? 
- Une récupération, non, puisqu'il s'agit; ni plus ni moins, de la poursuite d'un projet de banque privée appartenant à des personnes physiques et morales privées. D'ailleurs, nous avons œuvré jusqu'à présent dans la continuité pour sa mise en place. Nous avons même pu, malgré la conjoncture difficile du premier semestre de cette année, réaliser les travaux d'aménagement, acquérir les matériels et mobiliers; recruter le personnel et le former aux opérations de banque, et au progiciel bancaire et monétique. 
o Quelles sont vos relations avec les autorités actuelles ? 
- Elles sont excellentes ! Et nous souhaitons recevoir leur appui pour pouvoir participer au développement du pays en harmonie avec leur politique et leurs objectifs. 
o Le mot de la fin ? 
- Nous sommes confiants dans l'avenir de notre banque. Nous souhaiterions partager cette confiance avec nos actionnaires, qui devraient mesurer le chemin parcouru au cours de ces derniers mois. Nous leur demandons leur soutien actif et positif sur cette ligne droite nous menant vers l'ouverture. Et nous voulons les assurer, ainsi que nos futurs clients et partenaires, que nous œuvrons de toutes nos forces à son développement. Longue vie à notre banque !
Relance du secteur tourisme 
Les opérateurs du secteur tourisme et voyages, regroupés dans l'Association des Tours opérateurs professionnels de Madagascar et l'Association des agences de voyages de Madagascar, attendent du gouvernement une prise de position forte, affirmée et urgente en considérant le secteur tourisme comme secteur prioritaire, et surtout qu'il prenne les mesures qui s'imposent pour la mise en oeuvre des recommandations et des résolutions dans le délai défini par l'atelier. C'est ce qu'ils ont déclaré unanimement hier devant la presse à l'Hôtel Panorama face aux perturbations de leurs activités affectées durant et après la crise dans le domaine du transport, la prestation de service et l'accueil des touristes dans les hôtels, en vue de procéder au redémarrage et de préparer la saison 2003. 
La base de cette exigence est fondée sur les recommandations et résolutions adoptées à l'issue de l'atelier sur la relance du tourisme, auquel ces opérateurs ont participé activement, mais le plus dur reste à faire : sa mise en oeuvre. Concernant le transport aérien, les opérateurs du secteur tourisme et voyages estiment que le ministère du Transport doit s'impliquer dans la solution rapide des problèmes, en commençant indiscutablement par le redressement de la compagnie nationale Air Madagascar, qui doit jouer un rôle régulateur de fréquences et de prix. Selon ces opérateurs, "il s'agit de notre compagnie nationale, et nous avons tous le devoir et l'obligation d'oeuvrer pour ses intérêts". L'objectif du ministère du Tourisme de recevoir 500.000 touristes dans 5 ans rencontre entièrement l'adhésion de ces opérateurs, et des efforts restent à déployer pour atteindre cet objectif comme l'acquisition de 2 gros porteurs de 350 sièges, l'augmentation de l'infrastructure d'accueil et la mise en marche de 7 fréquences par jour pour le réseau intérieur, sans omettre le renforcement de la coopération et partenariat avec la compagnie Air Mauritius. En ce qui concerne les aides en trésorerie, les opérateurs ont soulevé l'inexistence de la trésorerie pour le redémarrage des activités et la préparation de la saison 2003. Ainsi, ils estiment que la mise à disposition de financement de trésorerie au profit des opérateurs doit se faire impérativement pour septembre 2002. Il s'agit d'un crédit sectoriel tourisme d'un montant de 7 millions de dollars au taux bonifié de 5 à 9%, et qui pourra être mis en oeuvre pour 24 mois. 
Face à ces points de vue, les opérateurs sont prêts à relever le défi et réaffirment leur volonté à relancer le secteur tourisme malgache, pour que "Madagascar soit vraiment un paradis retrouvé", selon le slogan en donnant l'image du pays à l'étranger dont entre autres la stabilité, l'identité culturelle et l'écotourisme. Et ce, pour le développement rapide du tourisme et de l'économie malgache, le tourisme étant considéré comme le second pourvoyeur de devises.
Attaques contre le Tim 
"Aucune loi n'interdit aux ministres de faire de la politique. Les attaques lancées contre le Tim ne relèvent que d'un procès d'intention. Cette précision s'impose en ce sens que c'est à Fianarantsoa qu'elles sont venues". Nul n'ignore qu'un mouvement se crée actuellement dans les quartiers généraux des partis. Des opérations de charme sont engagées de tous les côtés et à la base. Particulièrement chez ceux qui veulent récupérer un certain électorat qui a démissionné soit pour des convictions différentes soit pour des comportements extrêmes constatés lesquels ont toujours nui au développement du parti, " la pêche " est essentielle et primordiale. Chez d'autres, de nouvelles conquêtes s'imposent pour asseoir un pouvoir et le conserver. M. Raharinaivo Andrianatoandro en tout cas ne s'en est pas caché : " Nous avons acquis le pouvoir, il est naturel que nous devons le conserver et le protéger de manière démocratique et dans le respect des valeurs républicaines. Faites des recrutements par co-optation. N'ayez aucun complexe face aux attaques. On nous taxe de Tiko-isation et de Tim-isation or il est tout à fait logique que ceux qui entourent le président Marc Ravalomanana soient issus de ceux qui ont lutté à ses côtés même si maintenant il est le président de tous les Malagasy. Toutes les composantes du Kmmr/Kmsb dissous ne doivent pas se tirer entre elles (tsy tokony hifanaratsy). Que chacune travaille en toute honnêteté (am-pahamendrehana) et objectivité et concernant les prochaines législatives, le raisonnement et le rationnel dictent des voies différentes (samy mandeha) qui s'adaptent à la stratégie de chaque parti". Cette traduction libre d'un extrait de l'intervention du président du parti Tiako i Madagasikara est révélatrice d'une situation de séparation et de conflit qui ne tardera certainement pas à montrer son vrai visage entre le Tim et le Mfm. 
Outre le président national du Tim et le SG, nous avons remarqué à la tribune et durant la rencontre entre la délégation en provenance d'Antananarivo et les cadres et éléments locaux du parti, la présence des membres du bureau politique, le Mininter, le Mineseb, le président d'une association à vocation sociale et culturelle qui dispose des bases solides à Fianarantsoa II, le Fitambolagnela, les Sénateurs Fabien Velonaody et Randimbisoa Jean Chrysostome, les deux vice-présidents de la délégation spéciale de Fianarantsoa et le vice- président national Jean De Dieu Randriamboavonjy, 3° adjoint au maire de la Commune Urbaine de Fianarantsoa et membre de la délégation spéciale.
Echos du sommet de la terre - L'importance de l'eau à la séance plénière 
Lors de son intervention, il a souligné que seulement le tiers de la population, soit environ 5 millions, a accès à l'eau potable et à des infrastructures sanitaires nécessaires à Madagascar, dont 1 million dans le milieu rural. Des actions ont été entreprises pour sauver cette situation, dont notamment l'existence du Code de l'eau à Madagascar et aussi des projets à réaliser comme la valorisation de l'eau comme produit de nécessité pour la vie humaine; la préservation des bassins versants et des sources d'eau existantes; la vulgarisation du projet et la sensibilisation de la population sur l'importance de l'eau, garant de la vie, du développement rapide et durable; et la réalisation du programme d'accès à l'eau potable et à l'assainissement en milieu rural avec les secteurs privés et techniciens concernés. 
600 visiteurs par jour à l'expo sur Madagascar 
Le stand de l'exposition sur Madagascar, qui se déroule à Nedcor Bank, dans l'enceinte du Sandton Convention Center accueille 600 visiteurs par jour. Cette exposition consiste à faire montrer les merveilles de la nature malgache à travers les activités et projets des agences d'exécution oeuvrant pour l'environnement à Madagascar ainsi que les ministères de l'environnement et des Eaux et forêts, et surtout les aires protégées gérées par l'Angap. Une projection de 2 films figure également au programme de cette exposition, intitulés "Madagascar: Rio + 10" et "National Parks of Madagascar" visant à attirer les touristes et faire connaître les ressources naturelles. 
Rencontres 
Le Sommet de la Terre est également une opportunité pour la délégation malgache de rencontrer des responsables oeuvrant pour la protection de l'environnement. Ainsi, le directeur général de l'Angap Jean Baptiste Noël Randrianandianina et le directeur des Eaux et forêts Paul Raonintsoa a rencontré le Directeur du Wwf international Claude Martin. Les discussions ont été axées surtout sur l'environnement en général à Madagascar. Par ailleurs, ils ont rencontré le responsable du jardin botanique de Lyon "Serre de Madagascar" (France). Ce jardin, qui s'étend sur une surface de 400m2, accueille 1 millions de visiteurs par an et on y cultive les plantes spécifiques de la région Sud de l'Ile.
Passation de service à la Seimad 
Jean Ravelonarivo, directeur-général sortant de la Seimad (Société d'équipement immobilier de Madagascar), quitte ses fonctions avec le sentiment du devoir accompli. Son successeur, Harimamy Rajaonarison, nouveau directeur-général donc, reprend le flambeau en brandissant le slogan : "Faire mieux". La cérémonie de passation de service entre les deux hommes s'est déroulée hier après-midi, sous le signe de la fraternité, au siège de la Seimad, sis à Tsaralalàna, en présence de l'actuel ministre de l'Aménagement du territoire, Julien Reboza et du nouveau président du Conseil d'administration. L'image même d'une alternance douce, effectuée dans les règles de l'art. 
Avant la prise en main de la destinée de la Seimad par Jean Ravelonarivo en 1997, celle-ci s'était profondément enlisée dans de graves difficultés financières, dues à une gestion inappropriée et malsaine de ses prédécesseurs. L'officier supérieur de l'Armée, actuellement Lieutenant-Colonel, avait su insuffler, avec sa compétence et son dynamisme, une renaissance, sur la base d'une meilleure santé financière, à une Seimad mal en point et agonisante. "Depuis 1998 jusqu'en 2002, la Seimad a été et est toujours bénéficiaire. Maintenant, plus précisément à l'instant même où je quitte la direction générale, l'entreprise est gratifiée de plus d'un milliard Fmg de bénéfices", a précisé, d'une voix fière, Jean Ravelonarivo, dans son discours. Le ministre de l'Aménagement du territoire, Julien Reboza, n'a pas manqué de congratuler le directeur- général sortant sur les prouesses financières, enregistrées durant ses 5 années à la tête de la direction de la Seimad. "Dans le plan stratégique de développement de la Seimad, il a été prévu que celle-ci devait faire 346 milliards Fmg de bénéfices annuels. Alors qu'en réalité, ces prévisions ont été largement dépassées puisque les bénéfices annuels se sont toujours chiffrés à plus d'un milliard", fait savoir l'actuel ministre de tutelle, ébahi et à la fois séduit par les performances financières de l'ère Ravelonarivo. 
Héritant d'une société affichant une telle santé financière, Harimamy Rajaonarison, nouveau directeur-général, compte se lancer dans la politique de continuation, rajoutant, en sus, un nouveau challenge : faire plus que son prédécesseur. "Je m'appliquerai à poursuivre et à améliorer tout ce qui est positif à la Seimad", a-t-il déclaré dans son allocution. Une déclaration qui est on ne peut plus rassurante pour le personnel et l'avenir de la société.

 

 

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